Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

dimanche 9 février 2025
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Agriculture

Agriculture (285)

Sensibilisation pour la bonne qualité de la noix de cajou - Une équipe du Conseil coton et anacarde à Madinani

mercredi, 05 février 2025 11:53 Written by

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation pour l’amélioration de la qualité de la noix de cajou en ce début de campagne de commercialisation, une mission du Conseil du coton et de l’anacarde, en collaboration avec l’Organisation interprofessionnelle agricole de l’anacarde (OIA), était à Madinani, dans la région du Kabadougou, le lundi 04 février 2025. Objectif, sensibiliser les producteurs sur les bonnes pratiques pour une bonne qualité de noix de cajou et leur prodiguer des conseils sur les dispositions à prendre au cours de la campagne de commercialisation.
Conduite par Dr OUATTARA Mariam, directrice de la production au Conseil du coton et l’anacarde, représentant le Directeur général, Mamadou Berté, l’équipe de sensibilisation a axé son intervention sur les activités de récolte et post-récolte.
Réunis sous des anacardiers, les 150 acteurs dont 130 producteurs et 30 pisteurs et acheteurs ont pris note des conseils donnés par le Professeur SORO Sibirinan, enseignant-chercheur au Programme National de Recherche Agricole (Pnra) et Soro Klotioloma, Coordinateur National des filières coton, anacarde, Mangue et foresterie (Anader). Ils les ont exhortés à nettoyer les champs pour éloigner les insectes nuisibles, à ramasser les pommes et à les séparer à l’aide d’une ficelle, bien sécher les noix et procéder au tri. Ensuite les stocker dans un endroit bien aéré.
Le préfet du département de Madinani, M. Kouakou Michel Kouakou, a exhorté les producteurs à appliquer les bonnes pratiques agricoles enseigner par les experts et à lutter contre la fuite des produits vers nos pays limitrophes qui est un acte puni par la loi.
La mission se déroule dans 24 localités, réparties entre les 12 délégations régionales du Conseil du coton et de l’anacarde. A noter que depuis le 18 janvier 2025, est officiellement ouverte la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou. Avec un prix plancher obligatoire magasin intérieur de 450 F CFA/kg. Un prix plancher obligatoire magasin usine de 479 F CFA/kg ; Un prix plancher obligatoire magasin portuaire de 509 F CFA/kg
Rappelons que les prix bord champ se sont situés entre 275 F CFA/kg et 550 F CFA/kg avec une moyenne de 330 F CFA/kg contre 319 en 2023. Les revenus des producteurs se sont établis à environ 312 milliards F CFA. En ce qui concerne les exportations, 600 645 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2024 contre 849 250 tonnes en 2023, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde.
B.M avec sercom Cca

Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab) - Abidjan abrite le 15e symposium triennal

lundi, 03 février 2025 20:33 Written by

Abidjan abrite depuis ce lundi 03 Février 2025, le 15e symposium triennal de la Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab).Belle tribune pour le Directeur général du Centre national de recherche agronomique (Cnra),le Professeur Sangaré Abdourahamane, représenté par Dga en charge de la recherche et du développement agricole, le Docteur Amani Kouakou, de saluer les participants vénus de 12 pays dont le Nigeria et le Benin mais aussi de certaines fondations engagées dans le financement de la sécurité alimentaire, en Afrique, pour avoir choisi Abidjan, pour abriter les assises. A l’effet de réfléchir sur la transformation et souveraineté alimentaire en Afrique.
« C’est avec une grande joie que je prends la parole en ce jour du 03 février 2025 au nom du Comité local d’organisation de l’Istrc-Ab pour vous souhaiter la bienvenue en Côte d’Ivoire à l’occasion de ce 15e Symposium triennal de la Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab) que notre pays a l’honneur d’abriter. Cet événement international réunira pendant 5 jours, toute l’expertise mondiale sur les plantes à racines tropicales. En effet cette rencontre qui mettra ensemble, les producteurs, la recherche, les transformateurs, les consommateurs, les partenaires au développement, les bailleurs de fonds et les services d’encadrement verra l’intégration de la banane dont la Côte d’Ivoire abrite le Centre national de spécialisation pour l’Afrique de l’ouest et centrale. », a dit le Dga, docteur Amani Kouakou.
Les plantes à racines et les tubercules sont essentiels dans l’alimentation des populations et en particulier celles de l’Afrique. L’Afrique fournit plus de 65 % de la production mondiale de manioc estimée à plus de 315 millions de tonnes, 98 % des 78 millions de tonnes d’igname, 80 % des 12 millions de tonnes de taro et 34 % des 84 millions de tonnes de patate douce en 2021.
Aussi, le Dga du Cnra, n’a pas manqué d’ajouter : « Leur contribution à l’alimentation des populations africaine est très importante. Ainsi, au Congo et au Ghana, par exemple, c’est respectivement 250 et 220 kg de manioc par habitant et par an, au Nigeria près de 120 kg de manioc et 105 kg d’ignames, au Bénin respectivement 110 de manioc et 155 kg d’igname (source : FAOSTAT 2021). Quant au plantain, l’Afrique en produit plus de 65 %. Ces produits sont ainsi essentiels pour le continent pour la sécurité alimentaire. Il convient donc de mettre ensemble les efforts pour leur promotion dans le contexte actuel de changements climatiques et de divers chocs nationaux et internationaux
Pour sa part, M. Fry Kouamé André, directeur de cabinet adjoint du ministère d’État ministère de l'agriculture du développement rural et des productions vivrières, abondant dans le même sens que plusieurs intervenants qui ont fait des plaidoyers, ne dira pas le contraire.
Il a traduit les salutations du ministre d’Etat Adjoumani au docteur Richardson OKECHUKWU et à tous les autres pays membres de l’ISTRC-AB pour le choix de la Côte d’ivoire pour abriter ce symposium il me plait également de remercier particulièrement le Centre national de recherche agronomique et le Centre régional d’excellence WAVE(Central and west african virus epidem iolo gy, ) pour leur engagement à la réussite de ce symposium. « L’agriculture est un plier essentiel de notre économie, elle occupe les deux tiers de la population active et contribue pour 35 % au Pib et 40% aux recettes d’exportation. Cette performance repose sur son Programme national d’investissement agricole (Pnia) de deuxième génération, qui a une déclinaison du Programme national de développement (Pnd) en ce qui concerne le volet agriculture. », a rappelé le directeur de cabinet adjoint du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural et des productions vivrières.
Non sans rappeler que l’igname, le manioc et le plantain ont été identifiés comme des produits stratégiques en Côte d’Ivoire. « L'igname est une denrée alimentaire importante qui contribue à l'autosuffisance alimentaire des populations ivoiriennes. Avec une production annuelle de plus de 5 millions de tonnes, elle est la première culture vivrière du pays. Le manioc est aujourd’hui une culture stratégique pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Elle occupe le deuxième rang des cultures vivrières après l’igname, avec également plus de 5 millions de tonnes. Quant à la banane plantain, elle est la 4e production vivrière du pays », a -t-il conclu
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Projet PRE à San Pedro -Une délégation ministérielle rencontre des bénéficiaires sur le terrain

lundi, 03 février 2025 18:23 Written by

a 29e édition des réunions du Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone forestier (Fcpf) qui s’est tenue du 27 au 29 janvier 2025, à l’hôtel Radisson Blu d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a été suivie d’une visite de terrain dans la région de San Pedro, le jeudi 30 janvier 2025.
La mission, conduite par le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, M. KONAN Jacques ASSAHORE, s’est rendue au siège de la Société coopérative CASIB de Gabiadji, situé à une trentaine de kilomètre de San Pedro, pour rencontrer plusieurs bénéficiaires du Projet de paiement des réductions d’émissions (PRE) autour du parc national de Taï.
La Directrice des opérations de la banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madame Marie-Chantal UWANYILIGIRA et l’ensemble des partenaires techniques du projet ont donc pu constater que les paiements des producteurs bénéficiaires du projet PRE est une réalité.
En effet, le projet PRE vise à capitaliser les investissements des phases antérieures de la REDD+ et à récompenser les efforts des parties prenantes ayant contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les régions situées le long du parc de TAI, notamment, celles du Cavally, du Gboklè, du Guémon, de la Nawa et de San Pedro.
Pour la filière café-cacao, les bénéficiaires sont donc les producteurs ayant fait du reboisement ou ayant adopté la pratique de l’agroforesterie, dans le cadre du projet de contribution à la reforestation dans la filière financé et mis en œuvre par Le Conseil du Café-Cacao, appuyé par ses partenaires techniques.
Dans son allocution, Madame KONAN ORE Deborah, chef de service gestion environnementale et sociale de la direction de la recherche et de la Lutte contre le changement climatique, représentant la Direction générale du Conseil du Café-Cacao, a rappelé l’engagement et les actions du Conseil du Café-Cacao en vue de garantir une production durable du café et du Cacao.
C’est d’ailleurs ces actions qui permettent à plusieurs producteurs de café-cacao ayant planté des arbres dans leurs cacaoyères avant le 31 décembre 2021, d’être aujourd’hui bénéficiaires de primes dans le cadre du projet PRE.
La Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et le ministre de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique ont encouragé l’ensemble des bénéficiaires retardataires à prendre toutes les dispositions nécessaires (pièces d’identités, numéro mobile money), afin de rentrer rapidement en possession de leurs paiements.
Rappelons que ce sont plus de 100 000 bénéficiaires qui se partageront 12,5 milliards de Fcfa, renforçant ainsi l’économie locale et les pratiques durables.
Bamba Mafoumgbé( Source : Sercom Conseil café et cacao)

Anader/Développement rural - Le nouveau Dga/Af, Touré Kaffouba à la rencontre des agents

dimanche, 02 février 2025 12:45 Written by

Le 30 janvier 2025, le nouveau Directeur Général Adjoint chargé de l'Administration et des Finances (DGA/AF), M. TOURE Kaffouba, a été accueilli avec honneur par la Direction régionale Centre Ouest de l'ANADER, basée à Daloa.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de son processus d'intégration à l'ANADER, suite à sa nomination le 8 avril 2024 et à son entrée en fonction officielle le 1er juillet 2024.
L'objectif principal de cette rencontre était de permettre au DGA/AF de mieux appréhender les enjeux et défis spécifiques auxquels fait face la Direction régionale Centre-Ouest, tout en renforçant les liens avec le personnel.
Un processus de réforme en cours
Cette visite a également constitué une opportunité pour lui de partager les valeurs et les aspirations de l'ANADER, engagée dans un processus de réforme initié suite à la signature d'un contrat de performance avec l'État de Côte d'Ivoire.

Durant cette visite, le DGA/AF a échangé avec les équipes locales, pris connaissance des réalités du terrain et identifié les problématiques spécifiques liées aux opérations agricoles et au conseil aux producteurs.

Il a insisté sur l'importance de la nouvelle organisation visant à répartir les responsabilités entre deux Directeurs Généraux Adjoints : l'un en charge des opérations techniques et l'autre de la gestion administrative et financière.

Cette configuration a pour objectif d'améliorer l'efficacité de l'organisation et de faciliter la collecte ainsi que la gestion des données, un outil essentiel pour suivre et contrôler les actions de l'ANADER sur le terrain.

« Je lance un appel à tous pour qu'ils travaillent, et surtout, qu'ils travaillent bien », a-t-il déclaré au personnel de la Direction régionale Centre-Ouest à Daloa.
Amélioration des services rendus
Il a également annoncé la création de trois nouvelles zones ANADER (Guitry, Buyo et Téhini) ainsi que de trois nouvelles directions (Centre Est à Yamoussoukro, Nord-Est à Bondoukou et Nord-Ouest à Odienné).

Ces initiatives portent le nombre total de zones à 60 et celui des directions régionales à 10, avec pour objectif l'amélioration des services rendus aux producteurs agricoles.

Cette visite s'inscrit donc dans une démarche plus large visant à renforcer la cohésion et le travail collaboratif au sein de l'ANADER afin de relever les défis du secteur agricole en Côte d'Ivoire, tout en promouvant une gestion moderne, transparente et efficace.

Sercom

Lutte contre la fuite de l'anacarde - Le Dg du Cca ; Berté Mamadou appelle à une mobilisation collective

vendredi, 31 janvier 2025 22:20 Written by


Le Conseil du Coton et de l’Anacarde a organisé le 30 Janvier 2035, l’atelier bilan d’opérationnalité des comités de veille, au Centre d’Innovations et de Technologies de l’Anacarde (Cita) à Yamoussoukro, en présence du ministre d’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, et du corps préfectoral des zones de production de l’anacarde. A l’occasion, le Dg de l’instance de régulation de la filière coton et anacarde, M. Berté Mamadou, a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans les comités de veilles. (Discours)
« Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières Monsieur le Préfet de Région, Préfet du Département de Yamoussoukro ;Mesdames et Messieurs les Préfets de Régions ;Mesdames et Messieurs les Préfets de Départements ;Monsieur le Président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde ;Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
C’est avec une immense fierté, un profond respect et une sincère gratitude que je prends la parole devant vous aujourd’hui. Avant tout propos, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, notre bienveillant Ministre de tutelle, dont la présence ici témoigne de l’importance qu’il accorde à la filière anacarde et à ce rendez-vous crucial.Monsieur le Ministre d’État, votre présence ici, malgré le deuil qui vous frappe, votre soutien constant est pour moi bien plus qu’un simple appui : c’est une véritable source d’inspiration et de motivation. Je vous en remercie sincèrement. Je tiens également à adresser mes sincères remerciements à tout le corps préfectoral. Mesdames et Messieurs les Préfets, Présidents des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde, votre engagement constant et votre rôle fondamental dans la mise en œuvre des politiques publiques, la préservation de l’ordre et le développement de notre pays méritent toute notre reconnaissance. Vous êtes les piliers de l’action publique sur le terrain et les garants de la réussite de nos ambitions nationales. Aujourd’hui, nous sommes réunis à un moment décisif. Grâce à nos efforts collectifs et au soutien constant du Gouvernement, des avancées significatives ont été réalisées dans la filière anacarde. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants. Cependant, des défis subsistent, et c’est précisément dans ce cadre que cette rencontre prend tout son sens : elle nous offre l’occasion de consolider nos acquis, d’échanger sur nos priorités et de définir ensemble des orientations pour renforcer la compétitivité et la durabilité de cette filière stratégique. Pour rappel, l’arrêté interministériel portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde a été signé le 25 mars 2014. Sur la base de ce texte, l’opérationnalisation des Comités de veille a été lancée officiellement le 22 janvier 2015 à Bouaké. Aujourd’hui, après dix années de fonctionnement de ces Comités, il est impératif d’évaluer leur fonctionnement, d’identifier les difficultés rencontrées et de proposer des solutions pour renforcer leur efficacité. Plus spécifiquement, notre rencontre vise à : Examiner le fonctionnement des comités de veille au cours des dix dernières années ;Partager et discuter des nouvelles dispositions pratiques et réglementaires pour la campagne 2025 ;Recueillir les observations et contributions du Corps Préfectoral pour mieux orienter nos actions futures. Mesdames et Messieurs les Préfets, Présidents des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde, votre engagement et votre contribution ont permis à la filière anacarde de se hisser dans le peloton de tête des cultures d’exportation de notre pays.
Cette performance remarquable a largement contribué au bien-être des producteurs et au développement économique national. Cependant, malgré ces avancées, la filière reste confrontée à plusieurs défis majeurs, notamment :Les fuites des produits vers les pays voisins, qui privent l’État et les acteurs de revenus cruciaux ;La traçabilité et la transparence des flux, qui nécessitent des outils modernes et un suivi rigoureux ;La sensibilisation des producteurs et des autres acteurs, qui doit être intensifiée pour une meilleure adhésion aux réglementations L’accroissement de la transformation locale avec une implication des opérateurs nationaux. Ces défis appellent à une mobilisation collective et à des actions renforcées pour protéger nos ressources et garantir la compétitivité de la filière sur le plan national et international. Face à ces enjeux, nous portons une vision claire et ambitieuse pour l’avenir de la filière :«Valoriser durablement le potentiel des filières coton et anacarde pour des producteurs prospères à l’horizon 2030».
Cette vision, qui place les producteurs au cœur de nos priorités, repose sur quatre axes stratégiques :Permettre aux producteurs des filières coton et anacarde de vivre décemment et durablement des revenus de leur production ;Améliorer la contribution des filières coton et anacarde au PIB à travers l’accroissement de la valeur ajoutée ;Consolider la structuration et la professionnalisation des acteurs des chaînes de valeurs du coton et de l’anacarde ;Renforcer la Gouvernance des filières Coton et Anacarde. C’est l’occasion d’évoquer à nouveau le projet d’identification des producteurs d’anacarde dont le lancement a été fait par SEM le Vice-Président de la République lors de son discours d’ouverture des JNPCA.
Cet important projet qui s’inscrit dans le cadre de cette vision, vise une meilleure connaissance des producteurs et de leurs vergers d’anacarde par la mise en place d’une base de données exhaustive et fiable, qui permettra un meilleur dimensionnement de nos interventions et de l’action gouvernementale au profit de la filière. Votre contribution sera indispensable pour l’adhésion et la mobilisation des populations cibles. J’ai instruit mes collaborateurs à l’effet de profiter de l’audience que constitue cet atelier bilan pour vous en faire une présentation succincte. Nous sommes convaincus que notre ambition exprimée dans cette vision ne pourra se concrétiser qu’avec une forte synergie entre le Conseil du Coton et de l’Anacarde, le Corps Préfectoral et toutes les autres parties prenantes.Le Corps Préfectoral est un acteur clé pour accompagner cette dynamique. Votre rôle de proximité vous confère une position stratégique dans le dispositif de développement de nos filières. Votre engagement est indispensable pour transformer les défis en opportunités et pour positionner durablement la filière comme un modèle de réussite.Je suis donc convaincu que votre participation active et vos contributions éclairées joueront un rôle déterminant dans la réussite de nos travaux et dans l’atteinte des objectifs fixés. Ensemble, nous avons l’opportunité de bâtir une filière anacarde performante, compétitive et durable, qui profite à tous les acteurs de la chaîne de valeur.Sur ces mots, je voudrais terminer mon propos, en formulant à l’endroit de tous, mes vœux les plus chaleureux pour 2025. Que cette année soit synonyme de prospérité, de succès et d’épanouissement pour chacun d’entre nous. Je vous remercie »
Yamoussoukro le 30 Janvier 2025

Comités de veille dans la filière anacarde - Le ministre d’Etat Adjoumani engage davantage le corps préfectoral

jeudi, 30 janvier 2025 15:18 Written by

Le Conseil du coton et de l’anacarde organise l’atelier bilan d’opérationnalité des comités de veille, ce jeudi 30 Janvier au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro, en présence du ministre d’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI et du corps préfectoral des zones de production de l’anacarde entre autres.
L’objectif général de cette rencontre est de faire le bilan du fonctionnement des comités de veille, identifier les difficultés rencontrées et proposer des solutions pour une meilleure orientation des activités de suivi de la commercialisation enfin élaborer le plan d'action des comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde.
A l’ouverture des travaux, le Dg du Conseil du coton et de l’anacarde, M. Berté Mamadou, a salué la présence du ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, pour avoir effectué de déplacement de Yamoussoukro, pour présider l’ouverture de cet atelier. Il n’a pas oublié le corps préfectoral des zones de production de l’anacarde. Des présences qui témoignent de l’importance de l’anacarde dans l’économie ivoirienne. S’adressant spécifiquement aux préfets de régions, par ailleurs présidents des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde, le Dg Berté Mamadou a dit : « Vous êtes les piliers de l’action publique sur le terrain et les garants de la réussite de nos ambitions nationales. Aujourd’hui, nous sommes réunis à un moment décisif. Grâce à nos efforts collectifs et au soutien constant du gouvernement, des avancées significatives ont été réalisées dans la filière anacarde. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants. »
Cependant, a poursuivi le Dg, « des défis subsistent, et c’est précisément dans ce cadre que cette rencontre prend tout son sens : elle nous offre l’occasion de consolider nos acquis, d’échanger sur nos priorités et de définir ensemble des orientations pour renforcer la compétitivité et la durabilité de cette filière stratégique.(…) Plus spécifiquement, notre rencontre vise à :Examiner le fonctionnement des comités de veille au cours des dix dernières années ;Partager et discuter des nouvelles dispositions pratiques et réglementaires pour la campagne 2025, recueillir les observations et contributions du corps préfectoral pour mieux orienter nos actions futures. »
En sa qualité de président desdites assises, le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani a salué la pertinence des termes de référence de la rencontre et situé l’importance des résultats attendus des réflexions par les hautes autorités du pays. « Je tiens à exprimer mes sincères félicitations au Conseil du coton et de l’anacarde pour son travail exemplaire et son engagement sans relâche à mettre en œuvre les orientations stratégiques du gouvernement. Sous votre direction, M. le Directeur général, des signaux d’un renouveau positif sont perceptibles. Je peux vous assurer de mon soutien dans votre mission. Votre ambition, votre vision dévoilée au cours de la première édition des Journée Nationales du producteur du coton et de l’anacarde (Jnpca 2025), qui est de mettre au centre de votre action la prospérité du producteur est parfaitement alignée avec l’action gouvernementale instruite par Sem Alassane OUATTARA »
Aussi, il a ajouté que cette rencontre cruciale qui fait suite à dix années de fonctionnement de ces Comités dans les différents départements de production de l’anacarde est organisée par le Conseil du coton et de l’anacarde pour passer en revue les activités réalisées, afin de ressortir les insuffisances et proposer des mesures de correction ou d’amélioration du dispositif de suivi de la commercialisation intérieure de l’Anacarde.
Tout en saluant le rôle important joué par les préfets dans la lutte contre la fuite des produits agricoles, le ministre d’Etat Adjoumani a dit :« Votre implication est essentielle pour sensibiliser et accompagner les acteurs sur l'adoption de bonnes pratiques visant à préserver la qualité marchande, tout en veillant au respect des prix planchers fixés par le gouvernement. Il y va de notre capacité à mettre en œuvre nos politiques de développement agricole sans interférence extérieure néfaste. Nous devons empêcher ceux qui viennent enlever quelques noix au prix fort et qui laissent la grande majorité des producteurs avec leur production sur la main et les obligent à la brader »
Pour rappel, l’arrêté interministériel portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde a été signé le 25 mars 2014. Sur la base de ce texte, l’opérationnalisation des Comités de veille a été lancée officiellement le 22 janvier 2015 à Bouaké.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Forum sur les Céréales de 2025 à Londres – La Côte d’Ivoire participe à la 59ème session du Conseil international des céréales (CIC)

mardi, 28 janvier 2025 17:10 Written by

Les 56 pays-membres du Conseil International des Céréales (CIC) se sont réunis, les Mercredi 22 et Jeudi 23 janvier 2025 à l’occasion de la 61ème session de cette instance intergouvernementale à Londres, au Royaume-Uni sous la présidence de M. Hamed Oussama Salhi, Premier secrétaire (Agriculture) à l’ambassade de l’Algérie en Grande Bretagne.
Selon une note à la presse de la Représentation permanente de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales des produits de base, la Côte d’Ivoire était représentée par Sem Aly TOURE, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base.
La Côte d’Ivoire a en effet adhéré au Conseil International des Céréales en 1992 et prend part à ses travaux de façon régulière et active.
Le CIC existe depuis 1949 et veille notamment à la mise en œuvre de la Convention sur le Commerce des Céréales, dont la dernière version date de 1995.
Sa mission est d’améliorer le suivi de l’évolution des marchés céréaliers mondiaux ainsi que des politiques céréalières nationales et leur impact sur le marché international.
Le CIC est par ailleurs, un instrument qui vise à renforcer la coopération internationale au niveau du commerce des céréales, à promouvoir l’accroissement des échanges et la transparence de ce secteur et à assurer la stabilité du marché des céréales tout en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale.
La 61ème session du Conseil International des Céréales a été précédée par la tenue d’un Forum des Céréales Coorganisé par le CIC et l’Algérie dont le thème était : « Opportunités et Défis de l’Intelligence Artificielle dans le commerce des Céréales >>.

Au cours de cette session du Conseil, les délégués ont eu droit à un communication du secrétariat du CIC et de la FAO sur la sécurité alimentaire.
En réponse, le délégué de la Cote d ‘Ivoire est intervenu en félicitant les intervenants pour leur contribution et informé que Le ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des productions vivrières de la République de Côte d ‘Ivoire, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué que dans le cadre de la sécurité alimentaire, le gouvernement ivoirien met en œuvre 40 projets dans le secteur agricole pour un investissement de plus de 220 milliards de FCFA. Ces projets ont permis de créer plus de 2670 emplois directs.
De l’avis de l’ambassadeur Aly TOURE, Le Vice-président de la République, Sem Tiémoko Meyliet Koné, a conduit le 25 janvier 2023 une forte délégation ministérielle au Sommet Dakar 2 « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».
A ce sommet, le pays a présenté son « Pacte de livraison des produits alimentaires et agricoles » basé sur le Plan National de Développement (PND), le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) et la Politique Nationale de Développement de l’Elevage, la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA 2022-2026).
La souveraineté alimentaire couvrant les ressources animales et halieutiques, le pays dispose d’une Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA).
C’est en lien avec ce programme que l’ ex- Premier Ministre Patrick Achi a lancé, le 1er août 2022 à la station piscicole de la Loka (Bouaké, région du Gbêkê), le Programme Stratégique de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI), dans le cadre de la structuration d’une industrie aquacole nationale performante et compétitive.
Bamba M.

Pour leur admission à la Couverture maladie universelle, (Cmu)-Les producteurs de coton et anacarde saluent la décision du gouvernement

jeudi, 23 janvier 2025 11:59 Written by

« Le Conseil du coton et de l’anacarde veillera à garantir un prix juste et rémunérateur pour les producteurs, tout en travaillant à améliorer leur cadre de vie. Des mesures concrètes seront prises pour faciliter leur accès à la Couverture maladie universelle (Cmu), conformément aux instructions fermes du Gouvernement. Par ailleurs, l’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera lancée cette année. Cette initiative vise à constituer une base de données fiable, indispensable pour optimiser l’allocation des ressources. Elle permettra notamment de renforcer les initiatives de traçabilité, d’améliorer les services aux producteurs et de favoriser l’inclusion financière au sein de la filière. L’opération d’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera conduite suivant une phase pilote et deux phases élargies qui permettront de toucher progressivement l’ensemble des zones de production. En outre, afin de consolider l’équilibre de nos deux filières, nous mettrons un accent particulier sur la promotion de champions nationaux capables d’assumer une part significative de la transformation locale des produits issus du coton et de l’anacarde. », Extrait du discours de M. Mamadou Berté, Directeur général du Conseil du coton et anacarde. C’était le vendredi 17 Janvier 2025, à la cérémonie d’ouverture de la première édition des Journées nationales du producteur de coton et de l’anacarde (Jnca). Qui a eu cadre, le Parc des expositions d’Abidjan- Port Bouet.
Une annonce forte chaleureusement par les producteurs des deux spéculations qui ont été célébrés pendant deux jours par le régulateur de la filière coton et anacarde. Car, bien menée, cette décision humaniste permettra de faire bénéficier à plus de 587 mille producteurs et leur famille une couverture sanitaire via la Couverture maladie universelle, ( Cmu) gratuitement.
Interrogés sur place, dirigeants de sociétés coopératives, producteurs individuels de coton et anacarde, n’ont pas caché leur joie d’être logés désormais à la même enseigne que les producteurs de café et cacao détenant une carte c dont plus de deux millions recensés ont été basculés dans le systèmes de la Cmu mis en œuvre au quotidien, par l’Ips- Cnam sous la férule du Dg Bamba Karim.
Producteurs de coton et anacarde saluent la décision du gouvernement

Pour M. Silué Kassoum, Dg de la fédération nationale des producteurs de coton, ses membres ne pouvaient demander mieux à l’Etat. « Il s’agit d’une bonne nouvelle pour nous les producteurs de savoir que désormais la Cmu va s’étendre aux producteurs de coton. Nous avons déjà eu des échanges avec les responsables de l’IPS-Cnam sur la question. Nous pensons qu’avec l’implication du gouvernement, les choses vont aller très vite et bien. Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières a dit qu’un mécanisme sera mis en place via le Conseil du coton et anacarde. Nous attendons que le processus puisse être enclenché. La Cmu va venir nous soulager au niveau de la couverture aux soins de santé. Nous ne pouvons que remercier le gouvernement ivoirien. Des paysans en bonne santé, c’est bon pour l’agriculture…»
Quant à Yéo Drissa, producteur de coton producteur de coton, arborant fièrement sa décoration dans l’ordre du mérite agricole, ne dit pas le contraire. Ce brave cotonculteur dont la production oscille entre 35 et 60 tonnes de coton graine, se félicite de cette mesure gouvernementale et ne peut que féliciter le Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Il est à préciser qu’en ce qui concerne la filière coton ce sont plus de 137 mille paysans qui seront impactés.
Même son de cloche dans la filière anacarde. Yaya Koné est producteur d’Anacarde à Daloa. Il affirme : « C’est une bonne chose que nous soyons logés à la même enseigne que les producteurs de café et cacao. Nous sommes tous agriculteurs. S’ils bénéficient désormais gratuitement des avantages de la Cmu, pourquoi pas nous ? Nous ne pouvons que remercier le Chef de l’Etat Alassane Ouattara pour cette grande décision. »
Le sexagénaire Traoré Amadou, vice- Pca de la société coopérative, Comcavica salue la décision qui va inciter ses trois mille sociétaires, à avoir moins de soucis pour faire face aux charges de santé durant les périodes de soudure. « Nous faisons aussi bien l’anacarde que le vivrier. Nous sommes basés dans la région du Béré et avons une représentation à Bouaké. 40 mille tonnes de noix brutes. Notre coopérative compte plus de trois mille de sociétaires dont plusieurs centaines de femmes. Nous saluons l’annonce faite par le gouvernement de nous faire bénéficier de la Couverture maladie universelle (Cmu). Ça va nous aider à nous faire soigner. Le travail de terre est très difficile surtout pendant la période de soudure. Sans la santé on ne peut travailler. Nous disons merci au Chef de l’Etat, à tout son gouvernement et au Directeur général du Conseil du coton et anacarde. »
Bakayoko Sindou, de la société coopérative Coopcavika de Mankono, dans la région du Béré est d’avis avec bien d’autres acteurs du monde rural quand il dit : « Les activités de notre coopérative s’étend sur toute la région du Béré Plus de 5 mille tonnes de noix brutes par an. Notre éligibilité à la Cmu est une bonne chose pour nous. Le Dg du Cca nous a annoncé que les producteurs seront essences, nous faire enrôler à la Cmu. Elle va beaucoup nous aider, parce que les producteurs n’ont pas à tout moment de l’argent. » Kanté Bassiri, producteur d’anacarde à Daloa dans le Haut Sassandra. Scoop- Copaba. Plus de 300 producteurs. Nous nous nous félicitons de la prise en compte des producteurs de coton et d’anacarde à la Cmu. C’est un tord qui vient d’être réparé. »
En Côte d’Ivoire, à fin 2024, 16 millions de personnes étaient enrôlées à la Couverture maladie universelle. Selon les chiffres du Conseil coton et anacarde, ce sont plus de 450 mille producteurs d’anacarde et plus de 137 mille cotonculteurs qui vont bénéficier de la Cmu.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Mamadou Berté, Dg du Conseil coton et anacarde très engagé dans le développement durable de la filière coton et anacarde

 

Recherche agronomique/Coton-« Le phénomène de Jasside est sous contrôle »(Dr N’GORAN Kouadio Emmanuel , Cnra)

mardi, 21 janvier 2025 09:28 Written by

Docteur N’GORAN Kouadio Emmanuel, est chercheur agronome au Programme coton et Directeur de la station de Recherche sur le Coton au Cnra à Bouaké. Dans cette interview, il nous parle des activités dudit programme et fait des révélations sur la lutte contre la Jasside
Qu’est-ce que vous faites concrètement au niveau du programme ?
Nous menons tout ce qui est activités de recherche. Nous travaillons sur l’amélioration variétale du cotonnier, les itinéraire techniques (Agronomie), la malherbologie c’est-à-dire tout ce qui concerne les mauvaises herbes, l’entomologie (tout ce qui concerne les insectes ravageurs) du cotonnier et la technologie, c’est-à-dire qu’après vient après la récolte, tout ce qui touche au coton graine.
Que reste-t-il de la station de recherche sur le cotonnier de Bouaké après la grave crise qui a éclatée en septembre 2002 ?
La station de Recherche en question avant cette crise-là était l’une de plus belle station de l’Afrique de l’Ouest. La crise étant passée par là, cette station n’existe que de nom. Il n’y a plus de bâtiment pour les chercheurs. Nous sommes actuellement logés au sein de la Station de Recherche sur les Cultures vivrières. Nous profitons de l’occasion pour montrer à a population que nous sommes bel et bien présents et menons nos activités de recherche. Heureusement, à la faveur du projet RESCO financé par l’AFD et l’Etat de Côte d’Ivoire la station est en début de réhabilitation. Pour le moment, nous avons une clôture qui est en train d’être construite pour pouvoir sécuriser le site. Dans les mois avenirs, nous aurons trois bâtiments qui vont être construites pourque nous puissions travailler en toute sérénité.
Que devient la variété Glandless qui était prisée par les producteurs ?
La variété Glandless n’est plus cultivée par les producteurs. Mais nous en tant que Programme de recherche, nous l’avons dans notre banque de gênes. Cette variété avait connu du succès auprès des producteurs. Cependant pour la cultiver, il fallait un itinéraire particulier et très rigoureux. Le Glandless était beaucoup prisé par les insectes et les animaux. A tel point que son entretien était délicat. Malheureusement, elle n’est plus cultivée. Nous avons de nouvelles variétés qui ont été sélectionnées et proposées par la recherche à la filière.
La filière cotonnière est également passée par la crise du Jasside. Peut-on dire aujourd’hui qu’elle est sous contrôle ?
Nous pouvons affirmer ce phénomène est derrière nous. Quand le phénomène est apparu, c’était la débandade. Il fallait parer au plus pressé. Mais Dieu aidant, nous avons trouvé deux molécules qui nous ont permis de relever la filière cotonnière. Avec le phénomène la production a chuté de 50%. Après avoir trouvé ces deux matières actives, la production cotonnière a repris de plus belle. Rappelons-nous beaucoup de paysans avaient délaissé la culture du coton. Nous avons travaillé en réseau au niveau de la sous-région à travers le Programme Régional de Production intégrée du Coton en Afrique. C’est sur la base des deux matières actives que nous avons trouvées que les autres pays ont pu travailler pour pouvoir combattre la Jasside en culture cotonnière.
Nous sommes à combien de Kg en termes de rendement ?
Avant la crise de 2002, la Côte d’Ivoire avait un rendement de 1400kg à l’hectare. Ce rendement a chuté à 900 Kg/h. Entre 2008 et 2020, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est beaucoup investi et le rendement est monté à plus d’une tonne/ha. Avec la crise des Jassides nous avons rechuté à 700 kg/ha. A ce jour la tendance est bonne nous sommes à une tonne de rendement à l’hectare. Au niveau de la station, les perspectives sont bonnes avec un certain nombre de projets. Nous sommes en train de doter la station d’un système d’irrigation pour être à l’abri des effets du dérèglement climatique. Nous devons pouvoir cultiver à tout moment et fournir des semences de qualité aux producteurs.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jnpca 2025- Le Cnra reçoit le prix du meilleur chercheur sur le coton

lundi, 20 janvier 2025 08:45 Written by

Le Centre National de Recherche Agronomique (Cnra) a été honoré le samedi 18 janvier 2025 en recevant le meilleur prix de la recherche lors de la première édition des journées nationales du producteur de coton et de l’anacarde, tenue au parc des expositions d'Abidjan.
Cette distinction, remise par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, souligne l’engagement et le dévouement des équipes de recherche du Cnra. Selon le Dr Kouakou Malanno, Chef du programme coton, qui a reçu le prix du meilleur chercheur sur le coton, cette récompense représente le couronnement d'un travail acharné et d’une détermination sans faille face aux défis agricoles.
L’équipe de recherche du CNRA a récemment développé une solution innovante pour lutter contre les jassides, un insecte ravageur menaçant la production de coton, appelé « l’or blanc » en raison de son importance économique. Cette avancée promet de renforcer la résilience des cultures face aux menaces environnementales et de soutenir les producteurs dans leur quête de productivité.
Le prix reçu par le Cnra témoigne de l’importance de la recherche agronomique dans le développement durable et la sécurité alimentaire. Les efforts continus des chercheurs et des agronomes sont essentiels pour faire face aux enjeux agricoles.
Le Cnra continue de travailler en étroite collaboration avec les producteurs et les institutions pour mettre en œuvre des solutions durables et innovantes, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la filière coton .
Bamba M.

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