Le Conseil de régulation, de suivi et de développement des filières coton et anacarde a organisé un atelier de préparation de la phase 2 du Programme de promotion de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse) dans l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire, le jeudi 28 septembre 2024, au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro.
Cet atelier vise a donné une suite à la première phase de ce programme qui a bénéficié du soutien du gouvernement néerlandais à travers son Centre de promotion des Importations à partir des pays en développement (Cbi).
Cette première phase a pendant plus de deux ans, initié les unités de transformation et les cadres du Conseil du coton et l’anacarde aux principes de la Rse et a renforcé leurs capacités sur des outils d’autodiagnostic et de planification d’actions y afférentes.
La sensibilisation et le renforcement des capacités durant cette période ont permis d’améliorer la place de la Rse dans les activités des acteurs de la filière, principalement les unités de transformation.
Des avancées ont été enregistrées par le programme Rse du Conseil du Coton et de l’anacarde, notamment à travers l’élaboration d’un guide Rse et d’outils pour accompagner les entreprises à mettre en place leur système Rse au rythme le plus adapté à l’unité de transformation.
Les travaux de cet atelier de préparation de la deuxième phase du Programme ont été ouverts par M. Mamadou BERTÉ, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, qui dans son adresse, n’a pas manqué de remercier le Gouvernement Néerlandais pour son action dans la promotion du secteur du cajou ivoirien. Il a également salué la présence des premiers responsables d’une trentaine d’unités de transformation, traduisant l’encrage de la thématique de la Rse au plus haut niveau dans les Unités de transformation du cajou en Côte d’Ivoire.
Il a précisé que l’ambition du Conseil du Coton et l’Anacarde est d’inscrire la Rse comme éléments central de son intervention, avec pour objectif d’accroître son impact sur la profitabilité de la filière et surtout le mieux-être des producteurs. De ce fait, la deuxième phase du programme s’entendra aux autres maillons de la chaîne de valeurs. De ce fait, il s’est réjoui de la présence de l’Organisation Interprofessionnelle de la Filière Anacarde, qui regroupe l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs.
Le Directeur général du conseil du coton et de l’Anacarde a marqué sa conviction que « la Rse dans l’industrie du cajou n’est pas seulement une opportunité, elle est une nécessité », « qu’ensemble, les acteurs peuvent transformer ce secteur en un moteur de développement durable, tout en renforçant la réputation de la Côte d’Ivoire comme un acteur clé du commerce mondial des produits de l’anacarde.»
Il a rassurer les participants que « pour atteindre ces objectifs, le Conseil du coton et de l’anacarde, en tant qu’institution de régulation, s’engage à collaborer avec le secteur privé pour intégrer les principes de la Rse dans leurs modèles d’affaires ; à mobiliser ses ressources internes ainsi que la contribution des Ptf pour appuyer les projets à impact social et environnemental ; à sensibiliser les acteurs sur les bénéfices d’une approche basée sur la Rse pour leurs opérations et pour l’image de notre filière.
La phase 2 du programme Rse insistera sur des actions permettant l’accroissement effectif du nombre d’entreprises admises à l’audit SMETA (SEDEX Member Ethical Trade Audit).
A cet effet, les diagnostics seront accentués et des appuis personnalisés seront introduits pour les unités volontaires dont un engagement formel sera requis. Des accompagnements spécifiques seront fournis aux unités pour la sensibilisation des dirigeants et pour la mise à niveau documentaire. Aussi, le programme fournira des appuis ciblés pour l’audit SMETA et pour la conception des outils de promotion et de communication sur les actions RSE mises en œuvre dans les Unités.
L’atelier a bénéficié de la présence de partenaires techniques et financiers, notamment la Délégation de l’UE à Abidjan, l’Institut Tony Blair et MOVE/GIZ qui a apporté un appui financier comme contribution à la prise en charge des participants.
B.M ( Source: sercom CCA)