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mercredi 8 mai 2024
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Marchés obligataires internationaux//Pour faire avancer les chantiers du Metro d’Abidjan, extension de l’aéroport Fhb et réseau routier// Abidjan lève 1500 milliards de Fcfa

mercredi, 24 janvier 2024 10:13 Written by

La Côte d’Ivoire a levé un montant de 2,6 milliards de dollars, soit environ 1500 milliards de Fcfa à travers deux obligations de maturités respectives de neuf et treize ans, au terme d’échanges avec plus de 120 investisseurs, lors de la journée de marketing de l’opération sur les marchés obligataires internationaux pour le continent africain, le lundi 22 janvier 2024. L’information est rendue publique dans un communiqué émanant du ministère des Finances et du Budget, en date du 23 janvier 2024 à Abidjan.
Selon ledit communiqué, les deux nouvelles obligations de la Côte d’Ivoire affichent des taux d’intérêt respectifs de 6,30% et 6,85% au terme de l’exécution, simultanément à l’émission obligataire d’une opération de couverture de change Dollar-Euro portant sur la totalité du montant émis, soit un taux d’intérêt moyen de 6,61%. L’exécution simultanée de ces deux opérations est une première pour un pays d’Afrique sub-saharienne.
Les fonds de l’opération seront très majoritairement affectés au rachat, ainsi qu’au refinancement d’Eurobonds existants de la Côte d’Ivoire et de prêts bancaires internationaux. Mais à quoi va servir ce gros prêt qui va alourdir le poids de la dette ivoirienne qu’il faudra rembourser à bonne date avec le taux moyen de 6,61%. ? Mais à rembourser sur combien d’années ?
Des sources expertes nous indiquent que « les 1500 milliards de Fcfa vont servir à faire bouger les chantiers du métro d’Abidjan, l’extension de l’aéroport international Fhb d’Abidjan- Port Bouet et bien d’autres investissements lourds au niveau des infrastructures routières très attendues à partir de 2025 et qui connaissent de grands retards dans la mise en œuvre »
Aussi, sauf changement de dernière minute, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon Africa Intelligence, est attendu à Paris ce 25 Janvier 2024. « Le chef de l'État ivoirien doit s'envoler pour la France le 25 janvier. S'il a prévu de passer quelques jours dans sa résidence de Mougins, dans les Alpes-Maritimes, Alassane Ouattara doit également s'entretenir avec le président français à l'Élysée. », annonce le confrère.
Bénéficiant d’un engagement de plus de 400 investisseurs, explique le communiqué, cette opération de taille record a permis d’atteindre un livre d’ordres de plus de 8 milliards de dollars, soit près de 4600 milliards de Fcfa représentant le niveau d’ordres le plus important jamais enregistré par un souverain en Afrique de l’Ouest. Cette transaction a fait l'objet d'une mobilisation historique des principaux investisseurs mondiaux, aussi bien des détenteurs actuels d'obligations de la Côte d'Ivoire que de nouveaux investisseurs de référence.
Une opération de cette envergure renforce également le positionnement de la Côte d’Ivoire sur le marché de la finance durable. Cette émission Esg inaugurale s’appuie sur le Document-Cadre Esg publié par le pays en juillet 2021 et mis à jour en septembre 2023, ainsi que sur les partenariats d’assistance technique mis en place avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) et le Global Center on Adaptation (Gca), visant à renforcer le dispositif national de sélection et de reporting des projets Esg.
À travers la gestion proactive de sa dette publique, la Côte d’Ivoire redonne des marges de manœuvre et une liquidité à l’ensemble de la région. La confiance accordée par les investisseurs au pays dans un climat international marqué par une forte volatilité, témoigne des excellentes perspectives macroéconomiques du pays, portées par une dynamique de croissance forte, durable et inclusive, dans un climat politique pacifié.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Marché boursier//Bilan des activités 2023// La Brvm termine avec une belle performance

mardi, 23 janvier 2024 21:31 Written by

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a présenté le bilan 2023 de ses activités et ses perspectives pour 2024, ce mardi23 janvier 2024, à son siège à Abidjan.
A cette occasion, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de l’Institution, a relevé que malgré un contexte macroéconomique caractérisé par une reprise lente et inégale suivant les différentes régions du monde, sous l’effet des chocs exogènes et endogènes, les Bourses ont connu une année 2023 globalement positive grâce à une conjugaison de plusieurs facteurs : les initiatives des Autorités politiques et monétaires en vue d’éloigner le spectre d’une récession économique, la bonne tenue du commerce international, la résilience des entreprises, l’optimisme des investisseurs, la relative amélioration du moral des ménages en lien avec la tendance baissière de la poussée inflationniste, etc.
La BRVM n’a pas dérogé à cette tendance positive en affichant une bonne performance avec ses principaux indices orientés à la hausse. Au 31 décembre 2023, la BRVM c’est :
▪ Une progression de 7,85 % pour l’indice BRVM 30 ;
▪ Une progression de 1,47 % pour l’indice BRVM Prestige ;
▪ Une progression de 5,38 % pour l’indice BRVM Composite ;
▪ Une capitalisation boursière du marché des actions portée à 7 966,95 milliards de FCFA
(+5,38 %) avec 46 sociétés cotées ;
▪ Une capitalisation du marché obligataire portée à 10 302,27 milliards de (+15,41 %) avec l’admission de 27 lignes obligataires pour un montant de 2 680,19 milliards de FCFA.
La BRVM a franchi le cap des 8 000 milliards de FCFA de capitalisation de son marché actions, le 12 septembre 2023 et s’est hissée à la 5ème place des bourses africaines, le 20 septembre 2023.
Outre ces indicateurs, la BRVM a poursuivi en 2023, la mise en œuvre de ses différentes actions stratégiques, notamment l’organisation de la 4 ème édition des BRVM Awards, célébration de l’excellence sur le Marché Financier régional de l’UEMOA ; la signature d’un MoU entre la BRVM et la Bourse du Luxembourg pour le développement de la finance durable, etc.
Plusieurs avancées ont également été notées dans la conduite des projets de création de la Bourse des Matières Premières Agricoles de Côte d’Ivoire et d’un marché de produits dérivés à la BRVM. Face à cette évolution satisfaisante, Dr AMENOUNVE a indiqué que l’année 2024 est pleine de challenges pour la BRVM en raison de la poursuite de ses efforts pour l’accroissement du nombre de sociétés cotées notamment l’admission des PME, une meilleure intervention des investisseurs institutionnels, le développement de la culture boursière des populations, l’essor de la finance durable et de la finance islamique, l’ouverture de nouveaux marchés, l’accélération de l’intégration des bourses africaines et une plus forte implémentation de la technologie dans ses activités pour plus de célérité et de sécurité des transactions.
Pour rappel, la BRVM est la Bourse commune aux huit pays membres de l’UEMOA que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et la TOGO. Elle aété portée sur les fonts baptismaux le 18 décembre 1996.
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Secteur privé// Vœux de nouvel an 2024// Le président Ahmed Cissé échange ses vœux avec les membres et le personnel de la Cgeci

mardi, 23 janvier 2024 20:37 Written by

Les groupements, associations et organisations professionnelles et les membres du personnel de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) ont échangé ce mardi 23 Janvier 2023, à la Maison de l’Entreprise, des vœux de nouvel an avec le président Ahmed Cissé. A cette occasion, Mme Christine Logbo-Kossi, Directrice générale du Groupement des professionnels des miniers de Côte d’Ivoire ( Gmpci) et Porte-parole des membres de la Cgeci a souhaité que le début de l’année 2024 soit pour les Adhérents de la Cgeci, le moment de faire le bilan de l’année écoulée et surtout de prendre de nouvelles résolutions pour une meilleure optimisation de leurs actions patronales.
Elle a souhaité également que sous le leadership inspirant du président de la Cgeci, l’Organisation continue de créer les conditions pour le développement du business sur les marchés locaux, dans l’espace communautaire et au-delà des frontières du continent. Mme Christine Logbo- Kossi a dit son espoir que le patronat ivoirien continuera à être un catalyseur de croissance et d'opportunités pour le Secteur privé ivoirien, tout en formulant le vœu que les Champions nationaux deviennent une réalité.
Mme Logbo-Kossi a réaffirmé l’engagement des membres auprès de la Cgeci pour relever ensemble les défis du Secteur privé ivoirien.
Poursuivant son intervention, Mme Logbo-Kossi a formé le vœu que les cadres de dialogue public-privé se renforcent qualitativement pour une meilleure prise en compte des préoccupations du Secteur privé.
A sa suite, Dr Mikou N’guessan, au nom du personnel, a également formé à l’endroit du Président Ahmed Cissé des vœux chaleureux de nouvel an et sollicité son appui dans la mise en œuvre des initiatives portées par les agents de la Cgeci. Il a également exprimé l’engagement du personnel pour la réussite de la mission du président Ahmed Cissé et de son programme d’actions en faveur du développement des entreprises.
En retour des vœux qui lui ont été adressés, Ahmed Cissé a souhaité à l’endroit des membres une année agréable et positive pour leurs affaires, tout en les remerciant pour leur engagement fort qui a permis au Patronat ivoirien de répondre, à bien des égards, aux attentes de ses membres, malgré un environnement économique mondial difficile. Quant au personnel, le Président de la Cgeci leur a également souhaité ses meilleurs vœux, et traduit ses encouragements en les invitant à aller plus loin dans leur engagement. Aussi, a-t-il promis apporter tous les moyens nécessaires à ses collaborateurs pour parvenir à une performance plus accrue de l’Organisation patronale qu’il dirige depuis décembre 2022.Notons que la cérémonie de présentation de vœux a eu lieu en présence de plusieurs administrateurs de la Cgeci.
Bamba Mafoumgbé

Dépannage et remorquage // Frictions entre ces services et transporteurs// Voici les explications de Koffi Yao Moise président de la (FEDCI)

dimanche, 21 janvier 2024 14:52 Written by

Dans sa sortir du 15 janvier 2024, dans le Mandat, Koffi Yao Moise, le président de la Fédération d’entreprises de dépannage (FEDCI), a abordé plusieurs sujets, avec un point d’honneur au niveau des frictions entre les dépanneurs et les transporteurs. Après s’être consacré à la traditionnelle présentation de vœux, il a longuement expliqué que ces frictions émanent pour la plupart du temps des incompréhensions. « (…) On met cela au compte des incompréhensions. Sinon, lorsqu’un véhicule quelconque est en panne sur une grande voie, même si c’est l’état d’un pneu qui est en cause, compte tenu du fait que ce véhicule peut occasionner des accidents, il faut le mettre à l’écart », a-t-il d’emblée souligné. Et de poursuivre : « (…) Si son propriétaire dispose d’un pneu secours, la société habilitée à faire le remorquage se voit d’assister l’usager et après quoi, un montant forfaitaire lui sera recommandé pour payer », a précisé Yao Moise. Abordant la question de l’assistance, l’orateur s’est voulu clair en ces termes : « (…) Selon les annexes de la convention de concession du service public de l’enlèvement des véhicules accidentés, en panne ou immobilisés, des objets, produits ou marchandises, encombrant les voies publiques, nos interventions doivent obéir à trois étapes ou système ADR (Assistance, dépannage remorquage », a-t-il fait remarqué. L’orateur n’a pas oublié de mettre à hauteur de lumière la face sociale des services de remorquage, expliquant que tout n’est pas forcement cher payé. M. Koffi en a profité pour saluer la grande famille du transport terrestre. Il a par ailleurs précisé que l’assistance pour les pannes dites légères, sont gratuites, à l’inverse des services de dépannage et de remorquage. Selon lui, c’est ce point qui serait le point de divergence. Poursuivant, il a clairement expliqué que pour les cas de pannes difficiles où le propriétaire ne peut se dépanner, il n’est pas question d’attendre. Le président de la FEDCI a rappelé que pour les pannes légères notamment les crevaisons, le chauffage de moteur, les pannes sèches, la prise d’air, en cas de remorquage, qu’il est demandé au propriétaire d’indiquer là où il souhaite que son engin soit déposé.
Koné De Sayara

Transports//Vœux de nouvel an 2024 // Le président l’Unapae-CI reçoit les vœux des structures affilées

dimanche, 21 janvier 2024 14:44 Written by


C’est dans un beau décor et une atmosphère de retrouvaille que toutes les structures membres de l’Union nationale des patrons d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI), ont procédé, le 16 janvier 2024 dernier, à la traditionnelle présentation de vœux à leur président, Koko Guillaume. C’était au siège de cette faitière à Angré. Parlant au nom de toutes ces organisations, Cissé Mohamed Lamine, le vice-président de l’Unapae-CI, a d’abord rappelé quelques actions de grandeur nature de Koko Guillaume depuis plus de dix ans. Pour lui, c’est l’unificateur de leur secteur d’activité. Il est également celui-là même qui a insufflé une vraie dynamique de développement à ce secteur. « (…) Le président Koko Guillaume a enlevé notre secteur de la léthargie. Tout était nonchalant, voire même dormant, lorsqu’il a, comme d’un coup de baguette magique, réussi à nous mettre ensemble et à nous exhorter au professionnalisme », a-t-il d’emblée dit. Avant de poursuivre : « (…) Alors face à ces acquis, comment ne pas lui être reconnaissant, si tant est que la reconnaissance fait partie de vertus les mieux partagées », s’exprime Cissé Lamine sous des ovations nourries. L’orateur enchaine alors pour formuler ceci : « (…) Président Koko, cher frère, au nom de toutes les organisations professionnelles et en mon nom personnel, nous formulons des vœux de bonheur et de prospérité pour vous, surtout des vœux de longévité et de santé de fer afin que vous puissiez poursuivre tous les chantiers et projets entamés où en cours d’entame. Vous êtes notre référence et merci infiniment pour tout ce que vous faites pour notre corporation », a-t-il renchéri. Avant de souhaiter voir une année sans permis promotionnels. « (…) Que cette année soit une année de prise de conscience aussi bien de nos politiciens que de toutes autres personnes voulant rendre service à notre jeunesse à travers les permis promotionnels. A partir de cette nouvelle année, plus de permis promotionnels, car, tous ceux qui s’y adonneront, nous trouverons sur leur chemin. A bon entendeur donc, salut », prévient Cissé Mohamed Lamine. A son tour Koko Guillaume s’est dit émerveillé par tout ce qu’il venait d’entendre. « (…) A vous toutes et vous tous, merci infiniment. Fasse Dieu vous le payez au centuple et qu’IL se souvienne de chacun d’entre nous aux partages de ses gloires. Excellente et très bonne année 2024 » a-t-il indiqué.
Koné De Sayara

Transports//Entretien des infrastructures routières// Sanogo Issa, sensibilise sur les stations de péages de Bozi et Gonaté

samedi, 20 janvier 2024 12:19 Written by

Après avoir construit les routes à des coûts de milliards, faut-il les laisser aller à la dérive le temps qu’aura seulement duré leur construction ? Sanogo Issa, le président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire ( Cosfesyncprotramava-CI), répond par la négative. Et prend le taureau par les cornes. En effet, en prélude à la prochaine ouverture des stations de péage de Bozi (Boiuaflé) et celle de Gonaté (Daloa), il a pris son bâton de pèlerin pour sillonner les localités de Yamoussoukro, Bouaflé, Bonon, Gonaté et Daloa du 8 au 12 janvier 2024 dernier.
Avec pour objectifs, notamment d’expliquer aux chauffeurs le bien fondé d’adhérer au péage. Rendant compte de cette mission, Sanogo Issa était face à la presse le vendredi 19 janvier 2024 au siège de son organisation n professionnelle. Selon le conférencier, à chaque étape de sa tournée, il expliquait à ses hôtes qu’une route en bon état, du fait qu’elle soit payée, épargne aux chauffeurs les crevaisons, les amortisseurs cassés et bien d’autres pannes relatives à la dégradation de cette route. Il poursuit pour dire qu’une route en bon état permet aux chauffeurs de faire plusieurs rotations, donc des gains de recettes, mois ne dommages des véhicules et moins de fatigue des usagers et chauffeurs. A l’en croire, c’est toute l’économie du transport et l’économie en général qui gagne. C’est à juste titre qu’il a félicité le Président du conseil d’administration du FER et sa Directrice générale pour les immenses travaux abattus dans le cadre de l’entretien des routes concédées à leur structure. Sanogo Issa n’a pas non plus manqué de rendre un vibrant hommage au Président de la République Alassane Ouattara qui ne finit pas de séduire par la densité de ses travaux d’Hercules, selon ses propres termes. « (…) Merci mon Président, le monde entier est témoin et de génération en génération vos actions resteront à jamais gravées dans les mémoires collectives, Vous faites parti des géants dont l’univers écrit le nom en lettres d’or. Infiniment merci et que Dieu vous gratifie d’une santé de fer afin de vous permettre de poursuivre vos œuvres de développement », a-t-il indiqué. Avant de formuler des vœux d’excellente et bonne année à toutes les autres autorités, notamment le Vice-Président, le Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie, celui des Transports, sans oublier celui de l’Emploi et de la Protection Sociale. Se prononçant sur la CAN, il a demandé aux chauffeurs de continuer sur la lancée de la bonne conduite.
Koné de Sayara

 

Lonaci//Jeux du hasard en Côte d’Ivoire // La direction annonce un objectif commercial de 545 milliards Fcfa en 2024

vendredi, 19 janvier 2024 08:56 Written by

Cinq cent quarante-cinq milliards de Fcfa est le chiffre d’affaires commercial de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) pour cette année 2024. Un objectif dévoilé le mercredi 17 janvier 2024, par le Directeur général adjoint (Dga), Abdoulkarim Ouattara, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux organisée au siège de la Lonaci à Abidjan-Marcory.
En présence des membres de la direction générale, du pca, Lenissongui-Coulibaly, des chefs de département, chefs de zones, de service et le personnel,

Abdoulkarim Ouattara qui représentait le directeur général, Dramane Coulibaly, a fait remarquer que l’année 2023 a été une année couronnée d’exploits pour la Lonaci. Qui a distribué aux gagnants un total de gains de 326,29 milliards Fcfa contre plus de 259 milliards Fcfa l’année précedente. « Nos partenaires ont reçu des commissions pour un montant global de 47,52 milliards Fcfa », a aussi dévoilé le Dga.

Pour ce qui concerne la redevance, Abdoulkarim Ouattara a fait savoir que sa société a versé à l’Etat 13,51 milliards Fcfa, contre 11,5 milliards en 2022. Il a également soutenu que pour ce qui concerne le budget alloué aux réalisations sociales de la société d’Etat, il a déclaré un montant de 4,3 milliards Fcfa contre 3,6 milliards en 2022.

Le représentant du directeur général a, par ailleurs, indiqué que c’est le chiffre d’affaires de 2023 s’est clôturé à 488,22 milliards de Fcfa.

Toutefois, le directeur général adjoint de la Lonaci s’est félicité d’autres performances de la société. Entre autres, la signature du décret portant régime juridique des jeux concédés à la Lonaci par l’Etat. Le maintien du certificat ISO 9001 :2015. Pour 2024, il a déclaré que la Lonaci veut obtenir la norme ISO 27 001, orientée vers la sécurité de l’information.
Sur le plan patrimoine de la société, le Dga a annoncé l’achèvement des travaux de construction de l’agence de Yamoussoukro et celle de Bietry en zone 4 qui sera bientôt livrée. Les travaux de la construction du Complexe audiovisuel de Bietry sont en cours. Cette année nous allons aussi mettre l’accent sur les nouvelles agences. Que sont celles d’Angré, d’Abobo, d’Abengourou et de Korhogo ainsi que le nouveau siège au Plateau », a-t-il dit.

Cette cérémonie de présentation de vœux a été également l’occasion pour le personnel non seulement de féliciter la direction pour les performances et ses actions sociales, mais aussi une tribune pour lancer un appel à la direction pour la finalisation du projet immobilier du personnel dont certains ont reçu leurs logements. « Nous comptons sur vous pour terminer le projet afin que le reste du personnel en bénéficie. Nous souhaitons aussi une augmentation salariale, un avancement par échelon catégoriel, la continuité des promotions en interne », s’est exprimée Sidonie Yobouet, porte-parole du personnel.

Bamba M.

 

Côte d’Ivoire//Annexe fiscale à la loi de finance 2024 // Les Pme plaident pour la suppression des minima de perception, patente et BIC compris

mercredi, 17 janvier 2024 12:19 Written by

L’annexe fiscale 2024 a été présentée et expliquée dans le détail par un cabinet d’expertise aux organisations membres de la Fédération ivoiriennes des petites et moyennes entreprises (Fipme) le 12 janvier 2024, au siège de cette institution aux Deux-Plateaux Vallon, dans la commune de Cocody. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette projection fait grincer les dents aux entreprises.

Le président de la Fipme, Dr Ouattara Kanigui Hyacinthe, a salué l'Etat pour ces mesures qui permettront aux entreprises d'opter pour le régime du bénéfice réel simplifié, quels que soient leurs chiffres d'affaires, mais a souligné qu'elles doivent avoir pour conséquence directe la suppression des minima de perception, patente et Bénéfices industriels et commerciaux (Bic) inclus.

« Nous restons sur notre faim », a d’emblée déclaré l’entrepreneur. « C’est vrai que certaines mesures ont été prises en notre faveur, mais l’essentiel de ce que nous avons demandé à l’administration n’a pas été fait. Nous, entreprises de Côte d’Ivoire, avons décidé d’accompagner l’Etat sur beaucoup de choses, notamment la revalorisation de plusieurs éléments, tel le Smig qui ont entraîné l’augmentation des salaires de nos employés. Nous avons déjà subi une première augmentation de l’électricité il y a juste six mois (en juillet 2023). Depuis janvier 2024, nous subissons encore une autre augmentation du coût de l’électricité à 10%, nous venons de constater dans l’annexe fiscale l’introduction de la Tva de 18% dans le transport, etc. Malheureusement, l’Etat n’a pas pris les mesures idoines pour nous permettre d’absorber toutes ces nouvelles charges qui viennent se greffer aux précédentes », a déploré Dr Ouattara Kanigui.

Il a dénoncé que pour deux entreprises qui sont dans le même secteur d’activité et qui font le même chiffre d’affaires, celle qui opte pour le régime forfaitaire se retrouve à payer au maximum 3 millions de FCfa d’impôts tandis que celle qui, pour des raisons qui lui sont propres, décide d’aller au réel simplifié, se retrouve à payer 8 millions de FCfa. « Pour nous, ces éléments de perception ne sont pas justes. Il faut qu’une entreprise paie son impôt en fonction de sa capacité réelle contributive », a recommandé l’entrepreneur.

Il a souligné que les Pme ne demandent pas à l’Etat de réduire leurs impôts, mais qu’il leur permette de payer leur capacité réelle. Il a vivement remercié Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l'Industrie, tutelle auprès de qui des actions ont été entreprises par sa fédération et qui a toujours prêté une oreille attentive à leurs doléances.

Dr Ouattara espère que des réaménagements seront faits dans les jours à venir, sous la férule du ministre, qui permettront de supprimer ces minima de perception, patente et Bic compris.
Bamba M.

Contribution// Difficultés de trésorerie et les problèmes de gouvernance de la Côte d’Ivoire// Les révélations troublantes du mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire »

lundi, 15 janvier 2024 12:37 Written by

La fin de l’année 2023 a été particulièrement difficile pour les fonctionnaires exerçant dans les établissements publics nationaux (EPN) et les centres de recherche, notamment les chercheurs et enseignants-chercheurs qui ont vécu une situation totalement inédite, qui ne s’est jamais produite en Côte d’Ivoire, même pas pendant la grave crise de 2002 à 2010 avec le pays coupé en deux.
En effet, contrairement à l’usage qui voit le salaire du mois de décembre des fonctionnaires et agents de l’Etat être payé un peu plus tôt pour leur permettre de faire face aux charges liées aux fêtes de fin d’année, ces fonctionnaires et agents de l’Etat n’ont perçu le moindre salaire ou accessoire de salaire. Il aura fallu la conférence de presse interpellatrice du 8 janvier 2024 de leur syndicat pour que, le 9 janvier, il y ait un commencement de paiement des salaires et autres émoluments dans les universités publiques. « Wari bana » ? pourrait-on se demander.
Plusieurs hypothèses expliquent, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce grave problème de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire. Les finances de l’Etat sont en crise, une crise très profonde qui n’est pas prête de s’estomper. L’Etat de Côte d’Ivoire serait au bord de la faillite avec une crise budgétaire importante. Cette fois-ci, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » espère que l’on ne servira pas à l’opinion publique la sempiternelle rengaine du système informatique en expérimentation depuis près de trois ans maintenant. Les problèmes de trésorerie de la Côte d’Ivoire sont réels et il est inutile de chercher à le cacher au peuple.
Le régime RHDP s’est montré un as en entourloupes politiques pour conserver durablement le pouvoir (le jeu politique est verrouillé pour le triomphe imparable du RHDP) mais reste un mauvais gestionnaire des finances publiques qui n’est pas mieux que les anciens régimes qui ont été décriés avant lui.
Le mal de la corruption qui a atteint des proportions jamais égalées
Sous le régime RHDP, la corruption a connu un pic ahurissant. Ses affaires sales ne se comptent plus. Le dernier rapport (n°125/2023) de la Cour des comptes est venu en rajouter au long chapelet des malversations et autres détournements des deniers publics auxquels se livrent en toute impunité certains responsables du parti au pouvoir nommés à la tête des services publics.
Les estimations du préjudice subi par les caisses de l’Etat sont de l’ordre de 1400 milliards en 2019 et de 2132 milliards en 2021 (pour les chiffres rendus publics), sans compter les affaires antérieures de 2013, 2014, 2015, etc. et la toute récente affaire de plusieurs milliards de perdus dans le cadre de la production et de la gestion des passeports et cartes nationales d’identité. Comme on le voit, des milliers de milliards de nos francs disparaissent, chaque année, des caisses de l’Etat pour des faits divers de surfacturations, de travaux non exécutés alors que les fonds ont été décaissés, de détournements massifs de fonds, pour des prétendues saisies erronées avec des montants différents pour l’exécution d’un même projet, etc.
Le peuple gémit ; le peuple pleure ; le peuple n’en peut plus. L’argent diminue pendant que les prix ne font que grimper. Les consommateurs se sentent étranglés par le gouvernement qui profite de la moindre occasion pour réduire leur pouvoir d’achat et les pousser vers l’extrême pauvreté. D’année en année, le revenu disponible pour l’épargne devient presqu’inexistant pour de nombreux agents du privé comme du public. Un rapport des banques montrerait l’ampleur du désastre et de la misère généralisée. Le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. Il doit encore, en ce début d’année, subir l’augmentation de 10% du coût de l’électricité qui avait déjà connu, en 2012, une augmentation du tarif industriel de 10% et une hausse de 15% en 2015 et de 9,7 au cours de l’année 2023.
Pendant ce temps, des détourneurs d’argent public font la fête, garnissent leurs comptes en banque et se réalisent avec l’argent volé au peuple. L’opération anti-corruption dans les services publics réclamée par les partenaires internationaux et mise en place en 2021 n’a pas été suffisante pour arrêter les malversations et détournements des deniers publics. Elle n’a pas été à la hauteur des attentes populaires et certains acteurs semblent en avoir été épargnés. L’impunité dont bénéficient nombre d’auteurs des crimes économiques dans de nombreux scandales (au fonds d’entretien routier (FER), au guichet automobile, dans la rénovation des universités publiques, dans la filière café-cacao, dans la gestion du programme présidentiel d’urgence, dans les inscriptions à l’université, etc.) qui mettent à mal les finances de l’Etat est déconcertante, scandaleuse et révoltante. Et, les ivoiriens s’en plaignent énormément.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle à la démission de tous les auteurs des malversations et détournements épinglés par le rapport d’audit de la Cour des comptes. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ils doivent répondre de leurs crimes économiques devant la loi.
La miséricorde envers les malversations et autres détournements de fonds qui se multiplient d’année en année n’est pas appropriée pour un pays qui vit à crédit. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate, à son grand regret, que, dans la gouvernance de la Côte d’Ivoire, le politique bienveillant envers ses partisans a pris le pas sur l’économiste rigoureux.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara doit sévir de la manière la plus ferme et ne doit faire aucune concession aux bandits en col blanc. Il ne doit plus se laisser prendre en otage ni laisser la République être prise en otage par des partisans qu’il a nommés à la tête des services publics et qui ne veulent que « manger » sur le dos du peuple et dans les caisses de l’Etat. Il faut sortir des effets d’annonce de la lutte contre la corruption qu’on brandit pour satisfaire aux revendications des partenaires internationaux. Il faut agir vigoureusement sinon tout le travail rigoureux effectué par la Cour des comptes aura été vain.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara n’a pas d’autre choix que de faire un nettoyage au sein des responsables des services publics épinglés par l’audit de la Cour des comptes s’il ne veut pas voir les paroles des artistes zouglou « si tu as choisi voleur, nous on va t’appeler voleur oh. Tu seras le comptable de ton choix » lui être aussi appliquées après l’avoir été à l’ancien président avant lui. Pour renforcer la gouvernance des finances publiques avec plus de transparence, pour améliorer les recettes de l’Etat et récupérer les fonds détournés, le Président Alassane Ouattara doit sévir. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle donc à la mise en place d’un vaste programme d’assainissement budgétaire et de recouvrement des fonds détournés.
Le remboursement de la dette fait souffrir les ivoiriens
La deuxième hypothèse qui pourrait expliquer les difficultés de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire est relative aux remboursements de la dette qui se font de plus en plus pressants. En 2023, l’encours de la dette publique de la Côte d’Ivoire s’élève à 61,7% du PIB selon des chiffres du Trésor français. Il est vrai que la Côte d’Ivoire reste encore loin du plafond communautaire qui est de 70% mais 61,7%, c’est énorme.
Pour respecter les traites des eurobonds, pour ne pas se discréditer auprès des partenaires internationaux et conserver une bonne signature, la Côte d’Ivoire est obligée d’honorer ses engagements financiers auprès de ceux qui ont bien voulu lui prêter leur argent depuis 10 ans. En étant obligé d’honorer ses engagements financiers, le gouvernement fait subir des chocs importants aux populations en termes de coût de la vie. Il aggrave la cherté de la vie et appauvrit les populations ; ce qui accentue leurs souffrances.
La leçon que le régime RHDP doit retenir de cette situation est qu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment sinon ce sont les populations que l’on fait trinquer. Les efforts qui leur seront demandés agiront négativement sur le coût et la qualité de leur vie. Les ivoiriens sont étranglés par les efforts que leur demande le gouvernement pendant que l’Etat connaît des tensions budgétaires et ne parvient pas à mobiliser suffisamment de recettes intérieures.
Un environnement international difficile et inflationniste
Pendant la crise de la Covid-19, le gouvernement de Côte d’Ivoire, conduit par le premier ministre Gon Coulibaly, a été amené à engager une riposte à la hauteur de la crise. 5% du PIB, soit 1700 milliards de nos francs, ont été nécessaires pour la cause. C’est énorme. Après la crise sanitaire, il y a les effets perturbateurs de la guerre en Ukraine et, aujourd’hui, au Moyen-Orient, avec son lot de hausse du prix des engrais, du clinker, des combustibles fossiles, etc. Sous l’effet conjugué de tous ces facteurs, le déficit budgétaire s’est davantage détérioré. Malheureusement, ces crises ont accru et amplifié la propension à importer du pays.
Tout ce qui provient des zones en crise connait une hausse de ses coûts et cela joue énormément sur la balance commerciale et la balance de paiements qui deviennent déficitaires. La balance commerciale est un élément de la balance de paiements. Quand le pays importe plus qu’il n’exporte, la balance commerciale devient déficitaire.
Une balance commerciale excédentaire enrichit le pays en devises et augmente sa capacité d’importation. Celui-ci convertit alors une partie de ces devises en monnaie nationale pour irriguer l’économie et en garde en réserve pour répondre aux crises. Malheureusement, pour la Côte d’Ivoire, les crises successives ont affecté dangereusement sa balance commerciale. Cela a eu, pour conséquences, un déficit de la balance des paiements. Ce qui a obligé la Côte d’Ivoire à recourir à l’emprunt de 3,5 milliards de dollars du FMI sur 40 mois, avec ses conditionnalités impopulaires que l’on sait et qui se ressentent avec la dernière hausse du coût de l’électricité.
Malheureusement, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » est en droit de dire que ce n’est pas encore fini. D’autres mesures impopulaires sont attendues dans les semaines et mois à venir. La Côte d’Ivoire s’est engagée auprès du FMI à prendre certaines mesures difficiles. Celles qui ne sont pas encore prises attendent les circonstances favorables qui permettraient de leur trouver un habillage et un justificatif digestes pour les populations.
Le caractère dispendieux des dépenses effectuées face aux ressources disponibles
La dernière raison qui explique les difficultés financières de l’Etat de Côte d’Ivoire concerne le caractère dispendieux des dépenses engagées pour la CAN 2024. 500 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour la construction des infrastructures sportives et diverses autres infrastructures, avec une estimation de près de 600 milliards à cause de la mauvaise exécution de certains travaux dont le stade d’Ebimpé, qualifié par les ivoiriens de piscine ambulante en cas d’intempéries, est le symbole le plus édifiant. Pour la CAN, tout devait être exécuté au pas de course. Pourtant, les règles économiques sont claires.
Les cours de recherches opérationnelles en licence économique avancent qu’on n’engage pas toutes les dépenses à la fois et en même temps, surtout que l’on n’a pas une marge de manœuvre illimitée au niveau des ressources, qu’il y a une contrainte au niveau de ces ressources. Malheureusement, la Côte d’Ivoire n’a pas respecté cette règle économique fondamentale et s’est vue en train d’exécuter tous les chantiers en même temps et au pas de course. Et pourtant, il est impérieux d’optimiser les ressources en cherchant la meilleure solution possible compte tenu des ressources disponibles qui sont limitées.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », la recherche du prestige a malheureusement pris le pas sur les règles économiques. Ce qui est valable pour les travaux exécutés dans le cadre de la CAN l’est aussi pour tous les chantiers initiés à Abidjan et à l’intérieur du pays avec la stratégie de la pelleteuse.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara ambitionne de faire plus que le président Houphouët-Boigny. Il est soupçonné de vouloir effacer l’image du président Houphouët-Boigny pour imposer la sienne à la mémoire nationale et collective. La conséquence de ce rêve est que les ressources disponibles ne sont pas optimisées et le grand nombre de travaux exécutés en mêmes temps pour construire la Côte d’Ivoire en un temps record rend difficile le contrôle des flux financiers destinés à ces ouvrages.
On veut construire la Côte d’Ivoire, la doter d’infrastructures visibles à la hauteur de son prestige international. Malheureusement, les fonctionnaires et les agents de l’Etat et du privé doivent subir les effets pervers de cette politique et les populations souffrent et la paupérisation se généralise.
Le pays va mal, très mal au niveau du social. Il est temps, pour le Président Alassane Ouattara et pour le régime RHDP, de revoir leur gouvernance qui risque de nous conduire tous dans un mur et d’annihiler tous les efforts consentis jusque-là. Des mesures vigoureuses sont attendues.
Tous ceux qui font croire au Président Alassane Ouattara que tout va bien, que les ivoiriens sont les plus heureux au monde ne rendent service ni au Président lui-même ni à la Côte d’Ivoire. Il n’est jamais tard pour bien faire. Le social et encore le social doit être au cœur de toute action gouvernementale et non être réduite à la portion congrue de cette action gouvernementale.
Le manque d’ouverture politique et d’empathie pour la souffrance des ivoiriens sont les deux grandes tares du régime Ouattara. Maintenant que l’Etat a atteint la limite de ses ressources et de ce qu’il est capable de faire, il est impérieux de revenir à ces deux chantiers cardinaux de la vie politique nationale avant qu’une révolte populaire ne secoue le pays.
C’est connu, dans l’histoire du monde ; quand le peuple est étranglé et que ses dirigeants, en quête de prestige, n’entendent pas ses lamentations, cela finit toujours mal. Les grands ouvrages n’ont, nulle part, amené le peuple à oublier son quotidien. Il est temps d’écouter la voix du peuple : les ivoiriens souffrent.
Fait à Abidjan, le 12 janvier 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

 

Publication// l’ECO-CFA, le Franc CFA de la « réforme MACRON »// Pr PRAO Yao Séraphin dit ses vérités

lundi, 15 janvier 2024 12:13 Written by

Cet ouvrage présente les récents développements sur le Franc CFA après la réforme proposée par le Président Français Emmanuel MACRON. Il constitue un manuel de pédagogie présentant l’ECO-CFA, le Franc CFA de la « réforme MACRON », comme une relique du Franc CFA actuel. Le livre s’adresse aux populations africaines avides d’informations et de connaissances sur la question du Franc CFA. Ce livre a une particularité : il adopte une démarche pédagogique en introduisant des informations nouvelles sur les fondements de l’OPPOSITION TOTALE À CETTE DOMINATION MONÉTAIRE et comment en sortir. Il revient sur les déterminants de la valeur d’une monnaie, également sur la question du choix des régimes de changes et apporte des démentis à cette fable distillée selon laquelle la valeur des monnaies doit être garantie par une puissance tutélaire.

Maître de Conférences, Agrégé des Facultés des Sciences Economiques et Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, PRAO Yao Séraphin y enseigne la Macroéconomie, la Macroéconomie monétaire et l’Economie du développement. Il est déjà auteur de trois livres……dont LA DIMENSION MONÉTAIRE DU DÉVELOPPEMENT, en 2010, aux Editions Universitaires Européennes, Le FRANC CFA : UN INSTRUMENT DE SOUS-DÉVELOPPEMENT, en 2012, aux Editions L’Harmattan et LA MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE, en 2021, aux Editions INIDAF. Il est également auteur de plusieurs articles scientifiques dans des revues internationales et ses recherches couvrent plusieurs aspects de la Macroéconomie, en particulier, la théorie monétaire et les liens entre la finance et le développement.

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