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vendredi 25 avril 2025
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Football/ A l’occasion de la réception de Brest - L’Olympique de Marseille met à l’honneur « Sublime Côte d’Ivoire »

jeudi, 24 avril 2025 17:44 Written by

L’Olympique de Marseille célèbrera le 27 avril 2025 son partenariat avec « Sublime Côte d’Ivoire », le programme national de développement touristique du pays et partenaire premium du club depuis 2023. À cette occasion, les joueurs de l’OM arboreront un maillot spécial, floqué en hommage au pays de l’ancien Olympien Didier Drogba. Une délégation d’officiels ivoiriens honorera de sa présence cette rencontre.
De nombreuses animations, notamment en avant-match, viendront rythmer cette journée avec une visibilité accrue du partenariat liant le club à « Sublime Côte d’Ivoire ».
Tout au long de la semaine précédant le match, l’OM diffusera sur ses réseaux sociaux des contenus thématiques mettant en lumière ses liens avec la Côte d’Ivoire, ainsi que la richesse culturelle, gastronomique et footballistique du pays.
Ce partenariat s’est consolidé, un peu plus encore, en novembre dernier, à l’occasion du déplacement du Président de l’OM, Pablo Longoria, en Côte d’Ivoire. Accompagné de plusieurs dirigeants du club, il a notamment rencontré des acteurs politiques, économiques, culturels et sportifs dans les villes d’Abidjan et Yamoussoukro, et a participé à des réunions de travail avec M. Siandou Fofana, Ministre du Tourisme et des Loisirs.

Nouvelle gare routière internationale d’Adjamé- Certains déguerpis réclament le reste de leur dû

mardi, 22 avril 2025 15:40 Written by

Débutés il y a quelques mois, les travaux du site de construction de la nouvelle gare routière internationale d’Adjamé jouxtant la forêt du banco, se poursuivent. Un petit tour sur les lieux achève aujourd’hui de convaincre que cette fois -ci c’est la bonne. Les transporteurs peuvent maintenant croire. Car par le passé, chaque fois, à part les allocutions, aucune action concrète n’a été posée. Et à maintes reprises, ils avaient exprimé leur inquiétude. Aujourd’hui cependant, la réalité est là. Les machines sont sur le site et les travaux s’effectuent normalement.
A la satisfaction de quelques acteurs du transport et des riverains. « (...) Nous ne cesserons jamais de dire merci au Président de la République S.E.M. Alassane Ouattara de nous avoir offert ce site. Vraiment, il n’y a pas de gares routières internationales dignes de ce nom à Abidjan. Mais avec ce que nous voyons là, c’est du sérieux et bientôt nous aurons une gare digne de ce nom. Sa position stratégique est d’ailleurs très importante, car jouxtant la forêt cantonnière du banco, les axes routiers d’Abobo –Anyama et de Yopougon débouchent sur elle », note Drissa Berté, un transporteur d’Adjamé. Idem pour Bamba Kassim qui fait le transport inter Etats. Pour lui, cette gare routière internationale vient abréger la question des embouteillages. Les populations riveraines, elles non plus ne cachent pas leur joie de voir finir les travaux. Cependant à côté d’eux, les déguerpis. Ils ne sont pas tous contents.
Dans la mesure où, sous le sceau de l’anonymat, certains soutiennent qu’ils ne sont pas encore en possession de la totalité de leur dû. Sur ce point, ils disent ceci : « (...) Nous disons infiniment merci au père de la Nation pour l’octroi de ce site aux transporteurs. Cependant, jusqu’à présent, nous n’avons pas encore perçu la totalité de nos dus. C’est vrai qu’une partie a été payée, mais pas encore la totalité. Nous souhaitons vraiment l’implication de autorités, afin que quelque chose soit faite dans un bref délai », note –t-il. Dans la même veine que lui, un autre déguerpi tient de pareils propos et fait un plaidoyer fort aux autorités sur Le même sujet ». Comme un dénominateur commun, ils ont tous le regard tourné vers le Président de la République S. E. M. Alassane Ouattara.
Koné De Sayara
Légende : Une vue du site de construction de la nouvelle gare routière internationale d’Adjame

Transport / Cellule féminine Cscrao – La présidente Koné Madouce donne un aperçu de ses activités

mardi, 22 avril 2025 15:30 Written by

C’est en avril 2024 que le bureau exécutif de la cellule féminine de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao) a été installé à la Représentation de la CEDEAO, Cocody Corniche. Un an après, sa présidente, Madouce Koné a dressé son bilan le mercredi 16 avril 2025 à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Après avoir exprimé sa gratitude au président sous-régional de la CSCRAO, Koné Vaffi, Madouce a égrené un chapelet d’actions au titre de l’année 2024. Il s’est entre autres s’agit de plusieurs formations à la Fédération internationale des ouvriers du transport (Itf), la formation à l’Intuitut Sotra, la formation au projet Business to business (BTB), plusieurs formations dans le domaine du transport, participation à plusieurs séminaires au ministère du Commerce etc. Passée cette étape, Koné Madouce, statuant sur le présent, a dit que la lutte contre l’incivisme routier fait partie de ses priorités actuelles. Aussi, abordant les perspectives, la présidente de la cellule féminine cscrao a souligné que la lutte contre les violences faites aux femmes font partie de ses priorités. Abordant la question du mécanisme régional, elle l’a apprécié à sa juste valeur estimant qu’il permet d’identifier toutes les entrées et sorties du pays par voix terrestre. La Cscrao cellule féminine, il faut le savoir, a pour mission, selon sa présidente, d’unir et d’organiser les femmes du secteur du transport, lutter contre les tracasseries et les violences faites aux femmes, défendre les intérêts des femmes et les former au métier du transport. Sans oublier l’amélioration des conditions de vie te de travail des femmes, organiser les épouses des chauffeurs et conducteurs.
Koné De Sayara

Interview/ Les émissions d’obligations internationales en monnaies locales par les pays africains- L’éclairage du Professeur Prao Yao Séraphin

dimanche, 20 avril 2025 11:24 Written by

Le 26 mars 2025, la Côte d’Ivoire a levé 1,75 milliard de dollars en eurobonds, 220 milliards FCFA (environ 335 millions d’euros) avec sa première émission internationale libellée en franc CFA, et 66 milliards FCFA sur le marché domestique. Le pays continue ainsi de diversifier ses sources de financement avec une stratégie d’emprunt dynamique. Cette émission historique, réalisée le 26 mars 2025, a été conclue à un taux de 6,875 % sur trois ans, avec un remboursement en euros, limitant ainsi le risque de change. Pour cette obligation en CFA sur le marché international, le ticket d’entrée a été fixé à 6,55 millions FCFA (environ 10 000 euros), bien en dessous des seuils habituels des eurobonds (100 000 à 200 000 dollars). Avec une valeur faciale de 655 000 FCFA, cette accessibilité a attiré un large éventail d’investisseurs dans un contexte de forte demande pour les obligations ivoiriennes en monnaie locale.
Dans cette interview réalisée par plusieurs médias ivoiriens, africains et internationaux, le professeur PRAO YAO SERAPHIN donne des détails sur cette opération, les avantages et risques afférents.
Avant d’aborder les levées de fonds de la Côte d’Ivoire, sur les marchés financiers, pouvez-vous nous donner la différence entre une obligation internationale, une obligation étrangère et une ou obligation domestique?

Notons déjà qu’une obligation est un titre de dette qui promet des paiements périodiques sur une durée déterminée. En clair, une obligation est un engagement contractuel par lequel l’emprunteur s’engage à payer au détenteur de l’obligation des versements déterminés à des intervalles fixés (les intérêts et le remboursement du principal) jusqu’à une certaine date appelée maturité, à laquelle le dernier versement est réalisé et la dette s’éteint. Par extension, on appelle maturité d’une dette le nombre d’années jusqu’à son expiration. On dit qu’une dette est à court terme si sa maturité est inférieure à un an, et qu’elle est à long terme si elle est supérieure ou égale à 10 ans. Entre les deux, on parle de dette à moyen terme.
Concernant l’obligation étrangère, il est l’instrument traditionnel du marché financier international. Une obligation étrangère est vendue dans un pays étranger et libellée dans la monnaie de ce pays. Par exemple, si la NSIA BANQUE, une société ivoirienne émet une obligation aux Etats-Unis libellée en dollars, elle sera considérée comme une obligation étrangère.
En ce qui concerne l’euro-obligation (ou obligation internationale), c’est un instrument plus récent du marché financier international comparativement à l’obligation étrangère. C’est une obligation libellée dans une monnaie différente de celle du pays où elle est vendue : par exemple une obligation libellée en dollars et émise à Abidjan.
Pour les obligations domestiques, ce sont des oobligations émises, par une entreprise ou une institution, de la nationalité du marché financier sur lesquelles elles sont émises. Des obligations françaises sur le marché financier de la bourse de Paris sont des obligations domestiques.
Pour ce qui est de l’obligation régionale, un pays comme la Côte d’Ivoire peut lancer une émission d’obligations de 100 milliards de Francs CFA à la bourse régionale. Ces obligations seront commercialisées auprès des investisseurs dans toute la zone monétaire CFA de l’Afrique de l’Ouest. On les distingue ainsi des deux autres catégories d’obligations que sont les obligations domestiques émises en monnaie locale et les obligations internationales émises en monnaie locale.
Quelles sont les raisons qui poussent les économies émergentes et les pays africains à privilégier les obligations internationales émises en monnaie locale?
Deux ensembles de facteurs susceptibles d’entrer en jeu se rapportent à la gestion du risque et au coût des emprunts. S’agissant de la gestion du risque, dans l’idéal l’emprunteur voudra faire coïncider la monnaie de paiement du principal et des intérêts avec celle des revenus nets qu’il attend pendant la durée de vie de l’obligation ; l’investisseur, lui, cherchera à faire correspondre le rendement de ses actifs à ses dépenses courantes et futures. On a remarqué que les entreprises américaines qui émettent des titres en devises possèdent également des revenus importants provenant de l’étranger ; en outre, en se couvrant contre le risque de change, elles sont plus à même de tirer parti des opportunités de croissance. Il est possible d’établir une forte corrélation positive, au niveau de l’entreprise, entre la possession de filiales dans la zone d’influence d’une monnaie et l’émission d’obligations dans cette monnaie. Pour un pays comme la Côte d’Ivoire, on dira qu’il cherche à réduire le risque de change lié à son endettement en devises. En ce qui concerne le coût des emprunts, en partie le reflet de facteurs institutionnels, il est supporté à la fois par les émetteurs et les investisseurs. Le marché des obligations libellées dans une monnaie donnée peut être assujetti à des prélèvements fiscaux, ou à des contraintes réglementaires, ou être trop étroit pour fournir le niveau de liquidité recherché par des investisseurs actifs. Les très gros émetteurs peuvent être désireux de diversifier leurs sources de financement pour accéder en toutes circonstances au marché. Si tel est le cas, les emprunteurs émettront sur le marché au comptant, où les coûts institutionnels sont les plus bas, et feront appel aux swaps pour s’engager sur la monnaie de leur choix. Pour les emprunteurs des économies émergentes, l’étroitesse des marchés de la dette en monnaie locale constitue un problème reconnu ; comme, en outre, les marchés des swaps ont également tendance à être peu développés, les émetteurs sont souvent contraints de prendre des positions comportant une asymétrie de devises.
Quels sont les avantages pour les pays africains de recourir aux obligations internationales en monnaie locale?
D’abord, le marché obligataire est particulièrement important pour l’activité économique, parce qu’il permet aux entreprises ou aux gouvernements d’emprunter pour financer leurs activités, et parce que les taux d’intérêt y sont déterminés. Ensuite, les pays qui arrivent à vaincre ce « péché originel » augmentent leur visibilité sur les marchés internationaux. Mentionné pour la première fois par Eichengreen and Hausmann (1999), le terme de « péché originel » fait référence à l’incapacité d’un pays à émettre de la dette souveraine libellée dans sa propre monnaie sur les marchés financiers internationaux. Cette situation résulte de la réticence des investisseurs internationaux à détenir de la dette souveraine en monnaie locale, en raison du risque de change et de l’instabilité économique intérieure perçus. Au-delà de la Côte d’Ivoire, cette opération permettra d'accroître la visibilité du marché des capitaux de l'Union économique et monétaire ouest africaine, encore en développement. Enfin, une telle opération permet à la Côte d’Ivoire d’améliorer le profil de la dette du pays. Cette stratégie est dans la logique de la gestion proactive de la dette par les autorités ivoiriennes qui continuent d'améliorer le profil de la dette du pays et de contenir les risques liés à l'encours de la dette. D’ailleurs, l’’opération, d’un montant de 220 milliards FCFA (environ 335 millions d'euros), a été réalisée à un taux de 6,875 % sur trois ans, avec un remboursement prévu en euro, devise à laquelle le CFA est arrimé en parité fixe, ce qui atténue le risque de change. Ce taux est plus attractif que ceux obtenus sur le marché régional de l’UEMOA. La veille, sur le marché domestique (Umoa-Titres), la Côte d’Ivoire avait levé 66 milliards FCFA, dont une tranche à 7,63 % sur trois ans. Une semaine plus tôt, une autre émission à trois ans affichait un rendement de 7,64 %. Cela montre que les investisseurs internationaux offrent des conditions plus favorables que le marché régional, pourtant libellé dans la même devise.
Quels sont les facteurs permissibles du recours aux obligations internationales en monnaie locale?
Les principales conditions propices au développement du marché intérieur des titres publics sont les suivantes.
Premièrement, les conditions macroéconomiques générales bonnes
La solidité et la stabilité macroéconomiques constituent des conditions essentielles au recours aux obligations internationales en monnaie locale. En effet, un contexte macroéconomique stable cristallise la confiance des investisseurs, garantissant à ces derniers la préservation de la valeur de leurs titres de créance. Un historique de bons résultats macroéconomiques s’appuyant sur un cadre de politique macroéconomique crédible et un engagement global des autorités renforceront les attentes des investisseurs. Une gestion lacunaire de l’économie est souvent coûteuse, car les événements passés de nature très défavorables (crise de la dette souveraine, restructuration et/ou crises du secteur bancaire, par exemple) sont susceptibles d’entraîner des répercussions durables sur la confiance des investisseurs et freiner sensiblement l’attrait des obligations internationales en monnaie locale.
Deuxièmement, les besoins de financement de l’État
Les besoins de financement de l’État sont principalement à l’origine de l’émission de dette. Dans la plupart des pays, les besoins de financement de l’État déterminent le besoin d’emprunt, l’émission des obligations internationales en monnaie locale étant l’une des principales sources de ce financement. Toutefois, dans certains pays à faible revenu, qui ont accès à des dons ou à des emprunts concessionnels à long terme, l’émission d’une dette locale plus coûteuse pourrait ne pas être judicieuse, lorsque le risque de change ne constitue pas un motif de préoccupation.

 

Troisièmement, la structure de l’économie compte
La taille de l’économie et la base de l’épargne intérieure (notamment la présence d’institutions d’épargne contractuelle) auront une incidence sur la capacité d’absorption du marché obligataire. Dans les petits pays, il peut s’avérer difficile de développer un marché liquide. En outre, un faible taux d’épargne intérieur, même dans les pays plus développés, peut réduire la demande en faveur d’actifs financiers porteurs d’un intérêt, en particulier les titres d’État. De nombreux facteurs influent sur le niveau d’épargne d’un pays, notamment les fondamentaux macroéconomiques, la politique fiscale et les régimes de retraite. L’épargne intérieure peut également être affectée à de nombreux éléments en concurrence (les actifs d’infrastructure intérieurs, par exemple), et il convient de tenir compte du marché de ces autres actifs lors de l’évaluation de cet aspect de la structure de l’économie. Les émetteurs souverains de petite taille peuvent faire face à des difficultés en matière de consolidation des instruments et d’émission d’obligations de référence liquides. Ils peuvent également rencontrer des difficultés à mobiliser des volumes de fonds importants au moyen de la gestion de trésorerie et à constituer des volants de liquidité suffisamment élevés. Ils peuvent aussi présenter plus de vulnérabilité à des ratios de concentration élevés de titres de créance détenus par un petit nombre d’investisseurs. Il est plus aisé d’émettre des actifs libellés en monnaie locale dans un pays ayant un faible niveau de dollarisation ou d’euroïsation. La demande d’actifs libellés en monnaie locale dans le système financier serait plus forte si les dépôts en de vises (et les prêts) ne constituaient qu’une petite part de l’ensemble des dépôts (et des prêts) du système bancaire.
Quatrièmement, la situation des finances publiques et de l’endettement à considérer
La solidité des finances publiques et un endettement raisonnable favorisent le recours aux obligations internationales en monnaie locale. Un déficit budgétaire élevé peut placer la dette sur une trajectoire non viable, et les risques budgétaires liés aux passifs conditionnels peuvent aggraver les vulnérabilités en matière d’endettement. Les pays ayant des besoins de financement extérieur notables, un encours élevé de dette publique soumis à des risques de marché (risques de refixation des taux d’intérêt, de refinancement et de taux de change, par exemple) et une situation des finances publiques non viable sont susceptibles d’être plus fragiles. Le montant des besoins d’emprunt d’un État et le risque de surendettement influeront sur le volume du financement intérieur net que cet État sera en mesure d’obtenir sur les marchés, la stabilité de ce financement et la détermination du prix des instruments.
L’érosion de la confiance des investisseurs à l’égard des pays ayant des antécédents de défauts de paiement sur leur dette souveraine, notamment la conversion ou l’allongement forcé de la dette intérieure au moyen de mesures de répression financière, pourrait entraîner des répercussions sensibles sur les perspectives de développement des obligations internationales en monnaie locale. Une maîtrise budgétaire insuffisante peut amener les décideurs politiques à ne pas se conformer aux bonnes pratiques en matière d’emprunt fondées sur les marchés et nuire à la confiance des investisseurs. Ainsi, en cas de besoins de financement élevés ou de nécessité de contenir les coûts d’emprunt à court terme, les autorités peuvent choisir de contrôler les taux d’intérêt, d’accumuler des arriérés de paie ment, d’emprunter directement auprès de la banque centrale ou de recourir à des méthodes de placement en dehors des marchés.
En Côte d’Ivoire, les perspectives économiques solides du pays, la dynamique de réforme, la consolidation budgétaire en cours et les avantages de l'adhésion à l’UEMOA ont renforcé la confiance des investisseurs. L’agence de notation Standard & Poor's (S&P) prévoit que l'économie du premier producteur mondial de cacao connaîtra une croissance moyenne de 6,7 % sur la période 2025-2027. Le déficit budgétaire atteindra 3 % du produit intérieur brut en 2025, contre près de 7 % en 2022.
Cinquièmement, la solidité du secteur financier reste importante
Le secteur financier d’un pays doit être liquide et bien capitalisé, car il joue un rôle important en tant qu’investisseur et intermédiaire sur le marché de la dette de l’État. Le secteur bancaire représente une partie notable de la base d’investisseurs dans de nombreux pays, et il joue en général un rôle d’intermédiaire essentiel quand on a recours aux obligations internationales en monnaie locale. L’évaluation de la solidité du secteur financier porte généralement sur l’adéquation des fonds propres, la qualité des actifs, les résultats financiers et la liquidité. En cas de risques d’instabilité du secteur financier, le secteur bancaire rencontrerait des difficultés à jouer son rôle de façon efficace.
Sixièmement, les conditions monétaires et de change à surveiller
La stabilité de l’inflation, des taux d’intérêt et des taux de change réduit l’incertitude pour les investisseurs et favorise la demande de titres d’État négociables. Une instabilité excessive des taux d’intérêt et des tensions inflationnistes (qui peuvent également être imputables au manque de crédibilité de la politique monétaire) peuvent provoquer une hausse des rendements, car les investisseurs exigent une prime de risque du fait de l’absence de prévisibilité. Ces derniers considèrent le niveau trop élevé et instable des taux d’intérêt nominal et réel comme non viable, ce qui est susceptible d’entraîner des incertitudes sur la viabilité de la dette, d’éventuelles modifications du régime de change ou l’établissement de nouveaux dispositifs fiscaux ou de contrôle. Cette incertitude réduit l’incitation à investir sur les marchés financiers locaux et dans les actifs à long terme, car elle nuit à la rentabilité attendue. Des conditions monétaires stables permettent donc à un État d’émettre des titres d’emprunt à long terme moins onéreux et d’allonger l’échéance du portefeuille de la dette. Une forte volatilité du taux de change, qui s’accompagne d’un taux de transmission élevé, est le principal facteur dissuasif influant sur la confiance des investisseurs, tant nationaux qu’étrangers. Le contrôle du taux d’intérêt et les autres signes de répression financière sont souvent considérés comme des indicateurs de conditions monétaires et budgétaires sous-jacentes médiocres. En cas d’espace budgétaire limité et de coûts de financement élevés, l’État peut être tenté de recourir à ces pratiques.
En définitive, il faut avoir une croissance économique et des tendances fiscales favorables, une inflation maîtrisée et des niveaux élevés de taux d’intérêt réels, le tout s’ajoutant à un ratio dette brute/PIB nettement plus faible.
Quels sont les raisons ou avantages qui poussent les investisseurs à acheter des obligations internationales en monnaie locale?
Réponse : Il est possible d’énumérer au moins cinq raisons qui poussent les investisseurs étrangers à acheter des obligations internationales en monnaie locale.
La première raison est que les marchés émergents et africains seront incontournable dans le futur. Avec leur poids économique, les économies émergentes et africaines seront incontournables dans le futur. En effet, les marchés émergents en monnaie locale sont le marché incontournable de l'avenir, car ils associent de bonnes performances à une meilleure liquidité. Et bien que ce caractère inéluctable ne soit pas une garantie de bonne performance pour l'investisseur, il est temps d'y prêter un peu plus d'attention.
La seconde raison reste la solidité de leurs économies et leurs résiliences face aux crises. Les économies émergentes ont tiré les leçons des crises passées, ce qui a conduit à des politiques budgétaires plus disciplinées et à des politiques monétaires plus proactives. De nombreux pays ont adopté des régimes de taux de change flottants, ce qui leur confère une certaine souplesse face aux chocs extérieurs et améliore leur balance des paiements. Cela a permis une meilleure accumulation des réserves de change, et donc une plus grande flexibilité de leurs politiques monétaires. En outre, les économies des principaux pays émergents sont devenues de plus en plus robustes en se diversifiant et en ne dépendant plus d'un seul secteur ou d’un seul produit de base, en favorisant une croissance durable grâce à l'essor des secteurs des services et de la technologie. Les systèmes financiers ont été renforcés et les cadres réglementaires améliorés, ce qui a renforcé les secteurs bancaires et réduit leur vulnérabilité.
La troisième raison est la possibilité de diversification de leur portefeuille. La dette souveraine des marchés émergents en monnaie locale a tendance à offrir une multiplicité de profils puisque chaque pays émergent se trouve à un stade différent de son cycle monétaire et budgétaire. Ces pays ont non seulement des cycles économiques différents, certains ralentissant leur croissance tandis que d'autres l'accélèrent, mais ont aussi des moteurs économiques fondamentaux différents. Par exemple, certains pays sont exportateurs de matières premières et ont tendance à bien se comporter lorsque les prix des matières premières augmentent, tandis que d'autres pays sont importateurs de matières premières et pourraient en souffrir. Cette grande diversification interne se traduit par une volatilité parfois contre-intuitive. Un investissement sur ce marché est souvent moins volatil qu’un investissement dans les bons du Trésor américain pour un investisseur non basé sur le dollar américain. Les investisseurs peuvent ainsi tirer parti des écarts de rendement et de valeur observés sur les différents marchés. Et à mesure que les États chercheront à allonger leur courbe des taux, l’éventail d’opportunités d’investissement s’élargira. Aussi, les obligations émergentes en monnaie locale étant étroitement liées aux politiques budgétaires, monétaires et macroéconomiques de leur pays d’émission, elles peuvent être assorties d’un profil risque-rendement intéressant pour les investisseurs en quête de diversification du risque de change. Et avec l’allongement attendu des courbes de taux des obligations souveraines en monnaie locale, le positionnement en duration et le positionnement sur la courbe des taux deviendront également sources de rendement attrayantes.
La forte diversification externe permet au marché de compléter d'autres actifs sur n'importe quel horizon d'investissement grâce à sa décorrélation. La plupart des portefeuilles afficheront des mesures de risque de volatilité plus faible après l'inclusion du marché. Cependant, contrairement à de nombreuses couvertures, les investisseurs n'ont pas à payer pour réduire le risque de leur portefeuille. Ils sont, au contraire, généreusement payés pour cela.
Par ailleurs, les marchés obligataires en monnaie locale présentent une corrélation limitée avec d’autres classes d’actifs, telles que les actions, les matières premières ou les obligations des marchés développés, ce qui peut contribuer à réduire la volatilité et à améliorer les résultats corrigés du risque au sein du portefeuille.
La quatrième raison est la plus grande variété d’instruments de dette offerte. En effet, si les marchés obligataires en monnaie forte offrent un éventail élargi d’opportunités d’investissement parmi les obligations d’entreprise et les emprunts d’État, c’est dans les marchés obligataires en monnaie locale que les investisseurs peuvent trouver la plus grande variété d’instruments obligataires et d’outils de couverture alternatifs : les obligations classiques, les obligations indexées sur l’inflation et leurs dérivés, la dette avec option de change, les warrants indexés sur le PIB, les instruments du marché monétaire, etc. Autant d’outils qui permettent de diversifier les portefeuilles et de réduire les risques. Les obligations indexées sur l’inflation, qui connaissent un essor particulièrement rapide actuellement, sont des investissements intéressants pour deux raisons principales : elles constituent un moyen efficace et économique de se prémunir contre les poussées inflationnistes, souvent plus prononcées dans les économies émergentes, et elles peuvent aider à atténuer les effets d’une dépréciation de la monnaie locale induite par l’inflation.
La cinquième raison est le potentiel de rendement supérieur. En effet, compte tenu des écarts de croissance et de taux d’intérêt observés entre les différents marchés émergents, mais aussi du fait du potentiel d’appréciation des devises émergentes, les obligations des marchés émergents en monnaie locale peuvent générer un rendement supérieur à celui de leurs homologues libellées en monnaie forte. Et les deux affichent généralement un écart marqué avec les obligations du marché américain. À mesure que les taux d'intérêt mondiaux sans risque diminueront et cesseront d'être un investissement attractif, toutes les sous-classes d'actifs de la dette émergente devraient bénéficier de la baisse des taux d'intérêt mondiaux grâce à des coûts de financements moins élevés et une attractivité relative accrue face aux alternatives des marchés développés. Les hauts rendements des taux d'intérêt sans risque ont entraîné un certain désintérêt pour les marchés émergents au cours des trois dernières années. En effet, la forte inflation mondiale de 2022 a conduit les banques centrales des marchés développés à relever leurs taux à des niveaux encore jamais atteints depuis des décennies. En conséquence, les investisseurs étrangers n'ont pas jugé pertinent de prendre davantage de risques en déployant leurs capitaux sur les marchés émergents pour obtenir des rendements satisfaisants. Mais la Fed et les autres banques centrales des pays développés s’étant désormais engagées dans un cycle de baisse de taux, les rendements sans risque perdent peu à peu leur intérêt, ce qui pousse de fait les investisseurs obligataires à accroître leur exposition au risque pour retrouver des rendements intéressants, comme l’achat d’obligation internationale en franc CFA. D’ailleurs, dès que les obligations des pays émergents commenceront à recevoir des flux de capitaux, phénomène déjà perceptible sur les dernières semaines de septembre, les primes de risque devraient se contracter. Cela stimulera les prix des obligations et facilitera les conditions de financement pour les pays.
Quels sont les risques associés à ces investissements en obligations internationales en monnaie locale?
Il faut savoir qu’investir dans les obligations des marchés émergents (EM) en devise locale implique des risques significatifs, y compris, mais sans s’y limiter, les fluctuations de change, l’instabilité géopolitique et les incertitudes économiques. Bien que la classe d’actifs puisse offrir des opportunités attrayantes, les investisseurs doivent être conscients que les performances passées ne sont pas indicatives des résultats futurs. La valeur des investissements et les revenus qui en découlent peuvent fluctuer et les investisseurs peuvent ne pas récupérer l’intégralité du montant investi. Ce matériel est fourni à titre d’information uniquement et ne constitue pas un conseil en investissement ou une offre d’achat ou de vente de titres. Les investisseurs doivent tenir compte de leurs objectifs d’investissement individuels et de leur tolérance au risque avant de prendre des décisions d’investissement.
Quels sont les risques auxquels s’exposent les pays africains qui émettent des obligations internationales en monnaie locale?
Réponse : Les pays africains qui se financent par le biais des obligations internationales en monnaie locale ne sont pas à l’abri des risques.
En premier lieu, ce qu’ils cherchent à éviter peu resurgir dans le futur. En effet, la fin du péché originel – tel qu’il est défini historiquement – signifie que les investisseurs internationaux supportent à présent un risque de change plus important et une plus grande asymétrie des devises. Ce risque de change supporté par ces investisseurs accroît la volatilité des flux de capitaux, entraînant un « retour du péché originel ».
Ce retour peut être associé aux évolutions du cycle financier mondial. L’évolution des obligations souveraines détenues par des investisseurs internationaux est liée au niveau du risque financier mondial exprimé par la volatilité financière mondiale. Le plus souvent la détention de ces obligations tend à diminuer lorsque le risque financier mondial dépasse son niveau moyen au cours de la période, reflétant le biais domestique dans la perception du risque par les investisseurs (c’est-à-dire le repli des investissements internationaux durant les épisodes de tensions financières au niveau mondial). Ces situations sont notamment advenues au cours de la crise financière mondiale de 2008-2009, de la crise de la dette souveraine de la zone euro fin 2011, de la période ayant précédé le vote sur le Brexit en 2015, de la crise de la Covid-19 en 2020 et enfin depuis la normalisation de la politique monétaire américaine de 2022. On montre que la corrélation négative entre les variations des obligations souveraines détenues par des investisseurs internationaux et le niveau du risque financier mondial est plus faible lorsque les obligations sont libellées en devises étrangères plutôt qu’en monnaie locale. Dans la mesure où les investisseurs internationaux détenant des obligations souveraines en devises étrangères ne supportent pas le risque de change, ils sont moins sensibles aux évolutions du risque financier mondial et plus enclins à conserver leurs expositions aux économies de marchés émergents en cas de tensions financières mondiales.
En second lieu, on enregistre une volatilité des flux de capitaux et des sorties brutales de capitaux peuvent être observées quand les conditions financières mondiales se durcissent. Ce fût le cas au début de la normalisation de la politique monétaire américaine en 2022. Les investisseurs étrangers qui détenaient de la dette des économies de marchés émergents en monnaie locale ont enregistré des pertes liées à la fois à la hausse des spreads souverains et à la dépréciation des monnaies des économies de marchés émergents qui se produit quand ces spreads s’élargissent. Les moins-values liées aux fluctuations des devises sont amplifiées quand les portefeuilles des investisseurs internationaux sont composés d’obligations avec des maturités de plus long terme. Le risque de change est associé à un risque de duration. Pour ces investisseurs – principalement des fonds communs de placement – l’incitation à se désengager des économies de marchés émergents joue un rôle majeur dans les sorties de capitaux enregistrées par ces économies, accentuant le risque d’un retour du péché originel.
La phase récente de taux d’intérêt « élevés longtemps » (high for long) dans les principales économies a ravivé le débat sur le péché originel et la vulnérabilité des économies de marchés émergents aux chocs financiers externes. Si l’intervention sur le marché des changes et l’élargissement de la base d’investisseurs domestiques peuvent contribuer à réduire cette vulnérabilité, ils ne permettent pas de l’éliminer. Un pays qui dépend fortement des investisseurs internationaux est toujours exposés à d’éventuelles sorties brutales de capitaux, en particulier si les titres sont libellés en monnaie locale et assortis d’une maturité longue.
Quel est votre sentiment sur la propension de la Côte d’Ivoire à aller sur les marchés financiers pour son financement ?
Le pays doit modérer son endettement extérieur et son recours aux marchés financiers pour chercher à mobiliser des ressources propres. En effet, la Côte d’Ivoire doit agir avec prudence sur les marchés financiers internationaux car non seulement les notes des agences sont constamment contestées, mais leur bonne appréciation peut conduire le pays vers un recours dangereux aux financement étrangers massifs qui risque d’aggraver le risque de surendettement. Rappelons que la Côte d’Ivoire fait partie des pays d’Afrique subsaharienne ayant accès aux marchés internationaux. Elle a été le premier pays du sous-continent à revenir sur les marchés internationaux après le resserrement des conditions financière de 2022, avec l’émission d’un double eurobond en janvier 2024 pour un total de 2,6 Mds USD à des conditions financières relativement attractives (taux d’intérêt moyen de 6,61% au terme de l’opération de couverture de change dollar-euro). La Côte d’Ivoire a profité de cette levée sur le marché international pour procéder à un reprofilage de sa dette en particulier sur les maturités courtes. L'opération a généré une économie cumulée sur le service de la dette de 2,3 points de PIB entre 2024 et 2032, avec un pic de 0,9 points du PIB en 2025. Le pays reste très vulnérable aux chocs externes, sur les exportations notamment, et dispose d’un espace budgétaire limité pour y faire face.
Depuis janvier 2025, la Côte d’Ivoire a mobilisé plus de 1 500 milliards FCFA sur le marché régional, représentant plus de la moitié des émissions souveraines de l’UEMOA. Elle a également restructuré une partie de sa dette, remplaçant des obligations arrivant à échéance en 2025 par de nouveaux titres à 6 et 7 ans pour un total de 450 milliards FCFA.
Cette stratégie vise à faire face à des remboursements estimés à 5 635 milliards FCFA (9,2 milliards de dollars) en 2025, dont plus de 2 000 milliards FCFA pour les emprunts obligataires et les bons du Trésor. Dans ce contexte électoral, Abidjan prévoit encore d’emprunter plus de 1 100 milliards FCFA au deuxième trimestre sur le marché régional.
Le climat financier reste stable pour le pays. L’agence de notation Fitch a récemment confirmé la note souveraine de la Côte d’Ivoire avec une perspective stable. Classée en catégorie 5 sur l’échelle de risque de l’OCDE, elle bénéficie toujours d’un accès aux financements internationaux avec des conditions relativement favorables.
En Côte d’Ivoire, des défis demeurent, notamment la résilience face aux futurs chocs externes, la faiblesse des institutions et de la gouvernance, bien qu'en voie d'amélioration, restent également une contrainte sur la note de crédit à long terme. La lutte contre la pauvreté reste également une priorité pour consolider les acquis économiques et assurer le développement inclusif et durable. Par ailleurs, la Côte d'Ivoire est aussi sensible aux risques politiques, bien que la situation se soit nettement améliorée ces dernières années.
Pour finir, je voudrais terminer par la citation de Jacques Attali qui disait et je cite : « L’endettement est un bon serviteur mais un mauvais maître ».
Bamba M. avec Sercom

Crise à la Matca- Le Collectif des délégués et des administrateurs crie son indignation

samedi, 19 avril 2025 18:22 Written by

C’est un vrai cri de détresse que le Collectif des délégués et des administrateurs de la Matca, a émis ce samedi 19 avril 2025 suite à l’arrestation de Guédou Elie Ousmane, ex Directeur général de la mutuelle. C’était au cours d’un point -presse tenu au siège de l’Union des propriétaires de taxis compteurs (UDPC-CI) de Diabaté Maliki, qui est par ailleurs le président du Collectif. Dans une déclaration lue par leur porte-parole Chérif Mohamed Abdoulaye, secrétaire général du Groupement des propriétaires de taxis compteurs (Gptc), les membres du Collectif se disent indignés et peinés dans la mesure où, ce sont sur les réseaux sociaux qu’ils ont appris l’arrestation de leur Dg Guédou Elie Ousmane aux motifs de fraude sur la nationalité et de malversations financières.
Sur le premier point, le Collectif affirme sans ambages que ce problème a été liquidé depuis 2016, d’autant qu’à deux reprises, Guédou Elie Ousmane a gagné le procès contre le plaignant. S’agissant du second chef d’accusation relatif à la malversation financière, l’orateur, au nom des autres membres, s’est voulu clair en ces termes : «(…) Toutes les dépenses de la mutuelle passent d’abord par le Conseil d’administration et ensuite en assemblée avant d’être validées. C’est après toutes ces étapes qu’ordre d’exécution est donné au Dg. Sous ce vocable, on ne saurait donc pas parler de malversation financière dans la mesure où tout le monde est informé en amont », dit Chérif Mohamed Abdoulaye.
Pour qui, l’un des plaignants était dans le conseil d’administration et comme tel il doit être entendu. Le porte-parole du Collectif a émis cette l’interpellation suivante : «(…) Si l’on n’y prend garde, on pourrait retomber dans la spirale de violences des années 2009. Ce qui ne serait pas bon pour cette mutuelle ». Et de poursuivre : « (...) Nous mettons quiconque au défis sur les performances de la gouvernance de Guédou Elie Ousmane. La décentralisation de la Matca c’est lui, la stabilité de la mutuelle, c’est lui, la paie sans problème des sinistres, c’est lui. Il a lancé le projet Tour Matca. La certification de la Matca, c’est bien lui également. Il avait également assez de projets comme la construction d’un centre de santé, le renouvellement du parc-auto, la construction d’un grand centre de pièces de rechanges, une cité pour les sociétaires et bien d’autres ». L’orateur a clos son propos en saluant S.E.M. Alassane Ouattara pour toutes ses actions en faveur du monde du transport, tout en estimant que le père de la Nation ne laissera pas l’injustice prospérée.
Koné De Sayara
Légende : Une vue du Collectif des délégués et administrateurs lors de leur point -presse.

Fondation PORTEO - Quand le Btp se met au service des communautés

jeudi, 17 avril 2025 20:29 Written by

La Fondation Porteo incarne l’engagement sociétal du groupe en mettant son expertise et ses ressources au service du développement durable, de l’éducation et du bien-être des communautés locales.
La mission est d’impacter durablement les territoires, en initiant et soutenant des projets à forte valeur ajoutée pour les populations. La Fondation PORTEO investit dans des actions concrètes et mesurables qui participent à la construction d’une Afrique inclusive, innovante et durable.

Loin de se limiter à la construction d’infrastructures, le BTP peut être un véritable moteur de transformation sociale. « Depuis toujours, j’ai été convaincu que bâtir des routes et des bâtiments ne suffit pas. Nous devons aussi bâtir des vies et offrir des opportunités aux plus vulnérables », affirme Hassan Dakhlallah, Président Directeur Général de PORTEO.

En Afrique de l’Ouest, où le besoin en infrastructures de base demeure une priorité, certaines entreprises vont au-delà de leur mission économique en investissant dans des actions à fort impact social. C’est le cas de PORTEO, entreprise phare du secteur, qui a structuré son engagement philanthropique à travers la Fondation PORTEO. Son ambition : contribuer activement à l’éducation, la santé, infra structures et au développement communautaire, quatre piliers essentiels pour l’émergence durable du continent.

L’accès à l’éducation est un défi majeur en Afrique de l’Ouest, où de nombreuses régions souffrent encore d’un manque criant d’infrastructures scolaires. Pour y remédier, la Fondation PORTEO finance et réalise la construction d’écoles et de cantines scolaires, garantissant ainsi un cadre d’apprentissage sécurisé et propice à la réussite des élèves.

« Nous croyons fermement que chaque enfant mérite un accès à une éducation de qualité. Construire des écoles, c’est bâtir l’avenir », explique Emmanuel Kalou, Président de la Fondation PORTEO.

À ce jour, plus de 20 salles de classe ont été construites ou rénovées dans des zones rurales, bénéficiant à plus de 3 500 élèves. La Fondation PORTEO a également distribué plus de 5 000 kits scolaires à des élèves issus de milieux défavorisés. Ces actions, en complément des efforts gouvernementaux et des ONG, permettent d’améliorer significativement le taux de scolarisation.

La santé est un autre axe clé de l’action de la Fondation PORTEO. En Côte d’Ivoire, comme dans plusieurs pays de la région, l’accès aux soins reste limité pour les populations rurales et les personnes vulnérables. Consciente de cet enjeu, la fondation finance la construction et la réhabilitation de centres de santé, ainsi que l’achat d’équipements médicaux.

« Nous avons une responsabilité sociale qui va au-delà de nos chantiers. Il est essentiel de soutenir les structures de santé locales pour garantir un accès aux soins pour tous », souligne un responsable de PORTEO.

À titre d’exemple, la fondation a permis la prise en charge de plus de 200 patients souffrant de pathologies graves, notamment en finançant des interventions chirurgicales et des traitements médicaux coûteux. Elle a également équipé plusieurs hôpitaux de matériel médical indispensable, renforçant ainsi la capacité des établissements à répondre aux urgences sanitaires.

Autonomisation des communautés & Développement économique : Stimuler la croissance locale
Le développement économique et l’autonomisation des communautés font partie intégrante de la mission de la Fondation PORTEO. L’objectif est d’offrir aux populations locales les moyens de se développer durablement, en leur fournissant les ressources et formations nécessaires à leur indépendance économique.

La fondation soutient des coopératives locales, aide à la création de micro-entreprises et finance des programmes de formation professionnelle pour permettre aux jeunes et aux femmes d’acquérir de nouvelles compétences et de générer leurs propres revenus.

« Développer des infrastructures, c’est essentiel, mais aider les populations à se structurer économiquement l’est tout autant », affirme Emmanuel Kalou, Président de la Fondation PORTEO.

Un des projets emblématiques est le programme de soutien aux femmes entrepreneures dans les secteurs du bâtiment, de l’énergie et de l’agriculture, qui a déjà permis à plus de 500 bénéficiaires d’accéder à des financements et des formations.

Consciente de l’impact environnemental du secteur du BTP, la Fondation PORTEO met en place des initiatives visant à réduire son empreinte carbone et à promouvoir des pratiques écoresponsables.

Parmi les actions phares :

– Reboisement et préservation des espaces verts sur les sites de construction.

– Utilisation de matériaux de construction écologiques et recyclés.

– Sensibilisation des communautés et des acteurs du BTP aux enjeux environnementaux.

Le projet Green Cities, mené par la Fondation, a déjà permis la plantation de plus de 10 000 arbres et la mise en place de solutions de gestion durable des déchets sur plusieurs chantiers en Côte d’Ivoire.

« Nous avons une responsabilité environnementale et nous devons tout mettre en œuvre pour minimiser notre impact et bâtir durablement », rappelle Emmanuel Kalou.

Ces initiatives incluent la distribution de kits alimentaires aux populations en situation de précarité, le financement de projets d’autonomisation des femmes et la construction d’infrastructures de base comme des latrines et des points d’accès à l’eau potable.

Un projet emblématique est celui de Kirifi, où la fondation a mis en place une cantine scolaire autosuffisante, approvisionnée par une coopérative de femmes locales. Ce modèle innovant permet non seulement de nourrir les enfants quotidiennement, mais aussi d’assurer un revenu aux femmes engagées dans ce projet.

« L’impact de ces initiatives se mesure en termes de dignité et d’amélioration des conditions de vie. Chaque action compte », témoigne un bénéficiaire.


Un modèle inspirant pour le BTP africain
L’exemple de la Fondation PORTEO illustre une tendance de plus en plus marquée en Afrique de l’Ouest : celle d’un BTP engagé et conscient de son rôle social. D’autres entreprises du secteur, comme SOROUBAT en Côte d’Ivoire, EBOMAF au Burkina Faso et EIFFAGE Sénégal, ont également mis en place des programmes de responsabilité sociétale visant à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Alors que les infrastructures restent un pilier du développement économique en Afrique de l’Ouest, leur impact ne se limite pas à la croissance économique. En intégrant une approche sociale dans chaque projet, des entreprises comme PORTEO démontrent que le BTP peut être un moteur d’amélioration des conditions de vie, favorisant l’inclusion et la résilience des communautés locales.

« La véritable réussite d’une entreprise se mesure à son impact sur la société », rappelle un expert en développement durable.

Un engagement pérenne au service des communautés
Avec sa Fondation, PORTEO prouve que le BTP peut être bien plus qu’un simple moteur économique : il peut être un vecteur de transformation sociale. En investissant dans l’éducation, la santé et le développement communautaire, l’entreprise s’inscrit dans une vision à long terme qui dépasse la seule construction d’infrastructures.

 

PORTEO ne construit pas seulement des routes, mais ouvre des chemins vers un avenir meilleur. Là où ses infrastructures relient les villes et dynamisent l’économie, sa Fondation tisse des liens humains et sociaux, apportant des solutions concrètes aux populations les plus vulnérables.

Cet engagement pose la question de l’avenir du secteur en Afrique de l’Ouest : et si toutes les entreprises adoptaient cette approche, combinant performance et responsabilité sociale ? Une chose est sûre, la Fondation PORTEO montre la voie.
Source https://porteo-group.com/

 

 

Archibat 2025 : Des présidents des Ordres d’architectes ouest-africains échangent avec leurs homologues ivoiriens

mercredi, 16 avril 2025 07:58 Written by


L’édition 2025 d’Archibat a pris fin le mardi 15 avril de la même année au Parc des Expositions d’Abidjan. Dans la mouvance, les présidents de l’Ordre des architectes ouest africains présents à Abidjan, n’ont pas manqué de saluer leurs homologues ivoiriens.
Une rencontre d’échanges et de partage d’expériences entre le président de l’Ordre ivoirien, M. Amon Joseph, et ses homologues venus de quinze pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Bénin, le Cameroun, le Nigeria, le Mali, le Ghana, le Gabon, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo, entre autres a eu lieu le lundi 14 avril 2025. Cette rencontre a également été ponctuée par une visite des installations de l’OACI au siège de l’Ordre des Architectes de Côte d’Ivoire (OACI), situé à Cocody,
Cette initiative, selon M. Amon, vise à présenter à ses pairs les acquis et le savoir-faire ivoirien en matière d’architecture, à travers la structuration de l’Ordre, la mise en place de la Maison de l’Architecte, la mutuelle des architectes, ainsi que l’École d’architecture d’Abidjan.
« La présence de nos confrères architectes venus des quinze pays de la sous-région vise à leur faire découvrir les actions concrètes que nous menons ici, tant au sein de l’Ordre, qu’au niveau de l’école d’architecture, de la mutuelle et de la Maison de l’Architecture d’Abidjan. Aujourd’hui, tous les présidents ont unanimement salué le travail accompli par l’Ordre des Architectes de Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Vers une union pour relever les défis du secteur
Le président de l’OACI a par ailleurs souligné l’importance de fédérer les efforts à l’échelle régionale. « Ce sont des expériences que nous souhaitons partager avec nos confrères des différents pays. Nous pensons qu’il est nécessaire de nous rapprocher, de nous rassembler pour bâtir une profession forte, portée par une vision continentale », a-t-il ajouté.

Forte de son rayonnement, l’École d’architecture d’Abidjan accueille aujourd’hui des étudiants de plus d’une quinzaine de nationalités. « Cet effort doit se poursuivre, car cette école a vocation à rayonner bien au-delà des frontières ivoiriennes », a insisté M. Amon.

Les échanges avec les présidents des Ordres nationaux ont également permis d’envisager de nouvelles perspectives de coopération, notamment en matière de stages pour les étudiants et d’enseignement. « Tout est mis en œuvre pour qu’à l’avenir, des professeurs venus de ces pays puissent également enseigner à Abidjan. Nous sommes convaincus d’être sur la bonne voie, car les retours ont été très positifs », a-t-il affirmé.

Un bilan globalement satisfaisant
De son côté, M. Djima Karamoko, trésorier général et président de la mutuelle de l’OACI, a dressé un bilan encourageant de cette 10e édition du Salon Archibat. « Le bilan est largement positif. Nous avons accueilli près d’une quinzaine de délégations d’architectes africains, avec une forte mobilisation du public. Ce fut une belle occasion de partager l’expérience ivoirienne. Nous avons également visité la ville historique de Grand-Bassam, exemple de réussite en matière de renouvellement urbain, en cohérence avec le thème du salon », a-t-il souligné.

Pour M. Karamoko, il est impératif de réfléchir dès aujourd’hui à l’architecture de demain, en intégrant les exigences du développement durable. Il a évoqué, entre autres, la nécessité de concevoir des bâtiments économes en énergie, de promouvoir un accès élargi au foncier, et de répondre efficacement aux besoins croissants des populations urbaines.

La rencontre s’est achevée par une concertation de haut niveau à l’hôtel Radisson Blu, dans l’objectif de définir de nouvelles orientations pour une meilleure organisation de la profession dans l’espace ouest-africain.


Ayoko Mensah

Fin Archibat 2025- La déclaration d’Abidjan

mercredi, 16 avril 2025 07:36 Written by

Les professionnels du cadre bâti (Architectes, Urbanistes, Géomètres, Géographes, Ingénieurs, Spécialistes en bâtiments verts et intelligents, Experts en développement durable, Paysagistes, Industriels du bâtiment, les Présidents et Représentants des Ordres des Architectes et Elus locaux) de plusieurs pays (Benin, Burkina, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Congo Brazzaville, Italie, Mali, Maroc, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone, Togo, Tunisie, République Démocratique du Congo,) se sont réunis du 11 au 15 avril 2025, au Parc des Expositions d’Abidjan, à l’occasion de la 10ème édition du Salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT 2025). Le thème de cette édition est : « Architecture et renouvellement urbain »
Cette édition a pour objectif de mettre en lumière la responsabilité et le rôle important des architectes dans le renouvellement urbain en répondant aux impératifs de durabilité et d’inclusion sociale. Ce salon est un cadre d’échanges pour comprendre, proposer et rechercher les principes architecturaux à intégrer dans le processus du renouvellement urbain en Afrique. En d’autres termes, ce salon revêt un cadre idéal pour la sensibilisation sur la question de la réhabilitation des infrastructures vieillissantes, de la maîtrise de l’espace urbain ancien, sans sacrifier la qualité de vie et la préservation du patrimoine culturel. Le constat est clair et partagé : Dans la plupart des villes africaines, les ilots anciens de peuplement posent des défis majeurs en termes de leur intégration dans le tissu urbain en constante mutation. Ils sont très souvent sujets à une reconstruction in extenso, à la destruction de leur tissu social existant, leur gentrification et la marginalisation des populations les plus vulnérables.
Leur démolition entier ou partiel au profit de logements standardisés et de zones d'activités monofonctionnelles, engendre une perte d'identité et de mémoire collective. L'amélioration des infrastructures dans ces lieux pourtant indispensables, reste difficile à mettre en œuvre en raison de la résistance des populations due à leur faible implication dans la plupart des projets. Par ailleurs, cette action urbanistique est souvent associée à des phénomènes de gentrification, où les projets de modernisation entraînent le déplacement des populations défavorisées vers des périphéries moins équipées et désarticulées du tissu urbain.
Il est nécessaire de réinventer notre façon de faire le renouvellement urbain pour permettre une gestion de la ville en ne laissant personne de côté. Pour y parvenir, la politique de renouvellement urbain exige un engagement ferme et sans ambiguïté, en favorisant une architecture qui préserve l’esthétique, qu’elle soit classique ou contemporaine, tout en soignant les formes et l’organisation des espaces. Cette approche intègre les dimensions sociales et environnementales, en veillant à l’adéquation des édifices avec leur fonction et leur insertion harmonieuse dans leur cadre urbain. Ainsi, un ensemble d’actions est déployé pour améliorer l’habitat, encourager la mixité sociale, désenclaver les quartiers, dynamiser la revitalisation urbaine et renforcer la qualité de vie des habitants.
Pour ce faire, l’Ordre des Architectes de Côte d’Ivoire et des acteurs du cadre bâti préconisent une approche globale de la ville avant d’engager la requalification d’un quartier ancien ou social, ou encore l’aménagement d’un espace délaissé. La (re)transformation de nos bâtis et de nos cadres de vie s’opérera progressivement, à travers des actions concertées et mesurées.
Ces assises ont été un cadre de partage sous forme d’ateliers pour comprendre et anticiper sur les défis majeurs des espaces habités d’aujourd’hui et de demain. L’ensemble des acteurs de la chaine de valeur du cadre bâti ont clairement défini des objectifs majeurs, notamment :
 Planification et gouvernance
 Adopter une planification rigoureuse à travers une approche méthodique pour garantir la viabilité des projets et leur impact à long terme.
 Définir des politiques claires et processus précis pour encadrer les projets de renouvellement urbain, incluant la fonctionnalité du cadre bâti, les infrastructures nécessaires et les besoins des populations.
 Faire du code d’urbanisme un outil dynamique, régulièrement amendé et adapté aux réalités actuelles.
 Partenariats et inclusion
 Favoriser une synergie entre les acteurs publics et privés pour mobiliser les ressources et maximiser les retombées économiques et sociales.
 Associer les populations locales aux projets de renouvellement urbain pour garantir leur adhésion et leur appropriation des transformations.
 Encourager ou imposer aux promoteurs immobiliers d’inclure des logements sociaux, pour garantir une mixité sociale.
 Durabilité et cohésion sociale
 Promouvoir des solutions durables et inclusives en intégrant des dimensions environnementales et sociales, et en tenant compte des besoins des communautés locales.
 Repenser les usages des territoires en optimisant les espaces existants, y compris les bâtiments et zones industrielles.
 Planifier sur le long terme en anticipant les mutations économiques et démographiques, et en créant des pôles économiques régionaux pour freiner l’exode rural.
 Mobilité et accessibilité
 Proposer des logements accessibles aux classes moyennes et populaires, et développer des transports en commun performants (métro, BRT, échangeurs).
 Promouvoir la mobilité des personnes à handicap réduit dans la planification urbaine.
 Mémoire urbaine et patrimoine
 Intégrer les noyaux historiques et villages urbains dans les projets pour préserver la mémoire des lieux tout en modernisant les infrastructures.
 Identifier des mécanismes de financement innovants pour soutenir les projets de réhabilitation du patrimoine.
Il est donc impératif de repenser le renouvellement urbain, en adoptant des stratégies plus respectueuses du patrimoine, de l'environnement et des populations. Les nouvelles approches doivent privilégier la réhabilitation, la densification douce et la mixité des fonctions, afin de créer des quartiers plus vivants, inclusifs et durables.
Monsieur le Représentant du Ministre, soyez assuré et rassuré que les professionnels du cadre bâti sont mobilisés, et à votre entière disposition pour vous accompagner dans l’amélioration du cadre du bâti et de la qualité de vie de nos concitoyens.
Nous comptons sur votre soutien pour la vulgarisation des recommandations de ces Assises.
Fait à Abidjan, le 15 avril 2025
Déclaration lue par Madame Raissa Gohi, architecte, membre de l’Oaci

Ebony 2024- Mamadou Kanaté de Fraternité Matin remporte le Prix Agl pour la promotion des transports

lundi, 14 avril 2025 22:03 Written by

Engagé pour l’excellence et la valorisation des métiers du transport et de la logistique, AGL a décerné, à l’occasion de la cérémonie des Ebony, le 12 avril 2025, à Yamoussoukro, le Prix Spécial pour la promotion des Transports au journaliste Mamadou Kanaté, du quotidien Fraternité Matin.
Ce prix spécial distingue un travail journalistique de qualité ayant contribué à une meilleure compréhension des enjeux du secteur. Mamadou Kanaté s’est illustré par son reportage consacré au développement des véhicules électriques en Côte d’Ivoire, une thématique au cœur de l’actualité et en parfaite résonance avec l’un des axes majeurs d’AGL : la transition énergétique. Partenaire de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) depuis 2014, AGL s’associe aux professionnels des médias pour promouvoir une couverture éclairée, responsable et prospective des problématiques liées aux transports, à la logistique et aux infrastructures. Le Prix Ebony, initié par l’UNJCI, récompense chaque année les meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire et s’impose depuis plus de 25 ans, comme le creuset de l’excellence journalistique dans le pays.
Depuis plus d’une décennie, AGL s’affirme comme un acteur de référence dans les métiers du transport et de la logistique en Afrique, en accompagnant l’État ivoirien dans la réalisation de projets stratégiques. Grâce à son réseau d’infrastructures modernes, ses solutions innovantes et sa maîtrise des chaînes d’approvisionnement, AGL contribue activement à bâtir une économie nationale plus fluide, connectée et compétitive. À travers cette distinction, AGL réaffirme son soutien aux médias, acteurs clés de l’information, de la sensibilisation et de la mobilisation citoyenne pour le développement. Le Prix Spécial Transport, initié par l’entreprise, récompense chaque année un journaliste dont le travail fait preuve de rigueur, d’originalité et d’engagement, en mettant en lumière les réalités, défis et innovations du secteur des transports et de la logistique.
« Le journalisme est un levier puissant de transformation sociale et économique. À travers ce prix, nous voulons encourager celles et ceux qui, par la force de leurs enquêtes, analyses et reportages, participent à une meilleure compréhension des dynamiques logistiques en Côte d’Ivoire et sur le continent. Le travail de Mamadou Kanaté illustre parfaitement cette capacité à éclairer les enjeux d’un secteur stratégique, tout en nourrissant la réflexion collective sur les transformations en cours. », a déclaré Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire– Burkina Faso.
Partenaire de l’Union de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) depuis 2014, AGL s’associe aux professionnels des médias pour promouvoir une couverture éclairée, responsable et prospective des problématiques liées aux transports, à la logistique et aux infrastructures. Le Prix Ebony, initié par l’UNJCI, récompense chaque année les meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire et s’impose depuis plus de 25 ans, comme le creuset de l’excellence journalistique dans le pays.
Depuis plus d’une décennie, AGL s’affirme comme un acteur de référence dans les métiers du transport et de la logistique en Afrique, en accompagnant l’État ivoirien dans la réalisation de projets stratégiques. Grâce à son réseau d’infrastructures modernes, ses solutions innovantes et sa maîtrise des chaînes d’approvisionnement, AGL contribue activement à bâtir une économie nationale plus fluide, connectée et compétitive.
Bamba Mafoumgbé

Distinction global power women awarddsWARDS London 2025- Fatou SANOGO et Pétroci brillent à Londres

vendredi, 11 avril 2025 11:57 Written by

Fatou SANOGO a fait flotter le drapeau de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, pour cette fois, au prestigieux Global Power Women Awards 2025, à Londres, le jeudi  10 avril 2025.
Cette distinction du Global Power Women Awards 2025 marque la reconnaissance d’une part des performances réalisées et des résultats exceptionnels obtenus depuis son arrivée à la tête de l’entreprise, en juillet 2023, par une femme leader d’exception. Et d’autre part, l’innovation et l’excellence opérationnelle qui transforment positivement l’entreprise publique.
L’expertise et la gestion rigoureuse a permis à PETROCI de connaitre une croissance spectaculaire de 724 %, avec un bénéfice net passant de 2,5 milliards FCFA en 2022 à 20,6 milliards FCFA à la fin de 2023.
Ce qui a consolidé sa position du fleuron pétrolier ivoirien comme acteur clé du secteur énergétique en Afrique de l’Ouest, la faisant briller aux yeux de tous.
Pour Fatou Sanogo, cette deuxième distinction internationale (après le prix éléphant de Africa Energies Summit en 2024) est la récompense des efforts collectifs et de l’engagement de ses équipes à ses côtés, ce qui lui a permis de mener à bien les missions qui lui sont confiées.
Notons que Mme Fatou Sanogo a construit une carrière impressionnante dans 13 pays et quatre continents (Afrique, Europe, Amérique, Asie).
Fatou Sanogo est donc une source d’inspiration pour les générations futures, elle incarne un modèle de persévérance, de leadership et d’excellence dans une industrie traditionnellement dominée par les hommes.
Ayoko Mensah

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