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mercredi 3 juillet 2024
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Moumouni Bictogo (1eVP Gpmci)//Développement du Secteur minier ivoirien// « Les coûts portuaires et maritimes, un obstacle » Featured

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Moumouni Bictogo (1eVP Gpmci)//Développement du Secteur minier ivoirien//  « Les coûts portuaires et maritimes, un obstacle »

Le sous-sol ivoirien regorge de nombreuses ressources minières, notamment les métaux de bases, bauxite, manganèse, nickel, cuivre, cobalt etc….Cependant, l’exportation de ces ressources précieuses en Côte d’Ivoire sont assujetties à des coûts portuaires et maritimes très élevés.C'est l'une des premières difficultés évoquées ce mercredi 5 septembre 2022, au centre des affaires Abidjan-Plateau par Moumouni Bictogo, Premier vice-président du groupement des professionnels miniers de Côte d'Ivoire (Gpmci), par ailleurs Pca de Lagune exploitation Bongouanou (Leb).Il s'exprimait face à la presse sur le thème « Les problématiques et l’importances des métaux de bases dans le tissu social et industriel de la Côte d'Ivoire ».Selon Moumouni Bictogo, la logistique constitue une part importante dans la réussite d'un projet minier dans le secteur des métaux de bases.«Il nécessaire de revoir et de définir les coûts logistiques sécurisées afin de réduire leur impact sur le développement de ce secteur. Il s'agit notamment des coûts logistiques suivants : péages/pesages coûts, coûts portuaires, Tva/ Transports ».  Cet  acteur majeur  du  secteur minier ivoirien  a indiqué que les coûts portuaires et maritimes impact fortement sur le coût final de la bauxite à l’exportation. « Quand vous chargé 200 000 tonnes en Guinée, les frais portuaires s’élèvent à 70 000 dollars. Alors qu’en Côte d’Ivoire, au Port d'Abidjan pour 120 000 tonnes de chargement, les frais portuaires s’élèvent à 35.000 euros, soit environ 22 958 495Fcfa ».A ces problèmes, viennent s’ajouter le manque d’accompagnement des établissements bancaires aux acteurs du secteur. Cet état de fait freine énormément les entrepreneurs ivoiriens à entreprendre dans ce milieu.Le responsable minier a souligné la nécessité de la remise à niveau des cartes minières, des études préliminaires, géologiques et géophysiques afin de vendre la destination Côte d'Ivoire aux acteurs du secteur des métaux de base.Il a également évoqué la nécessité d’améliorer les infrastructures publiques ; routes/chemins de fer, fourniture d’électricité et disponibilité de laboratoires certifiés, Sodemi (Laboratoire de la Société pour le Développement Minier de la Côte d'Ivoire).Le Premier vice-président du Gpmci a lancé un appel à l’Etat ivoirien afin de booster la Sodemi pour impulser le développement du secteur minier.Le groupement des professionnels miniers de Côte d'Ivoire enregistre en son sein une soixantaine de sociétéLe secteur minier en Côte d’Ivoire représente 4% du Pib Avec une importante production d’or s’élevant près de 850 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires. 

 C.T

Legende photo : M. Moumouni Bictogo, Premier vice-président du groupement des professionnels miniers de Côte d'Ivoire (Gpmci)

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