Economie (1035)
Hydrocarbures//Inauguration au Ghana du dépôt de bitume ABT// Le Pm Beugré Mambé : « La Côte d’Ivoire et le Ghana ont tout à gagner ensemble »
vendredi, 13 septembre 2024 21:09 Written by AdminLe Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a plaidé en faveur d’un renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. C’était à l’occasion de l’inauguration du dépôt de bitume de la société African bitumen terminal limited (Abt) à Tema, ville portuaire située à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Accra.
Cette structure est co-détenue par la Société multinationale de bitume (Smb), entreprise ivoirienne, filiale de la Société ivoirienne de raffinage (Sir) et Ghana oil company limited (Goil), société publique ghanéenne.
« La Côte d’Ivoire et le Ghana sont unis par la géographie, l’histoire, la culture et par notre appartenance commune à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cedeao). Les peuples de Côte d’Ivoire et du Ghana ont tout à gagner, en coopérant, afin de nourrir ensemble de grandes ambitions dans la quête d’une prospérité et d’un progrès partagés », a dit le Premier ministre.
Le chef du gouvernement ivoirien qui représentait à cette cérémonie, le Président de la République, Alassane Ouattara, conduisait en terre ghanéenne une délégation composée, notamment du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly. Il a salué l’engagement du Chef de l’Etat ivoirien en faveur d'un axe Abidjan-Accra plus fort, aux côtés du Président du Ghana, Nana Akuffo Addo.
« Le dépôt de bitume que nous inaugurons, se positionne comme une nouvelle pierre ajoutée à l’édifice de la consolidation de l’excellente coopération bilatérale que nous avons établie pour le bonheur de nos deux peuples. Il vient consolider nos relations économiques dans le domaine clé des hydrocarbures et des infrastructures routières », a relevé le chef du gouvernement Beugré Mambé.
Pour sa part, Nana Akuffo Addo, Président de la République du Ghana, s’est également félicité de la naissance de ce projet qui va, selon lui, contribuer sur le long terme, au développement de ce pays.
« C’est la preuve de ce que nous pouvons réaliser quand nous mettons ensemble nos compétences et énergies. Ces produits sont importants pour le développement industriel et pour les routes. Cette entreprise donne la capacité au Ghana de répondre à la demande croissante de bitume de bonne qualité. Elle est venue au meilleur moment », s'est réjoui le Chef de l’Etat ghanéen.
Nana Akuffo Addo qui a assuré que les possibilités de collaboration entre les deux Etats sont très importantes, a réaffirmé son engagement en faveur d’un développement inclusif et durable.
Abt, construite à plus de 33,8 millions de dollars, soit plus de 23 milliards de FCfa, est détenue à 40% par la Smb et à 60% par Goil. Le dépôt a une capacité de stockage de 6450 m3, extensible à 26 450 m3.
Bamba M.
SOURCE: Primature
Energie//Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre du Pétrole, des mines et de l’énergie //: « Notre système de transport et de distribution d’électricité a fait preuve de résilience »
jeudi, 12 septembre 2024 10:29 Written by AdminDans une interview publiée dans les colonnes du magazine Forbes Afrique, Coulibaly Sangafowa Mamadou, ministre du pétroles, des mines et de l’énergie, fait le point des grandes mutations en cours dans les secteurs placés sous sa tutelle technique
Comment expliquez-vous le déficit de production combiné à un déséquilibre financier qui ébranle le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire ?
Vous voulez parler du secteur de l’énergie électrique. Nous avons perdu successivement trois groupes de production, d’une puissance cumulée de plus de 600 mégawatts, soit 21 % de notre capacité installée. Tous les réseaux électriques du monde connaissent des incidents sur des groupes de production, mais perdre 20 % de ses capacités en l’espace de quelques semaines, cela n’est pas courant. On peut même se demander pourquoi l’impact de ces pannes n’a pas été aussi perceptible. En fait, ces pannes nous ont amenés à opérer des choix et des priorités sur la base de l’énergie disponible. Nous avons préservé les ménages et les industries sensibles et des dispositions ont été prises pour un retour rapide à la normale. D’ailleurs, un des groupes tombés en panne a déjà fait son retour dans le réseau. Un second arrive ce mois de juillet et le dernier est attendu pour septembre prochain. Il faut dire que les délais initiaux de retour de ces groupes étaient plus importants. La mobilisation de tous, y compris leur constructeur, a permis d’optimiser les délais. Aujourd’hui, je puis affirmer que le déficit de production est en train d’être résorbé. La leçon à en tirer est que notre système de transport et de distribution de l’électricité, malgré les aléas, a fait preuve de résilience.
« Notre système de transport et de distribution de l’électricité, malgré les aléas, est résilient »
Quelle est l’incidence de ces pannes sur l’équilibre financier du secteur ?
Le coût du kilowattheure (kWh) dépend de la source d’énergie utilisée : solaire, gaz, thermique, etc. Toute chose étant égale par ailleurs, le gaz revient moins cher dans la production d’électricité. Cela explique pourquoi l’essentiel de notre production est thermique. L’indisponibilité des groupes de gaz nous oblige à recourir à des moyens de production plus onéreux. C’est ce qui s’est passé quand les groupes sont tombés en panne. Nous avons utilisé le fuel (HBO, FHO) avec un coût de production qui peut être quatre fois supérieur. Cela dégrade le compte d’exploitation du secteur. Alors que structurellement, le secteur reste déficitaire de 2 francs CFA par kilowattheure, malgré deux ajustements tarifaires successifs. Nous avons projeté un déficit d’exploitation de l’ordre 100 milliards de francs CFA [152 millions d’euros, NDLR] d’ici à la fin de l’année.
Quels sont vos objectifs en termes de mix énergétique ?
L’objectif est d’atteindre la barre de 45 % d’énergie renouvelable dans le mix énergétique d’ici 2030, contre 30 % actuellement. Pour y arriver, nous avons plusieurs projets dans le pipe-line. Des projets de centrales solaires, de centrales hydroélectriques et de centrales à biomasse.
Dans le cadre de la loi sur le contenu, comment allez-vous faire émerger des PME capables de répondre aux standards des groupes miniers ?
L’industrie extractive a la particularité que là où l’on découvre les ressources, le savoir-faire et l’expertise et surtout les capitaux nécessaires n’y sont pas. S’agissant des mines, nous finalisons la loi sur le contenu local dans laquelle nous répertorions une série de biens et de services productibles en Côte d’Ivoire aux standards des groupes miniers et qui seront réservés aux PME nationales. Pour les biens et services pour lesquels nous n’avons ni l’expertise ni les capitaux, les compagnies minières devront soumettre à l’administration des mines un plan de transfert progressif des compétences aux PME nationales.
Deux ans après l’audit de Petroci, où en êtes-vous avec la mise en œuvre des recommandations émises alors ?
Les entreprises publiques font l’objet d’audits réguliers. Les conclusions de l’audit auquel vous faites allusion ont été mises en œuvre. Si vous vous référez au dernier bilan de Petroci, elle a dégagé des profits et continue de renforcer sa gouvernance, ce qui rassure les multinationales avec lesquelles elle est en partenariat.
Quelles sont vos priorités concernant l’exploitation de la manne pétrolière ?
Les récentes découvertes gazières et pétrolières sont le fruit d’une volonté politique, portée par le chef de l’État, qui a permis d’intensifier l’exploration/l’exploitation pétrolière ces dernières années. Résultat : plus de 1 200 milliards de francs CFA [1,8 million d’euros, NDLR] investis dans l’exploration pétrolière. Et 4 500 milliards [6,87 milliards d’euros] sont projetés dans l’exploitation. Seule la confiance permet aux entreprises privées d’investir autant de ressources financières. Notre priorité est d’abord de rappeler que nous avons fait la preuve du potentiel de notre bassin sédimentaire ; et ensuite de nous assurer que son exploitation va profiter à l’économie nationale, à la population, sans oublier les générations futures. Ainsi, nous avons initié une plateforme sous-régionale dédiée à ce domaine. Il s’agit du Salon international des ressources extractives et énergétiques (SIREXE), prévu du 27 novembre au 2 décembre 2024, au parc des expositions d’Abidjan. C’est un événement majeur qui a pour ambition de promouvoir le potentiel sous-régional de ce secteur stratégique pour le développement économique de nos États. J’invite donc tous les investisseurs et les professionnels de ce secteur à ce grand rendez-vous.
« Plus de 1 200 milliards de francs CFA [1,8 million d’euros, NDLR] investis dans l’exploration pétrolière. Et 4 500 milliards [6,87 milliards d’euros] sont projetés dans l’exploitation. Seule la confiance permet aux entreprises privées d’investir autant de ressources financières »
SOURCE : FORBES AFRIQUE
Hydrocarbures//Coopération énergétique Ghana - Côte d’Ivoire// Beugré Mambé à l’inauguration d’un dépôt de bitume à Tema
jeudi, 12 septembre 2024 09:51 Written by AdminCe jeudi 12 Septembre 2024, le Premier ministre de Côte d'Ivoire, Robert Beugré Mambé, représentant le Président Alassane Ouattara participe à l’inauguration officielle d’un dépôt de bitume de la co-entreprise SMB (CI)/GOIL à Tema, au Ghana. Rapporte une notre à la presse des services de la Primature ivoirienne. Cette cérémonie, présidée par le Président ghanéen, marque une nouvelle étape dans la coopération énergétique entre les deux pays.
Ce projet, fruit de la collaboration entre la Société Multinationale de Bitumes (SMB), filiale de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), et Ghana Oil Company Limited (GOIL), renforce la position de la partie ivoirienne en Afrique de l’Ouest et centrale.
La nouvelle infrastructure, opérée par African Bitumen Terminal Limited (ABT), est détenue à 40 % par SMB et à 60 % par GOIL, une entreprise publique ghanéenne.
Le dépôt de Tema permettra à GOIL de garantir un approvisionnement continu en bitume de haute qualité au Ghana. Ce produit sera essentiel pour les projets de construction et d’entretien des infrastructures routières du pays. En outre, cette initiative stratégique consolide la présence de la Smb sur le marché ghanéen et élargit son influence régionale.
Cette coopération est perçue comme un exemple fort de synergie entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, et devrait contribuer au développement économique des deux nations à travers des partenariats solides et durables.
B. Mafoumgbé
Développement//Célébration du 60e anniversaire de BAD //Alassane Ouattara félicite l’institution pour ses performances
mercredi, 11 septembre 2024 08:48 Written by AdminAbidjan la capitale économique ivoirienne, a abrité le mardi 10 Septembre 2024, la célébration du 60è anniversaire de la Banque africaine de développement (BAD). Ce en présence du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, de plusieurs membres du gouvernement ivoirien et des gouverneurs de la BAD
A la tribune, Dr Adesina Akinwumi est revenu sur le parcours de la Banque depuis sa création le 10 septembre 1964, son rôle transformateur dans le développement de l'Afrique et sa vision pour l'avenir du continent.
Selon lui, la Bad a assisté à une croissance phénoménale des ressources de la Banque pour répondre aux besoins des pays africains. « Aujourd’hui, la Banque africaine de développement est la seule institution financière multilatérale entièrement dédiée à l’Afrique. C'est la seule institution financière du continent bénéficiant d'une notation de crédit mondiale AAA. », a-t-il révélé. Selon le patron du Groupe de la Bad, depuis son premier projet au Kenya en 1967, la Banque a soutenu plus de 6 575 projets à travers le continent. « Au cours des dix dernières années seulement, la Banque a investi 77 milliards de dollars soit plus de 45 622 mille milliards de Fcfa dans 3 000 projets.
Adesina a assuré qu'aujourd’hui, le capital actionnarial de la Banque, qui s’élève désormais à 318 milliards de dollars soit plus de 188 415 mille milliards, fournit la puissance nécessaire pour faire davantage pour l’Afrique. « Nous sommes aujourd’hui une banque plus grande, plus audacieuse et meilleure, mieux placée pour répondre aux besoins et aux défis futurs de l’Afrique. », a-t-il dit.
Alassane Ouattara a félicité le président du Groupe de la BAD et son Conseil d’administration pour la performance réalisée par l’institution ces dernières années.
« Je félicite le président Adesina Akinwumi, le conseil d'Administration et tous les employés de la Banque africaine développement pour la performance de la Bad », a déclaré Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire.
Selon Alassane Ouattara, cette performance suscite un sentiment de fierté et d’espoir, notamment en matière de transparence et de gouvernance où elle a été reconnue comme l’institution la plus transparente par 50 institutions de développement.
« La banque africaine de développement est devenue un acteur incontournable de développement du continent, une référence en matière de développement et de financement de projet transformateur, économies africains », a jouté Alassane Ouattara.
Malgré des nombreux obstacles rencontrés la banque africaine, a su relever les défis assurant le lancement d’une structure crucial, le soutien économique, audacieux et l’amélioration. Notamment au niveau de la gestion de graves inondations et la faim dans plusieurs pays africains. « Vela veut dire que la gouvernance continentale n’est pas au niveau de la performance de la Banque africaine le développement. », a-t-il déploré.
'est pourquoi, il a conseillé à la banque de faire encore plus dans ce domaine et encourager les États à plus d'efforts pour endiguer ces phénomènes que ce soit dans le domaine du climat, de l’agriculture. Mais également pour la recherche de la paix et de la démocratie.
Alassane Ouattara s'est par ailleurs félicité du soutien de la banque au développement de la Côte d’Ivoire. Selon lui, le soutien de la Bad à son pays a largement contribué aux belles performances de l’économie ivoirienne. « La banque a intensifié son soutien passant de 460 millions de dollars en 2015 soit plus de 272 mille milliards de Fcfa à 3,3 milliards de dollars en 2023 soit plus de 1 955 mille milliards de Fcfa. », a -t-il souligné
Rappelons que les festivités du 60e anniversaire ont débuté avec un événement réservé au personnel le 09 Septembre 2024. Cet événement comprenait des activités musicales et culturelles traditionnelles, des discussions sur l'empreinte institutionnelle de la Banque, une exposition, un séminaire avec les parties prenantes de la communauté incluant des étudiants, des jeunes innovateurs et des entrepreneurs, ainsi que la société civile, et un symposium du Conseil du personnel.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Opérations logistiques// Secteur énergétique ivoirien//AGL assure la logistique de plus de 200tonnes d’équipements
lundi, 09 septembre 2024 13:19 Written by AdminAfrica Global Logistics (AGL) Côte d’Ivoire, a réalisé avec succès, le 21 mai 2024, les opérations logistiques portant sur la réception à Abidjan de 2 Xmas-tree de 70 tonnes chacun, d’un touret de câbles sous-marins de 40 tonnes et divers équipements d’un poids total d’environ 235 tonnes, pour le compte d’une entreprise spécialisée dans le développement de solutions technologiques pour le secteur de l’industrie extractive.
Pour ces équipements, en provenance du port de Montrose au Royaume Uni, AGL Côte d’Ivoire a réalisé la logistique door to door, à savoir : le transit, le déchargement, le transport et la livraison chez le client, dans la zone portuaire de Vridi, à Abidjan.
Les équipes opérationnelles d’AGL Côte d’Ivoire ont d’abord défini l’itinéraire des engins depuis le quai 25 du port d’Abidjan jusqu’à la base logistique d’entreposage d’AGL à Vridi, à travers une étude routière qui a consisté à lever les obstacles pouvant entraver le bon déroulement des opérations de transport, sur le parcours. Ensuite, une remorque hydraulique modulaire de type Nicolas 10 lignes pouvant supporter une charge de 160 tonnes, un tracteur 6x6 d’une capacité de 500 CV et une grue mobile automotrice de 400 tonnes de capacité, ont été utilisés pour le transport et le déchargement des équipements sur le site de destination, spécialement aménagé par AGL suivant les standards du secteur.
Ces Xmas-tree, équipements indispensables au fonctionnement des plateformes offshore dans le secteur de l’énergie, serviront à l’exploitation de la phase 2 du projet Baleine, le plus important gisement du secteur énergétique ivoirien.
« Nous sommes fiers du succès de cette opération réalisée grâce au savoir-faire de nos équipes et à nos solutions logistiques pertinentes pour le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. À travers cette opération, AGL est heureuse de contribuer au développement du secteur énergétique ivoirien ainsi qu’à la croissance économique de la Côte d’Ivoire. », a déclaré Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire-Burkina Faso.
Grâce à l’expertise de ses équipes dédiées à la logistique énergétique et aux transports spéciaux, AGL Côte d’Ivoire a proposé des solutions logistiques adaptées, sûres et innovantes, en fournissant des moyens adéquats pour la manutention et le transport des colis lourds, afin de réussir cette opération, conformément aux exigences du client.
Bamba Mafoumgbé,bamaf2000@yahoo.f
Port de San pedro// Activités du Terminal industriel polyvalent// Le Tipsp inaugure la navigation de nuit avec l’arrivée de son premier navire
mercredi, 04 septembre 2024 10:42 Written by AdminLe Terminal Industriel Polyvalent de San Pedro (TIPSP) a marqué une avancée majeure en recevant son premier navire en navigation de nuit le 30 août 2024, renforçant ainsi sa capacité à offrir des opérations d’amarrage et de désamarrage 24H24. Cette réalisation inaugure une nouvelle ère pour les activités d'importation et d'exportation au Port de San Pedro. Vendredi dernier, TIPSP a accueilli le « MV CHILOE ISLAND », un vraquier de 54 800 MT chargé de clinker pour le compte de CIMASSO, l'un des clients prestigieux du terminal. Ce navire, avec un tirant d'eau de 12,8 mètres, est le premier à accoster au Port Autonome de San Pedro en navigation de nuit. Lors de l'accostage, M. Pascal DALLY, Directeur des Infrastructures et des Grands Travaux, et le Colonel Aly FADIGA, Directeur des Opérations
Maritimes, de la Sécurité et de la Sûreté, étaient présents pour représenter les autorités portuaires.
Sant Khare, Directeur Général de TIPSP, a salué cette avancée en déclarant : « L'arrivée du 'MV CHILOE ISLAND' en pleine nuit témoigne de la capacité du TIPSP à repousser les limites de l'efficacité portuaire en Côte d'Ivoire. Ce succès est le fruit d'un travail d'équipe et d'une vision stratégique qui positionne le Port de San Pedro comme un hub logistique de premier plan en Afrique de l'Ouest. » Cette première navigation nocturne, réalisée sans avoir à attendre les fenêtres de marée, répond à une attente de longue date des professionnels du commerce. Elle permet de réduire significativement le temps de rotation des navires au port, renforçant ainsi l'attractivité du terminal. Le TIPSP a prouvé sa capacité à gérer de grands navires avec des taux de chargement et de déchargement élevés, tout en offrant une rotation accélérée des navires, ce qui attire de plus en plus de chargeurs vers ses installations.
Une Extension stratégique pour l’avenir
En vue de soutenir sa croissance continue, le TIPSP prévoit le développement de sa phase 2, comprenant un poste d'amarrage supplémentaire de 270 mètres capable d'accueillir des navires PANAMAX et POST-PANAMAX avec un tirant d'eau de 14,0 mètres. Cette expansion inclura également des installations de stockage sur une superficie additionnelle de 21,77 hectares, permettant de stocker diverses marchandises telles que des engrais, du spodumène et du clinker dans un complexe d'entreposage ultramoderne. Des entrepôts ouverts pour le minerai de nickel, le minerai de fer, le minerai de manganèse, la bauxite et le calcaire compléteront ces installations.
Avec cette expansion, le TIPSP s’apprête à devenir un acteur clé dans le secteur de la manutention portuaire en Afrique de l’Ouest, avec une capacité prévue de 12 millions de tonnes par an
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Vie d’entreprise//Gestion des risques liés aux achats internationaux// L’Oic forme les membres de l’Ucaci
dimanche, 01 septembre 2024 20:24 Written by Admin
La Direction de l’assistance aux chargeurs de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic) continue de former les opérateurs économiques. Ce dans le cadre de la série de séminaires initié depuis bientôt un an, sur instruction de M. Sidibé Issouf, le Directeur général de l’Oic.
La séance de formation a eu lieu du 28 au 29 Aout 2024, au Plateau sur le thème : « Maitrise des règles tarifaires et des contentieux liés aux achats internationaux ». Cette formation concernait 21 membres de l’Union des consignataires et armateurs de Côte d’Ivoire issues des différentes entreprises. Il s’agit notamment de CMB-Abidjan, CAPE-WEST, SUPER MARITIME, PROPI-CI, CMA-CGM, SIMAT, SISA.
Au-delà de sa mission d’assistance et du suivi et des trafics routiers, l’Office ivoirien des chargeurs a mis un point d’honneur sur le renforcement des capacités des membres de l’Union des consignataires et armateurs de Côte d’Ivoire (Ucaci) en vue de développer des modules de formation adaptés à leurs besoins. Objectif : nouer un partenariat avec l’union des consignataires et armateurs de Côte d’Ivoire afin d’identifier leurs aspirations en termes de formation dans un contexte marqué fortement par la rude concurrence.
Pendant deux jours, les auditeurs ont été formés sur les bonnes pratiques du tarif en douane, en matière commerciale et la gestion des risques liés aux achats internationaux ainsi que sur toutes les closes, les techniques financières et d’achat.
Au nom des participants, Aymeric Ahoussou, Secrétaire exécutif l de l’Ucaci s’est dit satisfait des thèmes abordés au cours de cette formation tout en soulignant que ce séminaire permettra aux membres de la faitière d’être beaucoup plus compétitif et performant sur les plateformes portuaires. Il a réitéré la disponibilité de sa faitière à collaborer davantage avec l’Office ivoirien des chargeurs dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Au terme de cette formation, madame Roland Nelly Christiane Directrice de l’assistance aux chargeurs a remis les attestations de participation aux auditeurs.
Bamba M.
Photo et légende : Les membres de l’Ucaci et leur formateur à l’issue de la formation
Côte d’Ivoire//Transport aérien en 2023// Air Côte d’Ivoire améliore ses performances financières
vendredi, 30 août 2024 11:39 Written by Admin« En 24023, Air Côte d'Ivoire a atteint l'équilibre financier, après avoir surmonté des pertes importantes dues à la crise de la Covid-19. La compagnie a progressivement amélioré ses performances financières et prévoit d'élargir sa flotte et son réseau de destinations ».L’information est rapportée par Sika Finance. Selon des chiffres publiés par le très introduit Sika finance, le résultat net sur l’exercice 2023 frôle les 700 millions de Fcfa. Pour être très précis, une source officielle indique un excédent plus de 658 millions de Fcfa, après avoir enregistré un résultat déficitaire de moins de 900 millions de Fcfa durant l’exercice2022.
Le transport aérien ivoirien faut- il le rappeler a été l’un des grands bénéficiaires de l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (Can) par la Côte d'Ivoire, a poursuivi son dynamisme en s'adjugeant une augmentation de 11,5% du trafic des voyageurs qui a atteint 601 057 au cours des 3 premiers mois de l'année 2024, selon les chiffres officiels.
Selon Sika finance, cette performance a notamment été dopée par les fortes hausses du nombre de voyageurs enregistrées aux mois de janvier et février du fait de la tenue de la Can 2023 du 13 janvier au 11 février 2024.
En claire, en 2024, Air Côte d’Ivoie devrait se porter mieux avec les retombées de la Canfoot2023 qui a eu lieu en Côte d’Ivoire.
Sur la Côte d’Ivoire, l’effectif des passagers commerciaux a bondi de 13,3% à 553 951 à fin mars 2024, contre 488 798 passagers commerciaux à fin mars 2023. Cette tendance a été suivie par les passagers au départ (+14,7% à 282 951) et les passagers à l'arrivée (+12% à 271 000). Cette évolution a cependant été amoindrie par la baisse de 9,9% à 37 651 des passagers en transit direct sur la période sous revue, en glissement annuel.
L'accroissement du nombre de passagers commerciaux est attribuable à l'ensemble des destinations, à savoir le trafic national (+10,9%) ainsi que le trafic avec l'Europe (+13,8%), la CEDEAO (+2,3%), le reste de l'Afrique (+29,1%) et le reste du monde (+0,7%).
S'agissant du fret, on note une légère augmentation de 0,5% à 7 115 tonnes de marchandises au premier trimestre 2024. Cette embellie a également eu un impact positif sur les activités de AirCôte d'Ivoire, la compagnie aérienne nationale, qui a été désignée comme le transporteur principal lors de cet événement sportif majeur.
Rappelons que le 11 Juillet 2024, un nouvel Airbus A319, le second en cette année 2024. « C’est avec une grande fierté que nous avons réceptionné le 11 Juillet à 23h40, un nouvel Airbus A319, le second en cette année 2024. », rapporte la page Facebook de la compagnie. Le baptême de l’appareil flambant neuf en provenance d’Afrique du Sud, a eu lieu en présence du Général Abdoulaye Coulibaly, Pca de Aeria et de AirCôted’Ivoire très heureux de réceptionner cet avion. Mais aussi et surtout des responsables de la compagnie, le tout sous une sous une fine pluie.
A noter que « ce 11e avion qui vient renforcer la flotte permettra d’optimiser notre programme de vols dans la sous- région pour le bonheur des passagers.
Air Côte d’Ivoire a été créé en mai 2012 à l’initiative du Président de la République, Alassane Ouattara. La compagnie est présidée par le Général Abdoulaye Coulibaly, président du Conseil d’Administration, avec son Directeur général, Laurent Loukou.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Hydrocarbures//Opérations dans le bassin sédimentaire ivoirien// Petroci et Murphy oil corporation se sont accordées à Houston
mardi, 27 août 2024 21:48 Written by AdminUne délégation d'experts de la société nationale d'opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) conduite par sa directrice générale Fatoumata Sanogo s'est rendue à Houston aux États-Unis en vue des réunions des comités techniques ( TCM) et d'opérations ( OCM) su 20 au 22 août 2024 sur les blocs CI-102, CI-103, CI-502, CI-531 et CI-709.
A l'issue de ces réunions qui interviennent dans le cadre des opérations réalisées conjointement par Petroci Holding et Murphy oil corporation dans le bassin sédimentaire ivoirien, les deux entités se sont accordées, a appris afrikchallenges.info de sources officielles, le mardi 27 août 2024.
« Au terme des discussions, les parties ont convenu de poursuivre tout au long de l'année les études géophysique et géologique afin de mieux dérisquer les dit prospects », a fait savoir la note.
Auparavant, le document a expliqué que plusieurs thématiques ont été abordées au cours de ces discussions.
Il s'agit entre autres, des travaux réalisés en 2024 relatifs à la préparation du plan de développement du champ Paon dans le bloc CI-103, la validation du Work programme de 2025 et l'approbation du budget y afférent.
Par ailleurs, apprend-t-on, les travaux de quatre autres blocs en exploration ont été discutés.
Plusieurs prospects ont ainsi été mis en évidence dont trois en maturation pour la future campagne de forage prévue au cours de l'année 2026. Il s'agit des prospects Hibou, caracal et Civette respectivement dans les blocs CI-709, CI-102 et CI-502.
B. M
Secteur privé//Redynamisation des cadres paritaires sectoriels//Des engagements forts pour améliorer la visibilité du dialogue public-privé
mardi, 27 août 2024 11:03 Written by AdminLes acteurs impliqués dans le Dialogue public-privé (Dpp) en Côte d’Ivoire ont décidé d’améliorer la visibilité des activités et d’améliorer la coordination dans la prise en charge des préoccupations du secteur privé, de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des cadres de Dpp, tout en améliorant le suivi-évaluation de leurs activités.
Ces engagements ont été pris lors de l’atelier national de coordination des cadres paritaires sectoriels, organisé du 20 au 21 août 2024 à l’hôtel Pullman sis à Abidjan Plateau, par le secrétariat exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (Ccesp), avec le soutien du projet Promotion des réformes économiques et investissements (ProREI) de l’agence allemande de coopération internationale, GIZ.
Cet atelier a également permis de dresser une cartographie des thématiques et problématiques abordées dans les différents cadres paritaires sectoriels, tout en identifiant les défis et besoins actuels. La directrice du ProREI et secrétaire exécutive du Ccesp, Mariam Fadiga Fofana a précisé que cet atelier répond aux recommandations de la Stratégie nationale du dialogue public-privé adoptée en 2017, visant à renforcer la collaboration et la coordination entre le Ccesp et les cadres paritaires sectoriels pour améliorer la compétitivité de l’économie ivoirienne.
Le directeur de cabinet adjoint, Bamba Vassogbo, représentant le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a salué l’orientation donnée par le ProREI, qui met un accent particulier sur le renforcement du Dialogue public-privé. Ce dialogue est essentiel pour l’identification, la formulation, la mise en œuvre et le suivi inclusif des réformes en faveur du secteur productif. Le conseiller technique Ouattara Eric, représentant le ministre du Commerce et de l’Industrie Souleymane Diarrassouba, a réaffirmé la volonté du gouvernement de transformer structurellement l’économie ivoirienne.
Il a souligné l’importance de réformes clés pour améliorer le climat des affaires, faciliter l’accès au financement, promouvoir les innovations technologiques et accroître les investissements. Le représentant du patronat ivoirien, Fanny Ismaël, au nom du président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a insisté sur l’utilité de cet atelier pour le secteur privé.
Ce dernier a rappelé que dans le cadre du Plan national de développement (Pnd 2021-2025), estimé à 59 000 milliards Fcfa, le secteur privé est appelé à contribuer à hauteur de 74%, soit 43 600 milliards Fcfa. Il a souligné la nécessité d’un climat des affaires incitatif, basé sur un dialogue public-privé fort et une confiance mutuelle, pour jeter les bases d’une économie prospère.
Ayoko Mensah avec SERCOM)
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Administration financière//Mise en œuvre des réformes initiées au Trésor public//Faire chorus pour obtenir le succès
samedi, 24 août 2024 18:47 Written by AdminArthur Ahoussi, Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, nouvellement nommé suite à un appel à candidatures a cru bon d’organiser un dialogue général qui a réuni, dit-on, plus 1500 agents, toutes catégories confondues.
Pendant trois jours, des porte-paroles issus des circonscriptions financières, paieries générales, directions centrales, services spécialisés, structures sociales, syndicales et associatives de faire l’état des lieux, présenter les difficultés quotidiennes auxquelles ils font face et de proposer des solutions d’amélioration. Arthur Ahoussi a voulu ainsi recueillir le ressenti, les attentes et propositions de l'ensemble du personnel afin de dégager une vision commune sur les grandes problématiques stratégiques, opérationnelles et sociales du Trésor Public.
Ces assises ont permis entre autres d'examiner le cadre général et les conditions de mise en œuvre des missions du Trésor public, d'apprécier les réformes majeures initiées au Trésor Public, d'identifier les insatisfactions du personnel, de proposer des actions d'amélioration pertinentes et d'élaborer un nouveau contrat social au Trésor Public. A la grande satisfaction des agents qui ont déjà gouté aux premiers fruits des promesses du Directeur général. Malheureusement, un mois après, certains agents veulent ramer à contrecourant. A travers des avatars via les réseaux sociaux, ils tentent de réveiller de vieux démons. En accusant certains cadres et des responsables de service d’être à l’origine de certaines difficultés d’ordre informatique et comptable. Un prétexte choisi pour déjà prédire l’échec des réformes ‘’silencieuses’’ du nouveau Dg. Une seule question aux lèvres des agents du Trésor : qui veut saboter les reformes actuelles et pour quel intérêt ?
A la vérité, le Trésor public n’a pas besoin de bruit, ni de brouilles encore moins de divisions en son sein à l’heure actuelle. Une administration certifiée à la norme Iso et qui, depuis plus de quinze ans ne réalise que des performances. S’il est vrai que tout changement suscite de grincement de dents, il est d’autant plus vrai que la résistance au changement est sœur de l’échec. Les agents du Trésor Public gagneraient à taire leurs divergences, à la tête d’un Directeur général qui, jusqu’ici, n’a aucune coloration politique. Un atout pour une administration qui regorge plus de cinq mille agents.
Le Trésor Public à une vieille tradition inscrite dans le marbre de la famille.
Des concertations pour asseoir un management participatif à été de tous les temps. L'adoption collective du PSMD 2024-2028, le dialogue social périodique entre tous les acteurs de la maison commune et qui mieux, le dialogue global dont les recommandations sont traduites en matrice d'actions prioritaires...Le Trésor Public ne peut et ne saurait se départir de ce qui est de son ADN.
Aucunement cela ne serait accepté. Qui plus est la maîtrise du système d'informations appelle la contribution de tous et non ouvrir un forum sur la place publique. Toutefois, il urge d'optimiser les ressources humaines et les compétences. Le Trésor Public doit se hisser à l'intelligence des missions à lui confiées par les hautes autorités. Faire sa mue invite à prendre en compte toutes les intelligences. Rien n'est encore perdu. La conjugaison des vues, des besoins et des attentes doivent inspirer les membres de la grande famille du Trésor public. Non par des invectives dans la presse et en tous lieux, mais par une concertation sincère et franche de tous pour remettre en route la machine du Trésor Public. Éteignez ce feu qui couve. La Côte d’ivoire vous regarde.
Ayoko Mensah
Banque //Secteur bancaire ivoirien// Karna Patrice COULIBALY, nommé Dg par intérim de la Bhci
vendredi, 23 août 2024 14:12 Written by AdminAu cours de sa séance du 30 juillet 2024, le Conseil d’Administration de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire,(Bhci), a reçu la démission de la Directrice générale, Mme Désirée Eliane YACE née OUASSENAN qui a souhaité mettre un terme à son mandat social, afin de poursuivre sa carrière professionnelle vers de nouveaux horizons.
Selon une note à la presse, le Conseil d’administration a accepté cette proposition et la banque a tenu à remercier chaleureusement Madame Désirée Eliane YACE née OUASSENAN pour sa contribution significative au redressement de la Banque et lui a souhaité un franc succès dans ses futurs projets. Aussi, ajoute la source, le Conseil d’administration a par suite confié à Karna Patrice COULIBALY, Directeur général adjoint, l’intérim de la direction générale de la Banque.
Aussi, au terme de sa session en date du 30 juillet 2024, le Conseil d’Administration de la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (Bhci), a procédé à l’adoption des modifications statutaires actant l’augmentation du capital de la Banque à hauteur de 28.235.000.000 francs Cfa. Cette résolution marque une étape cruciale du processus de restructuration et de relance stratégique de l’établissement, initié depuis la fin de l’exercice 2019, après la reprise du contrôle de la société par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Bamba Mafoumgbé
Import et export// Echanges commerciaux Russie - Côte d’Ivoire// A l’ombre des tensions politiques, ça fait de bonnes affaires
vendredi, 16 août 2024 11:27 Written by AdminC’est à croire qu’entre Abidjan et Moscou, il n’y a plus d’affaires et de bonnes affaires avec la crise Russo – ukrainienne. Bien au contraire. Les deux parties font de bonnes affaires, si l’on s’en tient aux chiffres publiés par le confrère Sika finance.
Selon cette source, « si ces douze derniers mois, les relations diplomatiques entre la Russie et la Côte d'Ivoire peuvent sembler avoir pris un coup en raison du rapprochement entre ce dernier et l'Ukraine qui a ouvert son ambassade à Abidjan en avril 2024, sur le plan commercial, l'axe Abidjan-Moscou s'est par contre beaucoup réchauffé. » Ces dernières années, les importations de la Côte d'Ivoire en provenance de la Russie ont en effet enregistré des bonds exponentiels.
En 2020, Abidjan importait de la Russie des biens pour une valeur de 67 milliards Fcfa, un chiffre qui a bondi de 87% l'année suivante à 125,5 milliards Fcfa d'après des données statistiques des douanes ivoiriennes consultées par Sika finance.
Abidjan a ensuite significativement accru ses achats auprès de Moscou en 2022, passant à 174,7 milliards Fcfa (292,7 millions Usd) puis à 302,5 milliards Fcfa (506,8 millions Usd) en 2023. Depuis 2021, les importations ivoiriennes en provenance de Moscou ont donc plus que doublé (+141%), et plus que quadruplé depuis 2020 (+351%)
Par ailleurs, ajoute notre source, au niveau des données consultées en Côte d'Ivoire, aucun détail sur les biens importés n'a pu être obtenu, ce qui a amené Sika finance à consulter la plateforme de données de l'International trade centre (Itc), une agence conjointe de l'Omc et des Nations Unies qui apporte une assistance technique au pays en développement sur les questions de commerce international.
D'après cette source, la Côte d'Ivoire importe en grande partie des produits dérivés du pétrole (combustibles minéraux, huiles minérales, matières bitumineuses, etc.), des produits alimentaires et pharmaceutiques.
Avec des achats de 380,1 millions de dollars Usd (226,9 milliards Fcfa) en 2023, les dérivés du pétrole sont les plus exportés par Moscou et représentent 76 % des importations ivoiriennes. Les achats de ces produits sont passés de 317 000 Usd (189,2 millions Fcfa) en 2021 à 134,7 millions Usd en 2022 avant de quasiment tripler l'année dernière.
S'ensuivent les importations d'engrais, qui ont connu une hausse annuelle de 17 % en 2023, atteignant 49,3 millions Usd (29,4 milliards Fcfa).
Les poissons, crustacés et autres produits de la mer occupent le troisième poste des principales importations pour un coût de 42,2 millions Usd (25,2 milliards Fcfa).
Les céréales et le chapitre « fonte, fer et acier » complètent le top 5 des importations ivoiriennes, mais il est à noter qu'ici, les chiffres sont en baisse continue. Les achats de céréales sont passés de 22,9 millions Usd (13,6 milliards Fcfa) en 2022 à 11,4 millions Usd (6,8 milliards Fcfa) en 2023, soit un repli d'environ 50%. Du côté des « fonte, fer et acier », la valeur des achats a chuté de 66% sur un an à 9,4 millions Usd (5,6 milliards Fcfa).
Au niveau des produits pharmaceutiques par contre, les importations ivoiriennes ont franchi un cap à 1,5 million de dollars fin 2023, contre 865 000 Usd (516,3 millions Fcfa) en 2022.
Le confrère termine en disant que la Russie est 9ème fournisseur de la Côte d'Ivoire en 2023, loin derrière la Chine qui en est le premier avec près de 1 700 milliards Fcfa (2,8 millions Usd) de marchandises et devant le Maroc (258,4 milliards Fcfa, 432,8 millions Usd). Quid des échanges entre la Côte d’Ivoire et la France. Sika finance précise que les échanges entre Paris et Abidjan pesaient 2, 7 milliards soit plus de 1768 milliards de Fcfa en 2023 et qu’ils ont progressé de 71,5% en 2023 après une baisse de 2,1% en 2022.
La France importe principalement de la Côte d’Ivoire du cacao pour 32% des achats français. La Côte d’Ivoire qui est le deuxième client de la France en Afrique subsaharienne, importe de l’hexagone des préparations pharmaceutiques, des céréales et les produits à base de tabac.
Aussi malgré les tensions entre la France et ses anciennes colonies du Sahel, les relations commerciales entre Paris et le continent se portent bien. Selon Jeune Afrique, en 2023, les échanges commerciaux entre la France et l’Afrique subsaharienne ont totalisé 24,5 milliards d’euros, soit 11 milliards d’euros d’exportations et 13,5 milliards d’euros d’importations.
Bamba Mafoumgbé
Gouvernance//Patrimoine immobilier de l'État// Sanogo Moussa lance un recensement pour mettre à jour le fichier de 48 000 biens
mardi, 13 août 2024 12:34 Written by AdminLe recensement du patrimoine immobilier de l'État en Côte d'Ivoire et à l'étranger 2024-2025 portant sur la mise à jour du fichier des biens immobiliers estimés à 48 000, a été lancé le lundi 12 août 2024 à Abidjan-Plateau, par le ministre du patrimoine, du portefeuille de l'État et des entreprises publiques, Moussa Sanogo. Rapporte le Cicg. Le projet se déroule en deux phases. La première phase, d'une durée de douze mois, couvrira les deux districts autonomes d'Abidjan et de Yamoussoukro, les 12 chefs-lieux de Districts, ainsi que les villes de plus de 200000 habitants, à savoir Divo, Soubré, Duékoué et Bouaflé. La seconde phase, d'une durée d'un an également, se déroulera dans les autres localités du pays et à l'étranger.
Ces précisions ont été données par le directeur général de la Société nationale de gestion du patrimoine immobilier de l'État (Sonapie), Kaladji Diabaté, dont la structure supervise la mise en œuvre du projet. À en croire Kaladji Diabaté, il s'agit, à terme, d'établir une cartographie précise avec une identification détaillée des biens immobiliers de l’Etat.
« En connaissant mieux nos actifs, nous pourrons élaborer des stratégies plus efficaces pour leur gestion, leur entretien et leur valorisation. Nous pourrons également identifier les opportunités de développement et d'investissement, contribuant ainsi à la croissance économique de notre pays », a expliqué Moussa Sanogo. Il faut noter que parallèlement à l'opération de recensement, s'exécutera un autre projet relatif à la sécurisation juridique du patrimoine immobilier de l'Etat.
Bamba Mafoumgbé avec Cicg