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vendredi 26 avril 2024
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Cote d'Ivoire //Affaire Amana transfert d’argents et finances// Les clarifications du Comité de veille du Trésor public

jeudi, 25 avril 2024 16:04 Written by

« L’affaire Amana transfert d’argent et finances » continue de faire des vagues depuis quelques jours aussi bien en Côte d’Ivoire qu’au Niger. Ce après la diffusion, le 24 avril 2024, d’un communiqué du Directeur général du trésor et de la comptabilité publique de Cote d’Ivoire, par ailleurs, président du Comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilées.
Dans ledit communiqué, le Trésor public de Côte d’Ivoire appelait « les populations à s’abstenir d’effectuer toute transaction financière avec Amana Transfert d’Argent et Finance basée au Niger »
En réaction et le même jour, c’est-à-dire le 24 Avril 2024, c’est la Direction générale de cette structure, à savoir Amana Transfert d’argent et finances qui produit un communiqué à la même date.
Selon le Comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilée, il ressort de l’examen de ce communiqué produit par cette structure nigérienne, deux informations majeures suivantes :
« La Direction générale de Amana Transfert d’Argent et Finance affirme n’avoir reçu aucune correspondance de la part du Directeur général du trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, à la du 24 avril 2024 lui notifiant l’interdiction de ses activités. Amana Transfert d’Argent et Finance dispose d’un agrément unique Umoa de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) l’autorisant à ouvrir une succursale en Côte d’Ivoire. »
Face à ces affirmations, le Comité de veille tient à apporter les clarifications ci-après :
Relativement à la correspondance non reçue par Amana Transfert d’Argent et Finance, « Le Comité de veille est surpris de la réaction de la Direction générale de cette structure dont le coordonnateur a été auditionné le 28 mars 2024 par son Secrétariat Technique. »
Car, au cours de cette audition, ajoute la source, « il a été rappelé à ce dernier, la mesure d’interdiction des activités de sa structure en Côte d’Ivoire. A l’appui de ce rappel, le courrier n°002019/MFB/DGTCP/CEE/DSSSAPF/KNE du 19 avril 2024, a été adressé à la Direction Générale de Amana Transfert d’Argent et Finance avec ampliations à son Coordonnateur sur place, à la Cellule nationale de traitement de l’information financière (Centif), à la Bceao ainsi qu’à la Direction de la police économique et financière ».
Concernant l’agrément unique Umoa de la Bceao qui l’autoriserait à ouvrir une succursale en Côte d’Ivoire, le Comité de veille tient à préciser que le Cabinet de monsieur le ministre des Finances et du Budget a adressé, par courrier n°02135/ MFB/DGTCP/DECFinEx/SDAMB/OO/AKNE du 9 janvier 2024, au Directeur général de Amana Transfert d’Argent et Finance, la notification de la décision de la Commission bancaire de l’Umoa refusant« l’installation d’une succursale de Amana Transfert d’Argent et Finance en Côte d’Ivoire ».
Une copie de cette décision a d’ailleurs été remise au Coordonnateur Régional de cette structure au cours de son audition du 28 mars 2024 par le Secrétariat Technique du Comité de Veille en guise de rappel.
Sur la base de ces éléments, le Comité de veille réitère son appel aux populations de s’abstenir de toute transaction financière avec Amana Transfert d’Argent et Finance.
Ayoko Mensah

Phase 2 du projet Baleine //Exploitation pétrolière en Côte d’Ivoire// Saipem et AGL lancent la fabrication des structures sous- marines

mercredi, 24 avril 2024 16:46 Written by


Saipem, une entreprise d’ingénierie et de construction de projets et d’infrastructure énergétiques et Africa Global Logistics (AGL), ont lancé ce 24 avril 2024, à Abidjan, les travaux de construction des structures sous-marines préparatoires à la phase 2 du projet Baleine d’Eni et Petroci, dans les ateliers Carena, filiale d’AGL d’Abidjan-Plateau.
Après la phase de réception du matériel, le travail des équipes d’AGL consistera à réaliser à partir d’aujourd’hui, sous la supervision des équipes de Saipem, la découpe des différentes pièces, l’assemblage des constituants, la mise en soudure de la matière, le sablage et la peinture des structures, ainsi que le contrôle qualité des travaux. Saipem a confié à AGL, après un appel d’offres lancé en octobre 2023, la réalisation de structures métalliques sous-marines à savoir 2 systèmes d’ancrage pour ombilicaux, de 80 tonnes et 6 structures de fixation sous-marine d’environ 120 tonnes, qui seront déployés sur le site en offshore dans une profondeur d’eau supérieure à 1.000 m. A l’occasion, Stanislas de Saint Louvent, Directeur général des solutions maritimes chez AGL a indiqué que sa structure est heureuse de contribuer au développement du secteur de l’énergie, stratégique pour l’essor économique de la Côte d’Ivoire. « Notre présence dans les domaines de la logistique pétrolière et de la maintenance industrielle avec des ateliers équipés, des collaborateurs bien formés et un accès direct à la mer sont des atouts que nous mettons à la disposition de cet important projet. Aussi, grâce au savoir-faire de nos équipes, nous franchissons, avec ce projet, un important cap dans notre engagement aux côtés du gouvernement de Côte d’Ivoire pour accompagner de façon concrète le développement économique et social du pays. », a-t-il dit.
Valorisation du contenu local
La fabrication de ces équipements à Abidjan s’inscrit dans le cadre de la politique de contenu local de Saipem, dont l’objectif est de maximiser l'utilisation de l'expertise et des compétences locales dans ses projets dans les pays où la société travaille. Cette entreprise entend ainsi soutenir de manière effective et efficace, le développement des ressources humaines ivoiriennes et des communautés sociales, le transfert de compétences et de technologies aux entreprises locales, la promotion de la conscience écologique, et apporter une valeur ajoutée réelle et durable par sa présence dans le pays.
Dans cette optique, pour ce projet, une centaine de collaborateurs, notamment ses équipes de soudeurs, d’élingueurs, de grutiers, de peintres et de superviseurs nationaux certifiés dans la construction de structures métalliques pour le secteur pétrolier offshore. L’entreprise implique les compétences locales dans la mise en œuvre des projets énergétiques en Côte d’Ivoire.
« Nous avons décidé de localiser la fabrication de certaines structures sous-marines, pour la phase 2 du projet Baleine, en Côte d’Ivoire, en vue d’aider à former une main-d’œuvre locale qualifiée afin de favoriser le développement d’une industrie locale compétitive et conforme aux standards internationaux, pour relever les défis des nouveaux développements offshores en Côte d’Ivoire. Notre ambition est d’en faire encore davantage pour soutenir de manière effective et efficace le contenu local et apporter une valeur ajoutée réelle et durable par notre présence dans le pays », a déclaré Bertrand Noyelle, Directeur général de Saipem en Côte d’Ivoire.
Quant à M. Nicola Mavilla, Dg de Eni Côte d’Ivoire, il s’est félicité du partenariat performant sur les différentes phases du projet Baleine qui revêt une importance stratégique et a été réalisé en un temps record et avec des méthodologies innovantes pour l'industrie, en étroite collaboration avec le pays et pour le pays. Non sans ajouter :« Avec cette activité, une partie des fondations nécessaires à la Phase 2 du projet Baleine est mise en place. Ces structures seront cruciales pour la liaison du deuxième Fpso, en cours de rénovation à Dubaï, qui, une fois arrivé dans les eaux ivoiriennes au cours de la deuxième moitié de l'année, rejoindra le Fpso Baleine pour augmenter davantage la production de pétrole et de gaz du gisement. »
A noter que la cérémonie a eu lieu en présence M. Esse Kouame Bienvenu, Directeur général des Hydrocarbures du ministère des mines, du pétrole et de l’énergie, qui représentait le ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa. M. Esse a invité les entreprises engagées dans le processus, à non seulement s’approprier la loi sur le contenu local, mais aussi à la vulgariser dans le tissu industriel pétrolière nationale.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Cybersécuirté//En marge du Cyber Africa Forum (CAF2024) à Abidjan// Kaspersky met l’IA au service de la sécurité numérique des entreprises avec sa nouvelle gamme

mercredi, 24 avril 2024 08:25 Written by

Partenaire stratégique du Cyber Africa Forum (CAF) depuis son lancement, Kaspersky dévoile en marge d’une quatrième édition axée sur l’intelligence artificielle sa nouvelle ligne de produits, Kaspersky Next, alimentée par des capacités d’IA et modulable selon les exigences des organisations, leurs ressources et la complexité de leurs infrastructures informatiques.
Face à l'escalade constante des cyberattaques, notamment en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, deux régions particulièrement représentées lors du Cyber Africa Forum (CAF) qui vient de se tenir à Abidjan, il semble impératif de revoir et de renforcer les stratégies de cybersécurité à la disposition des entreprises afin de garantir leur résilience numérique à l’aide de protections modernes et robustes.
Or, selon le rapport XDR and SOC Modernization Report d’Enterprise Strategy Group1, ces mêmes entreprises peinent encore à trouver des outils de cybersécurité en mesure de détecter et d'enquêter sur les menaces avancées en temps utile. Ce constat a nourri la réflexion de Kaspersky, entreprise technologique innovante de premier plan, jusqu’à la conceptualisation d’un nouveau dispositif apte à répondre à l’ensemble des besoins des acteurs du secteur : Kaspersky Next.
En automatisant des processus clés tels que la surveillance du cloud, la gestion des vulnérabilités et des correctifs, ainsi que l'analyse des indicateurs de compromission (IoC), cette solution optimise les opérations de cybersécurité. Ses playbooks intégrés aident notamment les experts à détecter et à remédier efficacement aux menaces, tout en réduisant significativement le fardeau des tâches de routine.
Une automatisation qui permet aux équipes de cybersécurité de se concentrer sur des stratégies plus complexes et d'améliorer continuellement leur posture de sécurité, assurant une défense robuste contre les attaques de plus en plus avancées.
« Cette nouvelle gamme propose des fonctionnalités essentielles pour protéger les entreprises contre les types de menaces auxquelles elles sont le plus souvent confrontées, notamment en Côte d’Ivoire : les ransomwares, les logiciels malveillants, les fuites de données mais également le piratage des infrastructures via la compromission des services de messageries, les attaques sur chaîne d'approvisionnement, les exploits et autres. Nous sommes heureux de pouvoir présenter « Kaspersky
Next » lors du Cyber Africa Forum, aux côtés d’éminents experts et dirigeants africains », a déclaré Bertrand Trastour, General Manager France, Afrique du Nord, de l'Ouest et du Centre chez Kaspersky France and North, West & Central Africa, rappelant que l’entreprise a été représentée au
CAF par son Head of B2B Morocco, Tunisia, West & Central Africa, Pascal Naudin, ainsi que son Enterprise Account Manager pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest Hervé Iro Mondouho, qui est intervenu lors du panel « Industrie 4.0 : Entre conformité, innovation et sécurité ».
Cette table ronde a exploré l’usage des technologies d'IA pour créer des systèmes de cybersécurité plus robustes et intelligents, alignés sur les besoins spécifiques et les défis uniques de l'Industrie 4.0. Une tendance illustrée par Kaspersky Next, dont les outils de protection des terminaux sont alimentés par l'IA. 1 SOC Modernization and the Role of XDR, Enterprise Strategy Group, 2022
Par ailleurs, cette solution va au-delà de l'EPP (Endpoint Protection Platform) classique pour réunir EDR et XDR au profit des entreprises de toute taille et de tout secteur.
Pour rappel, les solutions Endpoint Detection and Response (EDR) et Extended Detection and Response (XDR) jouent en effet un rôle crucial dans le renforcement de la cybersécurité des entreprises, en particulier en Afrique de l’Ouest. Ces technologies fournissent une visibilité exhaustive sur l'état de sécurité des systèmes informatiques, permettant un contrôle accru sur les menaces. Elles facilitent également l'identification proactive des attaques, y compris celles qui sont les plus sophistiquées et évasives, et permettent une réponse rapide aux incidents. Ce niveau de surveillance et de réactivité est essentiel pour contrer les menaces courantes et complexes qui ciblent les entreprises de la région. Ayoko Mensah

Cinéma //Industrie du loisir en Côte d’Ivoire //Le groupe français Pathé ouvre ses portes à Abidjan

mardi, 23 avril 2024 17:14 Written by

C’est ce mercredi 24 Avril 2024 que Pathé, le groupe français Pathé ouvre son multiplexe de 6 salles de cinéma en Côte d’Ivoire. Coût des investissements, environ 30 millions d’euros, soit plus de 19 milliards de Fcfa comme indiqué par M.Frédéric Godfroid, Directeur  des opérations  Afrique du groupe  qui avait à ses côtés, M. Agbré Sylvain, directeur d’exploitation.

En attendant, la presse nationale et internationale, à l’occasion d’une visite guidée conduite par les responsables de cette multinationale, ce mardi 23  Avril 2024, ont   découvert les  différents compartiments de l’infrastructure dans le centre commercial Cap Sud. Très concrètent, ce   nouveau multiplexe offrant une expérience cinématographique exceptionnelle grâce à ses six salles équipées des dernières avancées technologiques. 

Parmi ces   6 salles l’on compte 2 salles Vip pour une capacité totale d’environ 1000 fauteuils pour garantir un confort.    Les services proposés, une application mobile permet l'achat rapide de billets avec une réservation en ligne gratuite et une annulation possible jusqu'à 15 minutes avant la séance. Selon Agbré Sylvain, le Directeur de l’exploitation en Côte d’Ivoire, la programmation variée inclut des films africains, des blockbusters internationaux, des spectacles culturels, des films d'animation et d'auteurs.

Selon lui, les prix sont fixés à 6 000 Fcfa pour les adultes, les enfants de moins de 16 ans et les étudiants paieront, quant à eux, le ticket à 3 500 Fcfa. Les spectateurs ont également la possibilité d’acheter une carte de cinq places à 4 000 FCFA la place. De plus, des séances spéciales pour les écoles sont programmées chaque matin.  Le cinéma vise à devenir un acteur culturel majeur d’Abidjan.  A noter que c’est depuis 2019, ce groupe français Pathé a lancé les travaux. En termes d’emplois, l’ouverture de ces salles va générer environ 70emplois.

 Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

Gestion portuaire// Pour améliorer son efficacité opérationnelle// Abidjan Terminal déploie une nouvelle technologie digitale

mardi, 23 avril 2024 13:18 Written by

Abidjan Terminal, 1er terminal à conteneurs du port d'Abidjan, filiale de Africa Global Logistics (AGL), a récemment procédé au déploiement d’un nouveau module Vessel Opération (VSOPE WEB) dans son système d'exploitation portuaire. Ce module de planification et d’exécution des opérations maritimes du TOS OSCAR (Terminal Operating System) utilisé sur le terminal, vise à améliorer significativement l'efficacité opérationnelle du terminal, en fluidifiant l’ensemble des opérations de manutention des conteneurs.
Cette technologie avancée, conçue par les équipes d’AGL, permet d’améliorer les processus opérationnels clés du terminal. Elle offre aux opérateurs d’Abidjan Terminal, une nouvelle gamme de fonctionnalités qui favorisent une gestion pointue des opérations de chargement et de déchargement des navires, ainsi que le suivi en temps réel des mouvements de conteneurs sur le parc.
« L’un des principaux avantages du nouveau VSOPE est sa capacité à améliorer la transparence et la visibilité tout au long de la chaîne logistique. Cette nouvelle technologie permettra au terminal de maîtriser de bout en bout nos processus opérationnels et de détecter les dysfonctionnements qui grèvent l’efficacité des opérations en vue de les corriger et booster en définitive la productivité de la plateforme. », a déclaré Mme Madoussou DAO, Business Process Manager AGL et leader du projet de déploiement du VSOPE WEB.
Cette solution innovante permettra également d'optimiser les flux de marchandises et de réduire les temps d'attente, offrant ainsi des avantages tangibles tant pour les opérateurs portuaires que pour les clients. En fournissant des informations en temps réel sur l'état et l'emplacement des conteneurs, la plateforme permettra aux acteurs de la chaîne d'approvisionnement de planifier leurs opérations de manière plus efficace.« Nous sommes heureux de la mise en œuvre de ce nouveau module technologique qui nous permettra d’accroitre significativement nos performances et de réduire les délais de passage de la marchandise au bénéfice des consommateurs. Cette innovation contribuera donc à Abidjan Terminal de continuer à jouer un rôle crucial dans le développement des échanges commerciaux en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. », a indiqué Asta-Rosa CISSE, Directrice générale de Abidjan Terminal. L’implémentation de ce nouveau module s’inscrit dans le cadre de la stratégie de digitalisation d’Abidjan Terminal qui renforce ainsi sa position de plaque tournante logistique majeure de la place portuaire d’Abidjan au service de ses clients et de l’économie de la région.
Bamba Mafoumgbé ( Sercom

Hydrocarbures//Dispositif relatif à l’exploitation du pétrole au Niger// Une rencontre très importante entre le ministre du Pétrole et les acteurs majeurs du secteur

dimanche, 21 avril 2024 20:46 Written by

Le ministre du Pétrole Barké Bako Mahaman Moustapha a rencontré ce samedi à son cabinet, les opérateurs de la China National Petroleum Corporation (Cnpc), de SavannaH et de Sipex, acteurs majeurs dans l’exploitation du pétrole nigérien. L’information est rapportée par l’Agence nigérienne de presse( Anp)
L’objectif de cette rencontre, précise la source, « est de faire part à ces sociétés, les instructions du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (Cnsp), Chef de l’Etat, le Général de brigade Abdourahamane Tiani dans le cadre du dispositif relatif à l’exploitation du pétrole au Niger. »
Cette rencontre s’articule autour de trois points essentiels qui sont, les contrats d’exploitation, les recrutements du personnel et la gestion du pétrole nigérien.
S'agissant des contrats, le ministre Barké a indiqué que la Cnpc et WAPCO sont responsables du recrutement de leurs sous-traitants depuis toujours et que si des manquements sont désormais constatés, elles en assumeront les conséquences qui en découleront. D'ores et déjà, le ministre a indiqué qu'il prendra attache avec la chambre de commerce pour établir une base de données des entreprises qui seront pré-qualifiées pour assurer les prestations dans l'amont et l'aval pour transmission officielle à tous les opérateurs.
En ce qui concerne les recrutements, le ministre du pétrole a indiqué qu'une mission conjointe ministère du pétrole et ministère de la fonction publique a déjà enquêté sur le sujet au niveau de la Soraz et de ses sous-traitants, puis de Wapco et ses sous-traitants et enfin de la Cnpc et ses sous-traitants. Le rapport définitif a été déposé le 20 avril au bureau du ministre du pétrole qui le transmettra au Chef de l'Etat, qui avait donné les instructions en ce sens. Les conclusions de ces rapports seront mis à la disposition des concernés pour mise en application
Mais il faut déjà noter à ce niveau la présence des travailleurs expatriés sans contrat visé par l'Agence nigérienne pour la promotion de l’emploi (Anpe) ou sans contrats tout simplement ou de faux contrats de travail et d'agréments expiré ou faux.
Le ministre a enfin indiqué qu'il veillera personnellement à l'application stricte du plan de « nigérisation » progressif du personnel dans tous les domaines. S'agissant des audits, le ministre a précisé que les résultats des audits précédents seront réexaminés en collaboration avec la Commission de Lutte contre la délinquance fiscale et financière (Coldeff) pour vérifier le traitement qui en a été fait, afin de s'assurer que les intérêts du Niger ont été protégés.

Il a aussi annoncé que dès le mois de Mai, un audit global sera lancé à travers des Cabinets internationaux à la demande du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie. Il a par ailleurs insisté sur le fait que le Chef de l'Etat, le Général Abdourahamane Tiani a donné l'instruction ferme qu'aucun coût pétrolier ne soit récupérable s'il n'est au préalable spécifié dans le Contrat de Partage de Production (Cpp). A ce sujet, même ceux qui ont été approuvés par les précédentes administrations seront annulés après contrôle.

D'autre part le Ministre a enfin informé les opérateurs Cnpc, SavannaH et Sipex présents à la rencontre que le Chef de l'Etat a demandé de revoir le Contrat de partage de paaroduction (Cpp) pour mieux prendre en compte les intérêts du Niger. Le ministre du pétrole a enfin demandé à la Direction générale de Wapco Niger et Wapco Benin de faciliter l'accès aux installations à la mission de contrôle qui se rendra à Seme (Bénin), dès le Mardi 23 avril, pour la vérification des quantité annoncées, le calibrage et l'inspection des bateaux, ce qui permettra de compléter les informations qui seront collectées par les inspecteurs placés sur les différents sites afin de s'assurer que les quantités effectivement déclarées sont bien celles qui sont enlevées.
Bamba mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Développement//Financement privé des infrastructures publiques// « L’une des meilleures solutions pour l’Afrique », selon Patrick Achi

samedi, 20 avril 2024 21:27 Written by

« Discussion en hybride, dans le cadre des présentations thématiques régulières d’experts, au Harvard CID, sur le financement privé des infrastructures publiques. Les Partenariats Public-Privé : l’une des meilleures solutions pour réduire le déficit d’infrastructures de notre continent et accélérer son développement. », Propos du Premier ministre Patrick Achi, lors de ses enseignements devant ses étudiants au Harvard CID. Des informations disponibles sur sa page X
Des thématiques qu’amine Patrick Achi, en s’inspirant du modèle ivoirien en matières de conception d’infrastructures.
Etude de la stratégie, des actions et des leçons de l’expérience ivoiriennes considérées, par les intervenants, comme le fleuron des sucess stories africaines. Selon lui, « En la matière, la Côte d’Ivoire c’est une politique maîtrisée d’ouverture et de coopération, c’est une expertise avérée et exemplaire que nombre de pays envient. Audace et détermination, souveraineté et résilience ! » dt-il sur sa page X. « A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », disait-il également sur sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Car en plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmi ses étudiants entre deux séances de formation au Cid

 

Impôts//Recouvrement des recettes fiscales en Côte d’Ivoire// La Dgi a recouvré 913, 1 milliards de Fcfa au premier trimestre 2024

vendredi, 19 avril 2024 15:29 Written by

Au titre des recettes, la Direction générale des impôts, (Dgi) a recouvré 913,1 milliards au premier trimestre 2024, pour un objectif de 931,2 milliards, soit un taux de réalisation de 98,1%. L’information a été donnée ce vendredi 19 Avril 2024, par Ouattara Abou Sié, Dg de cette régie financière, lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire bilan et perspective, qui a lieu dans un complexe hôtelier d’Abidjan.
Selon le Dg Ouattara Abou Sié, « En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2023, les recettes sont en hausse de 102,0 milliards, soit une croissance de 12,6%. Ces bons résultats ont été obtenus, essentiellement grâce à la bonne tenue de l’activité économique ainsi que la poursuite de la digitalisation et le renforcement de l’encadrement de proximité. »
Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres sur les acquis de la digitalisation d’une part, et de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal d’autre part. Sans oublier la poursuite du renforcement de l’encadrement des services , la mise en œuvre des mesures nouvelles et l’élargissement de l’assiette fiscale
Au nom du M. Coulibaly Adama, ministre du Budget et des finances empêché, M. Bamba Vassogbo, Directeur de cabinet Adjoint a salué cette performance quoi qu’en deçà de l’objectif fixé. Aussi, il a demandé aux agents des impôts de maintenir le cap, pour recouvrer plus de ressources. Mieux, combler le gap de 18 milliards de Fcfa enregistré au premier trimestre.
En termes de perspectives, les objectifs de recettes de la Dgi pour le deuxième trimestre 2024 sont fixés à 1 314,7 milliards, en hausse de 17,8% par rapport aux recouvrements de la même période en 2023.
« En Côte d’Ivoire, le taux de pression fiscale est attendu à 14,4% du Pib en 2024 et à 15,4% du Pib en 2026 », a précisé M.Bamba Vassogbo.
Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établi à 13,9% du Pib en 2023, alors que le pacte de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) fixe un niveau plancher de 20%.
Ayoko Mensah

Energie// Approvisionnements en produits pétroliers// Bamako devient le premier client de Niamey , avec 150 millions de litres de carburant

mercredi, 17 avril 2024 21:02 Written by

Le Niger et le Mali ont procédé, le mardi 16 avril à Bamako, à la signature d’un contrat de fourniture de carburant au terme duquel, la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) va fournir à Energie du Mali (EDM SA) 150 millions de litres de gasoil d’une valeur totale de plus de 42 milliards de Francs cfa soit un prix préférentiel de 328 F Cfa le litre. Avec ce contrat, Bamako devient ainsi le premier client de Niamey en termes de quantité de carburant acheté, ce qui permettra au pays d’alimenter ces centrales électriques afin de pallier au déficit d’électricité auquel il fait face depuis des mois. Rapporte actuniger.com
C’est le Premier ministre de la Transition malienne Dr Choguel Kokalla Maiga qui a présidé la cérémonie de signature du contrat de fourniture de carburant entre la Société nigérienne de pétrole (SONIDEP) et Energie du Mali (EDM SA). Le contrat commercial a été paraphé par le Directeur général de la SONIDEP SA, Ali Chéibou Hassan, et celui d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, en présence du ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha BARKE et son homologue malienne en charge de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara. Prenant la parole à cette occasion, le chef du gouvernement malien a indiqué que «la question de l’énergie est d’une brûlante actualité. Cela donne du baume au cœur et contribuera à l’affermissement des relations entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel». Dr Choguel Kokalla Maiga a estimé que les relations entre les trois pays de l’Aes représentent des enjeux géopolitiques et géostratégiques majeurs d’où le devoir de promouvoir le corridor Bamako-Ouagadougou-Niamey dont les populations ont les mêmes réalités socio-économiques et sont condamnées à coopérer. En somme, a-t-il souligné, « une alliance en acier que rien ne peut plus séparer ».
Selon la source, avec la signature du contrat de fourniture de cent-cinquante millions de litres de carburant par le Niger au Mali, Bamako devient le premier client de Niamey en termes de quantité. Le Premier ministre a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur à l’endroit du ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, et du directeur général d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, qu’il a invités à accompagner la mise en œuvre idoine du contrat. «Les bons comptes font les bons amis, mais dans le cas présent, le Niger est plus qu’un ami du Mali : c’est un frère. Soyez de bons amis en payant ce que vous consommez», a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga qui a particulièrement apprécié le prix du litre cédé à 328 F CFA, soit quasiment la moitié du prix normal qui est de 598 FCfa. Un tarif préférentiel qui doit inciter la partie malienne à rembourser au Niger et dans les délais les 49 200 000 000 de FCfa au titre du contrat a mis en exergue le chef du gouvernement malien qui a tenu à saluer le Président de la Transition du Niger, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeïne, et le ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké qui lui a rendu une visite de courtoisie à la Primature juste avant la cérémonie.
De son côté, la ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour acheminer le carburant au Mali. Quant au ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké, il a d’abord déclaré que « les pieds ne vont pas là où le cœur ne va pas». Il a également précisé qu’il y a des difficultés dans la mise en œuvre du contrat avant de souligner la nécessité de constituer, dans chacun des trois pays de l’Aes, une structure, un parc de citernes, une escorte des camions-citernes et l’ouverture de trois comptes bancaires, tous dédiés au succès des opérations. « Le Mali est un pays frère et ami. L’année écoulée, il y a eu une première phase portant sur 22 millions de litres. Nous avons d’abord fait le point de la situation de ce contrat notamment sur les difficultés dans son exécution et comment les éviter maintenant », a indiqué le ministre BARKE

Selon nos sources, il convient de souligner qu’au cours de son séjour dans la capitale malienne, le ministre du Pétrole Mahaman Moustapha Barké et la délégation qui l’accompagne ont été reçu en audience par le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOÏTA. À l’issue de l’audience, le Ministre nigérien du Pétrole a exprimé sa gratitude envers les autorités de la Transition pour leur engagement en faveur du développement du Mali et de la sous-région, à travers l’Alliance des États du Sahel (Aes). Il a également souligné que lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat malien a exprimé sa reconnaissance envers son homologue nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, pour l’envoi d’une délégation de haut niveau au Mali en vue de la signature de cet accord de partenariat. Le Président Goita a par ailleurs encouragé les Ministres de l’Énergie des deux pays à travailler de concert pour renforcer l’intégration et a appelé à une plus grande cohésion communautaire..
B. M

Région du Poro/environnement des affaires en Côte d’Ivoire// Des activités du Ccesp bientôt lancées à Korhogo

mercredi, 17 avril 2024 18:01 Written by

Une délégation du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé. (SE-CCESP) sera à ??????? pour le lancement officiel de la Plateforme Locale de Dialogue Public Privé (PLDPP) de la capitale du Poro, du ?? ?? ?? ????? ????.
Dans ses recommandations, la Stratégie Nationale de Dialogue Public Privé (SNDPP) élaborée en 2017 note la nécessité de prendre en compte le tissu productif local dans le processus de concertation entre l’Etat et le Secteur Privé.

Cette mission s’inscrit donc dans le cadre de la mise en place des Plateformes Locales de Dialogue Public Privé (#PLDPP). Une volonté portée par le CCESP de contribuer à créer les conditions pour une meilleure attractivité des pôles économiques régionaux, autres que le District d’Abidjan, qui, malgré leur potentiel économique ne sont pas suffisamment pris en compte par les réformes actuelles en matière de climat des affaires et par les différents processus de Dialogue Public Privé...
Bamba M. ( Source : Sercom)

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