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vendredi 28 mars 2025
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Création de valeur ajoutée – La liste des 29 nominés « champions nationaux » ivoiriens rangée dans les tiroirs du gouvernement

mardi, 14 janvier 2025 10:27 Written by

« 5% de multinationales étrangères contrôlent 80% de l’économie ivoirienne. ». Cette information a été donnée par un panéliste de l’émission « NCI360 » ; de la Nouvelle chaine ivoirienne, le dimanche 12 Janvier 2025. Cet invité d’Ali Diarrassouba a dit que l’information était de Bloomfield Investment dont le Président directeur général n’est autre que M. Sanislas Zézé.
Ce qui bien évidemment, a suscité une vive réaction de la part d’un autre panéliste pro- Rhdp. Qui s’appuyant des informations sourcées auprès de Sikkafinances a pris le contre-pied. Approchée, une source très bien introduite auprès du confrère Sikkafinances nous appris : « Selon Stanislas Zézé, les ivoiriens ne génèrent que 5% des richesses crées en Côte d’Ivoire. Se fondant sur la base de calcules fait à partir de richesse créée qui, en économie est évaluée à partir de la valeur ajoutée. Nous avons pris les 500 grandes entreprises qui représentent près de 90% de la valeur ajoutée créée par les entreprises en Côte d’Ivoire. Dans ces 500entreprises quand nous avons ressorti celles majoritairement contrôlés par des capitaux ivoiriens, nous nous sommes rendus compte que les capitaux ivoiriens représentent 30% des entreprises qui créent de la valeur ajoutée en Côte d’Ivoire. Pour être plus précis, ces entreprises génèrent 30% de la valeur ajoutée crée par l’ensemble des entreprises en Côte d’Ivoire. Conclusion, les entreprises contrôlées par les nationaux ne génèrent pas5%, mais plutôt 30% de la richesse au niveau du secteur privé ivoirien »
Selon le Centre d’études et de promotion des investissements en Côte d’Ivoire, (Cepici)(article publié sur abidjan.net en 2019, « Les ivoiriens sont les premiers investisseurs en Côte d’Ivoire avec 49% des investissements agrées. Le Cepici a mobilisé 1000,15 Milliards de Fcfa dont 49 des investissements directs nationaux faisant des ivoiriens les premiers investisseurs du pays », selon la Dg Mme Amichia. Mais que met -on dans ivoirien ?
Nous avons des ivoiro-marocains et franco-ivoiriens qui tiennent de grosses entreprises en Côte d’Ivoire et qui emploient des milliers d’ivoiriens. Sans oublier que ces gros opérateurs économiques associés à des nationaux payent impôts, taxes à l’Etat de Côte d’Ivoire et participent au développement durable.
Les chiffres indiqués plus haut ont certainement évolué et la pandémie de la Covid19 est passée par là et a mis aux oubliettes le projet d’émergence des champions nationaux. Et pourtant depuis 2015, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,(Cgeci) a fait des propositions concrètes et transmis une short liste au gouvernement ivoirien.
Ce que propose le secteur privé ivoirien
La liste des entreprises éligibles à la catégorie de champions nationaux ivoiriens n’est jusque- là pas publiée par le gouvernement ivoirien. Malgré le temps qui passe, les acteurs du secteur privé ivoirien continuent de garder espoir. Le secteur privé ivoirien a soumis dans la mouvance, ses requêtes au Président Allassane Ouattara. Citons : la valorisation du contenu local ou Local content, le choix dans les marchés étatiques, l’accompagnement de l’Etat avec des mesures adéquates et l’aide financière.
Bien avant, la Confédération générale des entreprises de Côted’Ivoire(Cgeci), avait en 2015, produit une sorte de « livre blanc » intitulé : « Construire et accélérer l’émergence des champions nationaux », a été préparé par la Cgeci avec la facilitation de Entrepreneurial solutions paternes ( Esp). Ce précieux bréviaire produit en Novembre 2015, tient sur une trentaine de pages campe bien les attentes du secteur privé ivoirien. Dans le sommaire exécutif, l’on peut lire : « Un consensus fort existe autour de la nécessité de bâtir les champions nationaux dans les secteurs stratégiques de l’économie ivoirienne. Comme le démontrent les expériences des pays émergents tels que la Turquie, le Maroc et le Brésil. Les champions nationaux doivent être au cœur de l’émergence… »
Plus loin, il est écrit que dans le contexte de la Côte d’Ivoire, « un champion national, est une personne morale dont l’actionnariat et le centre de décision doivent être contrôlés par des ivoiriens. Ces entreprises doivent figurer parmi les cinq premiers de leur secteur d’activité et disposer d’une expérience démontrée dans leur domaine d’activité. Enfin, les champions nationaux doivent être des entreprises responsables disposant d’éthique et de gouvernance » En montant « construire et accélérer l’émergence des champions nationaux », l’objectif du patronat ivoirien, était d’avoir à contribuer à l’horizon 2020, à l’émergence de 65 champions nationaux. «Plus particulièrement, nous visons la présence de 15 champions nationaux disposant d’un chiffre d’affaires de plus de 25 milliards de Fcfa soit trois par secteur prioritaires de l’émergence d’au moins 50 champions nationaux disposant d’un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de Fcfa » Précisent les patrons ivoiriens dans ledit document. Ils mettent en lumière cinq grappes prioritaires du Programme national de développement,(Pnd) qui sont en quelque sorte des niches où doivent éclore nos champions. Citons : les Bâtiments et travaux publics( Btp), l’immobilier, les transports et la logistique, les services financiers, l’agriculture et l’industrie. Qui sont effectivement les cinq secteurs prioritaires autour desquels, la Cgeci a décidé d’articuler sa stratégie. Mais, pour y réussir, il faut une volonté politique affichée. Car, on ne peut construire de champions nationaux, en l’absence d’une volonté politique forte.
En Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques aimant le goût du risque et qui ont au fil des années acquis une somme d’expériences dans leur secteur d’activité existent bien. L’Etat ivoirien aussi fait des efforts pour soutenir le secteur privé. Mais cela ne suffit pas pour l’éclosion des « Ali Dangoté et Tomy Mellu ivoiriens ». En parcourant le livret en question qui date (2015), d’avant la pandémie de la Covid- 19, l’on se rend bien compte, que le secteur privé ivoirien attend bien quelque chose de l’Etat. L’attente depuis longue et dans cet environnement très mouvant des affaires, il y a eu des entrants et des sortants : Ils attendent le coup de pouce de l’Etat.
Qui bloque le processus ?
Mais qu’est ce qui coince dans la publication de la première liste de champions nationaux répertoriés par le gouvernement de Côte d’Ivoire ? A l’époque les « nominés » avaient pour noms : Jean Diagou(Bancassurance)Ahmed Cissé(Télécoms), jean Marie Ackah ( Agro-industrie), Adma Bictogo (transports et Btp), Martial Yace et Charles Emmanuel Yace. Nous avons Stéphane Eholié (Transits et logistique ), Fabrice Sawegnon (publicité et audio-visuel), Massogbe Toure (agro-industrie), Nadine Bla et Koné Daouda Soufbafolo,(Pdg de Ekds qui opère dans le Btp, l’agro-industrie et banque).Une source proche du dossier, nous a indiqué que les nominés étaient, il y a plus de cinq ans au nombre de 27 pour ne pas dire 29.
Courant 2019, Coulibaly Adama, alors ministre de l’Economie et des finances, avait donné la bonne nouvelle. Il y a quelques années, devant le secteur privé ivoirien, à l’Hôtel ivoire avait- il dit :« Notre objectif est de favoriser l’émergence de champions nationaux, en vue d’optimiser l’effet multiplicateur de la création de richesse nationale. Au-delà du principe, tous avons initié le processus depuis le début du second semestre 2019. Ainsi, nous avons pu arrêter une première liste multisectorielle de 29 entreprises éligibles au statut de champion national, recueillir les attentes de chacun des candidats, initier l’analyse rigoureuse de ces attentes et celles qui seront retenues feront l’objet de contrat de performances autour d’objectifs de développement » Depuis plus rien ! Mystère ! A tel point que la Cgeci, a relancé le gouvernement ivoirien avec quelques requêtes sous cap au gouvernement. Le Président Alassane Ouattara dans son message à la Nation du 31 décembre 2021 avait dit : « Notre seconde priorité pour cette année 2022 est l’emploi des jeunes et des femmes. Un accent particulier sera mis sur l’emploi de nos filles et de nos fils. Pour ce faire, le secteur privé fera l’objet d’une attention particulière et nous allons intensifier son développement par la promotion et l’émergence de champions nationaux. Nous mettrons en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement de nos Pme, de nos startups et de nos jeunes entrepreneurs. Nous travaillerons avec le secteur privé pour réduire les délais de paiements aux entreprises. Nous poursuivrons, comme nous l’avons fait dans le secteur pétrolier et gazier, la promotion du contenu local, afin de faire émerger des champions nationaux dans les domaines clés de notre économie. »
Mais qu’est ce qui coince dans le processus enclenché depuis bientôt trois ans ? Mais qui bloque le dossier ? Une source bien introduite au Palais Présidentiel, nous avait indiqué en son temps : «Ouattara est de bonne foi dans son annonce. Il s’étonne que le dossier ai pris du grand retard dans sa mise en œuvre (…) Il ne cache d’ailleurs pas sa colère (…)»
Donner un véritable coup de pouce aux entrepreneurs locaux, aiderait à notre avis, à consolider les acquis en matière de création de richesse et in fine améliorer significativement le taux de 30% annoncé plus haut. C’est possible !

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Annexe fiscale 2025 - Seulement six mesures sur 43 en « faveur des entreprises ».

dimanche, 12 janvier 2025 09:28 Written by

L’annexe fiscale à la loi de Finances n° 2024-1109 du 18 décembre 2024 portant Budget de l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’année 2025, a été publiée au Journal Officiel n° 21, numéro spécial du 26 décembre 2024, paru effectivement le lundi 06 janvier 2025. Ainsi, indiquent une note introductive à l’annexe fiscale, les services sont informés qu’aux termes de l’article premier du décret n° 61-175 du 18 mai 1961 fixant les modes de publication des lois et actes réglementaires, les lois sont exécutoires sur le territoire national trois jours francs après leur publication au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire.
En application du décret susvisé, il est précisé que les dispositions contenues dans l’annexe fiscale à la loi de Finances portant Budget de l’Etat pour la gestion 2025, ont pris effet depuis le vendredi 10 janvier 2025.
A lire entre les lignes de ce précieux document, sur les 43 mesures que comporte l’annexe fiscale, seulement 6 sont catégorisées par le gouvernement lui-même en « faveur des entreprises ».
Selon la Fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire(Fnisci), « lesdites dispositions ont la spécificité ne pas cibler majoritairement et à titre principale que les entreprises relevant d’un régime forfaitaire d’imposition. Le reste des mesures fiscales, 37 au total, se répartissent entre mesures de renforcement des moyens de l’Etat, mesures de rationalisation et de simplification du dispositif fiscal et mesures techniques »
Par ailleurs, une note de Direction générale de la Fnisci à ses membres indique que :« Elles se traduisent en grande majorité qu’il par un rehaussement du relèvement du taux de base taxable, qui encore, par un élargissement de la base taxable, qui d’autre, par une institution de nouvelles taxes ou de nouvelles obligations à la charge des entreprises. »
En claire, estime cette faitière, « s’il cela ne fait l’objet d’aucun doute que les dispositions l’annexe fiscale à la loi de finance 2025 contribue à accroitre la marge budgétaire du gouvernement, il est moins probant qu’elles contribuent à renforcer la compétitivité de l’économie nationale, à plus forte raison des entreprises.(…) Les entreprises, comme les années précédentes devront travailler à renforcer leur compétitivité en améliorant leur efficacité technique et opérationnelle dans un contexte économique mondial et national de faible prévisibilité sur le cours des Matières premières et certain facteurs de production. » 
Renforcement des moyens de l’Etat
Arrêtons-nous, sur certaines mesures visant d’une part, à renforcer les moyens de l’Etat et celles en faveur des entreprises.
D’abord celles qui visent à renforcer les moyens de l’Etat. Au nombre de37, nous avons par exemple celle qui porte sur le relèvement des taux de droit d’accises sur les tabacs de 42 à 57% ; la taxe spéciale pour le développement du sport de 5 à 7 % et de taxe de solidarité, contre le Sida et du tabagisme de 2% à 6%. Ce qui devrait rapporter plus de 32 milliards de Fcfa aux caisses de l’Etat. Même si ici, il y a des ressources à prendre l’Etat préfère procéder par petite dose pour certainement protéger ce qui reste encore de l’industrie du tabac en agonie en Côte d’Ivoire.
Il y a aussi l’aménagement du Cgi en matière d’impôt foncier pour un coût de plus de 21 milliards de Fcfa. Il convient d’observer ici une réduction du taux de l’impôt sur le patrimoine foncier des terrains urbains nus de 1,5 à 1%. En ce qui concerne les collectivités territoriales, leurs fiscalités est aménagée avec l’institution d’une taxe communale de nuitée à la charge des clients dont le montant varie entre 500 et 2000Fcfa la nuitée.
Aussi, dans l’industrie de l’emballage, l’annexe fiscale propose une extension de la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique aux emballages en métal, verre et carton.
« L’article 21 de l’annexe fiscale à la loi de Finances n° 2021-899 du 21 décembre 2021 portant Budget de l’Etat pour l’année 2022, a étendu la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique, à tous les emballages en plastique, mis sur le marché par les importateurs et les fabricants locaux », indique l’Annexe fiscale.
Toutefois, ajoute le document, « le dispositif ne vise pas expressément les autres types d’emballages en métal, verre et carton alors même que lesdits produits constituent après leur utilisation, des déchets qui contribuent à la pollution et à la dégradation de l’environnement. Par ailleurs, le traitement de ces déchets qui requiert des équipements appropriés compte tenu de la technicité spécifique à mettre en œuvre, induit d’importants investissements. Afin de fournir des ressources additionnelles à l'Agence nationale de gestion des déchets (Anaged) pour le traitement efficient des déchets solides, ménagers et assimilés, il est proposé d’étendre la taxe spéciale sur certains produits en matière plastique à tous les emballages en métal, verre et carton mis sur le marché par les importateurs et les industries locales »
Maximiser les recettes de l’Etat tirées du secteur de l’exploitation aurifère
Il convient également à ce niveau de souligner le relèvement de 2%, la taxe ad valorem concernant l’or dans le cadre des activités régies par le code minier ivoirien. Dans la mouvance d’un frémissement au niveau de l’exploitation aurifère dans notre pays, « cette mesure devrait rapporter à l’Etat, plus de 41 milliards de Fcfa. Précisons que ces taux selon la fourchette de variation de prix de l’once d’or sont portés de 3 à 5%, de 3,5 à 5,5%, de 4 à 6%, 5 à 7% et de 6 à 8% »
Soulignons que l’industrie aurifère tient une place de plus en plus importante dans l’économie ivoirienne avec d’une part, pour l’année 2023, 14 mines industrielles, 227 mines semi-industrielles et 149 mines artisanales déjà en activité, auxquelles se sont ajoutées 5 nouvelles mines d’or entrées en production et d’autre part, 174 permis de recherche délivrés. Si le niveau de la production exportée est en nette progression avec 43,8 tonnes en 2021, 47,61 tonnes en 2022 et 50,30 tonnes en 2023, il convient toutefois d’indiquer que les recettes fiscales tirées de l’exploitation de l’or demeurent en deçà des attentes.
Par ailleurs, il est à préciser que le taux de l’impôt sur le Bic enregistre également un relèvement, en passant de 25 à 30% dans le secteur des jeux de hasard et cela devrait rapporter plus de deux milliards de Fcfa.
Des mesures en faveur des entreprises
Dans cette hausse des charges fiscales des entreprises, nous enregistrons tout de même des mesures en faveur des entreprises, comme nous l’indiquions plus haut. Elles se déclinent en mesures techniques et de simplifications.
Avec l’aménagement de la fiscalité applicable au transport du gaz butane à usage domestique. Ici, sont exonérées de Tva la vente et le transport du gaz butane. Il parait important de ne passer sous silence, l’aménagement des dispositions du Cgi relative aux retenues à la source au titre de l’impôt sur les bénéfices. Sur ce dernier point, il convient de préciser avec force que les entreprises relevant du régime forfaitaire ne sont pas assujetties qu’au seul relèvement de 2% sur les paiements faites aux prestataires de service du secteur informel.Pour ne citer que ces dispositions parmi tant d’autres. Nous y reviendrons.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

3ème Conférence Japon/Côte d'Ivoire sur les infrastructures - Beugré Mambé appelle les partenaires à investir dans ce secteur

samedi, 11 janvier 2025 10:26 Written by


Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, a appelé les partenaires techniques et financiers, y compris ceux venant du Japon, ainsi que le secteur privé national et international, à jouer un rôle accru dans le financement et la réalisation du portefeuille de projets de la Côte d'Ivoire dans le domaine des infrastructures.
Selon le site Cicg, ( pro gouvernemental), il a lancé cet appel, le vendredi 10 janvier 2025 à Abidjan-Plateau, à l'ouverture officielle de la 3ème Conférence Japon-Côte d'Ivoire sur les infrastructures de qualité.
« Nous aspirons à aller encore plus loin, notamment dans le domaine des infrastructures. Les investisseurs étrangers et le secteur privé local trouvent dans notre pays un environnement des affaires sain et attractif, une situation sécuritaire sûre et surtout une écoute permanente du gouvernement et des plus hautes autorités pour lever toutes les contraintes qui se dressent sur le chemin de l'évolution des activités du secteur privé », a indiqué Robert Beugré Mambé.
Pour le Chef du gouvernement, la qualité des infrastructures repose sur plusieurs piliers. Notamment, une vision claire et dynamique du développement des pays, la qualité des études prospectives qui définissent les priorités, la qualité des plans de développement, la pertinence des programmes, la rigueur dans les études, la finesse et la qualité des contrôles lors des travaux.
Il a noté les outils de maintenance et d'entretien fondés sur des diagnostics permanents et précis, la prise en compte des effets des catastrophes naturelles et la prise en compte des catastrophes spécifiquement liées aux effets néfastes des changements climatiques.
Le ministre délégué chargé de l'Administration du Territoire, des Transports, des Infrastructures et du Tourisme du Japon, Furukawa Yasushi, a, pour sa part, affirmé que les entreprises japonaises disposent de la technologie, des capacités et de l'expérience nécessaires pour résoudre les différents problèmes auxquels la Côte d'Ivoire est confrontée.
« Notre pays a vécu de grands changements économiques avec le développement de l'infrastructure. Je suis convaincu que le Japon sera d'une bonne aide. L'infrastructure est un fondement de la prospérité économique d'un pays ou d'une région. Elle maximise l'impact de la croissance grâce aux transferts de technologies et de savoir-faire et au développement des industries locales », a-t-il dit.
Cette rencontre qui intervient juste après l'organisation réussie du Forum économique public-privé Japon-Afrique, du 16 au 17 décembre 2024 à Abidjan, s'est ouverte en présence de plusieurs ministres ivoiriens dont celui de l'Équipement et de l'Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, et du président de l'Association Japon-Afrique pour le Développement des Infrastructures (JAIDA), Miyamoto Yoichi.
Bamba M.

Taux des droits d’accises sur les produits du tabac en 2025- Le curseur monte à 57% en Côte d’Ivoire

mercredi, 08 janvier 2025 16:27 Written by

« Le taux global de taxation desdits produits est établi à 49 % en Côte d’Ivoire dont 42 % pour les droits d’accises stricto sensu, 5 % en ce qui concerne la taxe spéciale sur le tabac pour le développement du sport et 2 % au titre de la taxe de solidarité de lutte contre le Sida et le tabagisme. », extrait du point 3 de l’annexe fiscale à la loi de finance 2025 conçu par le gouvernement de Côte d’Ivoire et en application depuis le début de ce mois de janvier. Dans le point 3 intitulé : Aménagement des dispositions du code général des Impôts relatives aux droits d’accises et aux taxes spéciales applicables aux tabacs (Article 19)
Comme on peut le constater, la taxation sur les des produits du tabac continue de grimper au fil des années. Pour certainement ne pas fâcher les industriels et acteurs du tabac en Côte d’Ivoire indexés à tore ou à raison, d’avoir été à la base de ce qui a été convenu d’appeler, il y a quelques années, la crise de l’annexe fiscale. Depuis, La Direction générale des impôts (Dgi), a décidé d’appliquer cette Directive communautaire par petite dose. Peut-être, pour ne pas tuer ce qui reste de l’industrie du tabac en Côte d’Ivoire.
Les directives en matière de droits d’accises de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uémoa) fixent à 50 %, le taux minimum des droits d’accises sur les tabacs et autres produits du tabac. Le taux plafond est quant à lui fixé à 150 % par la Directive de l’Uémoa.
Ce point de l’annexe fiscale à la loi de finance 2025, précise que le taux de taxe spéciale sur le tabac pour le développement du sport, pendant que le taux de la taxe de solidarité, de lutte contre le Sida et le tabagisme. Ainsi, le taux des droits d’accises sur les tabacs passe de 42% à 57 %.
Dans les détails ajoute la source, spécifiquement, le taux de la taxe spéciale sur le tabac pour le développement du sport passe de 5 % à 7 %, Pendant que le taux de taxe de solidarité, de lutte contre le Sida et le tabagisme passe de 2 % à 6 %. Le gain attendu de cette mesure est évalué à 32 milliards de francs. »
Dans l’espace Uémoa, l ’agrégation de ces différents taux demeure inférieure au taux plancher de 50 % alors que certains Etats de l’Union notamment le Sénégal et le Togo ont respectivement atteint un taux de 65 % et 100 %.
Il est à noter que l’attention de la Côte d’Ivoire est régulièrement appelée lors des revues communautaires sur la faiblesse de son niveau de taxation en matière de tabac alors que les dispositions de la Convention-Cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac (CCLAT) qu’elle a ratifiée en janvier 2010, recommandent aux Etats parties d’augmenter de façon significative les taxes sur le tabac et les produits du tabac en vue d’accroître les ressources fiscales tirées desdits produits et réduire en conséquence leur demande. Les taux pratiqués en Côte d’Ivoire étant inférieurs à ceux recommandés par l’Uémoa, ils contribuent à rendre accessibles ces produits et leurs dérivés et à accroître ainsi leur consommation par une frange de la population notamment les jeunes qui y ont facilement accès.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Affaire navire chargé de Nitrate d’Ammonium- "Les ports ivoiriens fonctionnent correctement selon les standards" (Hien Sie)

mardi, 07 janvier 2025 18:35 Written by

Comme annoncé dans une note à la presse, la Direction générale du Port autonome d’Abidjan(Paa), a organisé ce mardi 07 Janvier 2025, une visite de la presse nationale et internationale sur le navire Zimrinda qui était en rade au large des côtes depuis le 30 décembre 2024. Après donc autorisation express, le Zimrinda « a accosté ce 7 janvier au port d’Abidjan, pour la circonstance et devra aller faire la queue pour attendre son tour de déchargement. »
Ce bateau transporte notamment 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une substance réputée dangereuse. Les journalistes convoyés pour la circonstance, sont montés à bord du cargo, pour constater de visu la présence la dangereuse cargaison entreposée dans des big bag de couleur blanche dans la cale du navire. Ce sous une surveillance de la police maritime, de la gendarmerie du port et d’agents du Centre ivoirien antipollution, (Ciapol).
A l’issue de ce constat, le Directeur du Port autonome d’Abidjan,M. Hien Sié, s’est adressé à la presse.
« Il n’y a aucun danger. Nous avons déjà traité près de 38 000 tonnes de nitrate d’ammonium. Selon les chiffres de l’Omc, par an, c’est 50 millions de tonnes de Nitrate d’ammonium qui sont transportés par voie d’eau dans les différents ports du monde. Et le port d’Abidjan, depuis des années, des dizaines d’années, reçoit régulièrement le Nitrate d’ammonium pour l’émergence des industries locales. Par exemple, en 2024, nous avons reçu une trentaine de navires qui sont passés par le port d’Abidjan en 2024, pour un volume global de plus de 40 000 tonnes. Cependant, le Nitrate d’ammonium est un produit sensible et peut être dangereux dans certaines conditions. », a indiqué le Dg Hien Sié. Qui a avait à ses côtés, Zoumana Touré ; le Directeur du Domaine et du Patrimoine
Avant d’ajouter que dans la classification des matières dangereuses par l’Organisation mondiale du commerce, la classification va de 1 à 9. Le Nitrate d’ammonium est classé à la classe 5-1. Évidemment, en termes de dangerosité, il est plutôt classé au moyen. Le 1 étant le plus dangereux, notamment les explosifs et certaines armes. Donc, comme il est classé parmi les batailles dangereuses, son importation, son transport et son stockage sont strictement réglementés. Par ailleurs, il a ajouté que selon la législation ivoirienne, pour importer de Nitrate d’ammonium, « il faut d’abord que celui qui veut l’importer présente des installations agrées par le service de l’Etat pour dire que le Nitrate d’ammonium peut être stocké dans les conditions de sécurité. En deuxième lieu, l’importateur doit avoir un agréement des ministères techniques, notamment le ministère de la Défense et le ministère de l’Agriculture. Comme parfois, ces engrais, parfois, c’est des explosifs », a expliqué le président de la communauté portuaire d’Abidjan.
Des installations à toute sécurité.
Malgré l’agréement, a-t-il, le fait qu’il y ait des installations agrées, chaque importation est soumise à l’autorisation préalable. « Chaque importation. Si c’est une tonne, il faut des autorisations. Si c’est deux tonnes, il faut des autorisations. Donc là, la cargaison que vous avez derrière vous, a fait l’objet de deux autorisations différentes. Au port, le Nitrate d’ammonium, comme tous les dangereux, bénéficie d’un traitement particulier. Ce navire qui est là, il va bénéficier d’une veille sécuritaire, 24 heures sur 24, de son arrivée, à son départ. Vous avez vu, il y a un camion qui est là. Ce camion ne sera pas là qu’au départ du navire. Ce n’est pas la première fois. C’est comme ça que ça se passe. Pour sortir ce matériau du port, le Nitrate d’ammonium du port, ça ne dort jamais dans le port. Quand ça doit sortir, vous avez un camion, un plateau qui est déjà garé. On sort les sacs que vous avez vu, on met directement sur le camion, lequel camion est escorté par la douane et le ministre de la Défense jusqu’au lieu de stockage.Ça s’appelle la sortie sous palan des matériaux dangereux. Ce n’est pas un cas particulier. C’est ce qui se fait tous les jours dans les ports », a détaillé le Dg du Paa.
Qui, à l’occasion a tenu à rassurer les populations ivoiriennes et l’opinion internationale que les ports sont les lieux de passage de toutes sortes de marchandises, dont les marchandises dites dangereuses, classées de 1 à 9 par l’Omc.
Précisons que ces marchandises dangereuses dont le Nitrate d’ammonium, sont cependant des matières premières d’industrie. C’est vrai, c’est des matières dangereuses, mais c’est utilisé par les industries. Donc c’est des matières premières d’industrie, donc ils doivent passer par les ports, et comme ils sont sensibles aux dangereux, ils font l’objet d’un traitement particulier dans tous les ports du monde normalement.
Un point à souligner avec force le Zimrinda qui vient donc d’accoster au port d’Abidjan n’est pas le Rubi. « Le Rubi est le premier navire qui a chargé la cargaison, a subi des avaries en mer, suite à des tempêtes. Il a subi des avaries suite à des tempêtes. Et après, quand un navire subi des avaries, il cherche le premier port possible pour rentrer et se faire réparer. Mais il se trouve que, concours de circonstances, le Rubi est un navire russe et l’Union européenne sanctionne les navires russes qui ne peuvent entrer aucun port européen. Cela à justifier que le Rubi ait erré pour ne finalement être reçu que dans un port anglais qui n’est pas dans l’Union européenne. Dans ce port anglais, le Rubi a donc pu accoster et comme il était en panne, le propriétaire de la marchandise a demandé à mettre sa marchandise sur un autre bateau, qui est le Zimrida, qui est sain et sauf, il est au port d’Abidjan aujourd’hui et que vous venez de visiter les cales. C’est juste que vous portez ces éléments d’information. Je voudrais vous rassurer que les ports ivoiriens fonctionnent correctement selon les standards internationaux.
Parce que si anciennement le Nitrate d’ammonium était seulement utilisé pour l’agro-industrie, ces dernières années, il y a eu une expansion de l’industrie minière et c’est chaque jour qu’il y a des découvertes de nouvelles mines, des mines de classe mondiale. Ces mines-là utilisent beaucoup d’ammonium. Pour vous donner quelques chiffres, en 2023, le port d’Abidjan a manipulé 20.000 tonnes de nitrate d’ammonium.
En 2024, on a manipulé en réalité 46.315 tonnes de nitrate d’ammonium. Tant que l’industrie minière va aller croissante, le trafic d’ammonium au port d’Abidjan va varier au gré d’ouverture de nouvelles mines, au gré de la fermeture des anciennes mines.
A noter que le cargo en question, selon les explications du Dg du Paa, va ressortir puis revenir après. « Ce n’est pas son tour. Comme à l’aviation, chaque avion arrive quand il est programmé. Lui, il est rentré juste pour le besoin de transparence. Donc il va aller faire la file et au moment venu, il reviendra. Quand il reviendra, la manutention de ces 7000 tonnes qui pourrait durer une semaine. En une semaine, le bateau sera parti. Tant qu’il sera là, vous aurez un camion pompier à côté. Parce qu’il y a une vieille sécurité 24h sur 24 », a -t- il précisé.
La marchandise faut-il le préciser a été commandé par un opérateur local a commandé en Russie. La Russie est le premier producteur de Nitrate d’ammonium et l’un des principaux fournisseurs de la Côte d’Ivoire. (Voir encadré)
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

BON A SAVOIR- La Russie 9e pays fournisseur de la Côte d’Ivoire
Selon les chiffres officiels, la Russie est le 9e pays fournisseur de la Côte d’Ivoire. En 2020, Abidjan importait de la Russie des biens pour une valeur de 67 milliards Fcfa, un chiffre qui a bondi de 87% l'année suivante à 125,5 milliards Fcfa d'après des données statistiques des douanes ivoiriennes consultées par Sika finance. Abidjan a ensuite significativement accru ses achats auprès de Moscou en 2022, passant à 174,7 milliards Fcfa (292,7 millions Usd) puis à 302,5 milliards Fcfa (506,8 millions Usd) en 2023. Depuis 2021, les importations ivoiriennes en provenance de Moscou ont donc plus que doublé (+141%), et plus que quadruplé depuis 2020 (+351%)
Par ailleurs, ajoute notre source, au niveau des données consultées en Côte d'Ivoire, aucun détail sur les biens importés n'a pu être obtenu, ce qui a amené Sika finance à consulter la plateforme de données de l'International trade centre (Itc), une agence conjointe de l'Omc et des Nations Unies qui apporte une assistance technique au pays en développement sur les questions de commerce international.
D'après cette source, la Côte d'Ivoire importe en grande partie des produits dérivés du pétrole (combustibles minéraux, huiles minérales, matières bitumineuses, etc.), des produits alimentaires et pharmaceutiques.
Avec des achats de 380,1 millions de dollars Usd (226,9 milliards Fcfa) en 2023, les dérivés du pétrole sont les plus exportés par Moscou et représentent 76 % des importations ivoiriennes. Les achats de ces produits sont passés de 317 000 Usd (189,2 millions Fcfa) en 2021 à 134,7 millions Usd en 2022 avant de quasiment tripler l'année dernière. Les importations d'engrais, qui ont connu une hausse annuelle de 17 % en 2023, atteignant 49,3 millions Usd (29,4 milliards Fcfa). Les poissons, crustacés et autres produits de la mer occupent le troisième poste des principales importations pour un coût de 42,2 millions Usd (25,2 milliards Fcfa).
Les céréales et le chapitre « fonte, fer et acier » complètent le top 5 des importations ivoiriennes, mais il est à noter qu'ici, les chiffres sont en baisse continue. Les achats de céréales sont passés de 22,9 millions Usd (13,6 milliards Fcfa) en 2022 à 11,4 millions Usd (6,8 milliards Fcfa) en 2023, soit un repli d'environ 50%. Du côté des « fonte, fer et acier », la valeur des achats a chuté de 66% sur un an à 9,4 millions Usd (5,6 milliards Fcfa).
Au niveau des produits pharmaceutiques par contre, les importations ivoiriennes ont franchi un cap à 1,5 million de dollars fin 2023, contre 865 000 Usd (516,3 millions Fcfa) en 2022.Le confrère termine en disant que la Russie est 9ème fournisseur de la Côte d'Ivoire en 2023, loin derrière la Chine qui en est le premier avec près de 1 700 milliards Fcfa (2,8 millions Usd) de marchandises et devant le Maroc (258,4 milliards Fcfa, 432,8 millions Usd).
Bamba M. ( Source : www.afrikchallenges.info)

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Affaire cargaison de Nitrate d’Ammonium- Les précisions de la Direction générale du PAA

lundi, 06 janvier 2025 21:58 Written by

Comme annoncée dans un communiqué publié le samedi 4 janvier 2025, une réunion s’est tenue ce lundi 6 janvier 2025 à la salle de réunion de la Direction Générale du Port Autonome d’Abidjan (Paa).Ont pris part à cette rencontre présidée par M. Dioman CONE, directeur de cabinet du ministre des transports, les représentants des ministères techniques et les structures administratives que sont : Le ministère d’Etat, ministère de la défense ; - Le ministère d’Etat, Ministère de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, le ministère des mines, du pétrole et de l’énergie, le ministère de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique ;- Le ministère du commerce et de l’industrie, La Direction générale des affaires maritimes et portuaires (DGAMP), La Direction générale des douanes, le Port autonome d’Abidjan (Paa), le Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL), leConseil National de Sécurité (CNS), l’Office National de la Protection Civile (Onpc), Commission pour l’Interdiction des Armes de Destruction Massive en Côte d’Ivoire (CIADM-CI) ;- La Direction de la Protection des Végétaux, du Contrôle et de la Qualité (DPVCQ), la Gendarmerie et la Police du Port d’Abidjan.
Les opérateurs concernés par le passage du produit, représentant de l’armateur (propriétaire du navire), chargeur (propriétaire de la cargaison).
Il ressort de cette réunion technique que le navire « ZIMRIDA » et sa cargaison ne représentent aucun danger pour les installations portuaires encore moins pour les populations. Le nitrate d’ammonium n’est pas un déchet toxique, mais plutôt un intrant autorisé et couramment utilisé pour les engrais (activités agricoles) et pour la production d'explosifs à des fins de terrassement (activités minières, réalisation de routes).

À cet effet, le chargeur (propriétaire de la marchandise) a obtenu toutes les autorisations des services compétents de l’Etat pour l’importation dudit produit. Bien que considéré comme produit sensible, le nitrate d’ammonium est régulièrement manutentionné au Port d’Abidjan dans les conditions sécuritaires appropriées. Initialement chargée sur le navire « RUBY » qui a subi des dégâts à la suite d’une tempête en mer, la cargaison a été transbordée sur le « ZIMRIDA » au port de Great Yarmouth, au Royaume-Uni, le 06 novembre 2024.Le « ZIMRIDA » qui est dans les eaux ivoiriennes ne souffre d’aucune avarie et remplit toutes les conditions de sécurité, conformément à la règlementation maritime internationale. Il est par ailleurs sur la liste blanche de la classification des navires.
La « bombe flottante » dont parlait la presse était le « RUBY » quand il avait la cargaison. Ce n'est pas ce navire qui est arrivé au large des eaux Ivoiriennes. C'est le « ZIMRIDA » avec une cargaison de nitrate d'ammonium, qui est une matière première couramment traité au port d’Abidjan. Il n’y a donc aucun danger particulier à ce que la cargaison destinée au chargeur ivoirien soit débarquée au port d’Abidjan avant que le navire reprenne la mer.
Toutefois, une visite ouverte aux médias sera faite sur le navire le mardi 7 janvier 2025 à 9h, en vue de rassurer l’opinion sur l’intégrité de la marchandise. Il est bon de rappeler que le « ZIMRIDA » transporte 19731,381 tonnes de nitrate d’ammonium, dont 7654 tonnes destinées au client ivoirien. Après Abidjan, le navire reprendra la mer pour l'Angola puis la Tanzanie, pour le débarquement du reste de sa cargaison.
LA DIRECTION GÉNÉRALE

Prévisions de croissance en 2025- Ce que dit le dernier rapport du Fmi sur l’Afrique subsaharienne

samedi, 04 janvier 2025 10:07 Written by

Selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (Fmi) intitulé « Perspectives de l’économie mondiale », la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait connaître une accélération notable en 2025, atteignant 4,2 % après deux années consécutives de progression modérée à 3,6 %,
D’après ledit document du Fmi, cette amélioration est attribuée à deux facteurs principaux. Il s’agit d’une part, de l’atténuation des effets négatifs des chocs climatiques qui avaient affecté l’agriculture et l’industrie dans plusieurs pays de la région, et d’autre part de la levée progressive des contraintes d’approvisionnement, conséquence des perturbations logistiques et des défis sécuritaires, devrait relancer les secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie extractive et les services.
Cette dynamique régionale s’inscrit dans un cadre global où les économies émergentes et en développement, dont l’Afrique subsaharienne, maintiennent un rythme de croissance stable à 4,2 % pour 2024 et 2025, malgré une croissance mondiale plafonnant à 3,2 % sur la même période.
Quid de la Côte d’Ivoire ?
Au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), la croissance économique demeure solide bien qu’en deçà des prévisions initiales. Après un taux de 5,3 % en 2023, l’Union devrait enregistrer 6,2 % en 2024, grâce à l’exploitation accrue des hydrocarbures au Sénégal et au Niger, et à la résilience économique de la Côte d’Ivoire.
S’agissant spécifiquement de la Côte d’Ivoire, Le taux de croissance sera d’environ 7% en 2025, a fait savoir Alassane le 31 décembre 2024 dans son message de nouvel an. A annoncé le 31 Décembre2024, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, dans son message de nouvel an à la Nation.
« Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire continue de démontrer sa résilience grâce à un cadre macroéconomique solide et une gestion saine de nos finances publiques », s’est réjoui le chef de l’Etat. Soulignant que « l’endettement de la Côte d’Ivoire « demeure modéré ».

Tout en reconnaissant que l'activité économique est restée robuste. Aussi, le Chef de l’Etat ivoirien a dit que le stock de la dette s’établit à 56% du Pib contre un seuil communautaire de 70% dans la zone Uemoa. « Nous continuerons de maintenir la solidité de notre cadre macroéconomique et de nos finances publiques pour consolider la confiance des partenaires privés, bilatéraux et multilatéraux », a-t-il affirmé.
Toutefois, la présidentielle est prévue en Côte d’Ivoire en Octobre 2025, avec très certainement une candidature de M. Ouattara pour la mouvance présidentielle. Pendant que l’opposition, notamment le Pdci Rda entend compétir avec Tidjane Thiam. Le Fpi avec Pascal Affi Nguessan et le Ppa-Ci avec Gbagbo Laurent dont le nom ne figure pas sur la liste électorale. Chez les indépendants, l’homme d’affaires et député de Dabakala, Jean Louis Billon affine de plus en plus sa candidature avec ou sans le Pdci Rda.
Même si l’actuel locataire du Palais présidentiel d’Abidjan – Plateau rassure en disant : « L’année 2025 sera marquée par la tenue de l’élection présidentielle. Ce scrutin sera, encore une fois, l’occasion de confirmer la maturité politique de nos compatriotes, la force de nos Institutions et l’enracinement de notre démocratie. Je voudrais donner l’assurance à tous, ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires que l’élection sera apaisée, transparente et démocratique », des inquiétudes transparaissent dans le secteur privé ivoirien. Tous les grands rendez-vous économiques prévus à Abidjan dont le Sara, Archibat et le Fomci sont programmés avant le mois de Juin2025.
Dans l’ensemble, dans l’espace communautaire, des défis subsistent. La situation sécuritaire fragilise l’activité économique dans certains pays, tandis que les dépenses publiques ont bondi de 15 % au troisième trimestre 2024, traduisant les efforts des États membres pour maintenir la croissance malgré une dégradation du solde budgétaire global.
Sur le plan commercial, les exportations des pays de l’Uémoa ont progressé de 10,3 % par rapport à 2023, portées par une meilleure performance des secteurs extractifs. En revanche, les importations ont chuté de 11 %, permettant une amélioration du déficit commercial annuel.
Côté monétaire, la région affiche une évolution mitigée. La masse monétaire a légèrement reculé de 0,3 %, notamment en raison d’une baisse des avoirs extérieurs (-13,3 %). Toutefois, les créances sur l’économie ont progressé de 3,3 %, reflétant un regain d’investissement public. Avec un potentiel de croissance confirmé pour 2025, l’Afrique subsaharienne reste une région clé pour la relance économique mondiale.
Bamba Mafoumgbé

Activités boursières en 2024 - La Brvm termine l’année avec 28,89 % de progression

mardi, 31 décembre 2024 21:33 Written by

Malgré le contexte économique régional et international marqué par plusieurs perturbations depuis la Covid-19 et une lutte acharnée contre l’inflation, la Brvm connaît une progression continue de sa capitalisation boursière, témoignant de la résilience et de l’attractivité croissante de notre marché financier pour les investisseurs régionaux et internationaux. A appris afrikchallenges.info, de sources officielles proches de la Brvm.
En effet, selon une note officielle des services de l’institution régionale, la Brvm clôture l’année 2024 avec une capitalisation record du marché des actions qui passe de 7 966,96 milliards (fin 2023) à 10 078,68 milliards de Francs CFA soit une progression de 26,51% et un gain de 2 111,72 milliards en un an. La capitalisation du marché obligataire a, quant à elle, progressé de 2,23% se situant à 10 532,37 milliards de Francs Cfa comparés à 10 302,28 milliards en fin d’année dernière, ce qui témoigne d’une amélioration de la contribution de notre Bourse au financement à long terme de nos économies.
Cette évolution positive de la capitalisation globale du marché renforce ne représentait que 9,17 % en 2012.
S’agissant des indices, le BRVM Composite a progressé de 28,89%, l’une de ses meilleures performances au cours des 10 dernières années (2014 : +11,23% ; 2021 : +39,15% ; 2024 : +28,89) au 31 décembre.
En ce qui concerne la valeur des transactions, elle est en hausse de 16,19% par rapport au niveau de 2023, confirmant une forte activité des investisseurs et de leurs intermédiaires (SGI et SGO) sur notre marché secondaire. Cette dynamique de marché s’accompagne d’une stratégie d’innovation portée par la Brvm avec l’introduction de l’indice Brvm Composite Total Return en 2025 qui marque une avancée significative, permettant d’intégrer les dividendes payés dans le calcul des performances. Cette innovation apporte aux gestionnaires de portefeuille un nouvel outil de gestion et offre aux investisseurs une perspective plus globale de la rentabilité des sociétés cotées à la Brvm.
De plus, la révision de la classification sectorielle et la création de nouveaux indices constituent une autre étape-clé dans la modernisation de notre Bourse Régionale. Elles viennent apporter une meilleure lisibilité des performances par secteur et facilite les analyses stratégiques pour les investisseurs, en lien avec l’évolution de l’économie régionale et internationale. À la fin de cette année 2024, la Brvm a consolidé sa position de 5ième bourse de notre continent, derrière Johannesburg, Casablanca, Lagos et Le Caire. Avec une IPO (Offre Publique Initiale) réalisée et une seconde déjà lancée la même année, la Brvm récolte une bonne moisson parmi ses pairs du continent.
Enfin, suivant les indicateurs disponibles, les bourses, à travers le monde, ont encore montré qu’elles restent le baromètre de l’économie et surtout un bon indicateur du moral des investisseurs.2025 s’annonce sous de bons auspices avec les chantiers en cours sur les marchés de dérivés et de matières premières ainsi que les nouvelles opérations et produits innovants annoncés.
Un grand merci à tous ceux (États de l’Union, AMF-UMOA, SGI, SGO, BTCC etc. Émetteurs,Sociétés cotées, Investisseurs institutionnels et particuliers) qui ont ardemment contribué à ce succès sous le leadership de la gouvernance et de la gestion de la Brvm.
B. Mafoumgbé

Nouvel an2025 – La Cpu- Pme invite à entrer dans une nouvelle ère, en dessinant l’avenir (Contribution)

mardi, 31 décembre 2024 21:26 Written by

Brouhaha économique, polémiques stériles, surabondance d'informations, bulles de désinformation, bulles d'ignorance volontaires.

Finalement comment assurer le bon fonctionnement du débat économique en Côte d’Ivoire lorsque plus d'une personne sur deux ne peut plus savoir distinguer une vraie d'une fausse information ?...

Face à ce désordre informationnel qui rime avec désertion civique, la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPU-PME.CI) fait entendre sa voix autrement.

Faisant régulièrement l’analyse étiologique en profondeur de la marche de notre société et du monde actuel, la CPU-PME.CI se projette avec pragmatisme et réalisme dans le passé (approche rétrospective), dans le présent (approche immanente) et dans le futur (approche prospective et téléologique), et ébauche des solutions susceptibles de dénouer les entraves de notre développement social et économique ayant pour fondement et ressort la conquête progressive de la souveraineté de notre économie.

Concrètement, il s’agit pour la CPU-PME.CI d’associer le meilleur de l'expertise professionnelle et universitaire à une communication, transparente, rigoureuse, en proposant des contributions sur tous les sujets d'intérêt : loi du travail, augmentation du Smig, local content, agriculture, partenariats économiques, fiscalité, champions nationaux, pépites, intégration sous régionale, balance commerciale , marchés publics, micro assurance, agropoles, terres arables, zones industrielles, loi sur les PME, Taxe Spéciale d'Equipement, IATF, artisanat, diplomatie économique, rachat de la BICICI, financement des PME, augmentation du coût de l'électricité, cherté de la vie, environnement des affaires, réforme du CEPICI, ministère dédié aux PME, souveraineté économique, désignation dans les conseils d'administration des sociétés d'État, néolibéralisme, apprentissage, résilience des PME, transmission, organisation de la CAN en Côte d'Ivoire , demande d'audience au Président de la République, au Premier Ministre, etc.

La CPU-PME.CI en adoptant cette posture, exclut l'ennui de la vie des PME et du quotidien des Ivoiriens tant il est vrai que, potentiellement, chaque individu est susceptible d’être le créateur d’une PME.

L'être humain de par sa nature s'ennuie de la stabilité. C'est pour cela d'ailleurs qu'Allah à varié entre les périodes et les endroits, les nourritures et boissons, les créatures (espèces semblables et différentes. Sourate 2 : 141), le jour et la nuit, les plaines et les montagnes, le noir et le blanc, le chaud et le froid etc. En effet, c'est pour cela que les israélites ne se sont jamais lassés de la meilleure nourriture parce qu'ils en ont toujours mangé : " Ô Moïse, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture " (Sourate 2:61)

En retour nos décideurs ont comme tourné les talons, regardé ailleurs.

Chers Collègues du secteur privé, Commerçants, Planteurs, Paysans, Livreurs de colis, Artisans, Médecins privés, Yango, Menuisiers, Garagistes, Comptables, Hôteliers, Restaurateurs, PME, etc, en ce début d'année 2025,

Ne soyons pas tristes !

Ne vous chagrinez pas !

La réélection de Donald Trump marque très certainement un tournant pour tous.

Sa campagne, la présence à ses côtés de Elon Musk sous entendent déjà une profonde mutation du monde vers un modèle profondément nationaliste, une nouvelle variété du capitalisme comme en Chine, en Russie, en Hongrie etc.

Le National-Capitalisme Autoritaire ou NaCA.

La Guère en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, la chute de Bachar El-Assad, plus près de nous, l'avènement de Diomaye Faye et Ousmane Sonko au pouvoir au Sénégal, la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), la mise en place de la ZLECAf en disent long sur la nécessité pour les Ivoiriens de s'unir davantage et surtout de préserver la paix, d'organiser en cette année électorale 2025, des élections transparentes, inclusives.

Cette attitude nous aidera à entrer dans une nouvelle ère où nous allons ensemble dessiner l'avenir sans turbulences. La Côte d’Ivoire nous a charmés par son caractère accueillant, hospitalier, son désir de développement, sa beauté naturelle et surtout sa solidarité.

Faire preuve de solidarité pourrait se traduire aujourd’hui, dans les faits réels, par la prise de mesures courageuses, urgentes et salutaires, par le Gouvernement en accord avec le Parlement, en faveur de l’épanouissement des ménages, des Pme, allant dans le sens de la réduction de la cherté de la vie, notamment la baisse des coûts de l’électricité, du carburant, du gaz et des denrées de première nécessité. Faire preuve de solidarité, c’est aussi revoir le coût de la main d’œuvre et accompagner les PME grâce à des emplois aidés.

Faire preuve de solidarité, c’est être à l’écoute des attentes et autres murmures du peuple qui n’aspire qu’à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à la cohésion sociale et la paix. C’est l’humble cri du cœur de notre Confédération.

La CPU-PME.CI prépare un vaste programme de développement et d’intégration au commerce international du secteur privé local, des PME et nous avons hâte de montrer cet incroyable engagement aux Ivoiriens, aux PME, aux artisans, aux coiffeurs, etc. Que la joie soit dans les cœurs et que l’amour règne parmi les hommes !
Excellente année 2025 à tous !
Abidjan, le 31 décembre 2024
Le Président

Dr Moussa Élias Farakhan DIOMANDÉ

Gisement pétrolier Baleine - Eni Côte d’Ivoire et Petroci annoncent le démarrage de la production de la phase 2

dimanche, 29 décembre 2024 11:23 Written by

Eni Côte d’Ivoire et son partenaire PETROCI Holding, ont procédé le 28 décembre 2024, au démarrage avec succès de la production de la phase 2 du gisement pétrolier Baleine, conformément au calendrier de développement validé par le Gouvernement, sur les blocs CI-101 et CI-802. Indique un communiqué du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, en date du 28 décembre 2024

Selon cette note à la presse, « ce jalon stratégique permet au gisement Baleine d’atteindre une production globale de 60 000 barils de pétrole brut par jour, un niveau inégalé par la production nationale depuis vingt ans. Parallèlement, 70 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour seront produits, renforçant ainsi la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel pour le secteur de l’électricité. Cette deuxième phase d’exploitation repose sur le FPSO Petrojarl Kong, une unité flottante de production, de stockage et de déchargement, dédiée au traitement et au stockage. L’exportation du pétrole brut sera assurée via le FSO Yamoussoukro, une unité flottante de stockage et de déchargement. Le gaz naturel, quant à lui, sera acheminé vers les centrales thermiques par le réseau de gazoduc construit lors de la phase initiale du projet. »

Aussi, ajoute la source, « Le démarrage de cette nouvelle phase de production, conjugué aux perspectives offertes par le développement en cours d’étude de la phase 3, devrait porter la production totale de Baleine à 150 000 barils de pétrole brut par jour et 200 millions de pieds cubes de gaz associé. Cette avancée majeure illustre l’engagement de la Côte d’Ivoire à positionner le secteur des ressources extractives et énergétiques comme un levier de croissance soutenue et durable. »
Bamba Mafoumgbé

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