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mercredi 3 juillet 2024
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Société

Société (720)

Contribution// Polémique autour du classement de la Côte d’Ivoire dans le dernier rapport du Pnud// La déclaration du mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire »

mardi, 02 juillet 2024 20:26 Written by

Lors d’un meeting à Soubré, le samedi 22 juin dernier, le président du PDCI-RDA Tidjane Thiam a été très amer sur le recul de la Côte d’Ivoire au niveau du classement 2023-2024 de l’Indice de développement humain. Ses propos ont mis en émoi les dirigeants du RHDP et, chacun y est allé de sa réponse au président Tidjane Thiam. Certains, parmi eux, ont même osé dire qu’ils ne font rien avec ça. L’on se demande bien s’ils parlent en leur nom propre, au nom du RHDP ou au nom du gouvernement.
La réaction de certains responsables du RHDP est regrettable
Dans tous les cas, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » trouve maladroits, regrettables et peu honorables de tels propos qui, de surcroît, constituent une injure au travail d’évaluation fait par le Programme des Nations unies pour le développement. Même si l’on n’est pas d’accord avec ce que dit le rapport, on ne peut pas ne rien faire avec d’autant plus que les données du PNUD résultent de la compilation de celles de différentes sources dont le FMI, l’UNESCO, l’OIT, la Banque mondiale, l’UNICEF, l’OMS et l’OCDE, pour ne citer que celles-là.
Le citoyen ordinaire, de quelque bord politique qu’il soit, peut tenir de tels propos. Mais, ces propos ne doivent point venir d’un membre du gouvernement à qui le titre et la fonction imposent une attitude élégante et de dignité et de responsabilité républicaines respectueuse des instruments de la gouvernance mondiale qui permettent d’apprécier les politiques publiques. Imaginons le scandale que cela ferait si le Président de la République disait que lui et son peuple ne faisaient rien avec les rapports des instruments de la coopération technique multilatérale. Il y a des fonctions qui font qu’on ne parle pas comme on veut et, il faut le savoir.
On peut récuser ce rapport ; on peut porter des critiques sur ce rapport et ses indicateurs, encore qu’il faille en avoir les arguments. Mais, on ne peut pas dire qu’on ne fait rien avec ça. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » s’insurge avec force contre cette attitude.
Le RHDP veut entretenir la confusion pour brouiller les repères d’évaluation et noyer le poisson
Les réalisations avancées par le gouvernement concourent, certes, au bien-être général dont la mesure est aussi liée au développement économique. Mais le bien-être, en lui-même, est influencé par de nombreux actifs (capital naturel, monétaire, humain, social…) listés par les économistes du développement. Pendant que le rapport du PNUD met l’accent sur l’espérance de vie, le niveau de vie et le niveau d’instruction, les défenseurs du gouvernement lui opposent l’accès à l’énergie et à l’eau potable et les investissements dans les infrastructures. Il est donc important, pour recentrer le débat, de dire ce qu’est l’Indice de développement humain et les matières qu’il interroge.
« L’Indice de développement humain est un indicateur, quoique sommaire, du développement humain ». Il « mesure la santé, le niveau d’éducation et le niveau de vie de la population ». C’est ce qu’indique l’Avant-propos du rapport 2023-2024 sur le développement humain intitulé « Sortir de l’impasse ». Dans le premier cas, l’indice mesure la possibilité d’avoir la vie longue et en bonne santé en se fondant sur l’espérance de vie à la naissance. Dans le second cas, il vérifie le niveau de scolarisation à travers le taux d’alphabétisation et la durée attendue de scolarisation. Dans le troisième cas, il apprécie le standard de vie ou vie décente ou encore niveau de vie, calculé à partir du PIB en tenant compte de la parité du pouvoir d’achat (PPA). L’Indice de développement humain, c’est donc quelque chose de très clair, précis et pas compliqué. On ne s’embrouille pas avec.
On te dit : « regarde dans telle direction et constate quelque chose ». Mais, tu préfères détourner le regard, regarder ailleurs et constater autre chose que ce qui t’est demandé. Après, tu dis que l’autre constate mal. C’est dans ce schéma, malheureusement, que nous sommes avec l’affaire de l’Indice de développement humain 2024 de la Côte d’Ivoire. Et pourtant, on se doit de se demander, par exemple, pourquoi l’espérance de vie a baissé en Côte d’Ivoire et comment on fait pour permettre aux ivoiriens de vivre longtemps et mieux. C’est tout simple. Les études élaborées par les instruments de la coopération technique multilatérale servent de boussole aux Etats pour améliorer leur gouvernance.
Ce que le rapport du PNUD dit de la Côte d’Ivoire, c’est que son rendement en matière de développement humain est largement insuffisant et même faible. Il y a une dépréciation de la valeur de la Côte d’Ivoire de 2023 à 2024. Le rapport du PNUD invite donc le pays à aller au-delà de ses capacités actuelles parce que les ivoiriens ne vivent pas bien. Voilà ce qui est demandé par le rapport et ce que demande aussi le président Tidjane Thiam dans un langage qui lui est propre. Les réponses apportées à ces préoccupations constituent de parfaits hors-sujets. L’arithmétique brandie par les uns et par les autres permet, en réalité, d’éviter d’aborder le fond du problème. Pourquoi il y a ce que décrit le rapport ?
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » tient à signaler aux dirigeants du RHDP et aux membres du gouvernement qui se sont prononcés sur le classement de la Côte d’Ivoire que tout ce qu’ils ont énuméré existe ; les évaluateurs en ont tenu compte et ont décidé, au niveau de leur grille d’appréciation, que la Côte d’Ivoire mérite le rang qu’elle occupe en 2024, en recul de 7 places par rapport à 2023. Et les données n’ont pas été produites ex nihilo pour que nos dirigeants en soient surpris. Elles proviennent des chiffres fournis aux organismes internationaux par l’Etat de Côte d’Ivoire lui-même.
Ceux qui pensent que ce dit le rapport du PNUD ne reflète pas la réalité sociale de la Côte d’Ivoire sont donc dans un déni de mauvais aloi. Il est demandé à la Côte d’Ivoire d’habiller d’humanité le libéralisme économique qu’elle applique pour que les ivoiriens vivent mieux et longtemps. C’est aussi simple que cela. C’est pourquoi le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » ne comprend pas la polémique de ces derniers jours. Messieurs les gouvernants, revoyez votre copie en matière de politique sociale. C’est ce que le peuple attend de vous. Cela, notre mouvement le réclame depuis des années et a écrit de nombreuses fois dans ce sens.
Pourquoi le président Thiam doit parler de l’importance de l’humain en matière de gouvernance ?
Est-ce un fait à saluer ou à minorer lorsque la Côte d’Ivoire passe de la 159e place à la 166e place, avec un pays comme Haïti et ce que l’on sait de lui qui est huit fois mieux classé qu’elle ? Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » répond « non » à cette question.
Au demeurant, le président Tidjane Thiam est dans son rôle lorsqu’il pointe du doigt ce mauvais rang occupé par la Côte d’Ivoire qui n’honore aucun ivoirien. La Côte d’Ivoire est classée dans la catégorie du développement humain faible. Le président Tidjane Thiam a le devoir de dénoncer ce recul de la Côte d’Ivoire parce qu’au-delà de son statut de leader politique qui lui impose de se montrer préoccupé des problèmes de son peuple (il n’y a rien de populiste dedans), il fait partie, et c’est important de le souligner, du Conseil pour un capitalisme inclusif mis en place par le Vatican, lequel vise à « créer une économie plus humaine » et à favoriser, dans le monde, « un développement humain intégral » avec une vision vertueuse de l’économie de marché.
En tant que l’un des « gardiens » qui se sont engagés à « réformer le capitalisme (…) pour le bien de l’humanité », il a le devoir moral et humain d’être sans concession avec toutes les politiques qui creusent les inégalités, qui dégradent le niveau de vie et l’espérance de vie et augmentent les niveaux de pauvreté, toutes choses qui sont prises en compte dans les évaluations du PNUD. Il ne peut pas s’être engagé devant Sa Sainteté le Pape François à « promouvoir une économie plus juste et plus humaine », à « servir le bien commun en cherchant à accroître les biens de ce monde et à les rendre plus accessibles à tous » pour un ordre social plus juste et plus équitable favorisant le développement durable et voir les populations comme celles du Bas-Sassandra qui produisent de la richesse ne pas en bénéficier et se taire. Ses engagements publics doivent refléter ses convictions éthiques et économiques. C’est ce qui est attendu de tous les « gardiens ».
Le président Tidjane Thiam doit donc parler si une politique rend les ivoiriens plus vulnérables, plus pauvres, réduit leur espérance de vie et minore le capital humain. Le défenseur du capitalisme à visage humain qu’il s’est engagé à être ne peut nullement accepter cela. Il n’aurait pas trouvé l’opportunité de donner son avis sur l’Indice de développement humain de la Côte d’Ivoire qu’il aurait porté le discrédit sur sa personne. C’est une ligne politique à laquelle il ne peut déroger. Ceux qui pensent qu’il devrait être complaisant parce qu’il appartient à l’élite mondiale se trompent.
Les réactions observées ont un fond philosophique clair
Au-delà de la politique politicienne qui peut expliquer les diverses réactions observées, il faut dire que se joue en Côte d’Ivoire un conflit entre deux modèles capitalistes dont l’un ne s’est pas encore totalement exprimé pour qu’on l’apprécie. Nous avons, d’une part, le modèle néo-américain enrichi de l’idéologie néolibérale qui privilégie le financement de l’économie par les marchés financiers (et creuse les déficits budgétaires), avec un faible intérêt accordé aux politiques de progrès social parce qu’il est attaché aux profits à court terme. Ce capitalisme provoque d’importantes inégalités sociales. La recherche du profit à court terme le pousse à privilégier le financement des infrastructures remboursé par la tarification de l’usage (exemple des péages). Décrié depuis des années, ses limites sociales ont nécessité la mise en place, par la gouvernance internationale, d’instruments d’évaluation accordant un peu plus d’intérêt à l’humain.
Nous avons, d’autre part, le modèle inspiré du capitalisme rhénan qui cherche à accorder plus d’importance aux conditions sociales et à rendre moins fortes les inégalités sociales et pour qui les actifs du développement ne se limitent pas aux infrastructures mais portent aussi sur le financement et le développement à long terme des entreprises. « Ce modèle cherche à concilier les mécanismes de marché et le progrès » (Stéphane Dang et Astrid d’Halluin).
Cette question philosophique comme arrière-plan des politiques économiques est importante. Déjà, en 2021, le PNUD soulignait que la Côte d’Ivoire avait des efforts à faire en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie des populations. Son rapport avait sanctionné la politique sociale du Président Ouattara. Les données fournies par ce programme des Nations unies montraient que la part de revenu des 40% de la population (les plus pauvres) est passée de 7,53% en 2010 à 7,19% en 2021 quand celle des 10% de la population (les plus riches) a vu sa part de revenu s’accroître ; passant de 49,71% en 2010 à 54,66% en 2021 contre 49,71% en 2010.
C’est une constance du régime RHDP qui veut qu’avec lui, les pauvres s’appauvrissent et les riches s’enrichissent. Le creusement des inégalités sociales est ainsi une marque distinctive du RHDP qui, de l’avis général, n’entend pas les cris de détresse des ivoiriens. Le modèle capitaliste qu’il applique est de type oligarchique : il protège et enrichit une très petite minorité du clan ou du camp. C’est cette tare que pointent du doigt le rapport du PNUD et le président du PDCI-RDA.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » partage le point de vue du président Tidjane Thiam qui va dans le sens de ce que l’opposition a toujours soutenu à propos du pouvoir Ouattara. Logiquement, aucun ivoirien ne devrait se sentir heureux de ce classement encore moins s’offusquer que l’on en parle. Comme le souligne le Pape François dans son discours du 11 novembre 2019 aux membres du Conseil pour un capitalisme inclusif, « le véritable développement ne peut se limiter à la seule croissance économique, mais il doit favoriser la promotion de chaque homme et de tout homme ».
En Côte d’Ivoire, il se pose, un réel problème de répartition des fruits de la croissance captés par une minorité pendant que la majorité de la population souffre et limités aux grands centres urbains. Cette majorité n’entend pas les gémissements des pauvres. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » pense que la philosophie des économies de marché coordonnées peut aider à penser un ‟algorithme” politique et économique de répartition juste des fruits de la croissance.
Fait à Abidjan, le 02 juillet 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

Religion//Congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024//Madame Eulalie Kili aide spirituelle ECK régionale : « C’est du 9, 10 au 11 août 2024 au parc des expositions d’Abidjan »

mardi, 02 juillet 2024 19:39 Written by

Abidjan abrite les 9, 10 et 11 août 2024 le Congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024. Dans cet entretien, Madame Eulalie Kili aide spirituelle ECK régionale, situe les enjeux de cette rencontre internationale…

Journaliste : Bonjour Madame Eulalie Kili, Vous êtes l’aide spirituelle ECK régionale, en abrégé RESA. A ce titre, vous représentez la religion ECKANKAR, la voie de la liberté spirituelle en Côte D’Ivoire. Actuellement, cette religion est à pied d’œuvre pour organiser le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024. Pouvez-vous nous parler de cet évènement spirituel ?
E.K. Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour cette opportunité que vous donnez à la religion ECKANKAR de s’exprimer dans votre journal.
Le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme est un événement spirituel annuel organisé de manière tournante par les représentations d’ECKANKAR dans les pays africains. Celui de 2023 a été organisé par ECKANKAR-Ghana à Accra et a regroupé plus de 3.000 personnes avec des participants en provenance notamment d’Afrique, mais également d’Europe et d’Amérique. Cette année, c’est à la Côte-D’Ivoire d’organiser cet événement important. Ce congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme aura lieu les 9, 10 et 11 août 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan, avec pour thème central : « Le Langage de l’Amour »
Journaliste : Qu’est-ce qui a motivé le choix de ce thème ?
EK : Les étudiants ECK veulent partager avec le public le but de la vie qui est d’apprendre à donner et à recevoir de l’amour. ECKANKAR enseigne que chaque individu est Âme, une étincelle divine, revêtue d’une enveloppe appelée corps physique. L’Âme, la véritable identité de chaque personne, a été créée par amour par Dieu. Aussi, chaque être humain doit-il à son tour transmettre cet amour autour de lui. Et comme la vie sur terre est une école d’apprentissage, les étudiants ECK veulent à travers ce thème, partager avec les participants au congrès, des outils pour apprendre à parler au quotidien ce langage de l’amour.
Journaliste : Comment se parle le langage de l’amour au quotidien ?
EK : Ce langage de l’amour se parle de plusieurs manières. Dans les actes de bienveillance et de charité envers les autres, le respect et la considération que nous démontrons envers les autres, les services que nous rendons aux autres pour leur faciliter la vie, la noblesse et l’élégance dans les propos que nous tenons pour ne pas frustrer les autres, les interactions harmonieuses et gracieuses, la compassion, la tolérance, la patience, l’humilité sont autant de composantes du langage de l’amour au quotidien. Parler le langage de l’amour, c’est arriver à exprimer et à refléter l’amour de Dieu dans tout ce que nous faisons. C’est aimer et servir toute la création. C’est tout un art. L’art de vivre avec grâce en dépit des hauts et des bas de la vie.
Journaliste : Qu’est-ce que je gagne à parler le langage de l’amour au quotidien ?
EK : Comme je l’ai dit plus haut, le but fondamental de la vie est d’apprendre à donner et à recevoir l’amour.
Qu’est-ce que je gagne à parler le langage de l’amour au quotidien ? Quand je parle le langage de l’amour, j’agis en conformité avec la mission que Dieu m’a assignée en tant qu’Âme en me créant c’est-à-dire être un canal pour l’amour divin et transmettre cet amour autour de moi. Mais en plus de chercher à réaliser le but de la vie, l’observateur averti constate que dans notre existence
quotidienne, le langage de l’amour ouvre les cœurs à la différence de la violence et de la haine, qui les ferment. Je voudrais partager avec vous un court extrait tiré du livre : Le secret de l’amour d’Harold Klemp, le chef spirituel d’ECKANKAR, à la page 241. La citation est la suivante : « Toutes les choses seront attirées vers vous si vous laissez l’amour pénétrer dans votre cœur sans compromis. »
Tout bon observateur de la vie peut confirmer cette citation. Celui qui adopte le langage de l’amour sera aimé en retour. Il pourra transformer positivement son milieu professionnel, familial, et les communautés dans lesquelles il interagit. Par son comportement, cette personne rend hommage à la vie pour le don de la vie.
Journaliste : La vie étant un apprentissage permanent, avez-vous des moyens pour aider la population à parler ce langage de l’amour au quotidien ?
EK : ECKANKAR dispose des exercices spirituels que les personnes intéressées peuvent pratiquer à raison de 10 à 20 minutes par jour. La technique ECKANKAR dispose des exercices spirituels que les personnes intéressées peuvent pratiquer à raison de 10 à 20 minutes par jour. La technique de base que nous proposons est le chant du HU, le chant d’amour de l’Âme à Dieu. C'est une technique très facile à pratiquer. Elle ouvre le cœur à l’amour. Tout le monde peut chanter le HU, peu importe l’âge, le statut social, les origines et la religion. HU convient à tout le monde. Il se chante comme ceci : HIOU HIOU. Que chaque être humain en soit conscient ou non, il existe un lien d’amour qui l’unit aux autres créatures de Dieu. Le chant du HU active ce lien et éveille à la prise de conscience de l’interconnexion intérieure entre toute la création. Le HU permet de réaliser que tous les êtres, sans exception, sont issus d’une même source.
ECKANKAR offre également un guide spirituel. Le guide spirituel actuel d’ECKANKAR est Sri Harold Klemp, Le MAHANTA et Maitre ECK Vivant. Il a pour mission de montrer aux Âmes qui le veulent, le chemin de retour à Dieu. Il le fait à travers ses écrits, ses causeries, sa capacité d’agir en qualité de Maitre intérieur et Maitre extérieur. Il n’intervient que sur invitation car, i car, il respecte la liberté de chacun.
Journaliste : Pouvez-vous nous parler davantage de l’amour ?
EK : Le principe fondamental des enseignements d’ECKANKAR est que : l’Âme existe à cause de l’Amour de Dieu pour elle. Ainsi, partant de ce principe, nos actions, nos pensées et notre attitude devraient être imprégnées d’amour, ne serait-ce que pour exprimer notre gratitude au Créateur. ECKANKAR est la religion de l’amour. Cette religion enseigne comment se conduire avec grâce et amour tout au long de notre vie. Je voudrais juste proposer comme réponse à votre question aux personnes qui le souhaitent. ’extrait suivant. Il est tiré du livre : Les lois spirituelles de la vie écrit par Harold Klemp, le guide spirituel d’ECKANKAR, à la page 167. Dans ce livre, il mentionne la loi de l’amour et écrit ceci : « Avant de quitter cette vie, prenez la peine d’apprendre la doctrine secrète. La loi de l’amour est seule à vous conduire à Dieu. »
Journaliste : Existent-ils des dispositions particulières à prendre pour participer à ce congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme 2024 ?
EK : Il n’existe pas de dispositions spécifiques. Les enseignements ECK sont ouverts à tous. Ils transcendent les barrières de nationalités, d’ethnies, de cultures, d’appartenances religieuses et d’âges. Les chercheurs de vérité qui le veulent peuvent venir avec toutes leurs préoccupations.
Journaliste : Alors, que gagneront les visiteurs en participant à ce congrès ECK africain de l'aventure de l’Âme ?
EK : Les avantages varieront d'une personne à l'autre, en fonction des besoins spirituels de chacun, de l’ouverture de la conscience à la vérité. Le congrès offre une large gamme d’opportunités d’échanges sur la compréhension de Dieu, de l'amour divin, de la nature divine de chaque être humain, sur le sens de la vie. Les visiteurs trouveront certainement des pistes de solutions au cours de ces échanges. Quoi qu’il en soit, les étudiants ECK seront à leur écoute. Certains participants pourraient expérimenter directement la Lumière et le Son qui sont l’amour de Dieu, obtenir des réponses aux questions qu'ils se sont toujours posées, avoir des réalisations, des prises de conscience pendant les exercices de contemplations. Les visiteurs pourront se faire de nouvelles connaissances et rafraîchir de vieilles amitiés, etc. Mais par-dessus tout, les outils que chaque chercheur de Dieu découvrira, lui permettront de vivre en harmonie avec l’Esprit saint, avec les lois spirituelles de la vie et d’avoir la paix du cœur. Journaliste : Que pouvez-vous dire d’autres sur le programme ?
EK : Le programme présente des tables rondes, des ateliers, des causeries, des panels qui abordent différents thématiques permettant ainsi de la diversité dans les échanges. Il est prévu un office ECK de la Lumière et du Son qui est le culte d’ECKANKAR. Les congrès d’ECKANKAR ont un conférencier principal qui est le représentant de Sri Harold Klemp, le MAHANTA et Maitre ECK Vivant, le chef spirituel d’ECKANKAR. Le conférencier principal animera un atelier pour le public le jeudi 08 août 2024. Cet atelier a pour thème : Des outils spirituels pour vivre la grâce divine. Il interviendra dans les programmes des visiteurs et de la jeunesse, et clôturera chaque journée par une conférence. Un programme particulier sera offert aux visiteurs. Les jeunes de 05 à 17 ans et leurs parents bénéficieront d’un programme spécifique selon leurs tranches d’âges. Les parents repartiront avec des outils pour assurer l'éducation spirituelle de leurs enfants. Journaliste : Pouvez-vous rappeler les dates et le lieu du congrès ?
EK : Le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme aura lieu les 9, 10 et 11 août 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan.
Journaliste : Quel est le message ou appel que vous souhaitez lancer à l’endroit de la population ?
EK : Avant cet appel, permettez-moi de vous exprimer ma profonde gratitude pour votre disponibilité. A tous les chercheurs de la vérité, à toutes les personnes qui souhaitent expérimenter l’amour de Dieu au quotidien, j’aimerais dire que le congrès ECK africain de l’aventure de l’Âme est une merveilleuse occasion d’apprendre à intégrer l’amour dans votre vie. Il est ouvert à tous. Quelles que soient votre croyance, et votre religion, vous êtes les bienvenus. Il se tiendra les 9, 10 et 11 août 2024 au parc des expositions d’Abidjan avec pour thème : Le langage de l’amour. Au bout du compte, la destinée de l’Âme est de retourner à Dieu. Il n’y a que l’amour qui nous conduira à Dieu. Le chant du HU peut être notre compagnon de route. Merci à tous vos lecteurs. Nous serons heureux de les compter parmi nous.
Ayoko Mensah avec sercom

Zouan- Hien// Mine d’or d’Ity, le bac à cyanure cède// Alerte ; le fleuve Cavally pollué, des cas diarrhée et de vomissements enregistrés

samedi, 29 juin 2024 12:18 Written by


Les populations des villages aux alentours de la mine d’Or d’Ity sont paniquées et en alerte, car menacées par une pollution du fleuve Cavally.
Selon une source bien introduite, suite à un incident survenu au niveau du bac à cyanure de la Société ANDEAVOUR/SMI, dans la nuit du vendredi 20 au 21 juin 2024. Ainsi, toujours selon nos sources au sein des communautés villageoise et autres personnes ressources, « le fleuve CAVALLY et les eaux réservées à la consommation des populations de Ouyatouo dans le département de Zouan - Hien et aux sites sacrés riverains de la mine d'or d'Ity, ont été polluées. Les premiers constats ont été donnés d'observer des mortalités des poissons et des cas de maladies (Diarrhée, vomissements, maux de tête »
Face à la situation, des informations reçues de la notabilité de Ouyatouo, ajoutent qu’il a été décidé d’engager des actions de « sensibilisation de nos parents à ne pas consommer toutes espèces animales mortes et à plus boire les eaux des marigots et des puits. Se rendre automatiquement au dispensaire dès qu'un malaise survient. »
L’autorité préfectorale alertée, est entrée en action en donnant des instructions fermes à l’industriel minier. M. Dao Moussa, qui est le préfet de Zouhan- Hounien , confié aux responsables de la mutuelle dudit village qu’il a été saisi du dossier. «(…) J'ai été saisi. La direction départementale des mines de Danane et le Ciapol sont sur les lieux pour constat. La direction départementale de la santé ainsi que le Sous-préfet de Zouhan-Hounien sont sur les lieux. Heureusement on ne déplore aucun mort pour le moment »
Il est bon de préciser qu’au cours d’une réunion d’urgence à son cabinet le vendredi 28 Juin 2024, « le gouverneur a également sommé l'opérateur minier de prendre toutes les dispositions pour circonscrire l'incident. »
Des informations reçues de la notabilité de Ouyatouo ce samedi 29 Juin 2024, la mine a saisi le ministère des Mines la semaine dernière, pour l'informer de l'accident portant pollution du Cavally. En retour, le ministère et le Ciapol se sont déportés sur les lieux depuis le mercredi 26 juin à l'effet d’évaluer la situation en vue de prendre des mesures palliatives. Au niveau de Toulepleu  , département situé en avale   de Zouhan hounien,  les autorités  et les services compétents sont en alerte. Selon Denis Kah Zion le maire  de Touleupleu dont le village de Sahibly ( qui fait partie de la Commune )   abrite la station de traitement d'eau de la ville,  des prélèvements sont effectués  toutes deux heures et le Ciapol qui   a fait  des prélèvements aussi bien  à Zouhan Hounien  qu' à Sahibly  devrait donner  les résultats  le lundi prochain.
Selon la gravité de la situation, les autorités procéderont à la fermeture temporaire des compartiments responsables, envisageront la réhabilitation, puis évoquerons en cas de besoin des sanctions
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


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Aides et assistance//Aide médicale destinée à la population de Gaza// Le Roi Mohammed VI ordonne l’envoi de 40 tonnes de produits médicaux

lundi, 24 juin 2024 21:20 Written by

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, a donné ses Très Hautes Instructions pour déployer une opération humanitaire d’aide médicale, destinée à la population palestinienne de Gaza. Rapporte une note à la presse reçue de l’Ambassade du Maroc à Abidjan.
Cette aide ordonnée est composée de 40 tonnes de produits médicaux contenant, notamment, des dispositifs pour la prise en charge des brûlures, et des urgences chirurgicales et traumatologiques, ainsi que des médicaments de première nécessité. Ces produits médicaux concernent aussi bien les adultes que les enfants en bas âge.
« Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu prendre en charge une grande partie de l’aide, sur les deniers personnels du Souverain. L’aide marocaine sera acheminée à travers le même itinéraire terrestre inédit emprunté lors de l’opération d’aide alimentaire déployée sur instructions du Souverain au mois de Ramadan dernier. » , ajoute la note.
Ces opérations humanitaires de grande envergure au profit des populations palestiniennes viennent confirmer l’engagement effectif et la sollicitude constante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, en faveur de la cause palestinienne.
B. Mafoumgbé

Sécurité routière // Nomination de Etienne Kouakou comme Dg de l’Oser// Voici ce qui pesé dans la balance

dimanche, 23 juin 2024 14:45 Written by

  Le   12  juin 2024, lors  d'un conseil des ministres,   il a été procédé à un léger réaménagement au niveau du ministère des Transports. A cette occasion, le locataire de Postel 2001, le ministre Amadou Koné a fait confiance à son Conseiller technique, chargé de la coordination de sécurité routière, Etienne Kouakou en le nommant comme Directeur général (Dg) de l’Office de sécurité routière (Oser). Dans le secteur, beaucoup continue de se poser la question de savoir ce qui a pu bien militer en faveur de cette promotion.
Cependant, sans être dans le bois sacré, force est de reconnaitre que le promu, depuis belle lurette, a fourbi ses armes et continue d’ailleurs de les fourbir au Ministère des Transports. Ce département, il le connait dans tous ses coins et recoins. Sans faire l’étalage des différentes fonctions qu’il y a occupées, nous pouvons aisément noter qu’à l’occasion du « Lancement de la campagne mondiale des Nations Unies pour la Sécurité routière du 2 au 3 mars 2024 à Bouaké », Etienne Kouakou, dans son discours de cadrage de comité scientifique, a convaincu tous les participants à cette rencontre de haut niveau. D’un air admirateur, le ministre Amadou Koné remuait sa tête à chaque occasion, comme pour marquer son adhésion à tout ce qu’il disait. En tout cas, tout le long de son intervention, Etienne Kouakou, avait réussi à mettre en lumière l’immense travail accomplit en matière de sécurité routière par le ministre Amadou Koné et cela, sous la houlette du Président de la République Alassane Ouattara. Il avait également souhaité que Bouaké, la ville d’accueil de cette rencontre internationale, soit une référence pour toute l’Afrique d’une part et pour le monde entier d’autre part. Pour l’orateur, ce challenge n’était pas impossible, quand on s’en tient à la rigueur du ministre Amadou Koné et des matériaux de pointe dont il dispose, sans oublier l’immense potentialité humaine dont il dispose aussi. Il n’en fallait pas plus pour susciter un tonnerre d’applaudissements.
Très poliment, il avait clos ses propos par une longue série d’infinis remerciements. Aujourd’hui à la barre, il devra associer la connaissance scientifique et le savoir du terrain pour donner raison à son bienfaiteur, le ministre Amadou Koné. Pour ce faire, ce chevronné rompu aux arcanes de la chose, devra s’appuyer sur toutes les organisations professionnelles du secteur. En premier lieu, il devra, avec l’accord de son bienfaiteur, le capitaine du secteur des Transports, le ministre Amadou Koné, commencé par faire le tour des gares et ensuite, recevoir les responsables de structures en audience en vue de s’enquérir des causes des accidents. En un mot comme en mille, il doit faire reculer le taux des accidents reste toujours élevé, malgré les baisses observées depuis la mise en applications des réformes du ministre Amadou Koné. Très  ponctuel, ce mardi 25 Juin,  pour  honorer certains rendez-vous,  à partir de 7h45 mn, il était dejà  au  bureau
Koné Sayara
Légende : Etienne Kouakou, lors de son discours de cadrage pendant les assises de Bouaké.

Aides et assistance// Coopération solidaire et médicale hispano-ivoirienne // 14 jours de consultations foraines pour 5000 à 6000 bénéficiaires d’Akoupé

dimanche, 09 juin 2024 19:39 Written by

Pour la 7ème édition de ses expéditions médicales, l’Association nationale pour la citoyenneté et la prévention en Côte d’Ivoire (ANP-CI) organise du 8 au 22 juin, des consultations foraines médicales à Akoupé et dans les 9 villages de l’aire communale. Avec, à la clé, la visite des 2200 m² de réserve foncière offerte par le Chef Nanan Yapo 1er et le Chef de Terre d’Akoupé II pour la future construction du Centre médico-social au quartier Jacqueville.
Ce sont 5 professionnels de de santé (Médecin généraliste, opticien, infirmières et auxiliaire) en provenance de Valence (Espagne) qui ont atterri à Abidjan, dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 juin et mis le cap sur Akoupé pour une expédition solidaire et médicale de 14 jours au profit de quelques 6000 bénéficiaires de cette commune du pays Kettin dans la Région de la Mé. Une initiative qui en est à sa 7ème édition dans la Mé et l’Agneby-Tiassa, de l’Association Nationale pour la Citoyenneté et la Prévention en Côte d’Ivoire (ANP-CI), sous la férule de son président-fondateur, Mamadou Kéita, 4ème adjoint au Maire d’Akoupé. Et ce, en partenariat avec l’ONG espagnole Amor en Accio (Amour en Action). Engagées depuis 2016, ces diverses expéditions ont permis l’accès aux soins et à la santé pour plus de 300 000 personnes notamment les plus démunies.
Avant le début des consultations foraines qui essaimeront la commune d’Akoupé et ses 9 villages-satellites, Mamadou Kéita a, au cours d’un point-presse à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, indiqué que cette expédition s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité et échanges internationaux engagés depuis 1994 en faveur d’Akoupé. Et d’annoncer : « Nous venons d’obtenir l’accord de principe de notre partenaire l’ONG Amor en Accio, pour la construction, dans les années à venir (une fois les démarches idoines effectuées), d’un centre médico-social en faveur de nos populations notamment les plus démunies (avec système de ticket modérateur) afin que tous aient accès aux soins et à la santé ».Et de préciser qu’à cette fin, Nanan Yapo 1er, Chef du village d’Akoupé 2, qui n’a eu de cesse d’interpeller son organisation citoyenne pour une action médicale de proximité, met à disposition pour cette construction d’une réserve foncière de plus de 2000 m2 dans le quartier mitoyen de Jacqueville.
Bien plus, Mamadou Kéita, tout en soulignant que cette opération placée sous la responsabilité de la Direction Départementale de la Santé d’Akoupé et sous l’égide de la Mairie d’Akoupé, met à contribution le Réseau des Infirmiers, Sage-Femme, Techniciens de santé de la Mé, ainsi que les Mutuelles de Développement d’Akoupé et du quartier de Dioulakro. Avec le soutien, de Monsieur YAPO N’Dey Michel ex-Directeur de la Péréquation, pour la mise à disposition de sa maison à Akoupé pour l’hébergement de nos hôtes durant tout le séjour. L’enjeu étant de pouvoir diagnostiquer les pathologies et offrir des soins à plus de 6000 personnes bénéficiaires.

L’Association nationale pour la citoyenneté et la prévention en Côte d’Ivoire (ANP-CI), depuis 1994, a mené plusieurs actions aussi bien à Akoupé, Abidjan-Treichville qu’à Daoukro, Yamoussoukro, Man et dans bien d’autres régions du pays tel que l’Agnéby-Tiassa, de même qu’organisé des expéditions au profit de centaines de jeunes Ivoiriens, en Europe. A l’instar de sa contribution à la construction du Centre culturel d’Akoupé, le don de plus d’une tonne de médicaments à l’hôpital général d’Akoupé, l’organisation des séjours en France de 25 jeunes Ivoiriens de Treichville dans le cadre de la Coupe du Monde de football 1998 pour des échanges de pratiques culturelles et sportives, et de 25 jeunes Ivoiriens et sénégalais en France, en 2002, dans le cadre du Championnat du Monde d’Athlétisme, C’est dans ce même esprit que l’ANCPCI a favorisé la participation de plus de 450 jeunes français à la plus belle fête africaine du sport, la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.
Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de l’été 2024 à Paris, le Président de l’ANCPCI, en collaboration avec le Comité National Olympique de Côte d’Ivoire, a créé les conditions de relations et de coopérations favorisant l’accueil et la mise à disposition gratuite des installations sportives de la Ville de Tremblay-en-France pour les préparations physiques et sportives aux compétitions de l’ensemble des athlètes ivoiriens, toutes disciplines confondues.
En 2019, au chapitre de ses états de service de haut-vol, au cours d’une expédition du 31 août au 14 septembre, l’ANP-CI et l’ONG Espagnole Amor en Accio, en partenariat avec l’ONG Yé Moayet de Daoukro, avaient œuvré à l’installation d’équipements (cabinet ophtalmologique, appareils de réanimation, 60 lits, tables d’accouchement, divers matériels) d’une valeur de plus de 300 millions de FCFA et le don d’une Ambulance neuve à l’hôpital général de Daoukro.
B. M
(SERCOM ANP-CI)

 

Bondoukou//Enseignement supérieur// L'université de Bondoukou abrite un important colloque international

jeudi, 06 juin 2024 16:06 Written by

« Sciences du Langage, Lettres, Langues Etrangères en contexte d’innovation, d’excellence et d’interdisciplinaire ». C’est le principal thème autour duquel se tient du mercredi 05 juin au vendredi 07 juin 2024, le tout premier colloque international qu’organise la dernière-née des universités publiques de Côte d’Ivoire, l’Université de Bondoukou.
Ce Colloque qui réunit plusieurs experts venus de la Côte d’Ivoire , de la sous-région et hors du continent africain et qui se déroule en mode présentiel et virtuel, a ouvert ses portes le mercredi 05 juin 2024 à l’Amphi 500 places de l’université de Bondoukou en présence des autorités préfectorales, municipales , religieuses, coutumières et académiques de Bondoukou, non sans compter la présence effective du représentant du professeur Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, parrain de ladite cérémonie, son Conseiller technique, chargé de la modernisation de l’Enseignement supérieur et des projets de coopération C2D Français, le Professeur Mohammadou Merawa.
Dans son allocution d’ouverture et au nom du premier responsable du ministère de tutelle, le Professeur Merawa a adressé « ses félicitations au président de l’université, le professeur Ouattara Djakalia « pour son leadership à la tête de cette institution et l’accueil très chaleureux et fraternel réservé aux participants » à cet important rendez-vous du donner et du recevoir.
Poursuivant, il a affirmé être heureux « pour ces assises qui permettront de montrer à l’ensemble de la communauté scientifique nationale et internationale que nous ( enseignants-chercheurs et chercheurs ) sommes un levier important de l’intelligentsia africaine et partant mondiale ; que nous avons des ambitions à la mesure de la confiance placée en nous par le chef de l’Etat SEM Alassane Ouattara et que nous avons la volonté de relever tous les défis inhérents à une jeune université ».
A l’instar des autres universités thématiques, dira Professeur Mohammadou Merawa, « l’université de Bondoukou a pour mission de former des ressources humaines de qualité capables de relever non seulement les défis de développement de notre pays voire du continent, mais surtout d’apporter des réponses concrètes à la problématique de l’insertion professionnelle et de l’employabilité des diplômés de notre secteur (Enseignement supérieur) ».
« Il s’agit pour ces universités ( thématiques) de proposer des offres de formation facilitant l’auto-emploi à partir de l’enseignement de l’entreprenariat », a-t-il ajouté, soulignant que si l’objectif du Gouvernement ivoirien est d’augmenter la capacité des universités publiques à travers le déploiement de cette nouvelle carte universitaire pour faire face au nombre de plus en plus croissant de bacheliers, il est important d’insister sur son ambition de développer véritablement des offres de formation devant les potentialités économiques régionales et d’accélérer l’aménagement du territoire.
Selon le Professeur Mohammadou Merawa, « la vision de l’Université de Bondoukou est d’œuvrer ardemment et constamment pour être et demeurer un établissement de référence et d’excellence qui propose des offres de formation co-diplômantes conformément à l’orientation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Cette ambition exige son ouverture sur le monde afin de devenir l’un des lieux d’interactions multiples de la Côte d’Ivoire tant par la diversité de ses infrastructures d’accueil, que par le dynamisme, le professionnalisme, l’esprit d’ouverture et d’innovation de ses équipes d’encadrement ».
« Ce Colloque international, fera-t-il savoir, offre l’occasion aux universités nouvelles comme celle de Bondoukou de se positionner sur les questions des véritables transformations psychomotrices et constructivistes des hommes, tout en contribuant au développement durable de leur nation. (…). Le Colloque permettra aux participants de s’interroger sur les apports des sciences du langage, lettres et langues étrangères au développement durable. J’ai la ferme conviction que les préoccupations majeures trouveront des réponses claires, idoines devant permettre de poser un regard nouveau sur ces disciplines et de noter, de valoriser leurs apports indéniables au développement de nos pays ».
Pour sa part, le président de l’Université de Bondoukou, Professeur Ouattara Djakalia a exprimé « sa profonde et bienveillante gratitude au président de la République, SEM Alassane Ouattara, grand bâtisseur des temps modernes, qui a fait édifier et rendre fonctionnelles plus de six(6) universités publiques au nombre desquelles l’Université de Bondoukou avec plus de 55 parcours de formation dont plusieurs à forte employabilité ». Il a souligné « le sacrifice » consenti par le ministre Adama Diawara « pour faire accélérer les travaux de construction de cette université après l’ouverture ratée d’octobre 2022 ». Non sans oublier le ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture , du Développement rural et des Productions vivrières, Président du Conseil régional du Gontougo, Patron de la cérémonie « pour ses soutiens multiformes » à l’Université de Bondoukou.
« Ce Colloque nous donne l’honneur de recevoir dans notre jeune université des sommités de la science dont les noms ont fait le tour du monde. Cela me donne l’agréable occasion de dire des remerciements appuyés à tous ceux qui ont cru en notre institution, qui nous ont fait confiance et sont venus de loin pour partager avec nous leurs idées », s’est réjoui le Professeur Ouattara Djakalia, pour qui « une telle rencontre scientifique de haut niveau donnera l’occasion à l’Université de Bondoukou , dans sa fonction d’institution , de montrer à l’ensemble de la société ce que savent faire les spécialistes en Lettres, Sciences humaines et sociales dans un contexte où tout s’absout dans l’utilitaire. Je crois en la capacité des sciences humaines à se réinventer et à s’adapter aux besoins et impératifs d’un monde changeant et constamment en mutation ».
C’est pourquoi, il dit être en droit d’attendre du Colloque « des réflexions fructueuses d’autant que les axes sont transversaux et intégrés avec des participants de qualité ».
« La prime revient à professeur Houméga Alida, directrice de l’unité de formation et de recherche (Ufr) des Sciences du Langage, Lettres et Langues Etrangères (S3LE) initiatrice du Colloque qui nous réunit », a mentionné le Professeur Ouattara Djakalia en souhaitant des échanges fructueux et une réflexion approfondie durant le Colloque.
« Je voudrais que cette opportunité nous permette de faire l’état des lieux, de questionner les enseignements et la recherche actuels, de jeter les bases de perspectives nouvelles sur l’un des champs disciplinaires les plus féconds que sont les humanités en ce 21e siècle », a-t-il conclu.
Notons que le Professeur Houméga Alida, Directrice de l’Ufr S3LE, a situé le contexte de ce Colloque international tout en précisant que durant les trois jours d’intense activité, les experts vont faire un état des lieux de la recherche et porter un regard critique sur les différents résultats. « Ce Colloque englobe les valeurs que prône l’Université de Bondoukou, à savoir une université d’excellence et d’innovation ouverte sur le monde », a-t-elle ajouté.
Une conférence inaugurale portant sur la problématique des langues nationales prononcée par le Professeur Kouadio N’Guessan Jérémie, Doyen honoraire de l’UFR Langues , Littératures et Civilisations de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody , membre de l’ASCAD, a mis fin à la cérémonie d’ouverture de ce Colloque dont les analyses tourneront autour de trois axes principaux : les Sciences du langage, promotion d’innovation et de créativité ; les Langues étrangères, lettres, innovation et gouvernance et Interdisciplinarité, innovation et excellence pour un développement durable. Lors de ce Colloque, se tiendra un atelier d’orthophonie avec pour thématique, « La diversité dans les productions / troubles du langage ».
Bâtie sur une superficie de 305 hectares, l’Université de Bondoukou a ouvert officiellement ses portes le 02 octobre 2023. Elle compte à ce jour 426 étudiants, 57 Enseignants-Chercheurs et 70 agents administratifs et techniques.
Ayoko Mensah ( Sercom)

Hackathon Pangaea X // Soutien aux jeunes entrepreneurs// Ivoire Straw remporte le hackathon Pangaea X Côte d’Ivoire

mercredi, 05 juin 2024 17:04 Written by

Le 1er juin 2024, le groupe Ivoire Straw a remporté le hackathon Pangaea X de la Fondation Horn en Côte d’Ivoire avec le généreux soutien de la Fondation MSC, et AGL dans la ville d’Assinie. Ce duo dynamique de jeunes entrepreneurs, composé de You Marcelle Adjessy et Fofana Léténeminni, s’est distingué grâce à son projet innovant de fabrication d’emballages biodégradables à base de pailles de riz. Durant trois jours de travaux intenses, suivis d'une présentation devant un jury d'experts, l’équipe gagnante a fait l'unanimité. Le jury était composé de personnalités influentes telles que Marina Anselme, Secrétaire Générale de MSC Foundation, Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso), Pauline Mocchi, Responsable des Partenariats à UNICEF Côte d'Ivoire, Annika Horn, fondatrice de Horn Foundation, Florence Tahiri Fadika, Conseillère Technique du Ministère ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, et Fabrice Sawegnon, CEO de Voodoo Group et ambassadeur de ce hackathon.
Cette victoire permet à Ivoire Straw de bénéficier d’une incubation au sein du programme Pangaea X en Europe, incluant un séjour à Lausanne en Suisse et à Paris en France. En outre, le groupe a la possibilité de remporter une subvention de 20 000 €, soit environ 13 millions de FCFA, pour développer son projet. Le prix spécial MSC Foundation a été attribué au groupe Siboré, reconnu pour son projet de transformation des fibres
de bananiers en produits esthétiques. Ce groupe composé de deux jeunes femmes bénéficiera d’une subvention pour réaliser des formations afin de mettre en œuvre son projet. Pour MSC Foundation, le projet de Siboré s'aligne parfaitement avec sa mission de soutenir des initiatives de protection de l’environnement et de préservation de la planète bleue et de ses habitants.
Par ailleurs, le prix coup de cœur AGL du hackathon a été décerné au groupe Medev pour son application de gestion des crises d'inondations. Ces jeunes innovateurs intégreront le programme d’incubation de Yiri, le centre d’innovation d’Africa Global Logistics (AGL) basé à Abidjan. Ce laboratoire technologique leur offrira des programmes spécifiques d’accompagnement, leur permettant d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes nécessaires à la concrétisation de leur projet d’entreprise.
Le hackathon Pangaea X Côte d’Ivoire vise à révéler et à soutenir les jeunes talents ivoiriens désireux de développer des projets innovants centrés sur les secteurs des économies vertes ou bleues, pour contribuer à la préservation de l'environnement tout en générant des revenus.
Bamba M.

Port- Bouet// Après la délocalisation du parc à bétails//Bacongo lance une opération de déguerpissement et d’assainissement

lundi, 03 juin 2024 10:53 Written by


Le District Autonome d’Abidjan informe l'opinion publique nationale et internationale que le programme de lutte contre le désordre urbain est entré ce lundi 3 juin 2024 dans sa phase active dans la zone sud d'Abidjan, avec le déguerpissement du quartier dit "Abattoir" dans la commune de Port-Bouët.

Cette opération fait suite à une campagne de sensibilisation menée auprès des populations, qui a permis aux équipes du District Autonome d’Abidjan d'identifier 595 foyers touchés par cette action. Pour rappel les habitants dudit quartier, établis sur un site qui reste la propriété du District d'Abidjan, avaient été déjà déguerpis en 2018, après plusieurs séances d’information et de concertation.

Afin de permettre à ces populations du quartier "Abattoir" dans la commune de Port-Bouët de se reloger dans des conditions adéquates, le District Autonome d’Abidjan a acquis un site de 10 hectares à Anani dans la commune de Port-Bouët, divisé en terrains de 75 m², soit 726 lots au total.

Les opérations de désherbage, d'apport de terre, de compactage, d'installation de poteaux électriques et d'adduction d'eau potable sur le site se poursuivent, avec des commodités prévues telles qu'une école primaire, un centre de santé, un marché et des lieux de culte.

Le District Autonome d’Abidjan rappelle que ce déguerpissement répond à un objectif unique : assainir cette zone impropre à l'habitation, située à la lisière du complexe de l'abattoir de Port-Bouët, où les populations sont exposées à divers dangers, notamment les maladies endémiques liées à la proximité avec les animaux et les activités d'abattage.

Le District Autonome d’Abidjan compte, comme toujours, sur l'esprit civique des populations et leur engagement en faveur de la lutte contre le désordre urbain et de l'amélioration du cadre de vie. Il se tient à leur disposition pour fournir les informations utiles et nécessaires à la conduite apaisée de cette opération de déguerpissement et d'assainissement.

Fait le 3 juin 2024
La Direction de l'information de la Communication et des Tic

 

Communiqué// Délocalisation du parc à bétail de Port-Bouet sur le site de l’ancienne casse d’Adjamé // Les précisions du District autonome d’Abidjan

dimanche, 02 juin 2024 19:22 Written by

Le District Autonome d’Abidjan informe les populations que depuis ce dimanche 02 juin 2024, le parc à bétail de l'abattoir de Port-Bouët a été effectivement délocalisé, à l’instar de l’ensemble des parcs à bétail des autres communes du District, sur le site de l’ancienne casse d'Adjamé.

En conséquence, pour tout achat de bovins, d'ovins et de caprins, sur le territoire du District Autonome d’Abidjan, les populations sont invitées à se rendre sur ce nouveau site, désormais le seul, dédié au parcage et à la vente de bétail.Par la même occasion, le District Autonome d’Abidjan tient à rassurer que toutes les mesures ont été prises, pour garantir la sécurité des personnes, des biens et des transactions, avant, pendant et après la fête de la Tabaski.

Par ailleurs, le District Autonome d’Abidjan voudrait préciser que le Centre Commercial et la salle d'abattages de l’Abattoir de Port-Bouët, restent opérationnels à leur emplacement actuel et feront très prochainement l’objet d’une opération d’assainissement, afin d’améliorer le bien-être et le confort des acteurs de la filière, des consommateurs et des populations environnantes.

Enfin, le District Autonome d'Abidjan tient à remercier l’ensemble des acteurs de la filière pour leur contribution lors des rencontres d’échanges et leur coopération effective dans la mise en œuvre de l’opération de délocalisation des parcs à bétail sur un site unique.

Le District Autonome d’Abidjan associe à ces remerciements les populations d’Abidjan, en particulier celles de Port-Bouët, pour le civisme et le sang-froid dont elles ont fait preuve, le samedi 1er juin 2024, lors des événements qui ont émaillé la délocalisation du parc à bétail de Port- Bouët.

Fait à Abidjan, le 02 juin 2024
LA DIRECTION DE L’INFORMATION,DE LA COMMUNICATION ET DES TICS

 

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