
Economie (1196)
Financement de l’agriculture africaine: Akinwumi Adesina appelle les États-Unis à soutenir l’agriculture à vocation commerciale
vendredi, 23 février 2018 13:40 Written by afrikchallengesAkinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), a avancé de solides arguments en faveur d’un engagement accru des investisseurs américains et autres en faveur de l’Afrique, afin d’aider à libérer le potentiel agricole de ce continent. C’était jeudi 22 février 2018, en Virginie, aux États-Unis, lors du 94e Forum sur les perspectives d’avenir de l’agriculture du ministère américain de l’Agriculture, où Adesina était invité à intervenir, sur le thème « Les racines de la prospérité ». « Depuis trop longtemps, l’agriculture a été associée à ce que j’appelle les trois “P” – pénibilité, pénurie et pauvreté, a déploré le président de la Banque africaine de développement. Le fait est que l'agriculture est un secteur créateur de richesses énorme, prêt à offrir de nouvelles opportunités économiques qui permettront à des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté. » Étaient présents Sonny Perdue, le secrétaire d’État américain à l’Agriculture, Stephen Censky, le secrétaire d’État adjoint de l’Agriculture, Kenneth Quinn, le président de la Fondation du Prix mondial de l’alimentation, Robert Johansson, économiste en chef du ministère de l’Agriculture, Warren Preston, économiste en chef adjoint du même ministère – outre de nombreux hauts fonctionnaires et industriels américains. Dans son allocution, le président Adesina a appelé le secteur privé américain à changer radicalement la façon dont il perçoit l’agriculture africaine. « Pensez-y : d’ici à 2030, la taille du marché agricole et agroalimentaire africain représentera mille milliards de dollars. C’est le moment pour les entreprises agroalimentaires américaines d’investir en Afrique. Ce, pour de bonnes raisons : pensez à un continent où, selon McKinsey, la consommation des ménages devrait atteindre près de 2 100 milliards de dollars d’ici à 2025, et les dépenses interentreprises, 3 500 milliards de dollars. Pensez à un continent qui regorgeant de 840 millions de jeunes, la population la plus jeune du monde d’ici à 2050 ». Les autorités américaines ont ainsi été invitées à se positionner à l’avant-scène des efforts destinés à encourager les entreprises productrices d’engrais et de semences, les fabricants de tracteurs et autres équipements, ainsi que les spécialistes en irrigation et technologies agricoles pour décupler leurs investissements sur le continent africain. « Vous, la nation qui fut la première à m’inspirer et qui m’a ensuite accueilli à bras ouverts, permettez-moi de vous dire que je suis ici pour nouer un partenariat avec les États-Unis : un véritable partenariat, pour aider à transformer l’agriculture en Afrique et, ce faisant, libérer le potentiel agricole du continent, stimuler la création de richesses qui sortiront des millions de personnes hors de la pauvreté en Afrique, tout en créant en retour de la richesse et des emplois ici même, aux États-Unis », a déclaré le lauréat 2017 du Prix mondial de l’alimentation. Face aux plus de 2 000 délégués présents, Akinwumi Adesina a indiqué que la Banque africaine de développement est le fer de lance de plusieurs initiatives de transformation des activités commerciales et agricoles. « Nous lançons le Forum de l’investissement en Afrique une plateforme 100 % transactionnelle, afin de tirer parti des fonds de pension mondiaux et des autres investisseurs institutionnels et les inciter à investir en Afrique. Ce Forum aura lieu du 7 au 9 novembre à Johannesburg. »(…) La Banque africaine de développement est également pionnière dans la création de zones de transformation de cultures de base au sein de 10 pays africains, dans le but de transformer des zones rurales en zones de prospérité économique et faire économiser des milliards de dollars en réserves de changes aux économies africaines, qui en ont bien besoin. « Il nous faut maintenant transformer les zones rurales qui sont des espaces de misère économique en espaces de prospérité économique. Cela exige une transformation totale du secteur agricole. Ce qui se fera essentiellement par l’industrialisation rapide de l’agriculture. Nous ne devons pas nous focaliser sur la seule production de produits de base, mais aussi sur le développement de chaînes de valeur agricoles, » a ajouté Akinwumi Adesina. « C’est en procédant de la sorte que l’Afrique, qui se situe au bas des chaînes de valeur agricoles mondiales, en viendra à se hisser à leur sommet ». Sonny Perdue, le secrétaire d’État américain à l’Agriculture, a déclaré quant à lui dans une allocution liminaire que l’administration américaine avait supprimé davantage de réglementations restrictives que toute autre administration : « Notre but est de démanteler les restrictions qui nuisaient aux opportunités d’affaires dans le secteur agricole ». « L’agriculture nourrit la prospérité et représente vingt cents de chaque dollar. Au fur et à mesure que la prospérité mondiale progressera, elle alimentera à son tour la demande en aliments plus nutritifs et en opportunités d’affaires », a-t-il ajouté. Concluant son intervention, le président de la Banque africaine de développement a fait état d’une nouvelle initiative d’un milliard de dollars, l’initiative des Technologies pour la transformation agricole de l’Afrique qui entend libérer le formidable potentiel des savanes africaines. Se disant convaincu que les futurs millionnaires et milliardaires de l’Afrique adviendront dans l’agriculture, Akinwumi Adesina a déclaré : « Ensemble, faisons en sorte que les racines de notre prospérité se développent vers le bas tout en portant leurs fruits vers le haut. Ce faisant, l’Afrique rurale et l’Amérique rurale seront pleins d’une vie nouvelle, un peu comme ce que j’ai pu constater dans l’Indiana quand j’ai séjourné comme étudiant aux États-Unis. Nous aurons alors changé les trois “P” en “Prospérité, Prospérité et Prospérité” ! ».
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Monnaie unique de la Cedeao: les recommandations fortes de la cinquième réunion de la Task force
jeudi, 22 février 2018 07:08 Written by ossey84La cinquième réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la Cedeao s’est tenue le 21 Février 2018 à Accra, République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Co-Président de la Task Force Présidentielle. Etaient présents à cette session, les membres de la Task Force dont les noms suivent : S. E. M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger, Co-Président ;
S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;
• Monsieur Godwin Emefiele, Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, représentant S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria.
Ont également honoré de leur présence :
S. E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ; et
Monsieur Lounceny NABE, Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée représentant S. E. Prof. Alpha CONDE, Président de la République de Guinée
3. Ont également pris part à cette réunion
• les Ministres en charge des Finances de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Niger, les Représentants Spéciaux des Chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire et du Niger, les Présidents des Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, les Gouverneurs et les représentants des Banques centrales de la CEDEAO, le Directeur Général de l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest et la Directrice Générale de l’Institut Monétaire de l’Afrique de l’Ouest ; et
• Le Directeur du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique a pris part aux travaux en qualité d’observateur
4. La Task force présidentielle a adopté le rapport de la réunion du Comité ministériel (incluant les Gouverneurs des Banques centrales), tenue le 19 février 2018 à Accra. L’objetif de la réunion du Comité ministériel était de proposer une Feuille de route révisée de programme de la monnaie unique prévu en 2020. Ils ont apprécié la qualité des conclusions du rapport ainsi que la pertinence des recommandations formulées par le Comité ministériel.
5. Les Chefs d’Etat membres de la Task force, après délibérations sur les points inscrits à son ordre du jour :
a. Réaffirment leur engagement politique à réaliser la monnaie unique de la CEDEAO en 2020 ;
b. Réaffirment l’engagement des Etats membres à ratifier et à mettre en œuvre tous les protocoles de la CEDEAO ;
c. Réaffirment l’approche graduelle privilégiant un démarrage avec les pays qui respectent les critères de convergence tandis que les autres pourront s’y joindre ultérieurement;
d. Saluent les progrès réalisés par les Etats membres et les encouragent à poursuivre les efforts pour le respect des critères de convergence et le renforcement du mécanisme de surveillance multilatérale ;
e. Adoptent la Feuille de route révisée pour le programme de la monnaie unique de la CEDEAO ;
f. Instruisent l’ensemble des acteurs à mettre en œuvre la Feuille de route révisée ;
g. Réaffirment leur engagement à financer le programme de la monnaie unique par les Etats membres et leurs Banques centrales; Invitent le Comité des gouverneurs et le Conseil de convergence à tenir des rencontres trimestrielles sur l’état de mise en œuvre des activités retenues et à lui rendre régulièrement compte lors de ses sessions semestrielles 6. Les Chefs d’Etat membres de la Task force expriment leurs préoccupations face à la situation en République Démocratique du Congo. Ils en appellent à l’Union Africaine pour mettre en place un mécanisme permettant une solution pacifique. 7. A la fin des travaux, les chefs d’Etat membres de la Task force ont exprimé leur profonde gratitude à son Excellence Monsieur Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, au gouvernement et au Peuple Ghanéens, pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé ainsi que pour les excellentes dispositions prises afin d’assurer la réussite de la cinquième réunion de la Task Force. 8. Les Chefs d’Etat membres de la Task force décident de tenir leur prochaine réunion à Niamey en mai 2018.
Fait à Accra, le 21 Février 2018
Transfert et financement des risques au centre d'un atelier régional à Abidjan
mardi, 20 février 2018 21:57 Written by ossey84Le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Public de Côte d’Ivoire, Assahoré Konan Jacques a ouvert, lundi 19 février 2018, à Abidjan, un atelier régional, de deux jours, portant sur le transfert et le financement des risques liés aux catastrophes naturelles. Organisée par la mutuelle panafricaine de gestion des risques, ou African Risk Capacity (Arc), cette session réunit plusieurs experts de l’espace Cedeao. En sa qualité de superviseur national de la Mutuelle Arc, M. Assahoré a situé l’intérêt de cet atelier en ces termes : « En plus des problèmes sécuritaires auxquels le monde fait face, les problèmes liés au réchauffement climatique sont de plus en plus récurrents, notamment en Afrique en général et, en Afrique de l’ouest en particulier. Ces problèmes climatiques ont un impact non négligeable sur les économies et sur la sécurité alimentaire du continent et de la sous- région » a relevé le Directeur Général. C’est pourquoi, au nom du Ministre de l’Économie et des Finances et premier responsable du programme Arc en Côte d’Ivoire, Assahoré Konan Jacques a salué la tenue de cette rencontre. « La mutuelle panafricaine de gestion des risques ARC constitue une solution africaine aux conséquences des événements climatiques extrêmes. Cet atelier vient donc à point nommé dans la mesure où il offre l’opportunité aux experts de réfléchir sur les outils de financement de ces catastrophes en Afrique de l’ouest et de définir des perspectives claires sur les modalités d’assurance souveraine dans le contexte sous régional », a-t-il souligné. Au cours de cette session, les experts statueront aussi sur les modalités pour gérer les chocs climatiques en tenant compte du budget, des expériences passées et des meilleures pratiques en la matière, au niveau de la Cedeao. L’institution Arc procèdera également au transfert du risque climatique mutualisé des pays membres sur le marché international, dans un principe de solidarité panafricaine. Créée le 16 juillet 2012 par les ministres des Finances de l’Union Africaine, l’Arc a pour objectif principal de mutualiser les risques liés au changement climatique, en vue de répondre efficacement aux impacts des événements climatiques extrêmes et des catastrophes naturelles.
Charles Kader
Guinée Equatoriale/Mines et hydrocarbures: Gabriel Lima présente les grands chantiers de 2018 devant le Fmi
dimanche, 18 février 2018 22:21 Written by afrikchallengesUne délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Lisandro Abrego, a eu une session de travail avec les membres du ministère des Mines et des Hydrocarbures, qui était dirigés par le ministre titulaire du département, Gabriel Mbega Obiang Lima. Il s’agissait pour cette délégation de se faire une idée précise de l'évolution des nouveaux projets et les problèmes qui touchent ce secteur en République de Guinée équatoriale. Cette rencontre, qui était présidée par le ministre des Mines et des Hydrocarbures, Gabriel Mbega Obiang Lima, s'est déroulée au siège ministériel, à Malabo II, mardi 13 février, en présence des représentants des entreprises de l'État de ce secteur, comme la compagnie pétrolière nationale Guinea Ecuatorial de Petróleo (Gepetrol) et la société nationale du gaz (Sonagas). Par ailleurs, la délégation du Fmi entendait également s’informer sur la problématique qui touche le secteur pétrolier de la Guinée équatoriale et s’informer par la même occasion sur l'évolution et des perspectives des hydrocarbures, afin de chercher des mécanismes de financement et d'investissement dans de nouveaux projets et dans les projets en cours. À ce sujet, le ministre a précisé que le département a l'obligation d'assurer la continuité des perspectives de l'activité pétrolière. « Nous savons que l'année dernière a été très encourageante et les résultats ont été très positifs pour l'industrie pétrolière grâce à la collaboration de beaucoup de producteurs dans le monde. Notre intégration dans l'Opep avait pour but de collaborer dans le succès que nous avons obtenu, dans le but de pouvoir stabiliser les prix du pétrole » a dit le ministre. Aussi, le ministre Mbega Obiang Lima a également déclaré que « selon notre dernière réunion avec le Fmi, le ministère s'est engagé à élaborer de certaines données et elles ont été élaborées avec des informations détaillées sur les productions actuelles et les projections pour l'avenir du secteur ; des données que nous apporterons au Fonds » Il a également révélé que les relations entre le ministère et les opérateurs est essentielle, parce que les deux entités ont subi le choc de la chute du prix du pétrole et que « l'année 2018 est l'année de la réactivation, car nous signerons prochainement d'autres accords avec les entreprises principales qui opèrent dans ce secteur pour la réactivation de l'économie commune » Pour sa part Lisandro Abrego a félicité les acteurs pour le travail réalisé dans ce secteur, malgré la conjoncture mondiale actuelle et a exprimé son soutien pour rechercher conjointement des mécanismes pour réactiver le moteur principal de l'économie du pays.
Bamba Mafoumgbé
Source : Bureau d'information et de presse de Guinée équatoriale
Exploitation du lac du barrage de Soubré: Côte d'Ivoire Energies forme 150 aspirants pêcheurs ou pêcheurs
dimanche, 18 février 2018 21:49 Written by afrikchallenges150 aspirants pêcheurs ou pêcheurs, retenus sur la base du volontariat dans l’ensemble des villages impactés par le barrage de Soubré ont pris part à un atelier de renforcement de capacités, en vue de les aider à confectionner des engins de pêche pour une bonne pratique de la pêche sur le lac du barrage de Soubré. Cette formation des acteurs de la pêche et des riverains a été organisée par la Société des énergies de Côte d’Ivoire (CI-Energies), en collaboration avec le Bureau national d’étude et de développement technique (Bnetd) et le ministère des ressources animales et halieutiques du 30 janvier au 17 février 2018 à la cité provisoire du barrage. Pour le chef de mission de CI-Energies, Ballet maxime, la construction du barrage hydroélectrique de Soubré a fortement impacté la vie des populations riveraines, précisant que plusieurs mesures d’atténuation dont la mise en œuvre d’un plan de développement des activités de pêche a été prescrite au profit de ladite population. « Cet atelier de formation a pour mission essentielle d’enseigner aux apprenants la confection des engins de pêche et la pratique de la pêche sur le lac du Barrage de Soubré. Il s’agira de faire en sorte que les pêcheurs assurent la pérennité de la ressource par un bon comportement. Ainsi, dans ce projet d’aménagement du barrage hydroélectrique de Soubré, nous avons pris des engagements majeurs dans le développement de la filière pêche en mettant en place plusieurs modules », a-t-il expliqué. Axée sur un seul module, la formation a été alternée de cours théoriques, de pratiques et des évaluations permanentes permettant aux apprenants de maîtriser durablement les opérations importantes de la chaîne de valeurs des produits de la pêche. Par ailleurs, pour permettre aux apprenants de s’approprier le projet en maitrisant ses tenants et ses aboutissants, ils ont été répartis en six groupes de 25 personnes au cours de deux sessions de neuf jo
urs. Au nom des apprenants Gbeuli Ferdinand du village de Koperagui, et Nia Tapé Hervé du village de Mayo 2, se sont réjouis de cette formation qui va les rendre plus professionnels et performants dans les activités de pêche. Ils ont plaidé pour que le matériel et les équipements de pêche soient disponibles à Soubré et surtout à un prix abordable.
Bamba M.
Finance Apple présente son nouvel iPad mardi soir
mercredi, 29 novembre 2017 13:43 Written by Admin- constitue la mémoire d'une structure dans son fonctionnement - sert de témoignage historique des activités de cette institution - facilite les recherches de documents et d'information - contribue à l'efficacité des procédures de gestion internes - appui ou sert de référence dans les prises de décisions ou dans la constitution d'une argumentation - utilisation administrative et historique