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dimanche 19 mai 2024
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Hydrocarbures// Exploitation pétrolière en Afrique // Le Niger dans « ses habits » de pays pétrolier en Afrique de l’Ouest . Ce qu’en pense le Benin

dimanche, 05 novembre 2023 12:09 Written by

L’oléoduc entre le Niger et le Bénin, d’une longueur de 2 000 km, inauguré le 1er novembre 2023, est le plus grand d’Afrique. Selon Aprnews, il devrait transporter 360 000 barils de pétrole par jour.
L’oléoduc est l’œuvre de la West African Oil Pipeline Company (Wapco), une entreprise dont le siège social est à Accra, au Ghana. Il a coûté entre 2 et 3 milliards de dollars et a été financé par une combinaison de fonds publics et privés.
L’oléoduc permettra au Niger d’exporter son pétrole brut sur le marché international, via le port de Sèmè au Bénin. Cela devrait générer des revenus importants pour le Niger, qui envisage de porter à 25% la part du pétrole dans son PIB. Le Niger est un des pays les plus pauvres du monde, mais il dispose de réserves estimées à plus de deux milliards de barils. Aujourd’hui, la production possible est d’environ 110 000 barils par jour, elle devrait doubler dans les prochaines années.

L’oléoduc laisse des questions en suspens
Mais comme souvent dans ces grands projets, le risque de pollution environnementale est important. De plus, les retombées positives pour la population locale restent incertaines. Cependant, le Premier ministre nigérien a tenté de rassurer sur ce point. «Les ressources issues de l’exploitation (…) seront destinées exclusivement à assurer la souveraineté et le développement de notre pays sur la base d’un partage équitable aux populations», a déclaré Lamine Zeine, lors de la cérémonie de mise en service. En effet, l’importance des ressources générées par un seul secteur augmente fortement les risques de corruption.
L’argent qui pourrait venir en abondance prochainement du secteur pétrolier est une des motivations des changements politiques. Et une des raisons du récent putsch militaire. L’oléoduc entre le Niger et le Bénin est un projet qui a le potentiel de transformer l’économie du Niger, mais cela attise les convoitises. Car la production du Niger va passer à 200 000 barils par jour en 2026

Mais il faut convaincre la Cédéao et les autres puissances économiques de lever les sanctions contre le Niger. En effet, les frontières du pays sont actuellement fermées. Seul le Mali et le Burkina Faso continuent de commercer librement avec le Niger. Pour l’instant, le Benin affirme que l’oléoduc du Niger n’est pas affecté par les sanctions imposées suite au coup d’État. La situation politique actuelle n’a rien à voir avec l’exécution du projet, a déclaré à Reuters Alassane Kora, chef de cabinet adjoint du ministre béninois des Mines et de l’Énergie. Les lignes sont en train de bouger entre ces deux pays voisins ?
En 2022, les autorités nigériennes estimaient que les exportations devraient « générer le quart du Pib du pays » (plus de 13,6 milliards de dollars en 2020 selon la Banque mondiale) et « à peu près 50% des recettes fiscales du Niger ». Alors que la croissance du Pib devait atteindre 6% en 2023, stimulée par les exportations attendues de pétrole, elle pourrait tomber à 2,3% « si les sanctions internationales se poursuivent jusqu’à la fin de l’année », estime la Banque mondiale. Le Niger dans ses habits de pays pétrolier en Afrique de l’ouest, ça va faire bouger les lignes
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Télécommunication// Roaming entre Togo-Ghana// Une baisse des tarifs de communication et d’internet pour les usagers

samedi, 04 novembre 2023 10:57 Written by

Le Togo et le Ghana ont signé un protocole d’accord bilatéral de free roaming sur les appels et données internet, à Accra, favorisant la communication à moindre coût aux usagers sans changer de carte SIM, a annoncé l'ARCEP via un communiqué ce vendredi 03 octobre 2023.Ce protocole a été signé le 01 novembre entre M. ANOKYE Joe, Directeur Général de NCA Ghana et M. GALLEY Michel Yaovi, Directeur Général de l’ARCEP Togo.Cette signature est intervenue au cours de deux jours de travaux ayant réuni à Accra les deux régulateurs et les représentants des opérateurs mobiles du Ghana notamment MTN, Airtel, Vodafone et ceux du Togo en l’occurrence Moov Africa Togo et Togo Cellulaire. L’effectivité de sa mise en œuvre dès le 1er mars 2024, se traduira par une baisse très importante des tarifs pour les voyageurs togolais en visite au Ghana et vice versa. En effet, grâce à ce protocole, pour un togolais en situation de roaming au Ghana :La réception d’appel devient dorénavant gratuite durant les trente (30) premiers jours consécutifs alors qu’elle est actuellement facturée à 240 Fcfa par minute chez Togo Cellulaire et 207 Fcfa chez Moov Africa Togo ;L’émission d’appel coûtera dorénavant 8,67 Fcfa par minute alors qu’elle est actuellement de 279 Fcfa chez Togo Cellulaire et 550 Fcfa chez Moov Africa Togo ;La consommation internet sera facturée à au plus 1,6 Fcfa le Mo alors qu’elle est facturée actuellement jusqu’à 8400 Fcfa chez Togo Cellulaire et jusqu’à 200 Fcfa chez Moov Africa Togo.
Fort du soutien du gouvernement, l’ARCEP poursuivra ses efforts afin de multiplier des accords similaires avec les autres pays de l’espace UEMOA/CEDEAO à l’instar du Benin et du Ghana afin de concrétiser la vision de mobilité et d’intégration numérique communautaire.
Alome.com

 

Economie//Développement du transport terrestre// Abdoulaye Sylla, loue les mérites du Président Ouattara

vendredi, 03 novembre 2023 19:57 Written by

Sous le Président Alassane Ouattara, le secteur du transport terrestre se porte à merveille. C’est le substrat de la rencontre entre la presse et Abdoulaye Sylla, le président exécutif de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSCI). C’était le 20 octobre 2023 à son siège à Adjamé, précisément à la gare de Bingerville. Peu prolixe, mais très précis dans les réponses, celui qui conduit les destinées de la FENSCI depuis sa mise sur pied en 2002, a d’emblée commencé par féliciter le Président Alassane Ouattara pour la nomination d’un Premier ministre en la personne de Beugré Mambé. Il a renouvelé ses félicitations au nommé lui-même, tout en lui souhaitant une santé de fer afin de poursuivre l’œuvre de son prédécesseur, Patrick Achi. Il a bouclé ses remerciements au ministre de tutelle, Amadou Koné. Selon lui, la reconduction du locataire de Postel 2001, est la preuve manifeste du bon travail qu’il abat dans ce département, surtout pour les reformes déjà engagées. « (…) Monsieur le ministre, nous vous félicitons pour voter reconduction, car cela permettra de continuer la mise en application des reformes, dont les positifs effets sont visibles depuis leur mise en application. Vous avez vraiment de l’avenir à ce poste », a fait savoir le n°1 de la FENSCI. Au sujet justement de la mise en application des reformes, Abdoulaye Sylla dira brillement et aussi éloquemment que la vidéo verbalisation qui s’inscrit en bonne page dans cette réforme, a permis en si peu de temps, de diminuer de façon significative le taux des accidents. « (…) Avec la vidéo verbalisation, on constate par exemple aujourd’hui que les chauffeurs eux -mêmes exigent le port de la ceinture de sécurité à un client dès que celui-ci est dans son véhicule. Ce qui n’était pas le cas par le passé. C’est dire qu’au-delà des campagnes de sensibilisation contre l’incivisme routier, les coûts des infractions imposent le respect en soi. C’est de cela qu’il s’agit. La rigueur dans les choses en vue de la perfection du secteur », a noté Abdoulaye Sylla. Abordant la question du renouvellement du parc-auto, le président de la FENSCI a estimé qu’il est effectif et qu’en la matière, il faut saluer le Président Ouattara qui a tenu sa promesse. A la préoccupation de savoir pourquoi certains se plaignent-ils ? l’orateur a clairement répondu qu’il s’agit de malentendu, ou tout simplement de personnes qui ne sont pas entreprise, comme l’indique clairement les textes actuellement. « (…) Le transport n’est plus cette activité à papa, où on se lève un beau matin et au motif que le père faisait l’activité, donc, on doit la faire ? Non ! C’est l’heure du professionnalisme et on doit y aller en laissant derrière nous les anciennes habitudes », a expliqué Abdoulaye Sylla. Se prononçant sur le permis à points, il a noté qu’il n’est pas mis en application, mais si cela arrivait, ce serait salutaire, en ce sens que ça réduirait encore davantage les accidents qui endeuillent les populations. En termes de perspectives, le président a estimé que les états généraux du transport seraient la bienvenue afin de passer au peigne fin ce qui a été fait et ce qui reste à faire, en vue d’une meilleure perfection du secteur du transport terrestre. Composée de dix huit (18) syndicats de base, la FENSCI, a rappelé son président exécutif, a vu le jour en 2002 et se propose de défendre ses adhérents et membres aussi bien du point de vue professionnel que social. Il a clos ses propos en souhaitant la création d’un Secrétariat exclusivement pour le compte du transport terrestre, arguant que le Département des Transports est très vaste. Ce qui du coup, est épuisant pour un ministre.
Koné De Sayara

 

Infrastructures routières// Chantier du quatrième pont d’Abidjan// Beugre Mambé sur le site hier

vendredi, 03 novembre 2023 09:35 Written by

Le Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a effectué, le  jeudi 02 novembre 2023, une visite du chantier du 4e pont d’Abidjan, une imposante infrastructure routière, d’une longueur de 7,2 km qui relie la commune de Yopougon à celle d’Adjamé et du Plateau via celle d’Attécoubé. Le Chef du Gouvernement était accompagné de plusieurs ministres dont le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou.

« Nous sommes venus visiter ce chantier pour évaluer le délai au bout duquel on peut permettre aux Ivoiriens d’utiliser ce 4e Pont, en attendant son inauguration. La zone du carrefour du 1er pont jusqu’à Attecoubé au niveau de Sebroko pourrait être utilisée dans les jours qui viennent sous réserve que l’entreprise chargée des travaux respecte les indications que nous leur avons faites », a fait savoir le Chef du Gouvernement ivoirien.

Selon le Premier ministre, le Président de la République a offert ce pont à la population ivoirienne pour que la moitié des 112 000 véhicules/jour qui rallient Yopougon à Adjamé soit transférée sur le 4e pont.

Robert Beugré Mambé a dit avoir demandé à l’entreprise chargée des travaux de réaliser le plus rapidement possible la jonction du 2e pont de Yopougon au 1er pont de ladite commune, qui mène au Plateau. « C’est une exigence que nous avons partagée avec elle ».

Notons que le projet du 4e pont, qui fait partie intégrante du Projet de Transport Urbain d’Abidjan (PTUA), vise à améliorer la fluidité du trafic et à donner une alternative aux usagers de l’autoroute du Nord en provenance ou à destination de Yopougon, d’Adjamé ou du Plateau. Il devrait contribuer à accroître la mobilité des biens et des personnes dans la ville d’Abidjan en reprenant 40% du trafic de l’autoroute du nord sujette à des embouteillages monstres aux heures de pointe.

Lancés le 30 juillet 2018, les travaux du chantier du 4e pont, d’un coût global revu à plus de 154,2 milliards de Fcfasont financés par la Bad, l’État de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale. Le pont qui fait à lui seul 1,4 km est à ce jour le deuxième pont le plus long de la Côte d’Ivoire, derrière le 3e pont qui fait 1,5 km.
Bamba Mafoumgbé

 

Rse// Journée nationale du partenariat Etat/secteur privé2023// Près de 5000 personnes attendues au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire

mercredi, 01 novembre 2023 17:28 Written by

La Journée Nationale du Partenariat Etat/Secteur Privé (JNP)-2023 se tient les 06 et 07 novembre 2023 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Organisée depuis 2015 par le Secrétariat Exécutif de Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP), cette sixième édition permettra d'axer la réflexion sur la thématique centrale : « La Responsabilité Sociétale des Entreprises pour une Côte d’Ivoire Solidaire : quel partenariat Etat Secteur Privé ? ».
La JNP offre à tous les acteurs du Dialogue Public Privé, un cadre d’échanges propice à la présentation des réformes et efforts consentis par l’Etat, à l’expression des attentes du Secteur Privé ainsi qu'à la distinction des acteurs clés du Dialogue Public Privé (DPP). Cette initiative vise à renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur Privé pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
De façon spécifique, il s’agit d'une part, de réaliser un état des lieux sur les pratiques RSE en Côte d’Ivoire ; de faciliter l’appropriation de la RSE par les entreprises à travers des retours d’expériences au niveau des territoires, au niveau national, sous régional et international ; et d'autre part, de poser les bases d’un modèle de RSE plus impactant et aligné sur les besoins sociétaux réels des communautés ; d’identifier le cadre institutionnel et les mécanismes incitatifs favorables à une vulgarisation de la pratique RSE en Côte d’Ivoire ; de contribuer à la promotion du Dialogue Public Privé au niveau local et régional etc.
Plusieurs activités meubleront cette journée, à savoir la cérémonie d’ouverture qui sera marquée par trois temps forts : tout d'abord, les allocutions d’ouverture (focus sur les réformes clés du Gouvernement visant à accompagner le développement du Secteur Privé et de recueillir la perception du secteur privé) ; ensuite, la remise du prix spécial du partenariat et enfin, la conférence inaugurale (prononcée par le Premier Ministre.
Suivront deux panels de haut niveau dont le premier, porte sur les : « Pratiques RSE en Côte d’Ivoire : quel état des lieux ? » et le second sur le : « Partenariat Etat/Secteur Privé autour de la RSE : quelles perspectives ? » Un atelier Régional sur le Dialogue Public Privé qui réunira les points focaux de l’UEMOA en charge du DPP dans leur zone respective, est prévu au cours des activités pour partager leurs différentes expériences en rapport la thématique centrale de la Responsabilité Sociétales des Entreprises (RSE).
A cela s’ajoutent la session bilan et perspectives des activités des Plateformes Locales de Dialogue Public Privé (PLDPP) ainsi que les Side Events (sessions parallèles). Un autre chapitre important de la JNP concerne les stands d’exposition des différents acteurs du cadre de concertation Etat / Secteur Privé et les rencontres B to G entre les opérateurs économiques et les administrations publiques. L’innovation majeure de cette édition de la JNP est la Bourse des Projets, qui est une initiative ayant pour objectif de faciliter la mise en relation de l’offre et de la demande en matière de projets sociaux susceptibles de bénéficier d’investissements RSE.
La JNP 2023 donnera les prémices de la Bourse de Projets qui se présentera comme un guide d’orientation et un outil d’aide aux entreprises pour favoriser l’alignement de leur politique RSE sur la planification sociale du Gouvernement pour un meilleur impact.
Les lampions s’éteindront sur cette sixième édition de la JNP à travers une cérémonie de clôture marquée par une série d’activités, notamment l’organisation d’un panel de clôture, la remise des Prix du Dialogue Public / Privé (huit prix seront remis à cet effet) ainsi que la lecture des conclusions et recommandations de la JNP 2023 etc.
Près de 5000 personnes principalement les parties prenantes du Dialogue Public Privé en Côte d’Ivoire issues des ministères, des structures de l’administration publique, des organisations patronales, professionnelles et consulaires du secteur privé, des missions diplomatiques, sans oublier les collectivités territoriales, la société civile, les organisations sous régionales (CEDEAO, UEMOA), les partenaires au développement (PNUD, ONUDI, etc.) et la presse y sont attendues.
Bamba Mafoumgbé

 

Côte d’Ivoire- Burkina Faso// Transports et logistiques// Asta-Rosa Cissé, nouvelle Directrice régionale AGL

mercredi, 01 novembre 2023 10:51 Written by

Asta-Rosa Cissé a été nommée Directrice régionale Côte d’Ivoire - Burkina Faso d’Africa Global Logistics (AGL). Informe une note à la presse, elle est la presse.
Première femme à occuper le poste de Directrice régionale au sein de ce Groupe, Asta-Rosa Cissé supervisera les activités et les développements de l’entreprise en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Elle assurera la coordination des activités portuaires et maritimes, ainsi que des activités ferroviaires (Sitarail) et logistiques.
Fort d’une expérience de plus de 20 ans dans le secteur du transport et de la logistique, la nouvelle Directrice Régionale jouit d’une parfaite connaissance de l’environnement et des enjeux logistiques et portuaires de la région. Elle a pour mission d’œuvrer au renforcement du positionnement de l’entreprise dans l’accroissement des échanges régionaux et au développement des corridors de l’Afrique de l’Ouest.« C'est avec une immense fierté que j’accueille cette nomination. Je voudrais traduire ma gratitude à AGL et à son président pour le choix porté sur moi. Je vais travailler avec les Directeurs généraux et les 5 000 collaborateurs de nos différentes filiales en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, pour la croissance de nos activités. Je suis convaincue qu’avec l’expertise de tous et l’engagement de chacun, nous y arriverons », a déclaré Asta-Rosa Cissé.

Asta Rosa Cissé a intégré Africa Global Logistics en 2007. Elle a été nommée en 2018 Directrice générale d’Abidjan terminal (Atl), le 1er terminal à conteneurs du port d’Abidjan. Sous sa direction, cette filiale du Groupe a réalisé des performances qui ont contribué à l’essor du Port d’Abidjan. Titulaire d’un Executive PMD de l’IESE Business School Barcelona/MDE Business School, Asta Rosa Cissé est également diplômée d’études supérieures en Comptabilité et Finances de l’ESG Paris ainsi que d’un DESCF obtenu à l’INTEC de Paris. « Nous sommes fiers de la promotion d’Asta-Rosa Cissé à ce poste de pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Grâce à son expérience et à son leadership, Asta aura pour missions de mettre en œuvre la stratégie d’AGL au service de la vision de développement portée par les autorités de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso », a indiqué Philippe Labonne, président du Groupe.
M. B

 

Hydrocarbures// Production pétrolière en Afrique// Le Niger met en production la Phase II d’Agadem ce mercredi

mardi, 31 octobre 2023 20:14 Written by

C’est en principe ce mercredi 01 Novembre 2023, qu’aura lieu la cérémonie officielle de lancement de la mise en production du pétrole pour la phase II d’Agadem à Koulélé, en présence du Premier ministre, M. Ali Mahaman Lamine et du Ministre du Pétrole, des mines et de l'énergie, M. Mahaman Moustapha Barké. L’Information est rapportée par l’Agence nigérienne de presse,( Anp).
En attendant, une équipe de journalistes nigériens a effectué, le lundi 30 octobre 2023, une visite guidée sur les différents champs des opérations pétrolières d'Agadem dans la Région de Diffa, et sur les installations de surface de production de la phase II du Pipeline Niger-Bénin destiné à l’exportation du pétrole brut nigérien.
Cette visite guidée a été conduite par les cadres du ministère du pétrole, des mines et de l'énergie, en collaboration avec une équipe de CnpCnp. Avec pour objectif est de faire découvrir par les journalistes les conditions des opérations de surface de la production pétrolière phase II destinée à l'Export du pétrole brut par le pipeline Niger-Bénin long de 1982km. La première étape de cette sortie a débuté par le nouveau site de Dougoule Fpf qui a pour rôle de passer la production des puits dans un séparateur biphasique afin de faire une première séparation huile, gaz et eau. Après Dougoule, la délégation s'est dirigée vers le site de Gouméri CPF, là où est centralisée toute la production des 4 gisements du pétrole.

Cette station traite aussi le pétrole brut, le sépare de l’eau et du gaz, avant d’être envoyé à la Société de Raffinage de Zinder.

L'étape suivante de la visite a été la station de surpression de GOLOLO BS qui a pour rôle d'assurer la pression pompe de surpression ou compresseurs situés à intervalles réguliers le long d'un oléoduc ou d'un gazoduc pour augmenter la pression du fluide en écoulement afin de le maintenir en mouvement vers sa destination.

Les FPF de Sokor qui ont aussi pour rôle de recevoir la production des puits et de la passer dans un séparateur triphasique enfin de faire une première séparation huile, gaz et eau.

A noter que l'équipe a poursuivi sa visite à la station de déshydratation de Dibeilla où Dibeilla DS, une mini centrale de traitement préliminaire du pétrole brut d'une capacité de 45 000 barils à l'image de la CPF.
Cette station est équipée de réservoirs tampon d'huile à partir desquels le pétrole brut est envoyé aux stations CPF.
Rappelons que la signature du Contrat de Partage de Production (CPP) en 2008 a permis d'engager des travaux de recherches qui ont abouti à la découverte de plusieurs gisements sur le bloc Agadem. Ce qui a permis au Niger d'augmenter sa capacité de production de 20.000 barils/jour à partir de 2011 à 110.000 barils/jour à partir de cette année 2023, indique-t-on.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Accès à l’électricité// Investissements dans la première obligation sociale// Ifc va investir investi jusqu’à 30 milliards de Fcfa en Côte d’Ivoire

lundi, 30 octobre 2023 14:34 Written by

Afin d’accroitre l’accès à l’électricité de centaines de milliers de ménages à faibles revenus en Côte d’Ivoire, IFC a annoncé aujourd’hui un investissement dans une obligation émise par un véhicule de titrisation et destinée à soutenir le Programme Électricité Pour Tous (Pept), un programme gouvernemental visant à faciliter l’accès à l’électricité des populations défavorisées vivant dans les localités électrifiées.
Le produit de cette obligation, la première obligation sociale émise dans le secteur de l’énergie au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), contribuera au financement innovant du raccordement au réseau national d’environ 800 000 ménages à faibles revenus au cours des quatre prochaines années, soit une augmentation du taux de desserte (nombre d’abonnés à l’électricité rapporté au nombre total de ménages du pays) de plus de 13 %.
Les obligations sociales sont des instruments de dette utilisés pour financer ou refinancer des projets sociaux ayant pour objectif de résoudre un problème courant et de soutenir les personnes les plus vulnérables.
En tant qu’investisseur principal, IFC investira jusqu’à 30 milliards de francs CFA (l’équivalent de 48,8 millions de dollars) dans l’obligation, soit la moitié de l’émission totale de 60 milliards de francs CFA (l’équivalent de 97,6 millions de dollars). Le Fonds d'infrastructure pour l'Afrique émergente (EAIF), membre du Groupe de développement des infrastructures privées (Pidg), prendra une prise ferme dans l'obligation, qui sera émise par un véhicule de titrisation réglementé.

 

Cette transaction historique comprend une tranche avec une échéance de 15 ans, la plus longue durée pour une opération de titrisation dans la région. La transaction a été structurée par la banque d'investissement Africa Link Capital Structuration (ALC).
La titrisation est un instrument financier dans lequel des actifs illiquides, tels que des prêts ou des créances, sont regroupés et structurés en titres négociables. Un véhicule de titrisation réglementé est un type de fonds commun de titrisation créé pour titriser des actifs.

« La mise en œuvre du Pept s’est révélée déterminante pour améliorer l’accès à l’électricité des populations démunies dans les zones rurales et urbaines en Côte d’Ivoire. La participation d’IFC en tant qu’investisseur de référence dans cette première obligation démontre le rôle clé que les marchés de capitaux peuvent jouer pour favoriser l’accès à l’électricité et soutenir les objectifs de développement socio-économique », a déclaré Zahalo Silué, président du comité de gestion du Fonds Pept

« Accroitre l’accès à l’électricité et développer les marchés de capitaux au service d’un développement économique inclusif sont des piliers de la stratégie d’IFC en Côte d’Ivoire, a précisé Josiane Kwenda, Représentante régionale d’IFC pour la Côte d’Ivoire. Cet investissement est en phase avec la vision du gouvernement de Côte d’Ivoire de parvenir à l’accès universel à l’électricité d’ici à 2030, et permettra à des centaines de milliers de ménages d’être raccordés au réseau, améliorant ainsi de manière notable leurs conditions de vie et de travail. »

 

Le PEPT permet de raccorder au réseau électrique les ménages à faibles revenus en assouplissant et en facilitant les modalités de paiement du cout de raccordement. Le bénéficiaire paie un forfait de 1 000 francs CFA seulement (environ 1,67 dollar) à la souscription. Le fonds PEPT finance le montant restant du cout de raccordement, soit environ 149 000 francs CFA (environ 249 dollars), en proposant au client un financement dont le remboursement peut s’étaler sur une période allant de 2 à 10 ans. Les raccordements mis en place dans le cadre du PEPT sont gérés par la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE).

Selon les données de la Banque mondiale, le taux d’accès à l’électricité en Côte d’Ivoire était de 71,1 % en 2021. D’importantes disparités existent entre les zones urbaines et rurales, de nombreux usagers vivant dans les zones reculées n’ayant pas les moyens de payer les frais de raccordement. À fin juin 2023, le PEPT avait déjà permis de raccorder près de 1,6 million ménages au réseau électrique. Le soutien d’IFC contribuera à accélérer le développement du programme en mobilisant des financements à long terme auprès du secteur privé en monnaie locale sur les marchés de capitaux.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme conjoint de développement des marchés financiers (J-CAP) de la Banque mondiale qui vise à soutenir le développement du marché des capitaux de l’UEMOA. Les travaux du programme J-CAP au sein de l’UEMOA bénéficient du soutien des gouvernements allemand et norvégien. L’investissement d’IFC est soutenu par le mécanisme de financements mixtes et le mécanisme de financement en monnaie locale du Guichet de promotion du secteur privé de l’Association internationale de développement (IDA), qui permettent de proposer des financements à plus long terme en monnaie locale difficilement disponibles sur le marché.
A noter que la Société financière internationale(Ifc), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Active dans plus de 100 pays, elle consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l'exercice 2023, IFC a engagé un montant record de 43,7 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d'institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de crises mondiales multiples. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org
Bamba Mafoumgbé

Distinction // Fin Cgeci academy 2023// Un gala convivial pour célébrer des opérateurs économiques

dimanche, 29 octobre 2023 16:11 Written by

Une soirée de gala assez conviviale pour mettre définitivement un terme à la 11ème édition de la CGECI Academy, vendredi 27 octobre 203. Les convives de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,(Cgeci), ont savouré ces moments de gaieté. C’était au Sofitel Ivoire. Comme aux éditions précédentes de la Cgeci Academy, des Prix ont été décernés à certains acteurs économiques. L'Award du Manager de l'année attribué à la Coopérative agricole pour le développement du Sassandra, qui compte 4000 membres, le Grand Prix du Patronat remis au Super lauréat de la Business Plan Compétition (Bpc) Soro Nazonna Karim fondateur de la start up INNO INVEST. A noter que cette soirée en couleur et féérique a été marquée par la présence du Premier ministre Robert Beugré Mambé , du président de l'Assemblée Nationale Adama Bictogo, du ministre de l’Industrie et du Commerce, Souleymane Diarrassouba et du président de la Cgeci Ahmed CISSÉ.
B.M

Forum Economique// Fin de Cgeci Academy 2023 à Abidjan// Le gouvernement déterminé à bâtir un secteur privé plus dynamique

samedi, 28 octobre 2023 11:24 Written by


Le premier ministre, Robert Beugré Mambé, a exprimé, le vendredi 27 octobre 2023 à Abidjan, la détermination du gouvernement à bâtir un secteur privé ivoirien plus dynamique et plus compétitif, pourvoyeur d’emplois décents et durables pour les jeunes. C’était à la cérémonie de clôture de la 11e édition de la Cgeci Academy, qui s’est déroulée autour du thème : « La croissance durable des entreprises en Afrique : Cap sur la compétitivité ».
Pour le chef du gouvernement, il faut favoriser une intégration réussie des PME au tissu économique ivoirien, ainsi qu’aux chaînes de valeurs régionales et internationales de toutes les filières à grandes valeurs ajoutées, afin de faire de la Côte d’Ivoire l’un des pays les plus attractifs de la sous-région. Robert Beugré Mambé est revenu sur quelques actions du Gouvernement qui œuvre à améliorer l’environnement des affaires et à soutenir l’éclosion d’un secteur privé compétitif et socialement responsable. Il a cité, entre autres : la révision du code des investissements, l’adoption de plusieurs codes sectoriels incitatifs, la mise en place du comité des partenariats publics privés et l’accélération des résolutions des litiges commerciaux à travers la création du tribunal du commerce.
Beugré Mambé a traduit la reconnaissance du gouvernement au secteur privé ivoirien qui demeure le premier investisseur avec 2/3 du total des investissements, le premier employeur d’emplois, avec 83% des emplois formels créés dans l’économie et le principal contributeur aux ressources budgétaires de l’Etat, à hauteur de 90%. « Oui, chers braves acteurs du secteur privé, la Côte d’Ivoire vous doit beaucoup », a-t-il dit, non sans rassurer les entreprises ivoiriennes de la volonté du gouvernement,
Pour l’éclosion du secteur privé africain dans un monde en plein bouleversement, le premier ministre a appelé les entreprises africaines à saisir les opportunités qui se présentent à elles en faisant preuve d’ingéniosité, d’audace et de pragmatisme.
M. Ahmed Cissé, le président de la Cgeci a, pour sa part, indiqué que les travaux de ces assises ont permis de réaffirmer le rôle central du secteur privé comme moteur de la croissance économique en Afrique et la nécessité d’agir sans délais pour que les entreprises et les économies africaines gagnent davantage en compétitivité, dans un environnement international de plus en plus concurrentiel.
Pour y parvenir, les conditions à réunir, selon lui, sont : un environnement des affaires attractif et dynamique, la transparence dans les règles du marché, un système de formation, un capital humain de qualité, des coûts de facteur de production raisonnables, un accompagnement des pouvoirs publics à l’accès aux marchés internationaux, des politiques robustes et un cadre institutionnel adapté pour promouvoir et faire émerger les champions nationaux.
Ainsi, selon les recommandations de ce forum, le panel sur un environnement sécurisé pour une meilleure compétitivité des entreprises a, entre autres, recommandé de stimuler les partenariats Sud-Sud et Nord-Sud de même que des politiques public-privé afin d'anticiper et minimiser les risques en matière de sécurité.
Aussi, ce panel sur la sécurité a également recommandé d'intégrer la notion de sécurité au cœur des stratégies globales des entreprises notamment pour les Pme.En ce qui concerne le panel sur le capital humain comme enjeu de la compétitivité des entreprises, il a été entre autres, recommandé, l'accélération des réformes dans le système éducatif pour une meilleure adéquation formation/emploi, la mise en place d'un observatoire pour mieux connaît les besoins en compétences et anticiper les évolutions des métiers.
Quant à la table ronde sur l'industrie touristique comme levier de développement des services et des économies, cette session a été sanctionnée par plusieurs propositions dont la construction d'une véritable industrie touristique par une approche chaîne de valeur intégrant la culture, les infrastructures et la promotion de la destination Côte d'Ivoire et des destinations régionales.
B. Mafoumgbé

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