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Transformation locale de la noix de cajou // 48 acteurs de la valorisation des sous- produits primés

lundi, 12 novembre 2018 16:22 Written by

Les lauréats des prix de la troisième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) ont reçu des trophées, le samedi 10 novembre 2018,  à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture dudit salon, organisée à la salle Lougah François du Palais de la culture de Treichville. Au nombre des lauréats figurent des personnalités et des entreprises qui continuent de soutenir l’organisation du Sietta depuis sa première édition en 2014.Ainsi, le prix spécial partenaire a été attribué à quatre entités à savoir l’Institut ivoirien de l’entreprise (Inie), ComCashew, Bolloré et l’Alliance pour le cajou africain (Aca). Le prix du plus beau stand a été décerné au stand Fludor/Ifa Bénin Sa. Avec 48 représentants dont le ministère béninois de l’Industrie et du Commerce, le Bénin a été désigné le pays le plus représenté au Sietta en dehors de la Côte d’Ivoire. Le prix de la meilleure valorisation comestible de la pomme de cajou (jus, confiture et liqueur, etc.) a été remporté par la société Hony Honey de Mme Kouadio. Le glacier de Bietry, pour sa part, a raflé le prix de la meilleure valorisation de l’amande de cajou. Quant au prix du jeune investisseur dans la transformation et service d’appui ou valorisation des produits, il a été remporté par David Ouedj. La société de travaux d’ingénierie et de Consultance (Sotic) pour sa part, a remporté le prix de la meilleure innovation technologique (en matière de transformation de l’anacarde). Le prix spécial de la promotion de la filière anacarde 2018 et le prix spécial d’honneur Sietta, ont été enlevés respectivement par le directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly et le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba a réceptionné le trophée du vice-président de la République tout en remerciant toutes les délégations de haut niveau venues des pays frères dont la présence traduit l’intérêt que leurs pays respectifs accordent aux questions communes du développement de la transformation industrielle de l’anacarde. En dehors de ces prix, 30 exposants multimédias, 20 équipementiers et 20 fabricants de produits dérivés de cajou, ont été récompensés pour leur contribution à l’éclat et la réussite du Sietta 2018.Le Sietta est un événement d’envergure internationale qui réunit et expose le savoir-faire technologique de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique et du monde dans le secteur des technologies de la transformation du cajou.  
 Moussa Kader Légende photo :   Les acteurs primés  autour du ministre Souleymane Diarrassouba,  de l’industrie  et de la promotion des Pme

SIETTA 2018 : Compétitivité du cajou ivoirien //Un ambitieux projet de promotion présenté aux producteurs

lundi, 12 novembre 2018 11:07 Written by

  Dans un panel, le directeur de la filière cajou a expliqué aux producteurs les grands axes du Ppca .Au dernier rang dans l’ordre des produits agricoles d’exportation il y a des décennies, la noix de cajou a progressivement trouvé sa place dans l’économie ivoirienne. En 2017, sa commercialisation a rapporté 508 milliards de francs Cfa au pays, d’après le Conseil du coton et de l’anacarde (Cca), l’entité étatique qui régule la filière. Le produit est devenu la principale source de revenu des populations des régions Centre et Nord de la Côte d’Ivoire. Il est le 3ème produit d’exportation après le cacao et le pétrole. Supplantant le café et l’hévéa, il se classe 2ème produit agricole d’exportation après l’or brun. L’anacarde polarise les attentions. L’État mise sur le développement de la filière .Les autorités ont mis en place le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde (PPCA). Il vise l’amélioration de la production (surtout les rendements), la qualité des noix ; booster la transformation au plan local ; renforcer la gouvernance de la filière. Un ambitieux programme soutenu par la Banque mondiale à travers un financement de 107 milliards de francs CFA.
PPCA-2Le niveau de transformation actuel du pays tourne autour de 70.000 tonnes par an. La production nationale de noix brutes est de 738.000 tonnes en 2018. Les responsables de la filière projettent de hisser le niveau à 200.000 tonnes d’anacarde transformé d’ici à 2020. Pour y arriver, la Côte d’Ivoire déploie tout un arsenal : création du Centre ivoirien des technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro, aménagement de 4 zones industrielles dans les principales régions de production. Ces plateformes auront une capacité totale de plus de 150.000 tonnes par an. Ces grands axes du Ppca ont été expliqués aux producteurs par le directeur général du Cca, vendredi 9 novembre. Ce jour 2 du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) est consacré aux panels et ateliers thématiques. L’accès des noix brutes de cajou au marché nécessitera la réhabilitation de 2.100 kilomètres de routes rurales, a indiqué Adama CoulibalyInfo du Zanzan  Légende photo :   Dr Coulibaly Adama, Dg du Conseil coton et anacarde

Sia 2018 : Construction de route en bêton // La recette des industriels du ciment

samedi, 10 novembre 2018 06:56 Written by

La recette Utilisée dans une soixantaine de pays à travers le monde, la route en béton est une solution qui pourrait être bénéfique à l’industrie routière en Côte d’Ivoire, a estimé l’Association des Producteurs de Ciment de Côte d’Ivoire ,Apcci, au cours d’une présentation ce vendredi 9 novembre 2018, dans le cadre du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia).Les routes en béton sont une solution qui a été prouvée dans une soixantaine de pays de différentes zones géographiques à travers le monde, et également de différents climats, a fait savoir Xavier SAINT-MARTIN-TILLET, le président de l’Association des Producteurs de ciment de Côte d’Ivoire (Apcci). Il a en outre indiqué que les routes en béton sont beaucoup plus durable, nécessitent moins d’entretien et ont une durée de vie beaucoup plus longue. Selon Xavier SAINT-MARTIN-TILLET, la route en béton est une solution que doit entrevoir la Côte d’Ivoire chaque fois qu’il y’a une route à construire en Côte d’Ivoire. Ce d’autant plus que l’industrie du ciment  a connu un prodigieux  développement, avec une offre très large, de plus de 10 millions de tonnes pour une capacité de consommation estimée à 4 millions de tonnes. Ces solutions de routes en béton lorsqu’elles sont mises en œuvre, sont à la fois robustes, durables et offrent un bon confort aux utilisateurs, a insisté le président de l’Apcci ‘’On a fait une étude pour vérifier que ces routes non seulement étaient plus durables et coutaient moins cher à entretenir. La route en béton est 30% moins cher que la route en asphalte. C’est une solution à entrevoir chaque fois qu’on fait des routes en Côte d’Ivoire. On ne dit pas de construire toutes les routes en béton, mais nous disons que chaque fois qu’on fait une route, il faudra étudier la variance bitume, la variance béton. Il urge de l’entrevoir en Côte d’Ivoire »  a conclu Xavier SAINT-MARTIN-TILLET. Selon une étude de Febelcem Belgique, le béton constitue une excellente solution dans le cadre de revêtements routiers et autoroutiers ou encore d’aménagements urbains. L’étude précise que la route en béton utilise efficacement les ressources naturelles pendant l’entièreté de son cycle de vie. Elle contribue à l’amélioration des conditions de déplacement et rend des services à l’ensemble de la société en termes de mobilité, de sécurité et de confort. De plus, de par l’absence d’entretien, elle est économique. Bamba M. Légende photo : Xavier SAINT-MARTIN-TILLET, le président de l’Association des Producteurs de ciment de Côte d’Ivoire (Apcci).

Développement industriel /Transformation de la noix de cajou La recette du ministre Souleymane Diarrassouba

vendredi, 09 novembre 2018 17:58 Written by

 La troisième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) s’est ouverte  le  jeudi 8 novembre 2018 avec pour thème principal ‘’Transformation de l’anacarde, une mine d’or pour l’autonomisation de la jeunesse africaine’’, au Palais de la Culture de Treichville, en présence du Vice-président de la République Daniel Kablan Duncan. En sa qualité de président de l’édition 2018 de ce salon, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a expliqué la stratégie du gouvernement pour relever le défi de la transformation. « Pour relever le défi de la transformation de l’anacarde, le gouvernement a adopté un programme consistant à améliorer la productivité dans la chaîne de valeurs », indique-t-il. Poursuivant, il avance que la mise en œuvre des stratégies relatives à ce programme permet d’améliorer significativement la capacité de transformation de noix de cajou. « En outre, différentes actions ont été menées par notre département pour intéresser de nouveaux industriels locaux par la transformation de l’anacarde en amande blanche, en baume, jus et en pattes », ajoute le Ministre en charge de l’Industrie. Par ailleurs, il note qu’en liaison avec le Conseil coton anacarde des initiatives ont été entreprises pour attirer de nouveaux investisseurs et obtenir une meilleure productivité. « Notre récente mission en Chine, précisément à Shanghai, dans la province de Hunan, a permis d’engager des négociations avec des opérateurs économiques, afin d’élargir le marché de la noix de cajou », annonce le Ministre Souleymane Diarrassouba. Mieux, pour lui, l’institutionnalisation du Sietta s’inscrit dans le cadre des actions visant à promouvoir le développement de la transformation de l’anacarde en vue de créer davantage d’emplois et de richesses. Faut-il le rappeler, la filière de l’anacarde s’est progressivement imposée au cours de ces dernières années comme l’un des secteurs clefs de l’économie dans plusieurs pays africains au sud du Sahara. En effet, depuis 2012 la noix de cajou est la deuxième ressource d’exportation de l’Afrique de l’Ouest avec plus de 1,6 million de tonnes en 2017. Ce qui fait de cette partie de l’Afrique, la première zone de production de noix de cajou dans le monde. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’anacarde constitue aujourd’hui la deuxième ressource d’exportation après le cacao. Et depuis 2015, le pays est devenu le premier producteur mondial de cette spéculation avec un volume de plus de 711.000 tonnes en 2017. La forte croissance est le résultat des réformes engagées par le gouvernement. Il s’agit notamment de la loi adoptée en 2015, portant réforme de la filière qui vise, en amont, à améliorer la production de l’anacarde, à maîtriser la commercialisation et, en aval, à développer la transformation pour donner plus de valeurs ajoutées et à créer des emplois décents.Moussa Kader

Sietta 2018 / Transformation locale de l’anacarde// Une belle opportunité pour les producteurs et industriels

vendredi, 09 novembre 2018 07:27 Written by

« Transformation de l’anacarde une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeunesse africaine », tel est le thème de la 3eme édition du Salon International de l’Equipement et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (Sietta) ouvert  le jeudi 8 novembre 2018 au Palais de la culture à Abidjan, en présence du vice -président de la République Daniel Kablan Duncan et de plusieurs membres du Gouvernement.Le  Directeur  du Conseil Coton-Anacarde, par ailleurs président du Comité d’organisation du Sietta, le Dr Adama Coulibaly a indiqué que « le Sietta 2018 est un Sietta de transition ». Car si les deux premières éditions ont fait du Sietta le plus grand évènement de l’industrie du cajou en Afrique et dans le monde, la présente édition devra quant à elle relever le défi de développement de la transformation locale d’anacarde en tant que source de création d’emplois et de l’autonomisation des jeunes. S’il estime que l’avenir de la transformation de la noix de Cajou est en Afrique et particulièrement en Afrique de l’ouest, le Dr Adama Coulibaly reste convaincu que l’émergence d’une industrie de la transformation doit être accompagnée d’une industrie de la promotion locale des équipements. « La volonté de la Cote d’Ivoire d’aller résolument vers la transformation n’est pas compatible avec une politique basée uniquement sur les équipements exogènes importées. Le succès de notre politique de transformation doit être soutenue par une politique d’encouragement de l’émergence d’une industrie locale de fabrication d’équipements et l’émergence de nouveaux corps de métiers dotés de la capacité technique, d’entretien et de réparation des machines », a affirmé le commissaire général du Sietta, le Dr Adama Coulibaly. Il a rappelé que l’organisation du Sietta participe à l’émergence d’une industrie de l’anacarde en Côte d’ivoire et en Afrique par la promotion et la vulgarisation des innovations en matière d’équipement des technologies de transformation. De manière plus spécifique, le Sietta vise à faire connaître aux investisseurs et au grand public les innovations en matière d’équipements et de technologies de transformation, a ajouté le président du Comité d’organisation. Il a salué les réformes entreprises dans la filière anacarde qui ont pour résultat la première place de la Côte d’Ivoire au niveau des producteurs de la noix de cajou dans le monde. Il s’est agit principalement de la mise en œuvre d’un processus de conservation d’une partie de la production de la noix brute de cajou pour la transformation locale - la mise en place d’un mécanisme de garantie par le biais d’un déposit auprès des banques, la mise en place d’un mécanisme de régulation du prix de cession de noix brute de cajou , la mise en œuvre du projet de création de quatre zones industrielles destinées à la transformation  et  puis enfin la construction et la mise en service du centre ivoirien des technologies de l’anacarde qui va ouvrir d’ici la fin de l’année 2018 à Yamoussoukro, a expliqué le Dr Adama Coulibaly. Après avoir relevé que la filière anacarde est une filière d’avenir capable d’offrir aux jeunes africains de réelles opportunités de richesse et de création d’emploi, le président du Conseil Coton Anacarde a réaffirmé la nécessité de renforcer les investissements dans cette filière notamment au niveau de la transformation pour en faire une véritable source de création d’emploi pour la jeunesse africaine. S’il est vrai que l’Afrique est aujourd’hui bien visible sur toutes les cartes économiques avec un taux de croissance moyen de 4,3% au cours de ces dernières années, le vice- président de la République Daniel Kablan Duncan déplore toutefois le fait que l’économie africaine reste fortement dépendante de l’exploitation des matières premières. Pour preuve, la part de l’industrie manufacturière dans l’emploi est inférieure à 6% et sa part dans le Pib de bon nombre de pays n’excède pas 10%. Cela est d’autant plus préoccupant dès lors que chaque année c’est 11 millions de jeunes africains qui viennent sur le marché du travail pour seulement 3 millions d’emplois pourvus. Face à cette situation, a estimé le vice- président ivoirien, il est urge de mettre en place des reformes pour la transformation structurelle des économies africaines. Il s’agit d’une part de favoriser les investissements privés massifs en améliorant fortement l’environnement des affaires et développant le système éducatif et la formation professionnelle. Et d’autre part de s’engager résolument et fermement sur la voie de son potentiel agricole en fin d’en tirer meilleur profit, a suggéré Daniel Kablan Duncan. « Le continent doit bâtir des stratégies visant à améliorer l’exploitation et la transformation de ses matières premières afin de créer les conditions d’une croissance forte, durable et inclusive », a-t-il dit. Avant de conclure en affirmant que « la transformation structurelle de l’économie passe par une industrialisation accélérée » Pour relever significativement le taux de transformation, le vice- président ivoirien conseille la création d’un cadre incitatif à l’investissement privé dans la filière, relever la productivité et la qualité par des formations adaptées, puis faciliter l’accès à la technologie notamment en bataillant à promouvoir les transferts de technologie. Prévue se tenir du 8 au 10 novembre 2018, cette 3eme édition du Sietta a la particularité d’être couplée avec la réunion du Conseil d’administration de ComCashew et la 12eme conférence annuelle de l’Alliance du Cajou Africain (Aca). La 2eme édition du Sietta tenue en novembre 2016 a enregistré 29 équipementiers et plus 12.000 visiteurs et participants venus de plus d’une trentaine de pays. C’est un peu plus de 15000 visiteurs qui sont attendus ce durant les trois jours que durera ce grand rendez-vous des acteurs de la filière anacarde. Moussa Kader Légende photo : Le vice- président Daniel Kablan Duncan et le comité d’organisation à l’ouverture de la cérémonie du Sietta 2018

Sia 2018 : Infrastructures et équipements :: Koné Bruno annonce la construction du parc d’exposition d’Abidjan

jeudi, 08 novembre 2018 23:03 Written by

 La 3è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia 2018) s’est ouverte jeudi08 novembre 2018 à Abidjan, autour du thème « Penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents », devant des chefs d’entreprises et des acteurs du secteur. Cette 3è édition du Sia, qui se déroule du 8 au 10 novembre 2018, se veut une opportunité pour l’ensemble des opérateurs du secteur des infrastructures. Elle est consacrée au partage d’expériences sur la nécessité d’intégrer des systèmes intelligents dans l’aménagement du territoire. Le gouvernement « travaille activement à doter (le) pays de réseaux intelligents et les initiatives sont multiples », a dit Bruno Koné, ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, représentant le ministre de l’Équipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou, parrain de l’événement. Dans cette perspective, dira-t-il, l’Etat ivoirien effectue le déploiement dans le pays d’un réseau haut débit en fibres optiques, la surveillance des réseaux hautes tensions par des drones et la gestion intelligente de la distribution d’eau dans les ménages avec la détection automatique des fuites. Pour lui, « une ville intelligente, dotée de réseaux intelligents, c’est aussi un urbanisme bien pensé et bien appliqué, une bonne anticipation de l’évolution des voiries et des réseaux divers » grâce à la gestion à l’aide des TIC des réseaux d’eau potable et d’électricité. « Quand notre pays a dû passer des réseaux hertziens à la fibre optique, il n’y avait pas d’autres choix que de faire des tranchées le long des voies, et pendant deux ou trois ans, nous avons vu comment nos voies ont été dégradées et saccagées par endroits», a-t-il fait observer. Ce salon vise, dans une vision prospective, à impulser par l’intégration des technologies et techniques modernes de régulation des systèmes automatisés dans l’exploitation des différentes infrastructures, a indiqué Philippe Eponon, président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp), organisateur du salon.  Les réseaux intelligents sont notamment les réseaux matériels de distribution, de flux ou d’information intégrés dans des systèmes informatiques et des interfaces électromagnétiques, leur donnant des capacités d’autonomie en matière de gestion de traitement d’informations. Le Sia, autrefois appelé « Route Expo », regroupe aujourd'hui des professionnels de quatre grands secteurs d’exposition que sont les infrastructures routières, les infrastructures de réseaux électriques, les infrastructures d’eau potable et d’assainissement et les infrastructures de télécommunications. Cette plateforme qui se déroule chaque deux ans, réunit les acteurs de la chaîne de valeur des infrastructures. Elle a lieu sur le futur parc d’exposition, situé sur la route de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, à Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan. Le lancement des travaux du Parc d’exposition est certes « lent mais je puis vous assurer qu'un choix a été fait et qu' assez rapidement les travaux vont démarrer, l’objectif étant qu'à la fin de l’année 2019, nous ayons un centre d’exposition. Il va être construit sans aucun doute », a lancé M. Bruno Koné.   Apa 

Légende photo :  le Ministre koné Bruno, ministre de la Construction et de l’urbanisme  et les membres du Gibtp lors de la cérémonie d’ouverture

Performances des entreprises publiques en Côte d’Ivoire // Grosse pression sur les Dg et les Pca

jeudi, 08 novembre 2018 22:14 Written by

« De l’analyse des rapports, découlent   des performances  qui indique un chiffre d’affaire global de 258,8 milliards de Fcfa réalisé à 87%pour une prévision de 297,4 milliards de Fcfa. Le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises publiques au cours de ce premier semestre est de  258,8 milliards de Fcfa contre une prévision de 297,4 milliards de Fcfa, soit  un taux de réalisation de 87%. La formation de ce chiffre d’affaires est dominée par les segments champions nationaux (Cn) ,avec 109,1milliards de Fcfa et un taux de réalisation de 93,4 %,  suivi des segments opportunité de délégation des services publics (Odsp)… » Voici un  extrait d’une  Communication  conseil des ministres ( Ccm) faite par le Secrétaire d’Etat au Budget et du Portefeuille de l’Etat, Sanogo Moussa. Qui est attendu dans les prochaines semaines devant le  Parlement ivoirien, pour présenter   dans  ses détails, la loi des finances pour la gestion 2019. En attendant, la pression est mise sur  les entreprises publiques, pour communiquer leurs chiffres.  Le document que nous  avons pu parcourir,  fait trembler  depuis  un certain temps,  les conseils d’administration des entreprises publiques  laisse  entrevoir  également des performances et   contreperformances.  Entre autres entreprises publiques  citées dans le fameux document, nous avons  celles qui enregistrent  des performances et qui tirent le peleton  de tête. Citons la  Société nationale d’opération pétrolière en Côte d’Ivoire,( Petroci), le Port autonome d’Abidjan( Paa),Ci- Energies, l’Agence nationale du service universel des télécommunication( Ansut)  et le Fonds  d’entretien routier( Fer). Des détails en annexe 4 de ladite communication indiquent  que sur  34 entreprises publiques,  au premier semestre 2018, «  Petroci holding réalise un  résultat net de 12,93 milliards de Fcfa.  Ce qui représente un taux  de réalisation du résultat net  de 134%. Pendant que le taux de réalisation du chiffre d’affaires   était  à 97%. En ce qui concerne les charges, à  la date indiquée plus haut, nous étions à un taux  de réalisation de 94% »  Le segment Cn( Champions nationaux) affiche un taux  de réalisation de 92%, principalement tiré par  Pétroci  pour 101,5 milliards de Fcfa pour une prévision de  103,5 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 98% tandis que  le segment Snc présente un taux  de réalisation  de 88%, soutenu par le Fonds   d’entretien routier( Fer) avec une réalisation de 64,1 milliards pour une prévision de 69,7 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de 92% ». Petroci holding est  suivi  du Port autonome d’Abidjan(Paa)  avec 11,83 milliards de Fcfa comme  résultat net.  Quant à Ci-Energies, qui arrive en troisième position  réalise un résultat net  de 10,34 milliards de Fcfa avec un taux de réalisation du résultat net de 92% contre un taux de réalisation du chiffre d’affaires de 81%.  Le taux de réalisation  des charges pour sa part  ressortait à 35%.  Quant à l’Ansut, elle enregistrait à la date indiquée plus haut, un résultat net de 6,03 milliards de Fcfa. En ce qui  concerne le taux de réalisation du résultat net,   au premier semestre 2018, celui-ci était  de    139%contre un taux de réalisation du chiffre d’affaires  de 88%.Quid  des charges ?  Son taux était de 35 %.     Au  milieu du tableau l’on trouve la Société de Transport abidjanais( Sotra),la Radiodiffusion télévision ivoirienne(  Rti) et la Société nationale de développement informatique , (Sndi)( Voir fac-smilé). Malheureusement au bas du tableau, l’on trouve plusieurs entreprises publiques qui peinent à décoller véritablement.  Citons   la Caisse nationale des chèques et de l’épargne( Cnce). Au premier semestre 2018, cette structure réalisait un résultat déficitaire de  6,45 milliards de Fcfa. Son  taux de réalisation du chiffre d’affaires ressort à moins  50% pendant que  celui de réalisation des charges étaient  à 107%. « (…)  Dix sociétés ont impacté négativement les performances du portefeuille cumulant un déficit de 10, 3 milliards de Fcfa. Au nombre  desquelles la Cnce dont le déficit est le plus important  avec 6,4 milliards de Fcfa contre une prévision sur la même période de   moins 4,4 milliards de Fcfa »   indique la source qui ne manque pas  de préciser que :«  des grosses sociétés d’Etat comme le très stratégique Bureau national d’étude technique et de développement( Bnetd), la Banque nationale d’investissement( Bni) et les société à participation majoritaire de l’Etat   n’ avait pas encore  transmis leur rapport d’exécution du premier  semestre 2018 »  a ces entreprises concernées, il est fait injonction de  se mettre à jour très rapidement.  
 Moussa Kader
 Légende photo :  La  liste des  34 entreprises publiques,  au premier semestre 2018) cité par Sanogo Moussa, Sécrétaire d’Etat auprès du Premier ministre  chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat

Konaté Sidiki( ministre de l’Artisanat)/ Promotion de l’artisanat // « Nous voulons sortir ce secteur de l’informel »

mercredi, 07 novembre 2018 22:16 Written by


«  En Côte d’Ivoire, le monde de l’artisanat  touche 40% de la population active, soit environ 5 millions de personnes réparties sur 08 branches d’activités, 40 corps de métiers et 225 métiers.   Notre rôle, c’est de sortir le secteur de l’artisanat de l’informel et  en faire un secteur viable  et  de lui permettre de contribuer davantage à la création de richesses. Car, l’artisanat selon les statistiques du Bureau international du travail, se positionne comme l’un  des plus  gros pourvoyeurs de formations, d’emplois  et de richesse en  Côte d’Ivoire,  avec une contribution de 15% du Produit intérieur brut( Pib) »  Ces informations capitales  sont du    ministre Konaté Sidiki de l’Artisanat. Il  était face à la presse  le  07 novembre 2018. C’était à son cabinet à l’Immeuble  Postel 2001.   Ce pour lancer officiellement la troisième édition du Marché ivoirien de l’artisanat(Miva2018). Qui aura lieu 29 novembre  au 09 décembre 2018, à Eden golf  hôtel  d’Abidjan. Le  thème : « Artisanat, un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire »  Selon le ministre Konaté Sidiki qui avait à ses côtés, les membres du Commissariat général du Miva 2018, a ajouté  que pour cette édition, le gouvernement ivoirien a  décidé d’offrir gracieusement aux exposants,    600 à 700 stands  où vont se côtoyer,  des artisans allant  des anonymes  et plus célèbres. «  Venez découvrir   la   diversité  et la richesse de notre artisanat. Les stands  sont offerts gracieusement et en cette fin d’année,  c’est un véritable soutien  du gouvernement aux artisans ivoiriens »  a ajouté M. Konaté qui n’  a pas  manqué d’ajouter que  très bientôt,    sera créer un site définitif  pour les  artisans. «  Nous voulons créer les conditions de  travail pour nos artisans sur un meilleur site où l’on trouvera des menuiseries modernes.  L’Etat y gagnera à travers  leurs contributions aux impôts et les artisans aussi »  a   dit le ministre Konaté Sidiki
  Moussa Kader
 Légende photo : M. Konaté Sidiki, ministre de l’Artisanat veut davantage promouvoir l’artisanat ivoirien

Programme présidentiel d’urgence( Ppu) // Un collectif de prestataires réclame le paiement de ses factures

mardi, 06 novembre 2018 17:56 Written by

 Le  collectif des prestataires du Programme présidentiel d'urgence (Ppu) plaident auprès du gouvernement pour le règlement définitif de leurs factures avant la fin de l’année 2018.Dans une déclaration transmise à l’Aip le porte-parole du collectif, Traoré Yaya salue les efforts du gouvernement pour les actions de règlement de la créance faites en leur faveur, tout en plaidant pour un ultime sacrifice afin de libérer les entrepreneurs des pressions des banques et des fournisseurs qui ont financé leurs travaux. A en croire ce collectif comprenant 197 prestataires, certains opérateurs ont perçu 70% de leurs montants tandis que d’autres n’ont rien touché depuis le début des paiements qui date de sept mois. Cette longue attente attriste les entrepreneurs qui souhaitent que le gouvernement fasse un effort pour régler la totalité des factures avant le 31 décembre 2018.«Nous plaidons pour que les 30% restants soient réglés dans leur totalité mais aussi et surtout que ceux qui n’ont rien perçu touchent leur dû», ont souhaité les prestataires du Pppu .Selon le collectif, des mesures avaient été prises par les autorités pour régler intégralement dans un premier temps tous les fournisseurs dont les montants cumulés sont inférieurs ou égal à 100 millions Fcfa et un pourcentage avait été déterminé à ceux dont le montant cumulé des factures est supérieur à 100 millions Fcfa. Les paiements d’une bonne partie de la dette ont eu lieu dans les mois d’avril et mai dont les travaux ont été effectués en 2013 et 2014.
 Aip
 Légende photo : Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre , ministre du Budget   et du portefeuille de l’Etat

Exportation de fèves de cacao 2017-2018 // Le port autonome de San Pedro affiche ses performances

mardi, 06 novembre 2018 11:56 Written by

 Le port de San Pedro (Pasp)  a enregistré une hausse de 31% de ses exportations de café et cacao durant la campagne 2017-2018, confortant ainsi sa position de premier port mondial d’exportation de cacao.  Le port de San Pedro a enregistré un trafic global café-cacao de 1 036 276 tonnes à fin 2017 contre 791 729 tonnes en 2016, soit une hausse de 31%. Le volume spécifique de cacao exporté à partir du  port  de San pedro a connu une performance historique avec près de 1 030 000 tonnes, font ressortir les spécialistes de la direction régionale du Conseil du café-cacao et de la direction commerciale et marketing du Port autonome de San pedro. Le comité de suivi des opérations d’exportations du cacao, présidé par le directeur général   Hilaire Marcel Lamizana, note le bon déroulement de la campagne 2017-2018 et salue les dispositions prises pour la réalisation de ces performances au port de San Pedro. Ces résultats encourageants sont à mettre à l’actif de « la mutualisation des moyens et les efforts consentis pour garantir la célérité des opérations à San Pedro », selon le directeur de l’audit interne et du contrôle de gestion du Port autonome  de San pedro, Guy Manouan, exprimant les félicitations du directeur général  Marcel Hilaire Lamizana aux acteurs clés de la chaîne des valeurs du cacao. Des mesures complémentaires sont arrêtées pour faciliter davantage les opérations d’exportations. Elles seront communiquées incessamment, fait savoir le communiqué. Les opérateurs attendent surtout, pour la campagne café-cacao 2018-2019, « plus de fluidité au niveau des routes nationales de desserte du trafic menant au port de San Pedro ». 

Moussa Kader Légende photo : Marcel Hilaire Lamizana, Dg du Port autonome  de San Pedro

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