Economie (1413)
Bouclage du processus de sélection des champions nationaux et vision économique de Ouattara- Achi Patrick annonce de bonnes nouvelles aux patronat ivoirien
jeudi, 23 octobre 2025 07:01 Written by AdminDeux heures 30 mn d’échanges et de partage, suivis par plus de 25 mille internautes, sur la vision économique du candidat Alassane Ouattara, pour une Côte d’Ivoire stable et en paix et avec des champions nationaux très dynamiques. C’est l’exercice qu’a réussi l’ancien Premier ministre, Jerôme Patrick Achi devant le patronat ivoirien. C’était à l’occasion de la tribune « Face au Patronat » du 22Octobre2025, dans le cadre de la présidentielle 2025.
M. Jerôme Patrick Achi, directeur national de campagne chargé du projet de société et du bilan d’Alassane Ouattara, le candidat du Rhdp, qui représentait le candidat Alassane Ouattara, dans un rôle pédagogique qui lui plait le plus, a revisité avec le secteur privé, les différents piliers du projet de société du Président sortant.
Aussi, il a ajouté que la stratégie de développement à l'horizon 2030 du candidat Alassane Ouattara est structurée autour de six axes stratégiques.
Il s'agit notamment, de la paix et la sécurité, du capital humain de qualité, des infrastructures structurantes pour soutenir le développement, une agriculture moderne et intégrée, la stimulation du secteur industriel et la promotion de la bonne gouvernance. Pour lui, la Côte d’Ivoire, est rentrée dans un cercle vertueux de croissance et de développement. « Cette croissance de 7% en moyenne par an, ne doit plus s'arrêter. L'objectif du candidat Alassane Ouattara est de maintenir la Côte d'Ivoire sur cette trajectoire sur les 15 et 20 ans à venir. Sa vision est de bâtir une grande nation ambitieuse et solidaire », a fait savoir M. Achi.
Poursuivant, il a dévoilé quelques objectifs de son candidat citant entre autres, la réduction de la pauvreté et le maintien du taux de croissance. « Il y a 3,5 millions d'emplois à créer dans les cinq années à venir avec une forte implication du secteur privé ivoirien(…) », a-t-il dit en substance.
Des défis à relever ensemble avec le secteur privé.
Achi Patrick a également énuméré certains défis à relever par la Côte d’Ivoire dont les menaces sécuritaires et le changement climatique.
Par ailleurs, il a réaffirmé l'ambition de son candidat à travailler de concert avec le secteur privé porté par un secteur privé animé des champions nationaux dont le processus de désignation aussi bien au niveau des grandes entreprises que des Pme est quasiment achevé. (Nous y reviendrons dans d’ Afrikchallenges.info du lundi prochain et disponible sur presscotedivoire.ci)
« La Côte d’Ivoire veut affirmer sa volonté politique d'être l'économie la plus forte de l'Afrique de l'ouest. Donc on a besoin de vous », a dit M. Achi au secteur privé.
« Il n'y a pas de solutions sans le secteur privé. C'est vous qui avez les cartes. C'est vous qui êtes les maîtres du jeu. Sachez que vous pouvez faire confiance à l'État. Certains sont dans des débats idéologiques que je ne comprends pas. Les idéologues et les souverainistes, je ne vais pas citer de nom. Que le chat soit blanc ou noir, mon problème est de savoir s'il attrape des souris. Le président Alassane Ouattara n'est pas dans ce débat. Il est dans le débat du bonheur des ivoiriens », a soutenu M. Achi.
Quid de la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire
A ce niveau, il s'est félicité des progrès remarquables enregistrés par la Côte d’Ivoire affirmant que : « Je ne voudrais pas qu'on donne le sentiment que la Côte d’Ivoire est le centre de la corruption. Je ne voudrais pas qu'on donne le sentiment que la Côte d’Ivoire est le centre de la corruption. Pour une fois, regardez le verre à moitié plein, pas le verre à moitié vide. a-t-il préconisé. A ce niveau, il a félicité le tribunal de commerce qui a reçu plus 1300 dossiers et en a traité plus de 1200.Abordant la question des tracasseries et blocages auxquels sont confrontés les investisseurs ivoiriens dans l’espace communautaire de l’Uemoa, Achi Patrick précisé au nom de son candidat, que la Côte d’Ivoire voudrait désormais appliquer la loi de la réciprocité si ….
On notait à cette rencontre, la présence du président Ahmed Cissé de la Cgeci, Touré Fama de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire et du Dr Diomandé Moussa Farakan, président de la Cpu- Pme.ci.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : L’ancien Premier Patrick Achi en compagnie de la ministre Françoise Remark de la Culture et de la Francophonie, du président de la Cgeci, Amed Cissé, Fama Touré de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire et du Docteur Diomandé Moussa Elias Farakan, président de la Cpu- Pme.ci.
Présidentielle 2025- La vision de la candidate Henriette Lagou présentée au Secteur privé ivoirien
mercredi, 22 octobre 2025 07:09 Written by AdminHenriette Lagou Adjoua, la candidate du groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-Paix) à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 était l’invité de la tribune du secteur privé « face au patronat… » le 21 octobre 2025. Et c’est le directeur national de campagne adjoint, Méité Mamoudou qui s’est prêté au jeu du grand oral devant les chefs d’entreprise.
Le directeur national de campagne adjoint, Méité Mamoudou est revenu pour le patronat, sur le volet économique du projet de société de la candidate du GP-Paix Henriette Lagou Adjoua. Selon lui, le GP-Paix, coalition de douze partis politiques a mis en avant la démographie, la sécurité alimentaire et le changement climatique comme les défis mondiaux auxquels la candidate va s’attaquer au début de son quinquennat. Pour lui, la résolution de ces défis mondiaux devrait permettre de pouvoir se concentrer au niveau national sur la paix durable et la réconciliation sincère. « Nous avons des solutions pour vous sécuriser », dira-t-il aux chefs d’entreprise. La lutte contre la corruption pour voir émerger une côte d’Ivoire des valeurs est aussi au programme du GP-Paix a renchéri Méité Mamoudou. Pour arriver à cette ambition, il a mis en avant l’exemplarité notamment au niveau de l’équipe dirigeante mais aussi par des missions de sensibilisation et enfin la coercition avec des outils appropriés et/ou le renforcement du dispositif existant. Le directeur national de campagne adjoint a indiqué que la politique qui est la gestion de la cité est à la portée du groupement politique qu’il représente. L’emploi des jeunes a été également évoqué par le représentant de la candidate, avec une jeunesse estimée à près de 75 % des populations qui ont moins de 35 ans, il a souligné le devoir de créer des emplois et soutenir la jeunesse tant au niveau de l’Etat que du secteur privé.
Jérôme Ehui, le vice-président de la Cgeci, a souhaité la bienvenue au représentant de la candidate du GP-Paix. « Monsieur le représentant, nous attendions ce moment avec joie et patience. Depuis 2010, la CgeciI a la tradition de recevoir les candidats à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Nous échangeons avec eux en particulier sur leur programme de développement économique, leur vision et leur stratégie à l’égard du secteur privé », a-t-il avancé.
Le vice-président de la Cgeci a profité de l’occasion pour présenter l’organisation patronale qui regroupe 4000 entreprises à travers 25 groupements et associations couvant l’ensemble des secteurs d’activité de l’économie ivoirienne. « C’est une confédération représentative », a appuyé le vice-président qui a un chiffre d’affaires de 22 000 milliards FCFA et qui contribue à plus de 80 % de recettes fiscales de l’Etat et emploie plus de 400 000 à ce moment personnes.
Poursuivant, le vice-président de la Cgeci a admis que son organisation est aujourd’hui le principal interlocuteur des pouvoirs publics, des organisations syndicales de travailleurs ainsi que des partenaires techniques et financiers sur les sujets liés à l’amélioration de l’environnement des affaires, la compétitivité du secteur privé, la création de richesses, le développement du secteur privé, le développement et la promotion de l’entrepreneuriat pour parler des femmes et aux jeunes, la promotion du dialogue social sans lequel il n’y a pas de paix… autant de sujets dont l’une des problématiques phares est l’accélération et la construction de champions nationaux et le financement des Pme. Le vice-président a conclu sur le slogan de campagne de la candidate : « montrez-nous que tout est possible ! »
Autant de questions qui ont fait l’objet des échanges entre l’invité du jour et les chefs d’entreprise.
Dr Diomandé Moussa Elias Farakan, président de la confédération patronale unique des Pme de Côte d’Ivoire, (Cpu-Pme.ci) au nom du secteur privé ivoirien et des organisations syndicales a remercié l’intervenant du jour pour son engagement en faveur de la paix et de la réconciliation et du développement durable de la Côte d’Ivoire.
« Votre manifeste pour une économie équitable, débarrassée de toute corruption ainsi que votre analyse approfondie des enjeux liés aux grands travaux, à l’anacarde surtout, aux infrastructures, à la dématérialisation des prix, à la mise en place d’un fonds de souveraineté atypique. Et à la mise en place d’une manière de penser différente apporte une contribution précieuse à la stabilité dans le marché économique. Il assure également la prospérité des producteurs, des entrepreneurs du secteur privé ivoirien ainsi que les champions nationaux sélectionnés de manière holistique, en dehors de toute discrimination, selon vous », a mis en exergue Dr Diomandé Moussa Elias Farakaran, dans son mot de clôture à l’endroit du représentant de la candidate à l’élection présidentielle.
Ayoko Mensah
Présidentielle 2025 - Devant le patronat, le Dr Simone Gbagbo annonce la création d’un Fonds souverain de développement industriel
lundi, 20 octobre 2025 15:20 Written by AdminSimone Ehivet Épouse Gbagbo, candidate du Mouvement des générations capables (Mgc) à l'élection du président de la République de Côte d’Ivoire, était l'invitée de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( Cgeci), le lundi 20 octobre 2025 à Abidjan pour dévoiler son projet de société. Belle tribune pour elle d’échanger avec le patronat ivoirien. L’invitée du jour qui a été suivie par plus de 18 mille internautes a dit son ambition de nouer un partenariat économique fort avec le secteur privé.
« Il est urgent de repenser notre modèle de croissance. Mon ambition, c'est de faire du Patronat un partenaire stratégique de l'État. Je m'engage en tant que présidente de la République à nouer un pacte économique fort avec le secteur privé. Ce pacte se reposera sur la justice fiscale », a indiqué la candidate, le Docteur Simone Gbagbo. Non sans ajouter que dès le premier mois de son mandat, qu’elle va réaliser une réforme profonde de la fiscalité nationale afin de la rendre plus juste.
En ce qui concerne l'appui aux Pme-Pmi, Mme Gbagbo a annoncé la création d'un fonds national de garantie et d'innovation. Dans ces propositions, elle préconise la mise ne place d'un Fonds souverain de développement industriel.
«Nous devons étudier ensemble comment réduire la pression fiscale. Des incitations fiscales devront être accordées aux entreprises qui vont Investir dans la transition écologique et énergétique » a-t-elle estimé.
S'agissant de ses recettes pour la lutte contre la corruption, la candidate du Mgc a soutenu que la corruption est un frein à la compétitivité des entreprises.
Le Docteur Simone Gbagbo entend dans le cadre de la lutte contre la corruption, créer une fois à la tête de la Côte d’Ivoire, une « Haute autorité nationale de transparence et d'éthique publique.
A noter à cette rencontre avec le secteur privé, de M. Hamed Cissé, président de la Cgeci, Touré Fama, président de la Chambre de commerce te d’industrie de Côte d’Ivoire,( Cci-Ci) et du Docteur Diomandé Moussa Farakan, président de la Confédération unique des Pme de Côte d’Ivoire,( Cu.Pme Ci)
Ayoko Mensah
Présidentielle2025 /Endettement, affaire prix électoralistes du Kg du café et cacao et développement des Pme- Patrick Achi « Face aux électeurs » présente les acquis et les recettes de Ouattara
dimanche, 19 octobre 2025 17:13 Written by Admin« Le souci du Président de la République, candidat du Rhdp, c’est le social,l’ inclusivité et une rémunération juste à ceux qui produisent l’effort. Le principe que nous avons arrêter dans la filière café-cacao, c’est que le prix du Kg aux producteurs sera au minimum 60% du prix Caf. Nous avons un mécanisme de stabilisation qui fait que lorsque nous avons à un moment donné de la marge et que les prix ont été bons et que cela a permis de constituer des réserves, cela permet de servir aux paysans des prix intéressants. Lorsqu’on a eu des années difficiles on ne peut le faire, les réserves qui ont été faites en période de vaches grasses, c’est de reverser ça aux paysans en période difficile en fonction de l’évolution du marché. Ce prix va être ajusté en fonction (…) ». Réponse et explications de l’ancien Premier ministre Patrick Achi, représentant du candidat du Rhdp, à la présidentielle du 25 Octobre 2025. C’était lors de l’émission « Face aux électeurs » de la Rti du 18 Octobre 2025. Il répondait ainsi, à une préoccupation d’une consœur. Qui se faisait l’écho de la dernière fixation des prix du Kg du café et du cacao aux producteurs, « Jugés électoralistes », selon l’opposition.
C’est un Patrick Achi, directeur national de campagne chargé du programme et du bilan du Rhdp, très à l’alerte et qui durant 90 mn, qui a répondu aux questions des journalistes. Ce sur plusieurs sujets dont le capital humain et l’économie.
Du capital humain
Ici, l’invité a indiqué qu’en ce qui concerne, la mise en œuvre des filets sociaux, ce sont 400 mille ménages qui reçoivent des ressources par an de l’Etat ivoirien et la projection en 2030, c’est de passer à 850 mille ménages. « Les filets sociaux dans une Côte d’Ivoire solidaire dans cette grande nation, la solution n’est pas pérenne. C’est une solution temporaire. Parce que, lorsque vous sortez quelqu’un de la pauvreté, il faut lui trouver soit une activité génératrice de revenue, soit un emploi stable pour quelqu’un qui est dans le secteur informel, d’avoir des revenus d’un niveau suffisant pour lui permettre de satisfaire ses besoins. », a expliqué le représentant du candidat du Rhdp.
S’agissant du développement du secteur privé ivoirien, il est revenu sur les grands chantiers en cours depuis quelques années.
« De grands pays sur d’autres continents ont eu en 30ans, 40 ans, à sortir des dizaines de millions de personnes de la pauvreté, en créant des entreprises et des activités pour avoir des emplois de concert avec le secteur privé. L’’objectif de notre candidat, c’est d’accroitre significativement le développement du secteur privé, en milieu rural, en région, pour créer des emplois en région pour occuper des personnes. Ce au niveau du secteur primaire, tertiaire, pour in fine lutter contre la pauvreté », a précisé Patrick Achi.
Dans une Côte D’Ivoire, où près de 80% des Pme meurent trois ans après leur création certainement à cause des difficultés d’accès aux financements et d’une fiscalité trop lourde, comment le candidat, Alassane Ouattara entend, en cas de victoire résorber ces problèmes ?
« Des initiatives ont été prise en faveur des Pme, pour adresser la question. Notamment, l’appuis au développement des Pme qui est actuellement mis en œuvre, la création du Guichet unique pour le développement des entreprises et des Pme (GUDE) qui comprend essentiellement qui comprend deux grands volets : Recevoir les Pme, les aider à formaliser leurs plans de développement, les aider à avoir du personnel de qualité ou les former, la mise en place d’un fonds de garantie qui permet d’apporter aux Pme, les garanties nécessaires, pour obtenir un prêt bancaire. Donc ce n’est pas du financement par l’Etat Pme. Cette institution de garantie a signé avec les banques locales commerciales des accords pour financer les projets. En 2025, en l’espace d’un an et demi, deux mille projets ont été financés. L’on note que c’est une stratégie qui marche. Dans les prochaines années, ça ne sera pas deux mille, mais 20 mille voire 50 mille projets qui seront financés. Cette initiative est fortement appuyée par les bailleurs de fonds qui y voient une certaine originalité, pour le développement des Pme ivoiriennes (60 à 70% entreprises). Il faut préciser que le développement des Pme est au cœur de la stratégie du candidat du Rhdp et naturelles, toutes leurs conditions de survie de cette forme d’entreprises », a dit Patrick Achi
Dette publique qui est passée de 6 milliards de Fcfa en 2011à 35 mille milliards de Fcfa projetés pour 2025 : Un endettement soutenable ?
« C’est un sujet qui revient souvent. L’endettement aujourd’hui, si l’on regarde le niveau qu’il a atteint, ce n’est pas la valeur absolue. 6 mille milliards ou 35 mille milliards de Fcfa, c’est au regard de la richesse du pays. Nous avions 6 mille milliards mais le ratio de la dette sur le Pib 72%. C’était élevé que maintenant où nous avons 35 mille milliards de Fcfa. Mais le ratio de la dette sur PIB aujourd’hui est de 57%. Donc nous n’avons pas un endettement plus lourd qu’on avait avant.80% de cette dette est libellé dans une devise qui ne nous expose pas à des risques de change. (…) Ça au moins c’est une garantie. La troisième chose, c’est que le taux de rémunération moyen de ces emprunts que nous avons fait, tourne autour de 5%, alors que la croissance économique que nous avons tourne autour de 7% par an. On se rend bien compte que l’investissement qui est fait à partir de ces prêts, induit un accroissement de richesses qui est supérieur à la rémunération de ces emprunts (…) », a magistralement expliqué le représentant le candidat du Rhdp. Par ailleurs, il a ajouté que des pays habitués à l’aide publique au développement, ont supprimé des pans entiers de cette aide-là, depuis la crise du Covid, la guerre russo-ukrainienne. Car l’aide au développement va en diminuant.
La mobilisation des ressources internes
« Il va falloir par tout moyen, de mettre le cap sur la mobilisation des ressources internes et de façon accélérée. Nous en Côte d’Ivoire nous sommes dans une logique de mobilisation plus accrue des ressources internes à travers un système de digitalisation de collectes, l’obtention d’identifiant unique pour identifier les entreprises et les individues. Les choses avancent bien. Dans le foncier, nous avons un logiciel qui a été mis en place et qui est en train de donner des résultats. Rassurez-vous personnes n’emprunte parce que l’emprunt est une solution. On emprunte pour financer le développement. Si vous attendez de vous financer qu’avec les ressources que vous avez, vous allez vous développer avec quoi ? Il ne faut pas emprunter un secteur qui n’est pas productif ou alors faire un investissement qui n’est efficace et pas rentable. » C’est interrogé le Premier ministre Patrick Achi.
Aussi, le thème de la défense et sécurité était au cœur des échanges. Le ministre d’Etat Conseiller spécial à la présidence de la République a , en ce qui concerne la sécurité intérieure, a dit que l’indice de sécurité dit que cet indice qui était de 6, 8 en 2011, est à ce jour de 1,2 et que l’objectif à l’horizon 2030 d’arriver à 1,1 Ce avec la poursuite des investissements importants dans les hommes et les équipements adéquats. Également conscient des menaces sécuritaires aux frontières nord et et nord- ouest, le gouvernement ne lésine pas sur les moyens, pour combattre et prévenir les menaces terroristes d’une part, et d’autres parts, la coopération régionale avec des pays voisins.
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Face au patronat/ Dr Diomandé Moussa Elias Farakan(CPU-PME.CI) à Ahoua Don Mello – « Les axes que vous avez présentés répondent pleinement aux préoccupations que nous défendons »
vendredi, 17 octobre 2025 22:38 Written by Admin« Abidjan, Plateau, le 17 octobre 2025
As-Salāmu ‘Alaykum wa RaḥmatuLlāhi wa Barakātuh.
A‘ūdhu BiLlāhi Minash-shayṭāni r-rajīm.
BismiLlāhi r-Raḥmāni r-Raḥīm.
Au nom du Patronat ivoirien et de l’ensemble des organisations du secteur privé réunies aujourd’hui,
Dr Ahoua Don-Mello,
Nous vous exprimons notre profonde gratitude pour le temps précieux que vous nous avez accordé et pour les échanges riches, constructifs et porteurs d’espoir que nous avons eus autour de votre vision économique, réformiste, souverainiste et panafricaniste, ainsi que votre approche de l’intégration régionale fondée sur la libre circulation des hommes et des capitaux, les partenariats efficaces, et la construction d’un marché commun au service d’un monde multipolaire.
Votre disponibilité constante, la clarté, la profondeur et la pertinence des idées partagées témoignent d’une approche rigoureuse et d’un engagement sincère envers notre pays, la Côte d’Ivoire.Votre détermination à faire du secteur privé un pilier central de la stratégie nationale de développement est un message porteur d’ambitions collectives.
Les axes que vous avez présentés répondent pleinement aux préoccupations que nous défendons, notamment :
L’émergence de champions ivoiriens toutes catégories confondues,
Une diplomatie commerciale au service des PME et des populations,
Le développement des secteurs stratégiques,
La lutte résolue contre la corruption,
La promotion d’un développement endogène et la souveraineté financière et économique,
L’essor des petites et moyennes entreprises par des solutions pratiques, adaptées et innovantes,
La compétitivité du capital humain, et le renforcement de l’équité sociale et territoriale,
L’adaptation du système de gouvernance publique aux enjeux actuels,
Le renforcement de la résilience nationale face aux risques naturels, climatiques et énergétiques,
L’instauration d’un climat des affaires juste, adapté et compétitif,Une fiscalité claire et équitable tant à l’importation qu’à l’intérieur du pays,
Un cadre réglementaire et administratif simplifié, rénové et compétitif.
Monsieur le Candidat,
Votre volonté affirmée d’accompagner les PME, le secteur privé dans sa diversité, l’innovation, la transition numérique et énergétique, le commerce, l’agriculture, ainsi que l’accès au financement pour les plus vulnérables est particulièrement encourageante.
Ces chantiers stratégiques constituent une réponse concrète à nos attentes.
Nous saluons également votre engagement à faire du secteur privé un acteur majeur du développement inclusif et un moteur essentiel de création d’emplois durables.
Ce projet s’inscrit dans une dynamique sincère de dialogue et de partenariat co-construit entre pouvoirs publics et acteurs économiques, avec une attention toute particulière portée aux PME.
Pour citer Sénèque, « La gratitude est non seulement la plus noble des vertus, mais la source inépuisable de toutes les autres ».
C’est dans cet esprit que nous réaffirmons notre engagement à poursuivre ces échanges et à unir nos efforts pour bâtir ensemble des solutions innovantes, équitables et durables, au service de notre économie et du bien-être des Ivoiriens et des Ivoiriennes.
Monsieur le Candidat, en ce moment charnière de votre parcours, recevez l’expression de nos encouragements les plus sincères ainsi que l’espoir renouvelé que vos engagements se traduisent rapidement en réalisations concrètes pour notre pays.
Que la paix et l’amour règnent parmi nous.
Je vous remercie. »
Dr Moussa Élias Farakhan DIOMANDE
Président de la CPU-PME.CI
Membre du Patronat ivoirien
Élection présidentielle- Ahoua Don Mello face au Patronat ivoirien - « Ma vision, c'est de faire passer la Côte d'Ivoire d'une économie dominée, à une économie championne d'Afrique »
vendredi, 17 octobre 2025 22:15 Written by AdminDr Ahoua Don Mello, est ingénieur des Travaux publics et ancien directeur général du bureau national d'études techniques et de développement (B netd). Il est candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle ivoirienne. C’est en cette dernière qualité qui est allé présenter au Patronat ivoirien, son programme économique « pour changer la Côte d’Ivoire et accompagner le secteur privé.
Le vendredi 17 octobre 2025 à la tribune « Face au Patronat », une plate-forme initiée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci ) pour échanger avec les candidats à l'élection présidentielle du 25 octobre 2025.
A la tribune puis dans un salon, Dr Don Mello avec le verbe qu’on lui connait, a présenté les 42 propositions de son projet de société.
Face aux chefs d'entreprises, le candidat a déroulé son projet qui repose sur le triptyque : souveraineté économique, panafricanisme et démocratie. Sans complaisance, il a donné ses recettes sur plusieurs sujets dont le soutien direct aux entreprises, la gouvernance publique, la politique sociale et la politique fiscale.
« Ma vision, c'est de faire passer la Côte d'Ivoire d'une économie dominée à une économie championne d'Afrique. On importe beaucoup, ce qui déséquilibre notre balance de paiement », a-t-il soutenu suivi par plus de dix mille internautes, selon les chiffres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire.
Selon l’ancien patron du Bnetd très au fait des grands chantiers, de la Côte d'Ivoire et des préoccupations des opérateurs économiques ivoiriens, « La Côte d’Ivoire est un super marché pour l'Europe et pour la Chine. Nous sommes pour un monde multipolaire. La Côte d'Ivoire doit chercher la technologie partout. Nous n'avons pas pu passer d'une économie primaire à une économie industrialisée. Notre pays doit de se battre pour la souveraineté économique »
Quid de la politique fiscale ?
En ce qui concerne la politique fiscale, le ministre Ahoua Don Mellon a dénoncé une injustice fiscale et une fraude fiscale. Pour la gouvernance publique et la lutte contre la corruption, il a proposé la mise en place de contre-pouvoirs dénonçant une.
« L'État doit être l'arbitre entre les Pme et les multinationales » a proposé Dr Don Mello non sans préconiser la mise en place d’un fonds souverain alimenté par les revenus du pétrole, du cacao et de l’anacarde. Il appelle également à une révolution énergétique et industrielle.
Bien avant les échanges, la vice-présidente de la Cgeci, Fadika-Delafosse, a dit que dans les économies modernes, le secteur privé apparaît comme le moteur de la transformation structurelle, de la création de richesses et d’emplois, d’où l’accent qui doit être mis sur les réformes susceptibles de favoriser les investissements privés et le goût d’entreprendre.
« C’est pourquoi, les dirigeants d’entreprises sont particulièrement attentifs au contenu des programmes des candidats à la prochaine présidentielle, concernant l’environnement des affaires, notamment la fiscalité, la lutte contre la corruption, l’accès des entreprises et en particulier des PME aux financements, ainsi que le soutien aux filières stratégiques. Tout ce qui concerne l’écosystème indispensable à l’essor économique du pays », a-t-elle appuyé pour justifier la tenue de la tribune du patronat.
Au nom du secteur privé ivoirien, le Docteur Diomandé Moussa Elias Farakan, président de la Cu- Pme, a traduit les remerciements du patronat ivoirien au candidat Ahoua Don Mello, pour s’être prêté au jeu des échanges avec le monde des affaires ivoiriens.
« Nous vous exprimons notre profonde gratitude pour le temps précieux que vous nous avez accordé et pour les échanges riches, constructifs et porteurs d’espoir que nous avons eus autour de votre vision économique, réformiste, souverainiste et panafricaniste, ainsi que votre approche de l’intégration régionale fondée sur la libre circulation des hommes et des capitaux, les partenariats efficaces, et la construction d’un marché commun au service d’un monde multipolaire. Votre disponibilité constante, la clarté, la profondeur et la pertinence des idées partagées témoignent d’une approche rigoureuse et d’un engagement sincère envers notre pays, la Côte d’Ivoire. Votre détermination à faire du secteur privé un pilier central de la stratégie nationale de développement est un message porteur d’ambitions collectives », a dit le Docteur Diomandé Moussa Elias Farakan
Qui n’a pas manqué d’ajouter : « L’émergence de champions ivoiriens toutes catégories confondues, une ne diplomatie commerciale au service des Pme et des populations, le développement des secteurs stratégiques, la lutte résolue contre la corruption, la promotion d’un développement endogène et la souveraineté financière et économique, l ’essor des petites et moyennes entreprises par des solutions pratiques, adaptées et innovantes, la compétitivité du capital humain, et le renforcement de l’équité sociale et territoriale, l’adaptation du système de gouvernance publique aux enjeux actuels, le renforcement de la résilience nationale face aux risques naturels, climatiques et énergétiques, l’instauration d’un climat des affaires juste, adapté et compétitif, un fiscalité claire et équitable tant à l’importation qu’à l’intérieur du pays, un cadre réglementaire et administratif simplifié, rénové et compétitif »
La Cgeci est une organisation patronale qui fédère 4 000 entreprises à travers 27 groupements professionnels et associations, couvrant l’ensemble des secteurs d’activité de notre économie. Les membres représentent un chiffre d’affaires cumulé de 22 000 milliards Fcfa, plus de 80% de contribution aux recettes fiscales de l’État et 400 000 emplois. « Notre rôle, en tant que patronat est clair : demeurer un interlocuteur crédible des pouvoirs publics et des partenaires au développement.
Ont participé aux échanges les membres de la Cgeci, ainsi que des représentants d’organisations sœurs telles que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (Cci.Ci), la Fédération ivoirienne des Pme (Fipme) et la Confédération patronale unique des Pme (CPU-PME) et de plusieurs faitières du secteur privé.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo : Le Docteur Ahoua Don Mello, candidat indépendant à l’élection présidentielle du 25 Octobre 2025 et des membres de la Cgeci
Présidentielle 2025 - Jean-Louis Billon expose sa vision économique devant les acteurs du secteur privé ivoirien
vendredi, 17 octobre 2025 05:47 Written by AdminLa Confédération générale des entreprises de côte d'ivoire (Cgeci) a reçu le mercredi 15 Octobre 2025, le candidat Jean Louis Billon pour la présidentielle 2025 dans le cadre de la tribune « Face au Patronat » qui a lieu au Plateau.
Ce candidat à l’élection présidentielle d'octobre 2025, a été reçu le mercredi 15 octobre 2025 par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) dans le cadre de la tribune « Face au Patronat » au siège de l’institution, au Plateau. Cette rencontre s’inscrit dans la série d’échanges initiée par le secteur privé avec les candidats à la magistrature suprême pour présenter leurs visions et engagements en faveur du développement économique du pays.
Au nom du patronat ivoirien, Mamadou Koné, vice-président de la Cgeci, a salué la démarche du candidat Billon et rappelé les attentes du secteur privé.
« L’une des problématiques phares sur laquelle nous travaillons à la Cgeci est la construction de champions nationaux, avec un accent sur le soutien aux PME pour en faire les champions de demain », a-t-il indiqué.
Il a également exprimé sa gratitude envers le candidat pour son engagement en faveur d’une économie plus inclusive et durable. Dans son allocution, Jean-Louis Billon a souligné le rôle central du secteur privé dans la transformation économique du pays.
« Vous êtes les acteurs essentiels du développement. La Côte d’Ivoire ne se construira pas sans vous. Nous devons bâtir des alliances fortes pour atteindre la souveraineté économique », a-t-il déclaré.
L’ancien ministre du Commerce ivoirien, a plaidé pour la simplification des procédures administratives, la protection des entreprises locales et la création d’un environnement propice à l’investissement.
Jean-Louis Billon a affirmé vouloir bâtir un État réformé autour de trois principes : transparence, responsabilité et efficacité.
Pour lui, « Chaque ministère devra rendre des comptes. Les marchés publics seront publiés, et la justice économique sera transparente » a-t-il précisé, annonçant la création d’un guichet unique de règlement des litiges entre entreprises et administrations.
Sur le plan financier, le candidat propose un fonds de souveraineté destiné à soutenir les acteurs économiques nationaux, tout en appelant à une réforme du système bancaire. Il a estimé que les banques ivoiriennes connaissent mieux réalités économiques ivoiriennes que les institutions étrangères. Il faut leur redonner confiance.
L’ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire a également engagé à réduire le train de vie de l’État et à instaurer une gouvernance par l’exemplarité. Concernant la fiscalité, Jean-Louis Billon a promis de réduire la pression fiscale sur les entreprises, tout en mettant fin aux exonérations jugées abusives.
Pour sa part, Dr Kanigui Ouattara, président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (Fipme), a salué la démarche du candidat et son engagement pour la cause du secteur privé.
Créée depuis 2010, la tribune « Face au Patronat » constitue une plateforme de dialogue entre les acteurs du secteur privé et les aspirants à la présidence, autour des enjeux liés à la compétitivité, à la création d’emplois et à la croissance économique.
B. M
Élection présidentielle 2025- La Cgeci invite les candidats à présenter leur programme au secteur privé
lundi, 13 octobre 2025 19:21 Written by AdminLa Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) organise à la Maison de l’Entreprise, du 15 au 22 octobre 2025 à partir de 14h30 sa tribune de dialogue entre le Secteur privé ivoirien et les candidats à l’élection présidentielle, dénommée « Face au Patronat »
Cette initiative vise à offrir un cadre d’échanges entre les prétendants à la magistrature suprême et les chefs d’entreprise, autour des préoccupations majeures du Secteur privé et à la lumière des différents programmes électoraux.
Pendant près de deux heures, les cinq candidats retenus, M. Alassane Ouattara qui porte les couleurs du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix (RHDP), Messieurs Jean-Louis Billon ,candidat, Congrès démocratique( CODE) et Ahoua Don Mello candidats indépendants, Mesdames Simone Ehivet Gbagbo qui représente le Mouvement des générations capables (Mcg) et Henriette Lagou du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix (GP-Paix) sont invités à présenter leurs programmes sociaux économiques puis à répondre aux questions en lien avec des thématiques relatives à la place des entreprises dans l’économie nationale.
Les discussions porteront notamment sur les préoccupations conjoncturelles et structurelles qui sont régulièrement exprimées, à l’occasion du dialogue public-privé, par la Cgeci et ses membres ainsi que par les organisations sœurs telles que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (Cci- Ci), la Fédération ivoirienne des Pme (Fipme) et la Confédération Patronale Unique des Pme (CPU-PME). Il s’agira notamment de sujets relatifs à la politique sociale, à la gestion des relations internationales de la Côte d’Ivoire à la compétitivité des entreprises, à la lutte contre la corruption et la contrefaçon, ainsi qu’à la politique fiscale ou à la gouvernance publique. Ce sont ainsi une quinzaine de préoccupations ou d’aspirations du Secteur privé qui seront soumises aux candidats.
Selon le calendrier établi, la première rencontre aura lieu le 15 octobre prochain à la Maison de l’Entreprise et sera suivie de la deuxième le 17 octobre. Les trois dernières se feraient respectivement les 20, 21 et 22 octobre. Il est important, en vue de participer et de se voir préciser l’ordre de passage des différents candidats de s’inscrire auprès de la Cgeci.
Pour mémoire, c’est depuis 2010 que le Secteur privé, à l’initiative du Patronat Ivoirien, reçoit les candidats à l’élection présidentielle dans le cadre de la tribune ‘’ Face au Patronat’’. La première édition avait accueilli, entre le 30 octobre 2009 et le 12 janvier 2010, les candidats Francis Wodié (Pit), Anaky Kobena (Mfa), Alassane Ouattara (Rdr), Albert Mabri Toikeusse (Udpci) et Henri Konan Bédié (Pdci-Rda). Lors de la seconde édition, les trois candidats qui s’étaient prêtés à l’exercice entre le 14 et le 21 octobre 2015 étaient Messieurs Alassane Ouattara (RHDP), Affi N’Guessan (Fpi) et Charles Konan Banny (Indépendant). L’édition 2020 avait vu la participation du candidat Alassane Ouattara (RHDP), représenté le 20 octobre par Monsieur Patrick Achi, et du candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB), le 27 octobre.
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DOSSIER/Fraude sur le réseau électrique – Quand les compteurs intelligents prépayés et les sanctions font tomber l’impact à environ 23 milliards de Fcfa
dimanche, 12 octobre 2025 19:19 Written by AdminFace au phénomène de la fraude à l’électricité qui impacte négativement aussi bien l’équilibre financier du secteur que la qualité du courant, le gouvernement de Côte d’Ivoire et la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), ont engagé une lutte contre les auteurs de cette pratique illicite qui font perdre des milliards de Fcfa au secteur. Dossier
En moyenne, jusqu’ à une période peu reculée, la fraude sur le réseau électrique ivoirien faisait perdre 40 milliards de Fcfa au secteur par an. Face à ce tableau peu, reluisant, qui accentue le déséquilibre financier du secteur, le gouvernement ivoirien et le concessionnaire du service public de la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire la Compagnie ivoirienne(CIE), sont montés sur leurs grands chevaux, non seulement pour combattre la fraude mais aussi annihiler le phénomène qui impactent négativement la qualité de l’électricité fournie aux consommateurs.
Ainsi, le gouvernement ivoirien, via le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, a pris une série de textes qui répriment la consommation frauduleuse et la vente illicite de l’électricité en Côte d’Ivoire. Entre autres textes, citons : la loi sur l’électricité votée en 2014 et qui aide désormais à lutter contre la fraude et la consommation illicite de l’énergie facturée ou non. Il est à souligner que l’Etat ivoirien a mis en place les lois n° 2014-132 du 24 mars 2014 portant code de l’électricité pour réprimer la fraude à l’électricité d’une part, et d’autre part, la loi n°2019-574 du 26 juin 2019, portant code pénal pour réprimer la fraude à l’eau en son article 465, la loi N° 2023-902 du 23 novembre 2023 portant code de l’Eau qui donnent les arguments et les moyens juridiques pour engager le combat contre ce fléau pernicieux.
De 40 milliards les pertes sont tombées à environ 23 milliards de Fcfa à ce jour.
La Compagnie ivoirienne d’électricité,(CIE) pour mieux affiner la lutte, a mis en place la Direction de la lutte contre la fraude, DLF qui, à travers un maillage bien coordonné sur toute l’étendue du territoire national, fait du bon travail. Résultats, de 40 milliards de Fcfa en moyenne par an, le manque à gagner est tombé en fin 2023 à 24 milliards de Fcfa, pour se retrouver à environ 23 milliards de Fcfa en 20bon 2024. Ce tableau reluisant ne doit pas cependant pousser les équipes de la Dlf à baisser la garde. Car, les fraudeurs affinent de plus en plus leurs stratégies de vente illicite et fraude dont des acteurs se trouvent aussi bien dans les quartiers précaires que des quartiers huppés de nos grandes villes notamment à Abidjan.
« Si en 2017, le nombre d’interpellés était seulement de 443 personnes, en 2019, avec une accentuation de la lutte, le curseur est passé à 5141, pour se retrouver en 2022 à 9 403 interpellations. Mieux, les chiffres ont dépassé la barre des 10 307fraudeurs interpellés en 2023.En attendant la fin de l’année 2024, à fin Septembre 2024, le tableau de bord de la DLF indiquait 9994.Globalement le nombre d’interpellés ressort à 49 873 », nous avait indiqué Madame Estelle Assoko-Gbato. (voirTableau), courant 2024, lors de notre passage, dans les locaux de la DLF à Cocody- Riviera. Dans le cadre d’une mise à jour des données en notre pocession , nous avons approché le même service début du mois d’Octobre 2025. Pour 2024, les chiffres des services de la CIE indiquent que le nombre de fraudeurs interpelés a pris du volume avec 11 616 en 2024 contre 10 307 en 2023. Il faut maintenir le cap avec certainement une application rigoureuse du Code de l’électricité.

Les compteurs intelligents prépayés, une solution contre la fraude
Pour faire face à la gangrène de la fraude électrique et améliorer la gestion de la consommation des clients, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), est en pleine transformation. L’un des principaux axes de cette évolution est l’implémentation des compteurs intelligents prépayés. En Côte d’Ivoire, la fraude à l'électricité génère des pertes financières incalculables, estimées à environ 40 milliards Fcfa par an comme indiqué plus haut. La Compagnie ivoirienne d’électricité, selon des sources officielles a déjà installé environ 400 000 compteurs intelligents. Mieux, il est à noter que plus de 75 % des clients utilisent actuellement des compteurs prépayés. Le compteur prépayé se distingue par son mode de fonctionnement : les consommateurs paient à l’avance leur consommation d’électricité. Lors de la célébration éclatée des 35 ans d’existence du concessionnaire, qui ont lieu du 23 juin à fin août 2025, Coulibaly Fona Ibrahima, directeur régional d’Abobo, a donné plus de détails sur cette trouvaille à la presse, lors d’une journée porte ouverte. Selon ce dernier, l’introduction du compteur intelligent « permet une maîtrise totale de la consommation d'énergie grâce à une visibilité en temps réel »
Pour M. Coulibaly, ce système, à la fois pratique et économique, offre aux utilisateurs l'opportunité de mieux gérer leur budget énergétique en évitant les factures surprenantes en fin de mois. En réglant à l’avance, les abonnés se protègent contre des dépenses imprévues et des coupures causées par des impayés. Les compteurs intelligents prépayés ne se limitent pas seulement à une meilleure gestion budgétaire. Ils intègrent également un code d'énergie unique, renforçant la sécurité contre le vol d'électricité. De plus, malgré l'existence de compteurs hybrides (prépayés et postpayés), la transparence du système prépayé est souvent perçue comme plus avantageuse par les consommateurs. Tout cela contribue à une gestion énergétique plus efficace et responsable.
Aussi, la CIE s’engage à moderniser le format des factures physiques. Les nouvelles factures, qui seront mises en circulation dans les mois à venir, viseront à offrir une meilleure visibilité aux abonnés sur leur consommation. Avec un design structuré et intuitif, les factures afficheront clairement le montant à payer, facilitant ainsi la compréhension des coûts associés à la consommation d'électricité. Un objectif crucial dans un contexte où 25 % des abonnés d’Abidjan commettent des fraudes. Cette initiative s'inscrit dans une politique plus large de l'État de Côte d'Ivoire, en partenariat avec la CIE, qui vise à favoriser l'accès à l'électricité comme condition sine qua non pour un développement durable.
La généralisation des compteurs intelligents prépayés et le remaniement des factures sont deux avancées significatives. En mettant l'accent sur la transparence et le contrôle de la consommation, ces mesures visent à lutter efficacement contre la fraude tout en améliorant l’expérience du consommateur. À travers ces innovations, la Côte d'Ivoire ; hub énergétique en puissance en Afrique de l’ouest, se positionne vers une gestion de l’électricité plus responsable et durable. Ces changements ne devraient pas seulement réduire de manière significative les pertes financières, mais également contribuer à un environnement électrique plus équitable pour tous.
Le Programme électricité pour tous (Pept).
Initialement destinées en zone rurale, c’est-à-dire, les villages électrifiés à l’intérieur de la Cote d’Ivoire, les compteurs à prépaiement, ont ensuite étendus à Abidjan aux ménages à faible revenus dans les quartiers précaires en priorité. Tous les quartiers précaires à Abidjan ont bénéficié de ces compteurs à prépaiement. Avant 2014, pour avoir un compteur d'électricité, il fallait quand même avoir au moins 100 000 francs pour les frais liés au branchement-abonnement et fournir un certain nombre de document administratif liés au point de livraison de l’électricité. Avec, le Programme électricité pour tous (Pept), tel que fait sous le modèle d'audience foraine, permet de surmonter les obstacles. Et en termes de consommation, c'est un système de prépaiement (payer avant de consommer permet de maitriser sa consommation et d’éviter le gaspillage à la base des factures exorbitants). Le compteur à prépaiement a permis de réduire les fraudes à l’intérieur des compteur (réduction d’index, shunt interne ..) et de réduire les factures impayées. Toutefois, nous a indiqué nos personnes ressources, la fraude sur les câbles branchement directs et sur les coffrets persistent encore
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Ici, une niche de compteur intelligent prépayé.
Encadré 1 : Une tablette de sanctions bien corsée
La fraude à l’électricité est une infraction pénale clairement définie et punie par le Code de l’électricité (Loi n°2014-132 du 24 mars 2014) et le Code pénal ivoirien. A l’article 59, il est dit clairement : « Quiconque, pour son propre compte, vole de l'électricité, c'est-à-dire réalise une connexion clandestine et/ou frauduleuse au réseau électrique d'un opérateur, effectue toute manipulation illicite des équipements de comptage de l'énergie électrique ou utilise tout procédé visant à réduire en partie ou en totalité le comptage de l'énergie électrique effectivement consommée, est puni d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et d'une amende de 10 000 000 à 50 000 000 Fcfa »
Ce n’est pas tout. Même la tentative de fraude sur le réseau électrique est punissable, comme l’indique si bien, l’article 60 : « Quiconque, au profit de tiers et moyennant rétribution ou non, réalise une connexion clandestine et/ou frauduleuse au réseau électrique d'un opérateur, effectue toute manipulation illicite des équipements de comptage de l'énergie électrique ou utilise tout procédé visant à réduire en partie ou en totalité le comptage de l'énergie électrique effectivement consommée, est puni d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et d'une amende de 20 000 000 à 100 000 000 Fcfa.
La tentative est punissable. Quiconque tire sciemment profit des actes visés à l'alinéa précédent est puni des mêmes peines.
Les peines visées à l'alinéa 1 et à l'alinéa 2 ci-dessus sont portées au double lorsque les actes incriminés sont commis par tout agent d'un opérateur.
(Les Agents CIE sont sanctionnés doublement.). Également, la CIE peut, en plus, exiger le paiement rétroactif de l’énergie volée et la coupure immédiate de l’alimentation du site concerné.
Mesures complémentaires : Nous avons les plaintes systématiques pour les fraudes graves ou répétées d’une part, et d'autre part, la communication publique des condamnations (sans citer de noms, ce sont les faits qui sont relatés parfois lors des campagnes d’informations) à titre dissuasif. La fraude n’est pas un acte anodin. Bien au contraire, c’est une infraction punie par la loi. Elle est dangereuse pour soi et pour la collectivité. La voie la plus sûre et responsable reste la régularisation volontaire et l’usage du compteur prépayé sécurisé.
Bamba M.
Légende photo : Une vue du tableau du nombre de fraudeurs interpellés ces derniers années( Source : Compagnie ivoirienne d’électricité,( CIE)
Evolution du nombre de fraudeurs interpellés
2021 : 6737
2022 : 9401
2023 : 10 307
2024 : 11 616
Région du Tchologo/Energies renouvelables-Un investissement de 37 milliards de Fcfa pour alimenter 380 000 ménages
vendredi, 10 octobre 2025 07:35 Written by AdminUne étape décisive vient d’être franchie dans le développement énergétique de la Côte d’Ivoire. En effet, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly a procédé hier, jeudi 09 octobre 2025, à la pose de la première pierre d’une nouvelle centrale photovoltaïque. Cette fois, c’est la localité de Kong, dans la région du Tchologo, qui abrite le projet. Réalisée sur une superficie de 80 ha, cette centrale aura une capacité de production de 50 Mégawatts, soit l’équivalent de la consommation de près de 380 000 ménages de la région. Le projet est baptisé « Kong Solaire ». Après l’inauguration de la centrale solaire de Boundiali, les poses de première pierre de Ferké Solar et Amea Goutougo, c’est le tour de la pose de la première pierre de Kong solaire, portée par la société Africavia, en partenariat avec les sociétés InfraCo Africa et Axian Energy.
Pour l’occasion, le ministre avait à ses côtés plusieurs autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses de la localité. Selon lui, la centrale Kong Solaire contribuera à éviter l’émission de 55 000 tonnes de CO₂ par an. Selon lui, le projet Kong Solaire représente un investissement de plus de 37 milliards de francs Cfa. La mise en service est prévue pour le premier trimestre de l’année 2027. « Ce projet, s’inscrit dans la mise en œuvre du choix stratégique de la Côte d’Ivoire d’accélérer sa transition énergétique, en diversifiant son mix électrique et en renforçant la part des énergies renouvelables, conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara. L’objectif, dira-t-il, est de porter la part des énergies renouvelables à 45 % d’ici 2030 », a-t-il indiqué. Au-delà de ses bénéfices énergétiques et environnementaux, a souligné le ministre, la centrale de Kong permettra de créer plus de 400 emplois directs et indirects. Il a aussi engagé le promoteur à veiller au respect du délai de réalisation. Il a par ailleurs, exprimé sa gratitude aux différentes parties prenantes du projet, notamment, les autorités locales et les populations de Kong, pour leur adhésion et leur collaboration exemplaire. Sangafowa-Coulibaly a également exhorté le groupe Kong Solaire à accompagner les femmes de la localité, notamment celles évoluant dans l’agriculture. Il a fait savoir en outre qu’il est prévu la construction d’une douzaine de centrales solaire d’ici 2030 pour capacité de 1044 MW.
Pour le représentant de la société Africavia et Président du Groupe Kong Solaire, Minkaïla Salami, ce projet n’est pas seulement technique ou économique, mais profondément symbolique. En effet, soutient-il, il illustre l’engagement des autorités ivoiriennes, envers une énergie propre, accessible et fiable, capable de transformer la vie de milliers de familles et de soutenir l’essor industriel et commercial local. « La transition énergétique est l’un des défis majeurs de notre temps. Dans un contexte où l’Afrique possède un potentiel solaire incomparable, ce projet représente non seulement un investissement dans des infrastructures modernes, mais également un investissement dans l’avenir de notre région et la préservation de notre environnement », a-t-il déclaré. Selon lui, au plan technique, 88 000 modules solaires de dernière génération seront installés dans le cadre de ce projet. La centrale de Kong, a-t-il poursuivi, s’inscrit dans la stratégie nationale de diversification des sources d’énergie. « Nous avons aussi préservé le contenu local, en portant une partie de l’investissement en fonds propre, ce qui nous permet de garder une part de l’actionnariat », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Président du Groupe Kong Solaire, Minkaïla Salami, a exprimé sa reconnaissance aux autorités ivoiriennes et à la population de Kong pour leur collaboration. « Alors que nous posons aujourd’hui cette première pierre, nous posons bien plus qu’un bloc : nous posons les fondations d’un avenir durable, résilient et ambitieux. Que cette centrale solaire serve de modèle de réussite et d’inspiration pour de futurs projets », a-t-il lancé. Ajoutant que la transition énergétique est l’un des défis majeurs de notre temps. Ce projet, dira-t-il, représente non seulement un investissement dans des infrastructures modernes, mais également un investissement dans l’avenir de notre région et la préservation de notre environnement. « Nous avons aussi préservé le contenu local, en portant une partie de l’investissement en fonds propre, ce qui nous permet de garder une part de l’actionnariat », a-t-il poursuivi.
Les élus locaux ont quant à eux, exprimé leurs reconnaissances au Chef de l’Etat et au Gouvernement pour cet important projet pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour les populations de Kong.
B. M avec sercom
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Recouvrement des recettes fiscales- La Dgi a collecté 1.248,7 milliards au 3ème trimestre 2025
jeudi, 09 octobre 2025 19:05 Written by AdminLa Direction générale des Impôts (Dgi) a organisé ce jeudi 09 octobre 2025 à Radisson Blu Hôtel Abidjan, son séminaire bilan du troisième trimestre, sous la présidence de Vassogbo Bamba, Directeur de cabinet adjoint, COULIBALY Adama, ministre des finances et du budget. Cette rencontre de travail réunit l’ensemble des membres du comité de direction élargi, des sous-directeurs et chefs de service désignés. Le séminaire a pour thème central « La mise en œuvre du système de facturation normalisée électronique, outil pour l’amélioration des performances de la Dgi».
Outre le thème principal, les participants vont échanger sur les sujets suivants : bilan de la Direction générale des Impôts, l’analyse des résultats du 3ème trimestre 2025 d’une part,
Et la présentation des objectifs de recettes pour le 4ème trimestre 2025, la présentation des conclusions du séminaire de réflexion sur le rendement des impôts leaders : Tva, Its – Ibic. Par ailleurs, figurait au menu des échanges, la présentation des conclusions du séminaire des services du cadastre sur les systèmes d'informations géospatiales : un levier stratégique pour l’optimisation durable des recettes fiscales.
Au titre des réalisations, le Dg Ouattara Abou Sié a indiqué que la Dgi a recouvré 1.248,7 milliards au 3ème trimestre 2025 pour un objectif de 1.290,0 milliards, soit un taux de réalisation de 96,8%. Ces recettes sont en hausse de 228,5 milliards (+22,4%) par rapport au 3ème trimestre 2024.
A l’échelle des neuf premiers mois de 2025, les résultats de la Dgi s’établissent à 3 760,4 milliards de Fcfa. En comparaison avec les recouvrements de la même période de 2024 qui se chiffrent à 3 169,1 milliards, les réalisations de 2025 enregistrent une progression de 18,7% ; soit une hausse nominale de 591,4 milliards. Afin de relever le défi du quatrième trimestre, un certain nombre d’actions doivent être menées dans tous les services. Citons entre autres de la mise en œuvre du plan d’action spécial de mobilisation des recettes et la poursuite du renforcement de l’encadrement des services.
Le directeur de cabinet du ministère des finances, Bamba Vassogbo a quant à lui préconisé des mesures administratives fiscales axés sur le contrôle formel des déclarations suite à l’exploitation des données des déduction Tva dans le Système intégré de gestion des impôts en Côte d’Ivoire (Sigici), la taxation systématique des défaillances des impôts leaders, l’accentuation du suivi des contribuables relevant des régimes forfaitaires.
Pour le 4ème trimestre 2025, l’objectif de recettes de la Dgi est fixé à 1.225,5 milliards de Fcfa, soit une hausse de 145,0 milliards par rapport au recouvrement de la même période en 2024.
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Légende photo : Ouattara Abou Sie, Dg des Impôts invite ses collaborateurs à redoubler d’efforts
Soutien à la création des champions nationaux - Le FDFP, pilier du développement des compétences en Côte d’Ivoire
mardi, 07 octobre 2025 20:58 Written by AdminSous l’impulsion du Dr Philippe N’DRI, le Fonds affirme son rôle moteur dans la formation professionnelle et la transformation du capital humain
Le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP) poursuit résolument sa mission de promotion du capital humain et de soutien à la compétitivité des entreprises ivoiriennes. Sous le leadership de son Secrétaire Général, le Dr Philippe K. N’DRI, les orientations stratégiques du Comité de Gestion présidé par Monsieur Siama Bamba, en cohérence avec les instructions du Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Dr Koffi N’Guessan, l’institution s’impose aujourd’hui comme un acteur central du développement des compétences et de la compétitivité du secteur productif.
Un engagement financier massif pour la montée en compétences
Au cours des deux dernières années, le FDFP a mobilisé près de 34 milliards de FCFA au titre du financement des plans de formation, soit 79 % de ses investissements en direction des entreprises. Ces ressources ont permis d’accompagner 33 013 entreprises et de renforcer les capacités de 311 275 employés à travers le pays.
Des partenariats stratégiques pour accélérer la transformation du système

Fidèle à sa mission d’innovation, le FDFP multiplie les partenariats structurants en appui au Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA).
Dans le domaine du numérique, deux conventions majeures ont été signées pour intégrer les outils digitaux au cœur du dispositif de formation professionnelle et accélérer sa transformation digitale.
Dans le même élan, le Fonds investit dans les infrastructures éducatives structurantes. L’un des projets phares en cours est la construction, au Lycée Technique d’Abidjan, d’un internat moderne de 2 500 lits, doté d’un centre médical, d’un restaurant scolaire et d’espaces de sport et de détente. Lancé en décembre 2023, ce projet incarne la volonté du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage d’offrir un cadre de vie et d’apprentissage optimal aux apprenants, notamment dans les filières technologiques et industrielles.
Le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) ainsi que celui des Mines bénéficient également d’investissements d’envergure, à travers le financement du Centre de Formation Technique et Professionnel des Travaux Publics et des Mines (CFTP-TPM). Ce projet est mené en partenariat avec le Consortium des Entreprises du Secteur Privé des Travaux Publics et des Mines de Côte d’Ivoire (CESTPM-CI) et le CEGEP Trois-Rivières du Canada.
Des études prospectives pour un pilotage stratégique des compétences
Le FDFP accompagne ses actions par des études de haut niveau destinées à éclairer la prise de décision et à anticiper les besoins du marché du travail. Parmi les réalisations récentes figurent :
• 56,55 millions FCFA investis pour la conception d’un champ-ferme école à Kagbolodougou, consacré aux nouvelles technologies agricoles ;
• 294,03 millions FCFA mobilisés pour une étude nationale d’identification des besoins en formation professionnelle dans toutes les régions du pays ;
• Des ateliers prospectifs organisés en juillet 2025 sur les métiers et compétences du Commerce et du BTP, en prélude à la réalisation d’études sectorielles approfondies.
Ces initiatives traduisent la volonté du FDFP d’inscrire son action dans une dynamique de planification anticipatrice, au service du développement durable du capital humain.
Des réformes structurelles pour une gouvernance exemplaire
Soucieuse d’efficacité et de transparence, l’institution a engagé plusieurs réformes majeures visant à renforcer la qualité de sa gouvernance et la performance de ses interventions. Il s’agit notamment de :
• La certification (en cours) à la norme internationale ISO 9001 : 2015, gage d’excellence et de rigueur dans la gestion ;
• L’adoption d’une Charte éthique et d’un Code de déontologie, pour garantir l’intégrité et la responsabilité dans l’action publique ;
• La réforme du processus de qualification des offreurs de formation, afin d’assurer la pertinence et la qualité des prestations offertes aux bénéficiaires.
Un acteur au cœur de la compétitivité nationale
À travers ces initiatives, le FDFP confirme son rôle stratégique dans la modernisation de l’appareil productif national. En soutenant la formation, l’innovation et l’adaptation continue des compétences, il contribue activement à renforcer l’employabilité des jeunes, accroître la performance des entreprises et soutenir durablement la compétitivité de l’économie ivoirienne.
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Légende photo : Dr Philippe N’DRI, Secrétaire Général du FDFP : « Au cours des deux dernières années, le FDFP a mobilisé près de 34 milliards de FCFA au titre du financement des plans de formation »
A l'Africa Energy Week 2025 - Asta-Rosa Cissé réaffirme l’engagement d’AGL en faveur du contenu local
dimanche, 05 octobre 2025 17:36 Written by Admin
Du 29 septembre au 3 octobre 2025 s’est tenue en Afrique du Sud, l’Africa Energy Week, l’un des rendez-vous majeurs du secteur énergétique africain. À cette occasion, Mme Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’Africa Global Logistics (AGL) pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a pris part à un panel consacré au Local Content, un sujet qu’elle considère comme essentiel pour l’avenir du continent. Rapporte une note officielle à la presse.
Dans son intervention, Mme Cissé a expliqué que le contenu local n’est pas seulement un concept réglementaire, mais un véritable moteur de création de valeur et de croissance inclusive pour l’Afrique. Elle a rappelé que la logistique joue un rôle de catalyseur en connectant chaque maillon de la chaîne de valeur – ports, transport, stockage, livraison – à des milliers d’acteurs locaux, générant ainsi des emplois, des compétences et des écosystèmes durables.
Selon cette source, elle a également mis en lumière l’expérience d’AGL dans ce domaine, construite au fil des années grâce à des partenariats solides avec des acteurs locaux passionnés et complémentaires. Elle a cité, à titre d’exemple, la coentreprise avec TLS au Sénégal, les collaborations menées dans le secteur énergétique au Nigeria, ou encore l’alliance avec Ayiman Logistics en Côte d’Ivoire.
Mme Cissé a aussi insisté sur l’importance du développement des talents et du transfert de compétences. Elle a évoqué le Centre de Formation Portuaire Panafricain en Côte d’Ivoire ainsi que la Transit School, deux initiatives qui permettent chaque année de former de nombreux jeunes Africains aux métiers de la logistique. Elle a rappelé qu’à l’échelle du continent, près de 10 000 stagiaires bénéficient chaque année d’opportunités d’apprentissage au sein des filiales d’AGL.
Pour elle, ces initiatives traduisent une conviction forte : le contenu local repose avant tout sur une valeur partagée, celle de donner aux talents et aux entreprises africaines, même aux futurs concurrents, les moyens de prospérer. Elle a conclu en réaffirmant sa vision d’économies africaines plus fortes, résilientes et autonomes, portées par l’énergie et l’expertise locales.
Ayoko Mensah
Bcéao- Quand l’interopérabilité devient le moteur de l’inclusion et de la confiance
samedi, 04 octobre 2025 19:26 Written by AdminLa révolution numérique n’est plus une promesse lointaine : elle s’invite désormais dans nos poches, au cœur de nos vies quotidiennes. En Afrique de l’Ouest, la monnaie électronique s’impose comme un outil incontournable. Avec un simple téléphone, chacun peut payer ses factures, transférer de l’argent à ses proches ou régler ses achats chez le boutiquier du quartier. Orange Money, Wave, MTN ou Moov ont démocratisé ce mode de paiement qui a permis à des millions d’Africains de contourner les limites du système bancaire classique.
Pourtant, ce succès avait un talon d’Achille : la fragmentation. Chaque opérateur évoluait dans son propre univers. Un abonné Orange Money ne pouvait envoyer directement à un compte bancaire, un utilisateur Wave ne pouvait transférer vers MTN. Les frais s’accumulaient, les délais s’allongeaient et les usagers perdaient confiance dans un système cloisonné.
C’est pour briser ces murs que la Bcéao a lancé en septembre 2025 la Plateforme Interopérable du Système de Paiement Instantané (PI-SPI). Une innovation majeure qui permet désormais des transferts en temps réel, 24h/24 et 7j/7, entre banques, opérateurs de mobile money et institutions de microfinance. Huit banques ivoiriennes figurent parmi les premières à rejoindre cette plateforme, confirmant la volonté du pays de se placer à l’avant-garde de la modernisation financière. Pour les usagers, c’est une révolution silencieuse mais déterminante : l’argent circule sans barrières, en toute sécurité, peu importe l’opérateur choisi.
La Côte d’Ivoire illustre parfaitement cette dynamique. Avec la mise en œuvre de TrésorPay–TrésorMoney, le Trésor Public a numérisé la collecte des recettes et l’exécution des dépenses publiques. Résultat : plus de rapidité, plus de transparence, et une meilleure confiance entre l’État et ses citoyens. C’est la preuve que la digitalisation n’est pas un luxe, mais une condition essentielle d’une gouvernance moderne.
L’enjeu dépasse toutefois le seul cadre national. Dans l’ensemble de l’UEMOA, plus de la moitié de la population reste exclue du système bancaire classique. L’interopérabilité répond donc à une double exigence : favoriser l’inclusion financière et renforcer la confiance collective. Mais elle ouvre aussi la voie à des ambitions continentales : fluidifier le commerce dans le cadre de la ZLECAf et préparer l’arrivée d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC), l’“e-CFA”, qui placerait directement la monnaie digitale sous l’autorité de la Bcéao
À l’heure où les cryptomonnaies agitent les marchés et posent la question de la régulation, l’Afrique de l’Ouest trace sa propre voie. Elle choisit une alternative régulée, crédible et souveraine : une monnaie électronique interopérable, universelle et sécurisée.
C’est une révolution discrète mais décisive. En reliant banques, portefeuilles mobiles et institutions publiques, la Bcéao et ses États membres démontrent que l’Afrique de l’Ouest n’est plus spectatrice de la finance numérique : elle en devient actrice et pionnière. Une leçon de confiance et d’innovation, née sur nos terres, et appelée à inspirer bien au-delà de nos frontières.
De la poche du citoyen aux coffres de l’État, la monnaie électronique bâtit une Afrique plus moderne, plus inclusive, plus souveraine.
Par Norbert KOBENAN
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