Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 29 juin 2024
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« Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, Mesdames et Messieurs les Ministres, Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Monsieur Geoffroy Roux de Bézieux, Président de l’Alliance des Patronats francophones, Mesdames et Messieurs les Présidents et Chefs de délégations des patronats francophones, Honorables participants de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones,- Mesdames et Messieurs, Chers amis, en nous regardant aujourd’hui, en contemplant et écoutant cette assemblée plurielle, talentueuse et conquérante, reviennent en moi les mots simples et splendides de l’immense Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse ! ».Sous l’impulsion du Président de votre Alliance, Monsieur Geoffroy Roux de Bézieux, de votre Secrétaire général Monsieur Chakib Alj et de l’ensemble de vos Vice-Présidents, vous avez su, chers entrepreneurs et patronats du monde francophone, accélérer le temps, fédérer les enthousiasmes, brûler les étapes pour, en quelques mois seulement, mettre en place une Alliance commune en mars dernier à Tunis, qui porte votre voix, vos ambitions comme les nôtres, pour cette francophonie économique plus performante et projective. Et vous avez su aussi travailler déjà très concrètement, comme le soulignent les 7 groupes de travail de l’Alliance, des infrastructures au numérique, en passant par la libre-circulation, la transition écologique, le secteur bancaire, les investissements et la formation professionnelle. Monsieur le Président de l’Alliance des Patronats francophones, Cher Geoffroy Roux de Bézieux, c’est donc avec un honneur immense que nous vous avons accueilli ici en Côte d’Ivoire, « cette terre d’espérance, ce pays de l’hospitalité, cette patrie de la vraie fraternité » comme le clame notre hymne national, pour organiser et réussir cette nouvelle Rencontre des Entrepreneurs Francophones !Avec vos équipes, avec l’ensemble des membres de l’Alliance, vous avez su comprendre que la francophonie économique avait besoin de ses deux jambes, de ses deux rives pour avancer, grandir et gagner son combat !Je sais que nous partageons la même espérance d’un rayonnement toujours plus grand et d’une prospérité toujours mieux partagée. Je veux donc ici très sincèrement et chaleureusement vous remercier de ce cap commun et de cette amitié réciproque. Mesdames et Messieurs, Notre continent francophone est, sans prétention aucune, l’un des acteurs clés du temps d’aujourd’hui et des mondes de demain. En raison du dynamisme démographique de ses membres, africains notamment, notre espace commun devrait atteindre en 2050 plus d’1,5 milliard de personnes, dont 700 millions de locuteurs francophones. Et à cette échéance, 90% des locuteurs âgés de 15 à 30 ans, vivront en Afrique. Ce dynamisme démographique, supérieur à toutes les autres aires, est une richesse potentielle incomparable, un facteur de puissance et de rayonnement qu’il faut nécessairement parvenir à transformer, grâce à la magie de cette langue qui nous relie, de son substrat culturel commun, de l’histoire et du sens de la société qu’elle nous fait partager.Nous devons regarder le monde d’aujourd’hui, celui de demain avec espoir et faire une lecture de notre passé commun, non comme un handicap, mais plutôt comme une voie de la providence dont il faut savoir urgemment tirer le plus grand bénéfice au risque de voir les générations futures nous tenir responsables, à juste titre, de n’avoir pas été à la hauteur des enjeux et des défis de notre temps. Tout en se libérant à jamais des rancœurs et culpabilités inutiles et qui ne correspondent, chers amis francophones occidentaux, ni aux vrais besoins du moment ni à l’esprit profond de notre jeunesse, qui ne veut retenir de notre lointain passé commun que ce qui lui permettra de construire un avenir meilleur, son avenir en grand !Il nous faut reconnaître qu’il est inadmissible que le partage en commun de la langue, des standards et souvent même des législations et des pratiques commerciales, ne donnent aux pays de notre espace des avantages comparatifs qui devraient se traduire par des échanges économiques et commerciaux plus   importants, sauf à reconnaitre que nous n’y avons pas consacré les efforts ou l’attention nécessaire et suffisante. Oui, il n’est tout simplement plus imaginable qu’avec tout ce qui nous lie et nous relie, nous ne puissions pas plus jouer en équipe commerciale et économique, prospecter et prospérer en commun, marcher et accélérer ensemble, pour in fine gagner en mousquetaires, « un pour tous et tous pour un » ! C’est donc un véritable cap qui est franchi avec cette dynamique de la REF et de l’Alliance des Patronats francophones. Sachons le faire réellement et durablement fructifier !Excellences, Mesdames, Messieurs,Faire grandir la francophonie économique, c’est aujourd’hui savoir saisir une triple opportunité historique.La première opportunité, elle est géopolitique. Au moment où les Etats veulent progressivement regagner de leur souveraineté industrielle, énergétique, minière et donc tout simplement économique, il leur faudra nouer d’autres relations, plus proches, plus simples, plus durables. Il leur faudra construire d’autres chaînes de production et de valeurs, plus équilibrées.Et, où mieux les construire que sur une terre où l’on parle une même langue, où les cultures se métissent se comprennent instinctivement, où la jeunesse débordante de talents, d’énergie et de créativité, ne demande qu’à bâtir. Excellences, Mesdames, Messieurs,La deuxième opportunité de la francophonie économique, elle est productive. L’Afrique, qui sera demain le cœur et le poumon du monde francophone, est le dernier continent où des investissements massifs dans les infrastructures, les services publics, les réseaux technologiques et le capital humain s’opèrent en ce moment même et devront encore grandir à l’avenir. Elle est aussi cette dernière frontière des sociétés où les classes moyennes deviennent majoritaires, offrant par là même des marchés uniques, par leur volume, aux produits, services et technologies les plus performants et les plus compétitifs.Faire grandir la francophonie économique, c’est donc aussi, naturellement, tirer pleinement partie de la marche de l’Afrique vers le progrès. Et pour ce faire, il faudra comme cela fut exprimé dans les groupes de travail durant ces deux journées de débat, mettre sur pied un système spécifique de mobilité intra francophone des gens d’affaires, un véritable visa d’affaires francophone, permettant une liberté totale de circulation au sein de la francophonie, afin de fluidifier les échanges, les réalisations, la création de richesses partagées.Excellences, Mesdames, Messieurs,La troisième et dernière opportunité de la francophonie économique, c’est celle du combat de la nouvelle modernité. La Francophonie, avec son rapport à la fraternité, à l’universalité, à l’humanisme, doit être cet espace où progresse ce « Monde des Nouveaux Équilibres », sous-tendu par l’Accord de Paris pour le Climat, à quelques jours d’une COP27 en Égypte qui pointera, comme ce fut annoncé hier, le fait que le monde tend vers un réchauffement « catastrophique » de + de 2,5 degrés d’ici 2050. Cela impliquera pour la francophonie de prendre toute sa part dans l’accélération d’un capitalisme vert et la transition écologique et énergétique de nos sociétés, en obtenant des financements verts substantiels, afin de préserver les grands équilibres naturels, océaniques ou forestiers. La francophonie n’est-elle pas en effet cet espace mondial qui borde tous les grands océans et abrite 20% de la Zone Économique Exclusive maritime mondiale ? N’est-elle pas aussi cette aire unique qui, de la Guyane à la République Démocratique du Congo, a partie prenante avec les deux poumons de notre planète, l’Amazonie ou le bassin du Congo ?Ce sont des initiatives puissantes et innovantes qui font vivre la francophonie, et qu’il nous faudra multiplier demain. Je crois ainsi à l’instar de ce qui fut partagé dans les panels hier, qu’il est stratégique de voir émerger un label francophone de la gouvernance durable, qui traduirait le passage de certaines entreprises d’une logique actionnariale vers une logique partenariale.Ce Monde francophone des Nouveaux équilibres, il devra également être en pointe sur l’économie numérique, en faisant progresser les réseaux, leurs usages, leur créativité concrète et utile aux sociétés. Enfin, parmi ces nouveaux équilibres à forger, entre les hommes, entre les continents, et dans lesquels notre monde francophone économique se doit de grandir, se trouvent naturellement les industries créatives et culturelles, dont celles du continent africain restent insuffisamment exploité. Oui, l’Afrique a pris aujourd’hui pleinement conscience de son histoire unique où l’Humanité s’est forgée, de son patrimoine naturel et culturel à la richesse inégalée, de la force de ses traditions et de la puissance de ses créations. Et en tirant fierté et assurance de sa culture, l’Afrique change aussi le regard du monde sur elle-même, renforce son éclat, étend son influence, donne envie d’elle-même pour y venir, y investir, et y vivre. Elle devient une Terre d’inspirations, un monde d’inventions.Oui, ce patrimoine de créativité, d’œuvres et de talents n’est plus aujourd’hui seulement contemplé pour sa beauté, sa pluralité, mais il est aussi devenu une véritable industrie, source de richesses tant nationales que continentales. Une industrie qui fera rayonner la culture en langue française notamment dans les décennies à venir et dans laquelle les entrepreneurs de la francophonie doivent prendre toute leur place. Excellences, Mesdames, Messieurs,Au moment où nous nous apprêtons à refermer cette 2èmerencontre des entrepreneurs de la francophonie, je voudrais insister sur trois aspects qui me paraissent primordiaux pour le succès de notre entreprise commune – si vous m’autorisez l’usage de cette sémantique à double sens.Le premier aspect qui doit irriguer la totalité de notre état d’esprit, de nos réflexes, de nos actes, c’est le goût de la prise de risque. Ce « sens de l’audace » qui, comme l’écrivait Marcel Proust, « réussit à ceux qui savent profiter des occasions ».Nous l’entendions aussi si joliment déclamé hier dans l’un des panels, « un entrepreneur, c’est celui qui doit saisir des opportunités au quotidien, c’est un caractère, une énergie, une mentalité ». Et il faut que cette philosophie nous imprègne toutes et tous, pouvoirs publics, secteur privé, institutionnels.Le deuxième aspect, c’est l’optimisme, « l’optimisme » qui, pour reprendre les mots célèbres de l’historien Jacques Bainville, « est la foi des révolutions ». Oui, nous ne parviendrons pas à mettre au sommet du monde la francophonie économique sans un optimisme forcené de la volonté !C’est vrai qu’ici et là naissent des crises qui sont inhérentes aux soubresauts de toutes les nations qui voient des changements rapides se produire dans leur histoire, mais notre conviction profonde, est qu’il faut les apprécier avec la hauteur et le recul nécessaires pour comprendre qu’ils sont passagers, car la nécessité de créer de la richesse, des emplois et donc du progrès, à terme finira par dicter sa loi implacable ; celle de la paix et de la stabilité.Le troisième et dernier aspect sur lequel je veux insister et qui peut paraître contre-intuitif dans un sommet réunissant des entrepreneurs et l’Alliance des Patronats Francophones, c’est le rôle dévolu à la puissance publique.Oui, les succès de nos entrepreneurs ne sont et ne seront jamais des succès solitaires. Et ils sauront se multiplier parce que les États de la francophonie sauront les accompagner. Comme d’ailleurs peuvent le faire tous les grands États auprès de leurs forces économiques dans d’autres espaces. A l’inverse, la puissance publique, dans la sphère francophone a pu parfois pêcher par timidité ou naïveté. Aujourd’hui il est donc clair que la participation massive de l’État au cours de la phase d’amorçage d’une entreprise, non pas dans une logique de rentabilité mais dans une optique de structuration de l’écosystème, est capitale dans bien des économies. A ce titre, les propositions qui ont pu être débattues durant ces deux (2) jours, comme la création d’une Banque Publique d’Investissement dans chaque espace francophone pour tenir compte de l’hétérogénéité des pays composant la francophonie ou la création d’une Banque de Développement de la Francophonie économique avec une offre diversifiée et un guichet unique, sont des options innovantes qui méritent d’être analysées, et placent les pouvoirs publics au cœur du succès futur de la francophonie économique et de ses entrepreneurs. Excellences, Mesdames, Messieurs,J’aime à me souvenir de la force simple et évidente de ce vers de Catulle, l’immense poète latin : « par-delà toute autre chose, la victoire aime l’effort ».  Le combat que nous menons collectivement est fait d’ambition et d’innovation. Il voit loin, rêve grand. Il lui faudra redoubler de labeur, d’ardeur et de cœur pour bousculer les habitudes, faire partager les espoirs, imprimer de nouveaux réflexes, obtenir très concrètement et très rapidement de premiers succès. Je voudrais donc appeler les uns et les autres à regarder plus loin, mais à œuvrer tout de suite. Mais à vrai dire, je n’ai pas de doute, je sais que vous êtes, vous, entrepreneurs francophones, membres de l’Alliance des Patronats francophones, les hommes et les femmes qu’il faut. Je suis convaincu que vous disposez de cette force d’âme qui sait que le moyen le plus fiable de prédire l’avenir est de le créer par ses actes. Et que la francophonie économique, au regard de ce que vous avez accompli en seulement 12 mois, a pris une trajectoire qui désormais ne fera qu’accélérer et qu’étonner le monde !Avant de clôturer mon propos, je voudrais à présent au nom de SEM le Président de la République remercier avec amitié et sincérité le Président de la CGECI, Monsieur Jean-Marie ACKAH, que je veux féliciter pour la promesse tenue de réaliser et réussir l’organisation à Abidjan de La REF 2022. Je voudrais ainsi nous inviter à lui faire une standing ovation, luiqui chaque jour donne tout pour l’entreprenariat ivoirien, africain et francophone !Merci encore à Madame la Secrétaire Générale de l’OIF, à Monsieur Geoffroy Roux De Bézieux, Président de la l’Alliance des Patronats francophones et à tous les distingués participants qui nous ont fait l’honneur de leur présence à Abidjan, pour continuer de faire avancer, gagner et rayonner la Francophonie économique ! Et maintenant, ensemble, tous ensemble, en route vers  Djerba !Vive l’Alliance des Patronats francophones !Et que vive la Francophonie économique vibrante, innovante et conquérante ! »

« Monsieur, le Premier Ministre ;
Mesdames et Messieurs, les membres du gouvernement ;
Monsieur, le Président de la CGECI ;
Monsieur, le Président de l’Alliance des patronats francophones ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
La CGECI ACADEMY vient de tenir ses assises les 27 et 28 Octobre 2022 autour du thème « QUELS PARTENARIATS POUR VALORISER LE POTENTIEL DES ENTREPRISES EN AFRIQUE ? ».
Elle comportait 22 sessions constituées de panels, master class et conférences et a vu l’intervention de brillants et éminents panélistes venus d’horizons divers tant du secteur privé que du secteur public.
Cette édition qui représente les 10 ans de la CGECI ACADEMY nous a donné l’opportunité de faire le bilan des thématiques abordées dans les éditions antérieures pour évaluer les progrès réalisés.
La CGECI ACADEMY 2022 avait également pour invités l’alliance des patronats francophones dont le circuit a permis de discuter des différentes formes de partenariats dans l’espace francophone.
C’est le lieu pour nous de remercier l’ensemble des panélistes et modérateurs pour leurs interventions de haut niveau.
Les principales résolutions issues des travaux sont les suivantes :
1. Renforcer les politiques publiques qui stimulent l’innovation et l’inclusion des populations défavorisées (femmes, jeunes et handicapés) sur toute la chaine d’accompagnement (pré-incubation, incubation et accélération)
2. Améliorer la mise en œuvre des résolutions validées dans le cadre du dialogue secteur privé/secteur public.
3. Renforcer la compréhension des enjeux du secteur privé par les services publics.
4. Renforcer l’état de droit pour sécuriser les investissements et accroitre les performances des entreprises.
5. Affirmer une volonté politique forte pour le développement industriel
6. Améliorer la réactivité des États face aux crises
7. Assouplir la règlementation des marchés bancaire et financier pour favoriser le financement des entreprises.
8. Encourager les entrepreneurs africains à sortir de leurs frontières nationales pour investir dans d’autres pays grâce à des politiques publiques convergentes.
9. Accélérer le projet de labellisation des entreprises locales
10. Améliorer l’accès aux financements longs pour favoriser le développement des projets industriels
11. Améliorer le schéma fiscal pour favoriser le développement et la compétitivité des entreprises
12. Réduire notre dépendance technique par la fabrication de nos propres équipements industriels
13. Renforcer l’éducation financière des populations et spécifiquement celle des entrepreneurs.
14. Renforcer la profondeur du marché financier par la promotion des outils financiers alternatifs
15. Favoriser la disponibilité et l’accès à des bases de données économiques et financières
16. Encourager les PME de l’espace francophone à investir et co-investir pour créer de la valeur.
17. Sensibiliser les PME et TPE à investir dans les pays francophones en corrigeant la perception du « risque Africain ».
18. Faire du programme de construction des champions nationaux une priorité des États.
19. Identifier les secteurs prioritaires dans lesquels l’Etat doit renforcer l’accompagnement des start-Ups.
20. Développer les partenariats Sud-Sud dans la mise en œuvre des grands projets et favoriser les partenariats gagnant-gagnant Nord-Sud.
21. Créer au sein de l’espace francophone, un cadre d’échange pour faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des technologies.
22. L’Afrique doit définir et faire référencer ses propres normes pour accéder à de nouveaux marchés
23. Pour favoriser la transformation numérique de nos économies, il est nécessaire de développer les infrastructures réseaux et accélérer la digitalisation des services
24. Sécuriser à minima nos ressources de base nécessaires à l’éclosion d’une industrie locale favorisant la sécurité alimentaire

Pour atteindre les meilleurs résultats de ces résolutions, les entreprises ont besoin d’évoluer dans un environnement sécurisé.
C’est pourquoi, il faut faire de la sécurité et de la stabilité politique, la priorité des actions et programmes des états dans l’espace francophone. »

 

La Cgeci Academy 2022 qui a ouvert ses portes le 27 a pris fin le 28 Octobre 2022 autour du thème : «QUELS PARTENARIATS POUR VALORISER LE POTENTIEL DESENTREPRISES EN AFRIQUE». En présence du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi.
Elle comportait 22 sessions constituées de panels, master class et conférences et a vu l’intervention de brillants et éminents panélistes venus d’horizons divers tant du secteur privé que du secteur public. Cette édition qui représente les 10 ans de la Cgeci Academy qui a donné aux acteurs du secteur privé et leurs invités de faire le bilan des thématiques abordées dans les éditions antérieures pour évaluer les progrès réalisés.
Elle avait pour invités l’alliance des patronats francophones dont le circuit a permis de discuter des différentes formes de partenariats dans l’espace francophone. A l’issue des travaux, des résolutions ont été prises. Citons entre autres, le renforcement des politiques publiques qui stimulent l’innovation et l’inclusion des populations défavorisées sur toute la chaine d’accompagnement et l’amélioration de la mise en œuvre des résolutions validées dans le cadre du dialogue secteur privé/secteur public.
A celles-ci, il faudrait ajouter le renforcement de la compréhension des enjeux du secteur privé par les services publics et de l’état de droit pour sécuriser les investissements et accroitre les performances des entreprises. Par ailleurs les participants ont préconisé l’affirmation d’une volonté politique forte pour le développement industriel. Sans oublier l’assouplissement de la règlementation des marchés bancaire et financier pour favoriser le financement des entreprises. Pour favoriser la transformation numérique de nos économies, il est nécessaire de développer les infrastructures réseaux et accélérer la digitalisation des services d’une part, et de sécuriser à minima les ressources de base nécessaires à l’éclosion d’une industrie locale favorisant la sécurité alimentaire.
M. Jean- Marie Akah, président de la Cegeci a dit merci aux acteurs du secteur privé de l’espace francophone et au gouvernement ivoirien, pour leur riche contribution aux travaux de la Cgeci Academy 2022 et de la deuxième Rencontre des entrepreneurs francophones.
« Ces deux jours d’intenses travaux ont été un franc succès. A travers des panels de haut niveau, des échanges de bonnes pratiques, et des échanges sur les différentes modalités de coopération afin de tirer le maximum d’avantages concurrentiels qu’offre l’espace francophone en général, et la Côte d’Ivoire en particulier, nous avons montré notre engagement à prendre date avec l’histoire en empruntant des chemins d’avenir : ceux de la solidarité et des alliances entre entreprises pour faire face aux crises qui nous assaillent », a-t-il dit.
Quant au chef du gouvernement ivoirien, le Premier Patrick Achi, il s’est félicité pour la qualité des participants et les résolutions prises.
« Avec vos équipes, avec l’ensemble des membres de l’Alliance, vous avez su comprendre que la francophonie économique avait besoin de ses deux jambes, de ses deux rives pour avancer, grandir et gagner son combat ! Je sais que nous partageons la même espérance d’un rayonnement toujours plus grand et d’une prospérité toujours mieux partagée.
Je veux donc ici très sincèrement et chaleureusement vous remercier de ce cap commun et de cette amitié réciproque. », a dit Patrick Achi. Aussi, il a dit qu’en raison « du dynamisme démographique de ses membres, africains notamment, notre espace commun devrait atteindre en 2050 plus d’1,5 milliard de personnes, dont 700 millions de locuteurs francophones. Et à cette échéance, 90% des locuteurs âgés de 15 à 30 ans, vivront en Afrique. Ce dynamisme démographique, supérieur à toutes les autres aires, est une richesse potentielle incomparable, un facteur de puissance et de rayonnement qu’il faut nécessairement parvenir à transformer, grâce à la magie de cette langue qui nous relie, de son substrat culturel commun, de l’histoire et du sens de la société qu’elle nous fait partager. »
Bamba M.

 

C’est ce 28 Octobre 2022 que prennent fin à Abidjan la Cegeci Academy. Mais hier dejà à l’ouverture des travaux, Jean Marie- Ackah, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,(Cgeci), dans son discours de bienvenue, a préconisé la création d’un espace francophone intégré. A l’effet de passer des partenariats déséquilibrés et léonins à des partenariats win-win. « Il ne s’agit plus simplement de sous-traitance, mais de co-traitance entre entrepreneurs se respectant mutuellement et se faisant confiance », a indiqué M. Ackah.
Car pour lui, l’Ivoirien, entrepreneur à succès et chantre du partenariat et des alliances stratégiques entre entreprises pour conquérir de nouveaux marchés, la deuxième Rencontre des Entrepreneurs Francophones qui se tient en même temps que le forum économique de la Cgeci, offre l’opportunité d’explorer les différentes possibilités de partenariats à nouer entre entreprises de l’espace francophone, ainsi que les synergies à construire entre entreprises locales et entreprises de cet espace sur des secteurs à fort potentiel comme l’agriculture, l’agro-industrie, l’économie numérique, les industries structurantes et les services.
Durant ces deux jours de travaux, il s’agira pour les participants à partager les expériences de collaboration fructueuse, à explorer les différentes possibilités de partenariats dans les domaines de la technologie, de l’innovation et du développement durable en particulier, et à élargir le chemin en concluant des initiatives de co-entreprises, de joint-venture, ou d’alliances stratégiques qui donneront un contenu concret à la francophonie économique. Pour in fine sortir des recommandations formulées par les participants, pour faire avancer les entreprises de l’espace francophones en général, et les entreprises ivoiriennes en particulier, soient rapidement suivies d’effets.
A noter que l’édition 2022 de Cgeci Academy a été officiellement ouverte par le Vice-Président de Côte d’Ivoire, M. Tiémoko Meyliet Koné.
Ayoko Mensah

 

Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire a subventionné, début octobre 2022, les examens de mammographie pour plus de 500 femmes, dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire. Cette opération a été réalisée dans le cadre de l’initiative mondiale « Octobre Rose », en partenariat avec le Centre national d'oncologie médicale et de radiothérapie. Elle vise à renouveler l’engagement de l’entreprise dans la lutte contre le cancer du sein, qui touche chaque année, plus de 3300 femmes en Côte d’Ivoire, selon l’organisation mondiale de la santé (Oms).Les filiales ivoiriennes de Bolloré Transport & Logistics que sont : Abidjan Terminal, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Sitarail et Côte d’Ivoire Terminal, ont également apporté leur soutien à la prise en charge des séances de consultations et de dépistage de cette maladie, le 8 octobre 2022, au centre  hospitalier universitaire d’Angré, dans la ville d’Abidjan. En outre, afin de susciter l’implication de ses collaborateurs dans la lutte contre cette pathologie, Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire a organisé des dépistages gratuits, pour toutes ses collaboratrices âgées de moins de 45 ans, dans les villes d’Abidjan et de San Pédro. Les filiales ivoiriennes de Bolloré Transport & Logistics ont aussi fait don de plusieurs kits de prise en charge, aux femmes atteintes du cancer du sein, et vivant en situation de vulnérabilité. «Le cancer du sein est en une réalité en Côte d’Ivoire où il touche de plus en plus de femmes. Notre engagement contre cette maladie doit donc rester constant, si nous voulons gagner la bataille contre cette pathologie. C’est pourquoi, Bolloré Transport &Logistics continue d’apporter son soutien, aux associations, aux gouvernements et aux communautés, afin de mieux lutter contre cette maladie qui freine l’épanouissement des femmes. », a déclaré Martine COFFI-STUDER, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.Engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre le cancer du sein, Bolloré Transport & Logistics œuvre, par la sensibilisation, des conférences publiques, des dons de kits de prise en charge, des subventions pour les examens et les dépistages, pour faire reculer cette maladie en Côte d’Ivoire. 

Ayoko Mensah

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé officiellement ce lundi 24 Octobre 2022 à Abidjan- Treich-ville, le Programme national de stage, d'apprentissage et de reconversion 2022-2023. Selon le Cicg qui rapporte l’information, ledit programme d'apprentissage et de reconversion porte sur 30 661 opportunités sont déjà mobilisées.

Pour le chef du gouvernement ivoirien, ce programme qui vient d'être lancé, a pour objet de permettre au gouvernement de répondre, de façon concrète, aux préoccupations d'insertion professionnelle des jeunes diplômés. «La mise en place de ce programme stratégique vise à faciliter l'insertion de nos étudiants, non seulement vers les entreprises du secteur privé, mais aussi dans les administrations publiques, parapubliques et les entreprises individuelles. Il nous faut agir pour améliorer la politique de stage et d'apprentissage destinée à fluidifier leur insertion professionnelle », a fait savoir le Premier Ministre.

Selon Patrick Achi, l'État s'appesantira particulièrement sur un certain nombre de nos jeunes qui ne sont ni en emploi ni en éducation ni en formation, et dont le volume est important et qui, pourtant, devront trouver leur place dans la société.

« Nous établirons des classes passerelles de rattrapage scolaire dans tous les établissements scolaires éligibles. Nous construisons et construirons au sein des lycées et collèges identifiés des classes spéciales d'apprentissage de métiers ne demandant pas nécessairement de grands équipements d'apprentissage, afin d'absorber les jeunes en formation entre le Cap et le Bep, à savoir plusieurs centaines de milliers d'élèves sur la décennie à venir », a – t-il précisé. Non sans ajouter qu le gouvernement ivoirien entend doter toutes les capitales régionales en centres de formation professionnelle pour l'agriculture, la pêche, l'élevage, le textile, l'habitat, la santé, la construction, le tourisme et le digital pour intégrer des centaines de milliers de jeunes.
Aux entreprises publiques, Patrick Achi a dit que « le recrutement des jeunes stagiaires n'est pas une option, mais une obligation ».
Il a également invité les jeunes diplômés au travail pour se donner le maximum de chances d'être recrutés en entreprise.

« Le travail ne trahit jamais. Travaillez davantage. Apprenez toujours plus que ce qu'on vous demande car ces stages sont importants. Ne doutez jamais de vous », les a-t-il exhortés.
Pour le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, « ces 30 661 opportunités se répartissent comme suit : 19 836 opportunités de stages-école, soit 4 959 stages tous les trimestres sur les douze prochains mois, 6 160 opportunités de stages pré-emploi ou stages de qualification sur les douze prochains mois, 3 145 opportunités d’apprentissages et 1 520 opportunités de formations de requalification et de reconversion »
Pour cette année académique 2022-2023, ce sont plus de 12 000 diplômés de la formation professionnelle et 26 832 jeunes déclarés admissibles au Brevet de technicien supérieur (Bts), à qui il va falloir trouver sur les douze mois à venir des opportunités de stages pour améliorer leur employabilité ou valider leurs diplômes, a annoncé le ministre Mamadou Touré.
Ayoko Mensah

 

Le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé, le lundi 24 octobre à Abidjan-Plateau, à la pose de la première pierre de l'immeuble « Le Paysan », une double tour de 20 étages devant abriter la Chambre nationale de l’Agriculture et plusieurs structures de l'écosystème agricole. A- t-on appris ce lundi de sources officielles.

L'immeuble « Le Paysan », qui abritera le siège de la nouvelle Chambre d'agriculture, est tout une symbolique. « C'est la preuve majeure que nos braves paysans, nos producteurs restent et demeurent au cœur de la politique du développement agricole insufflée par le Président Alassane Ouattara et qui réponde aux aspirations profondes des acteurs du monde agricole », a déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani.
Avant d’ajouter que le coût de construction de cet immeuble est évalué à 22 milliards de Fcfa. L’ouvrage apportera une plus- value au monde agricole et redonnera à la profession agricole sa fierté et sa dignité.
Ce projet structurant sera, selon lui, une source pérenne de ressources financières qui permettra à la Chambre nationale d'Agriculture d'assurer ses missions auprès des professionnels de l'agriculture.
Le ministre de l'Agriculture et du développement rural a indiqué que la construction de l'immeuble « Le Paysan » est en phase avec la vision du gouvernement de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à travers la transformation structurelle de l'économie. Cette vision se matérialise aussi par l'édification d'infrastructures modernes et ultra compétitives au service du développement.
Pour le président du comité de pilotage et de la restructuration des Chambres d'agriculture, Sindou Bamba, ce projet innovant permettra à sa structure de disposer d'espaces bureaux de qualité pour ses équipes. L’ouvrage sera bâti sur une superficie de 2 hectares. Les travaux vont débuter dans six mois et dureront 24 mois.
Bamba M.

 « Dataconnect, filiale de New Digital Africa, fournisseur d’accès internet managé pour entreprise en Côte d’Ivoire, vient d’obtenir la certification ISO 27001. L’obtention de cette certification sur l’ensemble de son périmètre permet à Dataconnect de confirmer son engagement à garantir la confidentialité, l’intégrité et la sécurisation des données de ses clients transitant sur son infrastructure », rapporte l’Agence Ecofin ce  24  Octobre 2022  Aussi, ajoute ladite la source, « ce fournisseur d’accès internet pour entreprise, annonce l’obtention de la certification ISO/EIC 27001 Système de gestion de la sécurité de l’information (Information Security Management System) sur l’ensemble de son périmètre et de son infrastructure » Cette certification atteste à la fois du haut niveau de sécurité des infrastructures et des services offerts aux entreprises pour lesquels la connectivité aux données demeure un enjeu de continuité d’activité et une nécessité vitale.En s’alignant sur les normes internationales de gestion de la sécurité de l’information à travers la certification ISO/EIC 27001, Dataconnect étend la protection qu’elle offre déjà à ses clients contre les risques éventuels d’utilisation abusive des informations, garantissant ainsi la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la confidentialité des données transportées sur son infrastructure. De plus, des audits réguliers permettront à leur tour de maintenir les normes les plus élevées à tout moment dans ce domaine, évitant ainsi l’apparition d’éventuelles failles de sécurité.Elle devient à ce jour le premier fournisseur de services de connectivité pour entreprises, certifié ISO 27001 dans les zones Uemoa et Cemac.
Elle répond   ainsi à une demande pressante du marché et permet dorénavant à toute entreprise désireuse de se concentrer sur son cœur de métier de garantir un accès sécurisé à ses données et à celles de ses partenaires, où qu’elles se trouvent, dans le cloud ou sur ses propres infrastructures.
À l’horizon 2025, Dataconnect ambitionne d’étendre ses activités en déployant des infrastructures et des équipes de proximité dans dix pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.A l’occasion, Michel Komba, son Directeur général a déclaré : « La certification ISO 27001 est le fruit du programme d’excellence opérationnelle initié au sein du Groupe New digital africa et nous positionne comme partenaire de confiance pour les entreprises pour qui la connectivité internet est devenue une nécessité vitale pour leurs performances. » Bamba Mafoumgbé

Bon à savoir :  Qui est Dataconnect et   NdaDataconnect fournit des solutions professionnelles de connectivité Internet, d’accélération d’accès vers le cloud, d’optimisation réseau, des services Sd-wan, et des services de sécurité réseaux gérés. Les solutions Dataconnect sont utilisées par les entreprises et agences gouvernementales dans plus de 10 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Nous aidons nos clients à augmenter leur productivité et à gagner en agilité, en flexibilité et à optimiser leurs performances grâce à la connectivité cloud. http://www.dataconnect.africa.Pendant que New Digital Africa, est un Groupe africain présent dans différents secteurs d’activités des Technologies de l’Information & de la Communication en Afrique de l’Ouest et Centrale. New Digital Africa (Nda) a pour ambition d’être un investisseur de référence sur le continent africain. En se voulant innovant et proactif, il s’engage dans l’avenir de l’économie digitale de l’Afrique. Le Groupe réalise son développement à partir de sa Holding Nda Participations qui contrôle les sociétés dédiées à chacun de ses quatre métiers principaux : Télécom, Datacenter, Cloud & Cybersécurité Business Solutions et FinTech. newdigitalafrica.com

 B. M

Le directeur général de Côte d’Ivoire Energies (Ci-Energies), Noumory Sidibé et son homologue de la « Liberia Electricity Corporation » (Lec), Monie Captan, ont signé, vendredi 21 octobre 2022, à Abidjan, une convention d’achat d’énergie du Libéria à la Côte d’Ivoire, en présence notamment du ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa et son homologue libérien, Gesler Murray. A – t-on appris de sources officielles à Abidjan.
Selon lesdites sources qui rapportent les propos du Dg Sidibé, il s’agit d’un contrat de fourniture d’énergie de type Take or Pay (Top) d’une durée de trois ans renouvelables d’accord parties à partir de la 2ème année, à travers lequel la Côte d’Ivoire livre de l’énergie au Libéria d’une puissance de 25 Mw, avec un enlèvement d’énergie de 17 Gwh en 2022, 25 Mw et 141 Gwh en 2023, et enfin 50 Mw et 424 Gwh en 2024,
Il devait être signé dans la foulée des contrats d’achat d’énergie avec « nos frères de la Guinée et de la Sierra Leone », courant « 30 novembre et 1er décembre 2021 », a-t-il expliqué, précisant que « la signature du contrat avec la Libéria (Lec) n’a pu avoir lieu à ces dates à cause de quelques ajustements qui étaient nécessaires, notamment concernant quelques spécificités sur les quantités d’énergie et les conditions d’entrée en vigueur ». Ces conditions sont désormais établies, (…), s’est félicité le directeur général de CI-Energies, non sans préciser que « ces contrats sont signés dans le cadre de l’interconnexion Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée qui prévoit dans un premier temps, la fourniture d’énergie électrique depuis la Côte d’Ivoire à ces trois pays à travers le réseau de transport Transco Clsg, partir du poste 225 Kv de Man ».
Pour Noumory Sidibé, l’aboutissement du long processus de négociation débuté depuis juin 2020 est « le fruit de la collaboration entre les équipes de CI-Energies et de la Cie avec l’ensemble de nos partenaires du système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (Eeeoa), de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité (Arrec), de Tranco Clsg et des institutions financières internationales.
Il a souligné la grande responsabilité que chaque partie doit assumer pour l’atteinte des objectifs visés par le projet Clsg, rassurant que « pour notre part, nous nous tenons disponibles et résolument engagés à assurer le bon fonctionnement de ce puissant outil de coopération régionale qu’est le projet Clsg, en veillant au respect des engagements pris par la partie ivoirienne.
Bamba M.

« Sans la paix, il n’y a pas d’économie (…) » Abidjan border forum 2022 ou Abf a pris fin à Abidjan le 20 Octobre 2022. Outre les recommandations et résolutions qui ont marqué cette première édition, des acteurs de la société civile ivoirienne ont été distingués. Au nombre de ceux-ci, citons, Koné   Vaffi, président de la Confédération des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest,(Cescrao).  Cette organisation a reçu le Prix du meilleur acteur frontalier.    Juste après avoir reçu   son trophée des mains des organisateurs, Kone   Vaffi a dédié ce prix à tous les membres de sa confédération. Non sans dire merci   aux organisateurs de l’Abf. Mais aussi et surtout aux Etats membres de la Cédéao et particulièrement la   Côte d’Ivoire pour les efforts en matière de construction d’infrastructures routières.     « Je voudrais remercier nos Etats pour l’effort inlassable   en faveur de la paix.   Surtout    au niveau de la Côte d’Ivoire.   C’est nous   conducteurs inter- Etats   qui   traversons les frontières.   On   traverse notre   pays   d’un bout à l’autre et traverser les frontières sans se rendre compte du fait   du confort des routes.    Il y a    des difficultés certes mais, les choses vont dans le bon sens en termes   d’infrastructures.  Quand tu vas à Noe- Elibou, à la frontière Côte d’Ivoire - Ghana, tu vois ce qui est fait en matière   d’infrastructures routières.  Que   ce soit à la frontière   Côte d’Ivoire- Guinée ou à la frontière Côte d’Ivoire- Burkina    du côté de Bouna, la différence est vite faite     tu vois bien la   différence   et tu te rends   bien compte que tu es en Côte d’Ivoire », dit-il.   Et de lancer un appel à la consolidation de la paix : « Nous conducteurs routiers, nous ne pouvons que remercier   nos Etats membres, particulièrement les autorités ivoiriennes. Je voudrais inviter nos gouvernants à consolider la paix. Quand il y a la paix tu peux manger et dormir.  Dans le cas contraire, rien est possible et il n'y a pas d’économie.  Il est temps pour nous, africains d’aller au développement.  C’est l’appel que je voudrais lancer à nos frères de la sous- région » Prévu pour se tenir tous les deux ans, Abidjan Border Forum a été marqué, cette année par cinq distinctions. En plus du prix indiqué plus haut, nous avons le prix de la meilleure organisation transfrontalière à l'Union des collectivités territoriales de l'espace Sikasso, Korhogo, Bobo-Dioulasso (Utcte-SKBo), le prix de la meilleure organisation coopérative ou corporative féminine aux frontières à la Fédération des Femmes du Bounkani. Ont également été décernés le prix spécial du jury à la Coordination régionale de la Giz Pfua en Afrique de l'Ouest et le prix de l'invité spécial Abidjan Border Forum 2022 au Bénin. Chacun des lauréats de ces différents prix est reparti avec un trophée, un ordinateur, un bon d'achat pour un tricycle (Fédération des Femmes du Bounkani) et un lot de gadgets Cnfci.Pour Diakalida Konaté, le Commissaire général du forum, « Abidjan Border Forum doit gagner en dimension et en prestige, et devenir le rendez-vous des acteurs frontaliers africains, voire du monde ». « Pour ce faire, nous travaillerons à offrir les appuis et moyens nécessaires pour relever ce défi important pour le devenir de notre continent », a-t-il dit.   Aussi, il  a rappelé que l’organisation de ce forum vise à positionner la gouvernance des frontières au cœur des politiques gouvernementales.De façon globale, le directeur général de l'Agence béninoise de gestion intégrée des Espaces frontaliers (ABeGIEF), dont le pays était l’invité d'honneur de ces assises, Dr Marcel Ayité Baglo, le point focal de la Cédéao pour le programme frontière de l'Ua, Mme Kinza Jawara-Njai, l'ambassadeur au département des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité à l'Ua, Frédéric Gateretse Ngoga, ont tous salué la bonne tenue de ce forum. Le ministre de la Communication et de l'Économie numérique, Amadou Coulibaly, s’est dit satisfait, des résultats des   travaux.     Pour le porte- parole du gouvernement ivoirien qui représentait Patrick Achi, à la clôture de cette première édition de Abf, « Les résultats obtenus ont été pleinement satisfaisants. Je voudrais transmettre les félicitations du Premier Ministre au secrétaire exécutif de la Cnfci, Diakalidia Konaté, et à toute son équipe pour cet excellent travail. Je suis heureux de constater l’impact très significatif de l’organisation de ce forum dans notre vision de la gouvernance des frontières et de la nécessité de sa pérennité » L'émissaire du Gouvernement a également salué l’engagement de tous les participants à accompagner les politiques de gestion des espaces frontaliers. En plus d’annoncer que le rapport final sur les recommandations sera transmis au chef du    gouvernement, il a assuré les organisateurs du soutien du gouvernement ivoirien à faire d’Abidjan, à travers ce forum, la capitale des frontières en Afrique.

Bamba Mafoumgbé 

Légende photo :  Koné Vaffi, président  de la  Cescrao  reçoit ici son prix

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