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mardi 7 mai 2024
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Hydrocarbures// Accords sur la vente de pétrole brut nigérien // Le Niger va recevoir une avance de 240 milliards de Fcfa de la Chine

samedi, 13 avril 2024 08:44 Written by

Le Premier Ministre de la Transition M. Ali Mahamane Lamine Zeine et le PDG de la société chinoise Cnpc, M. Zhou Zuokun ont procédé, en fin d’après-midi de ce vendredi 12 avril 2024, à la formalisation de trois accords pour la vente du brut qui revient au Niger, avec une avance de 400 millions de dollars ( environ 240 milliards de Fcfa) que le Niger a sollicitée. Rapporte l’Agence nigérienne de presse,(Anp).
Selon cette source, il s’agit notamment d’un Mémorandum d’attente entre la chine et le Niger, d’un contrat de payement de l’avance sur la quote-part du Niger du Brut et d’un contrat de commercialisation conjointe du brut.
C’est un montant de 400 millions de dollars ( Soit environ 240 milliards de Fcfa) que va recevoir le Niger et dont le remboursement se fera sur la base des premières exportations et cela en 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.
Le Président du Cnsp et l’ensemble du gouvernement ont décidé de faire des ressources qui y seront issues, dans la manière la plus transparente, un programme clair qui répondra aux intérêts stricts du Niger.

Aussi l’emploi de ces ressources est inscrit d’ores et déjà dans la loi des finances qui a été votée puisque ce ne sont pas des ressources qui tombent du ciel mais des ressources qui appartiennent au Niger et seront légalement utilisées, rassure la partie nigérienne.
A l’issue de la signature, le Premier Ministre Lamine Zeine a tenu à exprimer toute son appréciation de la qualité et de l’excellence des relations entre la Chine et le Niger. « La Chine est un grand ami pour le Niger, on ne le dira jamais assez », a fait savoir le Premier Ministre Nigérien, selon qui « les priorités absolues sont le renforcement de la sécurité de notre territoire, donc la défense et la sécurité en particulier, dans cette période, sont notre priorité numéro 1 ».
Aussi, a-t-il ajouté « nous avons des engagements que nous allons honorer même si certains sont intérieurs à notre arrivée, nous aurons à faire des acquisitions pour sécuriser notre territoire, et nous aurons à faire des acquisitions pour également garder nos frontières ».

« Il y aura aussi des investissements qui seront faits dans le domaine notamment du développement agricole, la création d’infrastructures de productions, tout ça étant bien sûr logé dans la loi des finances pour l’année qui est en court », a-t-il annoncé.
Pour le Premier Ministre Zeine, l’autre priorité, c’est d’améliorer l’offre médicale afin de répondre aux besoins des populations, bien sûr tout le reste viendra.
Une partie de ces ressources servira à créer un levier sur le dégel des financements qui viendront, mais également sur la capacité de l’État à investir pour créer une sorte de cercle vertueux pour que nos opérateurs économiques puissent évidemment rentrer dans leurs droits.
Le Premier Ministre a rappelé qu’ils sont parvenus à la formalisation de ces accords après que les experts nigériens ont démontré qu’ils étaient bien capables de discuter pieds à pieds pour sauvegarder les intérêts de notre pays.
Les équipes techniques du Ministère en charge du pétrole ont travaillé d’arrache-pied 7 mois durant, et depuis quelques 3 semaines, ils ont été renforcées par des équipes du ministère de l’Économie et des finances, du ministère de la justice, du cabinet du Chef de l’Etat, du Secrétaire Général du Gouvernement.

« Il est important de dire que dans ce contexte extrêmement difficile où notre pays a fait l’objet de sanctions punitives par les institutions auxquelles nous appartenions, notamment la Cédéao et l’Uémoa, il était difficile de résister et il y a eu pendant cette période énormément de propositions pour notre pays par rapport à la vente de ce brut, mais nous avons résisté », a souligné M. Zeine.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, indiqué que « le Chef de l’État, Président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie a donné des instructions très claires, et il fallait que nous soyions très attentifs sur les conditions financières, les conditions politiques, y compris les exigences environnementales et même la position géostratégique du Niger. Il fallait qu’on respecte cela ». Rappelons qu’après les 12 mois, le Niger a décidé de rechercher lui-même les partenaires avec lesquels il va exporter son pétrole, mais si les chinois offrent des conditions tout aussi intéressantes le moment venu, ça sera la décision de notre pays.

Il a saisi l’occasion pour rendre hommage à M. Jiang Feng l’ambassadeur de Chine, un ami du Niger qui hier a pris une décision importante au nom de son pays, l’intérêt d’aller avec la Chine dans cette phase c’est que ''nous avons en face un État, ce sont des discussions d’Etat à Etat, et il l’a démontré''.

Selon le Premier Ministre, « l’amitié entre la Chine et le Niger est une amitié réelle, concrète, faut s’en souvenir depuis le début de cette grande aventure du pétrole, la Chine a toujours été aux côtés de notre pays et aujourd’hui il est prouvé qu'à des moments aussi cruciaux, nous pourrions parvenir évidemment à solliciter une avance, ce sont les droits du Niger, et nous allons nous donner tous les moyens pour les rembourser ».

« Vous pouvez en être sûrs, et je me répète l’ensemble de ces ressources seront utilisées de la manière la plus parcimonieuse, de la manière la plus transparente et de la manière la plus honnête, et vous pouvez compter sur le chef d’État, sur nous-même, encore une fois et sur l’ensemble de notre gouvernement », a-t-il conclu.

Cette signature d’accords, note-t-on, s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, de l’Ambassadeur de chine au Niger, de la délégation du CNPC, des experts chargés de travailler sur la question, des cadres centraux des ministères concernés et de plusieurs autres personnes ressources.
Bamba Mafoumgbé

Hydrocarbures// Redynamisation de l’industrie pétrolière au Niger // Une forte délégation chinoise chez le Président du Cnsp

vendredi, 12 avril 2024 09:09 Written by

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a accordé une audience le lundi 8 avril 2024 à une délégation de la Cnpc conduite par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng. Au cours de cette audience, plusieurs questions relativement au rapport entre la Chine et le Niger à travers la Cnpc ont été abordées. Parmi ces points il y a la coopération entre les deux pays et leurs souverainetés politiques et économiques, la contribution de la Cnpc au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. L’information est rapportée par l’Onep
A l’issue de cette audience, le diplomate chinois a déclaré que le Chef de l’Etat nigérien attache une importance absolue à la souveraineté politique et économique. En effet, le Chef de l’Etat, rapporte-t-il, exige de la partie chinoise, plus de contributions au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. « La Cnpc est déterminée à accompagner le Niger dans le renforcement des capacités dans l’industrie pétrolière du Niger », a souligné l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng avant de réaffirmer la volonté de la Chine à renforcer cette relation d’amitié et de bonne coopération entre les deux pays.
Notons que la China National petroleum Corporation est une société de l’Etat chinois implantée au Niger depuis plusieurs années. En tant que premier partenaire du Niger dans le domaine du pétrole, au-delà de ses activités de raffinerie et de l’exécution des travaux de construction du Pipeline d’exportation Niger-Benin de près 2.000 km de long, l’entreprise chinoise a mené plusieurs actions sociétales notamment dans le domaine de l’éducation, la santé à travers la construction des infrastructures.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar et du Conseiller du Président du CNSP en pétrole, M. Mahamane Laouan Gaya. 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Numérique// Entrepreneuriat et emplois jeunes// La Cgeci lance un programme de renforcement des compétences pour 500 jeunes

mercredi, 10 avril 2024 20:01 Written by

Le programme de renforcement des capacités Tech@Work des jeunes ivoiriens a été lancé récemment par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, (Cgeci). Ce en collaboration avec l’Organisation International des Employeurs (OIE), Microsoft et le Centre Synapse. C’est une initiative ambitieuse destinée à former et à certifier gratuitement plus de 5 000 jeunes âgés de 16 à 35 ans, sur les compétences numériques fondamentales, l’employabilité et l’entrepreneuriat à travers toute la Côte d’Ivoire. Ce projet a pour double objectif de renforcer les compétences de 5000 jeunes dans les domaines numérique, entrepreneurial et de l'employabilité et de stimuler la création d’emplois.
Ce programme, faut-il le préciser, rime « parfaitement » avec la vision du gouvernement déclinée dans la stratégie Côte d'Ivoire 2030 et dans le programme Côte d’Ivoire solidaire 2021-2025 du président Alassane Ouattara, selon le représentant du ministère l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Anderson Konan, qui a invité les jeunes à saisir toutes les opportunités de formation initiées par le gouvernement et le secteur privé comme le programme "Tech@work".
Pour le vice-président de la Cgeci, Bamba Mamadou, ce projet déjà implanté par l'OIE dans quatre pays africains à savoir le Sénégal, le Lesotho, l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, permettra de favoriser le développement d’un capital humain mieux outillé pour la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire et de ses entreprises.
Il estime qu'en « ayant accès aux compétences numériques, aux marchés, aux réseaux, aux financements, aux informations et à la représentation, les jeunes de Côte d’Ivoire pourront non seulement bénéficier de la transformation numérique et du développement de leur pays, mais également y contribuer en apportant leur savoir-faire aux entreprises en quête de compétences spécifiques ou encore en créant leurs propres entreprises ».
La formation est en ligne et s'effectue par cohorte sur une durée de neuf jours composés de quatre jours d'apprentissage intensif et cinq jours de développement pratique.
Deux types de programmes sont proposés. Il s'agit du programme pour les entrepreneurs désireux de lancer leurs projets et un autre destiné aux entrepreneurs cherchant à innover au sein de leur entreprise. Les jeunes doivent s'inscrire sur la plate-forme "U -connect". Au terme de la cérémonie de lancement, Mme FOUQUERAY a exprimé sa gratitude envers les partenaires impliqués dans le Programme et a encouragé tous les jeunes à saisir cette opportunité de formation gratuite, débouchant sur la délivrance de certificats par l’OIE et Microsoft.
Bamba Moussa

Vie d’entreprise// Entrepreneuriat des jeunes en Côte d’Ivoire// Yiri, le centre d’innovation d’AGL et MSC Foundation s’associent à Pangaea X, pour le lancement d’un hackathon

lundi, 08 avril 2024 12:36 Written by

Dans le cadre du démarrage effectif des activités de Yiri, le centre d’innovation d’Africa Global Logistics (AGL) dédié au développement des start-ups en Afrique, Pangaea X, MSC Foundation et AGL annoncent le lancement d’un hackathon consacré à l’entrepreneuriat des jeunes en Côte d'Ivoire.
Cet événement unique et gratuit qui se tiendra du 30 mai au 1er juin 2024, dans la ville d’Assinie, vise à révéler et à soutenir les jeunes talents ivoiriens désireux de développer des projets innovants, tout en contribuant à la préservation de l'environnement.
Une opportunité unique pour les jeunes entrepreneurs
Ce hackathon est ouvert aux jeunes femmes et hommes âgés de 18 à 30 ans, passionnés par l'entrepreneuriat et le développement durable. Sur une période intense de trois jours, les participants seront invités à former des équipes de 2 à 4 personnes, dans l’optique de travailler sur la conception et le développement de leur projet d'entreprise. Cet événement offrira à ces jeunes entrepreneurs, une occasion exceptionnelle de transformer leurs idées innovantes en réalité, tout en bénéficiant d’un cadre de mentorat et d’un financement offert par Pangaea X.
Des récompenses motivantes
L'équipe gagnante du hackathon aura la chance d’intégrer le programme d’incubation de Yiri. Ce laboratoire technologique d’AGL, offrira à ces jeunes entrepreneurs, des programmes spécifiques d’accompagnement qui leur permettront d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes nécessaires à la concrétisation de leur projet d’entreprise. De plus, les vainqueurs du premier prix, bénéficieront d’une incubation à Pangaea X en Europe, incluant un voyage enrichissant en Suisse et à Paris et la possibilité de remporter 20.000€, soit environ 13 millions de FCFA, pour développer leur projet. Les autres équipes participantes bénéficieront également d’un encadrement au sein du centre Yiri, pour le développement de leur projet entrepreneurial.
Comment participer ?
Les jeunes entrepreneurs intéressés sont invités à former leur équipe et à soumettre leur projet sur le site officiel pangaeax.org. La sélection par le jury composé de représentants d’AGL, Horn Foundation, MSC Foundation, UNICEF et d’entrepreneurs renommés sera rigoureuse, avec seulement 10 équipes choisies pour participer à cette aventure entrepreneuriale. Le jury sera composé des personnalités suivantes : Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso), Marina Anselme, Secrétaire Générale de MSC Foundation, Pauline Mocchi, Responsable des Partenariats à UNICEF Côte d'Ivoire, Annika Horn, fondatrice de Horn Foundation, Florence Tahiri Fadika, Conseillère Technique du Ministère ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, et Fabrice Sawegnon, CEO de Voodoo Group.
À propos d’Africa Global Logistics (AGL)
AGL est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, entreprise leader dans le transport maritime et la logistique. AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques complètes, personnalisées et innovantes, avec l’ambition d’être « Au cœur des transformations de l’Afrique ». AGL est présent dans 47 pays en Afrique mais également à Haïti et au Timor. Burundi : Au nom de l’ordre moral - Des centaines de « concubines » chassées de leurs ménages
Bamba M.

Energies renouvelables // Mamadou SANGAFOWA-COULIBALY(MMPE) depuis Boundiali/ « A l’horizon 2030, la part de l’énergie solaire sera de 9% »

jeudi, 04 avril 2024 09:47 Written by

« Nous voici réunis ici à Boundiali autour du Premier Ministre Robert BEUGRÉ MAMBÉ à l’occasion de la double cérémonie de mise en service et d’extension de la première centrale solaire du Pays. Monsieur le Premier Ministre, je voudrais saisir l’opportunité de votre présence au cœur du pays Senoufo, la terre de mes ancêtres, pour vous rendre hommage et préparer ainsi l’auditoire à prêter une meilleure attention à votre intervention.

Mais avant, permettez-moi, au nom de la communauté du secteur de l’énergie de notre pays, de vous traduire nos sincères remerciements et notre infinie gratitude pour l’attention toute particulière que vous accordez à ce secteur. En effet, vous aviez rehaussé de votre présence si distinguée, il y a quatre mois, la célébration de la première goutte de pétrole du plus important gisement de gaz et de pétrole jamais découvert dans notre pays, dénommé Baleine.
Aujourd’hui, vous voici à nouveau parmi nous pour poser un autre geste, certes modeste, mais tout aussi historique que celui de Baleine et cela après avoir conduit de main de maître l’organisation de la meilleure Can de l’histoire du football africain. Oui, la cérémonie de ce matin revêt un caractère historique. Pas seulement parce qu’il s’agit de la première centrale solaire du pays, mais parce qu’il s’agit en réalité du premier pas de notre pays dans sa marche transitionnelle vers des énergies propres.

Décidément ! Monsieur le Premier Ministre, vous êtes de ceux qui laissent des traces dans l’histoire. Comment peut-il en être autrement quand on sait que vous placez l’homme au centre de toutes vos actions.
Il ne peut en être autrement quand on connaît votre attachement à votre pays, votre sens élevé de la responsabilité et du travail bien fait, sans oublier votre sens de la reconnaissance et votre loyauté quasi divine au Président de la République dont la vision vous inspire.

Mesdames et Messieurs,

Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est aussi grâce à nos partenaires de l’Union Européenne et particulièrement de l’Allemagne à travers son agence de financement la KfW. Si le Premier Ministre a fait le déplacement, c’est aussi pour venir témoigner de la reconnaissance de notre pays à cette coopération multilatérale et bilatérale.
Je voudrais pour ma part me limiter à saluer la présence de la Secrétaire d’Etat Allemand et de l’Ambassadeur de l’Union Européenne et souligner l’excellence de la collaboration de ces institutions avec notre département et les structures sous notre tutelle. Non seulement pour la pertinence des projets ciblés, mais aussi pour la parfaite conduite de leurs mises en œuvre.

Ce n’est pas moins d’une dizaine de projets électriques qui sont couverts actuellement par l’engagement de ces deux institutions.


Mesdames et Messieurs,

À présent je voudrais me tourner vers mes parents de la Bagoué.


Je salue mes frères et sœur élus et les cadres de la région pour leur mobilisation. En particulier mes collègues du Gouvernement, le Ministre Bruno Nabagné KONÉ, Président du Conseil Régional de la Bagoué, porte-parole des populations et la Ministre Mariatou KONÉ, Maire de la commune de BOUNDIALI qui nous a grandement ouvert les portes de sa cité.

Je peux témoigner que ce projet leur tenait à cœur autant que les conditions de vie des populations de la région leur tient à cœur. L’un et l’autre n’ont pas arrêté de s’enquérir régulièrement de l’état d’avancement des travaux.

Monsieur le Premier Ministre, permettez-moi de ne pas passer sous silence la présence de votre discret et non moins efficace Directeur de Cabinet, fils de la région. Merci Karim TRAORÉ d’avoir fait le déplacement.
Je salue les chefs traditionnels et les propriétaires terriens qui ont accueilli le projet ainsi que l’ensemble des BOUNDIALIKAS pour leur extraordinaire mobilisation.
Mesdames et Messieurs,

La centrale solaire réalisée en Maitrise d’Ouvrage Publique, objet de la présente cérémonie, est l’aboutissement d’un long processus entamé en 2016 par les études sur le choix du site, suivies des négociations financières et de la signature du contrat de prêt en octobre 2018. Sélectionnées en 2021, les entreprises ont livré le projet en 2023.

Je voudrais saluer tous les acteurs privés et publics qui ont contribué à la réalisation de cette centrale. En particulier mes prédécesseurs, l’Ex Directeur Général de CI-ENERGIES, Monsieur TRAORÉ Amidou et l’actuel Directeur Général, Monsieur SIDIBÉ Noumory.
Mesdames et Messieurs,

À terme, la centrale solaire de BOUNDIALI sera de 80 MWc pour un coût global de plus de 47 milliards de FCFA. Elle permettra d’économiser l’émission de l’équivalent de 60.000 Tonnes CO2 par an et de fournir de l’électricité à plus 430.000 personnes. 40 emplois directs seront créés durant l’exploitation de la centrale, sachant que 300 emplois avaient été générés pendant la phase de construction.

Mesdames et Messieurs,

Des centrales solaires et des centrales à biomasse seront progressivement intégrées dans le réseau électrique national.

A l’horizon 2030, la part de l’énergie solaire sera de 9% et celle de la biomasse 2% et la part de l’ensemble des énergies renouvelables dans le mix énergétique de notre pays sera de 45% contre 31,27% aujourd’hui.

En effet, notre portefeuille de projets de production électrique comprend plusieurs autres centrales solaires à Ferké (2025 ; 52 MWc), Bondoukou (2025 ; 50 MWc), Korhogo (2026 ; 116 MWc), M’bengué (2026 ; 50 MWc), Katiola (2026 ; 50 MWc), Tengréla (2026 ; 50 MWc), Kong (2026 ; 50 MWc), Sérébou (2026 ; 25 MWc), Touba & Loboa (2026 ; 60 MWc), Odienné (2026 ; 50 MWc), Mankono (2026 ; 50 MWc), Soubré (2026 ; 25 MWc), etc. Soit au total une capacité globale de 678 MW d’ici 2030 et 1686 MW en 2040. Je sais pouvoir compter sur la Direction Générale de l’Energie, CI-ENERGIES et les concessionnaires privés de ces projets pour tenir les délais.

Mesdames et Messieurs,

L’énergie solaire est l’une des sources d’énergie les plus propres et inépuisables par définition.

Cependant, elle a encore des marges de progrès technologiques à faire pour lever les contraintes inhérentes à son exploitation.
D’abord pour produire seulement 1 MW, il faut 1,5 ha de terre. Cela reste une contrainte face à la pression foncière pour l’agriculture et l’habitat dans notre pays.

Ensuite, c’est une énergie intermittente. C’est-à-dire qu’elle n’est pas disponible la nuit et même à des moments de la journée quand le temps est couvert.

Aujourd’hui on peut la stocker au moyen de batteries pour l’utiliser pendant les moments où il n’y a pas de soleil. Seulement, cela revient plus cher au kWh que les énergies thermiques.

Enfin, du fait que ce n’est pas une énergie disponible 24/24, elle et toutes les autres énergies intermittentes prises ensemble ne peuvent satisfaire plus de 15% de nos besoins en électricité. Au risque de dégrader la fourniture continue de l’électricité.

 

Mesdames et Messieurs,


Notre pays a réalisé ces dix dernières années, sous le leadership du Président de la République SEM Alassane OUATTARA, des progrès indéniables en matière de fourniture d’électricité.


Pour consolider ces acquis, il nous faut continuer de prêter attention à question de l’équilibre financier du secteur et nous assurer que son équilibre physique sera toujours réalisé. C’est-à-dire que, nos besoins d’électricité continueront d’être satisfaits sur les cinq prochaines années et les décennies à venir. CI-ENERGIES dont c’est la mission pour le compte de l’Etat, devra rester mobilisée.
Pour ce qui concerne la qualité du produit, c’est-à-dire la fourniture d’électricité sans baisse fréquentes de tension et sans coupures intempestives, je voudrais saluer les efforts supplémentaires consentis dès la mi-2023 par l’exploitant CIE dans l’entretien et l’exploitation du réseau et dont les résultats commencent à se faire sentir.
Monsieur le Premier Ministre,

Pour clore mon propos, je voudrais vous assurer de notre engagement total à poursuivre, sous votre égide, les réformes du secteur de l’énergie et pouvoir compter sur vous pour l’approbation des mesures visant le renforcement de la gouvernance du secteur de l’électricité, son équilibre financier et la viabilité financière de CI-ÉNERGIES.
En ce mois pieux pour le chrétien que vous êtes et pour le musulman que je suis, je formule le vœu que le Seigneur accepte nos prières de ce mois béni et qu’il garde sa main sur notre pays et son Président.

Je vous remercie de votre aimable attention »
Boundiali le 03 Avril 2024

Boundiali// Energies renouvelables // Une centrale solaire photovoltaïque pour alimenter 70 000 foyers

jeudi, 04 avril 2024 09:23 Written by

Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a procédé, le 3 avril 2024, à l’inauguration de la Phase 1 de la Centrale solaire photovoltaïque de Boundiali, d’une capacité, à terme, de 83 Mégawatts.

Selon les services de la Primature, le Chef du gouvernement ivoirien a expliqué que cette infrastructure, qui sera une fois la phase 2 achevée, la plus importante centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’ouest, concrétise la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire « le réservoir de l’énergie de l’Afrique de l’ouest »
Installé sur une superficie totale de 78 ha (Phase 1 : 36 ha et Phase 2 : 42 ha), le projet de construction d’une centrale solaire à Boundiali a été initié dans le cadre de la diversification des sources de production d’électricité du pays, a expliqué le ministre des Mines du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Coulibaly-Sangafowa. ( voir discours)
Ce projet participe à l’atteinte des objectifs de l’État de Côte d’Ivoire, notamment l’accroissement de la part des Énergies renouvelables dans le mix énergétique, soit 45% à l’horizon 2030 y compris la grande hydroélectricité et le respect de ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre (31,4%).
« D’un coût global de 75,6 millions d’Euros, la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali facilitera l’électrification des villages et favorisera l’amélioration de la qualité de service de plus de 430 000 ménages, a expliqué le Directeur général de Côte d’Ivoire Énergie (CI-ÉNERGIES), Noumory Sidibé.
Le président du Conseil régional de la Bagoué, Bruno Nabagné Koné, s’est félicité de la réalisation de la première centrale solaire photovoltaïque du pays dans sa région. Il a dit sa gratitude au Chef de l’État et au Premier ministre pour cette infrastructure. Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, le taux d’électrification de la région est à ce jour de 96%. En effet, le nombre de localités électrifiées est passé de 33 en 2011 à 160 à ce jour, a-t-il fait savoir.
La centrale solaire photovoltaïque de Boundiali contribuera non seulement à l’alimentation d’environ 70 000 foyers, mais aussi à l’économie de 60 000 tonnes équivalent de CO2 par an. Elle va favoriser la création de 300 emplois directs et indirects pendant la construction de la phase 2 dont la pose de la première pierre a été effectuée ce jour par le Premier ministre. Elle va, à terme, générer 40 emplois directs et indirects pendant l’exploitation.
Le projet de la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali s’inscrit dans le Plan Directeur Production 2014 - 2030 et a été réalisé avec le soutien financier du gouvernement allemand, à travers la KfW et de l’Union européenne.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

Gouvernance// Activités des régies financières en Côte d’Ivoire// Le Trésor public a recouvré 137,48 milliards de francs Cfa en 2023

mercredi, 03 avril 2024 16:47 Written by

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique tient depuis ce mercredi 03 avril 2024 à Yamoussoukro, sa Revue de Direction au titre du second semestre de l’année 2023
Dans son discours d’ouverture, le Directeur général, M. AHOUSSI Artur a d’abord fait le bilan de la gestion 2023 avant de décliner les actions prioritaires du Trésor public au cours de cette année. D’une manière générale, l’année 2023 s’est soldée par des résultats globalement satisfaisants au crédit du Trésor public. Le Trésor public a su poursuivre, avec davantage de détermination et d’entrain, sa marche résolue sur les sentiers de la performance.
Ainsi, l’Administration a recouvré 137,48 milliards de francs CFA de recettes non fiscales sur un objectif de 132,41 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de 103,8%.
Au titre du règlement de la dette fournisseurs, le montant de 762 milliards de francs CFA a été payé dans le délai réglementaire, traduisant ainsi le respect de l’ensemble des engagements de l’Etat vis-à-vis de ses partenaires.
En outre, le Trésor public a apuré la dette intérieure et la dette extérieure à hauteur de 100% des prévisions, avec respectivement des montants de 1,013 et 1,161 milliards de francs Fcfa.
Sur la question de la digitalisation des moyens de recouvrement et de paiement, il ressort du bilan à fin décembre 2023 que la plateforme TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser, au titre des recettes de service, un montant de 26,9 milliards de Francs Cfa en 2023, contre 12,6 milliards en 2022, soit une évolution de 14,3 milliards.
En ce qui concerne l’exécution des dépenses publiques par le canal de ladite plateforme à la date du 31 décembre 2023, il est à relever un montant total de 34,6 milliards de Francs Cfa, réglé au profit des usagers.
Procédant à l’ouverture des travaux, M. MIMBA Kocounseu Antoine, représentant le Ministre des Finances et du Budget, a félicité le Trésor Public qui, à l’instar des gestions antérieures, a su faire preuve de résilience et d’abnégation, pour maintenir le niveau de rendement de son administration et partant, de notre Département ministériel.
Il a exhorté le Trésor public à redoubler d’ardeur, avec en ligne de mire les orientations gouvernementales contenues dans la Feuille de Route pour l’année 2024 des ministères. Il s’agit entre autres de la mobilisation efficace des ressources pour le financement de l’économie ; l’optimisation des dépenses pour l’atteinte des objectifs de développement ; le soutien à la transformation structurelle de l'économie et l’amélioration de la gouvernance ainsi que la modernisation de l’administration financière.
Au cours de ces assises, les participants procéderont à l’examen et à l’adoption d’un nouveau document stratégique devant servir à orienter la mise en œuvre des missions du Trésor public, au titre de la période quinquennale 2024-2028
En effet, dans le contexte marqué par le changement intervenu à la tête du Trésor public avec la nomination de Arthur AHOUSSI par appel à candidature, dans les fonctions de Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, il a paru indispensable à ce dernier de fixer un nouveau cap au Trésor public.
Ainsi, s’inscrivant dans le processus d’amélioration continue entamée par ses prédécesseurs, le nouveau Directeur Général a élaboré un Plan Stratégique de Modernisation et de Développement 2024-2028 du Trésor Public, un document de pilotage stratégique découlant de sa vision de « Faire du Trésor Public, une administration excellente et intègre au service du citoyen et des parties prenantes ».
Bamba Mafoumgbé( Sercom)

Trésor Public//Revue de direction du deuxième semestre 2023// Les travaux s’ouvrent mercredi 3 avril à Yamoussoukro

mardi, 02 avril 2024 21:24 Written by

 

 

 

La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique entame sa Revue de Direction au titre du second semestre de la gestion 2023, le mercredi 3 avril 2024, à l’hôtel Président de Yamoussoukro.
Placée sous la présidence du Ministre des Finances et du Budget, M. Adama COULIBALY, cette rencontre vise à dresser le bilan des activités au terme de la gestion 2023 et à adopter une nouvelle stratégie institutionnelle qui fera l’objet de déclinaison dans le Plan Stratégique de Développement 2024-2028
En effet, cette revue intervient dans un contexte particulier, marqué par la nomination de M. AHOUSSI Arthur Augustin Pascal, par décret n°2024-65 du 14 février 2024, en qualité de nouveau Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, après un appel à candidatures.
Il faut également souligner qu’en marge des assises, une cérémonie sera organisée en l’honneur de l’ancien Directeur Général, M. ASSAHORÉ Konan Jaques qui a occupé ce poste, de juin 2016 à octobre 2023, nommé depuis le 17 octobre, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
Bamba M.

 

Gouvernance//Campagne de vulgarisation du budget citoyen// Les abonnements dans les administrations publiques au cœur de l’édition de 2024

lundi, 01 avril 2024 17:56 Written by

Après les populations de Tanda, Dabakala, Vavoua et Zuenoula, le mardi 26 mars 2024, les délégations de la Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF), chargées de la campagne de vulgarisation du Budget Citoyen 2024, ont foulé le sol des localités de Sinfra, de Niakaramadougou, d’Issia et d’Agnibilékro le jeudi 28 mars 2024. Aux populations de ces différentes villes, qui se sont déplacées en grand nombre pour les écouter, elles ont présenté le Budget Citoyen 2024 qui traduit de façon synthétique et dans un langage accessible à tous, l’information budgétaire.
Les Directeurs centraux de la DGBF, chefs de délégation, que sont Messieurs Ehoussou Jean Verdier, Ali Sissoko, Tanoh Yao Séraphin et Bamba Ahmadou, respectivement pour les localités de Sinfra, Niakaramadougou, Issia et Agnibilékro, ont indiqué que l’édition 2024 du Budget Citoyen met en exergue, entre autres sujets, les abonnements d’eau, d’électricité et de téléphone dans les administrations publiques.
Pour eux, ce choix a été opéré par les autorités gouvernementales en vue de permettre aux populations ainsi qu’aux agents de l’Etat en particulier de bien comprendre le processus pour les abonnements afin d’adopter des comportements citoyens en veillant à la bonne utilisation tout en dénonçant les abus de quelque nature que ce soit. Ce qui a suscité de la part de certains préfets des localités visitées, la déclaration suivante : « si vous constatez la lumière dans des salles vides ou de l’eau qui coule dans des services publics, venez nous informer ». Les émissaires de la DGBF ont également expliqué, au cours des échanges qu’ils ont eu avec les populations, que l’Etat, en rendant l’information budgétaire accessible à tous à travers le Budget Citoyen, veut se donner les moyens de faire connaître ses actions afin d’obtenir des populations, leur contribution à l’amélioration des politiques publiques et leur adhésion au civisme fiscal.
Au terme de la démarche explicative des envoyés de la DGBF, les populations ont exprimé leur satisfaction quant à cette démarche du Gouvernement qui leur a permis de comprendre ce qu’est le budget de l’Etat ainsi que ses différentes articulations. Soulignons que c’est depuis l’année 2019 que la Côte d’Ivoire élabore et produit le Budget Citoyen qui s’inscrit dans une dynamique d’amélioration de la transparence dans la gestion des finances publiques tout en renforçant l’efficacité de l’action publique et avoir un meilleur impact sur le bien-être de ses populations.
B. Mafoumgbé( Sercom)

 

Transport maritime// Maitrise des procédures de contrôle// L’Oic renforce les capacités des acteurs du secteur du transit

vendredi, 29 mars 2024 18:14 Written by

« Maitrise des procédures de contrôle comme moyen prévisionnel de gestion du contentieux ». C’est le thème du séminaire de 48 heures organisé par l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), à l’attention des responsables de structures de transit.
Le conférencier commis à la tâche : le Colonel Lobognon Benoit, pétri de talent et d’expérience. Comme dans un Amphithéâtre, le Colonel, dans une maitrise sans faille de son sujet, a abordé tous les points sensibles et évoqué toutes les astuces liées au thème. Entre autres points débattus avec dextérité, les différentes contraventions, leurs amendes et pénalités, de même que les différents délits. Le tout, visant à de meilleurs renseignements des fiches de déclarations.
«(…) Nous voulons vous amener à faire de correctes déclarations, car les erreurs ne sont pas permises et elles peuvent vous coûter cher, assortie d’amendes inimaginables et même de pénalité », a expliqué le Colonel à l’issue de la rencontre. Non sans ajouter : « Nous ne sommes pas là pour vous réprimer, mais pour vous accompagner et vous offrir par la même occasion des opportunités vous permettant d’exister et d’ajouter des plus- valus à vos affaires. Désormais, on doit se regarder en partenaires et non en ennemis ou adversaires. Je vous exhorte donc à faire bon usage de tout ce que vous avez appris en 48 heures de formation », a conclu le formateur. Intervenant au nom des participants, Arsène Dodo du Port de San-Pedro a clairement exprimé l’entière satisfaction d’eux tous. «(…) Merci mon Colonel. Vous nous avez appris assez de choses pouvant nous permettre d’éviter les amendes colossales. Nous pouvons par ailleurs éviter les erreurs dans nos déclarations. Vous nous avez vraiment outillé par rapport à nos corps de métiers », a-t-il indiqué. Avant de rassurer en ces termes : « Nous allons en faire bon usage ».
Aussi, les participants n’ont pas manqué de dire merci au Directeur général de l’Oic Issouf Sidibé.
Prenant justement la parole au nom du Dg de l’Oic, madame Roland Nelly Christiane Directrice assistante aux chargeurs, s’est félicitée de la qualité et de l’assiduité des participants aux travaux. « Nous avons un catalogue de formations bien fournie. Sans être longue, je souhaite au nom de mon Dg que cette formation soit le début de meilleurs comportements de chacun d’entre vous », a-t-elle indiqué. Avant de souhaiter que le thème débattu soit aussi un gage de réussite et de succès pour les bénéficiaires de ce séminaire qui ont tous reçu des diplômes de formation.
Koné De Sayara.

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