Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 1 juillet 2024
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ossey84

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Au terme de la première édition d’Abidjan Border Forum tenue du 18 au 20 octobre 2022 à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab à Abidjan, à l’unanimité, les participants recommandent :
A l’endroit de l’Ua - Renforcer la coordination entre l’Ua, les organisations sous-régionales et les États - Exhorter tous les pays membres à mettre en œuvre le Pfua- Jouer le rôle de médiateur entre les États membres en cas de contentieux frontaliersA l’endroit des organisations sous-régionales- Mettre à disposition des États les ressources nécessaires pour la mise en œuvre effective des programmes de délimitation / démarcation de l’Union Africaine - Multiplier les activités de coopération transfrontalière entre pays membres- Changer de paradigme dans le traitement des conflits en les abordant dans une approche systémique - Travailler de concert avec les structures en charge de la gestion des frontières dans la mise en œuvre des projets frontaliers et de coopération transfrontalière A l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers - Respecter le principe de la subsidiarité dans la mise en œuvre des projets aux frontières - Travailler de concert avec les structures en charge de la gestion des frontières dans la mise en œuvre des projets frontaliers et de coopération transfrontalière - A l’endroit des États- Sensibiliser davantage les pays membres de l’UA pour une ratification rapide de la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière - Privilégier la diplomatie et de la négociation dans le règlement des différends frontaliers - Renforcer la participation des femmes et es jeunes dans les mécanismes de mise en œuvre d’un climat de paix dans les espaces frontaliers- Investir de façon plus accrue dans les espaces frontaliers en vue d’y combler les déficits infrastructurels et de renforcer la présence de l’État et le lien d’appartenance des populations qui y vivent - Harmoniser les politiques de développement socio-économiques entre les États voisins dans les espaces frontaliers, notamment en ce qui concerne les politiques agricoles, à travers la coopération transfrontalière - Développer les infrastructures numériques dans les zones frontalières - Inscrire les cours du droit des frontières dans les programmes universitaires 
A l’endroit des structures en charge des frontières - Inclure le cyberespace dans la gouvernance des frontières - Renforcer les capacités des acteurs frontaliers dans le domaine de la cybercriminalité - Associer impérativement les spécialistes et techniciens des TIC dans les réflexions et orientations en matière de politique de gestion des frontières- Créer des espaces d’excellence pour une meilleure connaissance du droit des frontières - Mettre en place des réseaux de journalistes professionnels des frontières - Mettre en place des réseaux d’experts en matière de lutte contre la cybersécurité 
2-RÉSOLUTIONS Au terme de la première édition d’Abidjan Border Forum tenue du 18 au 20 octobre 2022 à l’auditorium de l’immeuble de la CAISATB à Abidjan, à l’unanimité, les participants décident :-Abidjan devient la capitale des frontières de l’Afrique avec la tenue tous les deux ans dans la capitale ivoirienne, d’Abidjan Border Forum.  

Au terme de la première édition d’Abidjan Border Forum tenue du 18 au 20 octobre 2022 à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab à Abidjan, à l’unanimité, les participants recommandent :
A l’endroit de l’Ua - Renforcer la coordination entre l’Ua, les organisations sous-régionales et les États - Exhorter tous les pays membres à mettre en œuvre le Pfua- Jouer le rôle de médiateur entre les États membres en cas de contentieux frontaliersA l’endroit des organisations sous-régionales- Mettre à disposition des États les ressources nécessaires pour la mise en œuvre effective des programmes de délimitation / démarcation de l’Union Africaine - Multiplier les activités de coopération transfrontalière entre pays membres- Changer de paradigme dans le traitement des conflits en les abordant dans une approche systémique - Travailler de concert avec les structures en charge de la gestion des frontières dans la mise en œuvre des projets frontaliers et de coopération transfrontalière A l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers - Respecter le principe de la subsidiarité dans la mise en œuvre des projets aux frontières - Travailler de concert avec les structures en charge de la gestion des frontières dans la mise en œuvre des projets frontaliers et de coopération transfrontalière - A l’endroit des États- Sensibiliser davantage les pays membres de l’UA pour une ratification rapide de la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière - Privilégier la diplomatie et de la négociation dans le règlement des différends frontaliers - Renforcer la participation des femmes et es jeunes dans les mécanismes de mise en œuvre d’un climat de paix dans les espaces frontaliers- Investir de façon plus accrue dans les espaces frontaliers en vue d’y combler les déficits infrastructurels et de renforcer la présence de l’État et le lien d’appartenance des populations qui y vivent - Harmoniser les politiques de développement socio-économiques entre les États voisins dans les espaces frontaliers, notamment en ce qui concerne les politiques agricoles, à travers la coopération transfrontalière - Développer les infrastructures numériques dans les zones frontalières - Inscrire les cours du droit des frontières dans les programmes universitaires 
A l’endroit des structures en charge des frontières - Inclure le cyberespace dans la gouvernance des frontières - Renforcer les capacités des acteurs frontaliers dans le domaine de la cybercriminalité - Associer impérativement les spécialistes et techniciens des TIC dans les réflexions et orientations en matière de politique de gestion des frontières- Créer des espaces d’excellence pour une meilleure connaissance du droit des frontières - Mettre en place des réseaux de journalistes professionnels des frontières - Mettre en place des réseaux d’experts en matière de lutte contre la cybersécurité 
2-RÉSOLUTIONS Au terme de la première édition d’Abidjan Border Forum tenue du 18 au 20 octobre 2022 à l’auditorium de l’immeuble de la CAISATB à Abidjan, à l’unanimité, les participants décident :-Abidjan devient la capitale des frontières de l’Afrique avec la tenue tous les deux ans dans la capitale ivoirienne, d’Abidjan Border Forum.  

 Bolloré Transport & Logistics Côte d'Ivoire a procédé à l’inauguration de la plus grande base logistique d'Afrique de l'Ouest, destinée à développer les flux aériens en amont et en aval le vendredi 21 octobre 2022 dans la zone aéroportuaire d'Abidjan.Construite sur une superficie totale de 9 000 m2, cette nouvelle plateforme logistique a nécessité 18 mois de travaux avec le concours de plusieurs entreprises locales et représente un coût global de 3,4 milliards de francs Cfa.L'inauguration de cette nouvelle base logistique correspond à la deuxième phase du projet Aérohub, après la mise en service en 2019 d'une plateforme tri-température de 6 000 m2. Elle a été construite et aménagée pour faciliter le conditionnement des produits pharmaceutiques et offrir un stockage à valeur ajoutée pour tout type de fret, notamment les denrées périssables destinées au marché ivoirien ou aux pays européens.Située à proximité de la zone de fret de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny, cette plateforme logistique comprend notamment une zone sous douane et abrite une zone d'exploitation de 7 500 m2. Elle dispose également d'un entrepôt de 3 500 m2 et des équipements modernes tels qu'un pont bascule, un niveleur de quai, une fosse de palettisation et une chambre froide.« Cette nouvelle base logistique aérienne fait partie des projets structurants dans lesquels nous nous sommes engagés depuis quelques années pour moderniser les infrastructures logistiques en Côte d'Ivoire. Trois ans après l'Aérohub, cette nouvelle infrastructure nous permettra de répondre aux besoins croissants de notre clientèle et de renforcer notre rôle de hub logistique régional. », a déclaré Joël Hounsinou, le Directeur général  Certifié Edge pour son efficacité énergétique, sa durabilité et son faible impact sur l'environnement, cette nouvelle infrastructure intègre un système intelligent de climatisation et de contrôle de la température. Elle est également équipée d'un système d'éclairage automatisé et de bassins de rétention des eaux pluviales, permettant d'une part, l'arrosage des plantes de l'espace vert et d'autre part, de minimiser les risques d'inondation.Le président de Bolloré Africa Logistics a pour sa part, indiqué que dans le cadre de la phase 2 de l'Aérohub, sa structure a construit une nouvelle plateforme spécifique pour les flux logistiques aériens. « C'est ce nouvel entrepôt que nous mettons en service ce jour. Il va renforcer les capacités logistiques de l'Aéroport d'Abidjan, améliorer la desserte de la Côte d'Ivoire et offrir un hub aérien de référence pour l'Afrique de l'Ouest. », a-t-il annoncé.Selon lui, grâce à cette plateforme, il est désormais aisé de transporter des mangues de l'intérieur du pays et de la sous-région et de les exporter dans le respect des exigences réglementaires à l'international. « Dans le contexte de crise sanitaire que nous avons vécu, nous avons aussi pu recevoir grâce à cet entrepôt des vaccins qui ont été stockés et réexportés dans la région. », a-t-il révélé. Le ministre des Transports, Amadou Koné a salué la mise en service de cette deuxième phase de l'Aérohub qui s'inscrit selon lui dans la stratégie logistique gouvernementale que conduit avec succès le Premier ministre Patrick Achi. 

Ayoko  Mensah(  Infos :  I.Cisse) 

 La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec une offre de 40%, envisage de transformer 100% de ses fèves en 2030.Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a posé jeudi 20 Octobre à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays, la première pierre d'une usine de transformation de cacao. Rapporte Apa.    A l’occasion, le Chef du gouvernement ivoirien a exhorté à l'émergence de nombreux champions nationaux. « Il faut que dans notre pays, nous puissions voir émerger de grands industriels » comme le président de Atlantic Group, Koné Dossongui, promoteur de cette unité de transformation, a dit le   dit le chef du gouvernement ivoirien. Modèle inspirant, « Monsieur Dossongui, vous nous avez donné des leçons d'humilité, de courage, d'endurance, de passion et d'amour pour votre pays. », a-t-il déclaré comme rapporté    par notre source.    Le gouvernement ivoirien est engagé dans la construction de champions nationaux. Dans cette optique, le Premier ministre a lancé le 5 octobre 2022 le Programme Pepite Côte d'Ivoire visant à faire des Pme des championnes en vue de conquérir des marchés extérieurs, dont la Zlecaf. Pour le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, la transformation du cacao s'inscrit dans la droite ligne des axes stratégiques de la politique de développement du secteur agro-industriel, dont l'objectif est le renforcement de la chaîne des valeurs agricoles. L'implantation de cette unité industrielle, selon le ministre Adjoumani, participe de la vision du gouvernement de contribuer à l'essor d'un secteur agricole dynamique, compétitif et créateur de richesses et d'emplois. Bâtie sur une superficie de 9 hectares, Atlantic Cocoa Corporation investira 73 milliards de Fcfa dans ce projet. Techniquement l'usine fera, entre autres, du broyage de cacao, du pressage de liqueur, de la torréfaction, de l'alcalinisation et du vannage de fèves de cacao. L'usine sera également en mesure de faire du nettoyage et du séchage de fèves. Sa capacité de transformation est de 64 000 tonnes par an. Elle pourra être extensible jusqu'à 100 000 tonnes par an et générer de nombreux emplois pour la jeunesse, dont 398 directs et 1286 indirects. 

 AYOKO  MENSAH

La première édition « d’Abidjan Border Forum » ou le Forum des frontières d’Abidjan, initié par le Comité national des frontières de Côte d’Ivoire (Cnfci), organisée, du 18 au 20 octobre 2022 à Abidjan-Plateau a pris fin.
Pour Diakalida Konaté, le Commissaire général du forum, « Abidjan Border Forum doit gagner en dimension et en prestige, et devenir le rendez-vous des acteurs frontaliers africains, voire du monde ». « Pour ce faire, nous travaillerons à offrir les appuis et moyens nécessaires pour relever ce défi important pour le devenir de notre continent », a-t-il dit.
Il a rappelé que l’organisation de ce forum vise à positionner la gouvernance des frontières au cœur des politiques gouvernementales.
De façon globale, le directeur général de l'Agence béninoise de gestion intégrée des Espaces frontaliers (ABeGIEF), dont le pays était l’invité d'honneur de ces assises, Dr Marcel Ayité Baglo, le point focal de la Cédéao pour le programme frontière de l'Ua, Mme Kinza Jawara-Njai, l'ambassadeur au département des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité à l'Ua, Frédéric Gateretse Ngoga, ont tous salué la bonne tenue de ce forum. Le ministre de la Communication et de l'Économie numérique, Amadou Coulibaly, s’est dit satisfait, des résultats des travaux qui ont préconisé la double nationalité aux frontières et l’utilisations et la tarification du roaming entre autres.
Pour le porte- parole du gouvernement ivoirien qui représentait Patrick Achi, à la clôture de cette première édition de Abf, « Les résultats obtenus ont été pleinement satisfaisants. Je voudrais transmettre les félicitations du Premier Ministre au secrétaire exécutif de la Cnfci, Diakalidia Konaté, et à toute son équipe pour cet excellent travail. Je suis heureux de constater l’impact très significatif de l’organisation de ce forum dans notre vision de la gouvernance des frontières et de la nécessité de sa pérennité »
L'émissaire du Gouvernement a également salué l’engagement de tous les participants à accompagner les politiques de gestion des espaces frontaliers. En plus d’annoncer que le rapport final sur les recommandations sera transmis au chef du gouvernement, il a assuré les organisateurs du soutien du gouvernement ivoirien à faire d’Abidjan, à travers ce forum, la capitale des frontières en Afrique.
Prévu pour se tenir tous les deux ans, Abidjan Border Forum a été marqué, cette année par cinq distinctions.
Il s'agit, notamment, du Prix du meilleur acteur frontalier à la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l'Afrique de l'Ouest (Cescrao), du Prix de la meilleure organisation transfrontalière à l'Union des collectivités territoriales de l'espace Sikasso, Korhogo, Bobo-Dioulasso (Utcte-SKBo), du Prix de la meilleure organisation coopérative ou corporative féminine aux frontières à la Fédération des Femmes du Bounkani. Ont également été décernés le Prix spécial du jury à la Coordination régionale de la Giz Pfua en Afrique de l'Ouest et le Prix de l'invité spécial Abidjan Border Forum 2022 au Bénin. Chacun des lauréats de ces différents prix est reparti avec un trophée, un ordinateur, un bon d'achat pour un tricycle (Fédération des Femmes du Bounkani) et un lot de gadgets Cnfci.
AyokoMensah

 

Les candidats aux examens scolaires du Cepe, Bepc/Test d’Orientation en classe de seconde et du Baccalauréat pour la session 2023 sont invités à s’acquitter de leurs frais d’inscription sur la plateforme TrésorPay du Trésor Public en utilisant uniquement la monnaie électronique TrésorMoney.
Ainsi en ont décidé la Direction des Examens et Concours (Deco) et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique. A cet effet, un point de presse a été conjointement animé ce jeudi 20 octobre 2022 par le Trésor Public et la Deco, à Abidjan-Plateau.
Face aux journalistes, DOSSO NIMAGA Mariam, Directrice de la Deco et Noel Emile Akissi Anthonie, Receveur général des finances (Rgf) au Trésor public ont apporté des éclairages sur ce nouveau dispositif de paiement des droits d’examen.
Selon la Directrice de la Deco, les inscriptions aux examens ont débuté le lundi 17 octobre et s’achèvent le vendredi 16 décembre 2022. Les droits d’examen, a-t-elle ajouté, sont obligatoires et se payent à partir du lundi 24 octobre via TrésorPay-TrésorMonney.
S’agissant des dispositions pratiques de la session 2023 des examens et concours, elles ont été présentées par M. Kouakou Kouman Sous-Directeur des examens et concours à la Deco. Ainsi, les droits d’examen sont de 500 Fcfa pour les candidats au Cepe, 2000 Fcfa pour le Bepc et plus 500 Fcfa par épreuve facultative. Les candidats au Baccalauréat payent 5000 Fcfa et plus 1000 Fcfa par épreuve facultative. Les prétendants à la candidature libre, les candidats officiels ou leurs parents, les chefs d’établissement, les Directeurs d’école et les Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire ont été invités à se conformer à ces conditions de candidature, au processus et au calendrier des inscriptions.
Pour sa part, Madame la Rgf, par ailleurs Chef d’Equipe projet de la plateforme dédiée aux paiements a rassuré tous les acteurs du système éducatif ivoirien sur les dispositions prises par la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique pour sécuriser ce nouveau mode de paiement et faciliter l’accès à la monnaie électronique.
Par ailleurs, Noel Emile Akissi Anthonie, a rappelé que le Trésor Public entend, à travers cette plateforme électronique de recouvrement des recettes publiques, rapprocher les caisses de l’Etat des populations, centraliser rapidement ces recettes et mettre ces fonds à la disposition du compte unique de l’Etat .
Ayoko Mensah

La Team Europe, composée de l'Union européenne, des États membres de la Banque européenne d’investissement (Bei), en association avec la Suisse, a décidé de mobiliser un montant de 450 millions, soit plus de 294 milliards de Fcfa, afin d'appuyer la stratégie ivoirienne en matière de renforcement de la durabilité de la chaîne des valeurs du cacao.
L'information a été donnée au sortir d'un échange que la Team Europe a eu avec le Premier Ministre Patrick Achi, le 19 octobre 2022 à Abidjan.
Le chef du gouvernement a rappelé que la Côte d'Ivoire a mis en place un mécanisme, une législation dans le but d'affiner la stratégie déployée par la Côte d'Ivoire pour la durabilité du cacao.

Patrick Achi a indiqué que cette stratégie nationale est adossée à trois piliers fondamentaux. Il s'agit de la protection et la préservation de la forêt, la question du travail des enfants dans les plantations et l'amélioration du revenu des producteurs.

Le Premier Ministre a assuré que des avancées sont notables en termes d'actions en faveur de la durabilité du cacao. Par ailleurs, il reste, selon lui, à mobiliser des ressources et la mise en place opérationnelle de la structure chargée de favoriser le processus "Ce qui est important c'est que nos vues sont communes", a-t-il fait observer.

Pour le directeur général des partenariats internationaux pour la Commission européenne, Koen Doens, au- delà de cet appui financier, la Team Europe mettra en œuvre des aspects législatifs en utilisant, notamment, le marché européen pour renforcer la durabilité de la spéculation.

Et d'ajouter que les 294 milliards vont servir à "travailler" sur les différents champs énumérés afin de permettre au gouvernement de mener à bien sa stratégie de vulnérabilité du cacao.

Koen Doens a réaffirmé la satisfaction de la Team Europe pour les réformes entreprises pour la durabilité du secteur.
Bamba Mafoumgbé

 

La Direction générale des impôts a recouvré 792,4 milliards de Fcfa au terme du troisième trimestre de l’année 2022 pour un objectif de 851,5 milliards de Fcfa soit un taux de réalisation de 93,1%. Ces résultats ont été communiqués, ce mercredi 19 Octobre 2022, à Abidjan par le directeur général des Impôts, Ouattara Sié Abou, au cours du séminaire bilan du troisième trimestre 2022, sous la présidence de Sanogo Moussa, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, représenté par Adama Sall, son directeur de Cabinet.
Selon le Dg des Impôts, ces réalisations sont en hausse de 48,5 milliards de Fcfa soit une progression de 6,5% comparés avec les recettes de la même période en 2021 qui s’élevaient à 743,9 milliards. Il a indiqué qu’à   l’échelle des neuf premiers mois de 2022, les réalisations s’établissent à 2 478,5 milliards pour un objectif de 2 535,5 milliards ; soit un taux de réalisation de 97,8%. Selon lui, ces résultats affichent, toutefois, une progression de 13,6% au regard des recettes de la même période 2021 ; soit une hausse en valeur nominale de 296,6 milliards. Ouattara Sié Abou a expliqué que ces résultats ont été obtenus dans un contexte particulièrement difficile, marqué par la crise russo-ukrainienne, la résurgence de la crise sanitaire et les perturbations du réseau informatique. « En termes de perspectives, les recettes attendues au quatrième trimestre s’établissent à 729,4 milliards de Fcfa en hausse 9,3% par rapport aux réalisations de la même période de 2021 », a-t-il ajouté. Par rapport aux perspectives pour l’atteinte des objectifs du 4ème trimestre de l’année, le premier responsable des Impôts, a encouragé les agents à redoubler d’efforts pour relever ces défis. Car pour lui, ces résultats sont à leur portée. Quant au représentant du ministre du Budget, Adama Sall, il a invité les agents à ne pas se résigner face à ces résultats qui marquent un fléchissement mais mieux cette situation doit représenter pour tous les agents des Impôts des défis de tous les instants à relever quotidiennement, une source de motivation dans les périodes difficiles. Notons que le séminaire a pour thème central « Analyse des résultats du troisième trimestre 2022 et perspectives pour le quatrième 2022 ».Outre le thème principal, les participants vont échanger sur les sujets suivants : le projet d’élargissement de l’assiette fiscale ; le bilan de la mise en œuvre de l’administration digitalisée de la Tva ; l’état du renouvellement des impositions au titre des régimes forfaitaires (taxe d’Etat de l’Entreprenant et le régime des microentreprises).  B. Mafoumgbé

Leg :  Le Directeur général des Impôts, Ouattara Sié Abou, exhorte les agents à retrousser les manches pour l’atteinte des objectifs du 4ème trimestre. 

Côte d’Ivoire terminal, concessionnaire du nouveau terminal à conteneurs du port d’Abidjan, a réalisé avec succès, du 12 au 14 octobre 2022, sa première escale test en accueillant le porte-conteneurs Msc Floriana.
Cet exercice a permis d’évaluer, après 50 heures de travail, les opérations de déchargement et de chargement du navire par les portiques de quai et le traitement des conteneurs sur le parc, grâce aux portiques Rtg et aux tracteurs électriques Gaussin.
L’évaluation a également concerné l’ensemble des systèmes notamment le Terminal Operating System (Tos) interfacé avec les systèmes de facturation et de douane. Elle a également permis de tester les moyens de communication, la synchronisation des mouvements des camions et les interactions entre les services de Côte d’Ivoire Terminal et les clients, jugés tous satisfaisants.
« Nous sommes heureux d’avoir pu réaliser avec succès les différents tests de tout notre dispositif opérationnel, à la fois sur les équipements et sur les activités de nos équipes. Cette performance nous donne entière satisfaction dans l’implémentation de notre système opérationnel et nous rassure également sur la capacité de nos équipes, à accueillir et à traiter tous les navires qui escaleront sur notre quai. », a indiqué, Koen de Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.
« Nous accueillons avec satisfaction cette première escale test sur le nouveau terminal à conteneurs du port d’Abidjan. Le succès de cette opération démontre la capacité de nos équipements et de nos équipes à répondre et traiter les demandes de nos clients. C’est donc une étape importante qui vient rassurer l’ensemble de nos partenaires et futurs clients avant la mise en service du terminal. », a déclaré Olivier De Noray, Directeur général des Ports et Terminaux. Ces tests interviennent à un mois du lancement des opérations du nouveau terminal à conteneurs du Port d’Abidjan. Ce deuxième terminal, au cœur des échanges commerciaux dans l’espace sous régional, intègre dans sa conception tous les aspects environnementaux et obtiendra prochainement le label « Green Terminal1 » délivré par Bureau Veritas
Ayoko Mensah

 

« La Côte d’Ivoire doit se donner les moyens d’avoir des petites et moyennes entreprises (Pme) fortes et des entreprises innovantes pour soutenir son développement ». Propos   de Jean Marie-Ackah, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,(Cgeci).C’était à l’occasion d’une   conférence annuelle dénommée, « Le patronat face à la presse »
Pour le président du patronat ivoirien, « Il est important pour notre pays d’avoir un tissu de Pme danse, de Pme formels. Ces Pme ont besoin d’un soutien en termes de renforcement de capacité, en termes d’accompagnement. Nous appelons les structures d’accompagnement qui sont mises en place, à une présence plus forte auprès des Pme, d’être en mesure de les renforcer et les accompagner véritablement »
Se prononçant sur la question du financement des Pme, Jean Marie- Ackah a appelé à un soutien on ne peut plus clair à ces petites entreprises. « L’organisation patronale qui essaie d’apporter sa contribution. Nous avons des initiatives comme la finance s’engage que nous mettons en œuvre depuis quelques années pour emmener l’ensemble du système financier ivoirien à mieux prendre en compte les Pme mais pour le moment ces Pme ont besoin d’outils de garanties », a-t-il dit. 
Le président de la Cgeci a estimé que, à l’instar du fonds de garantie des Pme qui a été institutionalisé, les structures similaires doivent rentrer en phase opérationnelle véritablement, de sorte à bonifier les financements que les banques commerciales pourraient consentir à cette catégorie d’entreprises.  « Un grand appui et un soutien efficace aux Pme sont importants dans notre économie, pour absorber toute la jeunesse qui arrive sur le marché du travail », estime M. Ackah.Jean-Marie Ackah a salué les efforts de l’Etat, non sans faire remarquer la nécessité d’aller encore plus loin. Il a estimé que de nombreuses pesanteurs freinent le développement harmonieux du secteur privé en général et des Pme en particulier. Aussi, durant cette tribune, il n’  a pas omis l’environnement  fiscal ivoirien.  Un contexte marqué   par un environnement fiscal, parafiscal et réglementaire encore trop contraignants pour les entreprises formelles, les lenteurs et la complexité de certaines procédures administratives et de la multiplicité des licences d’affaires. Pour le président de la Cgeci, la crise de la Covid-19 a été un vrai choc pour la Côte d’Ivoire et ses entreprises, d’où, a-t-il indiqué, la nécessité de travailler davantage pour rattraper le gap. « Je salue toute la combativité des chefs d’entreprises qui a permis à la Côte d’Ivoire de limiter les dégâts face à la Covid-19 et même d’enregistrer une croissance de 2% », a-t-il exprimé.Pour lui,  les  entreprises doivent apprendre à vivre avec ces crises (Covid-19, Guerre russo-ukrainienne)  et à  les surmonter pour en faire de nouvelles opportunités d’affaires et de croissance pour leurs activités.
« L’environnement économique actuel peut propice à l’essor du secteur privé ne doit pas être vécu comme une fatalité. Nous devons être capables de transformer ces défis en opportunités et ainsi, accélérer la transformation de notre économie ».  Ayoko Mensah(  Infos : C.T)

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