Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 1 juillet 2024
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Au lancement du programme de renforcement des activités de la lutte contre la vie chère, le lundi 10 octobre 2022 à Abidjan, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a réitéré la volonté du gouvernement de préserver le pouvoir d’achat des populations.  Rapporte le Cicg. « Les actions de nos agents rentrent dans le cadre des missions de surveillance des prix des produits vendus. Il faut que les prix soient en conformité avec les textes en vigueur. Le gouvernement réaffirme son soutien à la lutte contre la cherté de la vie, gage de la préservation du pouvoir d’achat des populations et d’un environnement social apaisé », a affirmé Souleymane Diarrassouba qui représentait le Premier Ministre Patrick Achi à cette cérémonie.Pour le ministre du Commerce, le contexte actuel est marqué par la volatilité des prix exacerbée par la crise Russo-Ukrainienne qui amplifie la hausse des prix de la plupart des produits de grande consommation. Pour lutter efficacement contre la vie chère, il est important pour le gouvernement ivoirien de renforcer les capacités opérationnelles en matière de surveillance du marché et de veille concurrentielle sur le marché.Voilà pourquoi le gouvernement a mis en place une brigade spéciale dénommée Brigade de Contrôle Rapide. Pour renforcer ses moyens d’action et de mobilité, le gouvernement a remis aux agents, 6 véhicules Pickups, 500 motos, 15 ordinateurs et 300 smartphones. « Cet appui permettra aux équipes d’accéder à toutes les zones sur tout le territoire national », a souligné Souleymane Diarrassouba.Dans ce même élan, le ministre a annoncé la création d'une application mobile dénommée "Contrôle citoyen" qui sera un instrument additionnel en vue du respect des prix sur les marchés.
Il a également relevé que le gouvernement a décaissé un montant de 6,4 milliards de Fcfa pour le financement des travaux de construction de 40 marchés de proximité afin d’approvisionner les marchés de gros.Souleymane Diarrassouba a rappelé une série de décisions immédiates et à court terme prises pour lutter contre l’inflation. Parmi ces mesures, figure le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation.Il a lancé un appel aux commerçants et aux consommateurs pour une synergie d’action dans la lutte contre la vie chère. Ayoko Mensah
 
 

Ils sont venus aussi bien du District d’Abidjan que    de l’intérieur du pays. Eux, se  sont les 1647 délégués syndicaux qui étaient le samedi 08 octobre 2022, auditorium Adiko Niamkey, à la bourse du travail de Treichville.  Ce, en Assemblée générale, sur convocation   des   huit organisations syndicales qui ont signé le protocole d'accord avec le Gouvernement.   Plus question de mener solitairement un combat syndical.  Les acquis sociaux obtenus dans le cadre de la seconde trêve sociale (2022-2027) l’ont été grâce à une unité d’action des centrales syndicales et faitières des fonctionnaires signataires de cette seconde trêve sociale.  Conscientes du fait que l’union fait la force, ces centrales syndicales ont décidé de travailler en synergie à l’effet de relever les défis à venir. Notamment l’adoption du nouveau général de la Fonction publique ; la revalorisation de l’Indice Référentiel de base, la suppression de la contribution nationale (Cn) sur les salaires entre autres.  C’est tout le sens de l’Assemblée générale de ces huit organisations syndicales signataires de la seconde trève sociale tenue le samedi 08 Octobre 2022 à l’auditorium Adiko Niamkey de la Bourse du Travail à Treichville.   En tout cas, l’objectif essentiel de cette rencontre était la célébration de l’unité d’action, voire l’unité syndicale. «(…) Nous sommes venus pour magnifier une des grandes victoires de l’ unité d’action , l’unité syndicale », a expliqué le porte-parole des centrales syndicales et faitières , Soro Mamadou. Il a précisé que le protocole d’Accord portant trêve sociale du 08 Aout 2022 est le meilleur protocole de l’histoire du syndicalisme en Cote d’Ivoire. « Appropriez –vous cet Accord, il est bon. », a-t-il lancé aux fonctionnaires.   Invitant ainsi les syndicats à se tenir prêt. Car, dira-t-il le Gouvernement procédera d’ici le 10 Novembre 2022 à l’installation des Comités de dialogue social sectoriel. « Apprêtez-vous à y participer à l’effet de vivier ce dialogue social. Une fois ces Comités installés dans les différents ministères, nous allons discuter de la levée des sanctions à l’encontre des enseignants du fait de grève, il y a pratiquement deux années », a précisé le porte-parole des centrales syndicales et faitières.  Non sans manquer d’invoquer les différentes étapes et péripéties ayant abouti à la signature de la trève sociale.  Pour rendre financière ment autonome les centrales syndicales pour récolter d’autres victoires, l’assemblée générale a adopté une résolution importante :  le précompte de 3,33% sur les 33,33 %, (du salaire référentiel de base) représentant la’’ prime exceptionnelle Ado’’ courant janvier 2023. « Des démarches seront entreprises auprès de la Direction générale de la Solde pour que ces précomptes soient faits à la source », a fait remarquer Soro Mamadou.  Cette assemblée générale a été également une occasion pour les fonctionnaires de rendre hommage au Président de l République, Alassane Ouattara pour les mesures prises pour l’amélioration de leur condition et de travail.  Des motions de remerciements ont été adressés au Premier Ministre Patrick Achi, aux ministres Anne Désirée Ouloto ,à Me Kamara Adama et à l’ensemble du Gouvernement. Pour mémoire c’est le 08 Octobre 2022 que le Gouvernement et les centrales syndicales ont signé une nouvelle trève sociale pour une durée de cinq ans (2022-2027). Des nombreuses mesures en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat ont été prises. Il s’agit de la revalorisation de 20.000 Fcfa des indemnités contributives au Logement, l’octroi d’une indemnité contributive au Logement à un tiers des fonctionnaires qui n’en disposaient pas, soit plus de 83.000 personnes. A cela s’ajoute la revalorisation de la prime de transport. Laquelle est passée de 7000 Fcfa à 20.000 Fcfa pour le District d’Abidjan ; de 7000 à 150000 Fcfa pour les fonctionnaires résidents à Bouaké. Les autres chefs –lieux de régions passent de 5000 Fcfa à 15000 Fcfa. Ceux qui ne sont pas dans les départements, sous Préfectures, villages reçoivent 10.000 Fcfa. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (Source :  Sercom) Légende photo : 

 Les responsables des  8  centrales   syndicales  ont communié avec leurs bases  

Le réseau postal national sera le guichet d’enrôlement des dossiers physiques des entreprises qui seront sélectionnées après l’appel à candidature en ligne lancé le 05 à octobre 2022 à l’auditorium de la   Primature   à Abidjan- Plateau.  C’est M. Isaac Gnamba Yao, Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire qui a donné l’information, s’est dit heureux d’apporter sa contribution à cette autre brique de la vision Cotedivoire2030. « A travers cette initiative gouvernementale, c’est le début de la transformation de la poste en faisant d’elle le guichet national de plusieurs prestations aussi bien pour les entreprises que pour les populations. La Poste, maison du citoyen, des entreprises, Coursier de l’état. », précise le Dg Isaac Gnamba Yao sur sa page Facebook.    C’est le mercredi 05 Octobre 2022 que le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé ce mercredi 5 octobre 2022 à Abidjan, au lancement de l’appel à candidature du Programme économique pour l’innovation et la transformation des entreprises (PEPITE), considéré comme l’un des programmes clés de la “Vision 2030” du Président de la République, Alassane Ouattara, pour le renforcement des chaînes de valeur domestiques.PEPITE s’inscrit dans la continuité des Plans de Développement Nationaux (Pnd), en mettant l’accent sur plusieurs « grappes » sectorielles, prioritaires pour accélérer la transformation productive du pays.L’objectif principal de ce Programme est de renforcer les écosystèmes d’affaires de 15 pôles stratégiques, en sélectionnant des startups, des Très Petites Entreprises (Tpe) et des Petites et moyennes entreprises (Pme) ivoiriennes à fort potentiel, en vue de leur offrir un accompagnement technique et financier pour accélérer leur croissance. « PEPITE-CI est un Programme d’excellence basé sur un processus de sélection compétitif, transparent et traçable qui permettra aux meilleurs de devenir bien meilleurs et aux grands de devenir des géants », a indiqué Patrick Achi.Selon le Premier Ministre, ce programme vise à « obtenir à l’horizon 2030, plus d’une centaine de champions nationaux hissant fièrement le drapeau ivoirien sur les sommets de tous les espaces économiques de notre continent ».Et d’ajouter que son ambition est d’accompagner main dans la main, État et Secteur privé, en permettant aux meilleurs de réaliser toute l’entendue de leur potentiel économique.  Le secteur privé est placé au cœur de la stratégie de développement, avec un focus sur les Pme, qui représentent environ 98% du tissu économique formel. Pour lui, « PEPITE s’inscrit dans la dynamique d’accélération de la diversification, à travers l’optimisation des chaînes de valeur des secteurs stratégiques de l’économie ». Les retombées du Programme sont, selon lui, entre autres, une hausse globale de la productivité nationale, des créations significatives d’emplois de qualité pour la jeunesse, le renforcement de la structure de l’économie pour la rendre plus résiliente et le développement du capital humain, etc.Le Programme PEPITE va concerner 150 entreprises par an sur les 10 prochaines années. Une fois sélectionnées, les entreprises bénéficieront d’un accompagnement public sur mesure pour accélérer leur croissance. Elles pourront ainsi répondre aux besoins du marché domestique, puis conquérir des marchés internationaux et renforcer la position concurrentielle de la Côte d’Ivoire. 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Légende photo :  Le Premier ministre Patrick Achi et   le   Dg de  La Poste de Côte  d’Ivoire, M. Isaac Gnamba  Yao  lors  de la cérémonie  de lancement     du  Programme PepiteA

Du 30 septembre au 2 octobre 2022 à Abidjan a abrité la 8e édition des Journées Nationales du Cacao et du chocolat(Jncc), autour du thème : « La transformation locale du cacao : opportunités pour les artisans chocolatiers.».
Cette plateforme de rencontre entre producteurs, membres du gouvernement ivoirien, institutions étatiques de gestion de la filière cacao, entreprises de conditionnement, de transformation et d’exportation du cacao et le grand public, s’est tenue dans le cadre de l’ouverture de la campagne agricole 2022-2023. A l’occasion, l’Agence nationale d’appui au développement rural, (Anader), a profité de la tribune à lui offerte, pour échanger avec les nombreux visiteurs et les acteurs du monde agricole. Ce autour de ses missions, la transformation du cacao et de ses sous- produits. Relativement à cette dernière thématique, le Docteur Sidiki Cissé, Directeur général de l’Anader, partenaire en sa qualité de leader du conseil agricole, a donné sa vision.
Pour le lui, pour aller à la transformation, il faut avoir de très bons produits et de bonne qualité. « Pour avoir de bons résultats et les meilleurs prix. Ce qui passe par un bon conseil agricole. C’est ce que nous faisons sur faisons dans le monde rural. »
S’agissant de la lutte contre les maladies du cacaoyer et des rongeurs, le Dr Cissé a dit que les agents de l’Anader ; dans le cadre du conseil agricole, aident les paysans à mieux maitriser la méthode d’approche d’application des bons produits pour lutter contre, pour faire de bonnes récoltes.
Quid de la valorisation des sous – produits du cacao ? Là aussi, il a souligné que la structure qu’il dirige, a sa petite idée dans la fabrication de charbon entre autres. « Nous avons été intéressés par cabosse. Mais la cabosse du cacao n’est pas synthétique. (…) Dans le cadre de la production du biocarburant, nous travaillons avec les graines d’hévéa. La Côte d’Ivoire est un gisement de sous- produits agricoles qu’il faut valoriser. L’Anader est disposée à apporter son expertise. »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Docteur Sidiki Cissé, Dg de l’Anader

Abidjan Terminal a reçu le 6 octobre 2022 le prix qualité-performance Côte d’Ivoire, dans la catégorie excellence opérationnelle, pour son système de management de la qualité, de la sécurité et de l’environnement, lors de la 5e édition de « Qualitas Day ». À l’initiative du bureau d’étude Qualitas Côte d’Ivoire, cette journée est un rendez-vous incontournable pour les entreprises autour des problématiques liées à la qualité, à la sécurité et à l’environnement au sein des entreprises.
Avec une note de 189/209, Abidjan Terminal s’est distinguée grâce à l’appropriation, par l’ensemble de ses collaborateurs, des procédures de travail, la fiabilisation des données et informations, la préservation d’un environnement de travail sain et sûr pour les travailleurs, une relation client basée sur la proximité, le suivi rigoureux des activités de maintenance et du contrôle des engins de manutention.
Déjà titulaire d’une triple certification ISO 9001 pour son management de la qualité, ISO 14001 concernant sa politique environnementale et OHSAS 18001 pour son management de santé et de la sécurité au travail, Abidjan Terminal démontre à travers cette distinction, la fiabilité de ses installations, et reconnaît la plateforme comme étant performante, sûre, et éco-responsable.
« Nous sommes heureux et fiers de remporter ce prix qui vient souligner notre engagement en faveur du respect des normes de qualité et de sécurité sur notre terminal. Notre objectif sera d’aller plus loin, à travers le développement d’un nouveau plan stratégique, adapté à notre environnement et ciblant toutes les personnes intervenant sur nos sites opérationnels, dans l’optique de faire d’Abidjan Terminal une entreprise citoyenne, mettant l’humain au centre de ses priorités. », a déclaré Asta-Rosa Cissé, Directrice générale d’Abidjan Terminal.
Le prix « Qualitas » distingue les entreprises ou les personnalités qui se sont illustrées par des innovations et des performances majeures dans les domaines du management de la qualité, la sécurité, l’hygiène et l’environnement. Il s’appuie sur 9 axes d’évaluation à savoir : la politique Qualité, l’organisation, l’information, la normalisation, le développement, l’utilisation des ressources humaines, le management de la qualité, les activités de maintenance et de contrôle, les activités d’amélioration et les plans stratégiques.
Bamba M.

 

Fruit de l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Chine, l’hôpital général de Gagnoa a été inauguré par le Président Alassane Ouattara, le lundi 04 Mars 2013.

Selon, le Cicg, « l’établissement couvre une superficie globale de 2,8 hectares. Il comprend 8 grands bâtiments et offre des services dans différentes spécialités telles que la pédiatrie, la médecine générale, la chirurgie, la gynécologie, les urgences, la réanimation et l'imagerie médicale. L'infrastructure a coûté 7 milliards de Fcfa. »
D’une capacité d’accueil de plus de 100 lits, la réalisation de cet important centre hospitalier est un exemple concret de la volonté des autorités ivoiriennes d’améliorer les indicateurs de l’offre de soins. Il intègre également la politique volontariste du gouvernement de garantir un accès équitable aux soins à tous les citoyens.
La particularité de ce centre est sa radiologie dotée de scanner. Et en fait une des premières structures sanitaires à l’intérieur du pays à en disposer. « Jusque-là, pour faire un scanner, il fallait se rendre à Abidjan. Désormais, les pathologies nécessitant une radiologie se font sur place », affirme Gilberte Kassépi, agent de santé.
L’édifice permet de désengorger le Centre hospitalier régional (Chr). « Il contribue surtout au développement des infrastructures hospitalières de la région et rapproche les services le plus possible des citoyens », affirme Zakpa François, résident à Gagnoa.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo : Une vue de l’Hôpital général de Gagnoa

Dans un contexte macroéconomique difficile où la dégringolade constante du cedi, observée depuis le début de l’année 2022, a fait fondre les réserves de change, cette levée de fonds en dollars est quasiment un nouveau souffle pour l’économie ghanéenne, déjà en proie à une inflation galopante. L’information est du site l’Agence d’informations économiques et financières, Agence Ecofin.  
 Dans l’alerte   que nous avons reçu ce jeudi 06 octobre 2022, cette source précise qu’il a été signé le lundi 03 octobre 2022, un accord de prêt syndiqué de 1,13 milliard  dollars, soit plus  de 746, 93 milliards  de Fcfa  obtenu par le Cocobod, l’organisme en charge du secteur du cacao au Ghana, est un coup double pour le pays, confronté à une forte détérioration de sa balance des paiements.
« Le financement mobilisé auprès d’une vingtaine d’institutions financières est assorti d'un taux d'intérêt de 1,75 %. S’il est en baisse cette année par rapport à l’autre campagne, c’est parce que la saison 2021-2022 a été peu performante. La production est en baisse à 689 000 tonnes, la plus faible depuis 12 ans », ajoute la source.  Non sans rappeler que chaque année, le Ghana, deuxième producteur mondial de cacao derrière son voisin ivoirien,  les deux représentant 60% du marché mondial,  mobilise auprès d’institutions financières internationales des « crédits de campagne » pour financer l’achat des récoltes cacaoyères auprès des producteurs. Seulement, cette année est spéciale.

 Pourquoi ?  « Dans le contexte ghanéen actuel, ce concours financier est un précieux matelas de sécurité. D’autant que le pays qui fait face à une conjoncture macroéconomique difficile, a vu sa monnaie, le cedi, perdre plus de 30% de sa valeur depuis janvier. Cette dégringolade a fait fondre les réserves de change, grimper le service de la dette et l’inflation. Les avoirs en devises étrangères ont ainsi chuté de près de 30%, à 5,9 milliards dollars à la fin du premier semestre 2022 (4,5 mois d’importation), contre 8,4 milliards dollars au début de l'année. », précise Ecofin. 
En plus d’avoir la deuxième devise la moins performante au monde derrière la roupie srilankaise, d’être une des 10 économies les plus touchées par l’inflation (34%), le pays doit faire face à un service de la dette qui pourrait atteindre 58% de ses recettes publiques, en raison de la baisse du cedi face au billet vert. Selon Moody’s, qui vient de dégrader les notes du pays, la dette publique pourrait augmenter de 26% à 104% du PIB d’ici la fin de l’année, alors que les dettes libellées en devises, plus sensibles aux fluctuations, représentent déjà 37% du Pib.
Dans ce contexte de casse-tête, cette sortie internationale du Cocobod est une bouffée d’oxygène pour la Banque centrale qui a été contrainte, cette année, de relever plusieurs fois ses principaux taux directeurs. 
Concrètement, la sortie du Cocobod sur le marché international fournit des devises étrangères à la Banque centrale du Ghana. Ainsi, elle devrait retirer les fonds en dollars de la Ghana International Bank basée à Londres, son principal arrangeur attitré pour fournir l'équivalent en cedi au Cocobod en vue des achats de cacao pour la saison. Cette opération de correspondance devrait doper les réserves en dollars de la Banque centrale, et lui permettre de soutenir le cedi.
D’autre part, cette réponse à la chute de la monnaie locale pourrait s’accompagner, dans les prochaines semaines, d’un appui multilatéral. En effet, le Ghana est en discussion avec le Fmi pour décrocher un programme triennal de 3 milliards dollars. La ressource devrait venir renforcer les réserves de change du pays, une fois les Dts du Fmi échangés contre des devises fortes, des dollars américains notamment.Mais, jusque-là, rien n’est gagné d’avance. Selon le ministre des Finances, Ken Ofori-Atta, les négociations avec l’institution de Bretton Woods, en mission en territoire ghanéen depuis le 26 septembre 2022, n’ont toujours pas abouti et devraient se poursuivre dans les tout prochains jours à Washington, lors des rencontres annuelles du Fmi et de la Banque mondiale. Il est à rappeler que c’est demain 07 Octobre 2022, que la campagne de commercialisation du cacao ouvre au Ghana avec comme prix aux producteurs, un prix du Kg qui devrait osciller entre   12,5 cedis, soit 1,2 dollar contre 1,36 dollar pour la matière première cultivée en Côte d’Ivoire (900 Fcfa). Une légère différence qui ne devrait pas stimuler la contrebande entre les deux pays voisins selon les autorités. Qui prend de l’ampleur chaque fois que la différence entre les prix aux producteurs des deux pays est élevée.   Soulignons que récemment le gouvernement ivoirien via son ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a corsé la tablette se sanctions contre le trafic illicite des produits agricoles. Citons le cacao et la noix de cajou. Qui prend de l’ampleur durant les campagnes de commercialisation des  deux produits.  

  Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
 

Le sous-sol ivoirien regorge de nombreuses ressources minières, notamment les métaux de bases, bauxite, manganèse, nickel, cuivre, cobalt etc….Cependant, l’exportation de ces ressources précieuses en Côte d’Ivoire sont assujetties à des coûts portuaires et maritimes très élevés.C'est l'une des premières difficultés évoquées ce mercredi 5 septembre 2022, au centre des affaires Abidjan-Plateau par Moumouni Bictogo, Premier vice-président du groupement des professionnels miniers de Côte d'Ivoire (Gpmci), par ailleurs Pca de Lagune exploitation Bongouanou (Leb).Il s'exprimait face à la presse sur le thème « Les problématiques et l’importances des métaux de bases dans le tissu social et industriel de la Côte d'Ivoire ».Selon Moumouni Bictogo, la logistique constitue une part importante dans la réussite d'un projet minier dans le secteur des métaux de bases.«Il nécessaire de revoir et de définir les coûts logistiques sécurisées afin de réduire leur impact sur le développement de ce secteur. Il s'agit notamment des coûts logistiques suivants : péages/pesages coûts, coûts portuaires, Tva/ Transports ».  Cet  acteur majeur  du  secteur minier ivoirien  a indiqué que les coûts portuaires et maritimes impact fortement sur le coût final de la bauxite à l’exportation. « Quand vous chargé 200 000 tonnes en Guinée, les frais portuaires s’élèvent à 70 000 dollars. Alors qu’en Côte d’Ivoire, au Port d'Abidjan pour 120 000 tonnes de chargement, les frais portuaires s’élèvent à 35.000 euros, soit environ 22 958 495Fcfa ».A ces problèmes, viennent s’ajouter le manque d’accompagnement des établissements bancaires aux acteurs du secteur. Cet état de fait freine énormément les entrepreneurs ivoiriens à entreprendre dans ce milieu.Le responsable minier a souligné la nécessité de la remise à niveau des cartes minières, des études préliminaires, géologiques et géophysiques afin de vendre la destination Côte d'Ivoire aux acteurs du secteur des métaux de base.Il a également évoqué la nécessité d’améliorer les infrastructures publiques ; routes/chemins de fer, fourniture d’électricité et disponibilité de laboratoires certifiés, Sodemi (Laboratoire de la Société pour le Développement Minier de la Côte d'Ivoire).Le Premier vice-président du Gpmci a lancé un appel à l’Etat ivoirien afin de booster la Sodemi pour impulser le développement du secteur minier.Le groupement des professionnels miniers de Côte d'Ivoire enregistre en son sein une soixantaine de sociétéLe secteur minier en Côte d’Ivoire représente 4% du Pib Avec une importante production d’or s’élevant près de 850 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires. 

 C.T

Legende photo : M. Moumouni Bictogo, Premier vice-président du groupement des professionnels miniers de Côte d'Ivoire (Gpmci)

Les producteurs l’attendaient, il est enfin tombé. Le   prix du Kg du cacao au Ghana a été   fixé à 800Ghs, soit   environ 830Fcfa le Kg.  C’est le site ghanéen the cocoapost.com qui donne l’information.  Comparativement   à la campagne précédente, ce prix aux producteurs enregistre une baisse de 21%.  Où  la Cote   d'Ivoire   sert 900 FCfa   le Kg  Le Ghana faut -il le préciser    fait face   à   une dépréciation de sa monnaie nationale. Le pays fait également face à une inflation très galopante face à la hausse du dollar.   A tel point qu’au niveau   la   notation financière, le Ghana connait une dégradation  au niveau   de sa note.    Ces dernières années, le prix du Kg du cacao fixé au Ghana était supérieur à celui servi   bord champs.  A tel point que l’on assistait   au trafic illicite du cacao ivoirien   vers le Ghana.    

Bamba  Mafoumgbé

Les associations de consommateurs ne parlent pas assez des dernières augmentations   du prix du litre des produits pétroliers à la pompe. Mais des partis politiques ivoiriens comme le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire, (Ppa-ci) de Laurent Gbagbo et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire,(Pdci-  Rda) donnent leurs positions  à travers  leurs  cellules  spécialisées. Ainsi, après la sortie des experts du Ppa-ci, le mardi 04 Octobre 2022, qui rappelaient le Rassemblement des républicains(Rdr),pardon le Rassemblement des houphouetistes pour la paix   et la démocratie( Rhdp) à    sa position quand  il était  dans l’opposition contre le Régime   de la  Refondation, c’est   le  Dr  Soumaila Bredoumy, porte-parole du  Pdci Rda qui a  dit la position de son parti. Lors   d’une conférence de presse, le Coordonnateur général de la Grande cellule de coordination de la communication (Gccc),dudit parti.  L’orateur s’est longuement prononcé sur le prix des Matières premières de la Côte d’Ivoire avec en ligne de mire le nouveau prix du binôme Café-Cacao.Pour le  Dr  Brédoumy, «il faut encore remarquer qu’au moment de la campagne café cacao et en pleine rentée scolaire et universitaire, le gouvernement vient d’augmenter le prix des produits pétroliers, en particulier le prix du gasoil et du pétrole lampant, deux produits largement utilisés dans le milieu paysan. « Ces augmentations à elles seules annihilent l’effet des 9 % sur le cacao. Pour rappel, depuis le 1er octobre 2022, le prix du gasoil est passé de 615 à 655 Fcfa, soit 6,5 %, celui du pétrole lampant de 555 à 685 Fcfa, soit 23,4%(…)» Toujours selon le Coordonnateur général de la Gccc du Pdci, « Avec l’augmentation du litre  du  gasoil le risque d’une surenchère des prix du transport dans les banlieues et les milieux ruraux est réel.   Il est   reconnu qu’en Côte d’Ivoire, le litre des produits pétroliers ou le Kg des Matières premières supportent trop de taxes et de parafiscalité pour renflouer non seulement les caisses de l’Etat mais aussi pour supporter les charges de fonctionnement des structures en charge de la régulation et de péréquation. Comparativement à certains pays voisins, notamment   le Ghana en ce qui concerne le cacao. Vous avez dit taxes et parafiscalités !  Quelle est la réalité en ce qui concerne   la parafiscalité sur les produits pétroliers ces dernières années en Côte d’Ivoire ? L’analyse des chiffres officiels produits par le Groupement de l’industrie du pétrole (Gpp), fait ressortir une tendance à la baisse drastique des marges de l’Etat par litre de produits pétroliers. Voire suppression de   la Taxe spécifique unique (Tsu), destinée à éponger les dettes contractées pour la construction de certains ouvrages routiers dont le Pont Hkb. En fin 2021, une analyse des chiffres indique qu’en décembre de cette année- là, si le prix du litre du super et du gasoil étaient respectivement de 615 Fcfa à la pompe la fiscalité incluse était de 130,287 Fcfa et 107,526 Fcfa.  Pendant que le poids de la fiscalité dans le prix à la pompe était de 21 et 17%. En Janvier 2022, le prix du litre de ces deux produits sont restés à 615Fcfa. Avec une fiscalité incluse de 141, 706Fcfa et 163, 216Fcfa.  Pendant que   le poids de la parafiscalité ressortait à 23% pour le super et 27% pour le Gasoil (voir tableau).  Il est à noter   que sur les mois de Mars et Avril 2022, aussi bien la fiscalité incluse  dans le prix    du litre à la pompe que les poids de la fiscalité incluse ont baissé pour se retrouver respectivement sur un prix de 695 Fcfa (super) le litre à 91, 292 Fcfa avec un poids de 14% contre 58,618 Fcfa sur un prix du litre Gasoil à 615 Fcfa. Ici le poids de la fiscalité a été de 10%.  Il est à faire observer qu’en Avril, le prix du litre du Super a pris de l’ascenseur pour se retrouver à 695 Fcfa dont 32,716Fcfa de fiscalité(5%),   et  615Fcfa le litre du Gasoil   avec une  fiscalité de 31,822Fcfa(5%).Par ailleurs, les efforts du gouvernement du  Premier  Patrick Achi  continuent.  Au mois de Mai, si le prix   du litre du Super était à 695Fcfa, le Gasoil ; très   consommé dans les transports en commun et de marchandises, est resté à 615 Fcfa sur la période allant de Mai à Aout 2022. Où malheureusement les automobilistes qui roulent au Super ont   payé le litre à 735Fcfa.  A souligner également   que dans cette période, la fiscalité incluse   après 163,216Fcfa/litre de Gasoil est tombée à 32,701Fcfa sur le super contre 31,822 en Juin 2022.En Juillet, elle était de 31,824 Fcfa sur chaque produit à la pompe.   Sur le mois d’Aout    la fiscalité incluse dans le prix à la pompe a été de 32,684 Fcfa et 31,824Fcfa sur le super et le Gasoil.      Nous sommes en Septembre 2022 et donc toujours en pleine crise russo- ukrainienne. Même si la tension   a baissé d’un cran, le cours du dollar continue de monter.   Ce mercredi 05 Octobre, le dollar est plus de 657 Fcfa et le baril de pétrole brut à 86,83 pour le Ny et 91,69 pour Lxe. Une alerte venant de l’Opep, annonce une    baisse de l’offre à l’issue d’une réunion ténue ce 05 Octobre 2022.   Que va- t-il se passer ?   Pour revenir à la Côte d’Ivoire, en Septembre, le litre du   super qui était à la pompe à 735 Fcfa supportait une fiscalité incluse de l’ordre de 32,692 Fcfa contre 615 Fcfa le litre du Gasoil avec une fiscalité incluse de 31,830 Fcfa. Nous sommes en Octobre de la même année. Le litre des deux produits enregistre chacun 40Fcfa pour se retrouver à 775Fcfa le super et 655 Fcfa pour le Gasoil. Pendant que la fiscalité incluse dans le prix du litre à la pompe est de 32,698 Fcfa et 31,830 Fcfa.  Ça fait grincer   des   dents !   Il y a certes des efforts de la part de l’Etat ivoirien pour faire baisser ses marges à la pompe mais, la coïncidence avec la revalorisation des salaires   des fonctionnaires et agents de l’Etat et la hausse du prix du Kg du cacao à 900Fcfa et 750Fcfa le Kg du café aux producteurs ivoiriens suscite des commentairesRappelons que depuis quelques années, le gouvernement ivoirien a décidé de procéder au réajustement automatique du prix du carburant à la pompe en fonction des variations des cours sur le marché international.

 Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Légende photo :   Ce tableau indique l’évolution   de la fiscalité sur les litres du Super et du Gasoil à la pompe. (Source : Gpp)           

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