Une hausse du prix du litre des produits pétroliers à la pompe n’est pas à écarter d’ici la fin de l’année 2018. Depuis quelques mois, les cours du baril du brut, ont pris de l’ascenseur sur le marché mondial. Hier mercredi 26 septembre 2018, le baril de witi se négociait à 71,86 dollars le baril soit 35 930 Fcfa contre 80,91 dollars soit plus de 40455 Fcfa pour le Brent. Comme quoi, les cours du brut continuent leur ascension et ne devrait pas s’arrêter rapidement. Selon des analystes, « Le cours du brut se dirige vers 100 dollars le baril, soit plus de 50 mille Fcfa » En attendant, à Téhéran, ( Iran) en passe de tomber sous des sanctions , les autorités politiques chargent les Usa. Le 26 septembre 2018, le site du www.prixdubaril.com, rapportait que : « L'Iran a accusé mercredi Donald Trump d'être le ‘ principal coupable’ de la hausse des prix du brut, dont le président américain impute la responsabilité à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le principal coupable de la hausse des prix du pétrole et la première cause de cette hausse et de la perturbation du marché sont M. Trump et sa politique illégale de déstabilisation ». Le site en question rapportait en effet, les propos du ministre du Pétrole iranien, Bijan Namdar Zanganeh, sur la télévision d'État iranienne. La même source ajoute que les sanctions américaines contre l’Iran entreront en vigueur le 4 novembre 2018 et l’évolution du prix dépendra de la capacité des autres producteurs de compenser la part iranienne. Le prix du pétrole va-t-il atteindre une nouvelle fois la barre symbolique de 100 dollars le baril au cours des prochains mois? La question revient à l’approche du 4 novembre 2018, date à laquelle les sanctions américaines contre l’Iran, sixième producteur mondial, entreront en vigueur. Depuis la semaine passée, les cours évoluent inlassablement à la hausse. Il est à préciser que le mardi 25 septembre 2018, le baril de Brent a atteint 82,08 dollars soit plus de41100 Fcfa sur l’Intercontinental Exchange de Londres. C’est le niveau le plus haut depuis novembre 2014. Il valait alors 82,20 dollars soit plus de 41 100 Fcfa. Quelques mois plus tôt, il avait grimpé à 114 dollars soit plus de 57000Fcfa. Soulignons que les cours du pétrole brut se sont envolés de +174%. De 27 dollars (soit plus de 13500 Fcfa) le baril en janvier 2016, le baril est passé ce 30 avril au-dessus des 74 dollars,( soit plus 37000Fcfa) Dans un tel contexte, le sourire revient progressivement aux lèvres des pays producteurs notamment qui ont beaucoup perdu de la chute des cours du brut. Pendant qu’une hausse du prix du litre des produits pétroliers est à craindre à la pompe par les ménages. Rappelons qu’en Côte d’Ivoire, depuis le 1er septembre2018, un litre de super coûte 620 francs Cfa, contre 580 francs Cfa en novembre 2017. A noter qu'après trois hausses successives cette fois-ci le prix du gasoil n'a pas augmenté. Le litre reste plafonné à 610 francs Cfa. Faut –il craindre une autre hausse du prix du litre du carburant à la pompe d’ici la fin de l’année 2018 ? Attendons de voir. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : ( photo station services) : Faut-il craindre une autre hausse du litre du carburant à la pompe ?