Pour des législatives apaisées et une nation unie
La Côte d’Ivoire entre dans une nouvelle étape de son histoire.
Après les blessures des présidentielles, le pays choisit la voie de la lucidité et du courage.
Les Ivoiriens veulent avancer, ensemble, vers une démocratie de paix et de respect.
Les cicatrices de nos crises rappellent une vérité simple : la paix n’est jamais acquise.
Elle se protège, se pratique, se partage.
Elle commence par un mot juste, un geste apaisé, une main tendue.
Aujourd’hui, le pays aspire à refermer ses plaies pour retrouver la confiance.
Confiance entre citoyens.
Confiance envers les institutions.
Confiance envers l’avenir. Le président élu porte un devoir essentiel : rassembler, écouter, rassurer.
Ramener la justice au centre, la mesure dans le débat, et la dignité dans la politique.
Le dialogue doit remplacer la défiance,
et la parole présidentielle redevenir un espace d’unité.
Les législatives à venir ne doivent pas diviser, mais consolider.
Elles sont l’occasion de démontrer que la démocratie ivoirienne a grandi.
Chaque électeur, chaque candidat, chaque militant doit faire de ce rendez-vous un moment de responsabilité.
Les urnes ne doivent plus jamais blesser.
Elles doivent guérir.
Elles doivent unir.
Être citoyen, c’est plus que voter :
c’est veiller à la paix de la maison commune.
C’est refuser les discours qui attisent la haine.
C’est construire, chaque jour, un climat de respect et de fraternité.
Nos différences sont notre richesse.
Notre unité, notre force.
La paix est notre héritage.
La responsabilité, notre devoir. En choisissant la modération, la tolérance et le dialogue, les Ivoiriens confirment ce qu’ils ont toujours été : un peuple de cœur, de fierté et d’espérance.
Et lorsque les urnes parleront dans le calme, alors notre hymne national reprendra tout son sens :
« Salut ô Terre d’espérance, pays de l’hospitalité… »
Car une Côte d’Ivoire apaisée, c’est une Côte d’Ivoire forte.
Et une nation forte, c’est celle qui choisit la paix non comme un refuge, mais comme une victoire.
Par Norbert KOBENAN
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