Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 3 juillet 2024
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Le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a le mardi 04 Octobre 2022, à Abidjan, révélé que l'État de Côte d'Ivoire a consenti un effort global de 140 milliards de Fcfa pour fixer les nouveaux prix du café et du cacao, respectivement à 750 Fcfa et 900fcfa pour la campagne 2022-2023.
« Pour la campagne 2022-2023, c'est un peu plus de 135 milliards de Fcfa qui ont été consentis afin de permettre aux producteurs de cacao de toucher 900 Fcfa par kg. Concernant le café, le Président de la République a décidé de fixer le prix du kg à 750Fcfa, ce qui correspond à une subvention de 5 milliards de Fcfa. En définitive, ce sont 140 milliards de Fcfa consentis par le Chef de l'État qui ont permis d'obtenir ces nouveaux prix », a soutenu Kobenan Kouassi Adjoumani.

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a rappelé que les prix aux producteurs pour la campagne 2022-2023 sont en hausse, malgré un contexte économique mondial préoccupant et, surtout, en dépit des caprices du marché international.

C'est pourquoi dès son accession au pouvoir, le Président Alassane Ouattara, a-t-il relevé, a mis en place un mécanisme de stabilisation des prix d'achats bord champ aux producteurs de café et de cacao. Ce mécanisme vise à garantir aux producteurs un revenu fixe par campagne égal à 60% du prix Caf de référence.
Le ministre a assuré que les prix d'achats bord champ seront respectés. Il a exhorté les paysans à se faire recenser pour être sécurisés et profiter de leur labeur. Il a rappelé que 350 000 cartes ont été déjà distribuées et 250 000 autres en cours de distribution.
La Côte d'Ivoire est le leader mondial du cacao avec 2,2 millions de tonnes produites lors de la campagne précédente.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural

La problématique des frontières sera au centre d’un forum africain, en vue de poser les problèmes criards liés aux problèmes des frontières en Afrique. Il s’agira de dresser les nombreuses difficultés que rencontrent les pays africains. Ce consécutivement à plusieurs phénomènes nés des frontières.
Abidjan border Forum organisé par la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (Cnf-CI) a pour objet de réunir tous les acteurs de l’écosystème de gestions des frontières pour avoir une approche holistique et globale de la problématique des frontières. Qui sont au cœur des préoccupations sécuritaires et de développement, donc au cœur de l’avenir des Etats. Placé sous le thème : « Frontières et sécurité collectives », ce forum se tiendra du 18 au 20 octobre à Abidjan à l’immeuble de la Caisstab à Abidjan- Plateau. Le Commissaire général de ce forum, le Préfet Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Cnf-CI, qui animait une conférence de presse à cet effet, hier mardi, au siège de la Cnf-CI sis à Abidjan- Cocody, a expliqué la nécessité de ce forum.
« Les questions frontalières se sont invitées aux défis mondiaux et à l’actualité, en raison des problèmes sécuritaires que connait l’Afrique de l’ouest. Les zones frontalières se sont transformées en sanctuaires. Les zones périphériques des Etats délaissées, développant le sentiment d’abandon par les populations. Ces zones sont devenues des zones vulnérables, fragiles et récupérées par les entrepreneurs de la violence, qui s’y installent et développent toute une stratégie de déstabilisation des Etats ».
Cette tribune, selon le commissaire général vise à « réunir chaque deux ans les acteurs nationaux et internationaux, les organisations et les partenaires technique et financiers en lien avec la gestion des frontières, en vue de permettre à l’ensemble de ces parties prenantes d’adresser les problématiques liées à la gouvernance de nos frontières et de créer une synergie d’action autour de la problématique. C’est donc un forum à l’échelle continentale et même mondial en vue de mettre en place un cadre d’échange scientifique ».
Le déficit de gouvernance due au manque d’infrastructures socio- économique de bases dans la plupart des pays africains sont des conditions créées pour que des personnes peu recommandables viennent s’y installer. C’est pourquoi, des réflexions scientifiques s’imposent afin de trouver des réponses à cette problématique propres au pays africains a indiqué Pr Ousman Zina, président du comité scientifique.

B.M

Nestlé lance le NESCAFÉ Plan 2030 pour stimuler une agriculture régénérative, réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs
NESCAFÉ, la plus grande marque de café de Nestlé et l'un des cafés préférés au monde, a présenté aujourd'hui un vaste programme visant à rendre la culture du café plus durable : NESCAFÉ Plan 2030. La marque entend collaborer étroitement avec les cultivateurs afin de les accompagner dans leur transition vers une agriculture régénérative tout en s’appuyant sur une décennie de travail dans le cadre du NESCAFÉ Plan.
La marque investira dans ce programme plus de 1 milliard de francs suisses d'ici à 2030. Cet investissement s'appuie sur le programme NESCAFÉ existant tout en élargissant son travail sur le développement durable. Le financement de l'agriculture régénérative par Nestlé bénéficie de l'engagement du Groupe à accélérer la transition vers un système alimentaire régénératif et l'ambition d'atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre. «Le changement climatique met les régions productrices de café sous pression, a déclaré David Rennie, Head of Nestlé Coffee Brands. Forts de dix années d'expérience dans le cadre du NESCAFÉ Plan, nous accélérons nos efforts pour lutter contre le changement climatique et relever les défis sociaux et économiques dans les chaînes de valeur de NESCAFÉ. »
La hausse des températures réduira la surface propice à la culture du café de 50% d'ici 2050.Simultanément, environ 125 millions de personnes dépendent du café pour subvenir à leurs besoins2 et on estime que 80 % des familles qui le cultivent vivent au niveau du seuil de pauvreté ou en-dessous
Des mesures sont nécessaires pour assurer la durabilité à long terme du café.


« En tant que première marque de café au monde, NESCAFÉ vise à avoir un impact réel sur la caféiculture à l'échelle globale, a déclaré Philipp Navratil, Head of Coffee Strategic Business Unit chez Nestlé. Nous voulons que les producteurs de café prospèrent, au même titre que nous souhaitons que le café ait un impact positif sur l'environnement. Nos actions peuvent contribuer au changement dans l'ensemble du secteur du café. »
Soutenir la transition des agriculteurs vers la culture régénérative
L'agriculture régénérative est une approche qui vise à améliorer la santé et la fertilité des sols ainsi qu'à protéger les ressources en eau et la biodiversité. Des sols plus sains résistent mieux aux impacts du changement climatique et peuvent augmenter les rendements, contribuant à améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs.
NESCAFÉ fournira aux agriculteurs une formation, une assistance technique et des plants de café à rendement élevé pour les aider à faire la transition vers des pratiques de culture régénérative du café. Voici quelques exemples de pratiques agricoles régénératives :
Planter des cultures de couverture aide à protéger le sol. En effet, elles apportent de la biomasse supplémentaire : en augmentant la matière organique, elles peuvent accroître la séquestration du carbone dans le sol.
L'incorporation d'engrais organiques contribue à la fertilité du sol, essentiel à sa bonne santé.
Accroître l'utilisation de l'agroforesterie et des cultures intercalaires contribue à la préservation de la biodiversité.
Élaguer les caféiers existants ou les remplacer par des variétés résistantes aux maladies et au changement climatique aidera à rajeunir les parcelles de café et à accroître les rendements pour les agriculteurs.
Se concentrer sur les origines de 90% du café NESCAFÉ
NESCAFÉ travaillera avec les caféiculteurs pour tester, apprendre et évaluer l'efficacité de multiples pratiques agricoles régénératives. Une démarche menée en priorité sur sept origines clés d'où provient 90 % du café de la marque : Brésil, Vietnam, Mexique, Colombie, Côte d'Ivoire, Indonésie et Honduras.
Les objectifs de NESCAFÉ :
100% de café d’origine responsable d'ici 2025

20% du café issu de méthodes agricoles régénératives d'ici 2025, 50% d'ici 2030 - conformément à l'ambition exprimée par Nestlé pour ses ingrédients clés.
Piloter un dispositif de soutien financier au Mexique, en Côte d'Ivoire et en Indonésie pour accélérer la transition vers une agriculture régénérative NESCAFÉ s'engage à soutenir les agriculteurs qui assument les risques et les coûts associés à leur transition vers une agriculture régénérative.
Des programmes visant à les aider à améliorer leurs revenus seront proposés au terme de ce processus. Ainsi, NESCAFÉ pilotera un programme de soutien financier au Mexique, en Côte d'Ivoire et en Indonésie. Grâce à ce programme, NESCAFÉ testera et tirera de précieux enseignement des meilleures pratiques, dans chaque pays et avec les caféiculteurs. Il pourrait s'agir de mesures telles que :
Des incitations financières en espèces pour l'adoption de pratiques agricoles régénératrice.
La protection des revenus financiers grâce à une assurance contre les intempéries. Un meilleur accès aux lignes de crédit.
NESCAFÉ suivra les progrès et évaluera les résultats de ses programmes sur le terrain avec les caféiculteurs grâce à son partenariat avec Rainforest Alliance. Ses efforts seront complétés par de nouveaux partenariats axés sur l'expertise, par exemple avec Sustainable Food Lab sur des sujets liés à l'évaluation des revenus des caféiculteurs, la stratégie et le suivi des progrès. Réduire les émissions de gaz à effet de serre en captant et en stockant davantage de carbone dans le sol.
L'agriculture régénérative contribue également à réduire le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et les émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi elle constitue un élément clé de la feuille de route pour la neutralité carbone de Nestlé. NESCAFÉ entend contribuer à l'engagement pour la neutralité carbone de Nestlé en réduisant de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 et en atteignant zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050. Elle travaillera avec les agriculteurs, ses fournisseurs et ses partenaires pour aider à protéger les terres agricoles, à améliorer la biodiversité et à prévenir la déforestation. La marque a l'intention d'aider les agriculteurs à planter plus de 20 millions d'arbres dans leurs exploitations de café ou à proximité.

Dans la région Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé est le leader du café soluble pur. Au cours des 10 dernières années, le plan NESCAFÉ a développé une industrie du café dans laquelle tout le monde peut prospérer. Nous avons soutenu plus de 22 000 producteurs de café à travers le renforcement de leurs capacités et notre assistance technique.
Nous avons également fait la promotion de l’emploi des jeunes à travers notre programme d’entrepreneuriat ‘’MyOwnBusiness’’ (MYOWBU), qui bénéficie actuellement à plus de 5 000 jeunes que nous équipons avec des pousse-pousse et des kits en bandoulière. Que signifie le Plan NESCAFÉ 2030 pour l’avenir des producteurs de café de notre région ? Pour Mauricio Alarcón, Chief Executive Officer, Nestlé Afrique Centrale et de l’Ouest, « le plan NESCAFÉ continuera à contribuer à améliorer la qualité de vie et à rendre la culture du café plus durable.« Avec la diversification des revenus, les droits de l’homme et la protection des enfants, notamment, nous travaillerons plus que jamais en étroite collaboration avec les agriculteurs pour améliorer la vie des communautés, tout en intensifiant nos efforts pour préserver l’environnement pour les générations futures ».
Aller de l'avant en s'appuyant sur des bases solides. L'annonce d'aujourd'hui s'appuie sur les efforts de Nescafé en faveur d’une production durable de café. Depuis 2010, la marque a investi dans le développement durable dans le cadre du NESCAFÉ Plan et a réalisé d'importants progrès :
Un café d'origine responsable : 82% du café NESCAFÉ a été sourcé de façon responsable en 2021.
Plants de café : 250 millions nouveaux plants de café ont été distribués aux agriculteurs depuis 2010.
Suivi : évaluation de l'impact en partenariat avec Rainforest Alliance dans 14 pays
Émissions de gaz à effet de serre : réduction de 46% des émissions dans les usines de café soluble NESCAFÉ en 2020 par rapport à 2010 (par tonne de produit) Consommation d'eau : 53% de prélèvement d'eau en moins dans les usines de café soluble NESCAFÉ en 2020 par rapport à 2010 (par tonne de produit)
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Source : Sercom Nestlé
Légende photo : La caféiculture continue de nourrir des millions d’agriculteurs à travers le monde

A

Partenaire de la filière cacao en Côte d’Ivoire, Bolloré Transport & Logistics a pris part, du 30 septembre au 2 octobre 2022 à Abidjan, à la 8e édition des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat, autour du thème : « La transformation locale du cacao : opportunités pour les artisans chocolatiers. ».

Cette plateforme de rencontre entre producteurs, membres du gouvernement ivoirien, institutions étatiques de gestion de la filière cacao, entreprises de conditionnement, de transformation et d’exportation du cacao et le grand public, s’est tenue dans le cadre de l’ouverture de la campagne agricole 2022-2023. Leader de la logistique des produits agricoles en Côte d’Ivoire, Bolloré Transport & Logistics a saisi l’opportunité de cette rencontre pour présenter ses infrastructures dédiées au stockage du cacao. L’entreprise met aujourd’hui à la disposition de ses clients 300.000 m2 d’entrepôts à Abidjan et San Pédro et 3 stations d’empotage modernes. Elle offre également des services diversifiés impliquant le transport, la logistique, la gestion du processus d’exportation des fèves ainsi que la tierce détention Grâce au savoir-faire de ses équipes opérationnelles et à ses innovations, Bolloré Transport & Logistics permet également à ses clients exportateurs de gagner en productivité et en compétitivité, à travers à l’augmentation des volumes traités, la réduction des délais et l’accroissement des cadences de manutention. Elle impacte ainsi positivement, toute la chaîne de transport maritime (armateur, acconier, transitaire, transporteur etc).« Bolloré Transport & Logistics demeure un acteur engagé pour la modernisation de la filière cacao en Côte d’Ivoire. Nous apportons grâce au savoir-faire de nos équipes et à nos infrastructures de stockage innovantes des réponses concrètes aux problématiques logistiques de nos clients exportateurs. », a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire. Engagé dans la mise en œuvre d’une logistique éco-responsable, Bolloré Transport & Logistics mène par ailleurs ses opérations dans le respect des parties prenantes (clients, populations, salariés, sous -traitants, autorités publiques, etc.) et veille aux droits sociaux de de son personnel et de ses sous -traitants.

BM.


Une attaque des parcelles de coton par des Jassides (Insectes ravageurs) a causé d’énormes dégâts chez les producteurs dans le bassin cotonnier. Si rien n'est fait, cette attaque risque de faire perdre à la filière cotonnière, une très grande proportion de la production nationale.
Face à cette situation, le gouvernement, le conseil du coton et de l’anacarde et les structures cotonnières ont décidé d’apporter une réponse rapide aux cris de détresses des producteurs.En collaboration avec l’Intercoton, le conseil de régulation a démarré le lundi 26 septembre 2022,  dans le bassin cotonnier la "sensibilisation des  producteurs sur les méthodes de réduction de l’infestation des Jassides".Les chercheurs agronomes instruisent les producteurs de coton sur les JassidesA l’étape de Napié et de Korhogo, dans la partie nord du pays, les chercheurs du Centre National de Recherche Agronomique (Cnra) ont sensibilisé les producteurs sur les méthodes de lutte adaptée.« Les Jassides sont des d’insectes ravageurs, allongés et de petite taille vivant à la face inférieure des feuilles. Ils injectent une salive toxique qui entraîne l’enroulement des feuilles vers le bas. Cela entraine le jaunissement puis le rougissement à partir de la bordure. », a indiqué Kouadio Houphouët, chercheur au Cnra.
Pour traiter efficacement les parcelles sinistrées,  l’expert du Cnra a instruit les producteurs les méthodes de lutte contre ces ravageurs. Il s’agit notamment « de se procurer des produits efficaces contre les jassides auprès des sociétés cotonnières ; de réaliser les traitements à intervalle de 7 jours, de manières groupés par village ou par blocs de culture pour diminuer les risques de re-infestation ; réduire la vitesse de marche pour que le cotonnier soit bien mouillé pendant le traitement et utiliser la buse insecticide pour les traitements », a-t-il recommandé.L’assurance des structures cotonnières et du gouvernement
Cette mission d’urgence a pour objectif, selon Dr Ouattara Mariam, représentant le Directeur Général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly de tenir des réunions d’échanges avec les producteurs sur les dégâts causés par les Jassides dans le bassin cotonnier et de les sensibiliser sur les méthodes de lutte adaptées.L’émissaire du Dr Adama Coulibaly s’est voulu rassurante face à cette situation difficile. « Le DG du Cca rassure l’ensemble des producteurs de coton que des produits existent et qu’ils s’approprient les recommandations des chercheurs du Cnra pour sauver la culture cotonnière ».A en croire, le Directeur Exécutif de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière coton (INTERCOTON), Silué Siontiamma Jean-Baptiste, la filière connaît une campagne difficile cette année.« Nous avons la flambée des intrants, une mauvaise répartition de la pluviométrie pendant les périodes de saignée. A cela, vient s'ajouter les attaques des Jassides. Dans certaines zones, les dégâts sur la décade du 1er au 10 juin avoisinent les 60% », a déploré M. Silué Jean-Baptiste.
Selon lui, tout n’est pas perdu, puisqu’étant dans la période capsulaire. Il est important dit-il, que les recommandations de traiter le coton avec les nouvelles molécules soient appliquées pour sauver la campagne.
Le Président de la fédération des producteurs de coton de Côte d’Ivoire,  a pour sa part salué le soutien constant de l’Etat de Côte d’Ivoire à travers la subvention de la campagne à hauteur de 29 milliards Fcfa. Il a par la suite invité les cotonculteurs à ne pas baisser les bras et cultiver le coton l’année prochaine.
Les différentes rencontres ont enregistré la participation très appréciée des autorités préfectorales qui ont livré des messages importants aux producteurs en détresse.« La solution du point de vue scientifique est trouvée pour traiter les champs. En ce qui concerne les autres mesures d’accompagnement, je pense que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara en temps opportun trouvera des solutions idoines pour soulager nos populations », a déclaré, le secrétaire Général, représentant le préfet de région du Poro et préfet du département Korhogo.La mission se déroulera du dimanche 25 septembre au samedi 1er octobre 2022. Les équipes composées des agents et personnes ressources des structures partenaires sous la supervision du représentant du MEMINADER sillonneront 32 localités, reparties sur l’étendue de la zone de production du coton.
CT envoyé spécial Ivoirinter24.net

Susciter des vocations dans le but d’exploiter et valoriser les sous- produits du cacao mais aussi accompagner toutes initiatives dans ce sens. C’est la promesse qu’a faite le directeur général du Conseil café-cacao (Ccc), Yves Brahima Koné, le samedi 1er octobre 2022, au terme du panel qui avait pour thème : « Valorisation des produits et sous- produits du cacao: quelles opportunités à saisir? ». C’était, à Heden golf hôtel, à Abidjan-Cocody, lors de la deuxième journée de la 8ème édition des journées nationales du cacao et du chocolat. Durant le volet exposition et académique, les experts des instituts de recherche ont exposé et expliqué leurs expertises aux visiteurs.
C’est bien le cas du Centre national pour la recherche agronomique(Cnra) dont le siège est à Adiopodoumé sur la route de Dabou. Dr Louis Koffi, directeur de recherches et responsable du laboratoire d’analyse sensorielle du cacao, a, pour sa part, a annoncé qu’il faut s’orienter dans la valorisation des sous- produits en vue de permettre au producteur d’avoir des gains. Selon lui, les études montrent qu’il y a possibilité de valoriser tel ou tel produit. « Mais pour qu’il y ait une demande, il faut en amont faire la promotion du produit », préconise-t-il. Aussi, il n’a pas manqué de relever que son centre a conçu plusieurs produits que sont la confiture, l’alcool, le jus, etc. Dr Koffi a précisé que généralement, le cacao est produit à cause de ses fèves. Alors qu’il y a des sous -produits qui peuvent être exploités. C’est bien le cas du jus de cacao qui a été l’objet d’un brevet à l’Organisation interafricaine de la propriété intellectuelle, (Oapi).
« Cela a permis au Cnra de produire de la liqueur de cacao que beaucoup d’ivoiriens connaissent. Nous avons dû arrêter la production pour des raisons techniques. Mais nous reprenons bientôt », a dit Dr Koffi. Qui n’a pas manqué d’ajouter qu’il y a beaucoup de sous - produits qu’on pourrait tirer de la culture du cacao dont la production d’alcool et vinaigre(à partir du jus), mais de la Potasse et du combustible à partir de la cabosse après avoir extrait les fèves de cacao. Ces trouvailles peuvent être des sources de revenus pour les producteurs et leurs familles. «Le Cnra est disposé à accompagner les personnes ou institutions qui veulent opter pour la valorisation du cacao. Désormais, le cacao ne doit s’acheter sur la base de ses caractéristiques physiques mais sensorielles », conseille -t-il.
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Légende photo : En plus des fèves très prisées, les producteurs peuvent tirer également des sous- produits du cacao.

 

Le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a appelé, le vendredi 30 septembre 2022 à Abidjan, les partenaires, l’ensemble des investisseurs du secteur de l’agro-industrie et les artisans chocolatiers, à œuvrer davantage en faveur d’une transformation locale plus importante de notre cacao en produits finis. C’était à l’ouverture de la 8ème édition des Journées nationales du Cacao et du Chocolat (Jncc), placée sous le thème « Transformation locale du cacao : opportunités pour les artisans chocolatiers ».« C’est cela qui nous permettra d’accroître sensiblement les dividendes de la culture cacaoyère pour notre pays, réduisant aussi notre grande dépendance vis-à-vis des cours mondiaux des matières premières agricoles, spécifiquement du Cacao », a-t-il exhorté.
Il a saisi l’occasion pour rappeler l’ambition du Chef de l’État de faire de la Côte d’Ivoire un pays industrialisé à l’horizon 2030, en transformant sur place l’essentiel de nos matières premières, en général, et de nos matières premières agricoles, en particulier.« La stratégie mise en place vise à transformer localement au minimum 50% de la production annuelle de fèves de cacao, qui se situe à environ 2 millions de tonnes par an », a expliqué le Vice-Président de la République.Il s’est félicité des résultats déjà obtenus, comme en témoignent certaines évolutions enregistrées, notamment les 724 000 tonnes de fèves broyées, qui font de notre pays le leader mondial du broyage de fèves, et l’émergence de petits transformateurs nationaux, avec une dizaine d’artisans-chocolatiers et de coopératives transformatrices de cacao.
Il a par ailleurs, engagé le Conseil du café Cacao (Ccc) à promouvoir spécifiquement les artisans chocolatiers locaux, à travers la reconnaissance de leurs mérites et, surtout, en créant, en liaison avec le gouvernement, les conditions favorables au développement de leurs affaires.« Depuis le début de cette réforme, ce sont plus de 16 000 milliards de Fcfa de revenus financiers qui ont été distribués aux planteurs. Quant à la contribution de la filière cacao à l’amélioration du cadre de vie des populations rurales et, en particulier, des producteurs de cacao et leurs familles, ce sont plus de 70 milliards de Fcfa qui ont été investis par le Conseil du Café-Cacao dans la réhabilitation des pistes agricoles et pour la réalisation d’infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique, de l’électrification rurale et de la sécurité », a-t-il conclu. 

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Légende photo : Avec une  transformation locale plus accrue, les producteurs vont gangner plus…

Plus de 2000 collaborateurs du groupe Bolloré en Côte d’Ivoire se sont mobilisés le 29 septembre 2022, à l’occasion la 7ème édition du Marathon Day, la course solidaire initiée en 2016 par le groupe Bolloré, à travers le monde.
L’édition 2022 du Marathon Day célèbre également le bicentenaire du groupe Bolloré, créé en 1822.Ainsi, les collaborateurs issus de différentes filiales du groupe en Côte d’Ivoire, que sont : Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Sitarail, Côte d’Ivoire Terminal, Carena, Pacoci, Canal +, Havas Africa Côte d’Ivoire et Universal Music, ont pris part, au stade Sol béni de Cocody, à Abidjan, à diverses activités physiques et sportives, notamment, une course à pied, des courses à vélo et des exercices physiques dirigés par un coach sportif.
Outre son caractère sportif, le Marathon Day a permis de recueillir des fonds en vue de la réalisation d’un don au profit de l’Ong Christem, qui vient en aide depuis plusieurs années, aux enfants vivant avec une stomie1
« Les collaborateurs du groupe Bolloré en Côte d’Ivoire, ont pris un énorme plaisir, à participer au Marathon Day 2022. Cet évènement permet grâce aux interactions qu’il créé, de renforcer la cohésion au sein de nos équipes et à fédérer les collaborateurs autour des valeurs du groupe Bolloré, dont la solidarité et l’excellence. », a déclaré Pierre Bellerose, Directeur Régional De Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire-Burkina Faso.
B. M

Abidjan a abrité le  jeudi 29 Septembre 2022, la cérémonie officielle de lancement du 21ème Congrès international et exposition de l’Aae   et de la 7ème Conférence Fsma. A-t-on a appris de sources officielles. Un grand rendez-vous   qui    aura lieu dans 5 mois en Côte d’Ivoire.   A l’occasion, M. Ahmadou Bakayoko, Directeur général Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci), par ailleurs, président du congrès, a dit toute sa joie d’accueillir ses paires venues d’Afrique mais aussi le part le monde.  « Tout nous parait réuni pour faire vivre à l‘Afrique et au monde un congrès fructueux en février 2023. Nous sommes à 5 mois de l’ouverture du congrès et toutes les parties prenantes sont à pied d’œuvre réussir le pari de cette organisation. Parmi toutes les politiques à portée sociale et humanitaire, les questions de l’eau potable et de l’assainissement occupent naturellement une place prépondérante. Plusieurs actions ont été entreprises dans notre pays, en matière de mobilisation de ressources pour le développement des secteurs de l’eau et de l’assainissement notamment en ce qui concerne l’accès », a dit M. Bakayoko. Non sans ajouter que cela s’est fait à travers le programme d’investissement stratégique du secteur de l’eau pour en améliorer les performances techniques et financières notamment sur les questions de la sécurisation de la production et l’accès avec une Phase triennale sur Abidjan jusqu’en 2022 puis à l’intérieur du pays.  Poursuivant, il   a dit   qu’à « l’échelle africaine, les réflexions et échanges s’intensifient pour garantir et mettre en œuvre ensemble une meilleure gouvernance de l’eau et de l’assainissement, qui tienne compte d’une gestion rationnelle des ressources et des moyens. » Avant de remercier M. Bouake Fofana, ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité.  Non seulement, pour sa présence, mais aussi pour son engagement en faveur des secteurs de l’eau et de l’assainissement.    Parlant spécifiquement de l’évènement   qui aura lieu dans 5 mois à Abidjan, le Dg de la Sodeci a dit que   pour bien préparer ce grand événement qui réunira près de 3000 congressistes, des centaines d’exposants, avec des dizaines de sessions simultanées par jour, il a été mis en place un comité national qui implique tous les acteurs de l’eau et de l’assainissement.     Le21ème congrès de l’Aee relève d’une particularité. Celui de la présence de la Faecal Sludge management alliance (Fsma) aux côtés   des organisateurs.  A son tour, le ministre Bouaké Fofana, a dit   toute la disponibilité du gouvernement ivoirien, à réussir ce rendez-vous international en terre ivoirienne. « Les défis à relever pour favoriser l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement à tous sont importants mais, pas insurmontables. Votre présence massive à cette cérémonie officielle de lancement de cet important évènement, témoigne de votre foi à sortir notre continent de ces nombreux défis. », a dit le ministre Bouaké Fofana.  Avant de faire remarquer que ce congrès tombe à point nommé, à un moment où notre pays poursuit son développement économique en s’attelant à remettre à niveau les infrastructures du secteur et à relancer la croissance. « L’Aae et le Fsma peuvent compter sur notre soutien, sur le soutien du gouvernement ivoirien pour la réussite de cet événement, qui, j’en suis persuadé permettra d’améliorer les politiques et stratégies de nos pays en matière d’eau potable et ‘assainissement »   a- t-il conclu. L’Association africaine de l’eau, (Aae), est une plateforme incontournable de renforcement de capacités dans le secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent Africain. Depuis 43 ans, elle mène un combat acharné pour l’acquisition, l’amélioration et le partage des connaissances en matière de production et de distribution d’eau, ainsi que de gestion de l’assainissement sur le continent africain.

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Légende photo : Le Dg  de la Sodeci Amhadou Bakayoko,  et le ministre   de l’hydraulique et de l’assainissement Fofana Bouaké, lors  de la cérémonie  de lancement du congrès de l’Aae

C’est ce 1er Octobre 2022 que s’ouvre en Côte d’ivoire et au Ghana, la campagne principale de commercialisation du cacao. En Côte d’Ivoire, le prix du Kilogramme aux producteurs est fixé à 900 Fcfa contre 825 Fcfa la campagne précédente, soit une hausse de 75Fcfa par Kg.
L’annonce officielle a été faite ce vendredi 30 Septembre 2022, à Abidjan, à la cérémonie d’ouverture des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat, (Jncc), par le Vice- président de la République de Côte d’Ivoire, Koné Tiemoko Meyliet. Quand le Kilogramme de café au prix du café, il est de 750 FCfa contre 700 FCfa, soit une augmentation de 50 FCfa. Une belle moisson pour les producteurs ivoiriens de café-cacao qui s’attendaient certes à une hausse mais de 75 Fcfa sur le Kg du cacao. M. Maurice Sawadogo, président de la Société coop 3A , basée dans l’Indénié-Djuablin dit pas le contraire. « Nous disons merci au Chef de l’Etat, pour cette révision du prix à la hausse. Mais aussi pour l’oreille attentive prêtée aux préoccupations des producteurs. Nous demandons toutefois au Conseil du café-cacao de veiller au respect de ce prix bord champs dans les zones de production » M. Kouamé Bernard, président de la Société coopérative de Gabiadji, (Coopaga) dans le département de San pedro, abonde dans le même sens quand il se félicite de la hausse aussi bien du Kg du cacao que du café. « Nous voudrons ici féliciter le gouvernement ivoirien, pour son combat en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs. Ce prix est bon certes, mais il faut veiller à son respect sur le terrain », indique M. Kouame Bernard.
Cette campagne de commercialisation s’ouvre cette dans un contexte mondial marqué par la crise russo-ukrainienne qui touche tous les marchés agricoles. « Tandis que les prix des intrants agricoles ont fortement augmenté, les prix des produits ont chuté sur les marchés internationaux. Cette tendance paradoxale des marchés était une question préoccupante pour les cacaoculteurs », a dit d’emblée le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Non sans relever les actions prises par le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara pour y faire face. Notamment le déblocage de 17 milliards F cfa pour soutenir la filière face aux effets de la pandémie du coronavirus, le soutien du prix aux producteurs à hauteur de 134 milliards Fcfa, afin que ceux-ci ne subissent pas la chute des prix au niveau international. « Je voudrais rappeler que depuis la réforme, en 2012, la filière café-cacao a toujours bénéficié de mesures spécifiques de la part du Président de la République. Mais, notre filière est restée debout grâce à la volonté du président de la République, qui s’est affiché en toute circonstance comme l’ami, l’avocat et le premier défenseur des producteurs de cacao. (…)», a soutenu le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture.
En plus de l’annonce des prix du Kg du café et du cacao aux producteurs, plusieurs prix ont été décernés à plus sociétés coopératives. Journée nationale du cacao et du chocolat (Jncc) est célébrée en Côte d’Ivoire en début de chaque campagne cacaoyère, à l’instar du Ghana, du Cameroun, du Nigeria et de la République Dominicaine. Elle a été créée sur décret présidentiel en 2013. Notons que c’est en principe dans quelques heures, le Ghana va fixer son prix aux producteurs. Sauf changement de dernières heures, ce prix devrait être légèrement en hausse de celui fixé en Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Les producteurs de café et cacao ont le sourire aux lèvres

 

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