
Economie (1196)
Anare-CI/Régulation du secteur de l’électricité - Les nouveaux membres du conseil de régulation prêtent serment
mercredi, 25 décembre 2024 17:59 Written by AdminLes nouveaux membres du conseil régulation de l'Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité de Côte d’Ivoire (Anare-CI) ont prêté serment le 23 décembre 2024, à la salle d’audience de la Cour d'appel d’Abidjan-Plateau. Rapporte le site du journal pro-gouvernemental, fratmat.info.
Il s’agit de Dr Brice Kouassi, président du Conseil de régulation ; Jean-Baptiste Djrégo Boliga, économiste ; Hubert Azoda Koffi, maître-assistant Physique/Énergies renouvelables et Yacouba Cissé, communicant. Le 4e est magistrat et déjà assermenté.
Ces membres ont juré solennellement de « bien et fidèlement remplir leur fonction de membres du conseil de régulation de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire, en toute neutralité et impartialité, de façon intègre et loyale, et de garder le secret des délibérations ».
Au terme de cette audience solennelle, le président du conseil de régulation, Dr Brice Kouassi, s’est adressé à la presse. « Nous mesurons nos obligations, nos missions et nos attributions. Nous avons pour obligation de défendre les droits de tous les acteurs du secteur. Notamment, des consommateurs et des producteurs du secteur. Nous allons nous évertuer à respecter nos missions et obligations », a promis Brice Kouassi.
« C’est le lieu de dire merci au Président de la République, Alassane Ouattara, pour sa confiance renouvelée en me nommant président du conseil de régulation de l’Anare-CI. Je remercie aussi le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie pour la confiance placée en moi et dans les membres du conseil », a-t-il reconnu. Avant de promettre d’être à la hauteur de la tâche.
Cette cérémonie obéit aux dispositions législatives et réglementaires régissant le fonctionnement de l’Anare-CI. En effet, en vertu de l’article 15 du décret n°2016-785 du 12 octobre 2016 portant organisation et fonctionnement de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire dénommée Anare-CI, les membres du conseil de régulation prêtent serment avant leur entrée en fonction.
Bamba M.
17ème édition des African Banking Awards - Société générale Côte d’Ivoire élue meilleure banque
lundi, 23 décembre 2024 19:40 Written by AdminPour la septième année consécutive, Société Générale Côte d’Ivoire a été élue meilleure banque et meilleure banque d’investissement de Côte d’Ivoire, lors de la 17ème édition des African Banking Awards organisée par le magazine EMEA FINANCE.
Selon une note à la presse émanant de la banque, cette double distinction illustre l’engagement continu de la banque à proposer des solutions innovantes et adaptées dans un environnement en constante évolution. En assurant une gestion rigoureuse des risques et un accompagnement attentif et réactif, Société générale Côte d’Ivoire confirme sa volonté d’être le partenaire de confiance engagé aux côtés de ces clients.
« Ces prix récompensent l’excellent travail accompli par nos équipes pour renforcer notre présence sur le marché et élargir notre base d’investisseurs », commente Patrick BLAS, Directeur général SGCI. « Nous restons déterminés à innover pour offrir au marché ivoirien des solutions pertinentes et durables, contribuant ainsi à un avenir plus vert et durable. », a-t-il ajouté.
Lors de la prestigieuse cérémonie des GIM Awards, qui s’est tenue du 26 au 28 novembre 2024 à Dakar, Société Générale Côte d’Ivoire a été honorée de trois récompenses majeures : Prix de la 1ère banque en émission dans la catégorie Paiement Interbancaire (pour la deuxième année consécutive)
Prix de la 1ère banque en acquisition dans la catégorie Retrait interbancaire (pour la deuxième année consécutive). Prix de la 3ème banque en émission dans la catégorie Retrait interbancaire.
« Ces prix récompensent les efforts menés par la banque pour offrir des services monétiques de qualité à ses clients, notamment les cartes bancaires et notre réseau de distributeurs automatiques », conclu la note.
Bamba M.
Bourse/Ismaël Cissé,Dg de Sirius Capital – « En dix ans, nous avons mobilisé plus de 1 500 milliards de Fcfa pour des partenaires publics et privés »
dimanche, 22 décembre 2024 20:12 Written by Admin
Pouvez-vous nous présenter Sirius Capital ?
Sirius Capital est une banque d’affaires et une société de gestion et d’intermédiation (Sgi). Nous accompagnons nos clients à travers trois principaux axes : le conseil financier, la mobilisation de financements, et l’investissement. Plus spécifiquement, nous intervenons dans des domaines stratégiques comme la restructuration, les fusions-acquisitions, et les opérations de rachat d’entreprises.
Sirius Capital semble bien établie après dix années d’existence. Quels sont aujourd’hui vos principaux défis et priorités ?
Nos dix années d’existence témoignent d’une certaine solidité, mais nous considérons que chaque étape franchie nous rapproche davantage de nos objectifs à long terme. Nous opérons dans un secteur exigeant et compétitif, où l’innovation et l’adaptation constante sont essentielles.
Notre priorité est de renforcer nos capacités en mobilisant davantage de capitaux pour nos clients et en élargissant notre portefeuille de services. Nous travaillons également à diversifier nos produits financiers pour mieux répondre aux attentes des investisseurs institutionnels et individuels. Par ailleurs, nous continuons à bâtir des relations stratégiques avec les acteurs régionaux et internationaux afin d’amplifier notre impact sur le marché.
Quel est le poids de Sirius Capital aujourd’hui ?
Cette année marque notre dixième anniversaire, et nous avons à ce jour mobilisé plus de 1 500 milliards de Fcfa pour des partenaires publics et privés. Nous gérons également près de 100 milliards de Fcfa d’actifs, un volume qui témoigne de la confiance de nos clients. Malgré ces résultats encourageants, nous considérons que le travail est loin d’être terminé. Notre ambition est de devenir un acteur incontournable de la mobilisation de capitaux dans la région. Nous collaborons avec divers acteurs, mais en termes de volume d’opérations, nos partenaires du secteur privé restent prédominants. Cela dit, les transactions avec les États, bien que moins fréquentes, représentent généralement des montants plus conséquents.
Une de nos particularités est que Sirius Capital est une Sgi indépendante, non adossée à un groupe bancaire. Cette indépendance nous confère une grande flexibilité et une réactivité accrue, tout en maintenant d’excellentes relations avec nos pairs et les institutions bancaires.
Investir en bourse est souvent perçu comme risqué, voire comme une arnaque. Que répondez-vous à cela ?
Il est vrai que certaines perceptions erronées subsistent autour de l’investissement en bourse. Nous pensons que cela provient principalement d’attentes irréalistes de la part de certains investisseurs. Il est important de comprendre qu’il n’existe pas de gains faciles. Comme dans tout investissement, plus le rendement potentiel est élevé, plus le risque est important. Chez Sirius Capital, nous encourageons nos clients à adopter une stratégie d’investissement à long terme, basée sur la discipline et la régularité. Cette approche permet de bâtir une sécurité financière durable. Les promesses de rendements démesurés, souvent associées à des arnaques comme celles observées dans certains secteurs (VTC ou agribusiness), sont à la fois trompeuses et dangereuses.
Pourquoi certains investisseurs tombent-ils dans ces pièges ?
Le facteur principal est le manque d’éducation financière. Nous, en tant que SGI agréée, avons un rôle clé à jouer pour sensibiliser le grand public et lui fournir les informations nécessaires pour faire des choix éclairés. Le premier réflexe d’un investisseur doit être de vérifier la légitimité de l’acteur avec lequel il souhaite collaborer. Pour cela, il est essentiel de s’assurer que cet acteur dispose des agréments nécessaires pour exercer ses activités. Ensuite, il est de notre responsabilité, en tant qu’acteurs financiers, de proposer des alternatives crédibles et accessibles.
Quelles sont vos projections pour la capitalisation boursière dans les dix prochaines années ?
Aujourd’hui, la capitalisation du marché des actions a dépassé les 10 000 milliards de Fcfa, tandis que celui des obligations excède 12 000 milliards de Fcfa. Ces chiffres sont significatifs, mais ils représentent un potentiel à développer. Si nous parvenons à diversifier les produits financiers disponibles, par exemple en lançant des fonds immobiliers ou en facilitant l’accès à des instruments innovants, nous pourrions multiplier ces chiffres par cinq dans les cinq prochaines années. Cela nécessite une collaboration entre les différents acteurs du marché et un engagement pour l’innovation.
Vous mentionnez les fonds verts. Quel est leur potentiel ?
Les fonds verts représentent une opportunité considérable, car ils répondent à une double exigence : celle de générer un rendement financier tout en ayant un impact positif sur l’environnement et la société. Ces produits permettent de financer des projets responsables, comme des infrastructures durables, tout en minimisant l’impact environnemental (réduction de la pollution, amélioration de la qualité de vie, etc.). Il est crucial de promouvoir les obligations vertes, qui mesurent non seulement la rentabilité, mais aussi l’impact sociétal et environnemental.
Quelle pourrait être votre contribution, en tant qu’ acteur indépendant ?
Sirius Capital, en tant qu’acteur indépendant, s’inscrit dans une dynamique de croissance et d’innovation. Nous continuerons à explorer de nouvelles opportunités, à diversifier nos produits, et à renforcer notre rôle dans le développement des marchés financiers régionaux. Nous croyons fermement que des marchés financiers dynamiques et inclusifs sont essentiels pour accompagner la croissance économique durable en Afrique.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Ismaël Cissé, Dg de Sirius Capital:« Nous nous inscrivons dans une dynamique de croissance et d’innovation. »
Bourse/Ismaël Cissé,Dg de Sirius Capital – « En dix ans, nous avons mobilisé plus de 1 500 milliards de Fcfa pour des partenaires publics et privés »
dimanche, 22 décembre 2024 20:12 Written by Admin
Pouvez-vous nous présenter Sirius Capital ?
Sirius Capital est une banque d’affaires et une société de gestion et d’intermédiation (Sgi). Nous accompagnons nos clients à travers trois principaux axes : le conseil financier, la mobilisation de financements, et l’investissement. Plus spécifiquement, nous intervenons dans des domaines stratégiques comme la restructuration, les fusions-acquisitions, et les opérations de rachat d’entreprises.
Sirius Capital semble bien établie après dix années d’existence. Quels sont aujourd’hui vos principaux défis et priorités ?
Nos dix années d’existence témoignent d’une certaine solidité, mais nous considérons que chaque étape franchie nous rapproche davantage de nos objectifs à long terme. Nous opérons dans un secteur exigeant et compétitif, où l’innovation et l’adaptation constante sont essentielles.
Notre priorité est de renforcer nos capacités en mobilisant davantage de capitaux pour nos clients et en élargissant notre portefeuille de services. Nous travaillons également à diversifier nos produits financiers pour mieux répondre aux attentes des investisseurs institutionnels et individuels. Par ailleurs, nous continuons à bâtir des relations stratégiques avec les acteurs régionaux et internationaux afin d’amplifier notre impact sur le marché.
Quel est le poids de Sirius Capital aujourd’hui ?
Cette année marque notre dixième anniversaire, et nous avons à ce jour mobilisé plus de 1 500 milliards de Fcfa pour des partenaires publics et privés. Nous gérons également près de 100 milliards de Fcfa d’actifs, un volume qui témoigne de la confiance de nos clients. Malgré ces résultats encourageants, nous considérons que le travail est loin d’être terminé. Notre ambition est de devenir un acteur incontournable de la mobilisation de capitaux dans la région. Nous collaborons avec divers acteurs, mais en termes de volume d’opérations, nos partenaires du secteur privé restent prédominants. Cela dit, les transactions avec les États, bien que moins fréquentes, représentent généralement des montants plus conséquents.
Une de nos particularités est que Sirius Capital est une Sgi indépendante, non adossée à un groupe bancaire. Cette indépendance nous confère une grande flexibilité et une réactivité accrue, tout en maintenant d’excellentes relations avec nos pairs et les institutions bancaires.
Investir en bourse est souvent perçu comme risqué, voire comme une arnaque. Que répondez-vous à cela ?
Il est vrai que certaines perceptions erronées subsistent autour de l’investissement en bourse. Nous pensons que cela provient principalement d’attentes irréalistes de la part de certains investisseurs. Il est important de comprendre qu’il n’existe pas de gains faciles. Comme dans tout investissement, plus le rendement potentiel est élevé, plus le risque est important. Chez Sirius Capital, nous encourageons nos clients à adopter une stratégie d’investissement à long terme, basée sur la discipline et la régularité. Cette approche permet de bâtir une sécurité financière durable. Les promesses de rendements démesurés, souvent associées à des arnaques comme celles observées dans certains secteurs (VTC ou agribusiness), sont à la fois trompeuses et dangereuses.
Pourquoi certains investisseurs tombent-ils dans ces pièges ?
Le facteur principal est le manque d’éducation financière. Nous, en tant que SGI agréée, avons un rôle clé à jouer pour sensibiliser le grand public et lui fournir les informations nécessaires pour faire des choix éclairés. Le premier réflexe d’un investisseur doit être de vérifier la légitimité de l’acteur avec lequel il souhaite collaborer. Pour cela, il est essentiel de s’assurer que cet acteur dispose des agréments nécessaires pour exercer ses activités. Ensuite, il est de notre responsabilité, en tant qu’acteurs financiers, de proposer des alternatives crédibles et accessibles.
Quelles sont vos projections pour la capitalisation boursière dans les dix prochaines années ?
Aujourd’hui, la capitalisation du marché des actions a dépassé les 10 000 milliards de Fcfa, tandis que celui des obligations excède 12 000 milliards de Fcfa. Ces chiffres sont significatifs, mais ils représentent un potentiel à développer. Si nous parvenons à diversifier les produits financiers disponibles, par exemple en lançant des fonds immobiliers ou en facilitant l’accès à des instruments innovants, nous pourrions multiplier ces chiffres par cinq dans les cinq prochaines années. Cela nécessite une collaboration entre les différents acteurs du marché et un engagement pour l’innovation.
Vous mentionnez les fonds verts. Quel est leur potentiel ?
Les fonds verts représentent une opportunité considérable, car ils répondent à une double exigence : celle de générer un rendement financier tout en ayant un impact positif sur l’environnement et la société. Ces produits permettent de financer des projets responsables, comme des infrastructures durables, tout en minimisant l’impact environnemental (réduction de la pollution, amélioration de la qualité de vie, etc.). Il est crucial de promouvoir les obligations vertes, qui mesurent non seulement la rentabilité, mais aussi l’impact sociétal et environnemental.
Quelle pourrait être votre contribution, en tant qu’ acteur indépendant ?
Sirius Capital, en tant qu’acteur indépendant, s’inscrit dans une dynamique de croissance et d’innovation. Nous continuerons à explorer de nouvelles opportunités, à diversifier nos produits, et à renforcer notre rôle dans le développement des marchés financiers régionaux. Nous croyons fermement que des marchés financiers dynamiques et inclusifs sont essentiels pour accompagner la croissance économique durable en Afrique.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Ismaël Cissé, Dg de Sirius Capital:« Nous nous inscrivons dans une dynamique de croissance et d’innovation. »
« Les Sublimes du tourisme » 2024- Les promoteurs de la destination Côte d'Ivoire distingués
dimanche, 22 décembre 2024 16:38 Written by AdminLa 3ᵉ édition des « Sublimes du Tourisme » s’est tenue le vendredi 20 décembre 2024, au Palais des congrès du Sofitel Abidjan hôtel ivoire, célébrant les acteurs qui font rayonner la Côte d’Ivoire à travers son patrimoine touristique et culturel. Organisée sous le thème « Côte d’Ivoire : terre de gastronomie et de découvertes », cette cérémonie a été marquée par l’annonce de deux grandes initiatives par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana. Ce en présence du président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), le Docteur Aka Aouélé.
Dans son discours, le ministre a salué les efforts des acteurs du secteur qui, grâce à leur créativité et leur dévouement, renforcent l’attractivité de la Côte d’Ivoire en tant que destination incontournable en Afrique. Il a également rappelé les succès de l’année écoulée, notamment le partenariat avec l’Olympique de Marseille, l’accueil des Miss France et l’organisation de la Can 2024, des événements ayant permis de promouvoir l’hospitalité ivoirienne et la diversité de ses offres.
Siandou Fofana a souligné que ces efforts conjoints ont propulsé la Côte d’Ivoire au rang de deuxième pays ayant réalisé les progrès les plus significatifs en matière de développement touristique selon le World Economic Forum. Mettant en avant la richesse et la diversité de la gastronomie ivoirienne, le ministre a déclaré l’année 2025 comme « année du tourisme gastronomique ». Ce projet vise à promouvoir les trésors culinaires du pays tout en valorisant le savoir-faire des chefs, artisans et producteurs locaux.
« Ma Sublime Côte d’Ivoire en fête » : une invitation à la découverte
En cette période festive, une autre initiative a été dévoilée : « Ma Sublime Côte d’Ivoire en fête ». Cette campagne proposera des expériences uniques dans toutes les régions du pays, mettant en avant traditions, gastronomie et art de vivre ivoiriens.Avec ces initiatives, la Côte d’Ivoire réaffirme son ambition de devenir une destination touristique phare, alliant innovation et authenticité. La 3ᵉ édition des « Sublimes du Tourisme » s’est tenue ce vendredi 20 décembre 2024, mettant en lumière les acteurs les plus méritants du secteur touristique et ludique ivoirien. Placée sous le thème « Côte d’Ivoire : terre de gastronomie et de découvertes », cette cérémonie a été l’occasion de célébrer l’excellence, l’innovation et la créativité.
Parmi les distinctions les plus prestigieuses, le Prix Sublime des Sublimes a été décerné au Groupe Fedel Invest SA, récompensant son engagement exceptionnel pour le développement du tourisme en Côte d’Ivoire. (voir encadré)
Hommages et soutiens
La cérémonie a également été marquée par les interventions de personnalités telles qu’Eugène Aka Aouélé, président du Cesec, et Mme Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, qui ont salué les efforts des acteurs du secteur. Ces distinctions reflètent l’engagement collectif pour faire de la Côte d’Ivoire une destination de choix, tout en valorisant ses richesses culturelles, naturelles et gastronomiques.
Ayoko Mensah
Encadré : Les lauréats des différents prix
Prix spéciaux 2024 :
Infragroup
Groupe Accor
Visa
ONG Écotourisme
Tamsir et Team Paiya
Patricia Omou
Stoni
NCI
Bruno Belinga
Corsair
Prix du Tourisme Médical :
SOS Abidjan
Polyclinique Farrah
Prix des plus grandes publications dans le secteur avec le plus d’impact :
La Goûteuse
Le Blog de Kouamé
MootyFoodDiary
Prix de la Révélation de l’Année :
Mike Coffi
Meilleur Traiteur de la CAN :
Banian
Saakan
Prix Spécial – Cybastion Star Up la plus innovante dans le secteur du tourisme et des loisirs :
Ivoire Trips International
Prix du Coin Chic du Moment :
Grouilleur 3.0
Ayoko Mensah
Secteur bancaire ivoirien- La Versus Bank repasse sous le contrôle du privé, avec Koné Daouda Soukpafolo
samedi, 21 décembre 2024 12:09 Written by AdminAu départ, la Versus Bank était la propriété du Groupe l’Aiglon du milliardaire malien Checkna kagnassi. Très présent dans la filière cotonnière ivoirienne avec La compagnie cotonnière ivoirienne(Lcci) qui avait une usine d’égrenage à Mbengue dans le nord de la Côte d’Ivoire. Versus Bank était au départ, une société anonyme de droit ivoirien, avec Conseil d’Administration, constituée en mars 2003 et agréée en qualité de banque par arrêté ministériel n°425 du 1er décembre 2003 du ministre de l’économie et des finances. Versus Bank a effectivement démarré ses activités en mars 2004.
En Janvier 2009, dans la mouvance de la crise financière internationale qui était en train d’impacter négativement le secteur bancaire, l’Etat de Côte d’Ivoire a annoncé la prise du contrôle de cette banque qui battait de l’aile (comme bien d’actifs du groupe l’Aiglon), pour sécuriser le secteur bancaire ivoirien. Versus Bank à capitaux privés à l'origine a été reprise par l'Etat de Côte d'Ivoire, comme actionnaire unique en janvier 2009. Après la parenthèse de la crise postélectorale de 2011, l’Etat ivoirien amorce l’ouverture du capital de la banque avec la désignation d’une nouveau Dg et un nouveau Conseil d’administration.
Qui est le repreneur des actifs de l’Etat dans Versus Bank
Lors d’un Conseil des ministres tenu le jeudi 19 décembre 2024 à Abidjan-Plateau, le gouvernement ivoirien a adopté un décret qui autorise la cession de la participation détenue par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le capital de Versus Bank à la société Harvest Capital Holding, une société anonyme de droit ivoirien. Selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, il s’agit la cession de « la totalité » des parts, « soit 52,89% du capital social et des droits de vote de Versus Bank ». Avec un prix de cession est fixé à 8,5 milliards de francs Cfa, assorti d'un engagement ferme d'investissements d'un montant total de 10 milliards de francs Cfa.
Une cession qui profite à l’ivoirien Daouda Koné Soupkafolo, patron de l’entreprise du bâtiment et travaux publics, (Ekds) et propriétaire de la Compagnie ivoirienne du coton, (Coic). Qui est née elle-même de la reprise de Lcci de Checkna Kagnassi.
En 2017, la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles(Cidt), est reprise par l’homme d’affaire ivoirien Daouda Soupkafolo. Et la Cidt va mieux qu’ avant sa privatisation. A noter que ce champion national ivoirien, humble et très humaniste, est également dans les transports. Avec cette reprise des parts de l’Etat, Versus Bank retombe à nouveau dans l’escarcelle du privé.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Foire du made in Côte d’Ivoire - La troisième édition aura lieu du 26 au 30 mars 2025 au Parc des expositions d’Abidjan
vendredi, 20 décembre 2024 05:11 Written by Admin
Avec un objectif de plus de 200 exposants, la troisième édition de la Foire made in Côte d’Ivoire( Fomci), est prévue du 26 au 30 mars 2025 , au Parc des expositions d’Abidjan, route de l’aéroport, dans la commune de Port-Bouët, autour du thème : « Cap sur la compétitivité et l’innovation ».
L’annonce a été faite jeudi 19 décembre 2024 par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Docteur Souleymane Diarrassouba, au cours de la cérémonie de lancement officiel qui s’est tenue à la Maison de l’entreprise, siège du patronat ivoirien, au Plateau. Le ministre a présenté les enjeux de la foire et les bénéfices que doivent en tirer les chefs d’entreprises et les consommateurs. Tout en précisant le rôle de l’État à travers ses démembrements notamment dans la mise en place d’un environnement favorable en vue de la performance des entreprises et du développement du commerce au plan national et international.
« La Fomci 2025 se veut l’édition de la maturité. Pour ce faire, elle compte accueillir plus de 200 exposants et plus de 50 000 visiteurs, avec des facilités pour la participation des start-ups et Très petites entreprise (Tpe). Il s’agit pour nous de reconnaître l’engagement de nos jeunes entrepreneurs qui, par leur audace et leur créativité, incarnent le futur de notre économie et constituent les ambassadeurs de l’innovation et les piliers de la transformation industrielle que nous appelons de nos vœux. » Tels sont les objectifs fixés par le ministre, qui s’appuie sur les résultats de la précédente édition obtenus grâce au soutien des plus hautes autorités et l’adhésion des chefs d’entreprises à cette manifestation commerciale.
« La deuxième édition de la FOMCI qui s’est tenue du 22 au 26 novembre 2023, au Parc des Expositions d’Abidjan, sous le parrainage de Son Excellence Monsieur Robert Beugré MAMBE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, a connu un franc succès, avec plus de 150 exposants répartis sur 118 stands et plus de 50 000 visiteurs qui ont été impressionnés par la qualité et la diversité des produits fabriqués localement », a-t-il rappelé en guise de bilan.
La promotion des produits locaux est une tendance croissante dans le monde entier, en raison de l'importance économique, sociale et environnementale qu'elle revêt. Les produits locaux offrent une opportunité unique de soutenir les agriculteurs et les producteurs locaux, de préserver les traditions culinaires et de réduire l'impact environnemental lié au transport des produits. En effet, dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques, la question de la réduction de la dépendance de l'extérieur est devenue plus pressante que jamais.
« L’embellie notable au plan économique enregistrée par notre pays au cours de la dernière décennie, avec un taux de croissance de 6,2% en 2022 et 6,5% en 2023, ne peut faire l’économie de préoccupations essentielles pour nos populations et pour l’avenir du pays. En effet, comment consolider ces acquis si les produits et services fabriqués par les entreprises locales ne sont pas connus et utilisés d’abord par les populations vivant en Côte d’Ivoire ? Comment rendre ces entreprises locales compétitives si les produits mis à marché sont délaissés au profit d’autres produits similaires provenant des origines extérieures ? Combien sommes-nous à privilégier, à qualité comparable, l’originalité du made in Côte d’Ivoire ? » A déclaré le ministre Souleymane Diarrassouba.
Initiée en 2018 par le Ministère du commerce et de l’industrie, la Foire du made in Côte d’Ivoire vient donc pour apporter des réponses à cette problématique. La Fomci est devenue un événement exclusif pour vivre à l’ivoirienne, l'expérience de la découverte des derniers développements, tendances, services et produits en provenance de la Côte d’Ivoire et fabriqués en Côte d’Ivoire. Elle permet à l'industrie, à l'innovation et à la créativité ivoirienne de rencontrer les consommateurs et de montrer aux investisseurs les capacités de productions et de transformation des entreprises ivoiriennes.
Pour Docteur Souleymane Diarrassouba, « le thème de cette année résume l’esprit de résilience et d’audace qui caractérise notre économie », et qui ambitionne d’être « encore plus forte et plus prospère » dans un monde rythmé par le jeu de la concurrence.
« La Fomci se présente bien plus qu’une simple vitrine d’exposition. C’est une plateforme de partage, d’échanges et d’inspiration qui vise à encourager la transformation locale de tous nos produits et à inciter les consommateurs à prioriser la consommation des produits fabriqués localement. Elle offre également à nos entrepreneurs l’occasion de présenter leurs innovations, de créer des synergies et de développer des partenariats stratégiques. C’est pourquoi, nous devons travailler à accroître la valeur ajoutée et la qualité de nos produits, tout en adoptant des approches innovantes pour relever les défis d’une compétitivité mondiale accrue. En effet, la compétitivité est devenue un objectif largement partagé, voire une priorité de la politique économique de la plupart des pays, avec l’opérationnalisation des échanges dans le cadre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), qui, avec ses 1,3 milliard de consommateurs, qui impliquera une compétitivité internationale des entreprises avec la libéralisation progressive des secteurs. »
L'objectif principal de la foire est de mettre en avant les produits locaux, en présentant une grande variété de la richesse agricole, culinaire, vestimentaire, cosmétique, électronique, technologique, pharmaceutique et hygiénique de la Côte d’Ivoire. La foire permettra de sensibiliser le grand public aux avantages de l'achat de produits locaux en termes de qualité, de fraîcheur, de goût et de soutien à l'économie locale. Par ailleurs, elle vise à encourager les échanges entre les producteurs et les consommateurs pour leur permettre de mieux comprendre l'origine et la qualité des produits locaux.
Juste avant, le Commissaire général de la Fomci, M. Aimé Kablan Koizan par ailleurs directeur général du Commerce intérieur justifie le contexte et l’importance de l’exposition.
« Les crises successives et tensions géopolitiques qui ont émaillé le monde ces dernières années avec au nombre de leurs conséquences, les difficultés d’approvisionnement des marchés dues aux mesures restrictives des exportations mises en œuvre par certains pays ont mis en exergue la nécessité pour notre nation de travailler à sa souveraineté à tous les niveaux à l’effet de réduire sa dépendance des importations souvent source d’inflation.
Ainsi, en plus des mesures prises par le gouvernement ivoirien en vue d’accélérer la transformation structurelle de l’économie dans le cadre du Pnd 2021-2025, le Ministère du commerce et de l’industrie s’est engagé sous le leadership du Docteur Souleymane Diarrassouba, dans un élan de promotion et de valorisation des produits fabriqués par les entreprises installées en Côte d’ivoire. »
Relativement au thème général de la 3ème édition, la compétitivité s’entend par la capacité à faire face à la concurrence. Elle peut se mesurer pour une économie nationale, une région ou une entreprise. Et dans le cas de l’entreprise, la compétitivité représente les performances, selon trois critères : le prix, la qualité et le coût. Mais au-delà du facteur concurrence, intervient la compétitivité structurelle qui repose sur l’innovation.
L’innovation s’apprécie à des degrés divers : innovation technologique, où l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables et la transformation numérique redéfinissent les règles du jeu ; innovation organisationnelle, où de nouvelles méthodes de travail favorisent la collaboration et l’implication de tous les acteurs, notamment les femmes et les jeunes ; et enfin innovation sociale, où les entreprises placent l’humain et le développement durable au cœur de leurs stratégies.
Le thème général de la 3ème édition de la Fomci fera l’objet d’intenses réflexions à travers ses cinq déclinaisons : Technologie et digitalisation : leviers pour booster la compétitivité des entreprises ivoiriennes, Compétitivité durable : comment allier performances économiques et respect de l’environnement ? d’une part, et d’autre part, Normes et certifications : une exigence pour rivaliser sur le marché global , Innovation collaborative : comment mobiliser les talents locaux et les financements ? Sans une thématique sur la gouvernance et politiques publiques : quelles stratégies pour inciter à l’innovation ?
Il est à préciser que les activités incluront une conférence inaugurale, des panels avec des experts, la dégustation de produits locaux, des animations pour enfants telles que des ateliers, une exposition de projets locaux, et un défilé de mode mettant en valeur les créations de stylistes utilisant des matières premières locales.
Bamba Mafoumgbé( Source : sercom)
Finances publiques, dette et perspectives économiques – Des révélations du Trésor public français sur la Côte d’Ivoire
jeudi, 19 décembre 2024 09:32 Written by AdminLa Côte d'Ivoire fait figure de puissance économique sous régionale, contribuant à 40% du Pib de l'Uémoa et des exportations de la zone. Le pays possède également la base industrielle la plus importante de l’Uémoa. Il demeure le 1er producteur mondial de cacao (plus de 40% de part de marché) et est depuis 2015 le 1er producteur mondial d’anacarde (autour de 40% de la production mondiale en 2023). Le secteur primaire est principalement axé sur l’agriculture (20% du Pib en 2021) ; le secteur secondaire (29% du Pib) concerne principalement l’industrie extractive, l’énergie, l’agro-alimentaire et le Btp ; enfin, le secteur tertiaire (51% du Pib), est dominé par les télécommunications, les transports, le commerce et les activités financières. La performance et la résilience de l’économie ivoirienne reposent également sur la stabilité monétaire que lui confère son appartenance à l’Uémoa et qui se traduit par une inflation relativement faible.
Placée depuis 2012 sur un sentier de croissance soutenue, l’économie ivoirienne présente des signes de transformation structurelle, comme en témoignent l’émergence d’une transformation locale de matières premières et la diversification des exportations. Le Pnd 2021-2025, en cours de mise en œuvre, se fixe pour objectifs entre autres : l’accélération de la transformation structurelle de l’économie, avec une croissance moyenne sur la période de plus de 7% ; et l’accès de la Côte d’Ivoire au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2030. Ce plan prévoit un investissement global sur la période d’environ 90 Mds Eur, porté au ¾ par le secteur privé.
En 2020, du fait de l’impact de la Covid-19, la croissance a ralenti à +2% puis a marqué un fort rebond en 2021, à +7%. Elle s’est établie à 6,7% en 2022, tirée principalement par la consommation privée et l’investissement public.
Le maintien d’une croissance dynamique témoigne de la résilience de l’économie en dépit des chocs externes. En 2023, la croissance s’élève à 6,2% (un peu plus de 9% en nominal), porté principalement, s’agissant de la demande, par des investissements dans les infrastructures en lien avec la coupe d’Afrique des nations (Can) 2024, et s’agissant de l’offre par le secteur extractif (via la mise en service du champ pétrolier Baleine en août 2023) et le secteur tertiaire (en particulier par les transports et communications). La croissance en 2024 est projetée à 6,5%, soutenue par la consommation et l’investissement privé.
A moyen terme, les perspectives sont toutefois soumises à d’importants risques baissiers, dont principalement l’impact du conflit en Ukraine, le durcissement des conditions d’emprunt et l’instabilité sécuritaire dans le Sahel.
En dépit de ces bonnes performances économiques, le pays reste marqué par la persistance de disparités socio-économiques et géographiques majeures. Sa population est estimée à 31,1 millions d'habitants en 2023, dont environ 22% d’étrangers principalement constitués des communautés de la Cédéao (Mali, Burkina Faso…). Avec une espérance de vie à la naissance estimée à 59 ans en 2022 (2 ans de moins que la moyenne subsaharienne), le pays se classe 166ème sur 193 au classement Idh 2022 du Pnud et l’incidence de la pauvreté est évaluée à 37,5% en 2021.Des disparités géographiques majeures persistent entre Abidjan, capitale économique, et le reste du pays : 80% de l’activité économique du pays relèverait d’Abidjan (abritant 22% de la population).Par ailleurs, l’économie est largement informelle (estimée à 51% du Pib) ; l’emploi informel occupant, lui, plus de 90% de la force de travail.
Finances publiques
La consolidation budgétaire se poursuit et repose principalement sur la hausse des recettes fiscales, conformément au programme avec le Fmi qui prévoit une hausse des recettes fiscales de 12,8% du Pib en 2022 à 15,9% en 2026 (là où le seuil communautaire de convergence recommande 20% du Pib).
A noter que les recettes fiscales se situent à 13,6 % du Pib en 2023. Le déficit budgétaire s’est réduit en 2023, passant de 6,8% du Pib en 2022 à 5,2%, reflétant selon le Fmi les fortes mesures en recettes prises au cours de l’année 2023. Il est projeté à 4% du Pib en 2024, soutenu principalement par une amélioration des recettes fiscales et une baisse des dépenses totales, portée principalement par une baisse des transferts et subventions ainsi que dépenses de sécurité et d’élection.
En 2025, le déficit budgétaire devrait atteindre la cible communautaire de 3% du Pib.
Dette publique
La Côte d’Ivoire fait partie des pays d’Afrique subsaharienne ayant accès aux marchés internationaux. Elle a été le premier pays du sous-continent à revenir sur les marchés internationaux après le resserrement des conditions financière de 2022, avec l’émission d’un double eurobond en janvier 2024 pour un total de 2,6 Mds Usd à des conditions financières relativement attractives (taux d’intérêt moyen de 6,61% au terme de l’opération de couverture de change dollar-euro). La Côte d’Ivoire a profité de cette levée sur le marché international pour procéder à un reprofilage de sa dette. L'opération a généré une économie cumulée sur le service de la dette de 2,3 points de Pib entre 2024 et 2032, avec un pic de 0,9 point du Pib en 2025. Par ailleurs, la notation souveraine de la Côte d’Ivoire a été relevée à "Ba2" par Moody's en mars 2024 et S&P en a fait de même en octobre en relevant la note à "BB".
La Côte d’Ivoire est vulnérable aux chocs externes, sur les exportations notamment, et dispose d’un espace budgétaire limité pour y faire face. Le risque de surendettement global et externe de la Côte d'Ivoire est jugé modéré.
La dette publique a fortement augmenté ces dernières années, passant de 38,4% du Pib en 2019 à 58,1% du Pib en 2023, soit une augmentation de près de 20% du Pib en 4 ans. Cette hausse substantielle est liée aux importants besoins de financement engendrés par la Covid-19 et les pressions inflationnistes engendrées par la guerre en Ukraine depuis 2022. En 2023, la dette publique est majoritairement externe (62% de la dette totale).
Source :https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/CI/situation-economique-et-financiere
Publié le 16 décembre 2024
Nb : le titre est de la rédaction de www.afrikchallenges.info
Industrie extractive en Côte d’Ivoire - Coulibaly Sangafowa Mamadou pose la première pierre de la mine d’or de Koné
mercredi, 18 décembre 2024 22:21 Written by AdminLe Coulibaly Sangafowa Mamadou, des mines, du pétrole et de l’énergie était ce mercredi 18 Décembre à Koné dans le département de Dianra. Ce pour poser la première pierre de la mine d’or de Koné opérée par la société Montage Gold Corporation. C’était en présence du Pdg de cette entreprise, Martino Ciccio, des autorités politique et administratives de la région du Worodougou. Belle tribune pour le ministre Coulibaly Sangafowa, de saluer et félicité toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre dudit projet.
Surtout le Chef de l’Etat ivoirien Alassane OUATTARA, à qui il a rendu un vibrant hommage, pour sa vision éclairée qui se traduit par des politiques concrètes et efficaces de développement économique et social du pays.
« Je voudrais exprimer ma reconnaissance aux vaillantes populations de Kani, Dianra et plus généralement de la population du Worodougou pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé et pour leur adhésion au projet minier Koné. Aujourd’hui, c’est la pose de la première pierre de la mine d’or « Koné ».Cette effervescence n’est pas simplement du fait de la chance, de la providence. Il faut réaliser des investissements lourds pour rechercher et découvrir des mines. Des initiatives structurantes ont fortement contribué au renforcement de la confiance des partenaires économiques et financiers dans notre pays. Ainsi, la Côte d’Ivoire devient de plus en plus la destination privilégiée de nombreux investisseurs miniers notamment. », a dit le ministre Sangafowa.
Avec des ressources minérales estimées à 152 tonnes d’or, une durée de vie de la mine projetée à 20 ans, une capacité annuelle de traitement de l’usine de 11 millions de tonnes de minerais, avec une production annuelle de 7 tonnes par an, ce projet d’or « Koné », gisement de classe mondiale, est le premier grand projet minier en Côte d’Ivoire et le troisième en Afrique de l’ouest.
Ce projet dont le démarrage de production est prévu pour 2027 nécessitera un investissement de 489 milliards de Fcfa ».
« Je voudrais, à ce stade de mon propos, faire une mention spéciale à la société Montage Gold Corporation et à son président directeur général, ici présent, pour le choix judicieux d’investir en Côte d’Ivoire, en particulier, dans la région du Worodougou. Je suis convaincu que vous mettrez un point d’honneur à exploiter cette mine suivant les meilleures pratiques en matière de respect des normes environnementales et sociales. », a-t-il ajouté.
Il est à préciser que la mise en œuvre du projet Koné augure des perspectives économiques et sociales prometteuses, car il va générer 2500 emplois directs pendant la phase de construction de la mine, et plus de 1000 emplois directs en phase d’exploitation de la mine ainsi que plusieurs milliers d’emplois indirects.
Au niveau du développement local, ce sont au total 19,8 milliards de Fcfa qui seront injectés dans la réalisation des infrastructures socio-économiques et communautaires au profit des populations, à travers le Comité de développement local minier (Cdlm). Ce qui bien évidement va impacter positivement les conditions de vie des populations avec leur implication.
Juste avant, le ministre M. Martino Ciccio, le Pdg de la société minière, a dit que « ce projet minier par les chiffres fait présager un grand espoir et de grandes ambitions pour Montage Gold qui deviendra un acteur incontournable du secteur minier dans la sous-région, ce qui sera bénéfique aux communautés et à l’environnement. Dans cette perspective, et sur le plan social, Montage Gold a entrepris un important programme de formation de 80 jeunes aux métiers de la construction, en partenariat avec le Lycée professionnel de Mankono ainsi qu’un programme d’alphabétisation avec le ministère de l’Education nationale qui bénéficiera à 500 personnes, hommes et femmes. Ces différentes initiatives visent à accroitre l’employabilité des jeunes » avant d’ajouter que ce sont toutes les régions du Worodougou et du Béré qui pourront bénéficier des retombées de l’exploitation de la mine. Dans ce cadre, Montage Gold s’engage à maintenir le dialogue avec les communautés locales, afin de garantir le respect de leurs droits, de leurs traditions et de leurs aspirations. « De plus, en tant qu’entreprise respectueuse de l’environnement, Montage Gold prend ici l’engagement de continuer à veiller au strict respect des normes environnementales et à maximiser son empreinte écologique » a souligné le Pdg de Montage Gold
Bamba Mafoumgbé ( Source : sercom Mmpe)
Arrivée prochaine du Brt et du métro à Abidjan - Le Dg Meité Bouaké annonce les grands chantiers de la Sotra
mardi, 17 décembre 2024 22:35 Written by Admin
M. Meïté Bouaké, Directeur général de la Société de transport abidjanais,(Sotra), dans une interview accordée à Jeune Afrique, s’est prononcé sur les grandes mutations à l’horizon, dans les transports publics à Abidjan. Avec le renforcement en cours du réseau lagunaire, l’arrivée du Bus Rapid Transit (Brt), prévue en 2027, et celle du métro, en 2028, un nouveau système de transport est en marche dans le Grand Abidjan. Intitulé « Abidjan Intermodalité ».
Durant cette interview, le Dg de la Sotra, a indiqué qu’il n’y aura pas « de modifications fondamentales, nous nous inscrirons dans le nouveau système de transport, qui sera multimodal et intégré, donc efficace. La Sotra va notamment réorganiser son réseau actuel pour permettre le réacheminement des passagers vers les futures gares. »
Des chantiers majeurs qui ont commencé à prendre forme au niveau du transporteur public abidjanais quand il précise : « Nous attendons désormais que les chantiers du Brt et du métro en soient à un stade suffisamment avancé pour nous mettre d’accord avec leurs opérateurs et organiser une restructuration du réseau optimale. »
Profitant de la tribune à lui offerte par les confrères de Jeune Afrique, il a levé un coin de voile sur les capacités actuelles de la structure qu’il dirige depuis 2011, à assurer les emplois de ses agents et à faire face la future concurrence.
A l’endroit de ses agents, il affirme : « Nous avons clairement établi que l’arrivée d’autres opérateurs sur le marché ne mettait en aucune manière leur emploi en danger. À l’heure actuelle, la Sotra ne parvient pas à satisfaire la totalité des besoins de mobilité à Abidjan, il faut donc s’inscrire dans une démarche de complémentarité. (…) Ce ne sont pas encore des discussions concrètes, plutôt des réflexions. Mais il est clair que si nous voulons faire fonctionner un système de transport multimodal intégré, cela doit passer par des correspondances simples entre ces différents modes de transport, y compris le titre de transport », a précisé M. Méité qui n’a pas manqué de faire le point sur le projet de digitalisation de ses services aux usagers lancé en 2019.
Selon lui, « tous les véhicules de l’entreprise sont équipés d’appareils permettant aux usagers de badger leur carte de transport. L’utilisation de ces machines est encore relativement peu répandue, de l’ordre de 25 % chez les usagers, notamment parce que, pour beaucoup d’Abidjanais, mobiliser à l’avance un budget transport n’est pas évident »
Quid du parc autobus et bateau-bus de la Sotra ?
Courant 2024, la Direction générale de la Sotra avait annoncé la réception de 300 bus et de 10 bateaux-bus. Le principe étant acquis précise-t-il, « la livraison pourrait plutôt intervenir en janvier ou février 2025 »
Toutefois, il tenu à préciser que pour les bus, « il s’agit d’une augmentation du nombre de véhicules actuellement en circulation. Les nouveaux bateaux, eux, viendront remplacer ceux qui ont déjà trente ou quarante ans d’existence. Un renouvellement auquel s’ajoute un programme de « redynamisation des gares lagunaires » dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité du Grand Abidjan. Il s’agit d’un vaste programme élaboré par le gouvernement et la Banque mondiale qui comprend un grand volet mobilité, dont les transports lagunaires. Il inclut la réhabilitation des gares, qui étaient vieillissantes et pour certaines endommagées, avec d’importants problèmes de sécurité. La Sotra bénéficie de ce programme, comme les autres transporteurs, afin que soit développé le transport lagunaire dans tout le district »
Soulignons que le Dg Méité Bouaké a rassuré quant au prix du ticket qui ne devrait pas bouger, surtout en ce qui concerne la masse scolaire et estudiantine. « La Sotra est une société de transport, mais aussi un instrument de politique sociale, notamment en faveur des plus démunis et de la jeunesse. Je rappelle d’ailleurs que les étudiants, collégiens et lycéens ne paient que 100 F cfa », a- t-il indiqué
Bamba Mafoumgbé
More...
3ème Forum économique public-privé Japon-Afrique (JAFEF) – Beugré Mambé se félicite de la qualité de la coopération Ivoiro-japonaise
lundi, 16 décembre 2024 20:10 Written by Admin« Collaborer avec l'Afrique pour créer de nouvelles valeurs et développer notre avenir. Co-innovation avec l'Afrique, cocréation avec l'Afrique ». C’est le thème du 3ème Forum économique public privé Japon-Afrique (JAFEF) qui a eu lieu ce lundi 16 décembre 2024 à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire. Sous la présidence effective du Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé qui représentait le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
À l'occasion, le Chef du gouvernement ivoirien a indiqué que la Côte d'Ivoire, « pays d'opportunités et d'hospitalité » est honorée d'accueillir les membres du gouvernement japonais et des pays africains, les participants provenant des institutions internationales et régionales, les investisseurs japonais et africains, aussi bien du secteur public que du secteur privé, qui ont effectué nombreux le déplacement à Abidjan afin de prendre part à ce rendez-vous important pour le développement économique et social du continent africain.
« Le Forum économique Japon-Afrique représente tous les trois ans une véritable opportunité pour promouvoir et renforcer la coopération entre les entreprises japonaises et africaines à travers le développement continu de potentialités commerciales et d'investissements », a-t-il soutenu.
À cet effet, il a invité l'ensemble des acteurs économiques à participer pleinement aux échanges et discussions de ce forum à l'effet d'amplifier son impact et mettre à profit le rôle complémentaire que la coopération avec le Japon apporte à la transformation structurelle des économies africaines.
Robert Beugré Mambé a exprimé la reconnaissance de la Côte d'Ivoire au Japon qui organise ce Forum avec la collaboration de l'Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel (ONUDI) et l'Agence internationale pour les Énergies renouvelables (IRENA).
Présent à cette rencontre, le vice-ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Ogushi Masaki, a dit toute la fierté pour le Japon de tisser des partenariats avec l'Afrique. A noter que le volume des échanges entre le Japon et la Côte d’Ivoire s'élèvait à 186 milliards de Fcfa en 2023.
B. M
Concertation État-Secteur privé - Le secrétariat exécutif au labo à San Pedro
dimanche, 15 décembre 2024 20:07 Written by AdminAprès la mission tenue du 24 au 28 juin 2024, le secrétariat exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (Ccesp) organise la mission du deuxième semestre à San Pédro, du lundi 16 au vendredi 20 décembre 2024, selon le service de communication dudit secrétariat.
L’objectif principal de cette mission est de maintenir la dynamique d’interaction entre les acteurs publics et privés au sein des Comités locaux de concertation État-secteur privé (Clcesp), selon le communiqué produit à cet effet. Il s’agit également de renforcer la qualité de la collaboration avec les acteurs locaux du dialogue public-privé.
Spécifiquement, cette mission du Se-Ccesp vise à s’imprégner des agendas et projets à venir des acteurs locaux du dialogue public-privé, et à suivre le traitement des préoccupations du secteur privé.
Il s’agit aussi de promouvoir les réformes économiques et les instruments d’appui au secteur privé à travers des actions d’information et de sensibilisation (réglementations sur le commerce et le foncier pour les projets touristiques, ainsi que des dispositifs d’accompagnement pour les promoteurs du secteur agricole et la veille sur la compétitivité).
Pour rappel, la mission s’inscrit dans le cadre de la mise en place et l’animation des organes des plateformes locales de dialogue public-privé. Qui figurent parmi les activités du Programme d’appui à l’amélioration du climat des affaires de Côte d’Ivoire (sous-composante 1.3 : Appui à la mise en place du dialogue public-privé dans les Pôles économiques régionaux), lancé en 2021.
Ce programme qui bénéficie de l’appui technique et financier de la Banque africaine de développement (Bad), vise à contribuer à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et au renforcement de la compétitivité des entreprises locales, en particulier des Pme, à travers la levée des obstacles en matière de climat des affaires.
Par ailleurs, la mission prévoit des audiences et des visites de travail ; trois Focus Groups sur des thématiques d’intérêt du secteur privé ; des réunions techniques avec les acteurs du Clcesp ; des visites de terrain auprès des unités de production et des acteurs économiques de la région de San Pedro. Ce, afin de mieux comprendre les réalités des différentes activités. Des acteurs des secteurs de l’agro-industrie et de l’aquaculture seront également visités.
500 participants, issus principalement des administrations publiques (autorités préfectorales, cabinets ministériels et de direction générale de l’administration, collectivités territoriales), du secteur privé (opérateurs économiques, jeunes et femmes entrepreneurs), ainsi que des partenaires techniques et financiers (Pacaci, contrôleur financier, etc.), sont attendus.
B. M ( sercom)
Fin 2e édition des Rendez-vous de l’APSGI- Le Directeur exécutif, Soualiou Fadiga invite les populations à s’approprier la bourse
samedi, 14 décembre 2024 21:53 Written by ossey84La deuxième édition des Rendez-vous de l’Apsgi a pris fin le vendredi 13 Décembre 2024 à la Maison du Patronat d’Abidjan- Plateau. La 2e journée de la 2e édition des Rendez-vous de l’Apsgi a été marquée par des panels, des ateliers et un discours synthèse de clôture de M. Soualiou Fadiga, Directeur exécutif de l’Apsgi.
Dans son mot de clôture, M.Soualiou Fadiga, s’est réjoui de la qualité de ces deux jours de travaux d’une intensité et d’une pertinence indéniables. Il a rappelé comment les travaux ont mis en exergue l’épargne salariale comme un puissant outil d’épanouissement du salarié et de performance de l’entreprise. Ensuite, la nécessité, pour tout citoyen, de préparer une retraite dorée par des investissements en bourse. Il a ensuite souligné l’importance cruciale de l’immobilier dont il est également possible de faciliter le financement par le marché boursier. Tout en faisant savoir que l’enrichissement par la bourse est une réalité et non une vue de l’esprit, il a insisté sur le fait que ce marché boursier n’est pas réservé à une certaine élite, mais à l’ensemble de la population. Après avoir noté que la bourse peut accélérer l’entrepreneuriat des populations, il a invité l’ensemble des entreprises à s’introduire à la bourse. Le Directeur Exécutif de l’Apsgi a par ailleurs salué l’apport des FINTECH dans la facilitation de l’accès à la spéculation boursière.
L’intervention de l’expert-comptable a servi, a-t-il précisé, à montrer que le marché financier est règlementé et sécurisé. « Le rapport final des Rendez-vous de l’Apsgi sera disponible dans une dizaine de jours sur le site internet de l’Apsgi »
Bien avant la cérémonie de clôture, dans l’ après-midi de la 2e journée des Rendez-vous de l’Apsgi, le premier panel a porté sur la finance verte. Il a été animé par M.Paul Henri Aboua de Deloite. Celui-ci a montré l’existence de la finance verte et l’opportunité qu’elle représente pour les investisseurs. Il en a défini les contours et les conditions d’accès, notamment des projets répondant aux exigences de durabilité et de lutte contre le changement climatique. Quant au représentant de la Boad, il a également montré le gisement que constitue la finance verte, et qui est possible par le canal de cette institution bancaire sous-régionale, d’autant plus qu’elle est accréditée auprès des Fonds onusiens spécialisés : le Fonds vert du climat (Fvc), le Fonds de l’environnement mondial (Fem) et le Fonds d’adaptation.
Un atelier a été animé par la suite par la Dcbr (Déposition centrale et banque de règlement), une institution financière spécialisée de l’Uemoa. L’objectif étant de mieux appréhender les missions de celle-ci.
Ensuite, un autre atelier a été mené par M.Aboubacar Dicoh, associé au Cabinet d’expertise comptable CROWE. Il a montré l’utilité du contrôle financier pour les acteurs financiers et les investisseurs.
Deux panels et un master class ont meublé l’après-midi de cette première journée.
Le premier panel a porté sur « L’épargne salariale, qu’est-ce que c’est ? L’épargne salariale comme levier d’engagement et de sécurité financière ». Il était animé par MM. Drouhyaï Jean-Claude Yoa, DGA de SGA2E, Idrissa Coulibaly, Directeur Général de BNI Gestion et Tardy Kouassi Blé, Directeur général d’Oragroup Securities.
Les intervenants ont salué l’idée de l’épargne salariale comme outil de développement du capital humain de l’entreprise, de fidélisation et de stimulation de la performance du salarié qui lui permet de réaliser des projets de vie et d’assurer une retraite épanouie. L’importance de l’épargne salariale réside, entre autres, dans l’optimisation des objectifs de l’entreprise. Des recommandations ont été faites pour mieux sensibiliser les travailleurs à cette culture de l’épargne.
Le deuxième panel a porté sur le thème « Être un riche retraité, est-ce possible avec la bourse ? Capitalisation ou répartition : quel modèle pour assurer votre avenir ? ». Il a été animé par MM. Blaise N’Dia, de la Direction de la qualité de la Cnps, N’Guessan Brou, Directeur général de la CRRAE-UMOA, Cédric Achille M’Bengue Mezui, responsable des investissements du secteur privé et des transactions à l’AIF, AfDB.
Le représentant de la Cnps a montré les performances et autres innovations de cette institution qui ont notamment permis l’amélioration des conditions de vie des assurés sociaux, la revalorisation des pensions de retraite, la création du Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) qui permet d’inclure le secteur informel.
« Investir dans l’immobilier et le foncier via le marché financier », tel est le thème du troisième panel qui a mobilisé MM. Pierre Aimé, Country Senior Officer à la SFI (Groupe de la Banque mondiale), Sidi Mbaye, chef du service des Habilitations et du contrôle des Acteurs à l’Amp-Umoa, Jean-Bernard Eponon, Directeur général de Kaydan Asset Man, avec pour modérateur M. Idrissa Coulibaly de Bni Gestion.
Les intervenants ont relevé l’opportunité de financement de l’immobilier tout en évoquant les difficultés, en particulier l’environnement réglementaire et fiscal de l’espace Uemoa, dont l’harmonisation a été vivement souhaitée.
Un master class portant sur « La bourse au service de vos projets personnels » a été animé par la suite par MM. Brice Kouao, Directeur général de l’École de formation de la Bourse, Kouadio Benien, Commissaire Divisionnaire de Police à la retraire. Ceux-ci ont montré la grande opportunité qu’offre la bourse aux particuliers de s’enrichir et réaliser des projets personnels, notamment la scolarisation de qualité et sans stress de ses enfants notamment dans des écoles internationales, l’acquisition de biens automobiles, meubles ou immeubles, la dotation permanente de revenus additionnels.
Pour faire face aux risques liés à l’investissement boursier, les intervenants ont recommandé les services des Sgi et des professionnels de la bourse, de même que l’engagement personnel de l’investisseur en termes de formation, de recherche permanente de la bonne information et la nécessité de consacrer un peu de son temps à l’activité boursière.
Au total, la première journée des Rendez-vous de l’Apsgi 2024 ont permis aux professionnels de la Bourse, entreprises, étudiants et grand public d’échanger pour mieux comprendre le mécanisme d’investissement en bourse.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
( Sercom)
Production d’électricité- Inauguration à Niamey de la Centrale « Sa Majesté le Roi Mohammed VI »
samedi, 14 décembre 2024 12:49 Written by Admin
La Centrale électrique « Sa Majesté le Roi Mohammed VI », offerte par le Royaume du Maroc à la République du Niger sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a été inaugurée, jeudi à Niamey. La cérémonie était placée sous sous le haut patronage du général de brigade, Abdourrahmane Tiani, président du Conseil national de la sauvegarde de la patrie (Cnsp) du Niger et présidée par le Premier ministre nigérien, ministre de l’économie et des finances, Ali Mahamane lamine Zeine. Dotée d’équipements de dernière génération, cette Centrale d’une capacité de production électrique de 22,5 MVA (20 MW), située dans la zone Industrielle de Gamkaley à Niamey, contribuera à l’amélioration de la desserte en énergie électrique pour la population nigérienne et au renforcement de la souveraineté énergétique du Niger.
Mais aussi et surtout, en présence d’une forte délégation marocaine composée notamment de l’Ambassadeur, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), M. Mohamed Methqal, du Directeur général de l’Office national de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), M. Tarik Hamane et de l’ambassadeur de SM le Roi à Niamey, M. Allal El Achab.
Ce don du Royaume du Maroc s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales fraternelles, suite à la grave crise énergétique que subit le Niger. La Centrale “Sa Majesté le Roi Mohammed VI” témoigne d’une coopération bilatérale fructueuse et riche en actions de solidarité au service de la prospérité des populations et pour un Niger stable et émergent.
Fruit d’une vision ambitieuse de SM le Roi Mohammed VI pour une solidarité agissante en faveur d’un développement humain durable du continent africain, cette Centrale électrique s’inscrit également dans le même sillage des importantes initiatives lancées par le Souverain pour la contribution au développement des pays frères du Sahel, à l’instar de l’Initiative Royale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.
Réalisé dans un court délai, ce projet coordonné par l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a été confié à une équipe conjointe composée de représentants de l’ONEE et de la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC).
MAP EXPRESS