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Société (720)
Saison des pluies dans le district d’Abidjan // 25% de la superficie de la ville qui constitue des zones à risque
mardi, 09 avril 2019 10:08 Written by ossey84Nous ne sommes certes pas encore en plein dans la saison pluvieuse. Mais l’avant- goût qui est servi par dame météo achève de convaincre qu’il va pleuvoir abondamment sur la Côte d’Ivoire encore cette année. Avec pour conséquences l’éclosion de certaines larves qui donnent l’anophèle dont la piqure donne le paludisme qui tue plus le Sida. Selon la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et métrologique( Sodexam), « les perspectives climatiques de la première saison des pluies allant de mars à juin 2019 indiquent des excédents pluviométriques de 1 à 5% par rapport à l’année 2018 dans le sud de la Côte d’Ivoire » Les données de la Sodexam indique : « Dans les perspectives climatiques pour la saison des pluies allant de mars à juillet 2019 en Côte d’Ivoire, l’on note une hausse de la pluviométrie dans plusieurs régions du pays par rapport à l’an dernier. Au sud intérieur de la Côte d’Ivoire, pour les périodes de mars-avril-mai 2019, il est très probable que les cumuls pluviométriques soient supérieurs à ceux des moyennes saisonnières de 1981-2010, tandis que ceux de avril-mai-juin 2019 pourraient être proches des cumuls de la normale saisonnière » En outre, la même source précise que le cumul pluviométrique moyen serait compris entre 300 et 500 millimètres pour la période mars-avril-mai 2019, soit une hausse de 5% par rapport à l’année 2018. Aussi, au cours de la période avril-mai-juin 2019, il est attendu des cumuls pluviométriques entre 400 et 600 millimètres, soit une hausse de 28% par rapport à l’année 2018. Des hausses de pluies par rapport à l’année dernière sont également annoncées au centre une hausse de l’ordre de 2% sur la période de mars-avril-mai 2019 et une hausse de 10% pour la période avril-mai-juin 2019. Sur le littoral ivoirien la hausse est de 1% pour la période de mars-avril-mai 2019 et une hausse de 4% pour la période avril-mai-juin 2019. Dans le Nord ivoirien, une baisse de la pluviométrie est annoncée pour la période de mars-avril-mai 2019. Face à cette augmentation en vue de la quantité des pluies dans le pays pour cette saison des pluies 2019, plusieurs recommandations ont été formulées par la Sodexam en vue de réduire les risques d’inondations et de maladies. Ainsi, il est recommandé entre autres, la sensibilisation des populations des zones exposées, la création des réservoirs de collectes et de conservation d’eau de ruissellement, la mise en place des stocks de moustiquaires, d’antipaludéens, de chlore et d’autres produits de traitement de l’eau et la diffusion des informations d’alerte et de sensibilisation sur les maladies climato-sensibles en collaboration avec les services de la météorologie et de la santé. Il est à préciser que dans le district d’Abidjan, 25% la superficie de la ville qui constitue des zones à risque pendant la grande saison des pluies. Les données du Bureau de la coordination des actions humanitaires de l'Onu (Ocha), au moins 80.000 personnes sont menacées par les conséquences des pluies diluviennes dans le district d'Abidjan. Les personnes habitant ces bidonvilles expliquent leur présence par la proximité de leur lieu de travail, la pauvreté ou la crise du logement à Abidjan. Depuis plusieurs décennies, le déguerpissement est pratiqué en Côte d’Ivoire comme un mode de régulation de l’espace urbain. Dans la perspective d’une meilleure maîtrise du développement des villes, l’Etat et les collectivités territoriales ont eu recours à ce procédé pour juguler les occupations illégales du domaine public. Les résultats de ces opérations n’ont guère été concluants. Face à la détérioration de la situation au cours de ces dernières années, on assiste actuellement à un regain des déguerpissements, notamment à Abidjan. En effet, les nouvelles autorités ivoiriennes ont durci la politique urbaine, d’abord en s’attaquant à des symboles forts de l’occupation illégale, voire contestataire, de l’espace, puis en suggérant une réoccupation des lieux déguerpis plus conforme à l’image d’une métropole moderne. Pour autant, si cette politique commence à être comprise, on est encore loin d’une remise en ordre de l’espace public urbain. Aussi, face au glissement de terrains qui ont emporté des familles entières, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre des décisions fortes. Il s’agissait de dispositions préventives et opérationnelles pour limiter les dégâts consécutivement à une saison des pluies qui a officiellement causé la mort de 19 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan. La mise en œuvre de cette opération devrait permettre de minimiser les effets dommageables des pluies diluviennes. Nos sources nous indique la libération des sites dangereux a été réalisée à 80%. L'opération concernait 52 sous-quartiers listés dans les communes abidjanaises d'Abobo, de Yopougon, de Cocody et d'Adjamé. En 2013, le gouvernement a initié une opération de recasement qui devait concerner au total 6.000 familles installées dans les zones à risque pour un coût de 900 millions Fcfa à raison de 150.000 francs Cfa par ménage. Malgré ce kit de relogement de 150.000 francs et les opérations de sensibilisation, des ménages récalcitrants vivent toujours dans les zones à risque comme à Yopougon, sur les flancs des collines des sous-quartiers Banco et Mossikro exposés aux inondations et éboulements de terrains.
Bamba M.
Légende photo : Une vue des zones à risque dans le District d’Abidjan. Aussitôt déguerpies, elles sont recolonisées par des abidjanais
Pr Zirihi Guédé Noel, Pr Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) / Plantes médicinales en Afrique «Seulement 20% de notre potentiel africain est exploité (…)»
mercredi, 27 mars 2019 11:26 Written by ossey84Pr Zirihi Guédé, Noel, est Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) de Cocody entre autres. Dans cet entretien, il nous présente les fruits de la recherche au niveau de son laboratoire. Non sans jeter un regard critique sur la coopération entre la médecine classique et traditionnelle en Côte d’Ivoire. Interview… Qu’est-ce qu’on fait spécialement à l’Ufr dont vous parlez plus haut ?À l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Laboratoire de Botanique a été scindé en plusieurs unités. Nous nous intéressons à la recherche des plantes médicinales, à leur identification et leur transformation en médicaments. Ce pour soigner les hommes, les animaux et les plantes. Donc, l’Unité Ethnobotanique et Substances Naturelles d’Intérêt Thérapeutique. Peut-on dire que l’Afrique regorge de plantes et substances naturelles pour soigner les africains à bas coûts ?L’Afrique contrairement à l’Europe, dispose d’une diversité floristique. C’est-à-dire que sur périmètre d’un Km2, nous avons dix fois plus de plantes que dans les pays européens. Nous avons en Afrique, une certaine diversité et ces plantes n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. Nous sommes seulement peut-être à 20% de notre potentiel qui est exploité. Donc, nous avons encore 80% de notre réserve qui n’a pas encore fait l’objet de recherche. Les pays en voie de développement constituent pour moi, une réserve de plantes médicinales à même de fournir des molécules capables d’intervenir dans le traitement du cancer, du paludisme voire même du Vih Sida. Vous travaillez également sur des maladies chroniques comme le Diabète et l’Hypertension Artérielle ( Hta). Qu’avez-vous trouvé à ce niveau-là ?A l’issue de nos enquêtes ethnobotaniques, nous avons pu sélectionner des plantes dans notre pharmacopée. Ces Plantes sont capables de réduire la glycémie chez les diabétiques d’une part, et aussi contrôler la tension chez les personnes hypertendues d’autre part. Nous avons effectivement sélectionné ces plantes que nous avons étudiées d’autre part. Nous avons fait la toxicité de ces plantes et nous avons extrait leurs principes actifs. Pour fabriquer un médicament antidiabétique soit sous forme de gélules soit sous forme de solution pour traiter les diabétiques. Aussi, nous pouvons traiter des hypertendus avec des plantes. La particularité de Nutrasucre, c’est que les plantes qui ont montré une forte activité antidiabétique ont été associé à du sucre pour pouvoir réduire l’effet néfaste du sucre. Donc le mélange extrait de plante et sucre a permis de mettre au point le Nutrasucre. Qui est un produit sucré mais qui peut aider à lutter contre le Diabète. Avec Nutrasel, nous avons les plantes qui sont fortement anti-hypertensives ont été associées à du sel de cuisine et ce mélange aussi est capable de contrôler l’Hypertension Artérielle chez les personnes malades. Nutrasel est du sel neutralisé quand l’autre est du sucre neutralisé. Cette dernière trouvaille peut-être consommée par des personnes diabétiques ou toute autre personne. Tout comme le sel en question peut être consommé par des hypertendus ou non. A ce jour, vous avez découvert combien de produits et officiellement reconnus ? Nous avons beaucoup de produits. Mais pour qu’un produit soit officiellement reconnu et autorisé à la vente en pharmacie, il doit subir un certain nombre de tests. Pour le moment, nous avons fait subir à tous nos produits, ces tests mais ceux qui arrivent à donner satisfaction, ce sont les deux produits que nous avons cité plus haut. Ils ont été autorisés à la vente ici en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest africaine. Également, nous continuons d’exporter hors Afrique avec l’agrément du ministère ivoirien de la Santé publiqueQuels sont vos rapports avec les tradi-praticiens ? Nous sommes Professeurs d’Université et Enseignants-Chercheurs. En principe le chercheur en pharmacopée doit faire un pont entre la médecine dite traditionnelle et la médecine classique. Nous étudions les plantes des tradi-praticiens, nous sélectionnons les plantes les plus actives. Aussi, nous étudions la chimie, la toxicité desdites plantes, pour proposer à la médecine classique, des molécules capables d’être transformées en médicaments. Nous chercheurs, nous montrons que la médecine traditionnelle enrichie la médecine et vice versa. En médecine moderne, lorsqu’on reçoit un malade, on fait des tests cliniques pour voir quelle est la maladie. On fait un diagnostic précis qui peut servir aussi aux tradi-praticiens pour pouvoir trouver la maladie et proposer la plante la plus efficace dans le traitement de cette maladie. Donc nous chercheurs, faisons un pont entre les deux médecines. N’empêche que par moment, il y a des piques entre Tradi- praticiens et chercheurs ? C’est normal ! Le Tradi-praticien pense que nous venons vers eux, pour leur arracher leurs plantes et recherches. Ils disent que nous prenons leurs plantes qu’on transforme et eux, ils ne gagnent rien. Nous pensons que l’Etat doit créer un institut au sein duquel, Tradi-praticien et des Professeur d’Université comme nous peuvent mettre au point des produits. En ce moment-là, tous les acteurs qui sont dans ce projet peuvent bénéficier des ristournes de la vente de ce produit. Ainsi, tout le monde y trouvera son compte dans cette collaboration ( voir encadré) Généralement, certains Chercheurs vont vers les tradi-praticiens. Ils prennent leurs recettes et viennent les transformer en médicaments. En ce moment-là, le Tradi-praticien se sent lésé. Pour éviter d’en arriver là, il faut aller à la formule que j’ai indiquée plus haut. Il faut que l’Etat prenne une décision politique, en créant des groupes de chercheurs sur le paludisme, sur le Diabète et sur l’Hypertension Artérielle Sans oublier les maladies immunitaires. Dans chaque groupe, on pourrait trouver des pharmaciens, des tradi-praticiens, des pharmacologues, des botanistes et des sociologues par exemple. Chaque équipe va plancher sur une maladie et rechercher des médicaments pour traiter ces maladies. Dans ces conditions, ce ne sont pas les médicaments du Professeur Zirihi Guédé ou du Tradi-patricien M. Aka, mais celui de l’équipe, donc de l’Etat de Côte d’Ivoire.Le paludisme tue en Afrique que le Vih Sida. Que pouvez-vous faire pour lutter contre le paludisme ou le Diabète ? Nous avons déjà des produits antidiabétiques. Il faut reconnaitre que les maladies métaboliques ne sont pas des infections. La maladie métabolique il faut la gérer toute la vie. Si on fait un bon traitement antidiabétique par exemple, et que le patient suit très bien les conseils qu’on lui donne, il va vivre longtemps avec la maladie. C’est ce que nous faisons et nous avons déjà des résultats et nous sommes sur la bonne voie. En dehors du Diabète, nous avons des produits à même de booster les défenses immunitaires. D’ici deux ou trois mois, ce produit sera en pharmacie. En ce qui concerne le paludisme, disons qu’il est en train de devenir une maladie métabolique. Il n’existe pas un médicament pour l’éradiquer complètement. Nous sommes dans une zone endémique de paludisme. On peut prendre des médicaments pour tuer les plasmodiums, vous êtes guéri demain. Après vous rechutez simplement parce que nous sommes dans une zone endémique où nous avons l’anophèle qui va encore inoculer la maladie. Notre intention, c’est d’utiliser des antipaludiques usuels qui ont déjà confirmé leur activité. Mais à ces antipaludiques usuels, il faut ajouter des extraits de plantes pour renforcer le système immunitaire.( …) les personnes traitées pourraient rester jusqu’à un an ou deux sans faire le paludisme. Parlez-nous un peu du sucre que vous utilisez dans votre produit Nous utilisons du sucre de canne que nous achetons avec les producteurs. Le sucre sur toutes formes donne le Diabète Mais ce sucre associé avec nos extraits de plantes, permet de diminuer la nocivité à donner le Diabète Donc nous n’utilisons pas le sucre normal mais notre est un sucre traité. Votre regard sur la médecine traditionnelle africaine ? Les Etats africains doivent mettre en place des systèmes pour faire collaborer toutes ces médecines. Nous avons des maladies qu’on peut traiter avec la médecine classique mais pas d’autres. Il faut une association des techniques pour arriver à bout de ces maladies. Si j’étais décideur, j’allais commencer par construire des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle, créer des équipes de recherches comme indiqué plus haut. L’initiative est en marche à Madagascar en copiant le modèle français qu’on appelle l’Inserm. Qui a des pôles de recherches. Je pense qu’on peut faire ça ici. Lorougnon Guédé, Frédérique Guédé Guina, Zirihi Guédé. C’est une affaire de famille ? C’est une coïncidence. Le Professeur Guédé Guina est Professeur de Biochimie. Sa spécialité c’est la pharmacologie des substances naturelles. Le Professeur Lorougnon Guédé est botaniste pure. Sa spécialité c’est les plantes et la morphologie des plantes et lui c’est la botanique. Moi, j’ai appris et la botanique avec le Professeur Lorougnon Guédé et la Biochimie avec le Professeur Guédé Guina. En Allemagne, j’ai pu apprendre toutes les techniques pour faire passer la plante en médicament. Sur le plan parenté, nous n’avons pas de lien. (…) A l’Ufr Biosciences, on dit à chaque génération son Guédé. La première génération c’est Lorougnon Guédé, la deuxième c’est Guédé Guina et la troisième actuellement c’est Zirihi Guédé. Professeur croyez-vous au cure-dent Gouro tout comme à Atôté ? Le Cure-dent gouro, c’est une plante qui contient des glucosides cardiaques capables de stimuler la pompe du sang. Qui arrive au corps caverneux et des corps spongieux pour pouvoir maintenir une bonne érection. Les glucosides cardiaques existent mais pour des personnes hypertendues, c’est dangereux de prendre ce produit. Pour les hypertendus, la pression sanguine est déjà forte, si vous utilisez ce genre de produit, ça peut vous causer un problème cardiovasculaire. Ce sont des produits qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions. Parce que les glucosides cardiaques en fonction des structures, peuvent être très néfastes pour le cœur surtout chez les personnes hypertendues. Aussi, il est à préciser que l’Hypertension Artérielle est liée au Diabète. Le trou qui est dans les vaisseaux sanguins est réduit par les huiles donc, la tension augmente. A titre d’illustration, si vous voulez arroser un jardin et que vous pincez le bout du raccord, l’eau va plus de dix mètres plus loin parce que le canal est réduit. Le Diabète provoque le dépôt de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Donc cela peut entrainer l’Hypertension Artérielle (…) Quant au « Petit cola», nous l’avons étudié, c’est un puissant antioxydant. Ça réduit le stress oxydant. Lorsque vous n’êtes pas stressé, c’est normal que l’appétit sexuel revienne. Parce que le stresse partie des radicaux libres(…) Les produits aphrodisiaques existent mais il faut être rigoureux sur la qualité et la posologie. Je ne peux pas dire que c’est bon ou pas. Si ce n’était pas bon, peut-être qu’on l’aurait retiré du marché. Ce que je peux conseiller, c’est de faire attention surtout pour les hypertendus. Les produits aphrodisiaques ne sont pas bons pour eux. Les aphrodisiaques qui sont vendus en pharmacie sont des glucosides cardiaques qui boostent l’activité cardiaque. En tant qu’hypertendu, votre cœur est en train de travailler dure et si vous faites remonter encore plus le rythme, vous pouvez faire une Infarctus. Votre cœur peut se déchirer. Il faut donc l’utiliser avec modération parce que vous pouvez non seulement augmenter anormalement votre circulation sanguine mais aussi mettre votre cœur en difficulté. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Professeur Zirihi Guédé Noel : « l’Etat doit créer des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle »
Médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire // 80% de la population rurale y a recours
mercredi, 27 mars 2019 09:23 Written by ossey84Selon le Dr Dzadé Koffi Benjamin, médecin de santé publique, chargé d’étude au niveau du suivie évaluation au programme de lutte contre les maladies métaboliques et de prévention des maladies non transmissibles au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, «L’utilisation des corticoïdes est un facteur de risque d’apparition de diabète. Toutes les femmes qui se dépigmentent la peau sont exposées à l’apparition d’un diabète, que ce soit par injection, par voie veineuse, quel que soit le mode d’utilisation de ces produits chimiques, elles sont exposées, » Aussi, il ajoute que la prévalence du diabète en Côte d’Ivoire était en 2003 de 5,19% pour. Il y avait 501053 mille malades et 11884 décès. Le médecin exhorte les malades à être assidus dans l’injection de l’insuline tous les jours, pratiquer l’activité physique en fonction de leur état. Il soutient que le diabète est une maladie métabolique dont le traitement est à vie et basé sur l’alimentation. «Il faut avoir une alimentation équilibrée, avoir ses trois repas bien suivis, » précise-t-il… Des chiffres qui ont évolués certainement. En ce qui la coopération entre médecine classique et médecine traditionnelle, elle est à encourager. De l’avis du professeur Guédé Zirihi, de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody,il faut une franche collaboration entre la médecine classique et la médecine traditionnelle. A travers la création d’instituts de recherches dédiés à certaines maladies. Bonne posture et proposition concrète qui ne feront qu’accroitre davantage la notoriété de la pharmacopée ivoirienne qui a encore du potentiel inexploré. Dans le projet de loi portant réforme hospitalière ; un document de 20 pages que nous avons pu consulter, aborde la question en son article 35. De l’avis Diahou Bertin N’Guessan, un docteur en biologie moléculaire des plantes interrogé par le site d’informations en ligne www.jeuneafrique.com, nous apprend également que dans la réforme proposée par le gouvernement, une section est consacrée à la « coopération avec la médecine traditionnelle et autres soins alternatifs ». L’article 35 indique que « les établissements publics hospitaliers collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle et autres professionnels de soins alternatifs autorisés » Dans nos investigations, nous avons pu parcourir confirme l’information. Dans un passage pertinent il est écrit : « Section 12: Coopération avec la médecine traditionnelle et autres soins alternatifs. Article 35: Les Eph collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle et autres professionnels de soins alternatifs autorisés. Les modalités de cette collaboration sont fixées par décret » Praticiens de la santé et populations ivoiriennes attendent donc avec impatience la prise de ce décret après la validation dudit projet de loi par l’Assemblée nationale. Bien que le débat sur le projet de réforme hospitalière soit focalisé sur la « privatisation » supposée des principaux centres hospitaliers, il ne demeure pas moins que celui-ci traite d’autres aspects, comme la médecine traditionnelle, dans un pays où « le droit à un accès aux services de santé » est constitutionnel et où « 80% de la population – particulièrement en milieu rural – a recours à la médecine traditionnelle », selon une étude menée conjointement par Human Dignity, le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) et la Clinique de droit de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Par ailleurs, en parcourant le fameux texte dont certaines parties suscitent des craintes et des interrogations dans l’opinion publique,( notamment la privatisation supposée des Chu, Chr et Hg, l’accès aux actes de soins ne sera pas gratuit.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Des chercheurs préconisent une franche collaboration entre la medecine moderne et la medecine traditionnelle
Pr Zirihi Guédé Noel, Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) / Plantes médicinales en Afrique «Seulement 20% de notre potentiel africain est exploité (…)»
mercredi, 27 mars 2019 09:02 Written by ossey84Pr Zirihi Guédé, Noel, est Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) de Cocody entre autres. Dans cet entretien, il nous présente les fruits de la recherche au niveau de son laboratoire. Non sans jeter un regard critique sur la coopération entre la médecine classique et traditionnelle en Côte d’Ivoire. Interview… Qu’est-ce qu’on fait spécialement à l’Ufr dont vous parlez plus haut ?À l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Laboratoire de Botanique a été scindé en plusieurs unités. Nous nous intéressons à la recherche des plantes médicinales, à leur identification et leur transformation en médicaments. Ce pour soigner les hommes, les animaux et les plantes. Donc, l’Unité Ethnobotanique et Substances Naturelles d’Intérêt Thérapeutique. Peut-on dire que l’Afrique regorge de plantes et substances naturelles pour soigner les africains à bas coûts ?L’Afrique contrairement à l’Europe, dispose d’une diversité floristique. C’est-à-dire que sur périmètre d’un Km2, nous avons dix fois plus de plantes que dans les pays européens. Nous avons en Afrique, une certaine diversité et ces plantes n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. Nous sommes seulement peut-être à 20% de notre potentiel qui est exploité. Donc, nous avons encore 80% de notre réserve qui n’a pas encore fait l’objet de recherche. Les pays en voie de développement constituent pour moi, une réserve de plantes médicinales à même de fournir des molécules capables d’intervenir dans le traitement du cancer, du paludisme voire même du Vih Sida. Vous travaillez également sur des maladies chroniques comme le Diabète et l’Hypertension Artérielle ( Hta). Qu’avez-vous trouvé à ce niveau-là ?A l’issue de nos enquêtes ethnobotaniques, nous avons pu sélectionner des plantes dans notre pharmacopée. Ces Plantes sont capables de réduire la glycémie chez les diabétiques d’une part, et aussi contrôler la tension chez les personnes hypertendues d’autre part. Nous avons effectivement sélectionné ces plantes que nous avons étudiées d’autre part. Nous avons fait la toxicité de ces plantes et nous avons extrait leurs principes actifs. Pour fabriquer un médicament antidiabétique soit sous forme de gélules soit sous forme de solution pour traiter les diabétiques. Aussi, nous pouvons traiter des hypertendus avec des plantes. La particularité de Nutrasucre, c’est que les plantes qui ont montré une forte activité antidiabétique ont été associé à du sucre pour pouvoir réduire l’effet néfaste du sucre. Donc le mélange extrait de plante et sucre a permis de mettre au point le Nutrasucre. Qui est un produit sucré mais qui peut aider à lutter contre le Diabète. Avec Nutrasel, nous avons les plantes qui sont fortement anti-hypertensives ont été associées à du sel de cuisine et ce mélange aussi est capable de contrôler l’Hypertension Artérielle chez les personnes malades. Nutrasel est du sel neutralisé quand l’autre est du sucre neutralisé. Cette dernière trouvaille peut-être consommée par des personnes diabétiques ou toute autre personne. Tout comme le sel en question peut être consommé par des hypertendus ou non. A ce jour, vous avez découvert combien de produits et officiellement reconnus ? Nous avons beaucoup de produits. Mais pour qu’un produit soit officiellement reconnu et autorisé à la vente en pharmacie, il doit subir un certain nombre de tests. Pour le moment, nous avons fait subir à tous nos produits, ces tests mais ceux qui arrivent à donner satisfaction, ce sont les deux produits que nous avons cité plus haut. Ils ont été autorisés à la vente ici en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest africaine. Également, nous continuons d’exporter hors Afrique avec l’agrément du ministère ivoirien de la Santé publiqueQuels sont vos rapports avec les tradi-praticiens ? Nous sommes Professeurs d’Université et Enseignants-Chercheurs. En principe le chercheur en pharmacopée doit faire un pont entre la médecine dite traditionnelle et la médecine classique. Nous étudions les plantes des tradi-praticiens, nous sélectionnons les plantes les plus actives. Aussi, nous étudions la chimie, la toxicité desdites plantes, pour proposer à la médecine classique, des molécules capables d’être transformées en médicaments. Nous chercheurs, nous montrons que la médecine traditionnelle enrichie la médecine et vice versa. En médecine moderne, lorsqu’on reçoit un malade, on fait des tests cliniques pour voir quelle est la maladie. On fait un diagnostic précis qui peut servir aussi aux tradi-praticiens pour pouvoir trouver la maladie et proposer la plante la plus efficace dans le traitement de cette maladie. Donc nous chercheurs, faisons un pont entre les deux médecines. N’empêche que par moment, il y a des piques entre Tradi- praticiens et chercheurs ? C’est normal ! Le Tradi-praticien pense que nous venons vers eux, pour leur arracher leurs plantes et recherches. Ils disent que nous prenons leurs plantes qu’on transforme et eux, ils ne gagnent rien. Nous pensons que l’Etat doit créer un institut au sein duquel, Tradi-praticien et des Professeur d’Université comme nous peuvent mettre au point des produits. En ce moment-là, tous les acteurs qui sont dans ce projet peuvent bénéficier des ristournes de la vente de ce produit. Ainsi, tout le monde y trouvera son compte dans cette collaboration ( voir encadré) Généralement, certains Chercheurs vont vers les tradi-praticiens. Ils prennent leurs recettes et viennent les transformer en médicaments. En ce moment-là, le Tradi-praticien se sent lésé. Pour éviter d’en arriver là, il faut aller à la formule que j’ai indiquée plus haut. Il faut que l’Etat prenne une décision politique, en créant des groupes de chercheurs sur le paludisme, sur le Diabète et sur l’Hypertension Artérielle Sans oublier les maladies immunitaires. Dans chaque groupe, on pourrait trouver des pharmaciens, des tradi-praticiens, des pharmacologues, des botanistes et des sociologues par exemple. Chaque équipe va plancher sur une maladie et rechercher des médicaments pour traiter ces maladies. Dans ces conditions, ce ne sont pas les médicaments du Professeur Zirihi Guédé ou du Tradi-patricien M. Aka, mais celui de l’équipe, donc de l’Etat de Côte d’Ivoire.Le paludisme tue en Afrique que le Vih Sida. Que pouvez-vous faire pour lutter contre le paludisme ou le Diabète ? Nous avons déjà des produits antidiabétiques. Il faut reconnaitre que les maladies métaboliques ne sont pas des infections. La maladie métabolique il faut la gérer toute la vie. Si on fait un bon traitement antidiabétique par exemple, et que le patient suit très bien les conseils qu’on lui donne, il va vivre longtemps avec la maladie. C’est ce que nous faisons et nous avons déjà des résultats et nous sommes sur la bonne voie. En dehors du Diabète, nous avons des produits à même de booster les défenses immunitaires. D’ici deux ou trois mois, ce produit sera en pharmacie. En ce qui concerne le paludisme, disons qu’il est en train de devenir une maladie métabolique. Il n’existe pas un médicament pour l’éradiquer complètement. Nous sommes dans une zone endémique de paludisme. On peut prendre des médicaments pour tuer les plasmodiums, vous êtes guéri demain. Après vous rechutez simplement parce que nous sommes dans une zone endémique où nous avons l’anophèle qui va encore inoculer la maladie. Notre intention, c’est d’utiliser des antipaludiques usuels qui ont déjà confirmé leur activité. Mais à ces antipaludiques usuels, il faut ajouter des extraits de plantes pour renforcer le système immunitaire.( …) les personnes traitées pourraient rester jusqu’à un an ou deux sans faire le paludisme. Parlez-nous un peu du sucre que vous utilisez dans votre produit Nous utilisons du sucre de canne que nous achetons avec les producteurs. Le sucre sur toutes formes donne le Diabète Mais ce sucre associé avec nos extraits de plantes, permet de diminuer la nocivité à donner le Diabète Donc nous n’utilisons pas le sucre normal mais notre est un sucre traité. Votre regard sur la médecine traditionnelle africaine ? Les Etats africains doivent mettre en place des systèmes pour faire collaborer toutes ces médecines. Nous avons des maladies qu’on peut traiter avec la médecine classique mais pas d’autres. Il faut une association des techniques pour arriver à bout de ces maladies. Si j’étais décideur, j’allais commencer par construire des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle, créer des équipes de recherches comme indiqué plus haut. L’initiative est en marche à Madagascar en copiant le modèle français qu’on appelle l’Inserm. Qui a des pôles de recherches. Je pense qu’on peut faire ça ici. Lorougnon Guédé, Frédérique Guédé Guina, Zirihi Guédé. C’est une affaire de famille ? C’est une coïncidence. Le Professeur Guédé Guina est Professeur de Biochimie. Sa spécialité c’est la pharmacologie des substances naturelles. Le Professeur Lorougnon Guédé est botaniste pure. Sa spécialité c’est les plantes et la morphologie des plantes et lui c’est la botanique. Moi, j’ai appris et la botanique avec le Professeur Lorougnon Guédé et la Biochimie avec le Professeur Guédé Guina. En Allemagne, j’ai pu apprendre toutes les techniques pour faire passer la plante en médicament. Sur le plan parenté, nous n’avons pas de lien. (…) A l’Ufr Biosciences, on dit à chaque génération son Guédé. La première génération c’est Lorougnon Guédé, la deuxième c’est Guédé Guina et la troisième actuellement c’est Zirihi Guédé. Professeur croyez-vous au cure-dent Gouro tout comme à Atôté ? Le Cure-dent gouro, c’est une plante qui contient des glucosides cardiaques capables de stimuler la pompe du sang. Qui arrive au corps caverneux et des corps spongieux pour pouvoir maintenir une bonne érection. Les glucosides cardiaques existent mais pour des personnes hypertendues, c’est dangereux de prendre ce produit. Pour les hypertendus, la pression sanguine est déjà forte, si vous utilisez ce genre de produit, ça peut vous causer un problème cardiovasculaire. Ce sont des produits qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions. Parce que les glucosides cardiaques en fonction des structures, peuvent être très néfastes pour le cœur surtout chez les personnes hypertendues. Aussi, il est à préciser que l’Hypertension Artérielle est liée au Diabète. Le trou qui est dans les vaisseaux sanguins est réduit par les huiles donc, la tension augmente. A titre d’illustration, si vous voulez arroser un jardin et que vous pincez le bout du raccord, l’eau va plus de dix mètres plus loin parce que le canal est réduit. Le Diabète provoque le dépôt de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Donc cela peut entrainer l’Hypertension Artérielle (…) Quant au « Petit cola», nous l’avons étudié, c’est un puissant antioxydant. Ça réduit le stress oxydant. Lorsque vous n’êtes pas stressé, c’est normal que l’appétit sexuel revienne. Parce que le stresse partie des radicaux libres(…) Les produits aphrodisiaques existent mais il faut être rigoureux sur la qualité et la posologie. Je ne peux pas dire que c’est bon ou pas. Si ce n’était pas bon, peut-être qu’on l’aurait retiré du marché. Ce que je peux conseiller, c’est de faire attention surtout pour les hypertendus. Les produits aphrodisiaques ne sont pas bons pour eux. Les aphrodisiaques qui sont vendus en pharmacie sont des glucosides cardiaques qui boostent l’activité cardiaque. En tant qu’hypertendu, votre cœur est en train de travailler dure et si vous faites remonter encore plus le rythme, vous pouvez faire une Infarctus. Votre cœur peut se déchirer. Il faut donc l’utiliser avec modération parce que vous pouvez non seulement augmenter anormalement votre circulation sanguine mais aussi mettre votre cœur en difficulté.
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Légende photo : Professeur Zirihi Guédé Noel : « l’Etat doit créer des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle »
Protection de l’environnement en Afrique// Nestlé rejoint l'Alliance pour le recyclage des plastiques
mardi, 26 mars 2019 21:30 Written by ossey84Nestlé, en collaboration avec plusieurs sociétés internationales de biens de consommation, a lancé aujourd'hui l'Alliance pour le recyclage des plastiques en Afrique, lors du « Africa Ceo Forum » à Kigali, au Rwanda. Cette Alliance a pour objectif de transformer le défi actuel des déchets plastiques en Afrique subsaharienne en une opportunité de création d'emplois et d'activité commerciale en améliorant la collecte et le recyclage des plastiques. L'Alliance pour le recyclage des plastiques en Afrique a été créée afin que les entreprises : Facilitent et soutiennent leurs filiales locales pour qu'elles s'engagent de manière proactive dans des partenariats public-privé, des collaborations et des alliances dans leurs marchés respectifs. Partagent les connaissances, encouragent l'innovation et collaborent sur des solutions adaptées à l'Afrique subsaharienne et participent à des initiatives pilotes locales; S'engagent auprès de la communauté des investisseurs, des décideurs et d'autres acteurs pour accélérer le développement et le financement des infrastructures et des systèmes de gestion des déchets. Cette annonce fait suite à une série d'initiatives et de mesures spécifiques visant à accélérer la lutte contre les déchets plastiques, conformément à l'engagement de Nestlé de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d'ici 2025.Cette action renforce également les initiatives de Nestlé dans la région de l’Afrique subsaharienne ayant pour vision un avenir sans déchets. Celles-ci comprennent une participation active à des organisations telles que Gripe (Initiative des entreprises privées pour le recyclage au Ghana) qui vise à améliorer les pratiques de gestion des déchets au Ghana, ainsi que Fbra (Alliance des industriels des aliments et boissons pour le recyclage) qui est la pionnière dans la création d'un modèle de conformité dans le cadre du programme élargi des producteurs responsables du Nigeria.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo: Les déchets plastiques contribuent à la pollution de l'environnement
Santé animale : Faune sauvage/ Un séminaire de formation des points focaux nationaux de l’Oie
mardi, 26 mars 2019 17:16 Written by ossey84 Un séminaire de formation des points focaux nationaux de l'Organisation internationale de la Santé animale (Oie) pour la faune sauvage 5ème cycle s’est ouvert mardi à Abidjan. L'objectif général de l'atelier qui prend fin jeudi vise à fournir aux participants des informations sur l'engagement, les droits et les devoirs des points focaux nationaux de l'Oie dans le processus d’élaboration des normes et le respect de ces mêmes normes internationales. Il s’agit également de fournir aux participants des informations sur la faune sauvage et sur les tâches spécifiques des points focaux nationaux dans ce domaine. Représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, le Directeur de cabinet Zoumana Meité Anlyou a précisé que le secteur de l’élevage constitue une activité socio-économique importante en Afrique en raison de sa contribution à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté, à l’amélioration des revenus des ménages surtout en milieu rural et à la création d’emplois. A cet effet, il a appelé à une attention particulière pour les animaux de la faune sauvage qui constituent une grande réserve animalière à travers divers écosystèmes en Côte d’Ivoire. Développent son argumentation, M.Meïté a précisé que les maladies émergentes chez l’homme sont des zoonoses dans plus de 70% des cas, ce qui signifie qu’elles sont dotées d’un réservoir animal. «C’est pourquoi l’approche « une seule santé » est nécessaire et constitue un moyen important pour maîtriser ces maladies et préserver ainsi la santé humaine, la santé animale et la santé de l’environnement », a-t-il expliqué. A l’en croire, depuis 2017, la Côte d’Ivoire dispose d’un plan stratégique national «Une seule santé » qui est un document de politique qui définit une approche coordonnée et multisectorielle. Au nom du ministre Adjoumani, il s’est réjoui de cette initiative de formation des délégués et points focaux Oie et plus particulièrement, le cinquième cycle tourné vers la faune sauvage, ce qui permettra à chaque point focal, non seulement de connaitre ses attributions et ses responsabilités mais aussi et surtout de disposer d’outils adéquats pour assumer plus efficacement la diffusion régulière des informations.
Le représentant régional de l'Oie Afrique, Karim Tounkara a salué cette session qui permettra de parvenir à un élevage compétitif, respectueux de l’environnement et qui contribue à la sécurité alimentaire et au bien-être des populations. Moussa KaderLégende photo : Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre des Ressources animales et halieutiques. Il était representé par son Directeur de cabinet
Construction du pont Cocody- Plateau// L’ouvrage va coûter 80 milliards de Fcfa
vendredi, 22 mars 2019 21:24 Written by ossey84Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a procédé, le 22 mars à Abidjan, au lancement des travaux du Pont de Cocody (5ème pont d’Abidjan), long de 1,5km, reliant la commune de Cocody à celle du Plateau. « Avec la réalisation du Pont de Cocody, la ville d’Abidjan sera dotée de cinq ponts. Le Chef de l’Etat met ainsi en œuvre, comme il a promis, sa grande vision pour la Côte d’Ivoire en mettant un accent particulier sur les infrastructures, support du développement économique de notre pays », a déclaré Amadou Gon Coulibaly. Selon le Chef du gouvernement, la construction du Pont de Cocody s’inscrit dans le cadre du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody et donnera un éclat particulier à ce site. Il a, au nom du Président de la République, Alassane Ouattara, déclaré lancés les travaux du pont à haubans de la baie de Cocody, unique en son genre dans la sous -région. Il a souligné que ce 5ème pont est réalisé dans le cadre du projet de Sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody et de la lagune Ebrié (Pabc). Ce pont est également, aux dires du chef de gouvernement, le symbole de la qualité de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc. Avant lui, le Docteur Kouakou Amédée, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, a salué le lancement de ces travaux. Non sans rendre un hommage mérité au ministre, Secrétaire général Patrick Achi qui en avec doigtée et diplomatie coordonne les projets de valorisation de la Baie de Cocody. « Je voudrais saluer et remercier le ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Patrick Achi pour la mission de coordination qu’il accomplit au niveau de l’ensemble des Projets de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody (Pabc), ensemble de projets qui s’étend depuis le bassin du gourou jusqu’à l’embouchure de la Comoé à Grand Bassam » a dit le Docteur Kouakou Amédée. Cet ouvrage aura comme impacts socio-économiques de faciliter le trafic routier, d’établir une liaison directe entre les communes du Plateau (Cathédrale St Paul) et de Cocody (Eglise St Jean), de réduire le trafic dans le secteur du carrefour de l’Indénié et d’apporter une amélioration en terme de temps de parcours et de sécurité. L’exécution de ce projet est confiée à une société chinoise, le Crbc, l’ambassadeur. C’est à juste titre Sem Tang Weibin, a saisi cette occasion pour rassurer le gouvernement ivoirien de la qualité de l’ouvrage et du respect du délai. « Dans les jours et mois qui viennent, la partie chinoise est prête à maintenir l’étroite coopération avec le gouvernement ivoirien et la Bid, pour ensemble explorer les nouvelles potentialités de coopération » , a-t-il dit. Le directeur régional du bureau Afrique de l’ouest de la Bid, Sidi Mohamed Ould Taleb, a quant à lui, exprimé la joie et tout l’honneur de cette institution financière pour avoir contribué au financement du pont à haubans de la baie de Cocody. L’ouvrage va coûter 80 milliards de Fcfa et le délai d’exécution des travaux est de 24 mois. L’ambassadeur du Maroc qui s’active à la réalisation du projet d’aménagement de la baie de Coçcody, Sem Abdelmalek; ne manquera pas de soutenir face à cette synergie de coopération que, « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique, capable de réaliser ses propres projets » Plusieurs éminentes personnalités, des membres du gouvernement, des ambassadeurs, des autorités municipale, préfectorale, la Bid (Banque islamique de développement) et les chefs coutumiers ont pris part à cette grande cérémonie.
Moussa Kader
Légende photo : Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et plusieurs autorités présents suivent avec attention les explications du Dg de l’Ageroute, Pierre Dimba
Initiative Cacao et Forêts (Icf), //Darrell High, responsable du Plan Cacao Nestlé « Nous travaillons à mettre un terme à la déforestation(…)
jeudi, 21 mars 2019 21:23 Written by ossey84Les forêts, le cacao et les agriculteurs trouver le juste équilibre. Le monde a besoin des forêts. Elles sont essentielles au maintien de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique. En même temps, les forêts souffrent depuis l'invention de la charrue, car les êtres humains abattent les arbres pour les besoins de leurs cultures vivrières et commerciales. Le bulldozer n’a fait qu’aggraver la situation. Plus de 70 % de la production mondiale du cacao provient de la Côte d'Ivoire et du Ghana, et la déforestation a fait des ravages. Il ne reste que 17 % de forêt primaire en Côte d'Ivoire, alors qu’il ne reste que des fragments de la magnifique forêt guinéenne. Comment cela est-il arrivé, le cacao en est-il responsable? Si oui, que font Nestlé et l'industrie du cacao et du chocolat pour y remédier ?Le cacao qui provient des forêts protégées n'a pas sa place dans notre chaîne d'approvisionnement. Nous travaillons à mettre un terme à la déforestation et à la destruction d'autres ressources naturelles ayant des liens avec le cacao, tout le long de notre chaîne d'approvisionnement. Nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de 100 % de production à base de matières premières sans déforestation, d’ici 2020. La culture de cacao, et d'autres matières premières agricoles, ainsi que l'exploitation forestière, ont provoqué la déforestation. Cependant, avec les liens qui peuvent être établis avec un produit emblématique comme le chocolat, la déforestation liée au cacao attire beaucoup d'attentions. Restaurer les zones forestières J’apprécie le fait que les médias mettent l’accent sur le cacao, parce qu’ils mettent en évidence un problème alarmant pour ce secteur, mais aussi pour l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble. Nous devons travailler à freiner l’expansion des plantations de cacao dans les forêts, et nous devons protéger celles-ci de tous les empiètements agricoles. La lutte contre la déforestation est complexe, et étant donné que le cacao est principalement une culture de dimension familiale en Afrique de l'Ouest, nous devons tenir compte des moyens de subsistance des agriculteurs. C'est la responsabilité partagée de toutes les parties prenantes, de l’industrie du cacao et du chocolat, des gouvernements des pays producteurs, des coopératives, des agriculteurs et des collectivités rurales. Trente-trois grandes sociétés productrices de cacao et de chocolat (membres de la Fondation Mondiale du Cacao), se sont réunies avec les gouvernements de la Côte d'Ivoire et du Ghana pour signer l'Initiative Cacao et Forêts (Icf), un cadre de collaboration pour mettre fin à la déforestation et restaurer les zones forestières. Toutes nos félicitations à tous ceux qui ont uni leurs efforts pour atteindre cet objectif. Un remerciement spécial au Prince de Galles pour cette initiative et à l’Ong Mighty Earth qui a œuvré à faire de cela une réalité. Passer à l'action, n'est facile. En Côte d'Ivoire et au Ghana, les gens ont vécu et travaillé dans les forêts pendant des décennies, et ne peuvent pas être déplacés aussi facilement. Nous devons protéger les forêts tout en accompagnant les producteurs à avoir des moyens de subsistance durables, en cultivant « plus de cacao sur moins de terres ».Que fait Nestlé ?Que fera Nestlé, au travers de ce cadre de collaboration qu’est l’Icf? Nous concentrerons nos actions sur notre chaîne d'approvisionnement dans le cadre du Plan Cacao Nestlé , à travers laquelle nous avons forgé des relations avec les petits exploitants pour garantir un approvisionnement responsable en cacao, suivant trois piliers : de meilleures cultures, une meilleure vie, un meilleur cacao. Premièrement, nous sommes en train de cartographier les contours des champs pour tous les agriculteurs - environ 85 000 à travers la Côte d'Ivoire et le Ghana. Nous estimons que cela signifie parcourir 102,000 km – Cela fait beaucoup de marches ! Deuxièmement, nous distribuerons plus de 2,6 millions de plants d'arbres forestiers aux agriculteurs, au cours des quatre prochaines années, et nous les encouragerons à cultiver ces arbres forestiers à proximité du cacao. Troisièmement, nous allons collaborer avec une Ong pour tenter des expériences agro-forestières autour de la culture du cacao, dans des zones où le gouvernement veut reboiser des zones dégradées. Enfin, nous travaillons avec l'un de nos fournisseurs pour mettre à la disposition des agriculteurs 5 000 fourneaux à bois améliorés. Ils sont plus efficaces, utilisent moins de bois et produisent moins de fumée. Cela réduit la pression sur la forêt, améliore la santé et réduit le travail des enfants – étant donné que les familles de producteurs envoient souvent les enfants pour chercher le bois pour le feu. Cela a l’air d’un jeu d’enfant, n’est-ce pas ? Le succès de l’initiative dépendra de l'acceptation et de l'adoption de cette nouvelle technologie. Le monde a besoin de forêts, et le cacao fait partie de la riche biodiversité. Des centaines de milliers de personnes vivent de la culture du cacao. L’Initiative Cacao et Forêts a permis à toutes les parties prenantes de définir une vision partagée, dans laquelle la production durable du cacao concilie la nécessité de protéger l'environnement et le développement socio-économique des cacaoculteurs du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Je crois sincèrement que nous pouvons trouver le juste équilibre entre la protection des forêts, la culture durable du cacao et l’aide aux agriculteurs. Nous avons publié notre plan et nous nous efforcerons de le réaliser. Nous continuerons à travailler ensemble avec nos collaborateurs, les Ong, les gouvernements et la société civile pour atteindre cet objectif et notre engagement de zéro déforestation. Nous serons ravis d’en reparler très prochainement ! Bamba Mafoumgbé Légende photo :Darrell High, responsable du Plan Cacao Nestlé : « Nous continuerons à travailler ensemble avec nos collaborateurs,(…) NB : le titre et le surtitre sont de la rédaction
Lutte contre les déchets plastiques// Le grand challenge de Nestlé et de Veolia
jeudi, 21 mars 2019 20:46 Written by ossey84Nestlé et Veolia, leader mondial dans la gestion des ressources, annoncent ce jour leur collaboration en matière de collecte, tri et recyclage des déchets plastiques, en particulier des emballages en plastique souple. Les projets se concentreront sur onze pays prioritaires en Asie, en Afrique, en Amérique latine et en Europe. Ce partenariat explorera également diverses technologies afin d’établir des modèles de recyclage viables dans différents pays. Et notamment la technologie de recyclage chimique, comme la pyrolyse, qui permet par exemple de produire un plastique de la même qualité que le plastique vierge. Ces technologies aideront Nestlé à accroître la part de matière recyclée dans ses emballages qui atteindra 35 % pour les bouteilles en plastique et 15 % pour l’ensemble des emballages produits à l’horizon 2025. Magdi Batato, vice-président exécutif en charge des opérations chez Nestlé a déclaré : « Les déchets plastiques représentent un défi qui ne peut être relevé qu’en adoptant simultanément tout un écosystème de solutions. Ce partenariat marque une nouvelle étape spécifique pour accroître nos efforts dans la lutte indispensable contre les déchets plastiques. Grâce à la technologie et au savoir-faire de Veolia, nous lancerons plusieurs projets pilotes dans divers pays avec l’intention de les déployer par la suite à l’international. »Laurent Auguste, senior vice-président exécutif en charge du développement, de l’innovation et des marchés chez Veolia a déclaré : « Je suis ravi et je salue ce partenariat avec Nestlé, référence mondiale de l’alimentation, qui contribuera à une économie des plastiques plus circulaire. Notre savoir-faire de valorisation des ressources et de recyclage a fait de nous un partenaire privilégié pour les marques internationales et autres acteurs de la chaîne de valeur désireux d’œuvrer dans ce domaine à travers le monde entier. Nous estimons qu’il est grand temps d’aller vers plus de recyclage et nous sommes ravis d’aider nos clients à innover pour améliorer notre qualité de vie, tout en protégeant notre planète et ses ressources. »Ce partenariat avec Veolia intervient dans le prolongement d’une série d’initiatives et de démarches spécifiques pour accélérer la lutte contre les déchets plastiques, conformément à l’engagement de Nestlé de rendre 100 % de ses emballages recyclables ou réutilisables à l’horizon 2025.
Moussa Kader : Les déchets plastiques contribuent à la pollution de l’environnement marin
Situation socio- économique// Amadou Gon face à la presse ce matin
mercredi, 20 mars 2019 19:00 Written by ossey84C’est en principe ce jeudi 21 mars 2019, que le Premier Amadou Gon sera face à la presse. Ce dans le cadre de ses activités d’information et de relations presse. Cette rencontre avec la presse aura lieu dans l’auditorium de la presse. L’occasion, selon une note du service de communication de la Primature sera donnée au Chef du gouvernement ivoirien de faire le bilan de l’action gouvernementale et d’aborder aussi les questions d’actualités. Le Chef du gouvernement situera les Ivoiriens sur les perspectives de développement socio-économique du pays et abordera des questions d'actualité
B. M
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Mécanisation agricole// Le C2d au secours du monde rural ivoirien
mardi, 19 mars 2019 11:27 Written by ossey84La remise officielle des équipements et du Centre de prestations des services agricoles motorisés (Cpsam), samedi 16 mars 2019 à Napié , marque le démarrage des activités de ces structures pilotes implantées également à Boundiali et à Mankono Après avoir remis symboliquement les équipements à Intercoton, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a exalté la coopération fructueuse entre la Côte d’Ivoire et la France à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2d). Il a indiqué que la mécanisation ainsi amorcée dans la cotonculture va s’étendre d’ici la fin de l’année à d’autres filières, conformément à la promesse faite par les hautes autorités ivoiriennes. Auparavant, le représentant de l’Agence française de développement (Afd), Mathieu Le Grix, s’est appesanti sur le bilan positif du C2d qui, depuis 2013, a financé des projets agricoles ivoiriens à plus de 130 milliards Fcfa. Il a assuré de la disponibilité de l’Afd à appuyer le Programme national d’investissement agricole (Pnia) et le développement des agropoles. Les Cpsam s’inscrivent dans le Projet d’appui au secteur agricole (Psac) qui s’est achevé en fin juin 2018, après une durée de quatre ans. Leur objectif est de faciliter l’accès d’un plus grand nombre d’exploitants à la motorisation agricole, en vue de booster la production de coton, d’améliorer les revenus des producteurs, de réduire la pénibilité du travail, entre autres. Au titre de ses prestations, les opérations de labour sont facturées à 30 000 Fcfa à l’hectare et la prestation de pulvérisation, est à 15 000 Fcfa à l’hectare. Le coût du transport d’intrants et de récolte est facturé à 5 000 Fcfa par tonne dans un rayon de 30 km. Le président des producteurs de coton de Côte d’Ivoire, Yéo Largaton, a plaidé samedi pour la mécanisation de la cueillette du coton, alors que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa, inaugurait le premier Centre de prestations des services agricoles motorisés (Cpsam) à Napié, près de Korhogo. Tout en exprimant la joie et la gratitude des paysans de voir se concrétiser la mécanisation longtemps espérée, M. Yéo qui s’adressait au ministre, a tout de même souhaité que le gouvernement étende rapidement cette mécanisation à la récolte du coton qui constitue, selon lui, la tâche la plus pénible de la coton-culture. Ce Cpsam qui est le premier d’une séries de trois, initiés à titre pilote, pour ouvrir l’ère de la mécanisation agricole en Côte d’Ivoire, conformément à la volonté du chef de l’Etat. Pour le moment, ce processus qui commence par la filière coton n’offre de prestations que la préparation des sols, la pulvérisation et le transport des produits, note-t-on.
B. Mafoumgbé
Légende photo : Une vue de l’équipement remis au Centre de prestations des services agricoles motorisés (Cpsam) de Napié
Hôtellerie La Rose Blanche consolide ses acquis à Korhogo
dimanche, 17 mars 2019 15:04 Written by ossey84Intervenant à l’inauguration de l’hôtel La Rose Blanche, le vendredi 15 mars 2019 à Korhogo, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a exhorté les cadres à investir dans leur région respective, afin de booster le développement local. « J’exhorte les cadres ivoiriens à investir dans leur région respective, en complément des actions du gouvernement. Cela aura l’avantage de booster le développement local et de créer des richesses » Pour Amadou Gon Coulibaly, l’investissement privé dans les régions par les cadres locaux ou d’autres régions contribuera à la création de pôles de développement qui vont impacter positivement l’essor économique, social, culturel et touristique des régions. Ces investissements mettront en valeur les potentialités locales et créeront des emplois générateurs de revenus. Toutes choses qui contribueront à l’amélioration des conditions de vie des populations. Auparavant, le ministre du tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a salué, comme il se doit, Gilbert Koné Kafana et tous ceux qui investissent dans le tourisme. Convaincu que la réalisation de ce réceptif hôtelier crée des emplois. Il exhorte le personnel au travail bien fait. Il convient de noter qu’il y a dans la chaîne d’hôtel la rose Blanche, deux hôtels : un à Abidjan et l’autre à Korhogo. Selon les initiateurs, ouvert en 1989 avec seulement 10 chambres, La rose Blanche Korhogo est passé à 21 chambres juste avant la crise de 2002. A 30 chambres en 2011, puis 45 en 2017. Aujourd’hui, ce complexe hôtelier compte 75 chambres, 7 salles de séminaires, une piscine… et un restaurant de 50 places avec un bar. La rose Blanche a l’ambition de devenir un acteur incontournable dans le secteur touristique et hôtelier de la Côte d’Ivoire.
Yéo Anliou( Correspondant régional)
Légende photo : Le Premier Amadou Gon Coulibaly à l’inauguration de La Rose Blanche de Korhogo
Huitième conférence de l’Alliance Borderless à Accra// L’appel du Président du Comité National aux entreprises
dimanche, 17 mars 2019 13:55 Written by ossey84. Les conditions de participations
M. Jonas Lago, le président du Comité exécutif national de l’Alliance Borderless était le 14 mars 2019 à Abidjan, face à la presse. Il s’est agi pour M. Lago, d’annoncer la huitième conférence annuelle de ladite structure qui aura lieu à Accra au Ghana du 24 au 26 avril 2019. Ce autour du thème : « Facilitation du commerce Intra-régional en Afrique de l’Ouest : les nouvelles tendances » Cette rencontre qui va enregistrer la participation de plus de 200 experts sera organisée par le Conseil ghanéen des Chargeurs. Information et invitation aux Entreprises à participer à la 8ème Conférence Annuelle du 24 au 26 Avril à Accra (Ghana). En sa qualité du président du comité national, il invite les entreprises ivoiriennes, à y participer massivement
II - PRESENTATION DE L’ALLIANCE BORDERLESS
a) Qu’est-ce que l’Alliance Borderless ?
L’Alliance Borderless est une association de droit privé constituée en mai 2011, avec pour objectif de catalyser les efforts du secteur privé ouest africain et de ses partenaires, afin de proposer et de promouvoir les améliorations concrètes à la libre circulation des biens, des capitaux et des services en Afrique de l’Ouest, conformément aux dispositions règlementaires de la CEDEAO.
En effet, les opérateurs économiques reconnaissent que l’économie Ouest Africaine jouit d’une croissance de plus de 6% par an et est en passe de devenir un marché majeur. Toutefois, la majorité des producteurs de biens et services de la région éprouvent des difficultés à servir convenablement ce marché en pleine croissance au regard des nombreuses barrières qui constituent des obstacles aux échanges commerciaux : tracasseries routières, coûts élevés du transport, longs délais dans les ports et aux frontières, etc.
L’Alliance Borderless plaide pour des changements de politiques et de pratiques par les pouvoirs publics tant au niveau national que régional, en vue de l’amélioration de l’environnement des affaires. Elle œuvre également à promouvoir les meilleures pratiques parmi ses propres membres.
Les Activités de l’Alliance Borderless :
• Le Plaidoyer à travers la création de plateformes de dialogue public-privé en vue d’identifier les entraves à la libre circulation des personnes et des marchandises et y apporter les solutions ;
• L’animation d’un réseau de Centres Frontaliers d’Information pour entre autres, les informations sur les textes et protocoles régissant le commerce et les transports en Afrique de l’Ouest, l’assistance technique aux acteurs du commerce transfrontalier ;
• La gouvernance routière à travers la sensibilisation pour l’élimination des barrières non tarifaires dont les tracasseries routières.
b) Les Conférences Annuelles
La conférence annuelle est la principale plateforme de dialogue public-privé de haut niveau et de plaidoyer créée par l’Alliance, pour réunir les différentes parties prenantes autour de thématiques liées à la facilitation du commerce et des transports, pour une meilleure intégration économique de l’Afrique de l’Ouest. Les conférences sont sanctionnées par des recommandations que le Secrétariat Exécutif de l’Alliance s’efforce de mettre en œuvre avec l’appui des gouvernements de la région et des deux communautés économiques régionales que sont la CEDEAO et l’UEMOA.
Consciente qu’un dialogue franc et ouvert entre les administrations publiques et la communauté des affaires peut effectivement favoriser le changement, l’Alliance Borderless a organisé :
1ère Conférence les 14 et 15 mai 2012 à Abidjan, Golf Hôtel, en Côte d’Ivoire sous le thème, ‘’Transformer le Commerce’’ ;
2ème Conférence s’est tenue les 21 et 22 février 2013 à Accra au Ghana sous le thème ‘’Intégrer les Marchés’’ ;
3ème Conférence annuelle s’est tenue du 26 au 28 février 2014 à Lagos au Nigeria sous le thème, ‘’Favoriser la Croissance.’’
4ème Conférence annuelle s’est tenue à Abidjan, Hôtel Palm Club, du 19 au 21 mai 2015 sous le thème : ‘’Commerce Régional et Sécurité Alimentaire’’
5èmeConférence a été organisée à Cotonou, hôtel Azalai du 18 au 20 mai 2016 sous le thème : « Intégration Régionale à travers le Développement du Commerce et des Transports »
6ème Conférence annuelle s’est tenue à Ouagadougou 10 au 12 Mai 2017sous le thème : « Optimiser les opportunités commerciales : rôle de la facilitation des échanges ».
7ème Conférence annuelle tenue à Bamako du 09 au 10 mai 2018 sous le thème : « Corridors efficients pour l’amélioration du Commerce et des Transports en Afrique de l’Ouest » qui a enregistré l’élection de M. Jonas LAGO en qualité de Président du Comité Exécutif.
III – LA 8EME CONFERENCE ANNUELLE – ACCRA 2019
1) Thème
Organisée en collaboration de l'Autorité Ghanéenne des Chargeurs (GSA), la 8ème Conférence Annuelle, Borderless 2019 se déroulera du 24 au 26 avril 2019, au Swiss Spirit Suites & Hotel - Alisa à Accra, au Ghana sur le thème « Facilitation du commerce Intra-Régional en Afrique de l'Ouest : Les nouvelles tendances ».
2) Format de la Conférence
La Conférence mettra l'accent sur quatre (04) principaux sous-thèmes, qui feront l'objet de présentations et de discussions au sein de panels :
a) La situation de la facilitation des échanges sur la scène internationale :
Les experts internationaux de l'Alliance Mondiale pour la Facilitation des Echanges, de la CEDEAO et de l'UEMOA présenteront leurs visions, leurs projets et les étapes majeures de leurs efforts pour promouvoir la facilitation des échanges. Le point sera fait sur la mise en œuvre de la ZLECAf, de l'Accord sur la Facilitation des Echanges de l'Organisation mondiale du commerce (AFE de l'OMC), leurs enjeux pour l'Afrique de l'Ouest et le rôle des parties prenantes.
b) Le commerce intra-régional en Afrique de l'Ouest et ses nouvelles orientations :
Les participants en général, et les acteurs du secteur privé en particulier, verront exposer les nouvelles orientations et innovations apportées à certains protocoles clés régissant le commerce et le transport. Il s'agit notamment du nouveau Code des Douanes et du Schéma de Libéralisation des Echanges de la CEDEAO (SLE). Des études de cas seront présentées sur l'implémentation effective de ces directives sur le terrain.
c) Etat des lieux du commerce transfrontalier en Afrique de l'Ouest :
Au cours de ces dernières années, l'Alliance Borderless a initié de vastes campagnes de sensibilisation sur la gouvernance routière. Ce panel sera l'occasion de mettre en lumière les défis et les opportunités relevés lors de la dernière caravane routière organisée sur le corridor Abidjan-Lagos.
Les participants seront également informés des dernières initiatives visant à accompagner les opérateurs économiques engagés dans le commerce régional. Il s'agit notamment des postes de contrôle juxtaposés (PCJ), de la sécurité aux frontières, des systèmes de garantie du transit et leur impact sur le transport de marchandises à travers les frontières en Afrique de l'Ouest.
d) Les améliorations dans la facilitation du commerce de transit
Le panel présentera quelques-uns des accords bilatéraux existant dans la région et en utilisera l'expérience pour promouvoir la mise en œuvre effective du transit routier inter-Etats (TRIE). Les cautions nationales du Ghana, du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire présenteront les progrès réalisés et partageront leurs meilleures pratiques avec les institutions d'autres pays.
Par ailleurs, des experts partageront les bonnes pratiques en matière de transit dans d'autres régions du monde, particulièrement de l'Afrique de l'Est durant ce panel.
3) Autres Activités
a) Assemblée Générale Annuelle de l’Alliance Borderless
En marge de la Conférence, l’Alliance Borderless tiendra son Assemblée Générale Annuelle, en vue de délibérer sur les rapports d’activités et les états financiers de 2018.
b) Visite de terrain
Au premier jour de la Conférence, les membres auront l'occasion de visiter le Port de Tema. En effet, depuis octobre 2016, le Port de Tema a entamé des travaux d’agrandissement pour un investissement de 1,5 milliards de dollars US. A terme, la capacité de traitement du Port devrait être portée à 3,5 millions d'EVP. L'installation du terminal à conteneurs qui fait partie de la première phase du projet devrait ouvrir au début du 2ème trimestre 2019.
Le Ghana modernisera considérablement ses installations de manutention de conteneurs et attirera de plus grands navires, dont la taille passera de 4 000 à 5 000 EVP à environ 14 000 EVP. Le projet du Port est une joint-venture entre l’Autorité des ports et havres du Ghana (GPHA) APM Terminals et Bolloré Africa Transport & Logistics.
4) Participation à la Conférence
a) Droits de participation : 200$ par personne
La Conférence est ouverte à tous les acteurs du commerce et des transports en Afrique de l’Ouest. Une réduction spéciale sera offerte aux membres de l’Alliance qui s’inscrive avant les dates de la conférence.
Cette Conférence Annuelle de l’Alliance Borderless est une des plus importantes plateformes de dialogue public-privé réunissant environs 200 participants issus des différents secteurs public et privé, des communautés économiques régionales (CEDEAO et UEMOA), et des organisations internationales, pour échanger sur les voies et moyens d’approfondir l’intégration économique de Afrique de l’Ouest, grâce notamment à la facilitation du commerce et des transports.
b) Sponsoring
La Conférence offre également des possibilités de sponsoring, avec des avantages intéressants aux entreprises (membres et non membres) souhaitant associer leur image à cet événement régional qui réunira de nombreux acteurs de l’industrie du transport et du commerce d’Afrique de l’Ouest et au-delà.
5) Contacts des Organisateurs
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
a) Accra
Borderless Alliance Executive Secretariat:
Tel: +233 302 762696/ +233 302 762935
E-mail: Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Website: www.borderlesswa.com
Mrs. Afua Eshun
Tel: +233 (0) 244 334 589
E-mail: Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Borderless Alliance National Committee President:
Mr. Ziad Hamoui
Cell : +233 244 331 070
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b) Abidjan
Jonas LAGO, Président du Comité National Alliance Borderless, e-mail : Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Mme GOHOUA Maman Diarrassouba, Secrétaire Permanent du Comité National à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI –CI), Cél. : 225) 09 85 54 87 – Tél. : (225) 20 30 97 45 – Fax : (225) 20 32 39 42
Légende photo : Jonas Lago, président du Comité national de l’Alliance Borderless : « La Conférence offre également des possibilités de sponsoring, avec des avantages intéressants aux entreprises »
Programme nationale d’investissement agricole ( II) // Menace sur le niveau de contribution de la France
samedi, 16 mars 2019 21:52 Written by ossey84« Si la France a représenté 82% du financement bilatéral du premier Programme d'investissement agricole (Pnia1) sur la période 2012-2016 soit 2,4 milliards Euros soit 1572milliards de Fcfa de la Côte d'Ivoire, c'est loin d'être le cas du deuxième programme qui va de 2018-2025 pour un montant de 18,15 Mds d’euros soit 11888 milliards deFcfa. Mais les jeux ne sont pas encore totalement faits » Ainsi s’exprimait en marge du Salon international de l’agriculture 2019 qui vient de prendre fin à Paris, le ministre ivoirien de l'Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly. L’information est du site d’information www.commodafrica.com dont l’un des journalistes a participé à une conférence animée par M. Coulibaly Sangafowa. Qui espère que Paris augmentera sa mise. A la question de savoir si « la France a réduit sa contribution financière au Programme national d'investissement agricole (Pnia 2. Comment l'expliquez-vous ? », il a répond que : « Il faut déjà se féliciter de la contribution de la France au Pnia 1 qui a, quand même, duré cinq ans. Au Sia, nous avons montré que, en termes de contributions bilatérales, la France a été le premier partenaire de la Côte d'Ivoire. Elle représentait, à elle seule, plus de 80% des contributions bilatérales, reposant essentiellement, il est vrai, sur le C2D (contrat de désendettement et de développement. Puisque la France était la principale source de contribution bilatérale de la Côte d'Ivoire sur le Pnia 1, on peut craindre que la contribution de la France puisse baisser pour le Pnia deuxième génération, alors que nous avons besoin de ressources beaucoup plus conséquentes. A la date d'aujourd'hui, on pense qu'il y a encore des efforts à consentir. J'en ai parlé avec mon collègue en charge de l'Agriculture » Malgré tout, il garde espoir quand il ajoute : « J'ai aussi eu la chance de rencontrer sur le Salon le ministre des Finances qui a été ministre de l'Agriculture par ailleurs et que j'ai connu à l'époque. J'ai bon espoir que, indépendamment du C2D, sur le Pnia de deuxième génération, la France pourra continuer de nous accompagner comme elle l'a fait sur la première génération. Ceci d'autant plus que, sur la deuxième génération, la problématique est vraiment la transformation structurelle de notre modèle de production, à savoir, moderniser les productions, faire en sorte qu'elles soient respectueuses de l'environnement et préservent les ressources naturelles, mais surtout qu'une bonne partie de la valeur ajouté soit réalisée localement » Non sans ajouter qu’il est trop tôt pour parler de baisse car le Programme national de deuxième génération ne fait que commencer. « Au stade et au rythme actuels, la contribution bilatérale de la France - je dis bien bilatérale car la France est, bien sûr, partie prenante des contributions multilatérales- risque d'être de moindre importance que celle du Programme de première génération. Mais c'est en cours de mobilisation. On n'a pas encore fini. C'est pour cela que nous sommes heureux de rappeler cela à nos partenaires français pour voir comment augmenter le rythme » Terminant, Il a par ailleurs appelé de ses vœux un rapprochement cacaoyer encore plus étroit avec le Ghana ainsi qu'une prise en compte des intérêts des producteurs aux côtés de ceux des consommateurs dans la détermination des normes de certification. En termes de prévision de production cacaoyère, le ministre ne s'est pas prononcé sur l'éventualité d'atteindre cette campagne 2018/19 un record de 2,2 millions de tonnes de fèves de cacao
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Coulibaly Mamadou Sangafowa, ministre de l’Agriculture et du développement rural. Il garde espoir en ce qui concerne la contribution de la France au Pnia II