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dimanche 19 mai 2024
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Niger//Annonce du blocage des exportations du brut nigérien par Cotonou/ Une décision aux conséquences lourdes aussi pour le Benin . A qui profite le "crime" ?

mercredi, 08 mai 2024 13:55 Written by

Buz ou vérité dans l’affaire de blocage des exportations du brut nigérien via le terminal pétrolier de Semé au Benin ? L’affaire qui fait grand brut a visiblement éclaté au lendemain d’une minutieuse visite de travail d’une forte délégation de haut niveau nigérienne et autorités béninoises à Cotonou y compris des responsables de l’entreprise chinoise Cnpc, par rapport aux préparatifs de l’exportation de la première cargaison du brut nigérien. Cette importante délégation du Niger composée du conseiller du Premier ministre en charge des questions pétrolière, des techniciens du ministère du pétrole, du ministère du commerce et de l’industrie, de la Société nigérienne de pétrole, de la Direction générale des douanes nigériennes et dirigée par le ministre Laouan Mahaman Gaya, Conseiller spécial en pétrole du Général-Président Abdourahamane Tiani, Chef de la Junte Nigérienne, a séjourné à Cotonou (Bénin) du 02 au 05 Mai 2024.
La moisson était belle pour Niamey qui a accordé les violons avec Cotonou pour la mise rapide sur le marché international de la première cargaison du pétrole brut nigérien. Malheureusement ! Du coup, la tension est montée d’un cran entre les deux parties quand le Benin a annoncé le 7 Mai 2024affirment que « le Bénin a décidé de bloquer l'exportation du pétrole nigérien par le terminal de Sèmè-Kraké. Cette décision, prise le lundi 6 mai 2024, vise à faire pression sur le Niger pour qu'il rouvre sa frontière terrestre, fermée depuis le 1er août 2023. Le Bénin, qui avait lui-même unilatéralement fermé sa frontière avec le Niger avant de la rouvrir, semble désormais utiliser le pétrole nigérien comme monnaie d'échange pour obtenir la coopération de son voisin. En effet, le pipeline long de 2 000 km qui transporte le pétrole du site d'Agadem au Bénin se retrouve bloqué, empêchant ainsi l'exportation du brut nigérien. »
Une décision qui, disent-ils «aura des conséquences économiques importantes pour les deux pays. Le Niger se voit privé d'un débouché crucial pour son pétrole, tandis que le Bénin perd des revenus considérables liés au transit de marchandises. La décision du Bénin a été notifiée à l'ambassade de la Chine au Bénin et à la société chinoise China National Petroleum Corporation (Cnpc), qui est en charge du projet Pipeline. » Et pourtant, Cotonou avait pris des engagements formels( Voir fac-scimilé)
La réaction des autorités de la transition nigérienne.
La soudaine et brusque réaction de Cotonou a suscité, selon des confrères nigériens, la réaction du Premier ministre nigérien Ali Lamine ZEINE
« …Il reviendrait d’abord aux Chinois de régler avec les Béninois… » , dit- il avant d’ajouter : .« (…)Si ce blocage devrait survenir, il reviendrait d’abord aux Chinois de régler l’affaire avec les Béninois. Le Niger, quant à lui, s’en tiendrait au contenu de l’accord », a réagi le Chef du gouvernement nigérien contacté par nos confrères de www.airinfoagadez.com. En claire, s’il y a un problème actuellement en ce qui concerne l’exportation du pétrole nigérien sur le territoire béninois, ce serait entre les responsables de la CNPC et les autorités béninoises, soulignent nos confrères. Le Premier ministre nigérien a aussi fait savoir à nos confrères nigériens que le Bénin a confirmé, à travers des correspondances, son engagement à ne pas entraver le transit des hydrocarbures. Il faut préciser que cette réaction du premier ministre nigérien est intervenue suite à un post d’un internaute sur Facebook. Le post fait croire que le Premier ministre Ali Lamine ZEINE aurait déclaré que « le Niger était prêt à négocier la réouverture de sa frontière avec le Bénin, sous réserve que le pétrole ne soit pas bloqué ». Nos confrères de de www.airinfoagadez.com précisent que les informations attribuées à Ali Lamine ZEINE au sujet de la réouverture de la frontière avec le Bénin pour obtenir l’exportation du pétrole sont fausses. Pour rappel, le Bénin a pris ce lundi 6 mai une décision qui bloque l’exportation du pétrole nigérien. Mais que disent les textes pertinents du point de vue du droit international ? ( Voir encadré)
Ayoko Mensah

Encadré : Du point de vue du Droit international
Selon des experts que des sources ont approchés, nous sommes en présence de trois considérations en droit international. Nous avons le droit relatif aux transports des bruts comme le pétrole et les matières essentielles, le droit international de la mer relatif à l’accostage des bâtiments et navires et celui relatif aux frontières terrestres avec la notion de représailles ou de rétorsions proportionnées.
Au regard de ces trois points à qui effectivement appartient le pétrole à Semé- Kraké ? La Chine est-elle propriétaire du pétrole une fois a Semé- Krakés ou le pompage au bloc dédié au Niger? Autant de questions qui méritent des réponses.
Des experts affirment qu’il que «nous sommes en présence de rétorsions transversales, car logiquement le problème qui se pose ici pourrait ne pas concerner le Niger mais plutôt la Chine et le Bénin, avec en toile de fond la clause du contrat qui règle la question du Terminal. » ( Nous y reviendrons)
Peut-on logiquement empêcher un navire de prendre possession de sa marchandise au Terminal de Sème ? Quelle utilité pour le pipeline si la délivrance de l’objet de son existence peut être bloquée ? Quel qu’en soit le pays ?
« Le pipeline n’appartenant pas au Niger, le Bénin peut-il fermer ses frontières maritimes ? Question de droit de la mer ! A quelles occasions et pour quels motifs ? Encore des questions. Cette fermeture peut à la longue faire perdre à mon pays une certaine crédibilité au plan géostratégique pour la traversée du pays en infrastructures de grande nécessité pour la sous-région. », ajoute une source experte qui s’interroge sur le bienfondé de ce blocage
Rappelons que C’est un montant de 400 millions de dollars (Soit environ 240 milliards de Fcfa) que va recevoir le Niger et dont le remboursement se fera sur la base des premières exportations et cela en 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %. Pendant que le Benin, percevra des droits de transit et des recettes fiscales par quantité de pétrole exporté. Le pipeline Export Niger-Bénin va aussi créer plus de 2000 emplois pour la partie béninoise. Bloquer l’exportation du brut nigérien via Sémé-Kraké au moment où Niamey commence à exhiber fièrement habits d’exportateur africain de l’or noir ; à qui profite véritablement le crime ? Dans tous la cas dans un contexte international où les droits indiqués plus haut sont foulés parfois au pied, pourquoi ne pas aller par la négociation pour aplanir le différend. Ce sont les petits peuples qui gagneront.

B. M

 

Panels et exposition//Africa Ceo Forum2024 au Rwanda // AGL, partenaire diamond annonce une forte participation

mardi, 07 mai 2024 20:47 Written by


AGL (Africa Global Logistics) acteur logistique majeur en Afrique, participera activement au sommet annuel de l’AFRICA CEO Forum qui se déroulera du 16 au 17  Mai  DIAMOND, avec une délégation de plus 30 participants.
A l’occasion de cet important rendez-vous qui réunira près de 2 000 personnalités du monde des affaires et de la politique, dont des chefs d’Etats, des chefs d’entreprises, des investisseurs, des chefs et membres de gouvernement d’Afrique et du monde, AGL présentera sa stratégie de logistique multimodale (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire), intégrée et durable au service des transformations de l’Afrique.

Lors de ce forum, Philippe Labonne, président d’AGL, prendra part, au CEO Talk, un panel de haut niveau, sur le thème : « L'Afrique à table : façonner un nouvel avenir ». Il abordera à cette tribune, les solutions logistiques et les synergies opérationnelles déployées par AGL, ainsi que les 4 piliers de la stratégie de l’entreprise pour le développement de l’Afrique, à savoir : la croissance démographique, le commerce intra-africain, la transition énergétique et la digitalisation. En outre, Stanislas De Saint Louvent, Directeur Général des Solutions Maritimes d’AGL, interviendra sur sa table ronde : « vers le Guichet maritime unique : accélérer la digitalisation des ports africains », au cours de laquelle, il présentera la stratégie de digitalisation des terminaux portuaires d’AGL, pour optimiser les flux et réduire les délais d’attente et accélérer la livraison des conteneurs chez les clients.
Acteur stratégique présent dans 47 pays sur le continent, AGL participera également à plusieurs autres panels sur les transformations de l’Afrique, notamment, sur « l’arbitrage international : créer un écosystème local pour renforcer l'attractivité de l'Afrique ? », avec Constantin Esanou, Directeur Juridique et Assurances, chez AGL. De même Asta-Rosa Cissé, Directrice Régional d’AGL pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, prendra part à la table ronde sur le thème : « Transformation numérique : comment les entreprises peuvent-elles en tirer pleinement parti ? », quand Tony Stenning, Directeur Régional Afrique Australe d’AGL, animera le panel : « comment l’infrastructure minière peut débloquer la croissance économique ».
« Pour l'édition 2024 de l’AFRICA CEO Forum, nous avons à cœur de présenter les investissements et les initiatives concrètes d’AGL en faveur de la transformation logistique de l’Afrique. C’est aussi une plateforme idéale pour présenter nos solutions logistiques, nos infrastructures, nos synergies opérationnelles et l’expertise de nos équipes pour accompagner le développement économique et social du continent. Nous nous mobilisons pour contribuer activement à la dynamique de croissance économique de l’Afrique et nous sommes déterminés à favoriser des
partenariats stratégiques avec les autres acteurs de l’écosystème pour dynamiser davantage, le potentiel de l'Afrique. », a déclaré Phillipe Labonne, président d’AGL.
AGL accompagne l'Afrique en fournissant des solutions logistiques sur mesure basées sur ses expertises opérationnelles dans les domaines de la mer, du rail et de la route. AGL améliore la connectivité des territoires, stimule le commerce intra-africain et contribue à la mise en place d'un écosystème logistique vertueux pour toutes ses parties prenantes.
Bamba Mafoumgbé

 

Saison chaude //Hausse constatée de la facture d'électricité en Côte d'Ivoire // Les mesures prises par la CIE pour la prise en charge des clients

mardi, 07 mai 2024 11:30 Written by

L’impact du changement climatique se fait sentir de plus en plus sur nos modes de vies. Les périodes de forte chaleur constatée durant la période de Février, Mars, et Avril à l’instar de plusieurs pays du monde entraînent une augmentation de la demande d'énergie pour alimenter notamment les appareils et les équipements électroménagers.Face à cette situation qui n’est pas sans conséquences sur la consommation d’énergie dans les ménages, la Compagnie ivoirienne d’électricité,( Cie) prodigue des conseils adéquats à sa clientèles.
Surtout que la conséquence directe de cet effet volume « naturel » de la quantité de kilowattheures consommés par les clients se traduit souvent par des factures d'électricité plus élevées pour les ménages et les professionnels généralement durant cette période précise.
Les 2 ajustements successifs de juillet 2023 soit 11% de la population qui concernait les 15 A et plus à 10% puis de janvier 2024 qui concerne 100% des clients à 10% sont des éléments qui ont leur importance dans la lecture de la facture actuelle. Par ailleurs l’application de ces ajustements a fait l’objet d’audit pour attester leur bonne application au sein de la CIE.
Soucieuse de sa relation avec ses clients, la CIE n’a pas ménagé ses efforts pour sensibiliser la clientèle à une utilisation plus efficace de l'énergie, dans le but de réduire leur consommation et, par conséquent, leur facture.
La Compagnie Ivoirienne d'Électricité (CIE), principal fournisseur d'électricité dans le pays, a été particulièrement scrutée quant à la manière dont elle a appliqué cette augmentation tarifaire.
Face aux préoccupations légitimes de sa clientèle, la CIE a pris des mesures proactives pour assurer un dialogue ouvert et transparent. Elle a notamment mis en place un numéro vert gratuit (800 800 22) permettant aux clients de poser leurs questions, d'exprimer leurs inquiétudes et d'obtenir des conseils sur la gestion de leur consommation d’électricité.
En plus du numéro vert ouvert, l’entreprise sensibilise les clients à télécharger l’application mobile MACIE EN LIGNE permettant aux clients de pouvoir suivre et vérifier leur consommation d’énergie à travers des fonctionnalités spécifiques de l’application notamment le suivi en temps réel de sa facture ; Les alertes de consommation anormale ; Une simulation de sa facture ; Le suivi de paiement de facture
Il est dès lors recommandé, une utilisation plus responsable de l'énergie de la part de tous afin de contribuer à atténuer des hausses constatées.
Ayoko Mensah( Sercom)

Niger//Exportation de la première cargaison du pétrole brut nigérien// Révélations sur les derniers détails de l’opération

lundi, 06 mai 2024 20:13 Written by

Qui veut aller loin ménage sa monture. Dit l’adage. Les autorités nigérienne et béninoise ont décidé de s’accorder sur la dernière copie de mise sur le marché international de la première cargaison du pétrole brut nigérien. Le confrère Confidentiel Afrique qui a eu des menus détails sur les tractations affirme que le processus d’exportation du pétrole brut du Niger sur le marché international avance à grand pas. « A l’issue d’une visite officielle des autorités nigériennes au pas de charge à Cotonou du 02 au 05 mai 2024, Niamey tient bien les vannes, après avoir accordé les violons avec les officiels béninois sur le processus de mise sur le marché international de la première cargaison du pétrole brut du Niger. », indique le confrère
Selon des informations précises reçues par cette source, une importante délégation du Niger composée du conseiller du Premier ministre en charge des questions pétrolière, des techniciens du ministère du pétrole, du ministère du commerce et de l’industrie, de la Société nigérienne de pétrole, de la Direction générale des douanes nigériennes et dirigée par le ministre Laouan Mahaman Gaya, Conseiller spécial en pétrole du Général-Président Abdourahamane Tiani, Chef de la Junte Nigérienne, a séjourné à Cotonou (Bénin) du 02 au 05 Mai 2024. Une belle moisson pour Niamey qui a accordé les violons avec Cotonou pour la mise rapide sur le marché international de la première cargaison du pétrole brut nigérien.
« Les responsables et techniciens béninois et chinois de la Cnpc (Société chinoise qui exploite le pétrole du Niger), de Wapco (Société de transport du pétrole brut du Niger) et de la douane béninoise ont été mis à contribution, afin de mettre ensemble la dernière main sur le processus de mise sur le marché international de la première cargaison du pétrole brut du Niger. », ont confié à Confidentiel Afrique, des sources très crédibles.

Laouan Mahaman Gaya, le métronome discret des discussions

Après une visite sur les installations portuaires ultra modernes du terminal pétrolier de Semè, plusieurs séances de travail ont eu lieu dont la tenue de la toute première réunion des représentants des expéditeurs du pétrole brut du Niger et bien d’autres questions ont été abordées et débattues dont le programme d’enlèvement, de dédouanement, de remplissage des navires pétroliers et d’expédition du pétrole brut du Niger sur le marché international.Le Ministre-conseiller du Président la République du Niger, M. Laouan Mahaman Gaya, s’est entretenu avec le Ministre béninois en charge des Hydrocarbures, M. Samou Seidou Adambi, sur les conclusions de cette réunion et sur la date de la cérémonie officielle du lancement de l’exportation du pétrole brut nigérien. Selon certaines indiscrétions à Cotonou, cette cérémonie pourrait se tenir courant Juin 2024 en présence du Premier Ministre du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, mais compte tenu du processus très avancé, le navire transportant la première cargaison du pétrole brut nigérien est prévu quitter le terminal pétrolier de Semè au plus tard le 18 Mai 2024.
Assurément le Niger est non seulement dans ses habits de grand producteur de l’or noir, mais  il  rentre ainsi moreo geometrico  dans le cercle des pays africains producteurs- exportateurs de l’or noir. Une manne que la junte militaire nigérienne entend gérer de main forte et l’utiliser pour un véritable décollage de l’économie nigérienne. Il faut noter que   400 millions de dollars US qui seront injectés dans la sécurité et l’économie nationale sont attendus à travers une avance sur la vente de pétrole brut dont les retombées sont tant attendues les nigériens.

Bamba Mafoumgbé

 

Btp// Lancement du SIA2024 à Abidjan// Le message du ministre Amedé Kouakou (Meer) aux organisateurs (Discours)

lundi, 06 mai 2024 09:51 Written by

« C’est avec un réel plaisir que je prends la parole au Nom de Monsieur le Ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Docteur Amédé KOUAKOU, à cette cérémonie marquant le lancement officiel du Salon des Infrastructures d’Abidjan Edition 2024. Monsieur le Ministre a bien voulu présider en personne cette cérémonie en compagnie de tous les professionnels du secteur des Infrastructures, mais des contraintes de dernières minutes liées à son agenda ne lui ont pas permis d’être des vôtres. C’est à ce titre qu’il m’a demandé de le représenter.
Avant de vous délivrer la teneur de son message à cette cérémonie, il m’a demandé d’adresser ses félicitations à son ami et frère Phillipe EPONON, Président du GIBTP pour avoir su créer et maintenu l’organisation de ces rencontres entre les principaux acteurs du BTP. Je voudrais remercier tous les Ingénieurs et techniciens du BTP qui ont bien voulu prendre part à cette cérémonie. Votre présence dénote de votre attachement au développement de notre corporation. Mesdames et Messieurs, si vous en convenez, je m’en vais à présent vous transmettre la teneur du message du Ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Docteur KOUAKOU Amédé, Parrain du SIA 2024.
C’est avec joie que j’ai accepté de parrainer cette 4ème édition du Salon des Infrastructures d’Abidjan qui est en point douter un cadre d’échanges qui au fil des années se hisse progressivement au rang d’évènements de référence en Côte d’Ivoire et dans la sous-région au profit d’Infrastructures innovantes et résilientes.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs ;Le développement des infrastructures économiques a été le moteur du développement de l’économique de notre pays depuis son accession à l’indépendance en 1960. Par ailleurs, cette nouvelle croissance de l’économie Ivoirienne constatée depuis 2012 de façon unanime par tous les concitoyens et même sur la scène internationale, a été rendu possible en grande partie par des acquis majeurs en termes de quantité et de qualité d’ouvrages réalisées à l’instar des Routes et Autoroutes, des Ponts, des centrales électriques, les châteaux d’eau, les buildings et bien d’autres...
En effet, depuis son accession à la magistrature suprême de notre Pays en 2011, le Président de la République SEM Alassane OUATTARA accorde une place de choix au développement et à la modernisation du pays à travers une industrialisation de tous les secteurs productifs et une amélioration de la qualité des services de base aux citoyens.
A cet effet, les Routes ont bénéficié d’investissements notables en vue de leur transformation. Les concitoyens et même sur la scène internationale, a été rendu possible en grande partie par des acquis majeurs en termes de quantité et de qualité d’ouvrages réalisées à l’instar des Routes et Autoroutes, des Ponts, des centrales électriques, les châteaux d’eau, les buildings et bien d’autres...En effet, depuis son accession à la magistrature suprême de notre Pays en 2011, le Président de la République SEM Alassane OUATTARA accorde une place de choix au développement et à la modernisation du pays à travers une industrialisation de tous les secteurs productifs et une amélioration de la qualité des services de base aux citoyens.
A cet effet, les Routes ont bénéficié d’investissements notables en vue de leur transformation. Ainsi, ce sont plus de 3000 milliards de nos francs qui ont été mobilisés par l’Etat pour la réalisation des différents projets structurants repartis à travers la construction de 260 km d’autoroutes, l’aménagement et le bitumage de plus de 1 500 km de routes interurbaines neuves et le renforcement de plus de 2 000 km de routes revêtues existantes. Mesdames et Messieurs En dépit des résultats obtenus, il est également important de noter que les besoins en infrastructures demeurent énormes et la mobilisation des ressources pour les réaliser est un défi permanent tout comme les défis de la recherche de nouvelles technologies et de l’innovation. Aussi, le secteur privé a un rôle important à jouer dans le financement des infrastructures socioéconomiques du Plan National de Développement (PND 2021 – 2025) qui lui consacre plus de 70% des ressources à mobiliser. Messieurs les dirigeants des entreprises de BTP vous êtes invité à proposer des modèles de financements alternatifs et innovant pour la réalisation de tous ces projets majeurs du PND 2021 -2025.
En outre, dans ce monde en pleine mutation, les nouvelles technologies et les innovations jouent un rôle indéniable dans la transformation de l’industrie du BTP en ce sens qu’elles révolutionnent les méthodes de construction, améliorent l’efficacité opérationnelle et permettent ainsi de relever les défis les plus complexes.
Au-delà de devoir respecter ces normes et réglementations, les entreprises du BTP ivoiriennes voire africaines devront engager le virage de la transition numérique et s’approprier les nouvelles technologies notamment à cause de la complexité des projets, qui impliquent souvent de nombreux acteurs et une planification minutieuse. Notre écosystème devra totalement être prêt à s’adapter à cette innovation en identifiant les technologies émergentes et pertinentes pour notre industrie.
A l’heure où nous parlons de la 4ème révolution industrielle marquée par l’introduction de nouvelles technologies, et de données numériques, à l’instar de l’IA qui se déploie progressivement dans tous les secteurs d’activités, il est plus qu’indéniable que le secteur du BTP rattrape son retard technologique en ouvrant la voie à une ère de performances opérationnelles optimisées et de méthodes de construction révolutionnaires. C’est pourquoi je voudrais marquer mon intérêt pour le thème général de cette 4ème édition du SIA : « Technologies Emergentes et Innovations dans l’Industrie du BTP » qui rejoint la vision du Président de la République, pour qui le développement des Infrastructures modernes et durables reste un axe majeur de sa politique. Je voudrais inviter tous les acteurs, partenaires etles investisseurs à soutenir cette initiative du GIBTP, en participant activement à ce Salon qui vient en appui au programme du gouvernement de Côte d’Ivoire et, permettra de mener des réflexions sur des sujets d’intérêt majeur pour le secteur du BTP ivoirien. Je ne saurai clore les propos sans féliciter le GIBTP et son partenaire l’Agence AXES MARKETING, pour l’organisation de ce salon. Monsieur le Président du GIBTP, je voudrais vous adresser toutes mes félicitations pour le travail abattu à la tête de cette Corporation que vous avez tenu de mains de maître, félicitations également pour les 90 ans du GIBTP qui seront célébrés cette année. C’est sur ces mots que je voudrais clore mon propos et déclarer, au nom du Ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier, lancée la quatrième édition du Salon des Infrastructures d’Abidjan avec pour thème « Technologies émergentes et innovations dans l’Industrie du BTP » et qui est prévu se tenir du 12 au 14 novembre 2024, au Parc des Expositions d’Abidjan. Vive le SIA 2024 ! »
Allocution de M. Aristide YAO, Directeur de Cabinet du MEER du ministre d’équipement et de l’entretien routier, le Docteur Kouakou Amédé au lancement du Sia 2024
Abidjan le 30 Avril 2024

Région du Woroba//L’Industrie extractive en expansion// La Côte d’Ivoire fait une découverte majeure d'un gisement d’or à Kani et Dianra

samedi, 04 mai 2024 11:49 Written by

Bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire qui continue de faire de grande découverte dans son sous-sol. Selon des sources proches de la présidence ivoirienne, comme rapporté par le site fratmat.info,( media d’Etat,) un gisement aurifère de grande envergure vient d’être découvert dans les départements de Kani et de Dianra, localités situées dans le nord du pays. Selon cette source, Martino De Ciccio, le président directeur général du groupe Montage Gold, est allé annoncer le jeudi 02 Mai 2024, cette information capitale au Président de la République, Alassane Ouattara.
Martino De Ciccio, à sa sortie de l’audience que le Chef de l’État lui a accordée à sa résidence à Cocody, a confié que cette mine d’or dénommée « Projet Koné» sera la plus grande mine dans le pays. Les ressources mises en évidence, à l’en croire, sont de 5 millions d’onces, soit 155 tonnes d’or, pour une durée de vie initiale de 16 ans, avec la possibilité de l’étendre grâce au potentiel d’exploration.
«Avec la famille Lundin comme actionnaire clé, notre ambition est de créer un grand groupe minier africain, en commençant par la Côte d’Ivoire avec le Projet Koné», a-t-il fait savoir.

En outre, il a indiqué que la capacité annuelle de l’usine du projet sera de 11 millions de tonnes de minerai par an. Soit la troisième plus grande en Afrique de l’Ouest, derrière les deux mines situées au Burkina Faso et en Guinée qui ont des capacités de 12 millions de tonnes chacune.
«C’est un projet qui nécessitera un investissement initial de plus de 400 milliards de F Cfa», a-t-il informé.

Martino De Ciccio a tenu à préciser que pour développer ce projet, une coopération gagnant-gagnant avec l’emphase sur le contenu local sera de mise. Dans la note informative mise à notre disposition relativement à la présentation dudit projet, il est précisé que les recettes fiscales et les revenus des fournisseurs de biens et services locaux sont estimés à 1 500 milliards de F Cfa. Le document précise aussi que la contribution directe au bénéfice des communautés riveraines, à travers le comité de développement local minier, s’élèvera à environ 20 milliards de F Cfa.

Le Président de la République, Alassane Ouattara, heureux de cette découverte, a salué le groupe Montage Gold pour le travail accompli.
La délégation de cet industriel minier était conduite par le ministre des mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
La phase de construction de ce gisement aurifère permettra de créer 2 500 emplois directs et indirects contre 1 000 emplois directs et indirects pendant son exploitation.
Selon les données du ministère ivoirien du plan, de l’économie et du développement, sur la base des productions réalisées et des projets en cours ou annoncés, les prévisions tablent sur la poursuite de la tendance haussière de la production aurifère. Sur la base des productions réalisées et des projets en cours ou annoncés, les prévisions tablent sur la poursuite de la tendance haussière de la production aurifère.
Ainsi, précisent ces données officielles, la production d’or devrait se situer à 50 tonnes en 2023 et 52 tonnes en 2024 avec l’entrée en production des mines d’or de Zoukougbeu, de Séguéla et de Lafigué (Dabakala) en construction. Sur la base des productions réalisées et des projets en cours ou annoncés, les prévisions tablent sur la poursuite de la tendance haussière de la production aurifère.
« Ainsi, la production d’or devrait se situer à 50 tonnes en 2023 et 52 tonnes en 2024 avec l’entrée en production des mines d’or de Zoukougbeu, de Séguéla et de Lafigué (Dabakala) en construction », précise ce département ministériel.
Ayoko Mensah

Activités portuaires// Pour l’efficacité énergétique de ses bâtiments// COTE D’IVOIRE TERMINAL obtient la certification EDGE ADVANCED

jeudi, 02 mai 2024 14:02 Written by

Côte d’Ivoire Terminal (CIT), opérateur du 2e terminal à conteneurs du port d’Abidjan, a obtenu la Certification Excellence in Designing for Greater Efficiencies (EDGE-Advanced), décernée par la Société Financière Internationale (IFC). Cette certification vient reconnaitre la maîtrise par CIT, des aspects environnementaux dans sa phase de conception et de construction, ainsi que l’efficacité énergétique de ses bâtiments (atelier de maintenance et bâtiment des opérations).
Cette certification atteste de la conformité des bâtiments construits par l’opérateur portuaire, vis-à-vis du standard EDGE qui intègre des exigences parmi les plus avancées en matière de gestion environnementale (écoconception, matériaux, durabilité, économies d’eau, économies d’énergie, …). Selon l’IFC, les bâtiments certifiés EDGE Advanced de Côte d’Ivoire Terminal permettent des économies d’énergie d’au moins 23% par rapport à un bâtiment classique, des économies en eau de 30% et une efficacité énergétique des matériaux de construction de 49% à 55%. Elle est la troisième entité d’AGL à recevoir une certification EDGE pour ses bâtiments.
« Nous sommes ravis d'annoncer que Côte d'Ivoire Terminal a satisfait avec succès à toutes les exigences de notre processus de certification EDGE et a obtenu la certification EDGE Advanced. Cette certification témoigne de l'engagement de l'entreprise en faveur de la durabilité et de l'amélioration continu de l'efficacité des ressources du bâtiment. », a déclaré Assan Gladys, Auditeur indépendant EDGE pour le compte de IFC.
« Cette certification est le résultat de notre engagement permanent à contribuer à une gestion raisonnée des ressources naturelles par l’implémentation de solutions techniques durables en vue de réduire notre empreinte environnementale et notre impact carbone. Je félicite l’ensemble de mes collaborateurs pour l’excellent travail accompli. Cette nouvelle certification nous encourage à poursuivre nos efforts en allant plus loin dans l’innovation tout en continuant à servir nos partenaires et clients avec efficacité », s’est félicité Koen de Backker, Directeur Général de Côte d’Ivoire Terminal.
Outre les engagements écoresponsables sur ses bâtiments, Côte d’Ivoire Terminal est engagée dans la réduction de l’impact de ses activités opérationnelles sur l’environnement au travers de plusieurs programmes d’écoresponsabilité, dont l’acquisition d’équipements et d’engins de manutention alimentés électriquement.
L’entreprise est également labellisée « Green Terminal » et est la première à avoir obtenu 3 étoiles sur ce label
grâce au faible impact de ses activités sur l’environnement.« Je félicite Côte d’Ivoire Terminal pour cette distinction qui confirme l’appropriation progressive par tous les acteurs portuaires des exigences en matière d’économie des ressources pour un développement durable. J’encourage toutes les parties prenantes à faire de la maîtrise des aspects environnementaux un des leviers de leur management en vue de consolider la position de la plateforme portuaire d’Abidjan en tant que leader régional dans le domaine de la durabilité. », a indiqué Hien SIE, Directeur général du Port Autonome d’Abidjan.
B. Mafoumgbé

Banque//Assemblée générale d'Ecobank CI // Feu vert pour la distribution des dividendes dès mai 2024

jeudi, 02 mai 2024 13:47 Written by

Ecobank Côte d'Ivoire, a tenu son Assemblée Générale Ordinaire. En présence de M. Michel AKA-ANGHUI, président du conseil d'administration, et de M. Paul-Harry AITHNARD, Directeur général, un chapitre de progrès et d'engagement envers l'excellence a été souligné, traçant les voies de la prospérité pour les opportunités futures.
L'Assemblée générale a délibéré sur les résultats financiers de l'exercice clos le 31 décembre 2023. A ce sujet, les actionnaires ont approuvé sans réserve le rapport de gestion du conseil d’administration, le rapport général et les rapports spéciaux des commissaires aux comptes ainsi que les états financiers de la banque. Le point d'orgue de cette assemblée générale : Un bénéfice net de quarante-huit milliards soixante et onze millions cinquante mille trois cent cinquante-sept (48 071 050 357) Francs Cfa, un nouveau record pour Ecobank Côte d'Ivoire.
L’Assemblée générale ordinaire, sur proposition du Conseil d’Administration, a décidé de l’affectation de ce résultat net bénéficiaire majoré du report à nouveau de l’exercice antérieur de quinze milliards deux cent quatre-vingt-treize millions cinquante-huit mille cinq cent dix (15 293 058 510) Francs Cfa, soit un solde disponible de soixante-trois milliards trois cent soixante-quatre millions cent huit mille huit cent soixante-sept (63 364 108 867) Francs Cfa
La résolution correspondante, votée à l’unanimité par l'Assemblée générale, s’est traduite par la distribution d'un dividende total brut de trente-six milliards trois cent trente-trois millions trois cent quatre-vingt-seize mille (36 333 396 000) Francs Cfa ; ce qui correspond à un dividende brut de six cent soixante (660) Francs Cfa par action, soit un dividende net par action de cinq cent quarante-vingt-quatorze (594) Francs Cfa, dont le paiement s’effectuera le 30 mai 2024. Michel AKA-ANGHUI a déclaré lors de l’assemblée générale : « Dans un environnement très concurrentiel, nous avons réussi à enregistrer une croissance à deux chiffres de notre Produit net bancaire, qui s’est établi à 110 milliards de Francs cfa, et à atteindre un résultat net qui approche le seuil de 50 milliards de Francs Cfa, contre 44 milliards de Francs Cfa sur l’exercice précédent ».
À l’issue de cette Assemblée Générale s’est tenu un point de presse au cours duquel M. Paul-Harry AITHNARD, Directeur Général de Ecobank Côte d’Ivoire s’est exprimé sur les principaux facteurs ayant contribué à la réalisation de tels résultats financiers mais également sur les perspectives d’avenir pour la banque en ces termes : « L’atteinte de tels résultats financiers découle d’une combinaison de plusieurs facteurs notamment une solide croissance des revenus provenant des activités de prêts à la clientèle et d’une bonne maitrise du cout du risque. Concernant les perspectives, il est essentiel de maintenir une ambition élevée en continuant à déployer notre stratégie de croissance visant à atteindre les PME et les particuliers, et de capitaliser sur les opportunités qu’offre l’environnement, en matière de digitalisation. ».

Cette Assemblée Générale Ordinaire a été l'occasion pour Ecobank Côte d'Ivoire de réaffirmer son engagement envers ses parties prenantes et sa détermination à contribuer activement au développement économique et financier de la Côte d'Ivoire.
A noter qu’Ecobank Côte d’Ivoire est une filiale du Groupe Ecobank, premier groupe bancaire panafricain indépendant, dont la société mère est Ecobank Transnational Incorporated (ETI).
Le Groupe Ecobank emploie plus de 13 000 collaborateurs au service d’environ 32 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba
Bamba M.

Abobo//Site des artisans à N’Dotré// Les artisans appellent le Président Ouattara au secours

mercredi, 01 mai 2024 17:18 Written by

Ouattara Jacques, président de l’Organisation professionnelle départementale métaux mécaniques d’Abobo, a, dans un courrier, appelé le Président de la République Alassane Ouattara à aider les artisans à retrouver tout leur site à N’Dotré où une partie de l’espace qui leur est réservé est interdit au motif que des projets immobiliers doivent y voir le jour. «Excellence Monsieur le Président de la République, Nous, artisans de la branche d’activités métaux et mécanique, avons l’honneur de vous adresser cette lettre ouverte pour vous signaler les difficultés que les artisans rencontrent dans leur recasement sur le site dédié pour la casse de N’Dotré. Depuis que vous avez instruit les ministères techniques pour installer les artisans sur le site de N’Dotré, un espoir énorme a été ressenti dans le secteur. Malheureusement, une importante partie de l’espace réservé aux artisans leur est interdite au motif que des projets immobiliers doivent y voir le jour. L’on a longtemps fait croire, à l’opinion, que les artisans étaient impliqués dans des conflits terriens sur le site de N’Dotré. Il n’en est rien, Excellence Monsieur le Président de la République. Les artisans déguerpis pour diverses raisons restent dans l’attente d’une décision de votre part afin de s’installer sur le site qui leur est dédié. Nous n’aurions jamais utilisé une lettre ouverte si nos interlocuteurs avaient vraiment voulu agir dans l’intérêt des artisans. Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre profonde gratitude», a lancé Ouattara Jacques, dans sa lettre ouverte, le mardi 30 avril 2024.


Nb : le litre est de la redaction

SIA 2024//Bâtiments, travaux publics et infrastructures// La 4ème édition du Salon des Infrastructures d’Abidjan, officiellement lancée à Abidjan

mercredi, 01 mai 2024 14:54 Written by

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp) et son partenaire Axes Marketing viennent de lancer à Abidjan, la 4e édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia).C’était le mardi 30 avril 2024 à Abidjan. Cette édition aura lieu les 12,13 et 14 Novembre 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan. Avec pour thème : « Technologies Émergentes et innovations dans l’industrie du Btp ».
Selon les organisateurs, après quatre années d’absence dues aux crises socio-économiques et sanitaires qu’a connues le pays, le Sia qui a pour objectif général d’offrir une plateforme de rencontres aux acteurs et partenaires du secteur des infrastructures pour réfléchir à la problématique du développement et aux stratégies de financement des investissements pour une croissance économique intégrée et durable des entreprises.

 M. Philippe Eponon, président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp) a révélé que «le Sia est un cadre d’échanges, de partage de savoir, savoir- faire et savoir-être; savoir être; c’est le lieu où les idées, les visions se rencontrent en vue d’explorer les perspectives d’innovations et les opportunités de partenariat, entre les acteurs nationaux et internationaux en vue du développement durable de notre secteur».
Aussi , il a indiqué que «notre secteur est en constante évolution, avec de nouvelles technologies et techniques qui émergent régulièrement. Nos entreprises ont pris conscience de la nécessité de s’adapter à cette transition numérique qui vise entre autres à encourager l’utilisation des technologies  pour améliorer la productivité, la sécurité mais surtout la qualité de nos projets de construction et de réalisation des infrastructures ».
Par ailleurs, il n’ pas manqué d’ajouter que «dans ce contexte, nos entreprises devront mettre un accent particulier sur la formation qui deviendra un enjeu majeur pour le secteur et pour les professionnels du bâtiment et des travaux publics qui doivent renforcer leurs capacités, se familiariser aux nouvelles méthodes de construction, pour être en mesure de les intégrer dans leurs projets».
Le Commissaire général, Ismaël Boga-N’guessan a pour sa part révélé les innovations de cette édition qui sont «l’aménagement d’un espace vert destiné aux professionnels des énergies renouvelables et de la transition énergétique ; le SIA 2024 INNOVATIVE DAY pour mettre en lumière les jeunes Pme du secteur du Btp qui proposent des solutions innovantes (Logiciels, procédés de construction) et une soirée de récompenses (AWARD DU BTP 2024) et de décoration des acteurs du Btp en Côte d’Ivoire». Il a souhaité que le Sia devienne une référence et souligné que les exposants du Sia recherchent des opportunités d’affaires. «Nous espérons que le Sia sera un grand cru…le SIA se veut un salon B2B car nos exposants sont à la recherche d’opportunités d'affaires au premier rang de leurs objectifs », a-t-il souligné.
Pour le Dr Paulin Kouassi, président du comité scientifique du SIA a présenté les enjeux du thème 2024 et expliqué que ce thème choisi par les entreprises, après des investigations du comité, leur traduit «de s’approprier les techniques émergentes pour rendre leur entreprise plus performantes». De plus, il a révélé que différentes thématiques seront abordés notamment, «Défis et opportunités de l'industrie du BTP en Côte d'Ivoire ; Infrastructures et Intelligence Artificielle en Afrique : rêve ou réalité ?, Innovation dans les matériaux de construction ; Infrastructures durables et changements climatiques - objectif zéro carbone et Financement durable des entreprises du Btp ». Il a informé que cette édition du Sia compte «mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités des professionnels du secteur».

Enfin  le directeur de cabinet du ministre de l'Équipement et de l’Entretien Routier, Aristide Yao, a au nom du ministre Amédé Koffi Kouakou invité les acteurs du Btp à faire des propositions qui seront salutaires pour leur secteur. «Vous êtes invités à proposer des projets de financement innovants pour atteindre les objectifs du Pnd», a-t-il invité.

 

De plus, il a incité toutes les parties prenantes à prendre une part active à ce salon.
Par ailleurs, il a affirmé que «la quatrième révolution industrielle est une réalité et il est important que le secteur du Btp rattrape son retard technologique en ouvrant la voie à une ère de performances opérationnelles optimisées et de méthodes de construction révolutionnaires »
Initié en 2014 sous l’appellation de RoutExpo, le Salon des Infrastructures d’Abidjan est un salon biennal et international majeur qui depuis bientôt une décennie, se présente comme la plateforme d'échanges par excellence pour tous les acteurs clés de l’industrie du BTP en Côte d'Ivoire. La 3ème édition s'est tenue en 2018 et a enregistré, 100 exposants, 3000 visiteurs professionnels, 4 panels et 20 professionnels du BTP. Pour cette quatrième édition qui va célébrer les noces de granit, soit 90 ans d’existence et d’histoire du GIBTP, sont attendus, une centaine d’exposants sur 7000 m2 d’espace, 2421 m2 d’exposition et plus de 5 000 visiteurs aussi bien les professionnels du secteur privé que de l’administration publique, les institutions de développement et les organisations internationales dans des domaines spécifiques tels que, les Infrastructures routières, les Infrastructures de réseaux électriques, les Infrastructures de réseaux d’eau potable et Assainissement, et les Infrastructures de Télécoms/TIC.
B. Mafoumgbé

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