Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 3 juillet 2024
sys bannière
ossey84

ossey84

 Pour réaliser son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur à l’horizon 2030, la Côte d’Ivoire a érigé l’accélération de son industrialisation au rang de ses priorités. En cohérence avec les besoins et attentes du Secteur productif, l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l'Apprentissage  constituent, désormais l’un des socles du développement économique du pays. La formation a été la clé du succès de plusieurs pays, notamment en Europe de l’Ouest et en Asie du Sud-Est. Le gouvernement ivoirien, qui l’a bien compris, a entrepris la réforme des structures telles que l’IPNETP, l’AGEFOP et le FDFP en vue d'adapter leurs missions respectives aux nouvelles exigences économiques. Le tout pour insuffler plus de dynamique au secteur privé.
Le pays affiche également son ambition d’accroître progressivement les effectifs des formés dans l'enseignement technique et professionnel, de sorte à atteindre 30% à l’horizon 2030 contre 5% actuellement .Afin de rendre cet ordre d'enseignement plus attractif, le gouvernement a entamé la construction de nouveaux établissements et  la rénovation des infrastructures existantes. L’objectif ici est d'accroître rapidement leurs capacités.  19 établissements sont ainsi en construction dans l’ensemble du pays, pour un investissement de plus de 217 milliards de FCFA. Le gouvernement a également décidé de doter d’internats les centres et lycées d’enseignement technique et professionnel sur toute l’étendue du territoire national.
D’importants projets identifiés dans le cadre du programme École de la 2ème Chance (E2C) offrent aux jeunes de véritables opportunités d'accéder à un emploi. Ce programme vise à traiter, à l’horizon 2030, un stock d’un million de personnes sans emploi ou mal insérées, avec un objectif intermédiaire de 400 000 jeunes sur la période 2021-2024.
L’actualisation et l’adaptation permanentes des programmes de formation technique et professionnelle aux besoins de l’économie est un immense défi pour le gouvernement. La Côte d’Ivoire a adopté une stratégie novatrice pour mettre à la disposition des entreprises une  main d’œuvre qualifiée. L’économie ivoirienne est portée par le secteur privé, créateur de richesses, premier employeur et principal contributeur avec 90% aux recettes de l’État.
 La Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui d’ouvriers, de techniciens, de scientifiques, d’ingénieurs pour accélérer la machine de ses entreprises. Le défi pour cet ordre de formation est de mettre sur le marché de l’emploi des diplômés compétitifs et prêts à répondre aux nouveaux défis sociaux et économiques.
La vitalité du secteur s’inscrit dans la vision ''Une Côte d’Ivoire solidaire'' qui place le capital humain au centre de ses priorités, car toute industrialisation durable est soutenue par un capital humain créateur de la valeur ajoutée. L'Enseignement technique et professionnel contribuera à absorber le taux de chômage en Côte d’Ivoire.
Toutes ces décisions confirment la détermination du gouvernement de parvenir à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et à conduire la Côte d'Ivoire à la hauteur de ses ambitions de développement.Source :  Cicg  a

Selon une loi d'un nouveau code pénal signée par le chef de l'État, la Guinée équatoriale a aboli la peine de mort, a annoncé lundi 19 septembre 2022,  la télévision d'État, qualifiant l'événement d'"historique".La Guinée équatoriale a aboli la peine de mort, a annoncé lundi 19 septembre la télévision d'État citant une loi promulguée par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de ce petit pays pétrolier d'Afrique centrale, parmi les plus fermés au monde.   
« La peine de mort est totalement abolie en république de Guinée équatoriale », dispose la loi du nouveau code pénal équato-guinéen signée par le chef de l'État et diffusée par le vice-président sur Twitter. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.égende photo :  Teodoro Obiang Nguema Mbasogo  

Pour célébrer la Journée Internationale de l'Alphabétisation, et dans le cadre de sa mission visant à promouvoir une plus grande collaboration au sein du secteur de la gouvernance des données à travers le continent, Niyel et ses partenaires ont lancé le « Hub sur la Gouvernance des Données en Afrique » pour les citoyens ayant un intérêt avéré pour les droits numériques, la gouvernance des données et la politique technologique. Selon l’African media Agency (Ama)qui rapporte l’information, le Hub sur la Gouvernance des Données en Afrique permet aux utilisateurs d'accéder à une connaissance, plus diversifiée, innovante, transformatrice et inclusive en Afrique. Le hub est un ensemble de ressources et une riche communauté d'acteurs composée entre autres d'activistes, de décideurs politiques, de chercheurs, d'institutions gouvernementales, d'organisations de défense des droits humains, d'organisations philanthropiques, de doctorants, de jeunes étudiants, d'organisations à la base, d'organisations féministes.La Journée internationale de l'Alphabétisation s’est tenue cette année sous le thème: « Transformer les espaces d'apprentissage de l'alphabétisation ». Cette journée avait pour objectif de repenser les espaces d'apprentissage en matière d'alphabétisation afin de renforcer la résilience et assurer une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous. Le lancement de ce « Hub sur la Gouvernance des Données en Afrique » piloté par Niyel est un véritable exemple d’utilisation des moyens numériques pour remodeler les espaces d’apprentissage et démontre l’engagement de l’organisation à établir une culture des données à travers le continent.S’exprimant à cet effet sur la question, Valérie Traoré, Fondatrice et directrice exécutive de Niyel, a déclaré : "Aujourd'hui marque un pas de géant pour la gouvernance des données sur le continent et nous sommes ravis de lancer le Hub sur la Gouvernance des Données en Afrique. Grâce au pouvoir de la technologie et à la synergie des organisations partageant les mêmes idées, nous avons été en mesure de construire une plateforme qui est plus qu'un simple site web. C'est un espace d'apprentissage et une communauté qui démontre comment les problèmes existants peuvent être résolus collectivement grâce au partage de connaissances et de connexions significatives." 
 
"Que vous soyez un particulier, une organisation ou une institution gouvernementale, la plateforme offre de nombreuses possibilités d'apprentissage et d'engagement. Nous sommes convaincus que le contenu fourni sur la plateforme contribuera grandement à établir une culture des données sur le continent et, en fin de compte, au programme de la Journée Internationale de l'Alphabétisation de cette année, qui consiste à repenser les espaces d'apprentissage pour une éducation de qualité et inclusive."
 
C’est une plateforme unique qui vise à faciliter et renforcer la collaboration ainsi que la lutte contre la désinformation grâce à un mécanisme de vérification des faits. Elle offre également une scène indispensable aux organisations de base dont les efforts ne sont pas toujours reconnus à leur juste valeur. Cette plateforme permettra de légitimer leur travail et de reconnaître leur contribution aux principes de notre secteur. 
 
Le hub est accessible à l'adresse https://datagovernancehub.org et offre aux utilisateurs des cours en ligne, un répertoire d’acteurs clés, de notes d'orientation, de notes techniques, d’actualités et d’événements, de possibilités de projets de collaboration et un forum de discussion pour partager des articles de réflexion. La plateforme est disponible aussi bien en anglais qu’en français, et les utilisateurs peuvent s'inscrire pour une adhésion gratuite.
 
Les commentaires des utilisateurs de la plateforme avant son lancement est l’expression de ce que conçoivent certaines organisations au sujet de celle-ci.
 
Abordant la question liée à l'expérience des utilisateurs, Onyekachi Eke, de Southern Voice, déclare : "C'est une grande innovation et une plateforme très conviviale, sans accrocs." Emet Oluwafemi Sodjegbe, de WACSI, ajoute : "C'est un site Web créé par des Africains pour des Africains. Facile à utiliser et magnifiquement conçu."


Pauline Ngimwa, du Partenariat pour la Recherche Sociale et la Gouvernance en Afrique (PASGR), estime qu'il s'agit d'une excellente initiative et d'un lieu de référence pour la gouvernance des données en Afrique. Mabel Shu, de la WACSI, a pour sa partdéclaré : "C’est un hub extraordinaire visant à promouvoir la bonne gouvernance des données par les Africains et pour les Africains." Fondée en 2008, Niyel est une agence internationale de plaidoyer et de campagnes basée à Dakar, au Sénégal. Elle œuvre à la promotion de politiques publiques favorables au développement de tous les peuples, et à l'influence des pratiques pour qu'en tant que citoyens, individus et communautés, nous comprenions les enjeux sociaux, politiques et culturels qui affectent notre quotidien. 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Valérie Traoré, Fondatrice et directrice exécutive de Niyel, a déclaré : « "Aujourd'hui marque un pas de géant »

« Faire du 16 septembre, la journée de l’identité » ; C’est le plaidoyer de l’Ong ID4africa, une organisation non gouvernementale crée en 2014 avec pour mission d’accompagner les gouvernements africains dans leur parcours de développement des écosystèmes identitaires robustes autours de l’identité numérique au service du développement, de l’action humanitaire de la facilité de circulation et du commerce et pour un accès inclusif de toutes les populations au service de base. Hier vendredi, à l’occasion de l’édition 2022 de la journée de l’identité en Côte d’Ivoire, célébré au plateau à l’hôtel Ivotel, l’Ambassadeur de ID4Africa, Konaté Diakilidia est revenu sur l’importance de l’Identité qui est au centre de toutes les politiques sociale et économique. « Comment un Etat pourrait-il aborder la question de la protection sociale qui est due au citoyen si ce citoyen n’est pas identifié. Donc la connaissance est fondamentale et primordiale pour mettre en œuvre toute politique sociale et économique.

Il faut développer des politiques publiques visant à prendre en charge le citoyen et à lui conférencier l’identité juridique. Cela est consacré dans notre constitution ou le constituant affirme que l’Etat doit garantir à tout citoyen une identité juridique. Donc le devoir de protection doit être précédé du devoir d’identification » a-t-il expliqué. Cette année ID4Africa a choisi pour thème « Identité pour tous, inclusion, protection et autonomisation ». Avant de clore son propos, l’Ambassadeur Konaté Diakalidia a fait le plaidoyer auprès des hautes autorités ivoiriennes afin que la Côte d’Ivoire adopte la date du 16 septembre comme date reconnu comme journée de l’identité afin que l’objectif de l’identification pour tous en Côte d’Ivoire soit véritablement une réalité. Et d’ajouter pour dire : « Cette commémoration vise à informer et sensibiliser toutes les élus et les responsables d’administration, toutes les couches sociales sur la responsabilité que chacun de nous a à se faire identifier, à faire identifier les populations…». Mme Koné Karidja Bamba a fait la présentation de ID4Africa et décliné ses objectifs. Plusieurs communications ont été faites par les directeurs de l’ONECI, de l’ARTCI ; de QUIPUX, de la CNAM, de Snedei…

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Les panelistes lors de la célébration de l’édition 2022 de la journée de l’Identité

 

 

 

 

 

« Sublime Côte d’Ivoire » ; un projet qui vise le développement touristique de la Côte d’Ivoire conçu et porté par Siandou Fofana, ministre   du Tourisme et   des Loisir a été présenté par ce dernier, le vendredi 16 Septembre 2022 aux sénateurs à Yamoussoukro. C’était à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix qui sert d’hémicycle au sénat ivoirien.

A cette occasion le ministre Siandou Fofana, hôte des Sénateurs, membres de la Commission des Affaires économiques et financières, a décliné les grandes orientations que revêt ledit projet, jugé ambitieux. Pour le patron du Tourisme en Côte d’Ivoire cela se regroupe en neuf familles de projets qui permettront aux villes secondaires comme Yamoussoukro et San Pedro d’atteindre leur vitesse de croisière en matière de développement touristique.

 

Face aux hommes des médias, il a noté sa joie de voir les sénateurs apporter leur contribution à l’amélioration dudit projet. « Nous partons très édifié et nous considérons que cette institution apportera un plus. Nous attendons une implication de cette chambre dans les prises de décisions, pour légiférer sur le cadre règlementaire et le cadre normatif permettant de mettre en œuvre plus efficacement l’ensemble de ces mesures et dans le cadre de la mise en place d’un fonds de garantie et d’un fonds d’investissement pour l’accompagnement des champions nationaux, pour que nous relevons les défis qui attendent la Côte d’Ivoire à l’échelle nationale et internationale. Et que nos champions nationaux répondent présent à ce rendez-vous du donné et du recevoir. Là aussi, nous avons été compris et nous nous sommes compris », a fait savoir le ministre Siandou Fofana. Toujours dans l’attente d’un soutien franc de la part de la Chambre haute du parlement ivoirien, Siandou Fofana, l’invité du jour, de relever qu’«il s’agit de légiférer sur le foncier pour qu’il y ait un foncier dédié au développement de ces grands projets futurs parce qu’une administration est une continuité et il faut se dire que la pression foncière va s’exercer et donc, il peut avoir aussi une pression fiscale renforcée à partir de la digitalisation que nous allons faire de ce domaine. Il faut penser à concevoir une stratégie pouvant préserver le patrimoine foncier dédié au développement des activités. »

Revenant sur la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire », le patron du Tourisme en Côte d’Ivoire, de faire noter que « le pays s’est doté de cet outil pour faire de la Côte d’Ivoire un pays qui rentrerait dans le top 5 des destinations touristiques africaines. Et donc la Côte d’ivoire veut figurer parmi les cinq meilleures destinations et nous pensons que c’est possible ».

 

Il poursuit pour dire que « cette stratégie voudrait aussi faire de notre pays la première destination du tourisme des affaires parce que c’est là-bas qu’on engrange le plus de ressources et de valeurs ajoutées pour l’économie. Sachant que c’est le troisième secteur exportateur au monde, la Côte d’ivoire veut faire de cette activité tertiaire dans le domaine de l’économie de service, une activité à part entière et répondre à une triple finalité : contribuer significativement au développement territorial, participer à la création d’emplois pour les jeunes qui vont se présenter dans les dix prochaines années sur le marché de l’emploi dans divers domaines et puis renforcer le dispositif d’apprentissage dans bien de domaines qui ne l’ont pas été jusque-là et enfin participer à la création de valeur de richesses pour renforcer le PIB ivoirien par tête d’habitant et faire en sorte que la classe moyenne se trouve bonifiée», a-t-il relevé Il a aussi conclu que «ces neuf grandes familles de projets doivent changer le territoire et faire un maillage du territoire ivoirien avec des grands projets pour que les villes secondaires se développent et qu’on déconcentre la métropole d’Abidjan au profit des villes secondaires de notre pays qui ont une vocation à remplir et à faire en sorte qu’on sédentarise davantage les jeunes et compétences à l’intérieur du territoire. Voilà ce que nous sommes venus présenter comme projet et les neuf facteurs clés du succès qui se présente sous la forme de projets pilotés en mesures d’accompagnement.»

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

(Source : PK)

Légende photo : Siandou Fofana ministre du Tourisme et des Loisirs, le vendredi dernier face aux Sénateurs à Yamoussoukro

Inviter l’ensemble des acteurs à respecter la règlementation et exhorter les acteurs à s’approprier les protocoles qui régissent le commerce et les transports en Afrique de l’Ouest. Voici des recommandations    de l’atelier sur les barrières non tarifaires (Bnt), ténu à Abidjan, le 15 Septembre 2022.  Ce à l’initiative de l’Alliance Borderless en partenariat avec la Commission de la Cédéao et la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire, (Cci-Ci). Aussi les   participants ont recommandé le renforcement   des capacités de ces acteurs à travers les ateliers de sensibilisation sur les protocoles de la Cédéao d’une part et la sensibilisation   des chauffeurs (notamment ceux transportant les produits agro-sylvo- pastoraux) au respect de la règlementation notamment celle liée à la sécurité routière, et d’ autre part, inviter  les acteurs du transport au strict respect des dispositions (Règlement 14) sur la charge à l’essieu.  Par ailleurs, les travaux   ont préconisé l’invitation    des opérateurs économiques à s’approprier les différentes plateformes électroniques pour le suivi et la résolution des barrières non-tarifaires.  Ce n’est pas tout ! Il est prévu la Vulgarisation   des plateformes sur le terrain à travers la formation des parties prenantes au commerce transfrontalier et le renforcement   des capacités des Points focaux pour une meilleure prise en charge des Barrières non tarifaires, (Bnt). Sans oublier de doter    les ports de la région de pèse-essieux.

 Rappelons qu’Il s’agissait durant les travaux d’Abidjan, de donner plus d’outils aux organisations professionnelles et acteurs du commerce en vue d’être mieux armés face aux barrières non tarifaires (Bnt) dans le transit des marchandises.  M. Koné Mamadou, point focal de la facilitation du commerce dans son intervention, a expliqué que deux des plateformes se déclinent sous la forme d’instrument numérique de notification des barrières non tarifaires de la Zlecaf et de Mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce (Maoc), hébergé par le Chambre de commerce de Côte d’Ivoire.   

Au nom de la Commission de la Cédéao, le conseiller principal en charge du commerce, Justin Bayili a soutenu que les acteurs du commerce ont encore les moyens d’inverser la tendance à leur avantage.« Il faut que les acteurs du commerce s’approprient ces outils qui sont mis à leur disposition au niveau régional et au niveau continental et qu'ils veillent à travailler à l’alimentation de ces outils en matière d’information de données statistiques et qui peuvent servent d’outil de plaidoyer auprès des décideurs »  a  -t-il  dit.  

Quant au  président du Comité exécutif et du Comité national Alliance Borderless, Jonas Lago, il  a exhorté les participants à «formuler les meilleures propositions et actions concrètes devant aboutir à terme à l’élimination définitive des barrières non tarifaires dominantes avec une forte implication du secteur privé dans les plaidoyers, afin qu’à l’instar de l’Alliance Borderless nous arrivions ensemble à influencer les politiques et pratiques affectant la facilitation des échanges dans la sous-région ouest-africaine ».L’Alliance étant d'ailleurs appelée à renouveler des sessions de renforcement de capacités au profit des transporteurs et des commerçants sur la connaissance des textes et règlements en vigueur.

 Ayoko Mensah

Légende photo :   Le président de l’Alliance Borderless côte d’Ivoire, Lago Jonas , à  gauche juste  après le micro

Donner plus d’outils aux organisations professionnelles et acteurs du commerce en vue d’être mieux armés face aux barrières non tarifaires (Bnt) dans le transit des marchandises. C’est le motif de l’atelier tenu le jeudi dernier à Abidjan-Plateau.


Selon Acturoutes qui rapporte l’information, l'atelier a réuni des représentants d'organisations et des membres d'institutions nationales et régionales.
L’activité est à l’initiative de l’Alliance Borderless en partenariat avec la Commission de la Cédéao et la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire (Cci-Ci).
La séance a donné l’occasion de dérouler diverse plateformes digitales élaborées en vue de permettre à tout usager confronté à des pratiques non tarifaires de remonter en temps réel l’information à des instances de régulation et de décision nationales, régionales ou continentales.

 

Selon Acturoutes, « Deux des plateformes se déclinent sous la forme d’instrument numérique de notification des barrières non tarifaires de la Zlecaf et de Mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce (Maoc), hébergé par le Chambre de commerce de Côte d’Ivoire. Elles ont été présentées par M. Koné Mamadou point focal de la facilitation du commerce.

 

Au nom de la Commission de la Cédéao, le conseiller principal en charge du commerce, Justin Bayili a soutenu que les acteurs du commerce ont encore les moyens d’inverser la tendance à leur avantage.
« Il faut que les acteurs du commerce s’approprient ces outils qui sont mis à leur disposition au niveau régional et au niveau continental et qu'ils veillent à travailler à l’alimentation de ces outils en matière d’information de données statistiques et qui peuvent servent d’outil de plaidoyer auprès des décideurs », a-t-il expliqué à Acturoutes.
Quant au président du Comité exécutif et du Comité national Alliance Borderless, Jonas Lago, il a exhorté les participants à « formuler les meilleures propositions et actions concrètes devant aboutir à terme à l’élimination définitive des barrières non tarifaires dominantes avec une forte implication du secteur privé dans les plaidoyers, afin qu’à l’instar de l’Alliance Borderless nous arrivions ensemble à influencer les politiques et pratiques affectant la facilitation des échanges dans la sous-région ouest-africaine ».
Les participants ont aussi souhaité une réaction prompte et vive des autorités de décision afin de booster l’efficacité des mécanismes d’alerte. Car sans un suivi effectif et réponse actée face aux plaintes, la levée des barrières tarifaires a peu de chance d‘aboutir.
Enfin, il faut que les acteurs du commerce se plient à un respect scrupuleux des règles en matière de circulation des marchandises pour se mettre à l’abri des tracasseries. L’Alliance est d'ailleurs appelée à renouveler des sessions de renforcement de capacités au profit des transporteurs et des commerçants sur la connaissance des textes et règlements en vigueur.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Une vue des participants lors de l’atelier( Ph : Acturoutes)

 

Les promesses de contribution au financement d’Abidjan legacy program, dans le cadre de la COP15, se situent aujourd’hui à plus de 2,5 milliards de dollars des Etats-Unis, soit plus de 1 642, 2 milliards Fcfa. En plus de cela, le Canada a annoncé la semaine dernière une contribution de 40 millions de dollars (26,2 milliards de Fcfa), a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, M. Jean-Luc Assi.
M. Jean-Luc Assi s’exprimait lors d’une cérémonie au cours de laquelle le Comité d’organisation de la COP 15 a remis officiellement des matériels et équipements acquis dans le cadre de l’évènement afin d’être reversés au patrimoine de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Selon le président du Comité d’organisation de cet évènement, M. Abou Bamba, la COP 5 a nécessité l’acquisition de nombreux équipements et matériels estimés à plus de 55.000 pièces (matériel de bureau, matériel roulant, médical etc ) avec les ressources de l’Etat et des partenaires.
« La COP15 est terminée et ce matériel est encore disponible. C’est donc tout logiquement qu’il soit mis à la disposition du patrimoine de l’Etat » afin d’avoir une seconde vie dans les services de l’administration publique, a déclaré M. Abou Bamba.
Il a relevé que plus de 7.500 délégués ont participé à cet évènement parmi lesquels des chefs d’Etat, des scientifiques, des jeunes et des femmes en provenance de 196 pays. La COP15 a par ailleurs permis d’injecter dans l’économie ivoirienne 20 millions de dollars US (13 milliards Fcfa).

A cette occasion, le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a salué cette initiative « inédite » à savoir la réintégration dans le patrimoine de l’Etat des matériels et équipements acquis par le Comité d’organisation de la COP15.
« Derrière cette action transparaît une valeur fondamentale de bonne gouvernance, mais aussi une vertu essentielle de la saine administration à savoir la transparence à travers la mise en œuvre efficace de la comptabilité matière », a-t-il ajouté.
Le ministre de la promotion de la Bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo a soutenu que les charges administratives impliquent « un devoir de transparence de la part des agents qui auront la responsabilité de la gestion des biens » de l’Etat mis à leur disposition.
La Côte d’Ivoire a abrité du 9 au 20 mai 2022 la 15e Conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse sous le thème « Terres, vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère ».

Abidjan legacy program, ce vaste projet de restauration et de réhabilitation des sols dégradés vise l’augmentation exponentielle de la production agricole sur les 10 prochaines années afin de réduire la pauvreté. La Côte d’Ivoire assure la présidence de la COP15 pour un mandat de deux ans.
Source : Apa

 

 

Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire et la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) ont le plaisir d’annoncer que le prochain Creative Africa Nexus Weekend aura lieu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, du 25 au 27 novembre 2022.

La Côte d’Ivoire a accepté d’être le pays hôte du Canex Wknd 2022, un rassemblement de trois jours qui regroupera des acteurs culturels et créatifs issus de toute l'Afrique et de la diaspora. L’évènement est un prélude du prochain Sommet Canex prévu dans le cadre de la troisième Foire commerciale intra-africaine (IATF2023) qui se déroulera également à Abidjan en novembre 2023.

Canex Wknd à Abidjan marquera une nouvelle étape importante dans le déploiement et la mise en œuvre par Afreximbank de son programme Canex, une intervention multiforme qui vise à soutenir et à développer le secteur créatif émergent de l'Afrique.

Canex Wknd 2022 mettra en vedette des acteurs culturels, des investisseurs, des chefs de file de l'industrie, des entreprises de l'industrie culturelle et créative et des représentants de plusieurs Gouvernements. L’évènement constituera un espace de réseautage et de partage d’expérience d’artistes issus du continent et de sa diaspora, évoluant dans les domaines de la musique, du cinéma, de la mode, de l'artisanat, des arts visuels, de la littérature, des jeux, de la réalité virtuelle (Rv) et bien plus.

Fort du succès du Canex à l'Iatf2021 qui s'est déroulé à Durban en novembre 2021, le prochain Canex Wknd 2022 à Abidjan permettra de davantage raffermir les liens entre les acteurs culturels francophones et anglophones. Les participants auront notamment l'occasion d'exposer des articles de mode, d'art et d'artisanat sur un marché dynamique, de bénéficier de mise en relation avec des partenaires potentiels, de participer à des tables rondes, à des masters class de haut niveau et de tirer parti de nombreuses opportunités de réseautage.

« Le Gouvernement ivoirien est entièrement engagé aux côtés d’Afreximbank en vue d'assurer un plein succès au Canex Wknd et à l'IATF2023, pour la promotion et l’expansion de l’économie culturelle africaine. La Côte d’Ivoire est prête à accueillir les acteurs de l’industrie culturelle et créative venant du continent. Nous avons donc le plaisir d’inviter tous les professionnels de l'industrie culturelle et créative africaine à Abidjan en novembre 2022, » a déclaré M. Souleymane DIARRASSOUBA, Ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des Pme de Côte d’Ivoire.

De son côté, la Ministre de la Culture et de la Francophonie de la Côte d’Ivoire, Françoise REMARCK s’est réjouie de l’organisation du Canex Wknd en ces termes : « la culture fait partie des piliers prioritaires du Plan National de Développement, Pnd 2021-2025, elle est transversale et ce type d’évènement ne peut que concourir à son rayonnement. »

Commentant l'annonce, Kanayo Awani, Vice-Présidente d'Afreximbank en charge de la banque pour le commerce intra-africain a souligné l'importance de soutenir les industries créatives africaines. « Ce sont des sources abondantes de créations d’emplois, en particulier nos jeunes talents. La demande mondiale sans cesse croissante de contenus créatifs africains devra s’accompagner d'une mise à l'échelle complète et systématique des chaînes de valeur de ce secteur sur le continent. Le programme Canex est un vecteur qui englobe de nombreuses interventions afin de soutenir et développer des entreprises viables dans l'écosystème des industries créatives et culturelles en Afrique. Nous invitons tous les acteurs de la créativité africaine et de sa diaspora à nous rejoindre à Abidjan afin de profiter des nombreuses opportunités de marché, commerce, investissement et affaires qui leur sont offertes, » a déclaré Mme Awani.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende : Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l’Industrie

 


La Banque nationale d’investissement (Bni) et la Confédération patronale unique des Pme de Côte d’Ivoire (Cpu-Pme.Ci) ont procédé à la signature d’une convention cadre ce jeudi 15 septembre 2022 à Abidjan-Cocody. A-t-on appris à Abidjan, de sources proches de cette confédération.

Ce partenariat dont l’objectif est de contribuer activement au développement des Pme de Côte d'Ivoire se caractérise par la mise à disposition de dix milliards de francs Cfa sous la forme de divers produits et services bancaires convenus aux Pme avec des propositions de taux d'intérêts préférentiels.

 

A l’occasion, le Directeur général de la Bni, Youssouf Fadiga a dit que cette banque en sa qualité d'institution financière de premier rang, souhaite améliorer l'accès des Pme ivoiriennes au financement. Non sans ajouter : « Et c’est dans ce soucis commun de soutenir le développement économique de nos Pme, que nos deux structures ont décidé de mettre en place un mécanisme dynamique et fiable de financement des Pm ivoiriennes », a-t-il ajouté.

En outre, M. Fadiga a indiqué qu’à travers ce partenariat, la Bni réaffirme sa volonté d’accompagner les entreprises ivoiriennes particulièrement les Petites et Moyennes Entreprises dans leurs projets et activités.

«Les financements accordés dans le cadre de cette convention, seront soutenus par la Garantie du fonds de solidarité africain (Fsa) basé au Niger qui a bien voulu consentir à cet effet, une enveloppe de 60 milliards Fcfa pour l’accompagnement des Pme ivoiriennes. » a-t-il mentionné.

Selon lui, la conclusion de cet accord entre la Cpu- Pme et la Bni, prouve non seulement l’engagement de son institution auprès de ses acteurs économiques mais aussi la confiance que la Cpu- Pme accorde à l’expertise de la Bni.

 

Le président du Cpu-Pme.CI, Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé a pour sa part indiqué qu’en plus de sa particularité et de son utilité, cet accord présente une innovation remarquable ; car les experts comptables constituent une partie prenante.

 

Pour M. Diomandé, les Pme ont été fortement éprouvées par la crise de la Covid 19. « Les aides attribuées par l'Etat ont eu pour objectif de maintenir les emplois et les outils de production mais beaucoup reste à faire notamment dans la structuration des Pme, dans l'accompagnement des PME, dans la recherche de financement et de marchés. » explique-t-il.

Selon lui c’est dans sa recherche de solutions pour stabiliser le développement et la croissance de nos Pme, que la Cpu-Pme.Ci s'est rapprochée de la Banque Nationale d'investissement (Bni).
« Cet accord contribue à la structuration des dossiers afin de suivre la bonne gestion du financement octroyé aux Pme de Côte d'Ivoire. » a-t-il ajouté.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Le Dg de la Bni à droite et le Dr Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé( Gauche) lors de la signature de convention

 

 

sys bannière