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mercredi 3 juillet 2024
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Société

Société (720)

Paris : SIA 2019 // L’Anader annonce la tenue de la Sava à Abidjan

jeudi, 28 février 2019 10:29 Written by

  La capitale économique ivoirienne, Abidjan, va abriter la prochaine organisation de la Semaine africaine de la vulgarisation agricole (SAVA), une première dans un pays francophone. L’annonce a été faite mercredi par l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) au cours d’une conférence tenue à l’occasion du 56ème Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2019) qui se déroule du 23 février au 03 mars, au Parc d’expositions de la Porte de Versailles, sur le thème “L’agriculture : des femmes, des hommes, des talents”. La SAVA va se tenir simultanément avec la 5ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2019), prévue du 22 novembre au 1er décembre. Son organisation en Côte d’Ivoire a été décidée par l’assemblée générale du Forum africain pour les services de conseil agricole (AFAAS), lors de sa 15ème session ordinaire de 2017 tenue à Durban, en Afrique du Sud. « C’est un forum qui va être l’occasion de conseils agricole et rural, de parler d’instruments de transfert des technologies et de parler aussi de la promotion de la sécurité alimentaire dans nos pays’’, a relevé le directeur général de l’ANADER, Dr Sidiki Cissé. La SAVA (Agricultural Extension Week, AEW) est un événement panafricain biennal qui se tient dans un pays membre de l’AFAAS. Après le Botswana, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud, Abidjan accueillera cet événement du 22 au 26 novembre, autour du thème ‘’Secteur privé et conseil agricole : Quelles synergies pour un développement durable de l’agriculture en Afrique ?’’.
 Aip

Italie : Fin du Conseil d’administration du Pam// Le Point de la mission du Vp Daniel Kablan Duncan

jeudi, 28 février 2019 10:04 Written by

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, arrivé dimanche dernier à Rome, à l’invitation spéciale du Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), a participé, les 25 et 26 février 2019, à la première session du Conseil d’Administration dudit programme onusien et à une série d’autres activités dans la capitale italienne, avant de regagner Abidjan,  le  mardi dernier  en fin d’après midi.
Au siège du Pam où il a eu un tête-à-tête préalable avec le Directeur exécutif, le vice-Président de la République, en tant qu’invité spécial à cette première session 2019 du Conseil d’Administration du PApam, a prononcé un discours portant essentiellement sur le Centre Régional d’Excellence contre la Faim et la Malnutrition pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le premier en Afrique que va abriter Abidjan, après ceux du Brésil et de la Chine. Au nom du Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, le vice-Président DUNCAN, par ailleurs Président du Conseil National pour le Nutrition et Facilitateur national pour l’initiative ‘’faim Zéro’’, a réitéré remerciement de la Côte d’Ivoire au PAM pour avoir couronné les efforts du gouvernement ivoirien en matière de lutte contre la faim en accédant à sa demande d’installer à Abidjan ce Centre régional dont les activités seront lancées le 25 mars prochain. « Ce centre permettra d’impulser aux pays voisins concernés (…) une dynamique  dans ce combat en termes de partage de bonnes pratiques et de leçons apprises en matière de lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté. Mieux, il permettra de répondre à la demande croissante de renforcement des capacités nationales et régionales dans un partenariat renforcé Sud-Sud pour l’atteinte de l’ODD 2. », a soutenu le vice-Président de la République, tout en plaidant pour « l’engagement du Pam à accompagner le Gouvernement ivoirien pour réussir ce pari ».Le vice-Président de la République s’est par ailleurs réjoui de la nomination d’un Africain à la tête du Conseil d’Administration du Pam, en la personne de S.E. Hisham Mohamed Moustapha Badr, Ambassadeur et Représentant permanent de l’Egypte près le Pam.Les travaux de ce Conseil d’Administration, où étaient aussi présentés les Plans stratégiques régionaux du PAM, a été marqué par l’adoption du Plan stratégique de la Côte d’Ivoire présenté par Mme Adeyinka BADEJO SANOGO, Représentante résidente du PAM en Côte d’Ivoire. Le 26 févier, toujours dans les locaux du PAM, cette fois-ci à l’invitation de la Directrice exécutif du Mouvement mondial SUN (Scaling up Nutrition), Mme Gerda VERBURG, le vice-Président de la République a pris part à un panel focalisé sur le partage des expériences des pays membres dudit mouvement. Ici encore, le vice-Président de la République, plaidant pour la cause du Centre régional d’Excellence que va bientôt abriter Abidjan, a soutenu que l’une des conditions du succès serait qu’à l’instar de l’Asie et de l’Amérique latine, que le centre d’Abidjan soit l’unique pour l’Afrique ; ce qui permettrait de mieux concentrer les efforts des différentes parties prenantes africaines dans une synergie d’actions pour en tirer un  meilleur profit dans le sens du partage d’expérience.
Le séjour du vice-Président DUNCAN à Rome a été par ailleurs marqué par une visite au Directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), M. José Graziano DA SILVA, avec qui il a échangé sur les potentialités agricoles de la Côte d’Ivoire et ses attentes de la part des partenaires multilatéraux dans sa lutte pour faire du pays un des greniers de l’Afrique.
Le vice-Président de la République a eu par ailleurs plusieurs autres rencontres durant les trois jours passées à Rome, à commencer par une audience qu’il a accordée, dès son arrivée le soir du dimanche 24 février, à la vice-Ministre italienne des Affaires étrangères chargée de la Coopération internationale, Mme Emmanuela Del RE. 
Avec le secteur privé, le vice-Président de la République a eu, au cours de cette mission, des échanges à deux niveau : d’abord une rencontre multilatérale avec une trentaine d’hommes d’affaires représentant 18 entreprises au total, à qui il a présenté les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire, avant de recevoir en tête-à-tête, dans un second temps, plusieurs patrons d’entreprise parmi eux.
   Moussa Kader

 Légende photo :  Le Vice- Président Daniel Kablan Duncan  en compagnie  d’un responsable du Pam

Mines, tourisme, aviations d’affaires et transports// Les acteurs et professionnels se donnent rendez-vous à Abidjan

mercredi, 27 février 2019 20:16 Written by

A l’initiative d’Africa Focus Group, entreprise spécialisée dans l’évènementiel,  Abidjan abritera aux mois d’Avril et de juin 2019, le Forum africain sur les mines (Africa mining forum), le symposium sur le tourisme et l’aviation d’affaires et la 6éme édition du forum international et salon africain des transports et des infrastructures économiques. Prévu les 11 et 12 avril à Abidjan, l’Africa Mining Forum (Afm) ou le Forum africain des mines est une tribune d’échanges et de partage sur le développement des Mines et de l’industrie extractive, a expliqué récemment Bamba Magnatié la Directrice générale d’Africa Focus Group. Qui était  face à la presse à Abidjan.  Avec 300 participants dont 80 hauts dirigeants du secteur public et 220 responsables du secteur privé, et 40 speakers, tous en provenance de 13 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, l’Afm se veut une plateforme par excellence de rencontre de tous les professionnels du secteur minier au niveau africain, a-t-elle indiqué. Il a pour ambition de présenter, promouvoir et mettre en lumière l’importance du potentiel géologique et minier ainsi que l’offre minière africaine. Poursuivant Bamba Magnatié a fait savoir qu’il s ;’agira au cours de ce forum de faire le point de la politique minière africaine afin de dégager les perspectives et solutions essentielles à son développement. Sont attendus à l’Africa Mining Forum des officiels gouvernementaux, des responsables d’entreprises minières, des banquiers, des juristes, des assureurs, des investisseurs, etc. Suivra du 25 au 26 avril le Symposium sur le Tourisme et l’Aviation d’Affaires. C’est un cadre de réflexion et d’échanges sur les voies et moyens de promouvoir le tourisme d’affaires.  Qui selon l’Union des Associations internationales (Uia) génère un chiffre d’affaire de 7 milliards de dollars par an soit plus  de 3 500 milliards de Fcfa.  Ce sera un cadre pour présenter, promouvoir et mettre en lumière l’importance du potentiel des Etats africains sur le segment tourisme d’Affaires. Il s’agira également de faire le point de la politique touristique africaine afin de dégager des perspectives et solutions essentielles à son développement. Ce sont 500 participants de haut niveau dont 120 hauts dirigeants du secteur public et 320 responsables du secteur privé ainsi que 40 speakers issus de 8 pays qui sont attendus à ce rendez-vous sur le Tourisme et l’Aviation d’Affaires. Le 6ème Forum international et Salon Africain des Transports et des Infrastructures économiques aura lieu du 13 au 15 juin 2019. Ce salon, qui a démarré depuis 2009, réunira les professionnels et décideurs pour les échanges riches et uniques sur les transports, les infrastructures et leurs secteurs connexes. Après Rabat en 2015 et Abidjan en 2017, l’édition de cette année entend repositionner le transport, la logistique et les infrastructures au cœur du processus de développement amorcé pour atteindre l’émergence telle que voulue par les Etats africains. Cette édition du Forum international et Salon Africain des Transports et des Infrastructures économiques parrainé par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, enregistrera la participation de 150 exposants, 30 pays participants et 10.000 visiteurs. A en croire Bamba Magnatié, pendant le Salon, les visiteurs pourront acheter des véhicules neufs ainsi que des pièces détachées à des prix  concurrentiels. Ils pourront également se procurer des billets d’avions, des tickets de bus et bateau bus ainsi que divers abonnements à prix promotionnels.

Ayoko Mensah 

Légende photo :  Bamba Magnatié, Directrice générale d’Africa Focus Group

Paris : Suivi-évaluation des projets et programmes// L’Anader expose son savoir-faire au Sia 2019

mercredi, 27 février 2019 19:53 Written by

Le suivi-évaluation des projets et programmes constitue l’une des clés de la réussite de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), a-t-on appris mercredi au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2019). Au cours d’une conférence sur le thème “Le suivi-évaluation, outil d’efficacité et de pérennisation des acquis des projets et programmes de développement rural : cas de l’ANADER”, la directrice du suivi-évaluation et qualité, Mme Camara Walley-Goli Lola Maria a partagé son expérience de 23 ans sur cette problématique. Ainsi, après avoir présenté les généralités sur le suivi-évaluation en milieu rural avec ses insuffisances et ses défis, elle a souligné que le suivi-évaluation de l’ANADER s’appuie sur une gestion axée sur les résultats. La conférencière a alors présenté la schématisation du système du suivi-évaluation de l’ANADER et sa méthodologie, avant de terminer sur la contribution de cet outil à l’atteinte des projets et programmes. Créée en 1993 pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie du monde rural, l’ANADER compte à ce jour, outre son siège à Abidjan, sept zones et 57 zones opérationnelles à travers le territoire national. Son succès dans le monde rural a d’ailleurs été reconnu à la conférence par le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Bamba Sindou. En termes d’activités, l’Agence a mené de 2011 à 2018, cinquante projets majeurs et quatre programmes, avec l’appui de partenaires et de bailleurs de fonds. Elle compte 1200 agents de base pour la collecte de données et des enquêtes de grande envergure dont les résultats sont capitalisés. La conférence s’est déroulée en présence du directeur général de l’ANADER, Dr Sidiki Cissé, de l’ambassadeur Abdou Touré, représentant personnel du Président de la République auprès de l’OIF, et d’une forte délégation du CIRAD, un partenaire français de l’ANADER.

 

(AIP)

Transfert d’argent par téléphone mobile// L’Unetel accuse l’administration fiscale d’être à la base de la hausse des tarifs

mardi, 26 février 2019 20:07 Written by

 La hausse des tarifs des transactions mobile money, désormais effective, suscite une vive polémique renforcée par les divergences entre l’administration fiscale et les entreprises concernées (Orange money, MTN money et Moov money), toutes filiales des sociétés de téléphonie mobile. Pour une meilleure compréhension, Minutes Eco a rencontré le directeur exécutif de l’Union des entreprises de téléphonie de Côte d’Ivoire (UNETEL), Gertrude Koné Kouassi, qui clarifie dans cet entretien les positions de la corporation. Elle dénonce la transposition des taxes du secteur de la téléphonie sur des Entreprises émettrices de monnaie électronique (EME), reversées dans le secteur financier par une disposition de la BCEAO. Exclusif.
La hausse de 7,2% des tarifs des transferts d’argent par mobile monnaie suscite de l’indignation. Comment êtes-vous arrivés à ce chiffre alors qu’il est évoqué dans l’annexe fiscale une taxe de 3% ? 
Avant de répondre à cette question, il convient de faire quelques précisions. D’abord l’administration fiscale a annoncé par voie de presse que la taxe de 3% avait été supprimée. Ensuite, ce ne sont pas les entreprises émettrices de monnaie électronique qui ont décidé subitement d’une hausse des tarifs des services de mobile money. C’est bien l’administration, à travers l’annexe fiscale, qui fait une extension de taxes aux entreprises de mobile money. Il s’agit, en l’occurrence, d’un ensemble de taxes spécifiques aux entreprises de télécoms et dont le montant cumulé fait 7,2%. A savoir la taxe des télécommunications (5% du chiffre d’affaire hors taxe), la taxe sur le développement des NTIC (2%) et la taxe sur le soutien à la création artistique (0,2%). Ce sont, notons-le bien, des taxes propres, comme l’a dit le législateur, aux entreprises qui interviennent dans le secteur télécoms, notamment celui de la téléphonie. L’entreprise émettrice de monnaie électronique (EME) n’est pas une entreprise de télécoms et n’utilise simplement que pour support le téléphone mobile. Il paraît donc étonnant que les taxes du secteur de la téléphonie soient reversées sur ce secteur qui, par une disposition de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), est dans le secteur financier.
Au début, c’est-à-dire avant 2015, l’activité de mobile monnaie a été développée avec le support technique des entreprises de téléphonie mobile. Elle était donc incluse dans le chiffre d’affaires des entreprises de télécoms et, de facto, subissait toutes ces taxes. Mais avec le développement du mobile money et son impact sur le secteur financier, la BCEAO a voulu mieux organiser ce secteur et a décidé que ces entreprises soient régies d’une manière particulière. Elles sont donc aujourd’hui dans le secteur financier, avec un statut juridique particulier, sous l’instruction BCEAO n°008-05-2015 du 21 mai 2015. C’est cette disposition qui régit les conditions et modalités d’exercice des activités des émetteurs de monnaie électronique dans tous les Etats membres de l’UMOA. Ce n’est donc pas une disposition propre à la Côte d’Ivoire. Alors, si l’activité de mobile money est passée dans le secteur financier, elle ne saurait continuer d’avoir la même taxation que les entreprises de télécoms. L’activité subissait cette taxation tout simplement parce qu’elle était amalgamée avec le chiffre d’affaires des opérateurs télécoms. Une fois que la BCEAO a pris cette disposition, il appartenait aux entreprises de téléphonie de s’y conformer en créant des EME. Il n’y a donc pas de confusion à faire entre les entreprises de télécoms et les EME.
L’Etat considère qu’il perd quelque chose avec la création des EME. Cela n’est-il pas vrai ?
Possible, mais si c’est le cas, ce n’est pas du fait des opérateurs de télécoms, qui ne font que se conformer à la réglementation.  On ne peut pas dire que les opérateurs ont voulu aller d’une manière ou d’une autre en contradiction avec les dispositions fiscales, et donc faire de l’incivisme fiscal. Si la décision de la BCEAO a eu pour effet une perte de revenus pour l’administration fiscale, il lui revient de s’adresser au véritable responsable de cette situation et non de s’en prendre aux opérateurs. Enfin, il faut savoir que l’activité de mobile money n’est pas du tout exonérée de taxes comme on donne à le croire. Elle est soumise à diverses taxes dont la TVA par exemple.
Doit-on penser qu’il y a un acharnement sur les entreprises de téléphonie mobile ?
Avancer en tout cas que les opérateurs télécoms ont voulu faire de l’optimisation fiscale en ne continuant pas d’appliquer ces taxes sur l’activité de mobile money, c’est faire fausse route. Il n’y a jamais eu de volonté de soustraire des revenus aux fiscs. La preuve, le secteur de la téléphonie est l’un des plus lourdement fiscalisé en Côte d’Ivoire. La pression fiscale est énorme sur ce secteur d’activité, qui est le seul en Côte d’Ivoire qui paie par exemple 30% de BIC et non 25% comme tout le monde. Il y a énormément de taxes sur ce secteur et les opérateurs s’en sont toujours acquittés.
Par ailleurs, il est difficilement compréhensible que ce soit les seules entreprises créées par les opérateurs télécoms qui semblent concernées par ces dispositions. Quand vous lisez l’exposé des motifs de l’article 14 de l’annexe fiscal, il est clairement spécifié que c’est pour corriger « cette volonté d’optimisation fiscale des entreprises de téléphonie mobile… ». Et pourtant aujourd’hui, les services de transfert d’argent par téléphone mobile ne sont pas exercés par les seules EME créées par les opérateurs télécoms ; il y a également des institutions bancaires et d’autres entreprises de la place qui le font. Sont-elles concernées par cette disposition ? Il semblerait que non. Dans ce cas, il y a manifestement un problème d’équité fiscale. Est-ce une volonté de fausser le jeu de la concurrence ? On pourrait ainsi se poser de nombreuses autres questions mais nous ne doutons de la bonne volonté de l’administration fiscale.
La DGI juge pourtant illégale la répercussion des taxes sur les consommateurs et accuse les entreprises d’aller contre la politique de l’Etat qui est de faire du social. Que répondez-vous ? 
On ne peut que se réjouir de la volonté de l’Etat de faire du social. D’ailleurs, les entreprises télécoms, pleinement conscientes de leur responsabilité sociétale, sont celles qui font le plus de social en Côte d’Ivoire en apportant un soutien financier important et régulier à la culture,  à l’éducation, au sport, à la santé, etc.
Mais est-ce qu’on peut considérer comme pratique illégale pour une entreprise, celle qui consiste à faire la tarification de ses services en appliquant les normes comptables standards, c’est-à-dire en respectant une certaine orthodoxie financière légalement appliquée par tous ? Voici la question qu’il faut se poser. Vous êtes une entreprise, vous réalisez un chiffre d’affaires, vous avez des taxes à la consommation qui vous sont appliquées, que ferez-vous ? Dans le calcul du prix final de votre article ou de votre service, il est clair que vous prendrez en compte ces taxes. Alors, d’un côté vous devez payer plus de taxes et de l’autre, on vous demande de ne pas chercher à préserver votre équilibre financier, vos revenus ni même vos emplois ! Il est clair que si vos charges s’alourdissent, votre marge se réduit. Dans un cas pareil, qu’est-ce qu’une entreprise a comme possibilité pour s‘en sortir ? Il faut bien que l’entreprise établisse son équilibre financier. Le faire, est-ce illégal ? C’est là tout le problème aujourd’hui.
Dès qu’il y a une hausse aussi minime soit-elle du prix du carburant à la pompe, les coûts du transport sont multipliés par deux, trois ou par quatre.  Bien au-delà de la hausse qu’il y a eue. Est-on jamais intervenu pour dire que c’est illégal ? Je me pose la question. Comparaison n’est pas raison, mais toutes les entreprises sont à la recherche de leur équilibre financier. Elles cherchent à préserver leur équilibre financier et les emplois qu’elles génèrent. A ce niveau, il ne s’agit pas de voir le seul impact qu’il pourrait y avoir sur l’activité des EME, mais comprendre que tous les acteurs de la chaîne de valeur du mobile money, ceux qui vivent directement ou indirectement de l’activité du mobile money, seront également touchés de manière négative.
Quel peut être l’impact, en des termes chiffrés, de ces taxes sur ces entreprises ?  
Je n’ai pas la réponse à cette question. Ce sont les directeurs généraux des maisons de mobile money qui pourront y répondre. Mais au-delà des chiffres, je souhaiterais qu’on ramène l’intérêt à ce qui est le plus réel : le développement humain et celui de toute la société dans laquelle nous évoluons. Aujourd’hui on sait ce que le mobile money a apporté à la société dans laquelle nous vivons. : Facilitation des transactions, sécurisation, rapidité, etc. Mais ce qui a fait le succès du mobile money, ce sont surtout les coûts. Pensez-vous que si les coûts augmentent ça va aller dans le sens de faciliter la vie des populations et de développer l’activité économique comme nous le voyons ? Est-ce que le mobile money va continuer de faciliter nos transactions et permettre d’aller plus loin en termes d’économie numérique ? Nous voulons la transformation digitale de nos entreprises mais il faut savoir que le pendant de cette décision c’est, d’une part la dématérialisation de certains processus-métiers de l’entreprise, et d’autre part les transactions financières facilitées par la voie électronique.
 
Le renchérissement des coûts ne risque-t-il pas de décourager les consommateurs et les détourner du mobile money ? 
Il y aura certainement un ralentissement des transactions. Toutefois, au-delà du découragement, il faut plutôt voir quel sera l’impact sur l’inclusion financière. Le mobile s’est imposé comme étant un des instruments clés pour faciliter la bancarisation des populations. Il est clair que cela aura un impact négatif sur la bancarisation et par conséquent l’inclusion financière des populations. Conscients de cet état de fait, l’UNETEL, sitôt informée des nouvelles mesures fiscales à l’encontre du mobile money, et avant le vote de l’annexe fiscale par l’assemblée nationale, a interpellé par courrier l’administration, l’Assemblée nationale, le Comité national de lutte contre la vie chère, certaines associations de consommateurs, etc. Même la BCEAO a été saisie. Mais nous n’avons eu aucune réponse. C’est lorsque le communiqué de l’UNETEL relatif à une hausse prévisionnelle des tarifs des transactions de mobile money a été diffusé dans la presse écrite qu’une fédération de consommateurs (Fédération des Consommateurs Le Réveil) nous a contactés et pour chercher à comprendre le problème.
 
La répercussion va donc se faire. Vous maintenez ? 
Oui. La répercussion sera faite mais nous rassurons que ce ne sera pas une raison pour augmenter de manière excessive les tarifs. Il y aura une répercussion proportionnelle. Ce ne sera donc pas l’occasion de multiplier par trois les coûts des services de mobile money. Les EME ne s’inscrivent pas du tout dans cette dynamique. 
Croyez-moi, ce n’est pas de gaieté de cœur que ces entreprises procèdent à une hausse des tarifs des transactions mobile money. C’est une des conséquences logiques de la taxation de ces services. Les opérateurs Télécoms et les EME sont ouverts à la discussion, dans le cadre d’un dialogue constructif. Aussi ont-ils été très surpris de la réaction de la DGI à l’annonce faite par l’UNETEL en vue d’informer les consommateurs, dans un souci de transparence certes, mais également et surtout pour ne pas faire une augmentation inopinée des tarifs, du jour au lendemain.
 
 
Depuis la sortie du DG des impôts, avez-vous pris langue avec l’administration pour tenter de concilier les positions ?
Ecoutez, l’annexe fiscale a été votée au niveau de l’Assemblée nationale. Nul n’est censé ignorer la loi, dit-on. Vous êtes une entreprise concernée, qu’est-ce que vous faites ? Vous appliquez la loi. C’est ce que nous faisons. Vous rendez-vous compte que l’annexe fiscale est entrée en vigueur depuis le 1er janvier ? Et pourtant, aucune hausse tarifaire n’a été appliquée jusque-là (NDLR : le 17 février). Cela parce que les EME essayent de voir dans quelle mesure faire payer le moins possible les montants aux consommateurs.
Une hausse en dessous du taux de 7,2% est-elle envisageable ? 
Non. Ce n’est pas possible. C’est une question de calcul économique. Si vos charges augmentent du fait des taxes, c’est de manière proportionnelle que vous faites la répercussion sur les coûts de sorte à maintenir votre équilibre financier. C’est un calcul économique simple qui est appliqué par tous en pareille circonstance, quelle que soit l’entreprise, dans n’importe quel domaine. Nous sommes dans cette logique simple ; nous intervenons sur les tarifs selon des normes comptables admises par tous.
L’UNETEL fait partie du Patronat, à travers la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Vu qu’il y a eu des rencontres entre l’administration fiscale et le patronat qui avance que l’annexe fiscale 2019 est consensuelle, que s’est-il passé pour qu’en arrive à cette situation ? 
Il est vrai que nous avons participé aux discussions que le Patronat a eues avec la DGI dans le cadre de l’élaboration de l’annexe fiscale 2019. Mais je peux vous assurer qu’il n’y a à aucun moment été question de la fiscalité des EME. Nous avons fait des propositions en tant que secteur des télécoms, la CGECI a appuyé nos positions mais ce point concernant l’extension des taxes du secteur des télécoms aux EME n’a jamais été abordé. La où nous attendions des mesures visant à réduire la pression fiscale sur le secteur des Télécoms, et nous avons été fort surpris de ces décisions sur les EME. 
Une des hypothèses émises par le cabinet Deloitte lors d’une présentation de l’annexe fiscale, en janvier dernier, c’était que les entreprises décident de supporter entièrement ces taxes si celles-ci n’impactaient pas lourdement leurs chiffres d’affaires. Avez-vous examiné une telle option ? 
Vous parlez bien d’une hypothèse ! L’équation est difficile. Vous préférez peut-être que les EME laissent leurs charges s’accroître et que cela se traduise par une compression des charges au niveau du personnel ou en fermant certains points de vente. Au regard des chiffres sur les transactions, « environ 6000 milliards pour le mobile money en 2017 », on se dit que les EME gagnent beaucoup d’argent. Mais ces chiffres concernent uniquement les transactions, les flux d’échanges entre les consommateurs. Ils ne correspondent pas du tout à ce que gagne l’entreprise. Celle-ci ne gagne que ses marges sur les commissions dont tout le monde connaît la modicité. Ce sont des sommes relativement faibles qui sont partagées entre l’EME et ses partenaires techniques et commerciaux. Il est opportun de rappeler que ce qui a fait le succès du mobile money, ce sont les commissions peu élevées qui sont appliquées. Alors vous demandez de réduire ces commissions des entreprises émettrices de monnaie électronique, la part qui revient aux distributeurs et par ricochet celle de celui qui est dans la cabine pour faire le rechargement de mobile money par exemple? Mais quel mieux-être voulez-vous pour ces petits opérateurs économiques et pour le consommateur en bout de chaîne ? Cela est important car quand on demande aux EME de supporter les charges, cela revient à leur intimer de réduire leurs marges et partant celles de tous leurs partenaires.
Interview réalisée par Emmanuel Akani 

Source: Minutes Eco

Affaire hausse des tarifs de Transfer d’argent via le Mobile// L’Artci exige aux opérateurs « l’arrêt immédiat » de l’application

mardi, 26 février 2019 17:44 Written by

 L’Autorité de régulation des télécommunications/Tic de Côte d’Ivoire a exigé aux opérateurs, dans un communiqué diffusé ce  mardi 26  février 2019,  « l’arrêt immédiat » de l’application de la hausse des tarifs de transfert d’argent via le mobile. L’Artci explique que les opérateurs de téléphonie mobile, « en application de l’article 174 de l’ordonnance n° 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications et aux Technologies de l’Information et de la Communication », sont tenus de lui communiquer les tarifs et conditions générales d’offre de service un mois avant de les porter à la connaissance du public. « Les nouveaux tarifs constatés ce jour sur les services de transfert d’argent via mobile n’ont pas fait l’objet de communication préalable à l’Artci », précise le texte. La décision des entreprises émettrices de monnaie électronique (Eme), filiales des sociétés de télécoms, d’augmenter les tarifs des transferts d’argent par téléphone mobile a pris effet le lundi 25 février 2019.

 Moussa Kader

 Légende photo :  Bilé Diemeléou Amon Gabriel, Dg de l’Artci

Taxe sur les communications, téléphoniques et des technologies de l’information// Le Directeur général des impôts apporte des clarifications

mardi, 26 février 2019 10:19 Written by

L’affaire  fait des vagues  depuis quelques semaines. Depuis le 25 février 2019,  le taux  de 7,2% sur le transfert d’argent  est en vigueur.  Cela non sans grincement de dents chez les consommateurs.  Dans une  note reçue du service communication  de la Direction générale des impôts,( Dgi), le patron  de cette régie financière, Ouattara Sié Abou,   apporte des clarifications.  Selon lui,     « L’Annexe fiscale pour la gestion 2007 a institué les taxes spécifiques à la charge des entreprises des télécommunications des téléphonies des technologies de l’information ; Il s’agit de la taxe pour le développement des technologies en zones rurales, au Taux : 2% taxe pour la promotion de la culture, au taux : 0,2% taxe sur les entreprises de la télécommunication au taux : 5%.En effet, le cumul de ses trois taxes qui donne les 7 .2 points dont vous avez entendu parler. En réalité, il n’y a pas de taxe sur les entreprises à ce taux. Ses trois taxes existent depuis douze ans pour les plus anciens et onze ans pour la dernière. Elles ont été perçues sur le secteur. Et à ma connaissance, cela n’a jamais donne lieu à une polémique »  Aussi, le Dg Ouattara Sié Abou ne manque  pas de donner des précisions sur  les innovations intervenues quand il dit : «  L’innovation est venue de ce que les opérateurs téléphonies ont obtenu l’agrément de la banque centrale pour effectuer des opérations de transfert d’argent via mobile. Partant de cet agrément, les opérateurs ont estimé qu’ils avaient le droit de distraire du champ d’application de ces taxes, le chiffre d’affaires réalisés dans la branche de transfert. Or, le dispositif stipule qu’il s’agit d’une taxe à la charge de l’entreprise et non une taxe assisse / non sur une branche d’activité. Le fait donc de distraire du champ d’application de cette taxe, la branche mobile money. Seulement, il y a un an que ces taxes ont toujours été assisses, calculés et reversés par elle sur la même base. L’article 14 de l’annexe fiscale 2019 est venu leur préciser que la commission perçue du fait des opérations de transfert d’argent  entrent bel et bien dans le champ d’application de la taxe » Les  caractéristiques de cette taxe 
Selon la même source,  le patron des Impôts pour dire que  «  le  dispositif dont il est question, n’a pas été institué dans l’annexe fiscale 2019.je vous ai indiqué que la taxe pour le développement des nouvelles technologies en zone rurale a été institué en 2007, la taxe de la promotion de la culture en 2007 également ; et la dernière la taxe sur les entreprises de télécommunication en 2008. Cela fait douze ans pour les deux premières taxes et pour la dernière 11ans que ses taxes existent ; sont appliquées et perçues, y compris sur l’activité de transfert d’argent. Les opérateurs eux même la déclaraient donc elle n’est pas nouvelle. L’innovation vient des opérateurs qui veulent distraire désormais du champ d’application de la taxe, le chiffre d’affaires réalisé dans la branche money ; au motif qu’il s’agit d’opérations financières, mais là aussi, je voudrais dire les opérations financières au sens de la banque centrale sont soumises à un autre régime fiscal, donc je voudrais que nous soyons cohérents jusqu’au bout .la taxe n’est pas à mettre à la charge du consommateur final »  En claire selon la source, « cela ne peut pas influencer le montant, le coût des opérations de transfert d’argent via mobile » A l’endroit   des consommateurs, le Dg Ouattara Sié Abou ne manque pas de préciser que le dispositif tel que  expliqué  n’entraine nullement un renchérissement des services fournit par les différents opérateurs. « Je vous ai apporté la démonstration que ces taxes sont à la charge des opérateurs, mais qu’elles sont déductibles, donc elles ne sont pas acquises définitivement intégralement à l’Etat. Elles sont déductibles intégralement par les opérateurs enfin de cycle d’exploitation. Mais justement parce qu’elles sont déductibles que les opérateurs n’ont pas le droit de la répercuter au consommateur final. Sinon cela fera un double gain. Ce sont des taxes qui ne sont pas à la charge du consommateur » Il termine pour rappeler aux entreprises  que : «   La loi a délimité ; elle indique ce qui est dans la base taxable de cet impôt et ce qui est exclus. Alors, je voudrais inviter  ces entreprises, les inviter pour que nous puissions échanger de façon sereine sur des bases claires, techniques et éventuellement recenser des difficultés s’il y en a ou qu’elles rencontrent et voir quelle mesure ; l’administration peut leur apporter des solutions » 

Ayoko Mensah

Légende photo : Ouattara Sié Abou, Dg des Impôts : «  le dispositif tel que je vous explique n’entraine nullement un renchérissement des services fournit par les différents opérateurs »

Alimentation/ Premier conseil d’Administration de l’année du Pam Le vice-Président de la République, invité spécial en Italie

lundi, 25 février 2019 08:59 Written by

Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, est arrivé ce dimanche 24 février 2019, à Rome, en Italie où il était attendu pour participer à la première session du Conseil d’Administration du Programme alimentaire mondial (PAM), prévue le lundi 25 février dans la capitale italienne.Le vice-Président de la République répond à une invitation spéciale à lui adressé par le Directeur Exécutif du PAM, Monsieur David M. Beasley ; une façon de rendre hommage à la Côte d’Ivoire pour son combat contre la faim et la malnutrition. En effet, cette invitation spéciale s’explique en partie par le leadership exemplaire de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre la faim et la malnutrition, mais aussi par l’implication personnelle du vice-Président DUNCAN dans la poursuite de l’objectif ‘’Faim Zéro’’ en sa qualité de Président du Conseil national pour la Nutrition et Facilitateur national pour l’élimination de la faim et la malnutrition en Côte d’Ivoire.Cette participation sollicitée du vice-Président de la République sera l’occasion de partager la vision du Gouvernement ivoirien en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, et de participer à la séance de validation du plan stratégique (2019-2023) du PAM pour la Côte d’Ivoire .Le lendemain, 26 février, cette fois-ci à l’invitation de Madame Gerda VERBURG, Coordinatrice du mouvement mondial SUN (Scaling up Nutrition), le vice-Président de la république prendra part à un panel de haut niveau sur la nutrition, dans les locaux du PAM.Ces deux rencontres sont par ailleurs l’occasion de préparer la prochaine session du mouvement SUN à Abidjan, de même que le lancement, en mars 2019, à Abidjan, du Centre d’Excellence régional contre la Faim et la Malnutrition et de mobiliser les ressources pour son fonctionnement. En marge de ces deux rencontres, le vice- Président de la République aura des entretiens avec plusieurs groupes d’investisseurs italiens intéressés par les opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire. Le vice-Président de la République est accompagné en Italie d’une forte délégation comprenant notamment le ministre des Ressources animales et Halieutiques, M. Kobena Kouassi ADKOUMANI, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, M. Eugène AKA Aoulé, et le Directeur de Cabinet du Premier Ministre, M. Emmanuel Ahoutou KOFFI.

Moussa Kader
légende photo: Le Vice-Président Kablan Duncan à son arrivée en Italie
Source Le Service de communication

ÉCONOMIE// Comité de réflexion et de recommandation de la BM et du FMI: Charles Koffi Diby nommé

samedi, 23 février 2019 18:14 Written by

Pour la première fois de son histoire, la Côte d’Ivoire fait désormais partie du Joint Committee on the Renumeration of Executive Directors and their Alternates (JCR), un organe mixte de réflexion et de production de recommandations de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaires International (FMI). Cet organe a pour mission de statuer sur des questions liées au fonctionnement des deux grandes institutions financières. C’est dans ce cadre que depuis Washington aux Etats Unis d’Amérique, le Président de la Banque Mondiale, Monsieur Jim Yong Kim, et Madame Christine Lagarde, Directrice générale du FMI, viennent de porter leur choix sur la Côte d’ivoire, seul pays africain à coté de deux autres, la Finlande du continent européen et les Îles Fidji du Pacifique sud, pour être membre de ce comité conjoint.

Au cours de cette année 2019, notre pays, avec la caution du président de la république , sera représenté par Monsieur Charles Koffi Diby, l’actuel président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) nommé par la Haute hiérarchie de ces institutions comme membre siégeant. La nomination de Monsieur Charles Koffi Diby, comme on peut en douter, n’est pas un hasard.

L’homme est un brillant technocrate auréolé de plusieurs distinctions de dimension internationale, le meilleur Ministre de l’Economie et des Finances 2010, zone Afrique Subsaharienne, Prix Emerging Markets; le meilleur Ministre de l’Economie et des Finances 2013, zone Afrique Subsaharienne, décerné par le Magazine The Banker du Financial Times, pour la gestion 2012.

Le membre fraichement élu du Joint Committee on thé Remuneration of Executive Directors and their Alternates (JCR), est aussi un habitué de la sphère mondiale des finances , qui jouit de l’appui précieux du président Alassane Ouattara, aux cotées duquel il a déjà fait ses preuves en qualité de ministre de l’Economie et des Finances et Ministre des Affaires Etrangères, avant d’être porté en juin 2016 à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC).

Sercom

 Légende photo:  Charles Diby Koffi, son merite eoncore reconnu

Tic// Le Ministre Isaac DE au congrès mondial du mobile à Barcelone

vendredi, 22 février 2019 20:53 Written by

Une délégation ivoirienne conduite par le Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste, M. Claude Isaac DE, prendra part au Congrès mondial du mobile (Gsma 2019) qui se tiendra du 24 Février au 1er Mars 2019 à Barcelone en Espagne. Placée sous le thème de la « connectivité intelligente », l’édition 2019 du  Gsma  réunira plus de 50 000 professionnels de l’industrie des communications mobiles, des représentants d’opérateurs de téléphonie mobile, des vendeurs et des professionnels des télécommunications et abordera l’avenir des marchés et la stratégie à suivre. En effet, Gsma 2019 permettra aux participants de mettre en évidence l’expansion de « l’hyper connectivité », rendue possible par la 5G, l’internet des objets (IoT), et de « l’intelligence », fournie par l’intelligence artificielle (Ia) et le big data. A cette rencontre, les problématiques liées à la sécurité sur l’internet, la technologie de la blockchain et la monnaie électronique seront également abordées. Le Gsma 2019 est aussi  une occasion propice à l’établissement des liens commerciaux avec d’autres agents du secteur et au partage d’expériences et de connaissances avec d’autres spécialistes.  Notons que le Gsma est une Association qui représente les intérêts des opérateurs mobiles du monde entier. Elle regroupe plus de 750 opérateurs et plus de 350 entreprises de l’écosystème mobile à travers le monde. Le Gsma contribue aussi à la définition et à la publication de normes de téléphonie mobile.

 Moussa Kader 

Légende photo :Claude Isaac Dé ministre de l’Economie numérique et de la poste 

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