Beaucoup seront surpris, surtout ceux de son camp politique, que je rende hommage à un grand homme de leur rang qui fait beaucoup pour eux, en ratissant large. Mon cœur n’est pas une poubelle, mais un creuset de reconnaissance et d’amour. Très souvent, je suis mal compris, mais dans la vie, celui qui est tout le temps compris ne vit pas longtemps. C’est un grand homme qui mérite des bénédictions.

Nous allons rendre témoignage et gratitude infinie à l’ambassadeur Aly Touré qui fait beaucoup pour la promotion des matières ivoiriennes à Londres. Ne tirez pas votre cou, j’arrive à le présenter.

En effet, j’ai rencontré ce grand homme à Paris en pleine turbulence politique, dans les années 2010 où on battait le pavé parisien. Très affable, souriant et toujours attentif mais solidaire, l’ambassadeur Aly Touré m’a témoigné son estime et depuis lors, nous avons gardé une amitié sans faille.

Nous étions sous le régime du président Laurent Gbagbo en 2004, quand il a été affecté en tant qu’adjoint à l’ambassadeur d’alors à Londres et c’est en 2010, que son décret a été signé pour le confirmer pleinement dans ses fonctions d’ambassadeur pour la promotion des matières premières ivoiriennes dans le pays du royaume anglais dont il manie la langue comme, il parle sa langue maternelle, le dioula.

Partout où il se rend, il ne fait qu’honneur à notre pays, la Côte d’Ivoire qu’il chérit comme une cuillère sur une table à manger. Il nous a épaté lors d’une rencontre à Bruxelles, quand devant un parterre de diplomates, il a manié les valeurs du cacao ivoirien et qui a donné une autre touche à la valorisation de notre seul label qui nous distingue depuis des plusieurs décennies. Aly Touré est un homme discret, d’une intelligence telle que, quand il fait une approche, il atteint son but, c’est pourquoi, il n’a aucun ennemi dans tous les camps politiques ivoiriens. Il parle avec tout le monde et il est sincère.

Aly, ne me tiens pas rigueur car je préfère rendre à ma manière, ma reconnaissance et ma gratitude quand il est temps, que d’attendre que le temps efface toute amitié pour s’enfuir dans le désert de l’ingratitude. S’ils te demandent, ne te justifie pas, je rentre dans le développement de mon pays et tous les acteurs qui contribuent à cet effet retiendront mon attention, mais en ce qui te concerne, ma plume ne tarit pas d’éloges. Le monde des ingrats, je ne veux pas y inscrire mon nom, mais je comprends aussi que parfois, je suis étiqueté de pro-ci, pro-çà, mais c’est là aussi l’élégance de notre profession. Quand ça plait, on nous applaudit et le contraire nous envoie directement au purgatoire.

Aly Touré est ivoirien et tous les ivoiriens sont ses frères et il a toujours une attention toute particulière d’écouter et de résoudre des problèmes quand il peut, mais il n’en fait jamais la promotion d’avoir aidé x ou y.

Un jour, je le dirai à mes enfants de le saluer partout ils le verront car il s’appelle Aly Touré, celui qui a pu fasciner mon regard pour ramener mon cœur à l’union, à l’amour et à la promotion de mon pays. Un insecte qui attire la pluie, on ne le tue pas, on lui donne à manger et comme je n’ai jamais rencontré Dieu dans un temple de prière, pour moi, je considère que Dieu, c’est celui qui fait parler son cœur quand celui-ci est sollicité. En le faisant, loin de moi, un griot de la famille des Ali, mais ma reconnaissance à un homme généreux. Aly, dis leur que nous sommes amis, en plus tu représentes de fort manière l’image du pays et de ses matières premières, dans le monde entier, ta tâche est ainsi immense à t’encourager. Je passais, frère.

Joël ETTIEN

Directeur de publication: businessactuality.com