Eni, le géant pétrolier italien, a renforcé sa position en Côte d’Ivoire en signant le 27 Novembre 2024 à Abidjan un accord avec le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie pour l’acquisition de quatre nouveaux blocs d’exploration dans l’offshore ivoirien. Cet événement marque une étape significative lors de la première édition du SIREXE, le Salon International des Ressources Extractives et Energétiques, qui se tient dans la capitale économique ivoirienne.
Les nouveaux blocs, nommés CI-504, CI-526, CI-706 et CI-708, s’étendent sur environ 5 720 kilomètres carrés, avec des profondeurs d’eau variant entre 1 000 et 3 500 mètres. Leur localisation stratégique à proximité du champ de Calao, découvert dans le bloc CI-205, offre à Eni l’opportunité de développer des synergies et d’optimiser les explorations dans cette zone prometteuse. Selon les termes de l’accord, Eni a la possibilité d’explorer ces blocs pendant une période maximale de 9 ans.
Actif en Côte d’Ivoire depuis 2015, Eni produit actuellement environ 22 000 barils équivalent pétrole par jour, et gère déjà six blocs dans les eaux profondes du pays, en collaboration avec Petroci Holding. Eni a à son actif les deux plus grandes découvertes de pétrole en Côte d’Ivoire, Baleine et Calao, et s’engage dans une expansion continue de sa production. Un an après la mise en service de la phase 1 du champ Baleine, la société se prépare à lancer la phase 2, prévue pour décembre 2024, augmentant ainsi la production à 60 000 barils de pétrole par jour, accompagnée de 70 millions de pieds cubes de gaz associé. Une phase 3 en cours d’étude devrait porter la production totale à 150 000 barils de pétrole par jour et 200 millions de pieds cubes de gaz associé.
Avec ces nouvelles acquisitions, Eni confirme son rôle essentiel dans le développement énergétique de la Côte d’Ivoire et sa volonté d’explorer davantage les ressources sous-marines du pays. Cette initiative souligne également l’engagement continu d’Eni envers des pratiques durables et une coopération étroite avec les autorités ivoiriennes.
Bamba M.