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Secteur de la distribution des produits pétroliers / Le Gpp expose ses préoccupations au patronat

mercredi, 17 octobre 2018 09:20 Written by

Le Président Jean-Marie Ackah a initié, dans le cadre de son programme d’actions, des rencontres avec les groupements et associations membres à travers des visites ciblées aux membres qui composent la Cgeci. C’était jeudi 11 octobre 2018, le cap a été mis sur le Groupement professionnel de l’Industrie du pétrole de Côte d’Ivoire (Gpp).A travers ces visites, il s’agit d’orienter davantage l’action de la Cgeci vers ses membres, de s’enquérir des réalités ainsi que des préoccupations des membres afin de leur apporter les réponses idoines permettant ou pouvant contribuer à l’amélioration de leur compétitivité. Face aux acteurs du secteur de l’industrie pétrolière, le Président Ackah a indiqué que la visite qu’il effectue s’inscrit dans le cadre d’un programme qu’il a initié depuis le début de son mandat et qui consiste à rapprocher la Cgeci de ses adhérents.Le Président du Gpp, M. Amadou Touré avec des membres de son Conseil ont, à travers leur présentation, souligné l’importance du secteur dans l’économie ivoirienne à travers la collecte des taxes et impôts pour le compte de l’Etat. Mais également et surtout par la création d’emplois, la contribution aux recettes de l’Etat et la création de richesse pour le pays. C’est pourquoi, ils ont sollicité l’appui de la Cgeci pour faire connaître leur activité et surtout les aider à porter l’ensemble de leurs préoccupations auprès des autorités compétentes notamment auprès du gouvernement. Le Président Ackah a donc rassuré ses hôtes du Gpp tout en leur indiquant que l’Etat et le Secteur privé travaillent au quotidien à la prise en compte des préoccupations des entreprises à travers le Cadre de Concertation Etat / Secteur Privé qui se réunit régulièrement et de façon périodique (chaque semestre). Par ailleurs, le Président Ackah a pris le soin d’indiquer à ces hôtes que le cadre de concertation est présidé par le Premier Ministre en personne qui assiste lui-même les rencontres de cet organe. Ce qui démontre à son sens, le niveau de prise en compte des préoccupations du secteur privé par les pouvoirs publics. M. Ackah a donc noté avec beaucoup de satisfaction que cet instrument de dialogue ait le mérite d’exister et permette au Secteur privé de porter les préoccupations des entreprises au plus haut niveau de prise de décision au niveau des autorités. C’est pourquoi, le Président de la Cgeci dira que « même si les préoccupations ne sont pas traitées au rythme souhaité par le Secteur privé, il faut tout de même noter, à sa juste valeur que le Comité de concertation Etat / secteur privé a le mérite d’exister et de fonctionner correctement »Il a donc invité les dirigeants du Gpp à remonter leurs préoccupations au niveau de la Direction Exécutive de la Cgeci pour leur prise en compte dans la matrice des préoccupations. Laquelle matrice sert de support de travail dans le cadre des activités du Comité de Concertation Etat / Secteur Privé. Dans cette même veine, le Président Ackah a invité le Gpp, à travers son Directeur Exécutif, à participer régulièrement aux rencontres organisées par la conférence des Directeurs Exécutifs des Groupements et Associations membres de la Cgeci. Cet instrument novateur que la Cgeci a instauré pour permettre aux Directeurs Exécutifs des groupements et associations membres de se réunir de façon périodique pour faire connaître leurs préoccupations et les faire porter par la Cgeci au niveau de la matrice des préoccupations. M. Amadou Touré, Président du Gpp s’est félicité de la nouvelle politique du Patronat Ivoirien qui consiste à aller vers ses membres. A l’en croire, le Gpp représente 85 à 90% du volume de carburant commercialisé en Côte d’Ivoire à travers les différents réseaux de stations-service de ses membres. Ce qui représente une niche d’emplois notamment pour les jeunes. « Nous avons vu avec la Cgeci cette option de pouvoir envisager un programme de formation et transformer des jeunes en professionnels de stations-service en professionnels de Pme », a indiqué le Président du Gpp. Tout en évoquant les préoccupations du secteur qui sont de divers ordre et qui ont été porté au cours des échanges avec la Cgeci, le Président du Gpp s’est réjoui de ce qu’avec l’appui de la Cgeci : « ces préoccupations seraient prises en compte dans le cadre du Comité de Concertation Etat/Secteur Privé selon le Président de la Cgeci »M. Touré a profité de cette lucarne pour se prononcer sur la récente grève des chauffeurs de citernes qui est en train d’être résolue. Grève qu’il a mise sur le compte des incompréhensions.
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Légende photo : Jean Marie Ackah président de la Cgeci et M. Touré Amadou, Président du Gpp

 

Recettes fiscales et appuis budgétaires Ue 2018-2019// Grosses incertitudes sur les prévisions de recettes de Ouattara

mardi, 16 octobre 2018 07:10 Written by

L’exercice budgétaire  en cours et   qui prend fin au 31  Décembre 2018, pourrait  se terminer par un déficit au niveau des principales   régies financières…  Révélations sur des petites  notes   du   document  de  cadrage budgétaire 2018- 2019 remis récemment  au  Fonds monétaire international( Fmi)…DossierAprès les élections locales 2018 du samedi 13 octobre 2018, les équipes  municipales et régionales qui  vont  se mettre en place, à partir du 1er janvier 2019, auront à faire face, à la dure  réalité de disponibilités  de ressources budgétaires pour concrétiser les nombreuses promesses qu’elles ont faites aux populations. Et pour cause, le budget de l’Etat qui est l’une des sources importantes de financement des collectivités, connaît une exécution au quotidien  qui se fait  sur fond de tension de trésorerie.  En effet,  le cadrage macroéconomique élaboré par le ministère en charge du budget en prévision   de la troisième revue économique, qui a pris fin il y a seulement quelques jours, du programme économique  de la Côte d’Ivoire par le Fonds monétaire international(Fmi), laisse entrevoir  des doutes  sur l’atteinte  des objectifs  initiaux au niveau des recettes fiscales 2018.  Selon des sources bien introduites   au sein  de la mission, ayant séjourné  du 19 septembre  au 04 octobre 2018,  « les  projections faites par les autorités ivoiriennes montrent que certaines régies financières pourraient terminer l’année avec des performances en décalage par rapport aux objectifs de recettes à elles fixés ». En tout cas,  les données d’une  note dite de cadrage budgétaire  2018-2019,  inclinent à cette conclusion.  
 Prévisions de résultats des Régies financières à fin 2018  et perspectives 2019
Le tableau synthétique du cadrage budgétaire 2018-2019 discuté par le gouvernement avec la dernière Mission du Fmi relève que les principales régies  financières que sont la Direction générale des impôts(Dgi) et la Direction générale des Douanes( Dgd)-  ne vont pas réaliser les objectifs de recettes à elles fixés pour l'exercice budgétaire 2018.  « Si les Douanes devraient manquer d'un peu moins de 2,5 milliards de Fcfa la ‘cible revalorisée ‘, à la fin du premier semestre, de 1 515,8 milliards; l'amplitude de l'écart entre objectif et prévision pour ce qui est des impôts est plutôt importante. Elle frôle les 130 milliards de Fcfa sur une enveloppe ramenée déjà de 1891,5 milliards à 1 763,6 milliards de Fcfa »  nous rapporte un analyste. Celui-ci ne manque pas d’ajouter  que : « Indépendamment de l'efficacité  de l'administration fiscale qui est le plus souvent pointée du doigt, cet état de fait trahit bien plus le très peu de réalisme du gouvernement dans la fixation des objectifs, certes de recettes fiscales, mais aussi dans l'évaluation du taux de croissance de l'économie ou de la détermination du Pib. Les différences très fréquentes entre les agrégats  macroéconomiques du gouvernement et ceux revenus par ses partenaires au développement en disent long sur la "générosité" suspecte des autorités ivoiriennes en matière de prévisions économiques »  Pour 2019, la seule année pleine  avant l’année électorale 2020, les prévisions  de recettes fiscales, le  gouvernement dont le projet de budget 2019 adopté  en Conseil des ministres, le 26 septembre 2018, s'équilibre en recettes et en dépenses à  7 334,3 milliards de Fcfa table sur des recettes fiscales globales de 3 652,1 milliards répartis comme suit: Impôts: 2 057,5 milliards de Fcfa, Douanes: 1 585,2 milliards de Fcfa et Trésor public : 9,4 milliards  de Fcfa . La grande question reste, une fois encore, la cohérence entre ces recettes voulues et la dynamique réelle de l’activité économique. Surtout en une année pré-électorale ou la tendance sera à l’expectative au niveau du secteur privé. « Est-il réaliste qu’alors que le gouvernement lui-même projette que la Dgi ne réalise pas l’objectif révisé de recettes pour 2018 de 1 763,6 milliards de Fcfa, qu’ il prescrive à cette même administration des recettes de 2 057,5 milliards de Fcfa soit un accroissement de ses performances de 293,9 milliards correspondant à une hausse de plus de 16,66%... »  S’interroge notre analyste
 Les appuis budgétaires  de l’Union européenne( Ue)  revues à la baisse
Pour boucler sa généreuse enveloppe budgétaire de plus de 7 330 milliards Fcfa, le gouvernement compte sur des ressources extérieures en légère hausse en 2019 de plus 25 milliards par rapport à 2018, pour atteindre 1 322,5 milliards de Fcfa. « Le gouvernement  ne se fait cependant pas d’illusion sur les concours que pourrait lui apporter dans ce cadre l’Union Européenne( Ue). Ne prévoyant pas dans ses estimations à fin décembre 2018, de recevoir de l’Ue tout ou partie des 21 milliards de Fcfa budgétés pour l’exercice en cours, le gouvernement plutôt prudent prévoit un appui de seulement 13 milliards de Fcfa de l’Ue », ajoute notre personne ressource qui ne  manque pas  de nous rappeler  la tension perceptible entre Abidjan et Bruxelles marquée  également par la publication d’un rapport  sur la gouvernance  du régime et qui a mis Abidjan dans tous ses états. Rappelons que courant juillet 2018, les ambassadeurs  de l’Ue en poste à Abidjan avaient produit un rapport confidentiel qui avait fuité.   Dans  ce rapport  il est écrit  que :  « La population s’interroge de plus en plus ouvertement sur cette croissance qui ne lui semble pas ou peu bénéfique », et « tolère d’autant moins les largesses financières dont bénéficient les cercles du pouvoir »,  Avant d’ajouter que : « une classe dirigeante dont l’enrichissement ces dernières années est parfois spectaculaire ».Même si, nous avons appris qu’un dialogue est en cours entre les deux parties,  Abidjan voudrait rester certainement prudent.  Au niveau  de la filière cotonnière ivoirien  dont la fin  de la subvention est réclamée  par les institutions de Breton Woods,  Abidjan  ne prévoit rien. Est-ce à dire  que l’Etat ivoirien   va mettre fin la subvention   aux cotonculteurs ivoiriens  qui  était  de 15 millions de dollars soit plus de  7 ,5 milliards de Fcfa  sur la campagne 2016/2017 selon l’estimation du Comité consultatif international du coton (Ccic) ?   Ce  montant  est   très proche   de celui indiqué par le ministère  de l’agriculture et du développement rural qui indique en 2013 que : «   l’appui de l’Etat est  estimé à 7 milliards de Fcfa annuellement sur  ces trois dernières années »  Sur cet autre point, notre analyste  invite à la prudence quand il dit : « Mieux vaut attendre de voir. Car le coton étant important pour les régions septentrionales qui restent le fief électoral du régime en place, il serait difficile pour le gouvernement de priver la filière coton de subvention »   Ce montant  a-t-il été revu à la baisse ? Nous  ne pouvons en dire plus pour l’instant.   En attendant le vote la loi de finance 2018 par l’Assemblée nationale, des présidents de groupements professionnels et présidents de faîtières  font  des propositions concrètes pour  éviter  une autre « crise autour  de l’annexe  fiscale »  Au nombre  de  ceux-ci citons  M. Diomandé Elias  Moussa  Farakhan, le président l’Association ivoirienne des entreprises privées (Aiep), membre de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises ( Fipme).Il  fait des propositions concrètes au gouvernement ivoirien. Car, avec   la tension entre le Pdci Rda et le Rhdp unifié,  les débats à l’Assemblée nationale  sur l’annexe fiscale 2019 s’annoncent très houleux. Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende  photo :   Sanogo Moussa, Secrétaire d’Etat  auprès du Premier ministre , chargé du budget et du portefeuille de l’Etat est très attendu avec son projet de budget à l’Assemblée Nationale

Garantie des investissements:: Le ministre Koné Adama échange avec la Miga

vendredi, 12 octobre 2018 10:20 Written by

   Au nom de Sem. Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly , le Ministre Adama Koné, ministre de l’Economie et des Finances séjourne du 10 au 14 octobre à Bali, en Indonésie, où il conduit la délégation ivoirienne aux Assemblées annuelles du Fmi et du Groupe de la Banque Mondiale. Afin de mieux faire partager les grandes ambitions de son pays et rechercher des appuis institutionnels nécessaires, le chef de la délégation ivoirienne multiplie les contacts et les rencontres avec les personnalités de premier plan de la crème de la finance mondiale. C’est ainsi que le, jeudi 11 octobre 2018, le ministre Adama Kone et les membres de sa délégation ont été reçus en audience par Mme Keiko Honda, Vice-Présidente Exécutive de la Miga. Les entretiens ont porté sur le financement des projets sociaux. Un axe important de la politique du Gouvernement qui entend ainsi promouvoir une croissance beaucoup lus inclusive afin de faire bénéficier au plus grand nombre d’ivoiriens des fruits de la croissance économique.La Miga, il est bon de le souligner, est l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements. Elle a pour mandat de garantir les Investissements Directs Etrangers (Ide) dans les pays en développement afin de favoriser la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations. A ce titre, elle a été sollicitée pour le financement des projets prioritaires dans les domaines de la Santé, du Tourisme, des Logements, de l’Energie et de l’Agriculture. Ceci dans le cadre de la croissance inclusive, voulue par Son Excellence Monsieur le Président de la République.  En réponse, la Vice-Présidente a fait le point des projets en cours de financement. Elle a en outre présenté un schéma de financement de ce type de projet déjà réussi dans certains pays qui pourrait être appliqué en Côte d’Ivoire. Il a été convenu d’approfondir les réflexions sur ce dossier entre les deux parties. Il faut dire qu’avant cette rencontre avec la Miga, le ministre Adama Koné a eu également eu des entretiens très fructueux avec une délégation de la Standard Chatered Bank, de la Banque européenne d’investissement, plusieurs autres rendez-vous sont au programme avec les patrons de grandes banques internationales et organismes financiers. 

Moussa Kader( Source : sercom Mef)

Avenir du coton et l’anacarde en Côte d’Ivoire: Les filières ivoiriennes passées au scanner du Fmi

vendredi, 12 octobre 2018 10:00 Written by

« Sur la période 2018-2020, la consolidation du zonage et la mise en œuvre du Ppca devraient permettre aux filières coton et anacarde de continuer à jouer un rôle majeur dans l’économie nationale et surtout dans la lutte contre la pauvreté dans les Zones Nord, Centre et est de la Côte d’Ivoire » C’est la conclusion tirée récemment par des experts du Ministère de l’agriculture et du développement rurale. C’était lors d’une séance de travail avec une délégation du Fonds monétaire international,( Fmi). Ce à la faveur de la dernière revue du Programme économique de la Côte d’Ivoire par les institutions de Breton Woods. Devant lesquels, le bilan des campagnes de commercialisation du coton graine et de l’anacarde 2017-2018 ont été revisités. Ainsi, pour la campagne 2017-2018, la filière coton ivoirienne a enregistré une production de 412 646 tonnes de coton graine réalisée par 88 522 producteurs sur une superficie de 327 334 ha. Selon les services du Minader, « Cette production intervient quelques années après le recentrage des sociétés cotonnières dans les zones d’activités qui leur ont été attribuées dans le cadre de la mise en œuvre du zonage et les difficultés de terrain inhérent au démarrage d’une telle mesure, le nombre de producteurs et les surfaces semées ont baissé de 5% par rapport à la campagne 2016-2017. Malgré cela, on note que la production s’est accrue de plus de 25%, portée par un rendement de 1 260 kg/ha, nettement en hausse par rapport aux deux campagnes précédentes au cours desquelles il a varié entre 771 et 955 kg/ha » En ce qui concerne les projections, la même source ajoute que « la campagne 2018-2019 dont les semis ont démarré en fin mai 2018, se déroule dans un contexte de consolidation de la mise en œuvre du zonage, qui est l’un des axes stratégiques centraux de la réforme de la filière coton adopté en mars 2013. Cette campagne marque la deuxième année de mise en œuvre de cette disposition dans la filière coton » Le Zonage faut-il le préciser consiste en l’attribution d’une zone exclusive d’activités à chacune des sociétés cotonnières sur la base d’une convention de concession adossée à un cahier des charges entre ces Sociétés privées et le Conseil du coton et de l’anacarde, structure publique de régulation de la filière. Elle vise la reprise durable de la production par la création des conditions de retour de la confiance entre les sociétés cotonnières et les producteurs ainsi que la sécurisation des financements dans la filière. Les prévisions de production de la campagne 2018-2019 s’inscrivent dans la perspective d’une poursuite de la reprise de production et d’une confirmation des bons rendements de 2017-2018.Ainsi, il est prévu 442 800 tonnes de coton graine pour une superficie de 369 000 ha, soit un rendement prévisionnel de 1 200 kg/ha, proche de la moyenne de 1 261 kg/ha de la campagne précédente, après deux campagnes autour d’une tonne à l’hectare. « Afin de maintenir l’engouement des producteurs dans ce contexte de zonage et à l’instar de la campagne précédente, le gouvernement a demandé à la filière de maintenir le prix de 265 F cfa /Kg de coton graine, payé aux producteurs la campagne précédente et s’est engagé à faire un complément si au terme de la campagne, un niveau inférieur est obtenu après le calcul du prix sur la base des réalisations effectives » précise nos sources. Qui ne manquent pas d’ajouter que les leçons tirées des premières campagnes de mise en œuvre de la réforme de la filière permettront de poursuivre et de mieux orienter les actions pour consolider la reprise de la production. Il s’agira notamment donc d’améliorer des conditions d’approvisionnement des producteurs en intrants (qualité, quantité et prix). Avec la mise en œuvre des résultats de l’étude sur les coûts de distribution des intrants des entrepôts portuaires des fournisseurs aux producteurs de coton. Mais aussi et surtout, la mise en place du Fonds intrants prévu par la réforme. Fait important à retenir, Il a été institué un prélèvement de 3 Fcfa/ kg de coton graine pour la campagne 2017-2018, pour soutenir le renforcement du dispositif de production, de multiplication et de distribution des semences par le démarrage de la mise en œuvre du plan semencier adoptés par la filière en février 2017.
Anacarde : la transformation locale n’atteindra 15% avant 2020
Au 31 juillet 2018, une production de 715 416tonnes de noix de cajou a été enregistrée, soit 95% des 750 000 tonnes attendues au titre de la campagne 2018. Ce qui permet à la Côte d’Ivoire de conserver son rang de premier producteur mondial avec environ 22% de la production mondiale. Pour un prix minimum de 500 F cfa par kilogramme de noix brutes fixé en début de campagne, les prix bord champ pratiqués ont varié entre 500 et 800 F cfa/kg les premières semaines, avant de se stabiliser à 500 F cfa/kg. Pour la première fois depuis le démarrage de la réforme en 2014, « les prix bord champs évoluent à la baisse au point de menacer le niveau minimum arrêté en début de campagne. Hormis les difficultés de cette campagne 2018, la mise en œuvre de la réforme de la filière anacarde aura permis de : créer de conditions d’une répercussion effective de l’embellie internationale sur les revenus des producteurs avec le respect des prix sur le terrain, qui atteignent des niveaux nettement supérieurs au prix minimum officiel » Que faire pour maintenir le cap ? Il est mis en œuvre avec l’Agence nationale d’appuis au développement rural( Anader) et le Fonds interprofessionnel pour la recherche et du conseil agricole,(Firca), un dispositif d’encadrement sur les itinéraires techniques et les opérations post-récolte qui a touché 102 000 producteurs en 2015 auxquels se sont ajoutés 149 000 autres en 2016 puis 58 032 autres en 2017.Ainsi, après trois campagnes, 307032 producteurs bénéficient d’un encadrement dédié. Sur la période 2019 à 2020, les prévisions sont faites sur la base de 8% d’accroissement annuel avec une moyenne de 11% de 2013 à 2017, bien que l’extension à plus grande échelle des appuis en cours incite à plus d’optimisme. En effet, pour soutenir cette projection, il est prévu sur la période 2018 – 2020 une amélioration des rendements qui pourraient passer de 500 kg à 600 kg de noix de cajou du fait : d’un meilleur entretien des parcelles existantes par l’extension du dispositif d’encadrement dédié à l’ensemble des producteurs d’anacarde. En ce qui concerne les approvisionnements, à la date indiquée plus, « les unités se sont approvisionnées à hauteur de 55 555 tonnes de noix de cajou, soit 55% des prévisions de 100 000 tonnes et 7,8% du volume de production enregistrée à ce jour. Au total, 25 unités fonctionnelles ont été enregistrées. La capacité totale correspondante est de 116 350 tonnes, soit environ 15% de la production nationale. Sur la période 2018-2020, les nouvelles mesures devraient permettre d’améliorer la capacité opérationnelle des unités installées et la mise en service de nouvelles. Il s’agit entre autres de la taxation des exportations de noix brutes de cajou pour financer les mesures d’appui à la transformation locale. « Ces actions et mesures incitatives devraient permettre de faire passer le volume transformé localement de 44 628 tonnes en 2017 à environ 120 000 à 150 000 tonnes en 2020. Ce qui reviendrait à tripler le volume transformé localement, même si la proportion de la production transformée localement se situera autour de 14% » Concluent nos sources.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : La Côte d’Ivoire doit davantage faire des efforts pour améliorer le taux de transformation locale

 

Privatisation et cession des actifs de l’Etat de Côte d’Ivoire Ça coince à Trci , Versus Bank et à la Cnce

mercredi, 10 octobre 2018 09:13 Written by

La privatisation  et cession des actifs de l’Etat dans certaines entreprises  de la place  continuent  de faire des vagues. A tel point  que le gouvernement ivoirien a décidé soit de reporter l’opération soit de retirer carrément l’entreprise en question  de la liste  des  sociétés  à  privatiser. Les  petites  notes de la  troisième  revue du programme économique   et financier   2016-2019, ayant  séjourné  du 19 septembre  au 04 Octobre 2018 à Abidjan  donnent  des précisions sur le point des opérations en cours.  Ainsi,  la mission  du Fonds monétaire international ( Fmi) à  a fourré son nez   dans plusieurs secteurs d’activités.  Citons les secteurs bancaire et  agricole. Dans ce  dernier, le  secteur héveicole a été passé au scanner  avec   le dossier  Tropical rubber Côte d’Ivoire( Trci). Ici,  le processus de cession  des 20%  de l’Etat dans le capital de la  Trci n’  a pas encore abouti.  La privatisation de Trci a été décidée en Conseil des ministres du 2 décembre 2013.  « Dans le cadre de la mise en œuvre de cette décision, le Comité de Privatisation a effectué une étude de valorisation et des modes de cession de la société. Cette étude a révélé des litiges, d’une part, entre les actionnaires de la Saphic, d’autre part, entre une partie des actionnaires de la Saphic et le Groupe Gmg. Ces litiges sont pendants devant les tribunaux. Bien qu’ils ne remettent pas en cause la participation de l’Etat, ils constituent un obstacle à la privatisation de la société. En effet, il serait difficile de trouver un repreneur ou de céder la participation de l’Etat à travers la bourse dans ce contexte conflictuel »  précisent nos sources proches du Comité de privatisation.  En outre, la même source ajoute  qu’une  médiation a été effectuée sous l’égide du cabinet du Premier ministre. Malheureusement, poursuit nos sources,    «   les  différentes réunions tenues dans le cadre de cette médiation et les engagements pris au cours de ces réunions n’ont pas permis d’aplanir la situation. Le Comité de privatisation avait suspendu le processus de privatisation de Trci  dans l’attente du règlement de ces différents litiges. Il a toutefois maintenu les contacts avec la société, en vue de reprendre l’opération de cession, dès que les conditions le permettront »  A noter  que  toujours par rapport au dit dossier, une autre source  bien introduite   au  Secrétariat d’Etat, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat  lève le lièvre   sur  le nom d’un  repreneur  des parts  de l’Etat( 20%) Il  s’agit  du   singapourien Groupe  Halcyon Agri, actionnaire de référence de Trci. « En vue de saisir cette opportunité, le Comité de privatisation a donné son accord, lors de la réunion tenue le 25 janvier 2018, pour reprendre le processus de cession de Trci avec le Groupe Halcyon Agri. Dans le cadre de la reprise du processus, le Comité de Privatisation se fera assister par un Conseil financier qui aura pour mission :-l’actualisation de l’étude de valorisation en tenant compte des états financiers des exercices 2015, 2016 et 2017, ainsi que des documents disponibles ou informations connues à la date de l’étude(…) »
 Ça coince  aussi dans le secteur bancaire
Dans le secteur bancaire,  le processus de privatisation  de Versus Bank continu  se heurter   à l’opposition  de M. Claude N’Dah Ametchi. C’est le 24 juin 2015,que   le gouvernement ivoirien  a décidé, en Conseil des  ministres, de céder la participation de l’Etat dans le capital de Versus Bank, selon le schéma suivant :cession de 67% du capital à un groupe bancaire ayant des références avérées dans le financement des Pme/Pmi, qui s'engagera à recapitaliser la banque et à mettre en œuvre un plan de relance ambitieux et crédible ;cession de 33% du capital à des investisseurs nationaux intéressés par le financement des Pme/Pmi. Le Comité  de Privatisation a sélectionné la Banque d’Affaires Rothschild & Cie en vue de l’accompagner dans la mise en œuvre du schéma arrêté par le gouvernement. A l’issue de la phase de prospection effectuée par Rothschild, sur un total de 46 acquéreurs contactés : 2 acquéreurs avaient transmis une offre indicative, 20 continuaient d’étudier le dossier, 24 avaient indiqué ne pas être intéressés. « Sur la base du calendrier proposé par Rothschild, l’opération devait connaître son dénouement en septembre 2016.Mais, le processus a été suspendu à la suite de réclamations de M.  N’da Ametchi, qui revendique la propriété de 90 000 actions, représentant 30% du capital de Versus Bank, sur la base d’un contrat de rachat de ses actions signé en 2009 et non honoré par l’Etat, selon lui(…) Un rapport sur ce contentieux a été transmis au gouvernement, avec des propositions de solutions. Dans l’attente de la résolution du contentieux, le Comité de Privatisation a recommandé le retrait de Versus Bank de la liste des sociétés à privatiser » Rappelons  que par la suite, le gouvernement a adopté en Conseil des Ministres du 27 juin 2018, le décret n° 2018-598 du 27 juin 2018 portant augmentation du capital social de la société d’Etat Versus bank  et fixant les modalités de souscription de ladite augmentation. Avec l’augmentation du capital décidé  le 27 juin 2018, le capital social de  cette banque  est  désormais  à 14,58 milliards de  Fcfa dont  52,89% par l’Etat de  Côte d’Ivoire contre 47,11% par la Caisse général  de retraite  des agents de l’Etat,( Cgrae). Quid de la Cnce ?   Un  plan de restructuration et de recapitalisation de la Caisse nationale  des chèques et de l’épargne( Cnce)  prévoit, entre autres, la cession de la participation détenue par la Cnce dans le capital de La Loyale Vie. Sur la base des documents et informations transmis par la Direction de La Loyale Vie, un dossier d’appel d’offres (Dao) a été élaboré en vue de sélectionner un repreneur disposant de ressources financières adéquates en vue d’acquérir la participation de 21,54% de la Cnce et participer à l’augmentation du capital de La Loyale Vie, qui devra passer d’un milliard cinq cents millions de Fcfa à trois milliards de Fcfa, d’ici 2019.  « L’appel d’offres a été lancé le 15 janvier 2018. La date limite de dépôt des offres initialement fixée au 2 mars 2018, a été reportée au 10 août 2018, puis à une date ultérieure à déterminer après réception et transmission aux soumissionnaires du business plan actualisé sur la base du rapport de la Conférence Interafricaine des marchés d’assurance (Cima) de juillet 2018 »  rapporte une source proche du dossier  qui était aussi au centre des  échanges avec la mission d’évaluation du Fonds monétaire international,( Fmi). Mais  combien  les  opérations  de  privatisation  et cession des parts de l’Etat enclenché sous Ouattara ont rapport  aux caisses de l’Etat de Côte d’Ivoire ?(  voir encadré)
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo :   ( Versus bank)  Le Comité de privatisation recommande   le retrait  de Versus bank de la liste des entreprises à privatiser
 
Encadré :  Plus  de  123 milliards récoltés en 7ans 
 Les  privatisations achevées ont rapporté à ce jour, à l’Etat des recettes totales de  plus  de123 milliards de Fcfa dont  plus de milliards de  Fcfa  correspondant au montant de la cession de la Banque  pour l’habitat de Côte d’Ivoire,( Bhci. )  Les opérations en cours sont à des stades de réalisation plus ou moins avancés. Pour si peu le gouvernement  ivoirien a fait trop de bruit.
 B. Mafoumgbé

Certification des entreprises africaines : Seuls 7% des entreprises du secteur agricole exportent

mercredi, 03 octobre 2018 14:21 Written by

Une étude publiée par le Centre du commerce international (Itc) et les Chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf) montre que les entreprises des pays africains francophones ont plus de chance d’exporter lorsqu’elles se conforment aux normes internationales. Dans le cadre de cette étude, plus de 9000 entreprises ont été sondées au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, au Congo, en République démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, à Madagascar, au Maroc, au Niger, au Sénégal, au Togo et en Tunisie. 25 % d’entre elles disposent d’une certification internationale qui généralement concerne les normes de qualité ou de sécurité. La certification est souvent une condition préalable à l’entrée dans les marchés étrangers. Ainsi, plus une entreprise est petite, moins elle a de chance de disposer d’un certificat reconnu au niveau international. Parmi les 16 pays étudiés, seuls 7 % des entreprises du secteur agricole exportent, dont 70 % d’entre elles sont titulaires d’un certificat international. Autrement dit, certifier davantage d’entreprises agricoles pourrait augmenter le nombre d’exportateurs. « Le commerce vertueux dépend entre autres de normes efficaces et protectrices des consommateurs et de l’environnement et garantit que l’ensemble des pays et leurs micros, petites et moyennes entreprises disposent des outils nécessaires à la mise en œuvre de ces normes », précise Arancha González, Directrice exécutive de l’Itc. L’étude révèle que les Pme doivent souvent lutter pour supporter les coûts financiers, administratifs et autres liés à l’obtention et au maintien de la certification. Les institutions d’appui au commerce et à l’investissement peuvent intervenir dans la réduction des coûts de l’accès à l’information sur les normes et la certification. Par exemple, l’établissement de portails à guichet unique pour le partage d’informations de qualité sur les normes peut aider les Pme à réduire ce type de coûts. D’après l’étude « Promouvoir la compétitivité des Pme en Afrique francophone », il ressort que dans les pays où l’accès à l’information est optimal, le nombre d’entreprises certifiées est plus élevé. Les coûts de certification sont souvent considérés onéreux quelle que soit la taille de l’entreprise. En Afrique centrale, où les entreprises font face à des coûts importants, le taux de certification est le plus bas. En revanche, l’Afrique de l’Ouest semble offrir le meilleur rapport qualité-prix lorsqu’il est question de certification. Cette étude contribue aux efforts de collecte de données plus riches sur les entreprises africaines. Ces dernières permettent aux décideurs politiques d’identifier les faiblesses de l’écosystème des affaires et d’appliquer les mesures correctrices nécessaires. A noter que   le Centre du commerce international est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies. L'Itc aide les petites et moyennes entreprises dans les pays en développement et les économies de transition à devenir plus compétitives sur les marchés mondiaux, contribuant ainsi à un développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce et les Objectifs de développement durable.

Moussa Kader

Légende photo :    Il y a du travail à faire au niveau de la certification des entreprises africaines

Commercialisation du cacao en 2017/2018 Les producteurs ont perdu plus de 668 milliards de Fcfa

vendredi, 28 septembre 2018 20:56 Written by

Les journées nationales du cacao et du chocolat (Jncc) se tiennent du 28 au 30 septembre 2018, à l’hôtel du Golf, à Abidjan. Sur trois jours, les acteurs de la filière cacao débattront sur « la promotion de la consommation locale du cacao », thème de cette 5e édition. En tous cas, ceux qui attendaient le prix du kilogramme de cacao pour cette campagne principale 2018-2019, ont été déçus. Ils vont devoir patienter car, cette information capitale n’a pas été livrée lors de la cérémonie d’ouverture tenue hier vendredi 28 septembre 2018. En effet, à l’occasion, le ministre Lambert Kouassi Konan, président du conseil d’administration du Conseil café-cacao a dressé un bilan peu reluisant de la campagne précédente. «Ainsi, au 16 septembre 2018, le taux de cacao bien fermenté est de 94,5% contre 95% pour la campagne 2016-2017. (…) Le revenu brut global perçu par nos producteurs de cacao sur la campagne 2017-2018 est ressorti à environ 1,356 milliards Fcfa contre 2024 milliards Fcfa, sur la campagne précédente, soit une baisse de 33%. (…) Les ventes au titre de la campagne 2017-2018 qui s’achève, se sont déroulées du 19 septembre 2017 au 13 septembre 2018 Au 16 septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclaré s’établit à 1938436 tonnes contre 1977770 tonnes réalisées sur la même période de la campagne 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Quant aux exportations, elles sont en légère baisse de 0,21% pour s’établir à 1858101 tonnes » a indiqué le président du conseil d’administration du Conseil café-cacao. A l’occasion, il a salué le courage des producteurs qui en dépit de la période de crise, ont travaillé de sorte que la Côte d’Ivoire maintienne son rang de premier pays producteur de cacao en terme de volume et de qualité. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Sangafoua Coulibaly, au nom du premier ministre a invité les acteurs de la filière cacao à ne pas désespérer. Il a promis des mesures pour que la filière qui a connu une réforme en 2012 se porte mieux. Ce sont entre autres la transformation de 50% de la production locale sur place. Notons qu’au cours de cette cérémonie d’ouverture, des distinctions ont été attribuées à des producteurs. Ainsi, le prix de la meilleure productrice nationale a été attribué à Mme Kouakou Wakonoua Victorine qui a reçu la somme de 3 millions Fcfa, un véhicule, un trophée, un diplôme et des lots intermédiaire. Idem pour celui qui a été élu meilleur producteur national et la meilleure société coopérative nationale. Mme Kouakou Wakonoua, a au nom des récipiendaires, plaidé pour que le prix bord champ du kilogramme de cacao connaisse une nette amélioration durant cette campagne qui s’ouvre pour le bonheur du monde paysan.
Moussa Kader
Photo : Les exportations de cacao ont enregistré une légère baisse de 0,21% pour s’établir à 1858101 tonnes

 

Fiscalisation du secteur informelle et minier Au centre d’un d’une rencontre régionale à Abidjan

vendredi, 28 septembre 2018 20:25 Written by

 Abidjan abrite depuis le jeudi 27 septembre 2018, la  14ème Assemblée générale du Forum des administrations fiscales ouest-africaines (Fafoa) s’est ouverte jeudi à Abidjan autour du thème « Mobilisation des ressources domestiques en Afrique de l’Ouest : la fiscalisation des secteurs informel et minier ». C’était  au Radisson Blu Hôtel  d’Abidjan- Port-Bouet.  A l’ouverture  des assises,  M. Ouattara Abou Sié, Directeur général a dit  qu’il s’agira durant les deux  jours  de  renforcer  la  coopération en matière fiscale afin que les disparités entre nos pratiques et cadres juridiques n’offrent pas aux opérateurs mal intentionnés, des occasions de contourner nos lois et de soustraire à leurs obligations fiscales « Le  Fafoa offre aux autorités fiscales des États de l’Afrique de l’Ouest, un cadre privilégié pour confronter les meilleures pratiques et partager les solutions de mise en œuvre pour faire face aux défis des administrations fiscales dans la définition des politiques et la gestion des impôts, a-t-il ajouté. Les secteurs informel et minier sont, dans les États de cette région de l’Afrique, particulièrement marqués par l’existence de niches. Et à travers ces assises, les autorités de l’administration fiscale, envisagent d’explorer le potentiel fiscal afin d’adresser les problématiques de fiscalisation. Pour sa part, M. Peter Dossou Kponor, représentant du président de Fafoa, Ahmed Adjoyi, qui n’a pu effectuer le déplacement sur Abidjan, a ajouté l’objectif est d’amener «chaque pays à procéder au renforcement des capacités et de partage des expériences »,  Cette rencontre qui réunit également les représentants des organisations professionnelles et chambres consulaires du secteur privé, devrait permettre aux investisseurs de « partager leurs expériences au cours de ces assises qui offrent un cadre privilégié pour confronter les pratiques afin de relever les défis », a-t-il souligné.  Le secrétaire d’État auprès du Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a salué la pertinence de ce thème qui devrait permettre aux administrations fiscales de l’Afrique de l’Ouest de définir une politique fiscale soutenable pour ces secteurs.  Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Sanogo Moussa, Secrétaire d’Etat  auprès du Premier ministre en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat  

Budget d’Etat 2019/ Après l’annonce du montant, Le secteur privé attend le contenu de l’annexe fiscale

jeudi, 27 septembre 2018 09:04 Written by

   Budget d’Etat 2019/ Après l’annonce du montant, Le secteur privé attend le contenu de  l’annexe fiscale Le projet de budget de l`Etat de Côte d’Ivoire, au titre de l`exercice 2019 s`équilibre en recettes et en dépenses à 7334,3 milliards de Fcfa. Il  a adopté  le mercredi 26 septembre 2018  en conseil des ministres. Ce  budget 2019 enregistre une hausse de 578,11 milliards par rapport à celui de 2018, soit une progression de 8,6%.  Après cette étape,  suivra son adoption  par l’Assemblée nationale, en décembre 2018  où l’annexe fiscale à la loi de finance  sera débattue par les députés.  Mais quelle est part  des ressources à mobiliser par  les Régies financières, notamment au titre des recettes fiscales ? Les  engagements pris  par la Côte d’Ivoire devant les institutions de  Bretonwoods( en ce moment en mission à Abidjan) , il était  de réduire le déficit budgétaire de 4,5% en  2017 à plus 3,7% en 2018, pour  tomber par la suite à  3% en 2019.  Va-t-il réussir ce challenge ?    Le  ministre Sidi Tiemoko Touré, porte-parole du gouvernement a dit que  « ( …) Ce budget  fait la part belle à l’amélioration à l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à la lutte contre la pauvreté et la réduction des disparités sociales ».  A noter  que le Conseil  a également décidé, en  ce qui concerne le Conseil du Café-cacao, de la création    de la création d`un conseil consultatif comprenant des membres du gouvernement, le secteur privé et les producteurs. Le Comité interministériel des matières présidé par le Premier ministre va-t-il alors disparaitre ou perdre une bonne partie de ses prérogatives ?  Nous y reviendrons. Bamba Mafoumgbé,   Légende photo :  Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du budget et du portefeuille de l’Etat

Coopération entre les Conseils économiques et sociaux Le Président Diby conduit une importante mission en Europe

mardi, 25 septembre 2018 09:09 Written by

Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Conseil économique social environnemental et culturel (Cesec) de la Côte d’Ivoire et le Conseil économique social (Ces) du Portugal, le Président Charles Koffi DIBY conduit une délégation, depuis le dimanche 23 septembre et ce, jusqu’au jeudi 27 septembre 2018, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié au Portugal. Débutée le lundi, le Président du Cesec a eu une séance de travail, avec son homologue Antonio CORREIA DE CAMPOS en présence des Conseillers économiques et Sociaux représentant les syndicats, le patronat et la société civile portugaise, agissants dans le cadre du dialogue social. Au cours des échanges, le Président DIBY s’est accordé avec ses interlocuteurs sur l’intérêt que l’Institution qu’il dirige accorde au concept du dialogue social. Il a, en outre, souligné la nécessité de faciliter les relations commerciales entre les deux pays en suggérant l’ouverture d’une ligne directe maritime après le succès de la réouverture de la ligne aérienne avec la Tap.Ces rencontres s’inscrivent dans la continuité de la mise en œuvre de la Convention de Partenariat, signée à Abidjan le 21 novembre 2017. Le Président Charles Koffi DIBY a saisi l’opportunité pour exposer aux membres du Conseil Economique Social du Portugal la situation socio-économique ivoirienne. Il a notamment souligné les performances économiques et l’attractivité de l’environnement des affaires découlant de la consolidation des importantes réformes structurelles initiées par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République. A cet égard, le Président a invité les opérateurs économiques portugais à emboîter le pas aux investisseurs déjà présents en Côte d’Ivoire afin de participer, dans une dynamique de partenariat gagnant-gagnant, au développement de leurs activités et à la croissance des économies ivoirienne et portugaise. En outre, ce séjour a permis aux deux (2) Présidents de s’accorder sur un agenda des modalités de mise en œuvre de la convention de coopération par le partage d’expériences et de bonnes pratiques et la concertation sur des sujets d’intérêt commun.L’agenda de travail du Président du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel a également retenu des entretiens avec d’autres personnalités politiques, notamment, les anciens Ministres des Affaires Etrangères Portugais, Monsieur Antonio MONTEIRO et Luis AMADO ainsi qu’un tête-à-tête avec Monsieur Jorge Lacão COSTA, Vice-président de l’Assemblée (Parlement) de la République Portugaise. Cette mission au Portugal permettra également à la délégation ivoirienne de s’enrichir de l’expérience portugaise en matière de tourisme, en visitant l’Ecole d’Hôtellerie et de Tourisme de Lisbonne, fleuron de la formation hôtelière ibérique, le Centre de Formation Professionnelle de l’Industrie Electronique, Télécommunications et d’Information (CINEL), le Groupe Mota Engil évoluant dans le BTP, la Base navale d’Alfeite et le port de Sinès et le Groupe SUGAL à Zambujal évoluant dans le secteur agroalimentaire. Le séjour du Président DIBY et de la délégation qui l’accompagne, fait suite à la mémorable visite de travail et d'amitié que le Président du Conseil Economique et Social du Portugal, Monsieur Antonio CORREIRA DE CAMPOS a effectué en Côte d’Ivoire, le 21 novembre 2017. Les rencontres entre les deux Institutions consultatives s’inscrivent dans la vision commune des Présidents Alassane OUATTARA et Marcelo de SOUSA de voir se raffermir les liens entre leurs deux pays à travers une coopération riche et étroite et profitable aux deux (2) peuples.Source : www.abidjan.net Legende photo :  Le président Charles Koffi Diby ,    du Conseil économique, social, environnemental et culturel( Cesec)

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