Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani, a présidé, vendredi 14 février 2025 à Abidjan, la signature d’une convention de cession de la gestion de trois zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde entre le conseil du coton et de l’anacarde et la Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles (Sogedi).
Selon, l’Aip qui rapporte l’information, cette signature a eu lieu entre le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, et le directeur général de la Sogedi, Mamadou Diomandé, conformément à la décision du conseil présidentiel de décembre 2023.
Ainsi, ajoute le confrère, trois zones agro-industrielles dédiées à la transformation de l’anacarde d’une superficie de plus de 50 hectares ont été construites à Korhogo, Bondoukou et Séguéla par le conseil du coton et de l’anacarde dans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.
Le ministre d’État, Adjoumani, qui avait à ses côtés, M. Mamadou Berté, Dg du Conseil du Coton et anacarde, n’ a pas manqué d’ajouter que ces zones agro-industrielles sont dotées de toutes les infrastructures nécessaires, à savoir une voirie aménagée, des installations électriques, un château d’eau, un réseau de télécommunication, des entrepôts de stockage, des ponts bascules, des aires de séchage et une station d’épuration, facilitant ainsi l’installation des unités industrielles sur ces sites.
La mise en exploitation de ces trois zones agro-industrielles devrait permettre un accroissement de la capacité nationale de transformation d’au moins 150 000 tonnes à partir de la campagne 2026.
Il est à préciser que projet du conseil du coton et de l’anacarde vise à renforcer les actions de cette institution en vue d’améliorer la productivité, la qualité des noix brutes de cajou et d’augmenter le volume des noix transformées localement.
Ce projet, aligné sur les objectifs stratégiques de transformation des matières premières, contribue au renforcement de la compétitivité du secteur tout en favorisant son rayonnement à l’échelle internationale.
Concernant l’anacarde, il est prévu que 50 % de toute la production soit transformée localement d’ici 2030.
Parmi les innovations majeures introduites dans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde figure la gestion des zones agro-industrielles par la filière elle-même.
La Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles(Sogedi), a repris les attributions du Fonds de développement industrielles( Fodi) et les celles de l’ Agence de gestion et du développement industriel ( Agedi). Cette dernière entité faut-il le souligner avait un rôle essentiellement administratif : les actes des terrains industriels et installation entre autres des opérateurs économiques sur les terrains industriels.
A noter que dans les missions de la Sogedi, « il y a beaucoup de missions techniques notamment la conception, le financement et la gestion des zones industrielles. « Nous précisons que les attributions de la Sogedi sont beaucoup plus larges. C’est l’une des rares sociétés de droits publics qui a le pouvoir de concéder au nom de l’Etat des zones et éventuellement, rentrer dans le capital des certaines entreprises privées. Vous conviendrez avec moi que toutes les grandes économies du monde sont bâties autour de l’industrie » selon une fiche technique sur la Sogedi.
Bamba M.
Gestion de trois zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde- Une convention de cession signée entre la Sogedi et le Conseil coton et anacarde
