🇨🇮 PRÉSIDENTIELLE 2025

République de Côte d'Ivoire — 26 octobre 2025

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samedi 15 novembre 2025
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Economie (1413)

Matières premières- Abidjan obtient l’organisation du premier sommet mondial sur le financement du coton et des textiles

vendredi, 27 juin 2025 07:19 Written by

Le Comité consultatif international du Coton (Icac) a tenu une réunion virtuelle le lundi 12 mai 2025. A l’occasion de cette rencontre qui s’inscrivait dans le cadre de la durabilité de la filière mondiale du coton, la République de Côte d'Ivoire était représentée par SEM Aly TOURE, Représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base, par ailleurs ancien président du Comité permanent de l’Icac. A appris afrikchallenges.info de sources officielles proches de l’ambassadeur Aly Touré.
Selon ces sources, il s'agissait du premier sommet mondial sur l'investissement exclusivement consacré aux secteurs du coton et du textile, réunissant l'ensemble de la chaîne de valeur, de la production de coton à la fabrication de textiles à haute valeur ajoutée, aux côtés des industries et des prestataires de services alliés.
Après avoir abrité la Conférence mondiale sur le Cacao en 2012, la délocalisation du siège de l’Organisation internationale du cacao en 2015, une session du Conseil de l’organisation internationale du café en septembre 2017, un sommet mondial sur le caoutchouc en Janvier 2021, une session plénière du Comité international consultatif sur le coton en Décembre 2018, une Conférence mondiale sur la noix de cajou en Janvier 2022,le cinquantenaire de l’Organisation internationale du cacao(Icco) en Octobre 2023,voilà aujourd’hui la Côte D‘Ivoire qui va accueillir en 2026, le premier sommet mondial sur l’investissement dans le coton et les textiles.
Ce choix a été effectué à la faveur de la 584eme session du Comité permanent de l’Icac le 11 juin 2025 à Washington DC(USA).

Le Comité Consultatif International du Coton (Icac) a été créé, à Washington, en septembre 1939, en vue d’encourager la coopération dans le domaine du coton, en servant de centre d’échange pour les informations techniques relatives à la production, la consommation, le commerce et les stocks de coton.
L’organisation sert la communauté du coton et du textile à travers la promotion, le partage des connaissances, l’innovation, les partenariats et en fournissant un forum de discussion sur les questions cotonnières d’importance internationale.
Basée à Washington DC (USA), l’Icaccompte 26 Etats Membres.
La Côte d’Ivoire qui est le quatrième producteur africain de coton, participe de façon active aux réunions de l’Icac, dont elle est membre depuis 1973.
Le sommet vise à aider les gouvernements membres de l'Icac et leurs secteurs privés à attirer les investissements entrants et sortants, tout en favorisant les partenariats stratégiques pour améliorer la capacité manufacturière, l'innovation et la compétitivité des exportations.
Cette initiative a été développée en réponse à l'intérêt croissant des pays membres de l'Icac pour les investissements transfrontaliers, en particulier à la lumière de l'évolution de la dynamique du commerce mondial des textiles et de l'importance croissante des chaînes d'approvisionnement textiles durables et traçables.
Cette initiative aidera les pays à attirer des investissements durables et percutants, à renforcer la chaîne de valeur mondiale du coton et à faire en sorte que le coton reste une fibre compétitive, inclusive et prête pour l'avenir dans le paysage textile mondial.
Bamba M.

35e anniversaire de la CIE- À Bingerville, la compagnie se dévoile au public pour des échanges de proximité

mardi, 24 juin 2025 21:39 Written by

La Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) poursuit cette semaine les festivités marquant ses 35 ans d’existence avec une série de Journées Portes Ouvertes (JPO) qui témoignent de son engagement à créer une véritable proximité avec les populations. C’est dans cette dynamique que la journée de ce mardi 24 juin 2025 se déroule à Bingerville, au Foyer des Jeunes, juste en face de la Direction Régionale. Un choix symbolique et stratégique qui traduit la volonté de l’entreprise d’aller à la rencontre des Ivoiriens dans leurs espaces de vie quotidiens.
Inaugurées hier par le Directeur général Ahmadou Bakayoko, ces Journées portes ouvertes marquent un moment fort dans l’histoire de la CIE. Loin des célébrations classiques, la compagnie a décidé de s’ouvrir et de se montrer sous un nouveau jour, en partageant ses métiers, ses projets et ses innovations directement avec le public. Ce choix audacieux s’inscrit dans une démarche d’écoute, de transparence et de pédagogie, visant à démystifier le secteur de l’électricité et à renforcer la compréhension des enjeux énergétiques actuels.
Aujourd’hui à Bingerville, les visiteurs auront l’opportunité d’échanger avec les différentes directions qui animeront les stands : le Pôle PTME, le Centre de relations clients, la Direction des stratégies et de la Transformation digitale, la direction en charge des Intelligences artificielles (IA), la Direction des ressources humaines et la Direction des Responsabilités sociétales et environnementales (Rse). Ces échanges permettront de mieux cerner les attentes des usagers et de leur présenter les efforts constants de la CIE pour moderniser ses services et intégrer les technologies les plus avancées.
En multipliant ces rencontres, la CIE réaffirme son ambition de rester proche des citoyens tout en s’ouvrant aux critiques, aux suggestions et aux questionnements légitimes des consommateurs. Cette volonté de transparence, conjuguée à une démarche participative, illustre parfaitement l’esprit des 35 ans de la compagnie : une entreprise qui, tout en célébrant son parcours, s’engage fermement à construire l’avenir énergétique de la Côte d’Ivoire avec et pour les Ivoiriens.
La Journée portes ouvertes de Bingerville s’annonce donc comme une belle occasion de renforcer le lien de confiance entre la CIE et la population, dans un cadre convivial et interactif, fidèle à l’esprit d’ouverture que la compagnie entend désormais inscrire durablement dans sa relation avec le public.
Bamba Mafoumgbé

Couverture énergétique- Des solutions proposées à la CIE et CI Énergie

mardi, 24 juin 2025 09:21 Written by

Deux entreprises inscrites dans la distribution de matériels électriques et énergétiques ont présenté leurs solutions aux entreprises ivoiriennes que sont la CIE et CI Energies en vue d’acquérir des matériels de puissance capable de résister à la corrosion. C’était le 20 juin 2025, à Abidjan-Plateau. Des innovations techniques et technologiques, et un accompagnement renforcé contribueront à faciliter le travail au quotidien.

Selon une note à la presse, M. Kologo Harouna, directeur général de Sogelec en guise d’introduction de la rencontre, a présenté son partenariat avec Matelec. Une alliance qui s’inscrit dans une convergence de vision et un partage d’expertise : « Nous renforçons considérablement notre capacité à offrir des solutions encore plus performantes en vue de contribuer activement à l’amélioration et à la modernisation des infrastructures énergétiques du pays avec des innovations techniques et un accompagnement ».

Aussi, la source ajoute que cet appui salué par les acteurs du système de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire. Cependant, ils ne se sont pas privés de lever quelques des points d’ombre dus à la réalité du terrain. Ces inquiétudes ont été très vite levées et ont trouvé des réponses encourageantes. Car disent-ils, ces entreprises ont démontré leur expertise au Sénégal, en Irak et en Algérie, dans des conditions plus difficiles.

De l’avis d’ Imad Klait, Ceo de Sogelec cette synergie d’action apporte un véritable vivier de performance, un moteur d’excellence et de croissance. Au-delà de la compétence industrielle, ces entreprises se distinguent par un enjeu environnemental.
Pour sa part, Gilbert Farah de Matelec, dit prévoir un stock d’au moins 500 transformateurs de distribution, pour répondre au besoin actuel de la CIE. A cela s'ajoutent les transformateurs de puissance, la réalisation de projets clé en main, et des postes de très haute tension de 90 kilovolts, de 120 Kilovolts et de 400 kilovolts. Ainsi, ces contributions vont apporter une réelle valeur ajoutée à l’existant dans le domaine énergétique en Côte d’Ivoire.
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Ayoko Mensah avec Sercom

Secteur des Hydrocarbures -PETROCI s’offre un quai pétrolier ultramoderne à Abidjan

lundi, 23 juin 2025 08:31 Written by

La Côte d’Ivoire s’apprête à tripler sa production pétrolière La Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Pétroci), le bras de l'Etat dans le secteur pétrolier, marque un tournant stratégique en inaugurant un quai ultramoderne à Abidjan.
D’un montant de 36 milliards Fcfa, cofinancé par la Boad, la Banque Atlantique et la Bridge Bank, il est conçu pour accueillir des navires de classe MR1 et interconnecté à l’appontement PETROCI SOUTES. C’est une avancée qui renforce durablement notre maillage logistique et soutient notre ambition d’autonomie énergétique.

Le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, a procédé, le 19 juin 2025 à Abidjan, à l’inauguration du nouveau quai de Pétroci de Vridi, en vue de renforcer la fiabilité de la chaîne d’approvisionnement en produits pétroliers. C’était en présence du ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Coulibaly Mamadou Sangafowa et de la Directrice générale de Pétroci, Madame Sanogo Fatoumata et des opérateurs du secteur. La Dg de Pétroci a dit que l’événement s’inscrit également dans le contexte symbolique du lancement des festivités relatives au cinquantenaire d’existence de PETROCI Holding

« Nous célébrons un demi-siècle d’engagement, de transformation et d’affirmation de notre souveraineté énergétique. Créée en 1975, PETROCI Holding porte l’empreinte de la vision fondatrice de Feu le Président Félix Houphouët-Boigny. De génération en génération, notre entreprise s’est bâtie autour d’un idéal, faire de l’énergie, un levier de souveraineté, de développement et de fierté nationale. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, et portée par le leadership stratégique de Monsieur Mamadou Sangafowa-COULIBALY, Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, cette ambition prend un nouvel élan » , a-t-elle dit

Pour le Premier Ministre Robert Beugré Mambé « Ce quai moderne pétrolier que nous inaugurons aujourd'hui constitue une variable essentielle dans l'optimisation de notre logistique pétrolière. Il contribue à accroître la capacité de réception, réduire le délai de transit et améliorer l'efficience globale de notre chaîne d'approvisionnement »

Pour le Chef du gouvernement, l'intensification de la recherche pétrolière et la croissance accélérée des exportations des gisements pétroliers et gaziers requièrent d'importants investissements structurés dans les infrastructures logistiques.

Robert Beugré Mambé a indiqué que le développement prodigieux des activités pétrolières permettra de donner corps au projet de faire de la Côte d'Ivoire un hub énergétique de référence en Afrique « Les découvertes pétrolières et gazières de classes mondiales de ces dernières années ont révélé le fort potentiel de notre bassin sédimentaire », a-t-il relevé.

Le Premier Ministre a souhaité que ce nouveau cadre pétrolier soit un outil de performance et l'amorce de nouveaux succès pour PETROCI et pour l’économie ivoirienne. Il a assuré que le quai pétrolier générera des effets positifs sur l'emploi, la croissance économique et la stabilité énergétique.

Bien avant, le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a fait savoir que cette nouvelle infrastructure logistique, désormais pleinement opérationnel, offre au pays la capacité d’accueillir plus de navires pétroliers à fort tonnage (jusqu’à 40 000 TM de port en lourd), dans le respect des standards internationaux de sécurité.

Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a présenté le Plan directeur de la logistique pétrolière et gazière du pays à l’horizon 2050, soulignant que le quai Pétroci en est une partie intégrante.

Selon lui, à l’horizon 2030, le pays produira 200 000 barils/jours de pétrole brut et 600 mmpcj de gaz naturel. « Par rapport aux niveaux actuels, la production de pétrole brut aura triplé et celle du gaz naturel doublé », a-t-il précisé. A l’en croire, ce plan va nécessiter des investissements massifs. Le financement, essentiellement porté par le secteur privé, verra la contribution du secteur public.
Bamba M.

Légende photo : Le Premier ministre Robert Beugre Mambé, a procédé à l’inauguration de cet l’appontement pétrolier de Pétroci. (PH : Mmpe)

La Cgeci Academy2025- « Souveraineté économique : le temps de l’action »

dimanche, 22 juin 2025 09:36 Written by

L’auditorium du siège du patronat ivoirien, au Plateau a abrité le vendredi 20 juin 2025, la cérémonie de lancement officiel de la Cgeci Academy 2025. Le thème retenu cette année est : « Souveraineté économique : le temps de l’action ». Rapporte plusieurs organes de presse de la place ainsi que la page facebook de la Cgeci.
Le thème indiqué plus haut, sera l’axe de réflexion qui permettra à cette 13ème édition du Forum économique annuel du secteur privé de proposer un débat stratégique sur les leviers de souveraineté économique, à travers la production locale, la transformation des ressources diverses, l’innovation industrielle et le renforcement du capital humain.
Selon les sources indiquées plus haut, à l’ occasion de cette rencontre, la présidente de la Commission économie et diversification, Mme Kadidiatou FADIKA-Coulibaly, qui représentait le président de la Cgeci à cette conférence de lancement, le sujet est d’actualité d’autant que les récentes crises sanitaires et économiques, les tensions géopolitiques et sécuritaires avec leurs impacts sur les chaînes d’approvisionnement, ont accentué la fragilité des économies et les dépendances des pays africains vis-à-vis de l’extérieur.
Ensuite, une communication magistrale dite par le Professeur Alban AHOURE, Directeur de Cellule d’analyse de politiques économiques (Capec) qui est intervenu sur les concepts, enjeux et leviers d’actions pour le développement de l’Afrique, en vue de parvenir à sa souveraineté économique. Pour lui, il existe de multiples vulnérabilités structurelles qui freinent l’essor du Continent. Il propose une approche multidimensionnelle et intégrée pour transformer les contraintes en opportunités.
Cette conférence de lancement de la Cgeci Academy 2025 a été une belle tribune pour présenter la diversité des sessions prévues, les formats renouvelés, les innovations attendues ainsi que les objectifs économiques visés par le forum, qui aura comme Pays invité d’honneur le Maroc.
Sont annoncés à cette édition la présence d’invités spéciaux issus de la Société financière internationale et de la Banque africaine de développement, ( Bad).
Bamba M.

Transformation locale du cacao- La Côte d’Ivoire accroit sa capacité de broyage avec une autre usine de Transcao

vendredi, 20 juin 2025 16:00 Written by

Une nouvelle ère pour le cacao ivoirien démarre. Mieux, l’ambition de la Côte d’Ivoire, de transformer localement au moins 50% de sa production devrait s’accélérer sur les prochaines années, avec l’inauguration du complexe industriel de Transcao située au Pk 24, à Akoupé- Zeudji.
Selon des sources officielles ivoiriennes, la cérémonie d’inauguration est prévue pour 26 juin 2025. Ce, sous la présidence effective du Vice- Président ivoirien, Koné Tiemoko Meyliet. Selon lesdites sources officielles, « ce complexe industriel a une capacité de transformation de 50 000 tonnes de capacité extensible à 110 000tonnes. Avec une 160 000 de capacité de stockage d’une part, d’un centre de formation aux métiers du cacao et du chocolat. »
Il s’agit là d’un projet stratégique pour transformer 100 % du cacao en Côte d’Ivoire, créer de la valeur localement et soutenir l’emploi.

A noter que cette unité agroindustrielle est le fruit d’un partenariat stratégique, finalisé le 10 janvier 2025. Comme annoncé par le Conseil du Café et du Cacao (Ccc).
Le Ccc a officialisé à la date indiquée plus haut, l'intégration de GCB Cocoa (Le géant malaisien GCB Cocoa est le quatrième broyeur mondial de fèves de cacao) dans le capital de Transcao Côte d'Ivoire qui est une filiale du Conseil café cacao.. Ce mariage marque ainsi une étape clé dans l'ambition du pays d'atteindre une transformation locale totale de sa production d'ici 2030.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Interwiew/Modibo Samaké(Coordonnateur Pstaci)- « Le Pstaci a pour objectif de jeter les bases d’une industrie aquacole nationale performante(…) »

mercredi, 18 juin 2025 22:05 Written by


Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Côte d’Ivoire Solidaire », en lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa),le gouvernement ivoirien a mis en place, le 8 février 2022, le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire(Pstaci).En exclusivité, son Coordonnateur, M. Modibo Samaké, nous parle des objectifs dudit programme. Interview.

Monsieur le Coordonnateur, pouvez-vous nous présenter le Pstaci ?
Dans la mise en œuvre du programme « Côte d’Ivoire Solidaire » en lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa), le Gouvernement ivoirien a mis en place le 8 février 2022, le Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire, ci-après dénommé « Pstaci».
Le Pstaci a été structuré pour répondre à trois défis majeurs :
- La réduction du niveau de pauvreté ;
- La réduction du chômage des jeunes ;
- La réduction du niveau d’importation des produits halieutiques.
Le Pstaci a également pour objectif de jeter les bases d’une industrie aquacole nationale performante et compétitive à travers deux projets
- Le Projet de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire ;
- Le Projet de Vulgarisation des acquis du projet de transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire et de mise en place des bases de l’industrie aquacole.
Le Pstaci autour de quatre composantes principales : L’élaboration d’un plan de transformation de l’aquaculture visant à la création d’emplois, notamment pour les jeunes et en milieu rural. ;
La mise en place de projets pilotes d’innovation et de démonstration permettant d’accroître l’investissement privé, spécialement en milieu rural. Le renforcement institutionnel et de la gouvernance devant aboutir à l’accroissement de la production en substitution aux importations et à l’établissement de capacités d’exportation. Nous avons également l’élaboration d’un plan de communication pour le renforcement des capacités nationales d’offre de produits halieutiques et la lutte contre la pauvreté au sein de la population.
À combien estimez-vous les besoins annuels de la Côte d’Ivoire en poissons ?
Les besoins annuels en poisson de la Côte d’Ivoire sont estimés à environ 750 000 tonnes par an. Cependant, la production nationale, incluant la pêche et l'aquaculture, n'atteint qu’environ 100 000 tonnes. La contribution de l'aquaculture à cette production est moins de 10 000 tonnes. Le reste de la demande est donc largement couvert par des importations massives.
(Sources : FAO, Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture (MIRAH), rapports nationaux 2022-2024, Douanes 2024)
Ce ne sont pourtant pas les conditions climatiques qui handicapent la Côte d’Ivoire ?
Vous avez raison. La Côte d’Ivoire dispose d’un climat tropical favorable, d’un potentiel hydrographique exceptionnel avec plus de 350 000 hectares de plans d’eau exploitables pour l’aquaculture, un réseau dense de rivières, de lacs, de lagunes et de barrages, ainsi que de terres disponibles pour le développement de sites piscicoles. Les conditions naturelles sont donc très avantageuses pour le développement de l’aquaculture.
Mais le véritable frein réside dans un ensemble de contraintes structurelles :
- Faible adoption des techniques modernes d'élevage ;
- Manque d'accès aux intrants de qualité (alevins, aliments) ;
- Une chaîne de valeur peu développée ;
- Le manque de techniciens qualifiés et d’infrastructures modernes ;
- Une faible organisation des producteurs ;
- Un accès difficile au financement ;
- Et une absence d’investissements privés structurants jusqu’à récemment.
Le changement climatique a un impact, mais il n’est pas la cause première du retard du secteur. C’est justement pour lever ces obstacles que le Pstaci a été conçu.
Qu’apporte le Pstaci aux acteurs de la filière aquacole ivoirienne ?
Il apporte un soutien multidimensionnel aux acteurs de la filière aquacole. Il agit à plusieurs niveaux :
- Assistance technique sur l’ensemble de la chaîne de valeur ;
- Renforcement des capacités : formations pratiques, encadrement ;
- Transfert de technologies via des partenaires internationaux et sites de démonstration ;
- Appui en intrants de quelques coopératives (alevins, aliments) selon les capacités du programme dans les zones pilotes (Bouaké, Tiébissou) ;
- Mise à disposition de tricycles et de petits matériels aux coopératives ;
- Suivi et structuration de coopératives piscicoles ;
- Mise en place d’un crédit fournisseur en collaboration avec des institutions financières ;
- Accords de partenariat : Des collaborations ont été établies avec des institutions financières et des partenaires techniques pour faciliter l’accès au financement et promouvoir l’innovation dans le secteur ;
- Soutien en matériel, équipements aux structures d’appui et d’encadrement (l’ANADER, DR MIRAH) ;
- Appui à la mise en place de l’Interprofession Aquacole.

Vous étiez au SARA 2025, on a beaucoup parlé de la jeunesse. Que proposez-vous concrètement aux jeunes ?
Nous avons lancé l’initiative “AquaJeunes”. C’est un programme ambitieux qui vise à :
- Former plus de 3 000 jeunes et femmes dans les métiers de l’aquaculture : pisciculture, transformation, vente, réparation de filets, etc.
- En partenariat avec l’Agence Emploi Jeunes, nous mettons en place des mécanismes de financement adaptés pour leur installation ;
- Contribuer à l’autonomisation des jeunes tout en renforçant la production nationale pour la sécurité alimentaire.
Notons que des jeunes issus des régions du Poro, du Tchologo , du Gbêkê, et du village de Koubi ont bénéficié du Projet Aqua-Jeunes.
En plus de l’initiative AquaJeunes, le Pstaci participe à la création d’un écosystème d’emploi durable, avec des opportunités dans les métiers connexes (logistique, ingénierie piscicole, maintenance, vente d’aliments, etc.). L’effet multiplicateur sur l’emploi dépasse largement le seul secteur productif.
Vous avez un partenariat avec l’InterAqua. Pouvez-vous nous en parler ?
Le Pstaci a soutenu la création d’InterAqua, la première plateforme nationale des acteurs privés du secteur aquacole. Nous travaillons avec InterAqua pour :
- Contribuer au développement de la chaîne de valeur aquacole ;
- Soutenir la structuration de l’écosystème privé ;
- Mettre en place un crédit fournisseur impliquant une microfinance et un fournisseur d’aliments, permettant aux pisciculteurs de rembourser après le cycle avec un taux raisonnable.
Quelles sont vos prévisions à court et moyen termes pour la couverture nationale en poisson ?

L’objectif est bien d’agir au niveau national, mais compte tenu des contraintes budgétaires, nous avons commencé par :
- Mettre en place des zones pilotes dans certaines régions ;
- Mobiliser les partenaires pour obtenir plus de financements ;
- Préparer la duplication des projets réussis sur l’ensemble du territoire.
À court terme, notre site de Koubi produira 1 250 tonnes/an. À Loka, nous avons une capacité de production de plus de 4 millions d’alevins/an.
À moyen terme, la mise en place des Zones économiques d’activités durables (Zead) permettra une production intensive et structurée.
À terme, le Pstaci devra positionner la Côte d’Ivoire comme hub régional de référence en aquaculture durable en Afrique de l’Ouest, grâce à la structuration progressive d’une filière compétitive et exportatrice vers les pays voisins.

Y a-t-il un volet environnemental dans ce programme ?
Absolument. Le Pstaci intègre un axe fort de sensibilisation à l’environnement. Il promeut :
- Les bonnes pratiques internationales en aquaculture durable ;
- Des techniques écologiques, résilientes et rentables ;
- La lutte contre l’utilisation abusive de pesticides et d’antibiotiques ;
- La gestion responsable des effluents et la préservation de la biodiversité aquatique.
Nous sommes fermement engagés à protéger l’environnement aquatique et à garantir une production aquacole qui respecte les équilibres naturels, pour assurer la durabilité de la filière et la sécurité sanitaire des produits.
Comment faire pour bénéficier des projets financés par le Pstaci ?
Les jeunes intéressés peuvent se rapprocher de leurs conseils régionaux ou les directions départementales du Mirah, dans le cadre du programme AquaJeunes.
S’ils sont sélectionnés, ils bénéficieront, lorsque Aquajeunes sera en phase d’accélération, de :
- Formations qualifiantes ;
- Encadrement technique ;
- Appui à l’installation : intrants, équipements, accès au crédit.
En parallèle, des partenariats sont en place avec des institutions financières pour faciliter l’accès au financement et promouvoir l’innovation dans le secteur.
D’autres leviers structurants ?
Nous favorisons un développement équilibré du territoire, en implantant ses zones pilotes dans des régions à fort potentiel rural (Bouaké, Tiébissou, Yamoussoukro, etc.), créant ainsi des pôles de croissance hors d’Abidjan et contribuant à la lutte contre l’exode rural.
Une attention particulière est accordée à l’autonomisation des femmes dans la chaîne de valeur aquacole. Le Pstaci intègre des actions ciblées pour renforcer les capacités des femmes mareyeuses, transformatrices et commerçantes, consolidant ainsi leur rôle dans l’économie bleue.
Le Pstaci explore également l’usage d’outils numériques pour améliorer le suivi des exploitations, la traçabilité des produits, et l’accès à l’information pour les pisciculteurs.
Enfin, un dispositif de suivi-évaluation rigoureux est en place pour mesurer l’impact du programme, avec des indicateurs de performance clairs couvrant la production, l’emploi, l’inclusion sociale, la réduction des importations et la durabilité environnementale.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lgende photo : Modibo Samaké, Coordonnateur : « Le Pstaci explore l’usage d’outils numériques pour améliorer le suivi des exploitations » ( PH : Pstaci)

Exploitation minière- Une société anglaise fait une importante découverte d’une mine d’or à Doropo

lundi, 16 juin 2025 20:35 Written by

La société minière Resolute Mining, basée en Angleterre et qui mène des opérations au Sénégal et au Mali, a fait une importante découverte d’une mine d’or à Doropo dans le Nord- Est du pays, d’une capacité de production de plus de 100 tonnes. L’information est rapportée par les services de la Primature ivoirienne.
Selon cette source officielle, ivoirienne, le président directeur général de Resolute Mining, Chris Eger en a fait l’annonce au Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, le lundi 16 juin 2025 à la Primature à Abidjan-Plateau, a affirmé que la construction de cette mine va commencer dans le premier trimestre 2026 pour une durée de deux ans, et va nécessiter un investissement de 300 milliards Fca.
« Après la construction, nous allons commencer les opérations à Doropo et nous pensons que Doropo va avoir une carrière de plus de vingt ans. Nous avons partagé l’opération en deux phases. L’entrée en production de la première phase va permettre au pays d’engranger presque 300 milliards Fcfa de recettes fiscales », a annoncé Chris Eger.
Cette entreprise dispose d’un budget de presque 120 milliards Fcfa pour faire d’autres projets et opérations dans tout le pays : « C'est la première opération, et on va en faire plusieurs, une deuxième, une troisième et peut-être une quatrième. Pour nous, ce qui est très important, c'est Doropo ».
Il a remercié le Président de la République, Alassane Ouattara, le Premier Ministre Robert  Beugré  Mambé  et l’ensemble du gouvernement, pour l’aide.
« C'est avec les réformes dans le pays qu'on a pu faire des investissements en Côte d'Ivoire. On fait beaucoup de travail en Afrique, mais aujourd'hui, pour notre société, pour nos actionnaires, pour nos investisseurs, la Côte d'Ivoire est le pays numéro 1 pour faire des investissements dans le secteur minier. On est très contents de ce qu'on a fait et très contents du travail et de la communication avec le gouvernement », a-t-il dit.
De son côté, le Premier Ministre qui s’est félicité de cette importante découverte, a rappelé que l'un des volets sur lesquels la Côte d'Ivoire repose son développement concerne les mines, le pétrole et l’énergie.
Pour lui, cette découverte vient renforcer la capacité de la Côte d’Ivoire à s'inscrire dans les grands pays miniers.

 Rappelons   que  la  Côte d'Ivoire veut devancer le Mali et égaler la production d’or du Ghana d’ici 2030.
Abidjan vise une production d’or de 62 tonnes en 2025, contre 58 tonnes en 2024.  Avait  déclaré Jean-Claude Diplo, en fin de mandat à la tête de l’équivalent ivoirien de la Chambre des Mines, ajoutant que l’objectif est d’atteindre une production similaire à celle du Ghana d’ici 2030, tout en dépassant les performances du Mali et du Burkina Faso.
La sortie du président du Groupement professionnel des miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI), relayée par Reuters, intervenait  quelques mois après une ambition similaire affichée par le ministre ivoirien des Mines. Mamadou Sangafowa Coulibaly a déclaré en juin 2024 que la Côte d’Ivoire devrait produire au moins 100 tonnes d’or par an au cours des cinq prochaines années.
Bamba Mafoumgbé

 

Renforcement de la coopération agricole - Le PDC2V conduit une délégation ivoirienne à l’Institut international d’agriculture tropicale au Nigeria

dimanche, 15 juin 2025 20:56 Written by

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement des Chaînes de valeur vivrières (PDC2V), une délégation ivoirienne composée de 17 experts représentant diverses institutions publiques, de recherche et de développement agricole, s’est rendue en mission d’immersion à l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), basé à Ibadan, au Nigeria. Cette mission, qui se déroule du 16 au 19 juin 2025 est appuyée par la Banque mondiale dans le cadre du projet PDC2V , vise à renforcer la collaboration scientifique et technique entre la Côte d’Ivoire et l’un des centres de recherche les plus prestigieux du continent africain.

Le développement du secteur vivrier constitue un pilier central du Programme national d’investissement agricole de deuxième génération (Pnia II), visant à moderniser et transformer durablement l’agriculture ivoirienne. Dans un contexte marqué par les effets du changement climatique, l’augmentation démographique et les défis liés à la souveraineté alimentaire, l’accès aux technologies agricoles innovantes est plus que jamais une nécessité.

La mission à l’IITA s’inscrit dans cette dynamique, avec pour objectif principal de s’imprégner des approches technologiques et méthodologiques de l’institut, notamment en matière de production, de conservation et de transformation des produits vivriers tels que le manioc, les cultures horticoles et les produits de l’aquaculture.

Pendant cinq jours, la délégation va participer à des séances de travail intensives, des visites de laboratoires, de parcelles expérimentales, d’unités de transformation, ainsi qu’à des rencontres avec des fermiers innovants ayant adopté des technologies développées par l’IITA. Ces échanges vont permettre de mieux comprendre les mécanismes de transfert de technologies et de repérer des modèles reproductibles en Côte d’Ivoire.

Un atelier de clôture sera organisé en vue d’identifier des axes de collaboration concrets entre l’IITA, le CNRA, l’ANADER et d’autres structures techniques ivoiriennes. Les discussions vont particulièrement portées sur l’intégration du Programme TAAT (Technologies for African Agricultural Transformation) dans les initiatives ivoiriennes, afin d’accélérer l’adoption de solutions agricoles résilientes par les petits producteurs.

« Cette mission marque une étape cruciale dans la stratégie de renforcement du système national de recherche agricole et de vulgarisation en Côte d’Ivoire. Elle ouvre la voie à des partenariats structurants pour relever les défis de la modernisation de notre agriculture vivrière », a déclaré Bernard Kini COMOE, Coordonnateur du PDC2V.

Avec cette mission, le PDC2V veut également œuvrer pour un meilleur ancrage des innovations agricoles dans les pratiques des producteurs ivoiriens, notamment à travers les 30 futurs Centres de développement du vivrier (CDV) que le projet entend déployer sur l’ensemble du territoire.

Le renforcement de la collaboration avec l’IITA augure de nouvelles perspectives pour l’agriculture ivoirienne, plus performante, résiliente et inclusive.

  1. Mafoumgbé et sercom

Aquaculture- Maurice Sawadogo( Pca Interaqua) - « Après le SARA, nos portes restent ouvertes aux jeunes »

dimanche, 15 juin 2025 16:25 Written by

En votre qualité de Pca de INTERAQUA, vous avez récemment participé au SARA 2025. Pouvez vous nous faire un point ?
Notre interprofession est à sa deuxième participation. La première, nous étions dans l’informel au Sara 2023. Nous venons de participer à l’édition 2025 en tant qu’interprofession légalement reconnue par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Vous avez certainement pris des contacts avec des investisseurs et des jeunes promoteurs ?
Des visiteurs sont venus nombreux à notre stand pour échanger et prendre contact avec nous. Que ce soit les vétérinaires, des experts en technologie et des Partenaires techniques et financiers(Ptf) qui s’intéressent à l’Aquaculture. L’interaqua collabore très bien avec le Programme stratégique de l’aquaculture en Côte d’Ivoire. A partir de cette structure nous avons obtenu la fourniture des aliments que nous donnons à nos membres. C’est au moins cinq mille tonnes d’aliment que nous allons recevoir sur deux ans.
Que retenir véritablement de votre participation au SARA 2025 ?
C’est bon de venir rencontrer chaque deux ans avec le grand public. Nouer des contacts avec des institutions, exposer le savoir-faire. Nous avons profité de l’occasion pour échanger avec les jeunes. L’INTERQUA les attend pour approfondir nos échanges sur un secteur très porteur. Ils ont appris qu’à travers l’aquaculture, ils peuvent être autonomes que de prendre le risque de traverser la méditerranée.
Bamba M.
Légende photo : Maurice Sawadogo, président de l’Interprofession aquacole de Côte d’Ivoire

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