
Agriculture (317)
Sara2025. Patrick Achi au stand du Conseil du Coton et anarcade
lundi, 26 mai 2025 14:09 Written by AdminDepuis le vendredi dernier, le Parc des Expositions d’Abidjan- Port Bouet vibre au rythme de la 7e edition du Salon international de l’agriculture et des ressources animals( Sara). En plus des rencontres d’échanges et les panels, les stands des différents exposants reçoivent la visite de simples visiteurs comme des personnalités de marque. Présent à la cérémonie d’ouverture, l'ancien Premier ministre Patrick Achi était au stand du Conseil du Coton et anacarde. Où, il a été accueilli par le Dg Beté Mamadou, ses collaborateurs. Patrick Achi a profité de l’occasion, pour lui de découvrir les trésors qu’ offre l’anacarde à travers une série de dégustations savoureuses réalisées sur place. L'ancien premier ministre i a pu apprécier la diversité et la qualité des produits à base d’anacarde, une véritable fierté pour la Côte d'Ivoire.
Légende photo: L’ancien Premier ministre Patrick Achi, sur le stand du Conseil du coton et anacarde
B. M
Salon international de l'agriculture et des ressources animales d'Abidjan (Sara) 2025- Le Gouvernement ivoirien annonce un guichet spécial pour les jeunes porteurs de projets
samedi, 24 mai 2025 08:57 Written by Admin
C’est parti pour dix jours d’exposition de savoir-faire d’échanges sur le monde agricole ivoirien, des décideurs ivoiriens et des partenaires techniques financiers(Ptf). C’est au Parc des exposions d’Abidjan- Port Bouet, à l’occasion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan(Sara).
La 7e édition a été ouverte le 23 Mai 2025, par le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, qui a présidé, le vendredi 23 mai 2025, au Parc des Expositions d'Abidjan Port-Bouët, la cérémonie officielle d'ouverture de la 7ème édition du Salon international de l'Agriculture et des Ressources animales d'Abidjan (Sara) qui prend fin le 1er juin 2025. Pour le commissaire général Kouassi Kouakou André, environ 500 mille visiteurs y sont attendus et plus de 1000 exposants.
Le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières a faire une annonce forte : la création d’un Guichet de financement doté de 1,5 milliard de francs Cfa, entièrement dédié aux jeunes porteurs de projets agricoles. Une initiative phare qui place la jeunesse au cœur de la modernisation du secteur agricole ivoirien.
Ce guichet, mis en place en collaboration avec le Ministère de la promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, vise à soutenir les jeunes entrepreneurs en agriculture, encourager l’innovation, stimuler la création d’emplois durables et accélérer la transition vers une agriculture plus productive et technologique. « Nous avons voulu innover en offrant une opportunité concrète à la jeunesse entrepreneure », a déclaré le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors de la cérémonie d’ouverture.
Le ministre Adjoumani a également dressé un bilan éloquent des performances agricoles ivoiriennes de la dernière décennie. Grâce au Programme national d’investissement agricole (Pnia 2), les cultures vivrières comme le riz paddy, le manioc et le maïs ont doublé leurs volumes de production, tandis que la banane plantain a enregistré une croissance de 50 %. Les cultures d’exportation telles que le coton, le cacao et le café affichent également des progressions remarquables.
La Chine, modèle et invitée d’honneur
Invitée d’honneur de cette édition, la Chine a été saluée comme un modèle d’efficacité agricole. Avec seulement 10 % de terres arables, le pays nourrit 1,4 milliard de personnes et exporte des excédents. Le ministre Adjoumani a exprimé la volonté de renforcer la coopération sino-ivoirienne au-delà du projet rizicole de Guiguidou, actuellement en cours à Divo.
Malgré les progrès, le ministre Adjoumani a souligné les défis persistants, notamment la souveraineté alimentaire et les pertes post-récolte, qui peuvent atteindre 30 %. Il a insisté sur la nécessité d’une transformation agro-industrielle forte pour répondre à la croissance démographique et aux bouleversements climatiques.
Pour le Premier ministre Robert Beugré Mambé qui représentait le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avant de préciser :
« Votre mobilisation de ce jour, combinée avec la diversité des expériences et la convergence sur le rôle de l'agriculture moderne dans nos économies et nos sociétés augurent du succès de cette septième édition. Ensemble, nous sommes venus pour gagner, aller ensemble à la conquête des marchés du monde », a dit Robert Beugré Mambé aux participants.
Le Premier ministre a également félicité le ministre d'État, ministre de l'Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani dont l'engagement et la conviction pour le secteur agricole et la force d'appréciation et l'acharnement au travail ont permis de faire du Sara un rendez-vous de très grande importance.
Il a profité de l'occasion pour traduire ses vifs et sincères remerciements à la forte délégation conduite par le vice-ministre chinois de l'agriculture et des Affaires rurales, Zhang Xingwang.
« La Chine est l'un des champions du monde en matière d'agriculture au regard du dynamisme de son système agricole et de l'intégration de nouvelles technologies dans la pratique agricole », a-t-il relevé. Non sans saluer la bonne coopération entre la Côte d'Ivoire et la Chine.
C'est en 1997 qu'a été institué le Sara dont les ministères des Ressources animales et halieutiques ; de l'Environnement, du développement durable et de la Transition écologique, et des Eaux et Forêts sont co-organisateurs. On notait à cette cérémonie la présence d’une forte délégation gouvernementale et d’anciens Premiers ministres : Jeannot Ahoussou Kouadio et Patrick Achi. Sans oublier les présidents d’institutions dont Kandia Kamissoko. Ces derniers ont visité plusieurs stands dont ceux du Conseil coton anacarde et du groupe énergétique et pétrolier ENI
Bamba Mafoumgbé
Légende photo : Le Premier ministre ; ministre des sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé, des membres de son gouvernement et des ministres d’Etat conseillers à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire
7ème édition du Salon international de l'agriculture et des ressources animales (Sara)- La Cédéao signe sa deuxième participation à ce rendez-vous agricole ouest-africain
samedi, 24 mai 2025 08:50 Written by AdminActeurs et partenaires du secteur agrosylvopastoral et halieutique sont réunis du 23 mai au 1er juin 2025 à Abidjan pour la 7ème édition du Salon International de l'Agriculture et des Ressources Animales d'Abidjan (SARA) qui a été officiellement ouverte par le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, Beugré Mambé au Parc des Expositions d'Abidjan-
Invitée à ce rendez-vous agricole par le Gouvernement de Côte d’Ivoire, la Délégation de la Cédéao est conduite par Mme Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux affaires économiques et à l’Agriculture de la Commission de la Cédéao. Au sein du pôle « Institutionnels et sponsors », la Cédéao partage avec le public ses acquis dans le domaine agricole à travers l’animation d’un stand et l’organisation de onze side-events.
Placée sous le thème : « Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique ?”, la 7ème édition du Sara est une plateforme de rencontres et d'échanges d'expériences entre les acteurs des secteurs agricoles, des ressources animales et halieutiques en Afrique de l'Ouest. Il apparait comme un événement majeur du monde agricole en Afrique de l’Ouest et constitue une opportunité de visibilité, d’établissement de contacts, de partage d’expériences et de lobbying à travers ses visiteurs, les investisseurs nationaux et internationaux, les pays représentés, les professionnels et les différents exposés dans les stands.
Participant pour la deuxième fois au Sara après l’édition de 2023, la Cédéao vise à accroître sa visibilité et sensibiliser sur les politiques et initiatives de la Cédéao en matière d’intégration régionale, en lien avec l’agriculture tout en promouvant les initiatives régionales en lien avec les systèmes de transformation agricole pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
La Cédéao au Sara fera un bilan de la mise en œuvre de sa Politique agricole (ECOWAP) au cours des 20 dernières années, une occasion de valoriser les résultats des programmes et projets contribuant à la mise en œuvre de ladite Politique comme l’a souligné Mme la Commissaire aux affaires économiques et à l’Agriculture de la Cédéao : « Notre présence à cet événement majeur traduit la volonté politique forte de la Cédeao d’accompagner les États membres dans la transformation durable de leurs systèmes agricoles et alimentaires. Elle illustre aussi notre détermination à faire de l’agriculture un moteur de développement économique, de création d’emplois décents, notamment pour les jeunes et les femmes, et un levier essentiel de sécurité alimentaire et nutritionnelle ».
« Piloter l'agenda de la souveraineté alimentaire en Afrique de l'Ouest : 20 ans de mise en œuvre de l'ECOWAP » est le thème de la deuxième participation de la Cédéao au Sara. À travers des expositions, panels de haut niveau et événements parallèles, la Direction de l’agriculture et du développement rural de la Commission de la Cédéao, l’ Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA), le Centre régional de santé animale (CRSA) et leurs partenaires techniques et financiers, mettront en lumière les efforts déployés pour garantir la sécurité alimentaire, nutritionnelle, la résilience climatique et la durabilité des systèmes agricoles, en phase avec les ambitions de souveraineté alimentaire du continent.
Bamba Mafoumgbé avec sercom
Légende photo : Une vue du stand de la Cédéao au Sara2025 (Ph : Cédéao)
Sara2025- AGL, partenaire logistique des fruitières agricoles participe à l’évènement
SARA 2025- L’Anader fait de la sécurité alimentaire, sa priorité
lundi, 19 mai 2025 11:33 Written by Admin
L’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) sera présente, à l’instar des éditions précédentes, à la 7ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2025), qui s’ouvre le vendredi 23 mai 2025 prochain, au Parc des Expositions d’Abidjan.
« La sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire, une priorité pour l’ANADER », est le slogan qui va orienter cette année, les principales activités du leader du conseil agricole et rural au SARA.
Pendant 10 jours que va durer cette grand-messe de l’agriculture ivoirienne, l’ANADER va dérouler une série d’activités en vue de rendre visible son action dans le secteur agricole.
Du 23 mai au 1er juin, l’entreprise mettra en lumière ses actions et ses innovations dans les filières de production végétale et animale, à travers la présentation de technologies de pointe et l’exposition des principales spéculations animales qu’elle encadre dans le cadre de ses programmes.
La présence de l’ANADER au SARA se fera à travers plusieurs temps forts à savoir deux masters class prévues respectivement les lundi 26 et jeudi 29 mai 2025 qui vont traiter des thématiques suivantes : « Comment financer son projet de productions végétales ? » et « Comment financer son projet de productions animales ? »
La Journée-Métiers, prévue pour le mardi 27 mai, visera à présenter au public les professions agricoles et à faire découvrir les opportunités de carrière au sein de l’ANADER.
Le mercredi 28 mai, la « Journée des enfants de l’ANADER » mettra à l’honneur le personnel en offrant à des enfants de salariés de l’entreprise une occasion de découvrir l’Institution et de se familiariser avec les métiers de leurs parents.
Le riche agenda de l’ANADER prévoit le jeudi 29 mai, une visite des producteurs. Partenaires de terrain essentiels, ces derniers jouent un rôle central dans la mise en œuvre du conseil agricole que déploie l’ANADER au quotidien.
Notons que l’ANADER marquera sa visibilité au SARA 2025 sur trois grands espaces : un stand institutionnel et deux stands dédiés respectivement aux productions végétale et animale.
B. Mafoumgbé avec sercom
SARA2025/ Kouassi Kouakou André (Commissaire général )- « Nous voulons démontrer que le secteur agricole constitue une niche d’opportunités »
lundi, 19 mai 2025 08:05 Written by AdminEt revoilà le SARA, le Salon dédié à l'agriculture en Côte d'Ivoire. Dites-nous, en quoi est-ce que ce salon-ci sera différent des autres salons ?
Le Salon International de l'Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan, qui est à sa 7ème édition, fera peut-être mieux que les autres, mais sera identique aux autres. Déjà, il aura lieu dans le même cadre, il aura pour activités les mêmes activités, sauf que toute activité humaine est appelée à s'améliorer. C'est pourquoi nous allons puiser dans nos échecs les éditions dernières et améliorer donc l’édition 2025. Nous allons puiser dans nos réussites, les améliorer pour améliorer cette édition.
Si nous voulons parler de différence, nos mandants à savoir le Ministre de l'État, Kobenan Kouassi ADJOUMANI et ses pères co-organisateurs du SARA à savoir le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques le Ministre des Eaux et Forêts, le Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, nous ont mandatés. Ils nous ont demandé de faire tout pour que cette édition soit une édition mémorable. Donc, la différence avec les autres se situera à l'engagement de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. En un mot, nous voulons inviter toutes les collectivités territoriales, les districts et les régions, à s'associer pleinement à cette édition.
Parce que l'agriculture, c'est une affaire du terroir. L'agriculture, c'est dans les régions. L'agriculture, c'est nos populations, au quotidien, qui travaillent les champs, qui transportent les productions, qui transforment les productions, qui les distribuent. Donc, cette année, nous voulons l’implication de nos régions. Nous voulons la participation effective, la participation importante de ces régions, de nos acteurs qui sont à l'intérieur du pays.
Parce que, vous savez, un salon, c'est un carrefour du donner et du recevoir. On vient donner, mais on vient recevoir. En venant avec ce que nous avons, en venant faire montre de ce que nous connaissons, de ce que nous faisons, on a la possibilité, et ce que nous leur souhaitons, d'avoir des partenaires qui sont venus, d'ailleurs, pour venir chercher à investir.
On peut, donc, capter des investissements, on peut signer des partenariats, on peut même faire des jumelages avec des régions qui viennent, pour alors améliorer ce que nous avons ici. C’est dans ce cadre que nous trouvons à une participation active de nos d'associer ces régions. Mais à côté des régions et districts, la population entière, parce qu'on peut venir au salon en tant que visiteur, par curiosité, et en répartir agripreneur, parce qu'on aura été attiré ou impressionné quelque chose de nouveau dans le secteur agricole , et nous décider d'aller investir dans l'agriculture.
Parce que l'agriculture, c'est un domaine d'investissement. Et comme on l'a dit, au village, on dit la terre ne trahit pas son homme, l'agriculture ne trahit pas. La Côte d'Ivoire continue d'être le leader agricole au niveau mondial. Parce que la population ivoirienne s'est investie dans l'agriculture. Et les politiques continuent de croire en l'agriculture. Et ce n'est pas aujourd'hui avec M. le Président de la République, qui veut faire en sorte que la production des parents ne pourrisse pas à travers la transformation structurelle de notre économie agricole, que cela prendra fin.
Parce qu'il faut le dire, plus de 30% de nos productions pourrissent dans les champs. Le Président de la République, avec le Plan National d'Investissement Agricole de deuxième génération, pour passer à la transformation, veut que cette production ne pourrisse plus et puisse servir de la terre à la table, nous ne perdions pas plus de 5%. Et là, en ce moment, nous pouvons parler effectivement de ce que le Président veut pour les Ivoiriens, la souveraineté alimentaire.
2- Autre chose pour ce salon 2025, l'invité d'honneur, c'est bien la Chine. Pourquoi la Chine?
La Chine, nous le savons, c'est ce pays continent, avec combien de milliards de population et qui arrive à nourrir sa population. Donc, la Chine a quelque chose à partager avec la Côte d'Ivoire, qui veut développer davantage son agriculture et atteindre la souveraineté alimentaire. La Chine, non seulement elle produit, mais elle a les moyens de production.
Avec la Chine, nous voulons aller à la mécanisation. La Chine a le matériel nécessaire pour la mécanisation de notre agriculture, elle a les techniques appropriées. Le Ministre d'Etat aime à le dire, on ne peut plus faire l'agriculture sans la maîtrise de l'eau.
Mais ce sont des techniques que nous voulons aussi capter de par la Chine. Donc la Chine est un exemple agricole. Et c'est pour toutes ces raisons de réussites que le Président de la République a bien voulu que cette année, la Chine soit le pays à l'honneur. C’est un modèle auquel on veut ressembler.
3- Alors nous sommes à la 7e édition, pour cette édition-ci, quelles sont vos attentes?
Nos attentes sont nombreuses. Dans un premier temps, mettre dans l'opinion nationale et internationale que le Salon de l'Agriculture et des Ressources Animales d'Abidjan (SARA) est incontournable.
Mettre dans la tête de tous qu'aujourd'hui, nous avons une dimension internationale, hors sous-régionale, hors africaine. Nous voulons ressembler aujourd'hui ou compétir avec des salons comme celui du Maroc, comme celui de Paris. Et nous en avons les capacités, nous avons les moyens de le faire.
Nous voulons que ce salon reste dans la tête des gens, comme le Salon qui peut permettre à la Côte d'Ivoire d'améliorer son outil agricole. Par la présence des régions, les structures et les entreprises, nous voulons montrer le résultat de la politique agricole initiée par le Gouvernement Ivoirien. Donc nous voulons que ce salon-là démontre aux yeux du monde entier que les politiques agricoles que le Président de la République insuffle aux différents ministres sont vraiment réalisés sur le terrain et sont comprises et appliquées. Et que ce salon permet à tout Ivoirien d'être fier de son agriculture.
Nous voulons démontrer à
ce Salon que le secteur agricole constitue une niche d’opportunités
permettant aux pouvoirs publics de répondre efficacement au défi de l’emploi des jeunes et des femmes.
Donc c'est autant de choses que nous voulons que cette 7ème édition laisse comme des traces indélébiles.
4- Le salon n'est rien sans la visite du public. Les Ivoiriens, vous attendez effectivement qu'ils viennent vous visiter au Parc des Expositions ?
L'année dernière, c'était plus de 400 000 visiteurs. Cette année, nous attendons plus de 500 000 visiteurs. Parce qu'après la longue léthargie de la deuxième et la troisième édition, nous avons eu une petite pause en 2021 pour faute de COVID-19. Mais à la reprise, en 2023, on a eu plus de 400 000 visiteurs. Cela a réveillé le SARA dans l'esprit des gens. Et nous pensons que cette année, cela va être amélioré. Parce que ceux qui n'ont pas pu prendre les dispositions en 2023 pour venir à temps, on avait vu les derniers jours, on avait des difficultés pour fermer le salon parce que tout le monde voulait venir. Nous pensons que les gens seront là cette année et en grand nombre. Nous attendons les visiteurs simples, les entrepreneurs et les acteurs agricoles.
Interview réalisée par Radio-Ci et SERCOM Ministère d’ Etat, ministère de l’Agriculture, développement rural et des productions vivrières
PHOTO: Kouakou Kouassi André , Commissaire général du SARA 2025 (à droite)
Campagne de commercialisation 2025 de la noix de cajou- Le Conseil du coton et anacarde fait le point
mardi, 13 mai 2025 21:50 Written by AdminLa campagne 2025 de l’anacarde en Côte d’Ivoire s’annonce déjà comme un franc succès. Au mois de Mai 2025, une note reçue ce mardi 13 Mai de la même année, du Conseil du coton et anacarde indiquait que « 1 110 000 tonnes de noix brutes ont été effectivement déchargées dans les ports et les usines du pays, représentant 96% de l’objectif initial fixé à 1 150 000 tonnes et revu à 1300 000 »
Ce niveau de performance, ajoute la note, traduit une progression significative, marquant une nette amélioration par rapport aux campagnes précédentes : 754 192 tonnes en 2024 et 932 103 tonnes en 2023 à la même période.
Au total, les estimations font état d’environ 1 200 000 tonnes de noix brutes sorties des zones de production, confirmant la bonne dynamique enclenchée cette année.
Ces résultats soulignent l’efficacité du suivi opéré par le Conseil du Coton et de l’anacarde, qui joue un rôle central dans la performance de la filière sous la férule du Directeur général, Mamadou Berté
Bamba Mafoumgbé
Relance de la culture du café en Côte d’Ivoire- La Directrice exécutive de l’Organisation internationale du Café sur le terrain dans les zones de production
dimanche, 11 mai 2025 08:31 Written by AdminMadame Vanúsia Nogueira, Directrice exécutive de l’Organisation Internationale du Café (Oic), était, depuis le lundi 5 Mai 2025 en Côte d'Ivoire. Ce, dans la cadre d’une visite de travail. Comme rapportée par des sources proches de l’Institution. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la participation de la directrice Exécutive à l’atelier du Crop Trust sur la mise en œuvre de la Stratégie mondiale de conservation des ressources génétiques du café,
Elle a été accueillie, dimanche soir, à sa descente d’avion, par l’ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base
Durant son séjour, la directrice Exécutive, a pris part à plusieurs activités aussi bien à Abidjan qu’à Divo. En outre, la Directrice exécutive a profité de cette opportunité pour démarrer le lancement du premier programme éducatif OIC-SCA-ITC, initiative conjointe développée en partenariat avec l’Association des Cafés de spécialités (Specialty Coffee Association- SCA) et le Centre du Commerce International (ITC) qui consiste en des activités de formation sur l’accès au marché de spécialité.
Par ailleurs, la diplomate onusienne a eu des rencontres avec plusieurs autorités compétentes. Ce, en vue du renforcement de la coopération entre l’Oic et la Côte d’Ivoire. A l’issue de ce séjour l’ambassadeur Aly Touré, a plaidé pour un prix rémunérateur aux producteurs de café. Selon des experts, les cours du café se comportent bien, suite aux effets dévastateurs du changement climatique dans les zones de production notamment au Brésil. Il est donc conseillé aux producteurs africains notamment de la Côte d’Ivoire de continuer à cultiver aussi bien le café que le cacao.
B. M
Economie caféière- La Directrice Exécutive de l’Organisation Internationale du Café en visite de travail à Abidjan
mardi, 06 mai 2025 08:35 Written by AdminDans le cadre de sa participation à l’atelier du Crop Trust sur la mise en œuvre de la Stratégie mondiale de conservation des ressources génétiques du café, Madame Vanúsia Nogueira, Directrice exécutive de l’Organisation Internationale du Café (OIC), effectue une visite en Côte d’Ivoire du 05 au 09 mai 2025, a appris afrikchallenges.info, de sources officielles .
Selon ces sources, elle a été accueillie, dimanche soir, à sa descente d'avion, par l'ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base
Au menu de cette visite, un atelier organisé en collaboration avec le Cnra (Centre National de Recherche Agronomique), prévoit plusieurs activités qui se tiendront tant à Abidjan qu’à Divo.
En outre, la Directrice Exécutive profitera de cette opportunité pour démarrer le lancement du premier programme éducatif OIC-SCA-ITC, initiative conjointe développée en partenariat avec l’Association des Cafés de spécialités (Specialty Coffee Association- SCA) et le Centre du Commerce International (ITC) qui consiste à des activités de formation sur l’accès au marché de spécialité.
Le café de spécialité est un café qui se distingue des cafés ordinaires par sa qualité supérieure et son caractère unique.
Aussi, reconnaissante de l’appui continu reçu de la Cote d ‘Ivoire, elle rencontrera les autorités compétentes, lors de son séjour, afin de renforcer la coopération entre l’OIC et le pays hôte, notamment en abordant ses priorités, ainsi que ses points de vue sur le futur de l’OIC sous le nouvel Accord International de 2022 sur le café.
Cette rencontre avec la première responsable de notre Organisation commune du café permettra à l’OIC de recentrer ses objectifs et priorités si cela est nécessaire. A noter que dans la mouvance, Madame Vanúsia Nogueira animera une conférence de presse ce mercredi dans l’après midi
B. Mafoumgbé
Bouna/ Affaire 13 camions d’anacarde saisis échappe au contrôle de la gendarmerie- Le Commandant supérieur convoque ses éléments à Abidjan
mercredi, 30 avril 2025 09:28 Written by AdminTreize camions chargés de noix de cajou, saisis lundi 28 avril 2025 à 00h en partance pour le Ghana, ont échappé au contrôle de la gendarmerie lors de leur convoyage dans la ville de Bouna, suite à une intervention musclée d’un groupe de jeunes transporteurs en colère. L’information est rapportée par le correspondant local de l’Agence ivoirienne de presse,( Aip).
Selon le confrère, c’est vers 17h, alors que le convoi approchait le centre-ville, sous surveillance de la gendarmerie, près de 300 jeunes, circulant à motos, ont dressé un imposant barrage humain, empêchant la progression des camions escortés. Cette mobilisation soudaine et massive, qui a débordé les gendarmes en nombre inférieur, a occasionné la fuite de tous les 13 camions qui sont parvenus à se disperser dans les différents quartiers de la ville de Bouna, rendant leur localisation difficile.
« Les populations, témoins de ces événements, s’interrogent sur les motivations profondes de cette colère des jeunes transporteurs et sur le nombre aussi inférieur de gendarmes devant sécuriser ce long convoi. Les 13 camions avaient été interceptés par les forces de sécurité à Terguidouo à 7 km de Bouna, sur l’axe du Ghana. La mission du convoi était de les ramener à la caserne de l’escadron de gendarmerie de Bouna afin de les mettre à la disposition des services compétents pour les procédures d’usage. », ajoute le confrère.
Pour l’heure, cette affaire alimente l’actualité à Bouna, où rumeurs et supputations vont bon train, certains évoquant un deal qui aurait mal tourné entre les deux entités. Des informations recoupées aussi bien au niveau de la ville de Bouna qu’ à Abidjan que la piste de la complicité au niveau des éléments de la gendarmerie d’avec les jeunes n ‘est pas à écarter. « Le Commandant supérieur de la gendarmerie a convoqué ses éléments commis au convoyage de la cargaison pour explication à Abidjan », a appris une source très crédible basée à Bouna.
Faudrait-il s’attendre à des sanctions comme celles enregistrées il y a quelques mois dans le Tompki ? Les prochaines heures nous situerons un peu plus.
Depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’anacarde, il est signalé dans la région de la région du Bounkani, la sortie discrète de camions chargés d’anacarde en partance pour le Ghana par le pont sur le fleuve La volta noire ou le Burkina Faso par la localité de Kalamon. Ici, ( Kalamon) indique une étude de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, ( Cnf-ci) « sévissent des groupes d’extrémistes violents… »
Ayoko Mensah
Lutte contre le trafic illicite des produits agricoles - Plus de 594,4 tonnes de cacao et 307 tonnes d’anacarde saisies ( CNS)
samedi, 19 avril 2025 21:56 Written by AdminUne réunion du Conseil National de Sécurité s’est tenue, ce jeudi 17 avril 2025, au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République.
Le Conseil National de Sécurité, note, ainsi, avec satisfaction, que depuis sa dernière réunion, la situation sécuritaire générale continue de s’améliorer, de manière significative, sur l’ensemble du territoire national.
En effet, l’Indice Général de Sécurité est passé de 1.4, en janvier 2025, à 1.2, en mars 2025, soit une baisse d’environ 14%. Cette évolution positive de la situation sécuritaire nationale résulte, notamment, de l’efficacité des opérations de sécurisation, régulièrement menées par nos Forces de Défense et de Sécurité, sur l’ensemble du territoire national.
À ce titre, le Conseil National de Sécurité se félicite du succès de l’opération de lutte contre l’orpaillage illégal dont le bilan, au mois de mars 2025, s’établit comme suit : – L’interpellation de 67 personnes de différentes nationalités ; – Le déguerpissement de 233 sites d’orpaillage illégal ; – La saisie de numéraire ainsi que de plusieurs armes et munitions ; – La destruction d’environ 1 400 abris de fortune et de plus de 1 700 engins et matériels
divers.
Le Conseil National de Sécurité se réjouit, par ailleurs, des bonnes performances enregistrées par la section anti-drogue et les cellules anti-drogue de la Gendarmerie nationale déployées sur l’ensemble du territoire, dont les activités ont permis, au mois de mars 2025 : – L’interpellation de 357 individus ; – La destruction de 148 fumoirs ; et – La saisie de près de 102 kilogrammes de cannabis, 5 kilogrammes de médicaments utilisés à des fins
toxicomaniaques, 148 kilogrammes de produits contrefaits et 275 tonnes de produits médicamenteux de qualité inférieure et falsifiés.
Le Conseil National de Sécurité salue, enfin, les résultats remarquables de l’opération de lutte contre la fuite des produits agricoles vers les pays frontaliers, dénommée « Verrou 322 ». Pour rappel, cette opération, débutée en octobre 2024 et menée, de façon conjointe, par l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité et les autorités administratives, vise à endiguer l’accroissement notable de la contrebande des produits agricoles, observé au cours de la campagne agricole 2023-2024.
Le dispositif ainsi mis en place, dans le cadre de cette opération, a permis, sur la période allant d’octobre 2024 à mars 2025, d’obtenir les résultats significatifs suivants : – La saisie de 594,4 tonnes de cacao, 307 tonnes d’anacarde et 265 engins ; et – L’interpellation de 34 personnes, toutes mises à la disposition de la justice.
Le Conseil National de Sécurité, en dépit de ces résultats encourageants, relève, néanmoins, avec préoccupation, le nombre toujours élevé d’accidents de la circulation. En effet, ce nombre est passé de 1 408, en janvier 2025, à 1 466, en mars 2025, soit une hausse d’environ 4 %.
Face à cette situation persistante, dont la principale cause demeure l’indiscipline de certains usagers de la route, le Président de la République a instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à l’effet de proposer en Conseil des Ministres, un plan d’actions d’urgence incluant des mesures de sensibilisation et de répression, en vue de réduire, de façon drastique, les accidents de la route. Ce plan d’actions fera l’objet d’évaluations périodiques.
Enfin, à l’approche des festivités pascales, et dans le but de garantir aux populations, la célébration desdites festivités dans la quiétude, le Chef de l’État a donné des instructions aux Ministres en charge de la Défense et de la Sécurité, ainsi qu’aux grands commandements, pour assurer, à l’instar des années précédentes, la réussite, sur l’ensemble du territoire national, de l’opération de sécurisation dénommée « Pâquinou ».
Au terme de la réunion, le Président de la République, satisfait du bilan sécuritaire général, a réitéré ses félicitations à l’ensemble des acteurs impliqués dans la sécurisation de notre pays, tout en les exhortant à poursuivre leurs efforts pour que les populations vivant en Côte d’Ivoire puissent continuer à jouir du climat de paix et de sécurité qui prévaut dans notre pays, depuis plus d’une décennie.
Fait à Abidjan, le jeudi 17 avril 2025
M. Fidèle SARASSORO,
Ministre, Secrétaire Exécutif du Conseil National de Sécurité
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Campagne de commercialisation de la noix de cajou 2025 - Bilan positif à mi-parcours ; Adjoumani rassure les producteurs
jeudi, 17 avril 2025 20:12 Written by AdminLe ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a animé ce jeudi 17 avril 2025, une conférence de presse sur le bilan à mi - parcours de la campagne 2025 de commercialisation de la noix brute de cajou au Plateau.
Selon le ministre d’Etat Adjoumani, la campagne de commercialisation de la noix brute de cajou en Côte d’Ivoire connaît un franc succès en cette première moitié de l’année 2025.
Lancée officiellement le 18 janvier 2025, en marge des Journées nationales du producteur du coton et de l’anacarde (Jnpca), la campagne avait débuté avec un prix minimum garanti de 425 FCFA/kg pour les producteurs. Dès l’ouverture, les autorités avaient mis en place une mesure stratégique réservant la période du 18 janvier au 15 mars exclusivement aux transformateurs locaux, leur permettant un approvisionnement prioritaire avant l’ouverture aux exportateurs.
Le ministre a souligné des perspectives prometteuses, avec une prévision de 1 150 000 tonnes de noix brutes attendues pour 2025, soit une hausse de 20% par rapport aux volumes de 2024. Sur cette production, 400 000 tonnes sont destinées aux unités de transformation locales, représentant environ 35% de la production nationale.
Selon le ministre d’Etat Adjoumani, « la première phase de la campagne, pilotée par le Conseil du coton et de l’anacarde, a permis de maintenir une concurrence saine sur le marché. Cette dynamique a favorisé le respect du prix plancher et, dans certaines zones, une hausse jusqu’à 500 FCFA/kg, preuve de l’efficacité des mécanismes mis en place pour soutenir les producteurs.
La fenêtre d’achat consacrée aux transformateurs a permis d’assurer un niveau inédit d’approvisionnement des unités de transformation »
Au 15 mars 2025, 36 usines en activité avaient réceptionné 322 747 tonnes, soit 28% de la production nationale estimée et 80% de l’objectif annuel de transformation.
À mi-parcours, la campagne affiche des résultats particulièrement encourageants. Au niveau des quantités écoulées par les producteurs : 900 000 tonnes, soit 78% de l’objectif de production, contre 509 000 tonnes à la même période en 2024 ; la part des usiniers : Environ 600 000 tonnes, soit 150% de l’objectif de transformation ; le prix bord champ : stables autour de 425 FCFA/kg, avec des pics à 500 FCFA/kg selon les zones ; et la qualité marchande : Un rendement moyen en amande de 48 lbs, pour un taux d’humidité moyen de 9,02%, inférieur au seuil critique.
Le ministre s'est également félicité d'une dynamique positive observée dans les régions frontalières, avec une augmentation significative des volumes collectés, attribuant cette évolution à l'efficacité des mesures gouvernementales contre la fuite des produits vers les pays voisins. Il a notamment salué l'engagement des préfets et des forces de l'ordre dont l'action sur le terrain a été déterminante.
M. Adjoumani qui avait à ses côtés le Pca Ouattara Alain Blidia et le Dg Berté Mamadou, a rappelé qu'il restait environ 250 000 tonnes de noix brutes à collecter sur l'objectif de production de 1 150 000 tonnes. Il a lancé un appel à la sérénité de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne dans de bonnes conditions. En ce qui concerne le financement des acteurs de la filière, il n’y a plus de blocage au niveau de la Banque nationale d’investissement( Bni) et les choses opérations se passent bien. A noter que récemment la Direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde, sous la férule de M. Berté Mamadou,( Dg), a obtenu auprès de deux banque de la place, une ligne de crédit de 30 milliards de Fcfa pour le financement des activités des acteurs du secteurs
Bamba Mafoumgbé
111ème session du Conseil de l’Icco- Les points à l'ordre du jour à Yaoundé
lundi, 07 avril 2025 09:43 Written by Admin
En prélude des assises de la 111ème session du Conseil de l’Organisation Internationale du Cacao (Icco) et des organes subsidiaires qui se tiendront à Yaoundé (Cameroun) du 07 au 11 Avril 2025, Sem Aly TOURE, Porte-parole des Pays Producteurs de l’Icco et par ailleurs chef de la délégation Ivoirienne a coanimé une conférence de presse avec Sem LUC MAGLOIRE MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce de la République du Cameroun et par ailleurs, Président du Conseil de l’Icco pour l’année Cacaoyère 2024-2025. L’information est rapportée par abidjan.net.
Selon cette source, en prélude des assises de la 111ème session du Conseil de l’Organisation Internationale du Cacao (Icco) et des organes subsidiaires qui se tiendront à Yaoundé (Cameroun) du 07 au 11 Avril 2025, SEM Aly TOURE, Porte-parole des Pays Producteurs de l’Icco et par ailleurs chef de la délégation Ivoirienne a coanimé une conférence de presse avec Seem LUC MAGLOIRE MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce de la République du Cameroun et par ailleurs, Président du Conseil de l’Icco pour l’année Cacaoyère 2024-2025.
Cette conférence a enregistré la présence de Michel Arrion, Directeur Exécutif de l’Icco ainsi que les premiers responsables de l’Office National du Café-Cacao et du Conseil interprofessionnel du Café-Cacao de ce pays frère. D’entrée de jeu, le ministre ATANGANA a remercié les participants présents à cette conférence de presse et situer les enjeux de ces prochaines assises devant la presse nationale et Internationale.
L’objectif de cette conférence de presse était de communiquer et de passer en revue les points saillants de l’ordre du jour du conseil et parler des défis de l’économie cacaoyère mondiale tant pour les producteurs que pour les consommateurs. Le ministre du Commerce du Cameroun a félicité le porte-parole des producteurs ainsi que le Directeur Exécutif de l’ICCO pour le soutien et l’appui constant apportés au Cameroun.
Par ailleurs, le ministre ATABGANA a souhaité plus de transparence et d’équité dans le commerce mondial du cacao et salué la mise sur pied du groupe de travail des pays producteurs relatif à la nouvelle réglementation de l’Union Européenne sur la déforestation. A la suite de cette conférence,Luc Magloire a reçu en audience le chef de la délégation Ivoirienne et le Directeur exécutif de l’Organisation en vue d ‘un échange de point de vue et des dispositions pratiques prises par son pays en vue de la tenue des assises de l’Icco dans les conditions les meilleures.
Ayoko Mensah
Financement des coopératives anacarde - Coris bank international Côte d’Ivoire accorde une ligne de crédit de 15 milliards de Fcfa au Conseil coton et anacarde
samedi, 05 avril 2025 07:09 Written by AdminCoris bank international Côte d’Ivoire a accordé, jeudi 3 avril 2025, une ligne de crédit de 15 milliards Fcfa au Conseil du coton et de l’anacarde pour la commercialisation de la noix de cajou au titre de la campagne 2025. L’information est rapportée par plusieurs confrères dont l’Agence ivoirienne de presse (Aip).
Selon cette agence, les directeurs généraux des deux structures, Abdoul Moumoune Younoussi et Mamadou Berthé, ont procédé à la signature d’une convention actant leur partenariat au siège de la banque à Abidjan Treichville.
Pour M. Younoussi, cette convention ouvre une nouvelle étape de collaboration stratégique au service du développement agricole et en particulier de la filière anacarde, « pilier essentiel de l’économie ivoirienne ». La banque participe ainsi à la mise en œuvre du mécanisme de commercialisation du cajou.
Ce fonds vient également soutenir les efforts de financement et d’accompagnement de la filière afin de favoriser l’autonomisation des producteurs et renforcer leurs capacités voir les aider à réaliser leurs projets.
Ce partenariat s’inscrit ainsi dans la vision de l’institution bancaire internationale, qui place la proximité, l’impact et l’engagement au cours de son action, a ajouté M. Younoussi.
« Nous croyons fermement que le développement économique repose sur un secteur agricole fort, structuré et durable. Pour cela les acteurs comme le Conseil du coton et de l’anacarde méritent des partenaires bancaires fiables engagés et à l’écoute de leurs préoccupations. Nous sommes donc fiers aujourd’hui d’apporter notre contribution à cet effort collectif en mettant à disposition les ressources et l’expertise nécessaires pour accompagner un secteur aussi stratégique » , a déclaré le M. Younoussi.
Quant à M. Mamadou Berthé directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, il s’agit d’un partenariat stratégique. Pour la première fois pour une campagne de commercialisation de l’anacarde, le Conseil du coton et de l’anacarde a élaboré toute une stratégie de renforcement de capacité des acteurs. Ce fonds sera mis à la disposition des sociétés coopératives et des acheteurs individuels sélectionnés sur la base de critères rigoureux.
« Pour nous, c’est élan doit s’inscrire dans la durabilité, et nous espérons que pour les années à venir cette enveloppe soit doublée, voir triplée pour le bonheur des producteurs », a souligné le Dg du Cca, tout en remerciant la banque pour la mise en place de ce fonds d’appui à la commercialisation de l’anacarde qui va permettre d’aborder la campagne avec sérénité. Notons que pour la campagne 2025, les producteurs bénéficient d’un prix bord champ de 425 Fcfa par kilogramme,
Bamba M.
Légende photo : Abdoul Moumoune Younoussi Dg de Coris bank international Côte d’Ivoire et Mamadou Berthé , Dg du Cca ( à droite) échangent des copies de l’accord
Pour la prise en compte des producteurs dans la Cmu - Le Conseil café- cacao remet une chèque de 952 millions de FCfa à la Cnam
jeudi, 03 avril 2025 00:21 Written by AdminLors de la cérémonie de la campagne intermédiaire qui a eu lieu le mercredi 02 Avril 2025, le Conseil du café cacao un chèque d’un montant de 952 millions de Fcfa a été remis à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) dont le Directeur général est M. Bamba Karim.
La remise symbolique d’un chèque de 952.000.000 de Francs Cfa à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Cnam), vise à offrir la couverture maladie universelle à 700.000 producteurs de café-cacao, qui sont à ce jour inscrits dans la base de données de la Cnam, autrement dit, les producteurs détenteurs de leurs cartes Cmu
Dans les détails, le ministre d’Etat Kobénan Kouassi ADJOUMANI a dit que : « Relativement à la prise en charge totale des cotisations sociales et du ticket modérateur de l’assurance maladie pour tous les producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire. La population cible visée par cette opération est estimée à 1.101.500 personnes, correspondant au nombre de producteurs de café-cacao effectivement recensés à ce jour par le Conseil du café-cacao. Le montant des cotisations sociales étant fixé à 1 380 Francs par mois, pour chaque bénéficiaire de la Cmu, c’est une enveloppe globale de 1.498.040.000 Francs cfa qui sera dégagée mensuellement, pour prendre en charge les frais de santé de l’ensemble des producteurs. Par an, le coût des prestations s’élève à 17.976.480.000 Fcfa »
.A l’occasion, il a exhorté les producteurs, à se rendre dans les sites d’enrôlement de la Cnam, pour se faire recenser, afin de bénéficier des avantages de cette couverture santé que nous offre le Président de la République, Sem Alassane OUATTARA, et de la couverture maladie universelle, pour offrir à tous nos producteurs de café-cacao, les meilleurs services de santé.
« Ce geste s’inscrit dans la promesse faite par le Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara dans son discours annuel, soulignant l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé pour les producteurs », a indiqué le ministre Adama Kamara. Pour sa part, Dimba Ngouh le ministre de la santé, de l’Hygiène publique, a salué cette synergie d’action qui va beaucoup profiter aux producteurs de café cacao. Non sans annoncer que toutes les dispositions sont prises pour accueillir les bénéficiaires dans les centres de santé notamment de premiers contact.
Baamba M.