Dans le cadre de l’atelier de restitution du rapport sur le climat et le développement en Côte d’Ivoire organisé par Abidjan Legacy Program (ALP), le Programme d’Investissement Forestier (PIF2) et la Banque mondiale le 25 juin 2024 à Korhogo, Abou Bamba, Conseiller à la Présidence et Coordonnateur du ALP, s’est exprimé sur l’Indice de Développement Humain de la Côte d’Ivoire.

Présentant les résultats du rapport de la Banque Mondiale sur les impacts des changements climatiques sur le développement économique en cours en Côte d’Ivoire, le conférencier a indiqué que l’Indice de Développement Humain atteint sous la gouvernance du Président Alassane Ouattara était le plus élevé de toute l’histoire de la Côte d’Ivoire.

En effet, il a révélé que l’IDH sous la gouvernance du PDCI, se situait entre 0,409 et 0,421 jusqu’en 1999. Sous le pouvoir du FPI de 2000 à 2010, il oscillait entre de 0,421 et 0,468. Depuis 2011, l’IDH n’a cessé de croitre pour culminer aujourd’hui à 0,558 soit l’IDH le plus élevé jamais atteint auparavant dans notre pays.

Aussi, poursuivant la présentation du rapport, il a indiqué que la Côte d’Ivoire fait son entrée dans la catégorie des nations à IDH moyen avec l’évolution de 0,538 en 2020 à 0,550 dans le rapport du PNUD 2021/2022, témoignant des efforts nationaux soutenus en matière d’éducation, de santé et d’amélioration des revenus. Enfin, il a invité les populations à la sérénité quant à la solidité du processus de développement économique enclenché depuis avril 2010.

En outre, l’atelier de restitution du Rapport National sur le climat, placé sous le parrainage de M. Fidèle Gboroton Sarassoro, Président du Conseil Régional du PORO, a permis d’aborder les défis posés par les changements climatiques en Côte d'Ivoire, ainsi que les opportunités de développement qu’ils peuvent engendrer pour nos populations.
Selon la Banque Mondiale, face à l’urgence climatique, il est crucial d'agir maintenant pour soutenir les agriculteurs du Nord de la Côte d'Ivoire, et les aider à s'adapter aux changements climatiques. Cette action passe par le développement de variétés de cultures plus résistantes à la sécheresse et aux maladies, la mise en place de systèmes d'irrigation plus efficients et l'accès à des formations et à des informations sur les bonnes pratiques agricoles.

Les élus locaux, les autorités administratives et politiques, les représentants des associations de jeunes et de femmes, les ONGs participants à cet atelier, ont marqué leur adhésion à cet appel national, pour la mise en œuvre d’actions concertées afin d’atténuer les impacts des changements climatiques sur les conditions de vie des populations du District des Savanes.
Pour rappel, la restitution du rapport national sur le climat avec les collectivités locales du district des savanes, fait suite à celle du 15 mai 2024 dernier, avec les parlementaires à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Source : Le Surssaut