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samedi 15 novembre 2025
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Taux de transformation locale de la noix de cajou- La Côte d’Ivoire va franchir le cap des 40% en fin 2025

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Taux de transformation locale de la noix de cajou- La Côte d’Ivoire va franchir le cap des 40% en fin 2025

Lentement, surement et progressivement, le taux de transformation locale de la noix de cajou, monte
La Cote d’Ivoire, lentement mais surement, la Côte d’Ivoire est en train d’accroitre sa capacité industrielle et de transformation locale de ses produits agricoles.
En ce qui concerne, l’anacarde, lors de la cérémonie d’inauguration, de l’usine Robust international CI,( (d’un coût global de 15 milliards de Fcfa), le 22 Septembre2025, à Oussou, dans le département de Toumodi, sur l’autoroute du nord, après du poste à péage de Singrobo, des chiffres mis à jour, ont été donnés par M. Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières.
Non sans féliciter, le Dg du Conseil du coton, anacarde, Mamadou Berté, pour toutes les initiatives qu'il multiplie pour développement de la filière anacarde, le ministre d’Etat Adjoumani a dit que « taux de transformation locale de l’anacarde en Côte d’Ivoire, est de plus de 36, 2% avec près de 18 000 emplois directs, dont 66% occupés par des femmes » Ce taux de transformation était de 6, 22 en 2016. Un bon qualitatif donc à saluer.
Une source très crédible et officielle ivoirienne, nous a appris le 20 Octobre 2025, que le taux de transformation local devrait dépasser les 40% en fin 2025 et la quantité de noix brutes transformée localement, sera de 620 mille tonnes. La Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, ambitionne de transformer localement, 50% de sa production de noix brutes de cajou avec des capacités de transformation qui passeront de plus de 600 000 tonnes en 2025 à plus de 800 000 tonnes en 2030. Le dynamique Dg, Berté Mamadou, multiplie les bonnes actions et initiatives dans ce sens, pour consolider les acquis de la Côte d’Ivoire en la matière dans cette filière à fort potentiel.
Avec une place de choix aux transformateurs et acteurs locaux
« Les projections sont encore plus ambitieuses, d'ici 2030, ce chiffre devrait dépasser 35 000 emplois directs, avec l'installation d'une vingtaine de nouvelles unités industrielles, en plus de la quarantaine déjà opérationnelle locale. Tandis que la valeur des exportations des amandes devrait alors franchir 400 milliards de Fcfa, contre 210 milliards en 2024 », annonce le ministre d’Etat Kobénan Adjoumani.
Mais sans surface financière conséquente que peuvent les acteurs et transformateurs locaux ?
Face à la récurrence de la question de financement des acteurs durant les campagnes de commercialisation de l’anacarde, le Dg Mamadou Berté, sur instruction des hautes autorités ivoiriennes, a pu nouer des partenariats pour mettre en place des lignes de crédits. « En ce qui concerne le financement des acteurs de la filière, il n’y a plus de blocage au niveau de la Banque nationale d’investissement (BNI), et les opérations se passent bien », avait rassuré M. Berté. De son côté, la Direction générale de la BNI, a indiqué courant juillet 2025, avoir décaissé plus de 36 milliards de Fcfa pour la campagne de commercialisation2025 de la noix de cajou.
A noter que la Direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde, a obtenu également, auprès de deux banques de la place, une ligne de crédit de 30 milliards de Fcfa pour le financement des activités des acteurs du secteurs. La moisson est certes bonne à ce niveau, mais on peut faire mieux.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Mamadou Berté, Directeur général du Conseil du coton et anacarde, reste focus sur les performances de la filière

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