
Economie (1196)
Projet de centrale solaire photovoltaïque de 52 Mégawatts à Ferké- PFO Energies va investir 41 milliards de FcFa
mardi, 04 février 2025 08:44 Written by AdminLe ministre des mines, du pétrole et de l'énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a procédé, le dimanche 02 février, à Ferkessédougou, chef-lieu de la région du Tchologo, à la pose de la première pierre d'une centrale solaire photovoltaïque. La cérémonie de pose de la première pierre s'est tenue en présence de plusieurs autorités administratives, politiques et coutumières de la région. L’information est rapportée par le Cicg.
D'une capacité de 52,42 Mégawatts crête, cette centrale solaire sera la deuxième du genre après celle de Boundiali, chef-lieu de région de la Bagoué, mise en service le 03 avril 2024.
Cette deuxième centrale solaire photovoltaïque du pays est dénommée « Ferké Solar ». Elle sera construite sur l'axe Ferkessédougou-Tafiré, au niveau du village de Sokhoro 2, à environ 5 km de Ferkessédougou.
D'un coût de 41 milliards de FcFa, le projet est réalisé par la société ivoirienne PFO Énergies. Les travaux de construction sont prévus sur une période de 12 mois.
Le ministre a précisé au cours de la cérémonie que ce projet est réalisé purement à 100 %, par un investisseur privé national. Il permettra à la Côte d'Ivoire, d'enrichir sa part de production d'énergie renouvelable et de remplir l'un de ses engagements, qui est de parvenir à un taux de 45 % des énergies renouvelables, avant 2030, contre un taux de 31 % aujourd'hui. Il a indiqué que d'ici 2030, la Côte d'Ivoire aura pour près de 600 Mégawatts d'énergie solaire. « Cela va compter pour 9% de notre production d'énergie renouvelable. Ajouté aux autres sources d'énergie propre, cela nous permettra d'atteindre les 45% », a-t-il déclaré.
Après Ferkessédougou, d'autres centrales solaire photovoltaïques seront construites dans diverses localités du pays. Le ministre a cité entre autres, Bondoukou, Korhogo, M'Bengué, Katiola, Tengrela, Kong, Touba, Sérébou, Soubré, Odienné Mankono.
Clyde Fakhoury administrateur général du Groupe PFO Africa, a indiqué pour sa part, que cette centrale sera construite sur une superficie de 70 hectares. 70 000 panneaux solaires y seront implantés. Il a aussi indiqué qu'à partir de fin 2025, cette centrale photovoltaïque de dernière génération produira chaque année près de 90 gigawatt-heures, d'énergie propre, permettant ainsi d'alimenter plus de 370. 000 foyers, dans la région du Tchologo.
Selon lui, ce projet va générer plus de 600 emplois locaux, durant la phase de construction. Il sera aussi le vecteur de nombreuses actions communautaires, pour accompagner durablement le progrès dans la région.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Recouvrement des recettes fiscales en 2024 - La Dgi récolte 4 249,6 milliards de Fcfa en 2024
dimanche, 02 février 2025 19:32 Written by AdminLa Direction générale des Impôts (Dgi) était en conclave le 1er Février 2025. C’était à l’occasion de son séminaire annuel les 31 janvier et 1er février 2025 à l’Hôtel Président de Yamoussoukro, sous la présidence de Adama Coulibaly, ministre des finances et du budget.
Il ressort des chiffres officiels de cette régie financière que l’année 2024 a permis à la Dgi de recouvrer un total de 4 249,6 milliards de Fcfa, bien qu’en deçà de l’objectif fixé à 4 436,8 milliards de Fca. Avec un taux de réalisation de 95,8 %, ces recettes représentent toutefois une progression notable de 13,7 % par rapport à 2023, soit une hausse de 513,5 milliards de Fcfa. Au quatrième trimestre 2024, 1 080,5 milliards ont été collectés contre un objectif de 1 092,9 milliards, marquant un taux de réalisation de 98,9 %.
Ce rendez-vous incontournable a rassemblé les membres élargis du Comité de direction, des sous-directeurs et divers chefs de services autour d’un thème central : « Analyse des résultats de l’année 2024 et perspectives pour l’année 2025 ». Le thème technique choisi, « Les défis de la modernisation de la Dgi», a également orienté les échanges.
A la tribune, le Directeur général des Impôts, Ouattara Sié Abou, a salué ces progrès tout en mobilisant ses équipes pour relever les défis de l’année à venir. Il a rappelé les ambitions fixées pour 2025 : atteindre les 5 191 milliards de Fcfa de recettes, marquant une augmentation historique de 22,2 %. Une telle croissance s’appuiera sur la poursuite des efforts en digitalisation et l’adoption de nouvelles mesures fiscales.
Pour atteindre ces objectifs, la Dgi mise sur plusieurs leviers internes. Notamment, la digitalisation : avec des initiatives telles que la facture normalisée électronique et l’utilisation de drones pour élargir l’assiette fiscale, la mobilisation et l’encadrement de proximité : encourager le personnel à une implication accrue, le recouvrement des arriérés : renforcement des dispositifs existants. Les mesures de l’annexe fiscale 2025 : mise en œuvre des réformes législatives et administratives pour optimiser les performances. Le plan stratégique 2022-2025 : alignement continu sur les objectifs macroéconomiques nationaux.
Adama Coulibaly, ministre des finances et du budget, qui a ouvert la cérémonie a félicité la Dgi, pour ses réalisations malgré un contexte économique mondial marqué par des tensions géopolitiques et les effets du changement climatique. Il a notamment salué la croissance économique nationale de 6,1 % en 2024, à laquelle la mobilisation des recettes fiscales a fortement contribué. Il a également insisté sur plusieurs priorités pour 2025 : l’élargissement de l’assiette fiscale, notamment dans les domaines de l’impôt foncier et des impôts professionnels, ainsi que l’accélération de la modernisation numérique. Il a exhorté la Dgi à promouvoir une éthique professionnelle rigoureuse et à investir dans la formation pour renforcer les compétences des agents.
Pour sa part, le Directeur général Ouattara Sié Abou a mis en avant les réformes clés à venir, comme la comptabilisation des recettes selon la méthode des droits constatés, une première. La mise en œuvre de ces mesures devrait permettre de franchir pour la première fois la barre symbolique des 5 000 milliards de recettes fiscales.
Cap clair pour accompagner la croissance économique
Le séminaire a été organisé autour de quatre ateliers abordant des thématiques stratégiques : La Digitalisation à la Dgi : bilan et perspectives. Déconcentration du contrôle fiscal : défis et voies d’amélioration. Passage à la comptabilisation des recettes selon les droits constatés. Gestion des ressources humaines : une condition essentielle pour la performance.
Ces travaux ont permis de proposer des solutions innovantes et adaptées pour moderniser l’administration fiscale et relever les défis futurs. Le séminaire a clôturé sur une note optimiste, avec des engagements renouvelés de tous les acteurs. La Dgi dispose désormais d’un cap clair pour accompagner la croissance économique du pays tout en optimisant la mobilisation des recettes intérieures. Ce séminaire aura été une plateforme de réflexion et de stratégie pour hisser la DGI à un niveau de performance encore jamais atteint, affirmant son rôle dans la solidité des finances publiques du pays.
Bamba Mafoumgbé ,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Secteur mines, pétrole et énergie en 2025 - Les grands chantiers structurants du ministre Mamadou Sangafowa- Coulibaly
dimanche, 02 février 2025 07:59 Written by AdminLe ministre des Mines, du pétrole et de l'énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a annoncé que l'année 2025 sera marquée par des réformes structurantes et par la mise en œuvre accélérée du contenu local.
Il s'exprimait lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an par le personnel, tenue le 31 janvier 2025 à Abidjan.
Pour le ministre, les priorités pour 2025 portent sur la finalisation de la réforme du code minier et la révision du code pétrolier, la finalisation de la dématérialisation du cadastre minier, le lancement des grands travaux d'infrastructures dans les mines, les hydrocarbures et l'énergie, etc.
Il s'agira pour Mamadou Sangafowa-Coulibaly, de mettre en place un cadre robuste, de gestion sécurisée, transparent, équitable et responsable des ressources extractives afin que leur exploitation profite à tous. « Cette exploitation devrait se faire en préservant l'environnement, en intégrant les intérêts des générations futures, en s'assurant que le pays bénéficie d'une valeur ajoutée et en faisant de la place aux entreprises nationales, surtout aux jeunes Ivoiriens ».
Mamadou Sangafowa-Coulibaly a présenté un bilan satisfaisant pour son département ministériel en 2024. Il a souligné que les résultats obtenus au fil des années dans le secteur sont significatifs.
En une décennie, la production d'or a quadruplé, tandis que celle de manganèse a été triplée par 30. Les hydrocarbures ne sont pas en reste, avec une multiplication par 10 de leur production d'ici à 2030. Par ailleurs, 98 % des localités sont désormais électrifiées, contre seulement une sur trois en 2011.
Très spécifiquement, a dit : « Avec le pacte national énergie que nous venons de lancer, dont les partenaires s’accordent sur la haute qualité, nous devrions atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030.Le sous-secteur minier n’est pas en reste. En une décennie, notre production d’Or a quadruplé, celle de Manganèse a été multipliée par 30 et nous sommes devenus producteur de Nickel. Avec les récentes découvertes minières, dont certaines sont de classe mondiale, et celles en cours d’évaluation, la production minière de notre pays devrait doubler d’ici 2030.Il en est de même pour les hydrocarbures dont la production pourrait être multipliée par 10 d’ici 2030, au regard des performances opérationnelles actuelles et des gisements non encore exploités. En ce qui concerne la promotion du secteur des ressources extractives et de l’énergie en 2024, le SIREXE, dont c’est la vocation, a tenu toutes ses promesses. En effet, notre objectif était de faire de cette plateforme le rendez-vous incontournable en Afrique au sud du SAHARA pour les décideurs publics, les investisseurs et les professionnels de l’industrie extractive et énergétique. Cet objectif, que nous envisagions au fil des éditions, a été, selon les participants, atteint dès la première édition. Assurément, la qualité de l’accueil, la qualité de l’organisation, la qualité des stands, la qualité des participants, la pertinence des thèmes, la qualité des échanges, le nombre de contrats signés, l’affluence et l’ambiance ont déjà porté le SIREXE au niveau des meilleurs standards de ce type d’événement dans le monde. »
Bamba Mafoumgbé
Intégration régionale- Conséquences économiques de la sortie des Etats de l’AES de la Cédéao (Contribution)
samedi, 01 février 2025 16:39 Written by AdminLa communauté économique des états de l’Afrique de l'ouest (CEDEAO), fondée en 1975 sous l’impulsion du président nigérien SEYNI KOUNTCHE et de son homologue malien MOUSSA Traoré, visait à promouvoir l'intégration économique et la libre circulation des biens et des personnes au sein d'un espace commun. Il y a près d’un an, le 29 janvier 2024, les trois pays du sahel dirigés par des régimes militaires (le Niger, le Mali et le Burkina Faso) ont formellement notifié à la CEDEAO, leur volonté de se retirer de l'institution sous-régionale avec effet "immédiat". Conformément aux textes qui régissent son fonctionnement, ce retrait annoncé a été effectif le 29 janvier 2025. Dans les lignes qui suivent, nous essayons de mener une réflexion sur les conséquences économiques de la sortie de ces pays de l’AES de la CEDEAO.
Pour articuler notre argumentaire, nous aborderons d’une part, les pertes potentielles des pays de l’AES et d’autre part, les potentielles pertes pour la CEDEAO version réduite. Les potentielles pertes des pays de l’AES Leur départ entraînera une réduction de la taille du marché de la CEDEAO. La superficie des pays de l’AES est estimée à 2,78 millions de Km2 sur 5,12 millions de Km2 que compte la CEDEAO, soit près de 54% de l’espace communautaire. Les complications au niveau des exportations et des importations Le bloc géographique des pays de l’AES présente une caractéristique quasiment rédhibitoire : il est totalement enclavé. Il n’a aucune ouverture sur la mer, et peut faire l’objet par les autres pays membres de la CEDEAO d’un blocus, auquel il ne pourrait échapper peut-être par l’Algérie, la Mauritanie et le Tchad.
La nouvelle Confédération va donc rencontrer des difficultés importantes pour ses exportations et pour ses importations. Concrètement, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, représentent en termes de relations économiques 21,3% du commerce au sein de l’espace CEDEAO. Au niveau du commerce intra régional, les importations de ces trois pays pèsent pour 41,3% alors que leurs exportations ne représentent que 9,7%. Selon le système d'information commerciale de la CEDEAO (ECOTIS), en 2022, les exportations du Mali se sont élevées à 3,91 milliards de dollars, pour des importations de 6,45 milliards de dollars, tandis que les exportations du Burkina Faso se sont élevées à 4,55 milliards de dollars, pour des importations de 5,63 milliards de dollars. Le Niger a enregistré 446,14 millions de dollars d'exportations et 3,79 milliards de dollars d'importations. Ces données montrent d’ailleurs que les pays de l’AES vendent très peu aux autres pays mais importent beaucoup des autres États de l’espace CEDEAO.
Par ailleurs, au niveau des échanges intra-communautaires dans l’espace UEMOA, ils importent globalement des autres pays pour près de 69,8%. Ces trois pays vendent à hauteur de 18,1% dans l’espace l’UEMOA, d’où ils sont fortement dépendants des autres pays de l’Union. Leurs principaux fournisseurs sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal. Si donc les autres pays appliquent un protectionnisme alors, leurs importations coûteront plus chères, ce qui peut accentuer la vie chère dans ces pays. En effet, le retrait de l'AES de la CEDEAO pourrait compliquer les relations commerciales entre les deux blocs. Certains accords économiques et commerciaux devront être renégociés, notamment dans le cadre du Schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO (SLEC).
Une aggravation de la vie chère dans les pays de l'AES et des complications considérables au niveau commercial. Côté commerce, la nécessité de contourner les sanctions et restrictions a conduit à l'exploration de nouvelles routes commerciales. Le Togo s'impose désormais comme un partenaire stratégique, offrant une alternative aux corridors traditionnels. En effet, un des changements notables concerne le port de Lomé, qui tend à supplanter celui de Cotonou en raison de la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Niger. Mais cette réorientation a un coût : selon l'OCDE, le nouvel itinéraire Lomé-Niamey a entraîné une augmentation de plus de 100 % des frais logistiques par rapport au trajet habituel avant la crise.
Mais, les transactions commerciales ne seront pas tellement affectées au regard de la volonté des gouvernements de la CEDEAO d’agir avec une certaine sagesse. D’ailleurs, les pays de l'AES ont assuré que les ressortissants de la CEDEAO pourront entrer sans visa sur leur territoire, même si la réciproque reste à négocier. La Confédération des États du Sahel (AES) est un espace sans visa pour tout ressortissant des États membres de la CEDEAO car les dirigeants ont affirmé que les ressortissants de la CEDEAO ont le droit d'entrer, de circuler, de résider, de s'établir et de sortir, sur le territoire des États membres de la Confédération des États du Sahel dans le respect des textes nationaux en vigueur. Bien plus, selon les autorités de l’AES, les véhicules à usage commercial immatriculés sur le territoire d'un État membre de la CEDEAO et transportant des passagers pourront entrer sur le territoire d'un État membre de la Confédération AES, conformément aux textes en vigueur. Les dirigeants de l’AES savent bien qu’ils tirent des avantages économiques tangibles de leur appartenance à la CEDEAO.
En effet, leur accès au Tarif Extérieur Commun (TEC), qui vise à harmoniser les politiques douanières au sein de l'espace CEDEAO, leur offrait un cadre prévisible pour le commerce extérieur. Le TEC a joué un rôle essentiel dans la facilitation du commerce extérieur pour ces pays, leur permettant de diversifier leurs exportations. Du coup, il en résulte que le cadre de libre-échange de la CEDEAO était vital pour les échanges régionaux, dès lors, sa perte entraîne des complications considérables, pour les pays de l'AES. La libre circulation des biens et des personnes au sein de la CEDEAO a été un facteur déterminant pour le développement économique de ces pays enclavés. Aujourd’hui, l'incertitude et les risques augmentent, dissuadant les investissements et perturbant nos chaînes d'approvisionnement.
Les pays de l’AES seront sans doute privés de financements Avec la sortie pays de l’AES de la CEDEAO, plusieurs programmes de développement financés par la CEDEAO dans les trois pays devront être réévalués. La sortie des pays de l’Alliance des Etats du Sahel pourrait leur coûter le financement de projets économiques d'une valeur de plus de 500 de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC). Il s'agit notamment de projets d'infrastructures, d'adduction d'eau et d'aide aux communautés locales. L'avenir de ces initiatives dépendra des négociations entre les deux parties. Pour l’heure, les trois pays misent sur l'exploitation de leurs vastes ressources naturelles pour renforcer leur autonomie économique. L'uranium et le pétrole du Niger, l'or et le lithium du Mali, ainsi que les importantes réserves aurifères du Burkina Faso figurent parmi les matières premières les plus convoitées à l'échelle mondiale. Dans cette optique, la création d'une banque d'investissement régionale pourrait constituer un levier pour financer des projets de développement sans dépendre des institutions financières traditionnelles. Mais là encore, vu les dépenses colossales engagées par ces pays pour lutter contre les terroristes, elle ne peut exister que pour autant que des non régionaux, c'est-à-dire d'autres pays comme la Chine ou la Russie veuillent bien apporter du capital.
Or, on sait bien que la Chine tend à réduire sa voilure en matière de financement de l’Afrique depuis déjà deux ans.Les conséquences au niveau des transferts réalisés par les migrants Une autre conséquence de cette possible sortie concerne les transferts réalisés par les migrants. Le traité de l’UEMOA garantit la liberté de circulation, d’installation et d’accès à l’emploi des personnes. Le retrait des pays de l’AES priverait leurs ressortissants de cet avantage. Or les transferts des migrants sont une ressource essentielle pour les trois pays : ils représentaient, en 2022, 5 % du PIB pour le Mali, plus de 3 % pour le Burkina Faso et Le Niger. Les migrants de pays de l’AES ont envoyé en 2021, 123 milliards de francs CFA depuis la Côte d’Ivoire, 36 milliards de francs CFA depuis le Sénégal, 15 milliards de francs CFA depuis le Bénin et 14,6 milliards depuis le Togo. Ces transferts (189 milliards de francs CFA, contre 140 dans l’autre sens) seraient réduits dans des proportions difficiles à anticiper selon la réaction des États hôtes, surtout si ces derniers prenaient des mesures contraignantes pour les migrations ou les transferts. Les potentielles pertes pour la CEDEAO version réduite La fragilisation des pays restants Notons que la signature du traité portant création de la Confédération Alliance des États du Sahel (6 juillet 2024) fragilise la CEDEAO.
D’abord parce qu’elle perd un morceau de territoire couvrant 2 758 000 km2, soit presque la moitié de la superficie de la CEDEAO (6,1 millions km2), et comptant un peu plus de 70 millions d’habitants, soit seulement un tiers de la population de la communauté ouest-africaine (210 millions d’habitants). On enregistre donc une véritable amputation.La cherté de la vie dans ces pays ?Il est possible que certains produits alimentaires, notamment la viande et les légumes que les Etats du Sahel fournissent au reste de l'Afrique de l'Ouest, risquent de revenir plus chers si ces Etats quittent définitivement la CEDEAO et que l'organisation régionale n'accordera plus les privilèges tarifaires qu'elle garantit à ces Etats. Des conséquences économiques difficiles à essimer dans la réalité En troisième lieu, relativisons pour reconnaitre que les conséquences économiques sur les pays restants sont difficiles à estimer par avance, mais on doit remarquer que les trois pays de la Confédération sont ceux dont le PIB par habitant est le plus bas : 882 USD pour le Burkina Faso, 877 USD pour le Mali et 629 USD pour le Niger. On estime parfois que ces chiffres n’ont pas beaucoup de sens, mais ils sont significatifs du déséquilibre régional quand on les compare à ceux de la Côte d’Ivoire (2 630 USD), du Ghana (2331 USD), du Nigeria (2316 USD) et du Sénégal (1695 USD). On peut donc penser que les économies fortes des États côtiers n’ont probablement pas grand-chose à perdre de la défection de leurs voisins du Sahel. Elles devront toutefois s’adapter au nouveau contexte. La Côte d’Ivoire serait modestement impactée, ses exportations vers les pays de l’AES représentant moins de 15 % du total de ses exportations en 2022. Le Sénégal serait plus affecté, le Mali étant son premier client avec près de 20 % du total de ses exportations. Mais un pays comme la Côte d’Ivoire, dont les ports sont de grandes sources de ressources financières, pour les caisses de l’Etat, peut souffrir d’un détournement de commerce. En effet, les pays de l’AES pourraient tenter de diversifier leurs voies d’approvisionnement.
Le trafic passant par les ports à destination de l’AES représente 52 % du trafic pour Cotonou, 18 % pour Dakar, 13 % pour Lomé et 8 % pour Abidjan. Or, c'est grâce au dessert des pays enclavés du Sahel que ces ports connaissent la prospérité. Les pertes n'épargneront pas non plus les pays du Sahel. Mais, l’activation de routes à travers l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc ou la Guinée n’est pas une alternative séduisante dans les conditions sécuritaires actuelles. Ce qui pourrait arranger les pays de la CEDEAO qui ont des ports. En termes de projets intégrateurs, l’avenir du projet gazoduc transsaharien (TSGP) commun au Nigeria, Niger et l'Algérien reste incertain avec cette rupture. Ce gazoduc de 4 000 km qui devra entrer en vigueur en 2030, va acheminer jusqu'à 30 milliards de mètres cubes de gaz par an du Nigeria à l'Algérie, en passant par le Niger, où il reliera les gazoducs existants à l'Europe en traversant la Méditerranée.
En définitive, la zone CEDEAO représentait pour ces États un espace sans visa qui favorisait la mobilité de la main-d'œuvre et des biens, un aspect crucial pour des pays sans littoral et dépendants des corridors commerciaux à travers les États côtiers pour leurs importations et exportations. Aujourd’hui, avec cette scission, l'organisation, qui garantit à ses membres des voyages sans visa, des avantages douaniers et un accès à un marché de 702 milliards de dollars pour 400 millions d'habitants, fait face à un bouleversement majeur. Une décision aux conséquences multiples sur la libre circulation, les échanges économiques et la stabilité des institutions régionales.
Par PRAO Yao Séraphin, Maître de Conférences Agrégé en économie, Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké
Mines, pétrole et énergie – « 2025, année des réformes structurantes et du contenu local »( Coulibaly Sangafowa)
samedi, 01 février 2025 16:34 Written by Admin«Je suis particulièrement sensible aux bons vœux que vous venez de formuler à mon endroit et à l’endroit de ma famille. En retour, recevez mes vœux de bonne, heureuse et fructueuse année 2025. J’étends ces vœux à vos familles respectives ainsi qu’à vos proches. Je voudrais ensuite formuler des vœux de paix et de progrès pour le pays en cette année électorale. Je renouvelle en notre nom à tous nos vœux les meilleurs au Président de la République, au Vice-Président de la République et au Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Que le Seigneur continue de les guider dans la conduite des affaires de l’Etat. Mesdames et Messieurs, L’année dernière, en pareilles circonstances, je vous invitais à mettre l’accent sur la bonne gouvernance et à cultiver des valeurs de probité morale pour améliorer nos performances et la perception qu’ont les ivoiriens de notre département. Je me réjouis que nous ayons fait de réels progrès dans ce sens. Le bilan global de l’année 2024 qui vient de nous être présenté l’illustre parfaitement.
L’administration centrale, les structures sous tutelle et le secteur privé, désormais alignés sur une vision et un objectif commun, ont tous donné le meilleur d’eux-mêmes. Cette évolution vertueuse suscite désormais beaucoup d’espoirs auprès des partenaires techniques et financiers, du secteur privé et particulièrement auprès de nos compatriotes, notamment les jeunes. Mesdames et Messieurs, Il est incontestable que les résultats obtenus dans notre secteur au fil des années sont probants.
Aujourd’hui, 98% de nos localités sont électrifiées, contre 1 localité sur 3 en 2011. D’ici la fin de cette année, nous aurons une couverture totale du pays conformément à l’engagement du Président de la République. Avec le pacte national énergie que nous venons de lancer, dont les partenaires s’accordent sur la haute qualité, nous devrions atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030.Le sous-secteur minier n’est pas en reste. En une décennie, notre production d’Or a quadruplé, celle de Manganèse a été multipliée par 30 et nous sommes devenus producteur de Nickel.
Avec les récentes découvertes minières, dont certaines sont de classe mondiale, et celles en cours d’évaluation, la production minière de notre pays devrait doubler d’ici 2030.Il en est de même pour les hydrocarbures dont la production pourrait être multipliée par 10 d’ici 2030, au regard des performances opérationnelles actuelles et des gisements non encore exploités. Mesdames et Messieurs, En ce qui concerne la promotion du secteur des ressources extractives et de l’énergie en 2024, le SIREXE, dont c’est la vocation, a tenu toutes ses promesses. En effet, notre objectif était de faire de cette plateforme le rendez-vous incontournable en Afrique au sud du SAHARA pour les décideurs publics, les investisseurs et les professionnels de l’industrie extractive et énergétique. Cet objectif, que nous envisagions au fil des éditions, a été, selon les participants, atteint dès la première édition. Assurément, la qualité de l’accueil, la qualité de l’organisation, la qualité des stands, la qualité des participants, la pertinence des thèmes, la qualité des échanges, le nombre de contrats signés, l’affluence et l’ambiance ont déjà porté le SIREXE au niveau des meilleurs standards de ce type d’événement dans le monde.
Nous avons également voulu ouvrir ce salon au grand public, notamment aux ivoiriens, pour que ces derniers s’intéressent au secteur des ressources extractives et de l’énergie dès maintenant. Là encore, à en juger par l’engouement du grand public autour du salon, nous pouvons espérer que nombre d’entre eux vont intégrer ce secteur. Mesdames et Messieurs, Dans un tel contexte, nous n’avons plus droit à l’erreur. Voilà pourquoi je vous invite à redoubler d’efforts pour consolider ces acquis et envisager les perspectives avec confiance. Cette année, il nous faudra mettre l’accent sur les reformes structurantes et accélérer la mise en œuvre du contenu local. Il s’agira de mettre en place un cadre robuste de gestion sécurisée, transparente, équitable et responsable des ressources extractives, afin que leur exploitation profite à tous.
Par conséquent, cette exploitation devra se faire en préservant l’environnement, en intégrant les intérêts des générations futures, en s’assurant que le pays bénéfice d’une bonne part de la valeur ajoutée et en faisant de la place aux entreprises nationales, surtout aux jeunes ivoiriens. De façon précise, cette année, nous allons, pour ne citer que quelques chantiers : -faire adopter la politique sectorielle, -finaliser la réforme du code minier et la révision du code pétrolier réviser les modèles économiques des structures sous tutelle,-finaliser la dématérialisation du cadastre minier et organiser le cadastre pétrolier, -et lancer les grands travaux d’infrastructures dans les mines, les hydrocarbures et l’énergie. Mesdames et Messieurs,
Je rappelle que l’année 2023 était celle de l’action et 2024 l’année de la bonne gouvernance et des valeurs. Avec 2025 année des réformes structurantes et du contenu local, nous ajoutons ainsi une troisième corde à notre arc. Pour conclure, je voudrais réitérer ma foi en votre capacité à transformer durablement ce secteur pour en faire le second poumon de notre économie. Bonne et heureuse année 2025 à toutes et à tous. »
Abidjan le 31 JANVIER 2025
Projet Riyadh City, Bingerville – Les Précisions de M. Tarek Kadada, pdg Gala Côte d’Ivoire ( Communiqué)
mercredi, 29 janvier 2025 22:46 Written by AdminSUITE À L'ALERTE DU 28/01/25 SIGNALANT LE RETARD QUANT À L'ÉCHÉANCIER ANNONCÉ ET LA FERMETURE DU SIÈGE
Riyadh est l'une des plus belles villes du monde. J'y suis né et j'y ai grandi. En raison de mon amour et de mon attachement intense pour cette ville, et en guise de message d'amour au grand peuple ivoirien, j'ai nommé le projet de notre entreprise à Abidjan après cette chère ville. Pour confirmer cet amour et ce respect, nous écrivons ce message pour clarifier à tout le grand peuple ivoirien ce qui suit :
1. Ce projet appartient à la société GAIA CÔTE D'IVOIRE et est un projet 100% privé, sans affiliation à un pays ou un gouvernement.
2. Le projet est supervisé par les ministères du Logement et des Finances. L'entreprise a obtenu toutes les licences nécessaires pour établir le projet et a fourni la preuve de sa capacité et de sa compétence à le mettre en œuvre. Un traité a été signé avec l'État à cet égard.
3. La société a acquis le terrain du projet au début de 2022, et toutes les autorités officielles ont vérifié l'intégrité des documents d'enregistrement foncier, et l'ACD a été délivré.
4. Le projet a été commercialisé auprès de la population ivoirienne, et moins de 5% ont participé à la réservation d’unités résidentielles dans le projet.
5. Les sommes des souscripteurs ont été utilisées en totalité pour les dépenses du projet, et un relevé de toutes ces dépenses a été soumis au Ministère de l’Habitat supervisant le projet, où le système VEFA a été mis en œuvre.
6. Des sommes supplémentaires ont été investies par l'entreprise pour équiper le siège social de l'entreprise, recruter environ quatre-vingt-dix Ivoiriens au sein de l'entreprise et créer des emplois comprenant la formation et la qualification de tous les salariés de l'entreprise. Le capital social libéré de l'entreprise est de 450 millions, et l'entreprise a dépensé plusieurs fois ce montant pour couvrir les dépenses du projet.
7. Les travaux d'exécution ont commencé pour plus de 28 bâtiments, avec la préparation des fondations et le début de la construction.
8. Début 2024, nous avons été confrontés à un litige foncier dans la région d'Elokaté, ce qui a entraîné l'arrêt du projet. Nous avons été convoqués au Pôle Judiciaire Pénal Financier pour enquête et à la Police Economique. Nous avons été interrogés pendant six mois, et l'enquête s'est parfois prolongée pendant plus de 14 heures consécutives. Les problèmes sur le terrain ne nous concernent pas directement et se situent entre les villageois autochtones et l'entreprise qui a développé la zone et nous a vendu le terrain du projet.
9. Une lettre du Ministère du Logement nous a été adressée pour que nous cessions de travailler selon le système VEFA et que nous ayons recours à la méthode du compte séquestre. Les comptes séquestres ont effectivement été activés auprès de la Banque (B N I) et de la Banque (SGCI), et nous avons suivi les instructions. La directive était d'arrêter les travaux en raison de l'existence de problèmes sur le terrain, comme indiqué dans la lettre du ministère.
10. Malgré tout ce que nous avons expliqué aux autorités judiciaires et malgré leur certitude absolue que nous sommes victimes d'un litige foncier, une décision a été rendue par la Cour Pénale Financière pour suspendre les comptes de la société et donc suspendre les opérations de l'entreprise.
11. Nous avons essayé d'expliquer la situation aux responsables en envoyant des lettres à Son Excellence le Ministre du Logement, Son Excellence le Ministre des Finances et Son Excellence le Ministre de la Justice, expliquant en détail tous les aspects et le danger auquel le projet était exposé. Nous n'avons pas encore reçu de réponse.
12. Une lettre a été envoyée à Son Excellence le Président de la République expliquant tous les aspects et le danger liés au projet. Nous avons rencontré le Directeur de Cabinet du Ministre de la Justice en présence de l'avocat de l'entreprise et lui avons expliqué les violations qui ont eu lieu à notre encontre. Nous n'avons pas encore reçu de réponse.
13. Nous avons été inondés d'offres d'achat de l'entreprise de la part de nombreuses parties, comme moyen de pêcher en eaux troubles pour exploiter la situation dans laquelle se trouve le projet.
14. Tout ce qui précède a conduit les partenaires de l’entreprise à cesser de financer le projet, et ce qui s’est passé a conduit les fonds et les banques qui soutenaient le projet à cesser de financer le projet.
15. La valeur de l’entreprise, dans son état actuel, dépasse les 35 milliards de francs CFA, qui sont les estimations officielles des plus grandes entreprises ivoiriennes et internationales.
16. L’Etat a accordé à la société Gaia des exonérations fiscales et douanières dépassant 122 milliards de francs CFA.
Sur la base de tout ce qui précède, nous clarifions les points suivants :
✓1. Nous sommes déterminés à mener à bien le projet pour réaliser la vision de Son Excellence le Président de la République de la Côte d’Ivoire et par amour, par respect et par reconnaissance pour le grand peuple ivoirien.
✓2. Il existe des parties qui ont obtenu des fonds pour des réservations dans le cadre du projet Riyadh City, et elles ne sont en aucun cas affiliées au projet ou à Gaia Côte d’Ivoire.
3. Les montants collectés auprès des participants ne dépassent pas 2% de la valeur du projet.
✓4. Les fonds des participants ont été dépensés pour les coûts du projet ou se trouvent dans des banques qui ont été saisies.
✓5. Le projet Riyadh City n’a jamais été un projet frauduleux. Si l’objectif avait été frauduleux, des sommes plus importantes auraient été collectées ou les énormes exonérations accordées à l’entreprise auraient été exploitées.
✓6. La société a conclu un contrat avec l'une des plus grandes entreprises internationales de construction de logements, dans le but de construire l'ensemble du projet et de livrer 992 logements dans un délai de 18 mois. Le nombre total d'abonnés actuels ne dépasse pas 300 abonnés. La société susmentionnée a également obtenu l'approbation pour financer et percevoir ses cotisations à l'achèvement de la première phase, qui comprend 992 logements. Cela signifie que la société et la banque de financement obtiendront leur argent à partir de comptes séquestres contenant l'argent des abonnés actuels et futurs.
✓7. Lorsque les comptes de la société ont été suspendus par la décision susmentionnée, nous avons soutenu la société sous fonds propres, ce qui pourrait nous causer des problèmes fiscaux. Cette situation a perduré pendant plus de six mois, et la société a été obligée de licencier de nombreux employés. La société, malgré tout, est restée ouverte et fonctionnelle. C’est seulement il y’a 2 semaines qu’elle a fermé momentanément mais continue le travail à distance. Car avec la fermeture des comptes, l'entreprise n'est pas en mesure de remplir ses obligations et elle n'a plus la possibilité de continuer à travailler sous fonds propres.
Sur la base de tout ce qui précède, nous signifions ce qui suit au peuple ivoirien en général et aux souscripteurs du projet Riyadh City en particulier :
1. Les fonds des souscripteurs sont protégés, et la société cherche par tous les moyens légaux à les défendre et à les préserver.
2. Nous informons le public qu'un grand effort a été fait par l'entreprise pour communiquer avec les propriétaires d'origine, qui sont 58 familles du village d’Elokaté. Un accord initial a été conclu avec eux pour préserver leurs droits. Nous avons trouvé une coopération de leur part et une conscience collective que ce projet est dans l’intérêt du village d’Elokaté, de Bingerville et du peuple ivoirien, car il fournira des emplois, des moyens de subsistance, des logements et attirera d'autres projets dans la région. Nous avons encore besoin de l'intervention des autorités coutumières et des autorités concernées avec le Ministère du Logement pour faciliter l'accord. Ce qui va préserver les droits de tous, l'argent de l'entreprise et l'argent des souscripteurs.
3. L'entreprise dispose d'un plan intégré de construction et de livraison de la première phase du projet dans un délai de 18 mois si les comptes de l'entreprise sont ouverts. Cela permettra la reprise des travaux, l’interaction des agences gouvernementales, en fournissant des garanties pour protéger l'investissement, les investisseurs et leur argent de tout risque, décision ou préjudice de quelque nature que ce soit.
CONCLUSION : Nous confirmons par cette déclaration que nous ne portons aucune accusation contre qui que ce soit et que ce qui s'est passé contre l'entreprise est une affaire générale et se produit toujours sur les grands terrains en Côte d'Ivoire et dans les grands projets. De hauts responsables, dont Son Excellence les Ministres et Directeurs, ont cherché à soutenir ce projet par tous les moyens. Nous confirmons une fois de plus que ce projet n'appartient à aucun pays, gouvernement ou parti et est loin des conflits politiques, et que la seule partie intéressée par ce projet est le généreux peuple ivoirien.
Fait à Riyadh, Royaume d'Arabie Saoudite, le 29/01/25.
TAREK KADADA
PDG GAIA CÔTE D’IVOIRE
Efficacité énergétique- La Côte d’Ivoire félicitée en Tanzanie
mardi, 28 janvier 2025 18:10 Written by AdminLa Côte d’Ivoire a été félicitée pour l’efficacité de sa stratégie énergétique par l’ensemble des participants au Sommet africain de l’énergie, le lundi 27 janvier à Dar Es Salam, en Tanzanie. Avec un taux d’électrification de 94%, le pays s’affirme comme un modèle de réussite en matière d’électrification en Afrique, dans un contexte où près de 600 millions de personnes, sur le continent en sont privées. Rapportent les services de la Primature ivoirienne.
« Les perspectives sont très bonnes pour ce qui concerne notre pays et nous devons redoubler de vigilances parce que c'est un système de travail que nous avons adopté. Il ne faut jamais se satisfaire de ce qui a été réalisé. Il faut toujours voir ce qui reste à réaliser pour offrir aux Ivoiriens le meilleur qu’ils puissent attendre », a indiqué le Premier Ministre, Dr Beugré Mambé, qui représente le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, à ce Sommet.
Cette rencontre a également été l’occasion pour les investisseurs présents de s’engager à accompagner la démarche ivoirienne, dans son ambition de parvenir à un mix énergétique, composé à 45% d’énergies renouvelables d’ici 2030
Bamba M.
Au sommet africain sur l’énergie en Tanzanie -Coulibaly Sangafowa Mamadou affiche les ambitions de la Côte d’Ivoire
mardi, 28 janvier 2025 08:52 Written by Admin
Le ministre des mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Coulibaly Sangafowa avec à ses côtés le Directeur général de l’énergie, Kalifa Ehouman Narcisse a animé une conférence de presse, en fin d’après- midi de ce 27 janvier 2025, lors de la première journée du sommet africain sur l’énergie qui se déroule en Tanzanie.
Répondant à une question de savoir comment concilier le développement des énergies renouvelables avec la nécessité de sécuriser l'approvisionnement énergétique dans les pays africains. Le ministre ivoirien a été sans équivoque: il n’y a pas à faire le choix de l’un au détriment de l’autre, selon lui .« C'est vrai qu'il n'y a pas de conflit entre les deux (ndr: énergies renouvelable et fossile). Mais d'un point de vue technique, purement technique, aucune énergie renouvelable n'est à la fois fiable et sans contraintes. Si vous prenez l'hydroélectricité, tout le monde sait qu'avec le changement climatique, il arrive des moments où nous n'avons pas suffisamment d'eau pour faire tourner nos barrages. Si vous prenez l'énergie solaire, tout le monde sait que lorsqu'il fait nuit, il n'y a pas de soleil. C'est une énergie intermittente. Nous cherchons des moyens pour la stocker, mais la technologie disponible aujourd'hui ne permet pas de le faire à moindre coût. Dès que vous installez des batteries pour stocker l'énergie toute la nuit, le coût de l'électricité augmente considérablement. L'énergie éolienne est également intermittente, car le vent ne souffle pas à la même vitesse en permanence. Ainsi, si un pays ne dépend que d'énergies renouvelables, son système de production ne sera pas sécurisé. À tout moment, il peut y avoir des interruptions, et l'énergie ne sera pas stable. Cela pourrait conduire à des crises majeures. Il faut donc une source stable qui permette de soutenir durablement le système énergétique », a expliqué le ministre Sangafowa Coulibaly. La Côte d’Ivoire, à en croire M. Coulibaly, au départ s'appuyait principalement sur l'hydroélectricité mais s'est rendu compte qu'il fallait aussi intégrer le thermique, qui est plus stable.« Cela nous permet d'avoir une production d'énergie plus équilibrée », a-t-il révélé. Ainsi, l’objectif du gouvernement ivoirien est de parvenir, d'ici à 2030, à un mix énergétique composé de 45 % d'énergies renouvelables et de 55 % de thermique. Nous voulons continuer à accroître la part des énergies renouvelables, mais cela ne peut se faire sans une base fiable, a fait savoir le ministre.
Dans les débats internationaux actuels, la question revient sans cesse sur la nécessité d'une transition énergétique.: certains considèrent le gaz comme une énergie de transition; l'Union africaine défend l'idée que le gaz peut être une énergie de transition sur laquelle le continent peut s'appuyer pour développer un système d'énergies renouvelables.« Il ne s'agit pas de conflit, mais plutôt de complémentarité, d'un mix entre énergies renouvelables et énergies fossiles comme le gaz », a déclaré M. Coulibaly.
« Pour nous, Africains, cette position est justifiée. D'abord, notre continent ne contribue qu'à hauteur de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ensuite, si nous examinons les modes de production actuels, le charbon et le pétrole dominent encore dans la production d'électricité, notamment aux États-Unis et en Chine », a-t-il noté.
Enfin, le ministre a fait savoir qu’en Europe, les énergies renouvelables se développent, mais sur le continent nous sommes encore très en retard.« Pour transiter vers les énergies renouvelables, nous devons partir de l'existant, et cet existant inclut des sources comme le gaz. C'est à partir de cette base que nous pourrons construire notre futur énergétique ». a-t-il conclu.
Ayoko Mensah
Développement des infrastructures industrielles - Les grands chantiers de l’honorable Diomandé Mamadou, Dg de la Sogedi
lundi, 27 janvier 2025 17:49 Written by AdminLe Chef d’Etat Alassane Ouattara, dans sa vision de développer la Côte d’Ivoire et de consolider son économie autour de l’industrie, a voulu créer un pôle industriel robuste et fort avec des zones industrielles. Il a souhaité que toutes les autres structures qui contribuent au même objet soient regroupées au sein d’une seule et unique entreprise avec des attributions plus élargies. La Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles( Sogedi),qui qui a été créée a repris les attributions du Fonds de développement industrielles( Fodi) et les celles de l’ Agence de gestion et du développement industriel ( Agedi). Cette dernière entité faut-il le souligner avait un rôle essentiellement administratif : les actes des terrains industriels et installation entre autres des opérateurs économiques sur les terrains industriels.
Dans les missions de la Sogedi, il y a beaucoup de missions techniques notamment la conception, le financement et la gestion des zones industrielles. Nous précisons que les attributions de la Sogedi sont beaucoup plus larges. C’est l’une des rares sociétés de droits publics qui a le pouvoir de concéder au nom de l’Etat des zones et éventuellement, rentrer dans le capital des certaines entreprises privées. Vous conviendrez avec moi que toutes les grandes économies du monde sont bâties autour de l’industrie. La transformation de l’économie se fait autour de l’industrie qui est le vecteur transversal du développement économique d’un pays et qui touche plusieurs spécialités. Citons l’industrie pharmaceutique, l’agro-industrie,(les agropoles). Dans notre perception de la mission qui nous a été confiée par les hautes autorités du pays, nous voulons que la Côte d’Ivoire soit dotée de zones industrielles modernes.
Qui ne doivent pas être concentrées à Abidjan et autour d’Abidjan ?
Elles ne doivent pas être concentrées sur Abidjan. Nous sommes en train de nous déployer progressivement sur l’intérieur du pays. Dans cette démarche, nous sommes déjà à Yamoussoukro, Korhogo, San pedro. Bientôt nous serons à Bouaké et à Daloa. C’est une mission que le Chef de l’Etat nous a confiée, pour répondre aux attentes des opérateurs économiques. Il faut construire des pôles industriels à l’intérieur du pays. Dans notre approche, ils doivent des pôles spécialisés en fonction des spécificités de chaque région. Par exemple Séguéla pour ne pas dire dans le Woroba, il faut construire des unités industrielles dédiées à la noix de cajou. Dans d’autres zones, nous allons mettre l’accent sur l’industrie textile. Ce n’est pas tout. Nous sommes en train de faire évoluer la perception de zone industrielle. Anciennement, une zone industrielle était une zone aménagée pour y faire que les activités industrielles seulement. Les pays qui ont développé leurs industries, sont sorties des anciens paradigmes. Il faudrait désormais les reconstituer les zones industrielles avec tout l’écosystème avec non seulement des espaces de services mais des espaces de vies. Nous devons passer des zones industrielles a des villes industrielles. Avec les entreprises de services qui approvisionnent les industries mais également tous les espaces de vie pour accueillir les personnes qui doivent y travailler. Cela permettra de d’optimiser et rendre nos entreprises industrielles plus compétitives.
Avec une forte implication du secteur privé ?
Oui évidemment, avec le secteur privé, le mécanisme c’est surtout en termes de financement. Si vous voulez aller à un rythme bien soutenu, vous avez bien d’avoir des ressources financières conséquentes. Ce que nos Etats n’ont pas forcement. Il faut le secteur privé. Nous sommes obligés de mixer les financements. C’est pourquoi nous avons indiqué plus haut que dans nos attributions, nous pouvons concevoir mais aussi concéder au nom de l’Etat. Comme nous n’avons pas les moyens, nous pouvons demander au privé de réaliser et nous rentrons dans le capital de ce privé- là.
Comment avez-vous réussi à pacifier les zones industrielles, de telle sorte qu’il y a moins de bruit depuis un certain temps ?
Disons qu’il y a deux canaux. Nous sommes enseignant et donc communicateur quelque part. Deuxièmes, nous nous essayons à la politique. Nous essayons donc de voir les choses autrement que dans la rationalité. Ce qui fait que nous savons prévenir les crises. A notre arrivée nous nous sommes rendus compte qu’il y avait beaucoup de conflits entre la structure étatique et les industriels. Ces conflits étaient arbitrage. Généralement quand il y a ce genre de conflit c’est qu’il y a une méfiance dont il faut briser le mur en faisant en sorte que les industriels et l’Etat ne se regardent pas en chien de faïence. Nous sommes aux chevets d’un même malade, il n’y a pas de raisons que nous nous chamaillions. Désormais tous les litiges se règlent autour de cette table où sommes en ce moment. Nous avons jeté les bases d’un cadre de travail et d’un partenariat constructif avec les patronats et les faitières. In fine quand un problème se pose, nous nous asseyons ; discutons et nous ébauchons les solutions ensemble.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : L’honorable Diomandé Mamadou, Dg SOGEDI : « Côte d’Ivoire soit dotée de zones industrielles modernes »
Sommet africain de l'énergie - Beugré Mambé à Dar es Salam, en Tanzanie
dimanche, 26 janvier 2025 10:20 Written by AdminLe Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé, prendra part au Sommet africain de l'énergie « Mission 300 », qui se tiendra à Dar es Salam, en Tanzanie, les 27 et 28 janvier 2025. Rapporte une note de la Primature ivoirienne à la presse.
Selon cette note, le chef du gouvernement ivoirien y représentera le Président de la République, Sem Alassane Ouattara. L’initiative « Mission 300 » vise à accélérer l’électrification du continent tout en favorisant le développement des énergies propres, la croissance économique et la création d’emplois. « Mission 300 » a pour objectif de fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique subsaharienne à l’horizon 2030. Et la Côte d’Ivoire fait partie des 15 pays phares de l’Initiative. Organisé par le gouvernement de la République-Unie de Tanzanie, l’Union africaine, la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, le Sommet entend stimuler les réformes, mobiliser des financements et constituer des partenariats pour la transformation énergétique de l’Afrique. Cette perspective s'inscrit au cœur de la mission de la Banque mondiale, qui est de parvenir à un monde sans pauvreté sur une planète vivable.
B. M
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AGL COTE D’IVOIRE - David Alliali nommé directeur commercial
jeudi, 23 janvier 2025 15:59 Written by AdminAGL Côte d’Ivoire a le plaisir d’annoncer la nomination de David Alliali en tant que Directeur commercial, succédant à Pierre Cazorla. « Dans ses nouvelles fonctions, David Alliali sera chargé de développer et de mettre en œuvre la stratégie commerciale d’AGL Côte d’Ivoire, en plaçant le client au centre des priorités de l’entreprise. Il jouera également un rôle clé dans la consolidation de l’excellence opérationnelle et le déploiement de solutions logistiques innovantes, adaptées aux évolutions du marché. », annonce une note à la presse dont www.afrikchallenges.info a reçue copie.
Selon cette note émanant d’AGL Côte d’Ivoire, David Alliali est titulaire d’un master en management de la Supply Chain de Montpellier Business School et d’un certificat en stratégie commerciale de Harvard Business School. Fort de ses 15 ans d’expérience dans les secteurs de la logistique et du transport, il apportera une expertise approfondie en matière de relation client, d’optimisation des chaînes logistiques et d’élaboration de stratégies de croissance.
« Je suis honoré par cette nomination et pleinement conscient des responsabilités qu’elle implique. Avec le soutien des équipes, mon objectif sera de développer des offres à forte valeur ajoutée, conçues sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Je m’engage également à instaurer une relation de proximité et de confiance avec nos partenaires, en plaçant leur satisfaction au cœur de toutes nos initiatives », a déclaré David Alliali.
David Alliali a rejoint le groupe AGL en 2010. Il a occupé successivement les postes de Régional Key Account Manager au Nigeria, Warehouse et Supply Chain Manager au Gabon, et de Régional Supply Chain & Logistics Manager en Côte d’Ivoire. Avant sa nomination, il était Directeur Supply Chain et développements stratégiques chez AGL Côte d’Ivoire. « David incarne la jeunesse, le dynamisme et les valeurs fondamentales de notre entreprise. Sa vision moderne et son esprit innovant reflètent notre ambition de construire une logistique d’avenir, tournée vers l’excellence et la satisfaction client. Sa nomination illustre notre engagement à placer l’écoute et la collaboration au cœur de notre stratégie, tout en anticipant les besoins d’un marché en constante évolution », a indiqué Asta Rosa Cissé, Directrice Générale d’AGL Côte d’Ivoire. AGL Côte d’Ivoire tient à exprimer sa profonde gratitude à Pierre Cazorla pour son dévouement et ses nombreuses contributions au développement de l’entreprise. Cette nomination marque une nouvelle étape de transformation pour AGL Côte d’Ivoire, réaffirmant son ambition d’excellence et d’innovation au service du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.
Bamba M.
Avantages du Code des investissements- La Cgeci et le Cepici invitent les opérateurs économiques à en profiter
mercredi, 22 janvier 2025 21:38 Written by AdminLes avantages du code des investissements étaient au centre d’un atelier initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire(Cgeci) et le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire,( Cepici). C’était ce mercredi 22 Janvier 2025 au siège du patronat d’Abidjan- Plateau.
A l’occasion, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cepici) et le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) ont incité les opérateurs économiques, notamment les promoteurs d’entreprises à profiter des avantages fiscaux et douaniers du code des investissement, thèmes d’un atelier initié mercredi 22 janvier 2025, au siège de la Cgeci, à Abidjan-Plateau
Organisé par la Commission environnement des affaires et compétitivité (Ceac) de la Cgeci, en partenariat avec le Cepici cette rencontre a permis d’informer les entreprises sur les dispositions de ce Code ainsi que les réformes introduites par l’Ordonnance N° 2024-857 du 30 septembre 2024.
A travers les différentes présentations faites par les experts du Cepici et de la Direction des opérations d’assiettes de la Dgi et de la Direction générale des douanes, les participants ont également eu l’occasion de se faire présenter les nouvelles dispositions, les incitations fiscales ainsi que les avantages prévus pour stimuler l’investissement et renforcer la compétitivité du secteur privé en Côte d’Ivoire.
Ainsi, à travers ce Code, un promoteur d’entreprise évoluant dans un secteur ciblé par le gouvernement et donc éligible peut bénéficier d’exonération fiscale ou de crédit d’impôts selon qu’il soit en phase d’implantation ou en phase d’exploitation.
Les investisseurs peuvent également bénéficier d’une exonération de droits de douane, de suspension temporaire de la Tva, ou d’une exonération de la Tva pour les activités non assujetties à cette taxe pour les entreprises appartenant à la catégorie 1 (agriculture, agro-industrielle relevant de la transformation des matières premières agricoles locales, santé 2ème et 3ème transformation du bois, hôtellerie).
Pour les entreprises appartenant à la catégorie 2, elles bénéficient d’une exonération de 50% de droits de douane et des mêmes avantages en termes de paiement de la Tva.
Le Code des investissements encourage le contenu local. De ce fait, il prévoit des avantages additionnels aux investisseurs remplissant ces critères. Les grandes entreprises étrangères éligibles aux avantages du code, appartenant aux catégories 1 et 2 ont droit, en plus de ces avantages, à des crédits d’impôts à condition qu’elles appliquent une politique de contenu local portant sur la création d’emplois, l’ouverture du capital social aux nationaux et la sous-traitance.
C’est un outil essentiel pour dynamiser l’économie nationale, attirer des capitaux étrangers et promouvoir le développement des secteurs clés. Il offre un cadre transparent et stable pour les investisseurs.
Pour le vice-président de la Cgeci Mamadou Koné, « la dernière modification traduit la volonté du gouvernement de rationaliser les avantages accordés aux investisseurs afin d’assurer une meilleure allocation des ressources publiques. Cette modification rend le Code plus simple, efficace et mieux adapté aux réalités actuelles des investisseurs, a-t-il estimé.
A l’issue des travaux, le vice- président de la Cgeci, M. Soro Nagolo, a dit que ce nouveau code revisité apporte un plus part rapport au précédent. « Ces plus sont à plusieurs niveaux. L’on s’aperçoit que des avantages substantiels sont accordés aux Pme. Comme vous le savez, tout le monde appelle au développement des Pme en Côte d’Ivoire. C’est le vivier qui pourvoit le plus d’emplois. C’est aussi le milieu dans lequel l’on trouve le plus d’entrepreneurs nationaux. Si nous voulons développer notre pays, il faut que les Pme jouent un rôle important. », a dit le vice- président Soro Nagolo. Non sans ajouter que le nouveau code leur fait beaucoup de faveurs. « Dans ce nouveau code l’on note qu’il est fait la part belle aux investissements structurants. « Il était temps qu’on canalise les choses. Le nouveau code n’oublie pas les investissements verts qui concourent à la protection de l’environnement. Il y a de grandes avancées », a ajouté le Vp Soro.
Bamba M.
Gestion du Parc des expositions d’Abidjan - A la découverte du groupe GL events, chargé de son exploitation
mardi, 21 janvier 2025 08:18 Written by AdminLe mercredi 15 janvier 2025, le ministre du Commerce et de l’Industrie a officiellement confié la gestion du Parc des expositions d’Abidjan (PEA) à Abidjan Events PEA, filiale ivoirienne du groupe français GL events. La passation a été marquée par la signature d’un procès-verbal d’entrée en vigueur en présence de Thierry Biskup, directeur général d’Abidjan Events PEA, et de Me Karim Fadika, avocat de l’État, représentant le cabinet FDK.
Qui est GL events ? Créé en 1978 à Lyon, GL events est un acteur mondial incontournable de l’événementiel. Avec plus de 40 ans d’expérience, le groupe intervient sur des marchés variés, notamment les congrès, conventions, événements sportifs, manifestations culturelles et salons professionnels. GL events offre une expertise globale structurée autour de trois pôles. A savoir, l’ingénierie et la logistique événementielle, la gestion d’un réseau d’espaces événementiels et l’organisation de salons, congrès et événements.
Le groupe gère un réseau de 59 sites répartis sur plusieurs continents : Europe, Amérique du Sud, Asie et Afrique du Sud. Ces espaces diversifiés incluent des centres de congrès, des parcs d’expositions et des lieux multifonctionnels capables d’accueillir tout type d’événements.
En 2019, GL events renforce sa position sur le continent africain à travers sa filiale GL events South Africa, détenant une participation majoritaire (60 %) dans Johannesburg Expo Centre 2002 Pty Ltd (Jec). Ce site, le plus grand parc des expositions d’Afrique, couvre une superficie intérieure de 42 000 m² et s’étend sur 510 000 m². Il accueille des événements majeurs comme le Rand Show, qui a célébré sa 125ᵉ édition. Depuis son inauguration en juillet 2023, le Parc des expositions d’Abidjan est devenu un lieu incontournable pour les promoteurs de spectacles et d’événements.
À la date du 31 décembre 2024, plus de 62 manifestations y avaient été organisées, et 50 nouvelles activités étaient déjà programmées pour 2025. Ce partenariat avec GL events marque une étape clé dans le développement de l’offre événementielle en Côte d’Ivoire, positionnant le PEA comme un acteur majeur en Afrique de l’Ouest.
B.M ( source : Fratmat.info)
Péage autoroutier- Les coûts des stations d’Attingué et de Singrobo baissent
dimanche, 19 janvier 2025 10:15 Written by AdminInitialement prévue pour le 06 janvier 2025, l’ouverture officielle des postes de péage des villes de Divo, Gagnoa, Katiola et Abengourou, est reportée à une date ultérieure. L’information est de Sanogo Issa, président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transports des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire ( COSFESYNC PROTRAMAVA-CI). Il l’a livrée le samedi 18 janvier 2025.
C’était au siège de cette organisation professionnelle à Yopougon, juste à quelques mètres des gares UTB et SBTA en face du Centre de gestion intégré (CGI). Mais avant d’entrer dans le vif de son sujet, il a consacré à la vielle tradition de présentation de vœux du nouvel an à toute la Côte d’Ivoire avec un point d’honneur pour le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Passée cette étape, le conférencier a tout de suite tablé sur le report de l’ouverture officielle des postes de péage des villes ci-dessus énumérées. Cependant, à lui de rappeler : « (...)
Toutefois, avant le report, j’ai conduit une forte délégation du 24 au 30 décembre 2024 dans les villes de N’Douci, Tiassalé, Divo, Lakota, Gagnoa, Bouaké, Katiola, Abengourou, Akoupé et Adzopé, en vue d’une part, d’ informer les chauffeurs professionnels des localités précitées de l’ouverture officielle des gares à péage et d’autre part, les sensibiliser afin qu’ils s’approprient ces péages qui facilitent l’entretien des routes et ce, pour le grand bonheur de tous ».
Aussi, constatons-nous avec joie et fierté qu’à chaque fois qu’un péage est construit sur une route, cet axe est régulièrement entretenu et nous ne pouvons que saluer ces actions dont l’initiateur principal n’est autre que le Président de la République à qui nous rendons hommage. Que Dieu lui donne la longévité et une santé de fer afin qu’il continue de nous construire des routes, des autoroutes, des ponts, des échangeurs, car nous en avons besoin. Par ailleurs, l’autre bonne nouvelle, c’est que le Président de la République SEM Alassane Ouattara, qui ne cesse de surprendre positivement les ivoiriens a encore fait parler son cœur en donnant donné des instructions pour que les tarifs des classes1 et 3 des péages d’Attingué et de Singrobo baissent. Ainsi, les véhicules personnels et autres qui payaient 1.250 F cfa payeront désormais 1.000 F quant aux cars et autres qui payaient 3.750 F débourseront désormais 3.500 Fcfa et nous lui en sommes infiniment reconnaissants. Sanogo Issa a clos son propos en exhortant les conducteurs professionnels au respect scrupuleux du code de la route pour éviter d’endeuiller des familles.
Koné De Sayara