
Economie (1198)
Banque africaine de développement- Qui sera le prochain président du Groupe de la Bad ?
dimanche, 23 février 2025 21:04 Written by AdminCe n’est pas encore le jour des élections du nouveau président du Groupe de Banque africaine de développement( Bad) Mais la liste des candidats est désormais connue. Selon une note du Groupe de la Bad, le Comité directeur du Conseil des gouverneurs sur l’élection du président de la Banque africaine de développement s’est réuni les 11 et 12 février 2025 au siège du Groupe de la Banque à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ainsi, d’après Comité directeur, après examen des candidatures, a validé la liste suivante des candidats au poste de président de la Banque africaine de développement lors de la prochaine élection qui se tiendra le 29 mai 2025. Ces candidats sont au nombre de cinq. Ce sont M. HOTT Amadou du Sénégal, Dr MAIMBO Samuel Munzele de la Zambie, M. TAH Sidi Ould, Mauritanie, M. TOLLI Abbas Mahamat du Tchad et Mme TSHABALALA Bajabulile Swazi de l’Afrique du Sud. A noter que l’actuel président du Groupe est le Dr Adesina Akenwumi qui est à son deuxième mandat.
Bamba Mafoumgbé (Source : Bad)
Affaire corruption au MCLU- Bruno Koné ordonne une enquête interne
vendredi, 21 février 2025 19:34 Written by AdminDepuis quelque temps, dans le cadre de l’affaire Bessikoi, des publications relayées sur les réseaux sociaux et dans la presse accusent certains agents du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) de corruption.
Face à ces allégations, le Ministre Bruno Nabagné KONÉ, fidèle à son engagement pour la transparence et la rigueur dans la gestion du foncier urbain, a ordonné, depuis le lundi 10 février 2025, l’ouverture d’une enquête interne approfondie, afin d’établir les faits et d’identifier les éventuelles responsabilités.
Par ailleurs, une enquête judiciaire est également en cours pour garantir un traitement impartial et conforme à la loi.
Le MCLU tient à rassurer les populations que toute personne reconnue coupable de manquements ou de pratiques répréhensibles fera l’objet de sanctions, conformément aux textes en vigueur.
Le Ministre Bruno Nabagné KONÉ suit personnellement cette affaire avec la plus grande attention, et veillera à ce que toute la lumière soit faite.
Compte tenu de la sensibilité et de la complexité des questions foncières, le Ministère invite chacun à faire preuve de responsabilité et à éviter toute déclaration ou publication de nature à troubler ou à induire en erreur l’opinion publique.
Fait à Abidjan, le vendredi 21 février 2025
La Direction de la Communication et des Relations Publiques
Conservation foncière- Les acteurs au labo pour booster la part de l’impôt foncier dans l’objectif de recette 2025 de la Dgi
vendredi, 21 février 2025 08:24 Written by Admin
Du 20 au 21 février 2025 se tient à Grand-Bassam, la sixième édition de la Conférence des conservateurs dont le thème central est : « la Conservation foncière en quête du satisfecit des usagers par l’optimisation de l’offre de service ».Ces assises présidées par M. Cissé Aboubakari, Directeur général adjoint représentant le Directeur général des Impôts, visent à mener une réflexion sur la qualité des services offerts par les conservations de la propriété foncière et des hypothèques afin de trouver des solutions aux obstacles qui constituent un frein à la pleine satisfaction de l’usager-client.
En effet, s’inscrivant dans la politique de la Direction générale des Impôts, qui fait de la satisfaction du contribuable-client un leitmotiv, la direction du domaine, de la conservation foncière, de l’enregistrement et du timbre, sous le leadership de M. Tidiane Kaba Diakité, a entrepris plusieurs reformes qui ont permis de rapprocher davantage ses services des usagers.
Cette rencontre de travail réunit autour du directeur du domaine, de la conservation foncière, de l’enregistrement et du timbre, l’ensemble des sous-directeurs, des conservateurs et des chefs de service désignés.
Il convient de noter la présence de la direction du cadastre et de l’ordre des Notaires. Ce séminaire a pour objectifs entre autres d’identifier et mettre en évidence les bonnes pratiques pour un traitement efficient des demandes d’une part, et d’autre part, de définir les termes d’une collaboration efficace entre le conservateur et le notaire à même de garantir les droits réels immobiliers. Au total, l’issue des travaux devra donner lieu à l’adoption des dispositions à prendre pour assurer une prise en charge efficace et diligente des demandes adressées aux services de conservation foncière.
A l’ouverture des travaux, M. Tidiane Kaba Diakité, le Directeur du Domaine, de la conservation foncière et du timbre a salué la présence remarquée de la Direction générale des Impôts, représentée par M. Cissé Aboubacari, Directeur général adjoint, représentant le Directeur général des Impôts ; Ouattara Abou Sié. Aussi, Tidiane Kaba Diakité de situer les enjeux de cette 6ème Conférence des conservateurs de la propriété foncière et des hypothèques de Côte d’ivoire
Pour sa part, le Dga Cissé Aboubacari, s’est félicité de l’organisation desdites assises quand il a dit : « C’est l’occasion pour moi de saluer l’ensemble des responsables des services de conservation de la propriété foncière et des hypothèques présents à ces assises et, par ricochet, toute la grande famille de la Direction générale des impôts, ainsi que tous nos illustres invités. Je voudrais d’ores et déjà renouveler à chacune et chacun de vous, à vos familles respectives, à l’ensemble de vos collaborateurs, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, mes vœux sincères de santé, de bonheur et de prospérité pour cette année 2025 »
M. Cisse Aboubacari a souligné avec force la croissance exponentielle des recettes fiscales des services de conservation foncière, qui sont passées du simple au double en l’espace de 5 ans, soit de 52,5 milliards en 2016 à 106 milliards en 2021.
« La tendance baissière du niveau de recouvrement global nous interpelle tous à redoubler d’effort. Car pour cette année 2025, le challenge est encore plus grand. Nous devons mobiliser 5191 milliards. Et tenez-vous bien, les défis à relever irons crescendo au fil des années à tel enseigne que notre contribution à l’effort de développement national ne cessera de croître. Face à cet impératif, plus que jamais, notre regard se trouve rivé vers les champs vastes et encore inexplorés comme ceux de la fiscalité immobilière et mobilière, matière sur laquelle vous travaillez. », a dit le Dga
Bamba M.
Jeux du hasard - La Lonaci a distribué plus de 288,019 milliards de Fcfa de gains aux joueurs en 2024
vendredi, 21 février 2025 08:07 Written by AdminLa Loterie nationale de Côte d’Ivoire) a organisé son traditionnel déjeuner de presse de nouvel an, le jeudi 20 février 2025, en présence de son Directeur général, Dramane Coulibaly qui avait à ses côtés le Dga Ouattara Karim.
L’événement a été l’occasion pour le dirigeant de présenter les réalisations de l’année écoulée et de dévoiler les projets ambitieux pour 2025, tout en formulant des vœux de paix et de prospérité pour cette année électorale. M. Coulibaly a l’entame de son discours rendu hommage à l’ancien président du conseil d’administration de la Lonaci, Dr Lenissongui-Coulibaly Wenceslas, décédé en mai 2024. Il a salué la nomination de son successeur, Youssouf Fofana, tout en réitérant ses vœux de succès pour sa mission.
En 2024, la Lonaci a distribué 288,019 milliards de Fcfa de gains aux joueurs, tout en versant 48,65 milliards de Fcfa de commissions à ses partenaires distributeurs. L’entreprise a également contribué significativement au budget de l’État, avec une redevance de 15 milliards de Fcfa et des impôts de 8,28 milliards de F Cfa. Le budget alloué aux réalisations sociales a atteint 6,75 milliards de Fcfa, en hausse par rapport à 2023, soutenant ainsi les missions de la Fondation Lonaci. Le chiffre d’affaires de la Lonaci s’est élevé à 561,242 milliards de Fcfa, en progression de 8,29 % par rapport à 2023. Pour 2025, l’objectif est fixé à 629,01 milliards de Fcfa.
Sur le plan opérationnel, 2024 a été une année de consolidation pour la LonacI. L’entreprise a renforcé son engagement envers la qualité et la digitalisation. Le Système de Management de la Qualité a passé avec succès un audit international en novembre 2024, et la Lonaci a obtenu la certification Niveau 2 du Jeu Responsable délivrée par la World Lottery Association (WLA). Ces réalisations témoignent de l’engagement de l’entreprise envers l’excellence et la responsabilité sociale. La digitalisation reste un axe prioritaire pour la Lonaci. En décembre 2024, l’entreprise a lancé PayMe by Lonaci, une plateforme permettant aux détenteurs de tickets physiques de percevoir leurs gains via mobile money. Par ailleurs, la nouvelle plateforme Sportcash, dédiée aux paris sportifs, a été officiellement mise en service, offrant une expérience plus riche et plus attractive pour les parieurs.
Les Studios Lonaci, inaugurés en 2024, abritent désormais toutes les activités audiovisuelles de l’entreprise, y compris les tirages des jeux phares comme le Lotobonheur et le Double Millionnaire. En parallèle, la Lonaci continue de moderniser son réseau d’agences à travers le pays. Par ailleurs, a annoncé le Dg, les travaux du nouveau siège social au Plateau débuteront également dans les mois à venir.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dialogue public privé- Deuxième réunion du Comité local de concertation Etat secteur privé a eu lieu Korhogo
jeudi, 20 février 2025 19:35 Written by AdminDans le cadre de l’animation des Plateformes Locales de Dialogue Public Privé (PLDPP), le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP) a effectué du 10 au 14 février 2025, une mission à Korhogo ; avec l’appui du Programme d’Amélioration du Climat des Affaires de Côte d’Ivoire (PACA-CI) financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).
La mission a été meublée par plusieurs types d’activités en lien avec les attentes des principales parties prenantes. Ainsi, des focus groups pour préparer des ateliers nationaux sur les problématiques de fiscalité locale et la session de renforcement des capacités sur le genre ; les initiatives de l’Agence Emploi Jeunes, l’accès aux marchés publics et le circuit d’exécution de la dépense publique et l’accès aux marchés extérieurs tenus dans un complexe hôtelier de la ville.
Ces focus groups ont été animés respectivement par les représentants de la Direction Régionale des Impôts, de la Mairie, de la Trésorerie Générale de Korhogo; de la Direction Régionale des Marchés Publics, de l’Antenne Régionale de l’Agence Emploi Jeunes ; du cabinet SAGES-CI, de la Direction Régionale de la Solidarité ; de Côte d’Ivoire PME et enfin de Côte d’Ivoire Export. Les organisations qui ont pris part à ces échanges, se sont réjouies de l’initiative.
Le Jeudi 13 février 2025, la journée a été marquée par l’organisation de la deuxième réunion du Comité Local de Concertation État-Secteur Privé (CLCESP) sous la présidence du Préfet de Région, représenté par M. Emile N’GUESSAN KOUASSI Secrétaire Général de la Préfecture de Korhogo.
Cette activité majeure s’est déroulée en présence des représentants des Elus et autorités administratives de la ville, des Directeurs Régionaux, de la secrétaire permanente de la délégation régionale de la CCI-CI, des opérateurs économiques, des représentants des faîtières.
Au cours de la rencontre, la préoccupation portée sur les difficultés liées au foncier industriel, a été examinée et les perspectives dudit Comité Local ont été présentées. Cette préoccupation concerne, d’une part, les difficultés d’accès au foncier industriel à Korhogo, ajoutée à l’installation anarchique des unités industrielles hors de la zone dédiée à proximité des domiciles privés sans autorisation et au mépris de la réglementation en vigueur. Et d’autre part, le processus d’implantation des unités industrielles parfois jugé long (interventions de plusieurs acteurs étatiques) et onéreux pour les Petites unités industrielles.
Sur l’ensemble de ces questions des consultations plus approfondies sont nécessaires pour de meilleurs éclairages et pour convenir d’approches mutuellement satisfaisantes.
Cependant, on note que la Société d’Etat, Société de Gestion et de Développement des infrastructures industrielles (SOGEDI), a identifié 97 unités industrielles sur le ressort territorial de Korhogo, réparties comme suit : 92 exerçant dans le secteur agro-alimentaire, soit 95 % ; 01 unité de valorisation, transport et traitement d’huiles usagées, soit 1 % et 04 unités de fabrication de pétons, poteaux électriques ou briques industrielles, soit 4 %.
En outre, au cours de cette séance, une communication sur le portail digital « CCESP à l’écoute » nouvel outil mis en place par le CCESP, a été faite pour sensibiliser les opérateurs économiques et les entreprises pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations et faciliter les échanges avec l’administration publique. L’accès au portail digital débute avec l’ouverture d’un compte à partir de l’adresse suivante : « www.ccespalecoute.ci »
Après avoir présenté les perspectives de l’agenda 2025 au niveau du Comité de Concertation Etat Secteur Privé, une remise officielle de matériels a été effectuée par le CCESP à l’endroit du Secrétariat technique du CLCESP afin de renforcer leurs capacités opérationnelles.
Au cours de la réunion, des mots forts ont été prononcés par Monsieur Souleymane SANGARE, Conseiller Technique, représentant Madame Mariam FADIGA FOFANA, Secrétaire Exécutif du CCESP qui s’est réjoui de la mobilisation remarquable des acteurs du Dialogue Public Privé de Korhogo.
Appréciant les résultats encourageants enregistrés à Korhogo, il a invité les acteurs à persévérer dans cette dynamique. Il a, pour terminer, rassuré les acteurs du Dialogue Public Privé local de l’engagement du Comité de Concertation État Secteur Privé à jouer sa partition en créant le cadre de réflexion synergique et en soutenant les initiatives qui vont dans le sens de la mutualisation des efforts de l’Etat et du Secteur Privé pour adresser durablement les défis qui pavent le développement de la Côte d’Ivoire.
A sa suite, Monsieur KOUASSI N’GUESSAN Émile, Secrétaire Général de Préfecture représentant Monsieur le Préfet de Région a indiqué que les réunions statutaires du Comité Local sont des moments privilégiés pour mesurer et apprécier la qualité du processus local de Dialogue Public Privé, et partant de l’environnement des affaires dans la ville de Korhogo.
C'est pourquoi je salue les actions de la Plateforme Locale de Dialogue Public Privé (PLDPP) sous l’impulsion du CCESP, pour l’opportunité qu'elle nous donne de renforcer notre attention vis à vis de l’épanouissement du Secteur Privé mais aussi et surtout pour son rôle de soutien au dynamisme de l’économie locale. »
Le double objectif, a-t-il rappelé est de parvenir d’une part, à travers des échanges francs et constructifs, à une compréhension commune des réformes et des politiques sectorielles, mais également à une appropriation mutuelle des attentes de chacune des parties.
Autres temps forts de cette mission, l’organisation de la première édition des rencontres Business To Government (B2G), le mercredi 12 février 2025 dans un complexe hôtelier de ladite ville, pour maintenir le dialogue entre l’Etat et le Secteur Privé autour des problématiques conjoncturelles et structurelles qui impactent le développement de l’activité économique dans la région de Poro; à l’effet d’offrir la possibilité aux opérateurs économiques d’échanger sur leurs préoccupations quotidiennes avec les responsables de l’Administration publique, dans le but de : - faciliter l’accès des opérateurs économiques à la bonne information ; - leur permettre de bénéficier de conseils relatifs aux modes de saisine et de traitement de leurs préoccupations etc…
Au total, cette première édition des Rencontres Business To Government (B2G) a enregistrée 764 participants et a été animée par 27 structures issues du Secteur public et du secteur privé.
Il convient de souligner que les activités du CLCESP de Korhogo ont démarré depuis Avril 2024. Et ce, par la volonté du Comité de Concertation Etat Secteur Privé de contribuer à créer les conditions pour une meilleure attractivité des pôles économiques régionaux, autres que le District d’Abidjan, qui, en dépit de leur potentiel économique ne sont pas suffisamment pris en compte par les réformes actuelles en matière de climat des affaires et par les différents processus de Dialogue Public Privé.
Ayoko Mensah
District d’Abidjan/ Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier- Le délégué général Adama Traoré, exhorte à l’efficacité
mardi, 18 février 2025 10:37 Written by AdminLe nouveau délégué général du District autonome d’Abidjan du Haut conseil des entreprises du transport routier, Adama Traoré, a dévoilé sa vision. C’était le samedi 8 février 2025, au cours de la cérémonie de son investiture, qui s’est déroulée dans la commune de Treicheville. Venus des 14 communes du District autonome d’Abidjan (Daa), les transporteurs avaient à cœur d’entendre le message de celui -ci. Adama Traoré, par ailleurs délégué de la commune de Cocody, a fait savoir sa volonté de « faire avancer » le transport en Côte d’Ivoire. «(...)Nous ne sommes pas là pour combatre qui que ce soit. Nous ne sommes pas là pour demontrer à qui que ce soit que nous sommes tous faux. Ce que nous devons faire d’audjord’hui, c’est de voir comment faire pour que le transporteur qui a presque tout rendu dans ce pays, puisse être entendu », a-t-il fait savoir. Conscient de l’éfficacité du travail collectif, le délégué général des transporteurs du grand Abidjan a invité chaque membre à s’impliquer dans cette vision, afin de se faire entendre auprés des autorités politiques et surtout du ministre des Transports, Amadou Koné. «(...)Notre souhait, c’est de nous faire comprendre, que nous avons des soucis dans nos différentes communes et nous contunions de nous enfoncer. Il faut nos autorités prennent d’autres décisions visant à appuyer davantage, pour qu’on puisse avancer », a dit Adama Traoré, en présence du président de la Coordination nationale des gares routiéres de Côte d’Ivoire ( Cngr-CI), Touré Adama et des délégués des autres communes de la capitale économique ivoirienne. Il a également exhoré tous les transporteurs de Côte d’Ivoire à s’appropier la question de la sécurité routière et à surtout faire preuve de paix pendant la période éloctorale qui s’annonce.
Koné De Sayara
Levée de fonds sur le marché financier- Abidjan cherche 400 milliards de Fcfa
lundi, 17 février 2025 20:27 Written by AdminAbidjan s'apprête à entreprendre une importante opération de levée de fonds sous la forme d'emprunts obligataires. Une transaction cruciale pour le pouvoir d'Alassane Ouattara, sous pression du Trésor et des créanciers du pays.
Le chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara, a chargé son ministre des finances et du budget, Adama Coulibaly, de lancer une importante levée de fonds à compter du 19 février 2025. La Côte d'Ivoire se tourne vers le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et table, d'ici au 4 mars, sur 400 milliards de francs CFA (près de 610 millions d'euros) sous la forme de deux emprunts obligataires. Le premier s'élève à 160 milliards de francs CFA avec un taux d'intérêt de 5,9 % pour une maturité de cinq ans, et le second, à 6 %, porte sur 240 milliards de francs CFA sur sept ans (2025-2032).
Cette transaction assurée par la Direction générale des financements (DGF) de Lanciné Diaby est une opération de gestion de passif sous forme de restructuration et de rééchelonnement de la dette. Sous la pression du Trésor public, l'État ivoirien s'est révélé dans l'incapacité de rembourser un certain nombre de titres de créance. D'autant que ces obligations arrivent à échéance en mars 2025.
Trois banques sur l'opération
En compensation, le gouvernement propose à ses créanciers, en majorité des banques, des sociétés d'assurance, des fonds de pension ou encore des personnes physiques, l'échange de leurs dettes contre de nouvelles obligations. Le financier franco-ivoirien Ibrahim Magassa, président du cabinet de conseil en stratégie et en financement Algest Consulting, avait monté une opération similaire, dénommée Programme national d'optimisation de la trésorerie (PNOT), au Congo, sur une maturité plus longue.
Environ une trentaine d'emprunts et de titres du Trésor sont concernés par cette opération censée donner une bouffée d'oxygène aux finances publiques. Pour mener la transaction, la DGF a confié le contrat d'arrangeurs à trois entités. Parmi lesquelles figurent Bridge Securities, la banque d'affaires et d'intermédiation du groupe Teyliom fondé par l'Ivoiro-Sénégalais Yérim Sow, l'établissement financier public BNI Finances ainsi qu'A seari Securities West Africa, filiale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank, dirigé dans la sous-région par l'ivoirien Daouda Coulibaly.
Source : Africa Intelligence.
Budget et finances - La Dgbf trace les perspectives 2025 à Yamoussoukro
lundi, 17 février 2025 13:43 Written by AdminLe vendredi 14 et le samedi 15 février 2025, s’est tenu à l’Hôtel Président de Yamoussoukro un séminaire de grande importance organisé par la Direction Générale du Budget et des Finances (Dgbf). Cet événement, présidé par Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, a réuni l’élite financière et administrative autour du thème « Bilan de l’exercice budgétaire 2024 et perspectives 2025 ».
L’ouverture des travaux a été marquée par plusieurs allocutions : celles de Adro Zemini Vianey, 2ème adjoint au maire de Yamoussoukro, de Traoré Seydou, Directeur Général du Budget et des Finances, et d’Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget.
Ces interventions ont mis en lumière les performances réalisées en 2024 et les ambitions pour améliorer la gestion budgétaire en 2025. Le cadre de cette rencontre a également permis de saluer les efforts constants pour une gestion transparente des finances publiques. Durant les deux jours de travaux, les participants ont procédé à une analyse approfondie des réalisations de 2024, notamment le succès total des projets du Plan d’Actions Stratégiques (PAS) avec un impressionnant taux de réalisation de 100 %, ainsi qu’une exécution globale satisfaisante des actions prévues au Programme d’Activités. Des performances remarquables ont aussi été enregistrées dans l’extension du SIGOBE et la finalisation du bâtiment annexe de la cité financière.
Pour l’année 2025, des projets ambitieux ont été dévoilés, comme l’élaboration du premier budget vert et la célébration des 10 ans de la CELIOPE. Une attention particulière est donnée au respect du solde budgétaire fixé à 3 % dans le contexte d’une année électorale.
Quatre thématiques majeures ont été développées : le processus d’élaboration du budget, la mise en œuvre de la comptabilité des matières, le dispositif de contrôle interne, et l’avancement du Système de Management de la Qualité. Ces présentations ont mis en avant des axes stratégiques cruciaux pour consolider les acquis et relever les défis persistants, notamment sur le plan de la gestion du patrimoine et des audits internes.
Recommandations clés pour 2025
À l’issue des travaux, plusieurs recommandations fortes ont été formulées, notamment : Renforcer le suivi budgétaire pour garantir le respect des seuils de déficit. Mobiliser tous les gestionnaires en vue de la certification ISO 9001. Assurer une meilleure coordination entre les ministères pour le respect des échéances budgétaires.
Accélérer la nomination des gestionnaires de patrimoine pour la mise en œuvre d’une comptabilité des matières efficace. Au cours de l’année 2024, la DGBF a maintenu un niveau exceptionnel de réalisation de ses objectifs, atteignant 100 % des projets du Plan d’Actions Stratégiques (PAS) et 95,8 % des activités prévues dans son Programme d’Activités annuel. Parmi les succès notables se trouvent l’extension réussie du SIGOBE : Cet outil phare a permis d’améliorer la gestion budgétaire en intégrant notamment les Représentations diplomatiques et consulaires. Les campagnes de vulgarisation du budget citoyen : Ces initiatives ont renforcé la compréhension publique du budget de l’État. La Mise en œuvre des cadres de performance pour 34 Comptes Spéciaux du Trésor. Et la production à temps des ressources pour les collectivités territoriales.
Malgré ces réussites, des défis restent à relever, notamment liés à la finalisation des infrastructures, comme l’annexe de la cité financière, et à la rigueur budgétaire dans une année électorale sensible. Le passage en 2025 impose de nouvelles ambitions, assorties d’exigences budgétaires renforcées. A l’ouverture, le ministre Adama Coulibaly a souligné l’objectif critique : ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB. Parmi les priorités prévues, la sensibilisation accrue sur la rigueur budgétaire : Les acteurs de la dépense publique devront être alignés sur des priorités stratégiques comme la sécurité et l’organisation électorale, l’introduction du premier budget vert, ce jalon représenterait une avancée vers une gestion financière plus durable et l’harmonisation des délais pour les outils budgétaires afin de fluidifier le processus législatif. En complément, des efforts seront concentrés sur la continuité managériale pour évaluer les performants de la Dgbf. La priorité est aussi donnée à une meilleure coordination avec les ministères, renforçant ainsi les mécanismes de suivi et de planification.
Un accent particulier a été mis sur la Comptabilité des Matières, avec des avancées incarnées par le développement du système SIGESCOM. Pourtant, le faible taux de nomination des gestionnaires de patrimoine (36 %) limite l’efficacité de ces démarches.Le vendredi 14 et le samedi 15 février 2025, s’est tenu à l’Hôtel Président de Yamoussoukro un séminaire de grande importance organisé par la Direction Générale du Budget et des Finances (Dgbf). Cet événement, présidé par Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, a réuni l’élite financière et administrative autour du thème « Bilan de l’exercice budgétaire 2024 et perspectives 2025 ».
L’ouverture des travaux a été marquée par plusieurs allocutions : celles de Adro Zemini Vianey, 2ème adjoint au maire de Yamoussoukro, de Traoré Seydou, Directeur Général du Budget et des Finances, et d’Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget.
Ces interventions ont mis en lumière les performances réalisées en 2024 et les ambitions pour améliorer la gestion budgétaire en 2025. Le cadre de cette rencontre a également permis de saluer les efforts constants pour une gestion transparente des finances publiques. Durant les deux jours de travaux, les participants ont procédé à une analyse approfondie des réalisations de 2024, notamment le succès total des projets du Plan d’Actions Stratégiques (PAS) avec un impressionnant taux de réalisation de 100 %, ainsi qu’une exécution globale satisfaisante des actions prévues au Programme d’Activités. Des performances remarquables ont aussi été enregistrées dans l’extension du SIGOBE et la finalisation du bâtiment annexe de la cité financière.
Pour l’année 2025, des projets ambitieux ont été dévoilés, comme l’élaboration du premier budget vert et la célébration des 10 ans de la CELIOPE. Une attention particulière est donnée au respect du solde budgétaire fixé à 3 % dans le contexte d’une année électorale.
Quatre thématiques majeures ont été développées : le processus d’élaboration du budget, la mise en œuvre de la comptabilité des matières, le dispositif de contrôle interne, et l’avancement du Système de Management de la Qualité. Ces présentations ont mis en avant des axes stratégiques cruciaux pour consolider les acquis et relever les défis persistants, notamment sur le plan de la gestion du patrimoine et des audits internes.
Recommandations clés pour 2025
À l’issue des travaux, plusieurs recommandations fortes ont été formulées, notamment : Renforcer le suivi budgétaire pour garantir le respect des seuils de déficit. Mobiliser tous les gestionnaires en vue de la certification ISO 9001. Assurer une meilleure coordination entre les ministères pour le respect des échéances budgétaires.
Accélérer la nomination des gestionnaires de patrimoine pour la mise en œuvre d’une comptabilité des matières efficace. Au cours de l’année 2024, la DGBF a maintenu un niveau exceptionnel de réalisation de ses objectifs, atteignant 100 % des projets du Plan d’Actions Stratégiques (PAS) et 95,8 % des activités prévues dans son Programme d’Activités annuel. Parmi les succès notables se trouvent l’extension réussie du SIGOBE : Cet outil phare a permis d’améliorer la gestion budgétaire en intégrant notamment les Représentations diplomatiques et consulaires. Les campagnes de vulgarisation du budget citoyen : Ces initiatives ont renforcé la compréhension publique du budget de l’État. La Mise en œuvre des cadres de performance pour 34 Comptes Spéciaux du Trésor. Et la production à temps des ressources pour les collectivités territoriales.
Malgré ces réussites, des défis restent à relever, notamment liés à la finalisation des infrastructures, comme l’annexe de la cité financière, et à la rigueur budgétaire dans une année électorale sensible. Le passage en 2025 impose de nouvelles ambitions, assorties d’exigences budgétaires renforcées. A l’ouverture, le ministre Adama Coulibaly a souligné l’objectif critique : ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB. Parmi les priorités prévues, la sensibilisation accrue sur la rigueur budgétaire : Les acteurs de la dépense publique devront être alignés sur des priorités stratégiques comme la sécurité et l’organisation électorale, l’introduction du premier budget vert, ce jalon représenterait une avancée vers une gestion financière plus durable et l’harmonisation des délais pour les outils budgétaires afin de fluidifier le processus législatif. En complément, des efforts seront concentrés sur la continuité managériale pour évaluer les performants de la Dgbf. La priorité est aussi donnée à une meilleure coordination avec les ministères, renforçant ainsi les mécanismes de suivi et de planification.
Un accent particulier a été mis sur la Comptabilité des Matières, avec des avancées incarnées par le développement du système SIGESCOM. Pourtant, le faible taux de nomination des gestionnaires de patrimoine (36 %) limite l’efficacité de ces démarches. Pour 2025, des actions seront engagées pour accélérer leur formation et moderniser les pratiques d’évaluation des biens d’État. La clôture du séminaire a mis en exergue un consensus fort sur la mobilisation collective pour atteindre les objectifs ambitieux de 2025. L’accent a été mis sur l’innovation, l’éthique et la transparence dans la gestion publique.
Ayoko Mensah
Afrique du sud/31e forum « Investir dans l’industrie minière africaine - La Côte d’Ivoire met en lumière les opportunités de son secteur minier
vendredi, 14 février 2025 11:31 Written by Admin Du 03 au 6 février 2025, une délégation du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie a participé à la 31e édition du forum international annuel « Investir dans l’industrie minière africaine - African Mining Indaba », qui s’est tenue à Cape Town, en Afrique du Sud, et qui s’est articulée autour du thème : « Construire l’avenir de l’exploitation en Afrique, dès aujourd’hui ».Organisé par le Gouvernement sud-africain, cet événement a rassemblé plus de 10 000 participants venus de divers continents : Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie. Parmi eux, des représentants des gouvernements, des dirigeants de sociétés minières et d’institutions financières, des investisseurs, ainsi que des responsables d’entreprises opérant dans la chaîne de valeur de l’industrie minière.
La délégation ivoirienne, conduite par le Directeur de cabinet adjoint du Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Souleymane Soro, était composée de membres du cabinet et de l’administration minière, de représentants de la Société pour le Développement Minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI) et de membres du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d'Ivoire (GPMCI). Elle a bénéficié de l’assistance de l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Afrique du Sud. Outre la cérémonie d’ouverture, l’événement a été ponctué de panels, de tables-rondes, de rencontres sectorielles, de conférences et de sessions de formation technique. La session spéciale consacrée à la promotion de la Côte d’Ivoire, qui s’est tenue le mercredi 5 février, a été un moment privilégié pour la délégation ivoirienne de mettre en avant le potentiel géologique et minier du pays, sous le thème : « Côte d'Ivoire, Terre d'opportunités minières ». Souleymane Soro a mis en exergue l’engagement du gouvernement à offrir aux investisseurs un cadre favorable à des investissements fructueux, notamment grâce à la digitalisation des procédures, l'amélioration des performances de l'Administration minière, ainsi qu’une politique intégrée des secteurs minier et énergétique. « La Côte d'Ivoire est une terre d’opportunités », a-t-il affirmé, exprimant ainsi la volonté de l'État d’accompagner les investisseurs tout au long de la réalisation de leurs projets.
Dans le même ordre d’idées, Seydou Coulibaly, Directeur Général des Mines et de la Géologie, a présenté un état des lieux du secteur minier ivoirien, mettant en évidence les indicateurs et les facteurs clés de la performance de cette industrie en pleine croissance. Parmi ces indicateurs, il a mentionné l’augmentation continue du nombre de mines en activité, l’augmentation des demandes de permis de recherche, ainsi que la forte hausse de la production d’or, qui a plus que triplé en dix ans, passant de 18,6 tonnes en 2014 à plus de 58 tonnes en 2024. Il a également souligné les récentes découvertes de gisements de classe mondiale et a particulièrement souligné l’importance et la diversité des ressources minérales du pays non exploitées. Il a détaillé les politiques et stratégies mises en place pour soutenir la dynamique du secteur et assurer la pérennité de l’industrie minière ivoirienne. Aussi, il a exhorté les investisseurs et les compagnies minières hésitants à faire confiance au potentiel minier de la Côte d’Ivoire et à s’y installer pour participer au développement de ce secteur porteur.
Les entreprises ivoiriennes font du corps à corps
Le même message a été relayé à l’assistance par les acteurs du secteur minier ivoirien. Lors d’un panel, Jean-Claude Diplo, Président du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI), a mis en lumière les nombreuses opportunités offertes par le potentiel géologique et minier de la Côte d’Ivoire. Il a également affirmé que le pays dispose de la meilleure législation minière d’Afrique de l’Ouest.
De son côté, Raoul Kouamé Yao, directeur de la recherche et de l’exploration minière à la Sodemi, a partagé l’expérience de son institution, soulignant la richesse des données géologiques et minières qu’elle met à disposition des entreprises installées en Côte d’Ivoire. Il a également évoqué les projets majeurs tels que le Projet de Développement Minier Intégré de l’Ouest (PDMIO), invitant ainsi les investisseurs à saisir pleinement les opportunités offertes par le secteur minier ivoirien. Jorge Alberto Ganoza, Président et Directeur Général des sociétés Roxgold Sango et Fortuna Silver, a, pour sa part, affirmé que l’ambition de la Côte d’Ivoire de devenir une plaque tournante du secteur minier, formulée il y a une dizaine d’années, est désormais une réalité. M. Bertrand Kafando, Directeur Commercial et Marketing Régional de la société Maxam, a estimé que la mise en œuvre de la politique de contenu local pourrait transformer profondément le secteur minier en Côte d’Ivoire.
Les investisseurs encouragés à venir s’installer en Côte d’Ivoire
Il a, comme ses pairs, encouragé les investisseurs à privilégier la destination Côte d’Ivoire, qui offre aujourd’hui les meilleures opportunités du moment. De même, Daniel Boateng, Directeur des Projets Miniers de la société Sama Group, a évoqué les opportunités offertes aux entreprises de sous-traitance grâce à la croissance continue du secteur minier en Côte d’Ivoire, générant une forte demande en équipements et en intrants miniers. Enfin, Martino de Ciccio, Président-Directeur Général de la société Montage Gold, dans son témoignage, a justifié le choix de la Côte d’Ivoire par son groupe par son cadre législatif attractif, la qualité de ses infrastructures et les nombreuses opportunités offertes par le secteur minier. Il a également salué la rapidité du processus d’attribution des permis d’exploitation, qui permet la mise en œuvre dans un délai record du projet Kone (Worodougou) porté par sa structure, la plus grande mine d’or de l’histoire de la Côte d’Ivoire, qui produira 11 tonnes d’or par an. Le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie a également profité de cette session promotionnelle pour poursuivre la mise en valeur du Salon International des Ressources Extractives et Énergétiques (SIREXE), dont la deuxième édition est prévue pour 2026. Ce fut l’occasion de susciter une participation accrue à cet événement d’envergure internationale. La rencontre promotionnelle a réuni plus de 300 participants, comprenant des investisseurs potentiels, des compagnies minières, des institutions bancaires, des sociétés d’assurance et des prestataires de services.
Enfin, il convient de souligner que la délégation ivoirienne a été reçue en audience par M. Gwede MANTASHE, Ministre sud-africain des Ressources Minérales et de l’Énergie. Elle a accordé des audiences à plusieurs compagnies minières et institutions gouvernementales, bancaires et d’assurance. Le stand de la Côte d’Ivoire a enregistré une importante affluence des participants au forum.
B. Mafoumgbé ( Source : Mmpe)
Evolution des stratégies maritimes - L’Oic initie un master class
vendredi, 14 février 2025 11:20 Written by AdminLe Mardi 04 Février 2025, s’est déroulé à la salle de conférence de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), un master class sur le thème : « Evolution des stratégies maritimes, portuaires et logistiques internationales : Conséquences et anticipations pour les chargeurs et clients ivoiriens ».
Ce master class, marqué par la présence de M. Sibibé Issouf, Dg de l’Oic, selon la page facebook de cette entreprise, a été animée par le Dr Yann Alix, conférencier international.
Deux (02) sessions ordinaires et une session spéciale ont meublé cette formation. En ce qui concerne les sessions ordinaires, les sous-thèmes suivants ont été développés. Ce sont :Session 1 : Evolutions du transport maritime et de la gestion portuaire en Afrique de l’Ouest
-Session 2 : Réflexions sur le rôle de l’Office Ivoirien des Chargeurs dans les chaînes de valeur logistiques ivoiriennes.
Concernant la première session, deux points ont été développé. A savoir :
- Les intégrations verticales et horizontales : le transport maritime international dans les chaînes de valeur globales africaines et ivoiriennes
- Le zoom sur le cas des opérateurs spécialisés de terminaux maritimes dans les ports de la zone UEMOA
Quant à la deuxième session, les réflexions ont porté sur les points suivants :
- Sortir les chargeurs de la zone portuaire : stratégies portuaires et logistiques
- Les zones industrialo-portuaires : enjeux d’industrialisation pour l’OIC
- Les ports secs : 4 générations pour servir la fluidité et l’efficacité logistique
- Les corridors de transport : de l’infrastructure à l’organisation des services S’agissant de la session spéciale, le thème a porté sur la Digitalisation de la logistique ivoirienne et des corridors de transport transfrontaliers, animée par des experts de Webb Fontaine.
Cette session spéciale a porté sur quatre points essentiels qui sont entre autres, les fondamentaux d’une digitalisation des procédures logistiques réussies, l’intégration des solutions numériques douanières dans le corridor digital de fret, le rôle de l’Oic dans la transformation digitale de la logistique ivoirienne et les échanges sur l’accompagnement opérationnel de l’OIC comme catalyseur d’une logistique ivoirienne efficiente et digitale.
Au terme de la formation master class, le Dr Yann Alix a procédé à la dédicace de son ouvrage intitulé : «Histoires courtes maritimes et portuaires pour l’Afrique uniquement. »
Bamba M
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Accès aux marchés publics et circuit d’exécution de la dépense publique - Au centre d’un focus group à Korhogo
jeudi, 13 février 2025 20:12 Written by AdminLa salle TIORO de l’Hôtel Printemps Mont Korhogo a abrité dans l’après-midi du lundi 10 février 2025, un focus group sur les initiatives de l’Agence Emploi Jeunes, l’accès aux marchés de l’Etat et le circuit d’exécution de la dépense publique.
Cette session d’échanges et d’information a réuni les jeunes et femmes entrepreneurs de la ville de Korhogo et les opérateurs économiques, désireux d’être des potentiels fournisseurs de l’Etat et de ses démembrements.
Coanimé par Mme TRAORE Fanta du Trésor Public et MM. KESSE Gérard, directeur des marchés publics ; SOUMAHORO Daouda de l’Agence emploi jeunes, le focus group a été l’occasion de présenter de présenter entre autres, les dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat ( financement compris entre 100 mille et 100 millions Fcfa) aux emplois salariés ( placement emploi direct) et au développement des compétences ( programmes Stages et apprentissage) portés par l’Agence emploi Jeunes.
Sans oublier les mesures de facilitation en faveur des Pme (le différé des attestations de régularité fiscale et sociale, la réduction de la garantie de soumission et la part de 30% réservée aux Pme pour une meilleure préparation de celles-ci en vue de soumissionner aux marchés publics.
A la suite des différentes interventions, les échanges qui s’en sont suivis ont permis de mieux éclairer les participants sur les conditions pour bénéficier des différents programmes de l’Agence emploi Jeunes, sur les écueils à éviter pour accéder aux marchés publics et sur les facteurs objectifs qui peuvent expliquer les retards de paiement, notamment l’indisponibilité de la trésorerie et les non-conformités des dossiers des fournisseurs. A noter qu’un plaidoyer a été fait pour un meilleur soutien des artisans pour l’accession aux marchés publics.
Bamba M avec sercom
Trésor public - 186,2 milliards de francs Cfa de recettes non fiscales recouvrés en 2024
mardi, 11 février 2025 19:18 Written by AdminEvaluer les activités réalisées au titre de l’année 2024 et définir des perspectives institutionnelles pour 2025. Tel est l’objectif général du séminaire qu’organise la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique à San-Pédro.
A l’ouverture des travaux ce mardi 11 février 2025, le Directeur Général, M. AHOUSSI Arthur a d’abord fait le bilan de la gestion 2024 avant de décliner les actions prioritaires du Trésor Public au cours de cette année 2025. D’une manière générale, l’année 2024 s’est soldée par des résultats globalement satisfaisants au crédit du Trésor public. Cette administration, a reconnu le premier responsable, a su poursuivre, avec davantage de détermination et d’entrain, sa marche résolue sur les sentiers de la performance.
Ainsi, l’Administration a recouvré 186,2 milliards de francs Cfa de recettes non fiscales sur une prévision de 125,3 milliards de francs Cfa, soit un taux de recouvrement de 148,6%.
Au titre du règlement de la dette fournisseur, le Trésor public a payé dans le délai réglementaire, le montant de 931,7 milliards de francs Cfa sur des prises en charge de 1508,6 milliards de francs Cfa, soit un taux de règlement de 61,8% au terme de la période complémentaire.
Sur la question de la digitalisation des moyens de recouvrement et de paiement, il ressort du bilan à fin décembre 2024 que la plateforme TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser, au titre des recettes de service, un montant de 36,317 milliards de Francs CFA en 2024, contre 26,96 milliards en 2023, soit une progression de 10 milliards.
En 2024, le Trésor Public a fait de la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du terrorisme (LBC/FT/FP) une priorité au regard des enjeux d’ordre économique et de crédibilité de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Cette administration a entre autres procédé à l’élaboration de la stratégie de contrôle du Trésor Public en matière de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme fondée sur les risques, l’élaboration du manuel de contrôle du Trésor Public en matière de LBC/FT/FP fondé sur les risques et le développement d’un outil de notation des risques de LBC/FT permettant de classer les Institutions Financières par niveau de risque. Ces actions initiées, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du GIABA et du GAFI, devraient progressivement permettre, selon le Dg du Trésor Public, d’améliorer le score de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre des délits financiers.
Tous ces résultats probants, selon Ahoussi Arthur, dénotent l’engagement et la détermination de l’ensemble du personnel à assurer avec efficacité les orientations de nos autorités.
Procédant à l’ouverture des travaux, M. Mmba Kocounseu Antoine, représentant le ministre des finances et du budget, a félicité le Trésor public qui, à l’instar des gestions antérieures, a su faire preuve de résilience et d’abnégation, pour maintenir le niveau de rendement de son administration et partant, de notre département ministériel.
Il a exhorté le Trésor public à redoubler d’ardeur, avec en ligne de mire les orientations gouvernementales contenues dans la feuille de route pour l’année 2025 des ministères. Il s’agit entre autres mobiliser les ressources intérieures pour le financement des priorités du gouvernement dont l’objectif pour 2025 fixé à 289,6 milliards au titre des recettes non fiscales et des recettes de service, assurer la mise en œuvre satisfaisante du Programme économique et financier 2023-2026, mettre en œuvre la stratégie de réformes des finances publiques et poursuivre l’exécution de la stratégie de réformes du secteur financier.
Au regard du contexte international continuellement marqué par des crises transversales impactant la vie socioéconomique des institutions locales, avec pour corollaire immédiat l’amenuisement des ressources publiques, le Trésor Public a placé l’année 2025 sous le thème « la mobilisation optimale des ressources intérieures, un enjeu de performance pour le Trésor Public ».
Bamba M. ( Source : sercom)
AGL Côte d’Ivoire- Bamba Calimou nommé directeur des Solutions transport
lundi, 10 février 2025 17:20 Written by AdminAvant sa nomination, Bamba Calimou était sous-directeur des fonctions transverses d’AGL Côte d’Ivoire. Dans ses nouvelles fonctions, il aura pour missions de coordonner l’ensemble des opérations de transport d’AGL Côte d’Ivoire, sur tout le territoire ivoirien et de veiller à l’optimisation des processus internes en vue d’améliorer l’efficacité opérationnelle et garantir la satisfaction client.
Fort d’une expérience de plus de 25 ans dans le secteur du transport et de la logistique, Bamba Calimou travaillera à mettre en œuvre des solutions logistiques complètes pour la réception des marchandises, le transfert et la livraison des colis à Abidjan, à l’intérieur du pays et vers l’hinterland, avec une attention particulière portée sur l’innovation et la digitalisation.
« C’est avec une grande fierté et un profond sentiment de reconnaissance que j’accepte cette mission. Je m’engage à mobiliser toute mon énergie et ma passion pour proposer, avec le concours des équipes, des solutions innovantes et performantes, afin d’optimiser nos moyens de transport. Nous travaillerons à améliorer continuellement nos processus de livraison et répondre ainsi aux attentes de nos clients. », a déclaré Bamba Calimou. Titulaire d'un Diplôme d'Ingénieur en Commerce International et d'un Master en Organisation des Entreprises,
Bamba Calimou a rejoint AGL Côte d’Ivoire en 1998. Au fil des années, il a occupé des postes stratégiques dans des domaines variés, tels que la manutention, la liquidation douane, les transits maritime, aérien et export, la messagerie, le déménagement et l’audit qualité, lui garantissant une parfaite connaissance des més du transport et de la logistique.
« Nous sommes heureux de la nomination de Bamba Calimou qui incarne le dynamisme et l’esprit d’innovation et d’excellence que nous prônons. Avec sa profonde connaissance de l’environnement et de son sens aigu du leadership, il apportera une vision stratégique et une énergie nouvelle à la tête des solutions transport. Nous sommes convaincus qu’il contribuera à renforcer le rôle central d’AGL Côte d’Ivoire dans le développement économique de la Côte d’Ivoire et de la sous-région. », a déclaré Asta Rosa Cissé, Directrice Générale d’AGL Côted’Ivoire.
Bamba M.
Gouvernance d'Entreprise- La Cgeci organise la deuxième édition de sa Grande conférence
samedi, 08 février 2025 21:23 Written by AdminLa Commission gouvernance, éthique et Rse (Gerse) de la Cgeci a organisé le vendredi 7 février 2025 à La Maison de l'entreprise d’Abidjan- Plateau, la deuxième édition de la Grande conférence sur la Gouvernance d'Entreprise autour du thème : « Entreprises et enjeux géopolitiques du monde en 2025 ». Rapporte une note sur la page facebook de la Cgeci.
A l’occasion, M. Stéphane AKA-ANGHUI, Directeur exécutif de la Cgeci, représentant pour l'occasion le Président M. Ahmed CISSE, a réaffirmé la pertinence du thème et l'engagement de la Cgeci à accompagner les entreprises à faire face aux changements mondiaux.
Selon cette note, Maître Michel BRIZOUA BI, Président de la Commission Gerse, a situé le contexte de cette initiative qui vise à renforcer la bonne gouvernance des entreprises.
L'édition de cette année, a pour ambition de sensibiliser les décideurs sur l'importance de la géopolitique et de partager les bonnes pratiques en matière de gestion des risques.
La conférence a ainsi été animée par M. Alain JUILLET, ancien Directeur du renseignement à la Direction générale de la sécurité extérieure française (Dgse). Ce dernier a livré une analyse approfondie des grandes dynamiques géopolitiques touchant l'ensemble des continents, y compris l'Afrique, et de leurs implications pour le monde des affaires.
Cette rencontre a permis aux participants d'échanger sur les actes posés par les puissances économiques et sur les opportunités qui peuvent en découler pour les entreprises en Afrique. Cette initiative, à renouveler, confirme ainsi le rôle de la Cgeci dans l'accompagnement des entreprises ivoiriennes vers une gouvernance éclairée et une conquête des marchés extérieurs. Il convient de souligner la participation des Administrateurs et des Présidents de Commissions de la Cgeci à cette deuxième édition.
B. M