« Le Conseil du coton et de l’anacarde veillera à garantir un prix juste et rémunérateur pour les producteurs, tout en travaillant à améliorer leur cadre de vie. Des mesures concrètes seront prises pour faciliter leur accès à la Couverture maladie universelle (Cmu), conformément aux instructions fermes du Gouvernement. Par ailleurs, l’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera lancée cette année. Cette initiative vise à constituer une base de données fiable, indispensable pour optimiser l’allocation des ressources. Elle permettra notamment de renforcer les initiatives de traçabilité, d’améliorer les services aux producteurs et de favoriser l’inclusion financière au sein de la filière. L’opération d’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera conduite suivant une phase pilote et deux phases élargies qui permettront de toucher progressivement l’ensemble des zones de production. En outre, afin de consolider l’équilibre de nos deux filières, nous mettrons un accent particulier sur la promotion de champions nationaux capables d’assumer une part significative de la transformation locale des produits issus du coton et de l’anacarde. », Extrait du discours de M. Mamadou Berté, Directeur général du Conseil du coton et anacarde. C’était le vendredi 17 Janvier 2025, à la cérémonie d’ouverture de la première édition des Journées nationales du producteur de coton et de l’anacarde (Jnca). Qui a eu cadre, le Parc des expositions d’Abidjan- Port Bouet.
Une annonce forte chaleureusement par les producteurs des deux spéculations qui ont été célébrés pendant deux jours par le régulateur de la filière coton et anacarde. Car, bien menée, cette décision humaniste permettra de faire bénéficier à plus de 587 mille producteurs et leur famille une couverture sanitaire via la Couverture maladie universelle, ( Cmu) gratuitement.
Interrogés sur place, dirigeants de sociétés coopératives, producteurs individuels de coton et anacarde, n’ont pas caché leur joie d’être logés désormais à la même enseigne que les producteurs de café et cacao détenant une carte c dont plus de deux millions recensés ont été basculés dans le systèmes de la Cmu mis en œuvre au quotidien, par l’Ips- Cnam sous la férule du Dg Bamba Karim.
Producteurs de coton et anacarde saluent la décision du gouvernement
Pour M. Silué Kassoum, Dg de la fédération nationale des producteurs de coton, ses membres ne pouvaient demander mieux à l’Etat. « Il s’agit d’une bonne nouvelle pour nous les producteurs de savoir que désormais la Cmu va s’étendre aux producteurs de coton. Nous avons déjà eu des échanges avec les responsables de l’IPS-Cnam sur la question. Nous pensons qu’avec l’implication du gouvernement, les choses vont aller très vite et bien. Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières a dit qu’un mécanisme sera mis en place via le Conseil du coton et anacarde. Nous attendons que le processus puisse être enclenché. La Cmu va venir nous soulager au niveau de la couverture aux soins de santé. Nous ne pouvons que remercier le gouvernement ivoirien. Des paysans en bonne santé, c’est bon pour l’agriculture…»
Quant à Yéo Drissa, producteur de coton producteur de coton, arborant fièrement sa décoration dans l’ordre du mérite agricole, ne dit pas le contraire. Ce brave cotonculteur dont la production oscille entre 35 et 60 tonnes de coton graine, se félicite de cette mesure gouvernementale et ne peut que féliciter le Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Il est à préciser qu’en ce qui concerne la filière coton ce sont plus de 137 mille paysans qui seront impactés.
Même son de cloche dans la filière anacarde. Yaya Koné est producteur d’Anacarde à Daloa. Il affirme : « C’est une bonne chose que nous soyons logés à la même enseigne que les producteurs de café et cacao. Nous sommes tous agriculteurs. S’ils bénéficient désormais gratuitement des avantages de la Cmu, pourquoi pas nous ? Nous ne pouvons que remercier le Chef de l’Etat Alassane Ouattara pour cette grande décision. »
Le sexagénaire Traoré Amadou, vice- Pca de la société coopérative, Comcavica salue la décision qui va inciter ses trois mille sociétaires, à avoir moins de soucis pour faire face aux charges de santé durant les périodes de soudure. « Nous faisons aussi bien l’anacarde que le vivrier. Nous sommes basés dans la région du Béré et avons une représentation à Bouaké. 40 mille tonnes de noix brutes. Notre coopérative compte plus de trois mille de sociétaires dont plusieurs centaines de femmes. Nous saluons l’annonce faite par le gouvernement de nous faire bénéficier de la Couverture maladie universelle (Cmu). Ça va nous aider à nous faire soigner. Le travail de terre est très difficile surtout pendant la période de soudure. Sans la santé on ne peut travailler. Nous disons merci au Chef de l’Etat, à tout son gouvernement et au Directeur général du Conseil du coton et anacarde. »
Bakayoko Sindou, de la société coopérative Coopcavika de Mankono, dans la région du Béré est d’avis avec bien d’autres acteurs du monde rural quand il dit : « Les activités de notre coopérative s’étend sur toute la région du Béré Plus de 5 mille tonnes de noix brutes par an. Notre éligibilité à la Cmu est une bonne chose pour nous. Le Dg du Cca nous a annoncé que les producteurs seront essences, nous faire enrôler à la Cmu. Elle va beaucoup nous aider, parce que les producteurs n’ont pas à tout moment de l’argent. » Kanté Bassiri, producteur d’anacarde à Daloa dans le Haut Sassandra. Scoop- Copaba. Plus de 300 producteurs. Nous nous nous félicitons de la prise en compte des producteurs de coton et d’anacarde à la Cmu. C’est un tord qui vient d’être réparé. »
En Côte d’Ivoire, à fin 2024, 16 millions de personnes étaient enrôlées à la Couverture maladie universelle. Selon les chiffres du Conseil coton et anacarde, ce sont plus de 450 mille producteurs d’anacarde et plus de 137 mille cotonculteurs qui vont bénéficier de la Cmu.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Mamadou Berté, Dg du Conseil coton et anacarde très engagé dans le développement durable de la filière coton et anacarde