Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 1 juillet 2024
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ossey84

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« Frontières et sécurité collectives ». C’est le thème   d’un forum qui se tient   depuis ce 18 Octobre 2022 à Abidjan, à l’immeuble de la Caisstab au Plateau.   Ces assises qui se veulent une biennale est   organisée par le Secrétariat Exécutif de la Commission Nationale des frontières de la Côte d’Ivoire,(Cnfci). Son Secrétaire exécutif, le   Préfet hors grade, Konaté Diakalidia, a indiqué que les enjeux aux frontières obligent nos États à sortir des approches traditionnelles pour engager de véritables réflexions, en vue de mettre en œuvre des politiques de gestion des frontières innovantes et plus adaptées. En outre, il n’a pas manqué d’ajouter qu ’en   ce qui concerne la gestion des frontières, jusqu’à une date récente, les politiques publiques ont surtout accordé la priorité aux aspects de délimitation et de démarcation des frontières, léguant les questions de développement en second plan. « Cette approche a été vite mise à rude épreuve du fait des effets multiformes de la mondialisation et du changement climatique, des idéaux de construction de l’Unité africaine, des processus d’intégration régionale et surtout des reformes de décentralisation. » a-t-il expliqué.Cette biennale vise d’une part, à positionner la problématique de la gouvernance aux frontières au cœur des politiques de développement et, d’autre part, à mettre en place un réseau d’échanges et de partage d’expériences, en vue de promouvoir les actions et les initiatives publiques et privées, visant à développer les zones frontalières et à améliorer les conditions de vie des populations qui y vivent. Il s’inscrit donc dans la dynamique africaine de transformation des frontières en espaces de paix, de sécurité, d’intégration et de développement socio-économique.Quelques 3000 participants parmi lesquels des experts nationaux, internationaux, les membres de la société civile, des praticiens et des universitaires réfléchiront sur la problématique du thème central indiqué plus haut.  Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le  général  Vagondo a au nom du Premier Ministre, Patrick Achi , Président de la Commission nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire, rappelé que les récentes attaques terroristes enregistrées il y a quelques mois à la frontière nord de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso a obligé le Gouvernement ivoirien, notamment le département ministériel de la sécurité à réagir rapidement en prenant des mesures sécuritaires qui se sont avérées satisfaisantes.Mais également, cette situation a permis de vite comprendre que l’éradication de la menace terroriste dans nos espaces frontaliers, doit s’appuyer sur une approche holistique, qui prend en compte fondamentalement la question de la cohésion sociale et du développement socio-économique dans ces aires géographiques. « L’élaboration en cours de la Politique Nationale de Gestion Intégrée des frontières terrestres, maritimes et aériennes ivoiriennes permettra à la Côte d’Ivoire de disposer définitivement d’un outil référentiel performant qui apportera les réponses adéquates à court, moyen et long terme sur la question. » a-t-il dit.C'est pourquoi, il s'est félicité, de la tenue d’une telle activité, qui arrive selon lui, au meilleur moment, « pour donner un cadre de réflexion, d’échanges et de partages aux acteurs frontaliers étatiques et non étatiques, afin de mieux adresser les enjeux et défis aux frontières. »Autour de ce thème central, 03 panels seront animés par une dizaine d’experts et de praticiens. Le premier sous thème intitulé « Frontières : Diplomatie, Paix et Développement » sera abordé le premier jour après la conférence inaugurale.
Quant aux deuxième et troisième sous-thèmes portant respectivement sur « Frontières : Communication, Santé » et « Sécurité juridique des Frontières », ils seront débattus le deuxième jour.Belle tribune pour les différents promoteurs qui auront l’occasion de présenter des innovations, des productions et publications à travers la Lucarne « Nos frontières, demain » prévue dans l’après-midi du deuxième jour. 

 Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  
 Légende photo :  Le général  Diomandé  Vagondo,  ministre de l’Intérieur et de la Sécurité à  son arrivée dans  l’auditorium de  la Caisstab 

 Face à la menace persistante des jassides, insectes ravageurs nuisibles aux cotonniers, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, effectue depuis ce lundi 17 octobre 2022, une mission urgente d’observation et de rencontre avec les producteurs dans le Nord, précisément à Dih, à 5 km de Korhogo, sur l’axe Korhogo-Boundiali.   Indiquent des sources   officielles à Abidjan. 
Depuis quelques semaines, le bassin cotonnier du pays fait face à des attaques de jassides qui limitent les efforts des producteurs de coton et menacent les objectifs de production. Ces insectes ravageurs qui gagnent du terrain deviennent une menace pour la filière coton de la Côte d’Ivoire.Kobenan Kouassi Adjoumani s'est rendu dans cette localité pour s’imprégner de l’ampleur des jassides afin de contenir rapidement cette situation qui fait peser de graves menaces sur la production cotonnière et sur les revenus des acteurs de la chaîne de valeur.
 Il est à rappeler que plusieurs missions ont été organisées dans les zones infectées sur instructions du ministre d’Etat.Le jasside Jacobiella facialis est un ravageur piqueur-suceur du cotonnier en Côte d'Ivoire. Depuis quelques années, ses attaques sont persistantes sur tout le cycle cultural, malgré les traitements insecticides. B.M

  Source: Cicg

 L’Institution   de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l'Etat (Ips-Cgrae) veut renforcer le système d'établissement et de vérification des pièces constitutives des dossiers de prestations sociales afin d'éviter la fraude. La lutte contre la fraude documentaire est un enjeu stratégique pour l'équilibre financier et la pérennité du système de gestion des pensions des fonctionnaires et agents de l'Etat. Cela a conduit l'Ips-Cgrae à initier un séminaire les 13 et 14 octobre 2022 sur cette problématique, à Assinie.    Ce séminaire, placé sous la présidence du ministre de l'Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara, a enregistré la présence de M. Epiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Les réflexions ont permis d'ébaucher des solutions concrètes de lutte contre la fraude documentaire et de bonnes pratiques en la matière. Le ministre de l'Emploi et de la protection sociale a salué ce premier séminaire sur la fraude documentaire, organisé par l'Ips-Cgrae.   Les conclusions devraient permettre d'impulser une révision, voire une remise en question des méthodes de travail en vue de l'amélioration des procédures et outils de travail au sein de l'Institution, de sorte à rendre le système de contrôle desdites pièces très performant.   « La réflexion sur la lutte contre la fraude documentaire ne prend pas fin aujourd'hui. Nous devrons continuer à nous mobiliser, à nous tenir informés et à intervenir dans un esprit collaboratif afin de réduire significativement l'impact de ce fléau qui gangrène encore notre société », a dit Me Adama Kamara. « Je voudrais également instruire les deux autres Institutions de prévoyance sociale (Ips) que sont la Cnps et la Cnam, à s'approprier les recommandations de cet atelier et à faire de la sécurisation de leur document une priorité, afin d'être à l'abris de la fraude, premier ennemi des finances des Caisses de prévoyance sociale », a-t-il poursuivi. Le ministre de l'Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a annoncé qu'il « réunirait dans les tous prochains jours, au cours d'un atelier, les trois institutions de prévoyance sociale », à savoir l'Ips-Cgrae, la Cnps et la Cnam. Cette initiative de l'Ips-Cgrae vise notamment à assurer la maîtrise des risques de fraude documentaire, en regroupant toutes les parties prenantes à l'effet d'identifier les risques de fraudes documentaires et de proposer par la même occasion des actions nécessaires pour la juguler. Le directeur général de l'Ips-Cgrae, M. Abdrahamane T. Berté, a fait noter qu'à « l'instar des autres organismes de sécurité sociale, l'IPS-CGRAE est naturellement et régulièrement confrontée au phénomène de la fraude documentaire ».    « La lutte contre la fraude documentaire se présente donc comme un enjeu stratégique pour l'équilibre financier et la pérennité du système de gestion des pensions publiques », a ajouté le directeur général de M. Abdrahamane T. Berté. Pour mener à bien cette lutte, l'Ips- Cgrae bénéficie de l'appui technique de plusieurs institutions, ministères, directeurs des ressources humaines, instances de justices, instances d'état civil et de l'identification ainsi que des associations de retraités et syndicats de fonctionnaires et agents de l'Etat. Le gouvernement de Côte d'Ivoire a inscrit en axe stratégique de son Programme national de développement (Pnd, 2021-2025) la sensibilisation et l'établissement du programme de conformité dans les établissements publics. 

 Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.(  Source: Sercom)

Légende photo :  Des membres du gouvernement et le Dg de l’Ips- Cgrae lors des travaux  

Mandaté par le Président de la République, Alassane Ouattara pour conduire la délégation ivoirienne aux Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale à Washington, Patrick Achi est satisfait de son séjour en terre américaine.
Le chef du gouvernement qui a fait le point sur cette mission a expliqué que « la moisson a été bonne » pour la Côte d’Ivoire. « Nous venions expliquer quels sont les circonstances que nous vivons, quels sont les efforts que nous avons déjà faits et qu’eux-mêmes saluent à travers le leadership du Président de la République et quelles sont les actions que nous allons entreprendre à partir des années qui viennent et quel accompagnement ils peuvent nous apporter (…) Nous repartons avec des bonnes nouvelles », a laissé entendre le chef du gouvernement.
Selon Patrick Achi, « les échanges ont été fructueux et francs ». Le Premier Ministre a par ailleurs souligné que la délégation ivoirienne a largement bénéficié de la relation entre le président ivoirien, ancien vice-président du FMI et les institutions de Bretton Woods.
Le Premier Ministre a dans ce sens, souligné que la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays à avoir pu échanger avec à la fois les hauts responsables du FMI et ceux de la Banque Mondiale.
« Nous sommes venus ici construire ensemble avec les partenaires au développement, les mécanismes qui doivent être mis en place pour nous permettre d’être plus résilients, de soutenir nos populations et de maintenir cette croissance qui est si importante », a ajouté le Patrick Achi qui a indiqué qu’il va « rendre compte au chef de l’Etat.
Pour rappel, le Premier Ministre était à la tête d’une délégation qui comprenait notamment le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, la Ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba ainsi que le Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.

B. M ( source : Primaure)

Légende photo: le Pm Patrick Achi avec la Dg du Fmi

Le Premier Ministre Patrick Achi ne chôme pas à Washington. En effet, en marge des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et du groupe de la Banque Mondiale, il a accordé plusieurs audiences à Washington, le samedi 15 octobre 2022, le chef du gouvernement a ainsi rencontré David Malpass, président du groupe de la Banque Mondiale, Makhtar Diop, Directeur général de la Société Financière internationale (SFI), Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et une délégation de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) composée notamment d’Hiroshi Matano, vice-président exécutif et Junaid Kamal Ahmad, Vice-président chargé des opérations.
Avec David Malpass, le chef du gouvernement ivoirien a évoqué les axes de collaboration possibles entre la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale ainsi que les défis auxquels sont confrontés les pays en développement.
Les deux personnalités ont ainsi discuté du cadre de la transformation économique, des chaînes de valeur de meilleure qualité dans l'agriculture et l’industrie et d’un environnement propice aux affaires.
Lors de la rencontre avec Makhtar Diop, il a été question de l’engagement de la SFI en Côte d’Ivoire. Le Directeur général de cette structure de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, s’est félicité de la collaboration entre son organisation et le gouvernement ivoirien ainsi que des actions entreprises par les autorités ivoiriennes. « L’ensemble des engagements qui avaient été pris en termes d’investissements ont été réalisés et notre portefeuille est en train de s’accroitre de manière significative. Cela montre qu’il y a un environnement des affaires qui s’est amélioré de façon significative en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Avant d’assurer que la SFI entend « approfondir et diversifier ses investissements en Côte d’Ivoire ».
Pour sa part, Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a révélé au terme de ses échanges avec le Premier Ministre que la Banque Mondiale entretient un excellent partenariat avec la Côte d’Ivoire. « Les deux parties peuvent aller beaucoup plus loin dans leur collaboration. La Côte d’Ivoire représente pour la Banque Mondiale le deuxième portefeuille le plus grand en Afrique de l’Ouest et du centre après le Nigeria », a précisé Diagana.
Avec la délégation de la MIGA, le Premier Ministre ivoirien a également évoqué les perspectives de collaboration avec la Côte d’Ivoire. Au terme de la rencontre, Junaid Kamal Ahmad, s’est montré particulièrement séduit par le Plan National de Développement (PND), le qualifiant de « fantastique » et assuré que l’agence va accroitre sa présence en Côte d’Ivoire. « Nous sommes déjà là. Mais le moment est venu vraiment de créer un partenariat sur le long terme. Surtout que le PND comporte beaucoup de vision et d’espoir pour les Ivoiriens », a-t-il ajouté.
En outre, le chef du gouvernement a échangé avec la patronne du Fonds monétaire international (FMI). Kristalina Georgieva a salué les efforts du gouvernement ivoirien et a assuré Patrick Achi du soutien du FMI. « Nous continuerons de travailler ensemble pour le peuple de Côte d’Ivoire », a souligné la Directrice générale du FMI.
Bamba M.

 

A la tête de la délégation ivoirienne aux Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (Fmi) et du groupe de la Banque Mondiale, le Premier ministre Patrick Achi a pris part le vendredi 14 octobre 2022 à la cérémonie officielle d’ouverture de cette importante réunion.
Au sortir de cette rencontre, le Premier ministre ivoirien a souligné les acquis et les efforts du gouvernement ivoirien en dépit du contexte mondial difficile marqué par les conséquences de la crise sanitaire du coronavirus et plus récemment, la guerre en Ukraine.
Patrick Achi a également indiqué que le gouvernement ivoirien entend faire davantage pour la croissance avec l’appui des partenaires de la Côte d’Ivoire.
« Nous également, on a notre contexte qui est celui de la situation sécuritaire qui requiert d’avoir des ressources extrêmement importantes pour maintenir la paix et la sécurité et La Défense du pays. Donc face à toutes ces contraintes et face à tous ces enjeux, l’objectif ici sera d’échanger avec les partenaires pour voir quelles sont les solutions, qu’ensemble nous devons trouver pour non seulement tenir mais véritablement pour pouvoir continuer la croissance », a indiqué le Premier Ministre non sans rappeler qu’en terme de croissance économique, « la Côte d’Ivoire compte parmi les pays sur le continent mais aussi dans le monde entier, comme celui qui tire le mieux son épingle du jeu ».
Le chef du gouvernement a par ailleurs livré les ambitions de l’Etat ivoirien en matière de développement. Il a notamment parlé des objectifs de la vision Côte d’Ivoire 2030 du Président de la République, Alassane Ouattara.
Patrick Achi a livré des détails sur cet ambitieux programme qui vise à accélérer le développement de la Côte d’Ivoire avec pour cadre principal, un partenariat public-privé solide et efficace, pour une croissance plus inclusive génératrice d’emplois. Il est également revenu sur les efforts déjà entrepris par le gouvernement pour améliorer la qualité de vie des populations.
Ces actions sont entre autres la récente rémunération accordée aux producteurs de café et de cacao, les nombreux avantages financiers et sociaux pour les fonctionnaires ou encore les aides financières aux populations les plus défavorisées à travers le projet filets sociaux.
Malgré ces avancées, le chef du gouvernement ivoirien a assuré que le gouvernement reste déterminé à faire plus. « Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de défis mais cela veut dire que nous devons devenir encore plus rigoureux, nous devons devenir encore plus constant pour pouvoir maintenir le pouvoir d’achat, pour pouvoir se battre pour donner à nos populations un accès aux services sociaux de base, tout en continuant de voir notre économie croître, notre secteur privé se développer », a dit le Premier Ministre.
Les Assemblées annuelles du Fmi et du groupe de la Banque mondiale, faut-il le noter, ont débuté le 10 octobre dernier. Elles ont pour thème : « comment unir nos forces pour affronter les défis d’un monde incertain ? ».
Patrick Achi est à Washington en compagnie du ministres de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly,du ministre Plan et du Développement, Nialé Kaba et du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.
Bamba Mafoumgbé

Juste après l’annonce du prix du Kg du cacao à 900Fcfa pour la campagne principale, des acteurs, après   s’être félicités pour la hausse, du prix aux producteurs, avaient émis des craintes :  des difficultés de la part de certains acheteurs à payer au prix de 900Fcfa le   Kg.   Même si nous n’en sommes pas encore là, il nous revient des zones de productions   que les producteurs se plaignent de certaines pratiques qui ne plaisent pas aux paysans.   « Dans la sous- préfecture de Gagnoa, des pisteurs achètent à crédit et prennent le produit contre un bout de papier, c’est – à – dire un reçu. Alors que nous voulons envoyer nos enfants à l’école. Ils mettent au moins deux semaines avant le règlement(.. .) », nous a rapporté un cacaoculteur. Qui dit ne pas comprendre cette pratique en cette rentrée scolaire pendant   que les producteurs ont besoin de cash. « Ils disent qu’il n'y a pas d’argent pour acheter le cacao. Si l’on y prend garde nous allons vers un non -respect des prix qui ne dit pas son nom (…) ».     « A Grabo dans le sud-ouest ivoirien, les producteurs se plaignent du fait que les acheteurs leur délivrent des reçus après la pesée de leur produit et leur donnent des rendez-vous d’au moins deux semaines pour le règlement en espèce. » L’information est de l’Aip. Ces paysans ont salué le nouveau prix bord champ fixé à 900Fcfa le kilogramme avec une augmentation de 75Fcfa par rapport à la campagne dernière, mais ils affichent des inquiétudes face à ce procédé d’achat des fèves de cacao. Des paysans interrogés par cette agence pro-gouvernementale dit la même chose.   Selon T. Abou, les paysans attendaient l’argent de la vente de leur récolte pour financer les dépenses de la rentrée scolaire de leurs enfants. Le fait de différer la recette leur cause des préjudices énormes parce qu’ils ont des dépenses urgentes liées à la scolarité, aux loyers et à l’achat de fournitures scolaires. A en croire l’acheteur B.A qui avait l’habitude de payer cash les fèves de cacao séchées après la pesée, le paiement immédiat ne peut se faire actuellement, car le prix a été certes fixé, mais il n’y pas eu de financement qui a accompagné cette décision.  Selon l’Aip, « plusieurs usiniers de San Pedro n’ont pas encore débuté la campagne. Il n’y que quelques acheteurs particuliers qui financent l’achat du produit par leurs propres moyens, mais à leur rythme » 

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 Légende photo :  Les producteurs et acheteurs de cacao échangent pour l’instant des reçus et le règlement après…

Présent à Washington dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (Fmi), le Premier ministre, Patrick Achi, est revenu sur les bons résultats économiques enregistrés par la Côte d'Ivoire et a réaffirmé l'engagement du gouvernement à poursuivre ses efforts et à faire davantage. C'était le vendredi 14 octobre 2022, au terme de la session plénière desdites assemblées .Selon le Chef du Gouvernement, grâce aux efforts énormes déployés par le Président de la République, Alassane Ouattara, les fonctionnaires ont vu une amélioration de leur rémunération, quand les producteurs de café et de cacao se sont vus octroyer des primes. Il a aussi évoqué les filets sociaux qui ont permis aux ménages les plus faibles de tenir le choc de la menace de récession mondiale. « On peut s'estimer heureux que sur les questions d'équilibre général des indicateurs macro-économiques, la Côte d'Ivoire soit l'un des pays qui fait le mieux. Nous avons confiance que nous pourrons maintenir ces indicateurs », a dit le Premier ministre ivoirien.
Le Chef du gouvernement ivoirien a aussi dit : « La Côte d'Ivoire est parmi les pays en Afrique et dans le monde qui tire le mieux son épingle du jeu ».Toutefois, a-t-il souligné, cela ne veut pas dire que le pays n'a pas de défi, mais devra plutôt continuer d'être plus rigoureux et plus constant afin de préserver le pouvoir d'achat des Ivoiriens et de donner aux populations l'accès aux services sociaux de base.
Le Premier ministre a lancé un appel à la solidarité générale afin de résorber le choc auquel fait face l'économie mondiale. ''C'est un peuple entier qui doit se battre pour tenir ce choc. Nous avons la chance d'avoir un président de la République qui, aujourd'hui, a pu nous aider à relever les défis importants auxquels on a eu à faire face. Et aujourd'hui, nous avons confiance qu'avec l'aide des partenaires au développement et le leadership du Chef de l'État et une équipe gouvernementale engagée et un peuple derrière son chef, la Côte d'Ivoire pourra tirer son épingle du jeu'', a-t-il exhorté. A  noter  que  le  Premier ministre Patrick Achi séjourne aux États-Unis dans le cadre des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fmi prévues du 10 au 16 octobre 2022. 

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 (  Source:  Primature

Quatorze Petites et moyennes entreprises (Pme) de l’Union économique   et  monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont reçu, le jeudi 13 octobre 2022, leur certification du Programme ÉLITE BRVM LOUNGE”  au cours d'une cérémonie parrainé par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion reçu, le jeudi 13 octobre 2022, leur certification du Programme ÉLITE BRVM LOUNGE”  au cours d'une cérémonie parrainé par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, Souleymane Diarrassouba, à Abidjan-Plateau.Cette ce remise de certificat qui marque la fin du processus de formation des entreprises entamé en 2018, témoigne aux dires du directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Dr Edoh Kossi Amenounve, de la bonne préparation et la structuration de ces 23 PME qui sont désormais prêtes pour prétendre à des financements à long terme tant sur le troisième compartiment que sur le marché obligataire de la Brvm.
Poursuivant dans intervention, Dr Edoh Kossi Amenounve a souligné que sur ces 23 Pme, 14 d’entre elles ont reçu leur certification issue du programme et les neuf autres seront certifiées d’entre elles ont reçu leur certification issue du programme et les neuf autres seront certifiées au cours des prochains mois.
À en croire le Dg de la Brvm, ces entreprises ont suivi les modules de formation en présentiel et par visio-conférence sur des thématiques telles que la vision stratégique et la gouvernance d’entreprise, l’élaboration d’un plan d’affaires, le diagnostic et l’évaluation d’un plan d’affaires, les différents modes de financement et la protection et la diffusion d’informations comptables.
Il a révélé que le Programme ELITE BRVM Lounge a permis aux participants d’atteindre un certain nombre de réalisation tant sur le plan financier que sur le plan organisationnel. 
''En effet, les entreprises ELITE ont réussi à lever plus de 22 milliards de FCFA, post-adhésion au Programme, dont 2 milliards en levée de fonds par placement privée sur le marché financier régional. '' a-t-il dit.


Au niveau organisationnel, sept entreprises ont mené des réformes majeures en termes de gouvernance, d’élaboration de plan stratégique, de mise en place d’une direction administrative et financière et de politique de contrôle interne et cinq autres sont en cours de réorganisation portant essentiellement sur le renforcement du management et la migration d’une organisation matricielle vers une organisation en mode projet et la mise en place de département conformité.
«La mise en place d’un tel dispositif constituerait une innovation majeure sur le marché financier régional et devrait permettre aux PME de l’Union de bénéficier d’un important effet de levier pour soutenir leur développement », s’est félicité Dr Edoh Kossi Amenounve.


Les différentes entreprises certifiées au programme Elite BRVM Lounge exercent dans des secteurs d’activités variés notamment dans les BTP, la distribution, la finance, l’hôtellerie, l’industrie, la sécurité l’agroalimentaire, les assurances, et les Technologies de l’Information et de la Communication. Ces PME proviennent de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal du Bénin, du Burkina Faso et du Togo.


Elite BRVM Lounge est la déclinaison régionale du programme Elite développé par la Bourse de Londres et mis en œuvre par la Brvm en collaboration avec la Bourse de Casablanca visant, à accompagner, entre autres, les Pme dans l’amélioration de leur gouvernance, de leur gestion et de leur performance.


Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, Souleymane Diarrassouba, a pour sa part félicité les initiateurs de ce programme qui selon s'inscrit dans la droite ligne de la  volonté du gouvernement ivoirien qui exhorte les Pme à prendre leur part dans le développement économique du pays.
  Bamba  Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : 

La Direction générale des Impôts (Dgi), en collaboration avec l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (Anaged) a procédé à la cérémonie solennelle de lancement de la 7e édition de la campagne de sensibilisation à la déclaration et au paiement de l’Impôt Foncier, le jeudi 13 octobre 2022 dans le Hall de la Tour E à Abidjan-Plateau.

Depuis 2016, dans le cadre de l'optimisation de l'impôt foncier et des taxes assimilées, la Direction Générale des Impôts (Dgi) a entrepris avec l'appui du Ministère en charge de l'Assainissement et de la Salubrité, des actions de communication et de sensibilisation au civisme fiscal à l'endroit des populations.

 

Le Directeur général Abou Ouattara, a fait savoir que l'objectif de ladite cérémonie est dans le souci de se rapprocher des contribuables et de les inciter à s'acquitter de leurs dettes fiscales. Pour atteindre une plus grande cible et mobiliser les ressources nécessaires à l'assainissement et à l'amélioration du cadre de vie des populations.

 

Poursuivant il   a dit : « cette année vous avez fait fort en nous soutenant avec une enveloppe de 45 millions madame la directrice de l'Anaged. Soyez rassurée que cet appui de 45 millions Fcfa sera utilisé à bon escient. Nous avions recouvert 58 milliards la première année et pour cette année ce sont 145 milliards collectés dans le cadre de cette campagne »

Pour sa part sa part, Sarranh Ouattara Dg de L'Anaged, a signifié qu'il s'agit d'un devoir civique et citoyen que d'aider l'Administration Fiscale dans sa tâche de recouvrement des impôts et taxes.

Poursuivant son propos en ces termes : « L 'acte que nous posons aujourd'hui, manifesté à travers la modique contribution de 45 millions Fcfa pour la réussite de cette campagne de sensibilisation, s'inscrit dans la droite ligne de la volonté de l'Anaged de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de salubrité. C'est donc à juste titre que nous associons notre image à cette campagne de sensibilisation des populations au civisme fiscal et manifestons notre présence à vos côtés. » Pour rappel, la Direction Générale des Impôts recouvre plus de 90% des ressources de l'Anaged à travers des impôts et taxes affectés à la salubrité. Aussi, le Directeur Général du Cadastre a aussi apporté son à cette unième campagne de sensibilisation à déclaration de l'impôt foncier.

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo :   Le Dg des Impôts Ouattara Abou Sié ( centre ) et la Dg Sarranh Ouattara de l’ Anaged Ouattara à gauche lors du lancement de la campagne

 

 

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