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dimanche 19 mai 2024
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Economie cacaoyère mondiale: de nouvelles révélations sur la production ivoirienne

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la baisse de la production s’explique par les fortes pluies tombées entre octobre et novembre 2017 la baisse de la production s’explique par les fortes pluies tombées entre octobre et novembre 2017

D’après les récentes prévisions de l’Organisation internationale du cacao (Icco), l’excédent global de cacao est prévu pour se chiffrer cette saison, à 105 000 tonnes contre 300 000 tonnes estimé en 2016/2017. Selon l’agence Ecofin qui rapporte l’information, « s’il s’agit du second surplus consécutif d’une année sur une autre, le groupe intergouvernemental indique que la production mondiale de fèves de cacao devrait cependant baisser de 2,3% à 4,63 millions de tonnes en 2017/2018 comparativement à la campagne dernière » Pendant ce temps, les broyages mondiaux devraient progresser de 2 %, atteignant un record de 4,49 millions de tonnes, du fait de la baisse des cours mondiaux qui devrait inciter les transformateurs à accroître leurs activités afin d’améliorer leurs marges. Cette dynamique sera portée par l’Asie et l’Océanie où le volume traité, augmentera de 3% ainsi que par l’Europe (+2%). Egalement, la même source ajoute qu’ en Côte d’Ivoire, « la taille de la récolte de cacao de la campagne principale s’annonce plus réduite que prévue. En effet, rapporte Reuters, ladite saison pourrait s’achever d’ici mars sur un volume de 1,32 million de tonnes d’or brun, un stock en repli de 12% par rapport au résultat de l’année cacaoyère 2016/2017 et légèrement en-dessous des prévisions initiales » (1,45 million de tonnes) » Cette révision à la baisse de la production s’explique par les fortes pluies tombées entre octobre et novembre 2017 ayant engendré la pourriture brune qui a endommagé une partie de la récolte, indique un groupe de 13 exportateurs et compteurs de cabosses interrogé par Reuters. En outre, précise le groupe, « le manque de pluies et le temps chaud ont perturbé les activités de production depuis décembre. Si les perspectives de production de la petite traite (récolte intermédiaire) restent encore vagues, de nombreux acteurs redoutent que les précipitations inférieures à la moyenne et le temps sec, n’affectent le développement des cacaoyers. Les fleurs et les petites cabosses ont un taux de survie de 60% durant la campagne intermédiaire contre 90% la dernière saison.», explique un compteur de fèves »

Charles Kader

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