Agriculture (203)
San pedro//Le Festival de la cuisine ivoirienne // Un rendez-vous gastronomique incontournable
samedi, 14 septembre 2024 10:26 Written by AdminLe rideau s'est levé à San Pedro, joyau balnéaire de la Côte d'Ivoire, pour la 2ème édition du Festival de la cuisine ivoirienne, un événement phare qui célèbre les délices et saveurs de la gastronomie locale.
Sous l'impulsion du Dr Klo Fagama, Directeur général de l’industrie touristique et hôtelière, et sous la présidence du ministre Siandou Fofana, le festival a débuté en grande pompe à la Place Saint Pierre de la ville côtière. Cette édition du Festival, qui s’est déroulé les 12 et 13 septembre, met en lumière la richesse et la diversité de l'art culinaire ivoirien. Le thème retenu, « De l'art culinaire à la gastronomie », illustre bien l'objectif ambitieux de cette initiative : ériger la cuisine ivoirienne en véritable produit d'appel touristique. Les plats traditionnels et les créations contemporaines des grands chefs du pays y sont présentés comme des trésors à découvrir, invitant gourmets et visiteurs à un voyage culinaire au cœur de la Sublime Côte d’Ivoire.
Sous l’égide du ministère du Tourisme, cette célébration n’est pas seulement l’occasion de déguster des mets exquis, mais aussi de découvrir l’hospitalité légendaire du pays, une valeur centrale qui se reflète dans chaque assiette. Le ministre Siandou Fofana, grand promoteur du tourisme gastronomique, voit dans cet événement un moyen de renforcer l'attractivité de la Côte d'Ivoire en tant que destination touristique de choix.
Une Cartographie de la Gastronomie Ivoirienne
Au-delà des festivités et de la dégustation, le Festival de la Cuisine Ivoirienne a un objectif stratégique : répertorier, classifier et codifier les plats traditionnels du pays pour en établir une véritable cartographie culinaire. Le but est d'ériger l'art culinaire ivoirien en gastronomie reconnue à l'international, un pilier essentiel du développement touristique du pays.Les compétitions culinaires qui ont marqué cette 2ème édition ont couronné les talents régionaux. Pour la cuisine traditionnelle, Mme Loba, représentante de la Direction Régionale d’Abidjan Sud, a remporté la première place, suivie de Diallo Ka de la région du Poro, et Mme Amenan Yoboué du Gbeké. Dans la catégorie cuisine professionnelle moderne, le chef Simon Pierre Seka d'Abidjan Sud s'est distingué en raflant la palme d'or, tandis que Francis K. Konan d’Abidjan Nord a pris la deuxième place, suivi par Marco Koné de la région du Poro.
Le tourisme gastronomique, un axe de développement
Le ministre Siandou Fofana a rappelé que la promotion du tourisme gastronomique est une priorité pour renforcer la compétitivité de la Côte d'Ivoire sur la scène internationale. Ce secteur est un adjuvant majeur pour attirer des visiteurs et des investisseurs, particulièrement dans le contexte d’un après Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2023, événement d'envergure qui a placé encore plus la Côte d'Ivoire sous les projecteurs mondiaux.
Le succès du Festival de la Cuisine Ivoirienne illustre bien cette volonté de positionner la Côte d'Ivoire sur la carte mondiale de la gastronomie. Pour Dr Fagama, « la cuisine porte une culture et raconte une histoire à travers ses saveurs et douceurs », reflétant ainsi l'identité profonde de la Côte d'Ivoire.
Le Bonheur est dans l'Assiette
Avec cette 2ème édition du Festival de la Cuisine Ivoirienne, San Pedro devient le théâtre d'une aventure culinaire qui mêle tradition et modernité. Ce rendez-vous gastronomique est une véritable vitrine pour l'art culinaire ivoirien, destiné à conquérir les palais du monde entier. Sous la présidence du ministre Siandou Fofana, l'événement a su fédérer cuisiniers, chefs, amateurs et professionnels autour d'un même objectif : célébrer et faire rayonner la Sublime Côte d'Ivoire à travers ses saveurs uniques.
Bamba m.
Agriculture//Investissements dans la filière anacarde// Cinq grandes entreprises coréennes frappent aux portes de la Côte d'Ivoire
vendredi, 13 septembre 2024 15:47 Written by AdminLe 13 septembre 2024, une importante rencontre s'est tenue à l'Ambassade de la Côte d'Ivoire à Séoul. Elle a réuni des acteurs clés du secteur agricole et des multinationales intéressées à s'implanter en Côte d'Ivoire. M. Berté Mamadou, Directeur général du Conseil Coton et Anacarde, a participé à ladite rencontre aux côtés du ministre d'État, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l'agriculture, du développement rural et des productions vivrières.
À l’occasion, plusieurs multinationales ont exprimé leur intérêt pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire. Les entreprises présentes sont M.K International Inc, Association Coréenne des Entreprises Alimentaires, Institut Coréen de la Distribution Alimentaire, HAITAI, Leader coréen de confiserie et Trinity Bio.
Ces entreprises voient en la Côte d'Ivoire une opportunité stratégique pour élargir leur chiffre d'affaires, grâce aux vastes ressources agricoles que regorge le pays.
Dr Hae-Jung Jung, porte-parole, des opérateurs économiques de M.K International, a souligné que la Côte d'Ivoire représente une grande force de production agricole. Il a affirmé la volonté des entreprises coréennes à s'engager dans des projets industriels dans le pays.
Le ministre d'Etat Adjoumani a, pour sa part, mis en avant les zones industrielles aménagées dans certaines villes dont Korhogo, Bondoukou, Bouaké et Yamoussoukro. Ces zones sont prêtes à accueillir les investisseurs. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour dynamiser le secteur agricole et attirer des investissements étrangers.
La rencontre fait suite à la visite du Président de la République de Côte d'Ivoire en Corée du Sud, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays. La présence de M. Berté Mamadou, Directeur général du Conseil coton et anacarde, met en relief l'importance de la collaboration entre la Corée et la Côte d'Ivoire pour le développement des filières agricoles dont l’anacarde.
Cette rencontre a été appréciée comme une étape significative vers la création d'un environnement propice à l'investissement, promettant des retombées économiques pour le pays et ses acteurs agricoles.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
( Source: Sercom: CCA)
Agriculture//Campagne de commercialisation 2024-2025 du Cacao// Le Dg du Conseil café-cacao et les acteurs en conclave à Yamoussoukro
jeudi, 12 septembre 2024 20:43 Written by AdminD’ici la fin de ce mois de septembre 2024, le prix du Kg du cacao au bord champs sera fixé au titre de la campagne principale de commercialisation du cacao. Un prix qui pourrait selon nos sources, se situer au-dessus des 1800 Fcfa le Kg que le Ghana, deuxième producteur mondiale vient de servir à ses producteurs.
En attendant, Yves Brahima Koné, Directeur général du Conseil café-cacao a réuni ce jeudi 12 septembre 2024, à l’hôtel Président de Yamoussoukro, les producteurs et les partenaires de la de la filière a une rencontre inédite. Ce, avant l’entame de la campagne de commercialisation de l’exercice 2024-2025.
Depuis qu’il est à la tête de la structure qu’il dirige de main de maître, c’est la première rencontre du genre avec les producteurs et partenaires. Cette rencontre a enregistré la participation des membres influents de cet écosystème.
Ils étaient nombreux, les chefs coutumiers, les chefs d’entreprises et les responsables de coopératives qui ont pris part à la réunion conviée par le Directeur général du Conseil Café-cacao. A cette occasion, Koné Brahima Yves, s’est en effet réjouit de cette rencontre qui tient lieu dans un contexte particulier. Une année difficile pour les acteurs. Ainsi à la veille de chaque campagne et de celle qui annonce une nouvelle, le premier responsable a jugé opportun de faire l’état des lieux. Et de surtout définir les mécanismes de fixation des prix. Cet exercice se tient en général au mois de septembre, afin de mieux préparer l’avenir.
Face aux leaders et responsables syndicaux de la filière, il a souhaité une union sacrée autour de la filière pour relever les gros défis. Car son ambition est de construire une filière forte, résiliant qui permet à chaque planteur de trouver son compte. « Il faut meubler le fonctionnement de la filière. Il a s’agit de rencontrer avec les exportateurs, les acheteurs, la fixation de barème. Nous savons que toutes ces actions parmi tant d’autres, visent à donner la force à la filière, afin qu’elle garde son leadership mondial. Je suis engagé à passer à une phase opérationnelle de la norme en insistant sur la question du système national de traçabilité. Face aux défis du réchauffement climatique, je recommande une politique adaptée pour réguler ce déficit. Il faut faire du planting pour lutter contre la déforestation », fait-il savoir.
Relativement au prix de commercialisation 2024 2025, le premier responsable du Ccc, en s’appuyant sur l’exemple du pays voisin, le Ghana, a indiqué que la Côte d’Ivoire a une collaboration étroite, avec ce pays voisin. Dans son exposé, il est à noter que le Conseil café cacao a dû procéder par anticipation sur les exigences des coûts internationaux.
Pour ce qui est de la communication sur le prix, Koné Brahima Yves, a indiqué que l’honneur revient au gouvernement de faire l’annonce officielle. Il faut noter que des échanges avec les producteurs, ont permis de se projeter sur une vision commune de renforcer les intelligences pour le bonheur des acteurs
Bamba M.
France// Promotion et relance de la caféiculture // L’Ambassadeur Aly Touré échange avec les acteurs à Paris Coffee Show
mercredi, 11 septembre 2024 21:33 Written by AdminDu 07 au 09 Septembre 2024 s’est tenu à Paris en France, Paris Coffee Show, un salon dédié aux acteurs de la chaine de valeur du Café. L’Ambassadeur Aly Touré, Représentant permanent de la Côte d’ivoire auprès des Organisation internationale des produits de base dont le pays s’est doté d’un vaste programme de relance de la caféiculture y a pris part.
Il avait à ses côtés, la Fondatrice de la marque « Rituel café », l’ivoirienne Maria Dion-Gokan, sacrée meilleure ivoirienne de la diaspora au Prix national d'excellence 2024, caféologue de son état, qui comprend les enjeux du Café et contribue à la valorisation du Robusta de son pays. Rapportent les services de l’ambassadeur Aly Touré
En effet, le Paris Coffee show qui rassemble tous les acteurs de la filière, de la cerise à la tasse pour apporter aux visiteurs professionnels ( torréfacteurs, coffee shops, barrista, acteurs de la grande distribution) et passionnés de café, de réelles expériences et découvertes liées au monde du Café, s’avère être une opportunité dans le cadre de la relance de la caféiculture en Côte d’Ivoire mis en œuvre par l’organisme de régulation appelé le Conseil du Café-cacao, a indiqué l’émissaire ivoirien
Cette grande manifestation était organisée conjointement par l’ITC, l’agence conjointe de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) basée à Genève, l’Union Européenne (UE) de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACP) et de l’Agence des Cafés Robustas d’Afrique et de Madagascar(ACRAM)
Prenant la parole, le Représentant de la Côte d’ivoire a remercié les initiateurs de cette exposition pour avoir invité son pays.
L’émissaire Ivoirien en a profité pour brosser un tableau de la situation caféière mondiale en indiquant que selon l’Organisation internationale du Café(OIC), l’Afrique qui représente 12% de la production mondiale reçoit moins de 5% des 300 milliards de dollars que génère l’économie caféière mondiale. Plus de soixante millions de personnes vivent de cette spéculation
Il a ensuite fait un tour d’horizon sur la relance de la caféiculture dans son pays et indiqué les besoins prioritaires dans le secteur : le renforcement des capacités institutionnelles des entreprises locales de torréfaction par la formation, l’appui à la création d’un réseau Ivoirien des acteurs du secteur café, l’appui à l’opérationnalisation du système de gestion du label<< Cafés des montagnes de Man>>. Et enfin, le renforcement des acquis du programme de relance caféière par des appuis aux productions, aux producteurs, et aux coopératives locales.
En marge de ladite manifestation, une séance de travail a eu lieu entre M. Omer Maledy, Secrétaire Exécutif du Conseil interprofessionnel du café et du Cacao(CICC-Cameroun),l’ambassadeur Aly Touré, Représentant de la Côte d’ivoire, de Monsieur Ismaël N’DJEWE, Secrétaire Exécutif de l’Agende ces Cafés Robustas d’Afrique et de Madagascar(ACRAM) et de M. Sadiq Syed( Charge des Projets au Centre de Commerce International, en vue de faire le point sur le chronogramme de la mise en œuvre du programme EU-ACP Business Friendly (2024-2027) dont la Côte d’ivoire est bénéficiaire.
Il s’agit d’un projet conjoint entre l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACP) financé par l’UE, qui vise à soutenir des politiques nationales et régionales favorables aux entreprises ; et à renforcer les capacités de production et les chaines de valeur.
Le projet se concentre sur certains pays de la région Afrique, caraïbes, Pacifique (ACP) et couvre les chaines de valeur suivantes : le cacao, le café, le coton, la noix de cajou et le kava.
Bamba M. ( Sercom)
Agriculture//Expansion économique// Le Chocolat ivoirien en route pour le marché Sud-Coréen
mercredi, 11 septembre 2024 08:30 Written by AdminDans une ambiance chaleureuse et dynamique, Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières de Côte d’Ivoire a brillamment présenté le chocolat ivoirien lors d’une rencontre en Corée du Sud, organisée à la Fondation Saemaul, une organisation internationale œuvrant pour le bien-être des populations rurales. Cet événement marque une étape significative dans la promotion des produits agricoles ivoiriens sur le marché asiatique.
La rencontre s’est tenue dans la ville de Gumi, un centre industriel clé en Corée, reconnu pour son innovation et son ouverture aux partenariats internationaux. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Corée du Sud, deux nations aux cultures riches et aux ambitions partagées.
Dans son discours, il a mis en avant les atouts du chocolat ivoirien, notamment sa qualité et sa richesse aromatique. « Nous avons une tradition de culture du cacao qui remonte à plusieurs décennies, et la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de fèves de cacao. Il est temps de faire rayonner cette richesse au-delà de nos frontières », a déclaré le ministre.
Le chocolat ivoirien se distingue par son goût unique, fruit d’un terroir exceptionnel et de méthodes de production durables. Les fèves, cultivées par des agriculteurs passionnés, sont transformées avec soin pour offrir un produit haut de gamme. Le ministre a présenté plusieurs échantillons de chocolat, invitant les investisseurs à découvrir les différentes saveurs et textures.
Il a également évoqué la possibilité d’investissements dans les infrastructures de transformation et de distribution, afin de répondre à la demande croissante de chocolat de qualité en Asie.
Cette rencontre à Gumi s’inscrit dans une stratégie plus large de développement économique et d’internationalisation des produits agricoles ivoiriens. Le ministre d’Etat Adjoumani a conclu en affirmant que la Côte d’Ivoire est prête à renforcer ses liens avec la Corée du Sud et à faire du chocolat ivoirien un symbole fort de cette coopération.
Bamba M.(Infos Sercom)
Agriculture// Développement rural en Côte d’Ivoire// Cap sur la consolidation des acquis avec la Fondation Saemaul
lundi, 09 septembre 2024 16:52 Written by Admin
La relation entre la Côte d'Ivoire et la Fondation Saemaul remonte à 2016. Dans le but d'appliquer les expériences et les savoir-faire du mouvement Saemaul, un Mémorandum d’entente a été signé entre l'Anader (Agence Nationale pour le Développement Rural) et la Fondation Saemaul. « Ce qui a marqué le début des projets pilotes Saemaul dans les villages de Singoli et N’zokossou dans la ville de Bouaké. Actuellement, les projets se poursuivent activement dans les villages de Klossambo et N’gattassakoussou, symbolisant nos efforts et notre coopération communs », nous expliquent les services du ministère d’Etat, ministère de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières
Le Saemaul Undong, ou « Mouvement de Nouvelle Villégiature », est un projet de développement économique et social lancé en Corée du Sud dans les années 1970. Voici un aperçu détaillé de ses origines, de ses objectifs et de ses impacts. Dans les années 1960, la Corée du Sud faisait face à une grande pauvreté, à un manque d'infrastructures et à une agriculture peu développée. Le pays cherchait des moyens de moderniser son économie et d'améliorer la qualité de vie de sa population rurale. Ce mouvement a été initié en 1970 par le président Park Chung-hee. L'objectif principal était de revitaliser les zones rurales et d'encourager le développement communautaire.
Avec pour objectifs d’améliorer les infrastructures, construction de routes, d'écoles, et de systèmes d'approvisionnement en eau pour améliorer la vie quotidienne des habitants. Ce n’est pas tout. Ce mouvement a également pour objectif, d’augmenter la productivité agricole, introduction de nouvelles techniques agricoles, utilisation d'engrais et l’amélioration des semences pour augmenter les rendements. Pour ne citer que ces objectifs.
Impacts
En termes d’impacts, nous avons la croissance économique. « Le Saemaul Undong a conduit à une augmentation significative de la production agricole, contribuant à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté d’une part, l’amélioration de la qualité de vie d’autre part », ajoute des informations officielles. Toutes choses qui ont pour impacts les investissements dans les infrastructures qui ont amélioré l'accès à l'éducation, à la santé et aux services publics, augmentant ainsi le niveau de vie des habitants des zones rurales.
Héritage
Bien que le mouvement ait été particulièrement actif dans les années 1970 et 1980, ses principes continuent d'influencer des politiques et des initiatives de développement en Corée du Sud et dans d'autres pays. A noter que le Saemaul Undong a joué un rôle crucial dans le développement économique de la Corée du Sud, transformant les zones rurales et améliorant la vie des agriculteurs. Son approche centrée sur la communauté et l'autonomisation a eu des répercussions durables, faisant de ce mouvement un exemple inspirant pour d'autres pays cherchant à surmonter des défis similaires.
B.M (Source : SERCOM MEMINADER PV)
Développement rural//Coopération cote d’Ivoire - Corée du Sud// Le ministre d'État Adjoumani à l’école de la Fondation Saemaul
lundi, 09 septembre 2024 13:26 Written by AdminGUMI,une province Coréenne située, à plus de 200 km de Séoul ,a accueilli, ce lundi 9 septembre 2024, la délégation ivoirienne conduite par le Ministre d'État, ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières de Côte d'Ivoire, Kobenan Kouassi Adjoumani a rencontré ce lundi 09 septembre le Directeur Exécutif de la Fondation Saemaul Cho,Sung-hee dans le cadre d'une collaboration visant à dynamiser le développement rural en Côte d'Ivoire.
Un partenariat prometteur
Au cours de cette rencontre, le Ministre d'État dans son intervention a salué l’excellence relation en son pays et la Corée du Sud. Au premier responsable de la Fondationso Saemaul, il a souligné l'importance de ladite Fondation dans le soutien au développement rural. Le chef de la délégation ivoirienne a par ailleurs exprimé sa confiance dans la capacité de la Fondation à mobiliser des opérateurs économiques sud-coréens pour transformer et acheter des produits agricoles ivoiriens, tels que le cacao, la noix de cajou, le caoutchouc naturel et l'huile de palme.
« Votre Fondation saura également appuyer mon Département ministériel dans sa mission de développement rural », a déclaré le Ministre d'État ivoirien. Il a également noté que la collaboration avec la Fondation Saemaul serait essentielle pour renforcer les capacités locales, rendant ainsi les actions de la Fondation encore plus efficaces.
La Côte d'Ivoire, un leader régional
Le chef de la délégation ivoirienne a rappelé que la Côte d'Ivoire est un acteur clé sur le continent africain, notamment dans le secteur agricole. C’est pourquoi a – t- il rappelé à ses hôtes que le maintien du siège de la Fondation Saemaul à Abidjan, selon lui, serait bénéfique pour toutes les interventions de la fondation en Afrique.
« Nous avons besoin de votre soutien et vous du nôtre pour être tous deux meilleurs sur le continent africain », a-t-il ajouté, soulignant l'importance d'une coopération étroite entre les deux parties.
Perspectives d'avenir
Cette rencontre marque le début d'une ère de collaboration renforcée entre la Côte d'Ivoire et la Fondation Saemaul. Les deux entités envisagent de développer des projets concrets qui bénéficieront non seulement aux agriculteurs ivoiriens, mais également à la sécurité alimentaire et à la durabilité écologique en Afrique.
La Fondation Saemaul, reconnue pour son engagement envers le développement communautaire et rural, pourrait jouer un rôle crucial dans la transformation des secteurs agricoles en Côte d'Ivoire, contribuant ainsi à l'essor économique de la région. La rencontre de Gumi a jeté les bases d'un partenariat stratégique entre la Côte d'Ivoire et la Fondation Saemaul, promettant des retombées positives pour le développement rural et l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs.
L'expertise de la Corée du Sud sollicitée pour booster la production de riz
Avant cette cérémonie officielle le Ministre d’Etat et sa délégation ont eu droit une formation organisée par les experts de la Fondation Coréenne Saemaul Undong. L’envoyé du gouvernement ivoirien, a exprimé à ses hôtes la nécessité pour la Côte d'Ivoire de bénéficier de l'expertise de la Corée du Sud, premier producteur mondial de riz. Cette collaboration vise a- t- il souligné à renforcer la production nationale et à réduire la dépendance aux importations.
Il a également relevé les défis auxquels fait face la Côte d'Ivoire dans le secteur rizicole. « Actuellement, l'État ivoirien dépense des milliards de francs Cfa chaque année pour l'importation de riz, un produit de base qui représente l’aliment le plus consommé dans le pays. La situation actuelle nécessite des solutions innovantes et durables pour garantir la sécurité alimentaire », a exprimé M. Adjoumani
Malgré le potentiel agricole important, la Côte d'Ivoire fait face à des obstacles tels que les techniques de culture archaïques, un accès limité aux financements et des infrastructures insuffisantes. C'est dans ce contexte que le Ministre d Etat a mis en avant l'importance de l'expertise Sud-Coréenne, reconnue pour ses avancées technologiques et ses pratiques agricoles efficaces.
En renforçant la production de riz, la Côte d'Ivoire pourra non seulement réduire sa facture d'importation, mais aussi améliorer l'autonomie alimentaire de sa population. Le riz, étant un aliment essentiel, représente une opportunité stratégique pour le développement économique rural.
Rappelons que la fondation coréenne Saemaul Undong est une politique de développement rural qui met l'accent sur la coopération entre les gouvernements locaux, les habitants et les dirigeants des villages.
Bamba M. ( Source : SERCOM MEMINADER PV)
Coopération//Développement rural// Adjoumani conduit une forte délégation en Corée du Sud
dimanche, 08 septembre 2024 20:14 Written by AdminLe ministre d'État, ministre de l’agriculture du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani à la tête d’une forte délégation, est, depuis le 7 septembre, en Corée du Sud. Ce à l’invitation des premiers responsables Coréens de la Fondation Saemaul. Au menu de son Agenda des rencontres, des visites de terrain et surtout des signatures de partenariat avec les autorités Coréennes ainsi que les responsables de la Fondation.
Déjà le lundi 09 septembre le chef de la délégation ivoirienne et sa suite prendront part à une grande conférence où ils seront instruits sur le mouvement Saemaul et son leadership.
Cette fondation Coréenne spécialisée dans le développement des zones rurales veut aider la Côte d’Ivoire à s’inspirer de son modèle de développement rural. IL faut le souligner, la Fondation Saemaul est reconnue pour avoir posé les bases de la transformation de la Corée du Sud d'un pays pauvre en une économie développée.
Rappelons que c’est dans les années 70 que le gouvernement Sud-Coréen a lancé le mouvement (Nouveau village) afin de développer les zones rurales. Fort de son succès, le modèle s’est exporté dans d’autres pays d’Asie et d’Afrique grâce au soutien de l’Agence Coréenne d’aide publique. La Fondation Saemaul Globalisation a été créée à cet effet. Elle développe des projets pilotes dans 6 pays africains, parmi lesquels la Côte d’Ivoire, pour le développement des techniques agricoles.
Elle fonctionne sur le principe éprouvé du communalisme coréen qui fixe les règles de l’autogouvernance et de la coopération dans les communautés coréennes traditionnelles. La diligence, l’entraide et la collaboration sont les valeurs portées par Saemaul Undong.
Bamba M avec Sercom MEMINADER PV
Coopération//Economie caféière mondiale//La Côte d'Ivoire met son expertise au service des acteurs
vendredi, 06 septembre 2024 15:45 Written by AdminEn prélude des assises de la 138ème session du Conseil de l’Organisation internationale du café (OIC) et de ses organes subsidiaires qui auront lieu du 10 au 12 septembre 2024 à Londres (Royaume-Uni), le Comité Economique appelé communément comité Commun mis en place en marge de la 5ème conférence Mondiale du café suivi de la 136ème session du conseil international du Café qui se sont tenues à Bangalore (Inde) du 25 au 29 septembre 2023, a tenu sa première réunion le jeudi 05 septembre 2024. A appris afrikchallenges.info de sources proches de l’Ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base.
Ses sources ajoutent que la Côte d'Ivoire, jadis leader Africain du Café a présidé ledit Comité. L’honneur est revenu à l’Ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base de présider ce nouveau comité pour son expérience acquise au fil des années dans les matières premières.
En effet, pour rendre le travail du l'OIC plus efficace, l'Accord international de 2022 sur le café (AIC) établit deux comités : le Comité des finances et de l'administration (CFA) et le Comité économique (CE).
Le CFA continuera d'examiner les questions financières et administratives de l'OIC dans la continuité de l'AIC 2007.
Quant au comité Commun, il sera chargé des questions relatives à la promotion et au développement des marchés ; la transparence du marché, les informations statistiques, les études et les enquêtes ; les Projets ; le développement durable ; et le financement du secteur du café.
Le nouvel accord international du café de 2022 (le septième depuis celui de 1962), est un accord révolutionnaire puisque pour la première fois, il englobe le secteur privé, notamment les détaillants, torréfacteurs et industries du café ainsi que des caféiculteurs.
L’objectif de ce nouvel accord international, laborieusement négocié au cours des dernières années, est d’améliorer la situation au sein d’une filière qui représente 300 milliards de dollars par an et qui fournit un emploi à des millions de petits caféiculteurs qui vivent avec moins de $500 par an.
L’OIC a pour mission de renforcer le secteur mondial du Café et d’encourager son développement durable dans le cadre d’une économie de marché pour le bien-être de tous les acteurs de la chaine de valeur de cette spéculation.
Les pays membres représentent 97% de la production et plus de 67% de la consommation mondiale de café.
’Ambassadeur Aly TOURE apprécie cette nomination à sa juste valeur et pense que cette nouvelle mission est un défi qu’il faudra relever.
Les pays producteurs de café ont besoin de se lancer dans la promotion et la transformation d’où le rôle primordial du secteur privé que consacre l’Accord International de 2022 sur le Café.
C’est le lieu d’indiquer que l’Organisation Internationale du café entend faire une étude de faisabilité pour la mise en place d’un fonds mondial pour la durabilité et la résilience du Café.
Cette nomination est un hommage rendu à la Côte d'Ivoire qui grâce à la reforme Café-Cacao inspirée par Sem Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire, est une référence et un modèle pour la filière caféière mondiale.
Bamba Mafoumgbé ( Sercom)
Agriculture//Campagne de commercialisation du cacao2024/2025// Le Ghana pourrait augmenter de près de 45% le prix du kg à ses producteurs
mardi, 03 septembre 2024 09:54 Written by AdminLe Ghana va augmenter de près de 45 % le prix garanti par l'État payé à ses producteurs de cacao pour la saison 2024/25, ont déclaré à Reuters deux sources au courant de la révision des prix, afin d'aider à augmenter leurs revenus et de dissuader la contrebande de fèves hors du pays.
Le deuxième producteur mondial de cacao a augmenté le prix à la ferme de plus de 58 %, à 33 120 cedis (2 123,08 dollars) par tonne métrique, ou 2 070 cedis par 64 kilogrammes (kg), en avril pour le reste de la campagne 2023/24.
La hausse des prix de la campagne intermédiaire est intervenue après que le principal producteur de cacao, la Côte d'Ivoire voisine, a augmenté son prix bords champs à 1 500 francs CFA (2,55 dollars US), soit environ 40 cédis, par kg pour la récolte de mi-avril à septembre de la saison 2023/24, contre 1 000 francs CFA la campagne précédente.
Selon Reuters, une source a déclaré que le comité d'examen des prix à la production du cacao du Ghana avait fixé le prix à 48 000 cedis par tonne, soit 3 000 cedis pour 64 kg de cacao, pour la saison 2024/25 qui doit commencer plus tard en septembre, soit une augmentation d'un peu moins de 45 %.
A noter que le Ghana deuxième producteur mondial de fèves de cacao et la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial ont lancé depuis quelques années, l'Initiative pour le cacao Côte d'Ivoire Ghana,(Iccig). Avec la mise en œuvre d'un Drd visant à améliorer le revenu des producteurs. Les deux régulateurs échangent régulièrement des informations et fixent des prix qui se tiennent pour lutter contre la fuite des fèves. Le gouvernement ivoirien qui est dejà en pré campagne présidentielle 2025, devrait, à défaut de maintenir les 1500Fcfa aux producteurs augmenter le prix du Kg aux cacaoculteurs.
Combien va servir la Côte d’Ivoire à ses producteurs qui attendent ce prix pour engager les inscriptions de leurs enfants à l’école pour l’année scolaire 2024/2025 qui commence le 09 Septembre 2024?
Bamba Mafoumgbé,bamaf2000@yahoo. fr
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Agriculture//Campagne coton 2024-2025// Les demandes d’agrément reçues à partir du 9 septembre 2024
samedi, 31 août 2024 10:24 Written by AdminDans un communiqué en date du 30 août 2024, le Conseil du coton et de l’anacarde informe les opérateurs de l’ouverture des demandes d’agrément pour l’exportation du coton ou l’accès à la graine, à partir du lundi 9 septembre 2024.
La Direction générale du Conseil du Coton et de l’Anacarde informe les opérateurs économiques intéressés par l’exportation des produits du coton d’une part et l’achat de la graine de coton d’autre part pour la campagne 2024-2025 que les dossiers de demande d’agrément à l’exportation ou d’autorisation d’accès à la graine sont reçus du lundi 9 au lundi 30 septembre 2024.
Les listes des pièces constitutives des dossiers de candidatures peuvent être retirées, dès diffusion du présent communiqué, au siège du Conseil du Coton et de l’Anacarde sis au 15ème étage de l’Immeuble CAISTAB ou dans les Délégations Régionales de Bondoukou, Bouaké, Bouna, Boundiali, Dimbokro, Ferké, Katiola, Korhogo, Odienné, Mankono, Séguéla et Zuénoula », précise ce communiqué.
En outre, le Conseil du coton et de l’anacarde dirigé par Mamadou Berté permet aux opérateurs économiques intéressés, de consulter les listes des pièces à fournir sur le site du Conseil du coton et de l’anacarde, www.conseilcotonanacarde.ci.
Sur la campagne 2023-2024, la production de coton graine est passée de 236 183 tonnes en 2022-2023 à 347 922 tonnes, soit une augmentation de 111 739 tonnes, correspondant à 47%. Le rendement moyen a enregistré également une hausse passant de 574 kg/ha la campagne dernière à 886 kg/ha en 2023-2024.
Il est à préciser que cette hausse de la production et du rendement traduit la résilience de la filière coton et la reprise de la dynamique positive de la production, qui en 2022-2023 a été durement affectée par les jassides qui ont décimé des parcelles entières et obligé certains producteurs à abandonner leurs parcelles. Les revenus bruts des producteurs sont de 105,397 milliards Fcfa, en 2023-2024 contre 72,804 milliards Fcfa en 2022-2023, soit une augmentation de 45% du fait de la reprise de la production.
En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2024-2025, les projections tablent sur une production de 367 000 tonnes de coton graine et un rendement moyen de 1 000 kg/ha. Cette production connaitrait une hausse d’environ 6% par rapport à la réalisation de la campagne 2023-2024
Rappelons que pour la campagne 2024-2025, le prix d’achat du kilogramme de coton a été fixé à 310 FCFA, le coton de premier choix et à 285 FCFA, le coton de 2ème choix.
Bamba Mafoumgbé
Agriculture// Développement de la filière Riz en Côte d’Ivoire//La CPU-PMU.CI veut être représentée dans les instances de décision et de gestion du projet
jeudi, 29 août 2024 18:28 Written by AdminLe jeudi 1er août 2024, au cours du conseil des ministres présidé par le Chef de l’État Alassane Ouattara, le gouvernement par le biais de son porte-parole, le ministre Amadou Coulibaly, a informé l’opinion national de l'adoption de projets de décrets dont celui au titre du ministère d'État, ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, en liaison avec le ministère des Finances et du Budget, le ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l'État et des Entreprises Publiques et le ministère du Commerce et de l'Industrie, portant approbation des contrats portant cession des actifs industriels et location des terrains et bâtiments composant les unités industrielles de transformation de riz de dix localités dans le cadre d 'un partenariat entre I ’État de Côte d’Ivoire et dix opérateurs économiques. Ces dix (10) unités industrielles, d'une capacité de transformation de cinq (05) tonnes de riz/heure, ont été réalisées par le Gouvernement, avec l'appui de EXIMBANK Inde, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la filière Riz (SNDR).
Relativement à cette initiative prise par le gouvernement, la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d'Ivoire (CPU-PME.CI), dans un courrier adressé au Président de la République, l’a félicité pour la mise sur pied de ce projet. Dans un courrier dont le site koaci.com a reçu copie, la faitière patronale dirigée par Dr Moussa Diomandé Elias Farakhan, » apprécie à sa juste valeur un tel projet qui vise à terme à contribuer à asseoir notre autosuffisance en riz dans le cadre de la souveraineté alimentaire tant recherchée pour le bien-être de nos populations et la lutte contre la vie chère ».
Ainsi, « la CPU-PME.CI, en lien avec la demande qu'elle a officiellement émise que des terres arables soient mises à la disposition (voire en termes de bail ou location) des PME pour la mise en œuvre de projets similaires avec des acteurs locaux, souhaiterait être associée à cette belle initiative, d'autant que les financements sont acquis », lit-on dans le courrier signé de son président.
Rappelant au Président de la République, son discours du 18juin 2024 devant le Parlement réuni en Congrès de ses deux chambres, l’Assemblée nationale et le Sénat dans lequel il déclarait : « Ce développement industriel s 'accompagnera de la création de milliers d'emplois pour nos jeunes et il permettra de générer des ressources financières pour accélérer notre programme de développement économique et social. Dans ce contexte, le secteur privé national, qui est au cœur de nos priorités, devra jouer un rôle de plus en plus important, en s 'appuyant sur les opportunités qu'offre le cadre réglementaire national en matière de contenu local ».
A la lumière de cette déclaration, “ la CPU-PME.CI, souhaiterait, à défaut d'avoir été impliquée ab ovo, être représentée dans les instances de décision et de gestion dudit projet” à savoir, la Stratégie Nationale de Développement de la filière Riz (SNDR).
Dans sa missive au Président de la République, la CPU-PME.CI a profité pour lui rappeler qu'elle a officiellement sollicité de sa haute bienveillance une audience aux fins de lui faire des propositions. Elle dit attendre toujours que l’agenda du Président Alassane Ouattara lui soit favorable.
« Assurés que nos requêtes rencontreront votre adhésion, pour le développement des PME et le bonheur des Ivoiriens, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de nos déférentes salutations et de notre haute considération », conclu le courrier.
B. M
Ghana //Campagne de commercialisation du cacao 2024 - 2025// Le Cocobod ne contractera pas de prêt syndiqué
jeudi, 29 août 2024 14:00 Written by AdminAu Ghana, le régulateur de la filière cacao finance chaque année depuis 1992/1993 ses achats de fèves auprès des producteurs grâce à un prêt syndiqué. Ce processus habituel ne sera pas reconduit pour le compte de la nouvelle campagne cacaoyère qui débute le 1er septembre prochain. L’information est rapportée par Agence Ecofin.
En claire, selon cette source, le Cocobod ne sollicitera finalement pas un prêt syndiqué pour le compte de la campagne cacaoyère 2024/2025, une démarche inédite en 32 ans. C’est ce qu’a annoncé Joseph Aidoo, son directeur général.
En lieu et place de l’enveloppe contractée d’ordinaire auprès d’un consortium de prêteurs nationaux et internationaux, le responsable indique que l’institution opterait pour une mobilisation des fonds sur le plan domestique et réfute tout recours à un financement des négociants.
Cette hypothèse avait été relayée par Bloomberg qui évoquait alors des négociations du régulateur pour obtenir 500 millions de dollars(300milliards de Fcfa) soit auprès des multinationales en raison des discussions qui patinaient sur le montant de 1,5 milliard de dollars ( 800 milliards de Fcfa) envisagé initialement pour être contracté auprès des banques.
« Nous ne prenons pas de fonds auprès des négociants en cacao. L’argent viendra localement. Nous allons nous autofinancer. Dans le pire des cas, nous ferons un cocktail d’autofinancement et de financement national », explique le dirigeant qui ajoute que le nouveau processus permettrait d’économiser 150 millions de Fcfa soit 90 milliards de Fcfa en intérêts versés aux prêteurs.
Alors que la campagne 2024/2025 est censée débuter le 1er septembre, cette annonce du Cocobod suscite plusieurs interrogations. Habituellement, les fonds mobilisés permettent de financer les achats d’engrais, de produits phytosanitaires et avancer des fonds pour la collecte de cacao par les compagnies d’achat agréées.
Dans un tel contexte, certains observateurs indiquent que le Cocobod pourrait puiser dans ses propres réserves pour financer une partie de ses différentes opérations. Il faut souligner qu’après 6 années consécutives dans le rouge, le régulateur a dégagé un profit de 2,3 milliards de cédis (148 millions de dollars soit environ 88 ,600 milliards de Fcfa en 2022/2023.
Globalement, les prochaines annonces du régulateur seront scrutées par les analystes du marché mondial du cacao d’autant plus que le pays vient de revoir à la baisse ses prévisions de production, ce qui est de nature à entretenir la volatilité des prix.
Désormais, les autorités anticipent 650 000 tonnes de cacao pour la nouvelle campagne 2024/2025, soit 20 % de moins que les prévisions initiales de 810 000 tonnes en raison du manque de pluies.
Au Ghana, le renvoi par le Cocobod de la livraison de 350 000 tonnes de cacao pour la prochaine campagne 2024/2025 au lieu de l’actuelle saison 2023/2024 fait planer le risque d’une perte de plus d’un milliard de dollars soit environ 600 milliards de Fcfa aux négociants.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Agriculture//Programmes de développement de la filière anacarde//Le Dg par Intérim du CCA rassure les partenaires techniques financiers
dimanche, 25 août 2024 19:55 Written by AdminLe directeur général par intérim du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, a présidé le Jeudi 22 août 2024, une importante réunion avec les partenaires techniques et financiers engagés dans le développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Au cours de cette rencontre, un bilan des projets en cours a été fait tout en mettant en avant les défis et les perspectives pour ce secteur agricole important. A appris afrikchallenges.info
Le bilan des projets en cours a révélé des avancées significatives, bien que certains projets soient encore à leurs débuts ou nécessitent des ajustements. Parmi les initiatives phares, le Cashew Programm Côte d’Ivoire, lancé le 21 janvier 2021, a atteint un taux d’exécution de 90%. Ce projet, financé à hauteur d’un milliard Fcfa pour une durée de 42 mois, illustre les progrès réalisés dans le secteur.
En revanche, ajoute nos sources, le projet de Facilité de soutien aux entreprises des chaînes de valeur agricoles résilientes, financé par l’Union européenne et exécuté par le GIZ, d’un montant de 14 milliards FCfa pour une durée de 48 mois, n’a pas encore démarré. Une situation qui appelle à une attention particulière pour garantir le succès futur de cette initiative.
Quant au projet West Africa Pro Cashew, financé par l’USDA et exécuté par CNFA, il a atteint un taux d’exécution de 85%. Lancé le 1er septembre 2019, ce projet d’un montant de 5 milliards FCfa, sur une durée de 60 mois, continue de jouer un rôle clé dans le renforcement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire.
Le programme de développement des coopératives modèles inclusives et durables, financé par SOCODEVI et entièrement exécuté par cette structure, a été achevé avec un succès complet, atteignant un taux d’exécution de 100%. Ce projet, débuté le 1er septembre 2018 avec un budget de 3,350 milliards FCfa, est désormais un modèle de réussite pour les autres initiatives en cours.
En ce qui concerne, le Projet d’appui à des filières cajou africaines durables et performantes, il se distingue par son ambition. Financé par le GIZ à hauteur de 1,3 milliard FCfa et exécuté par NTIDAE, ce projet a démarré le 1er novembre 2023. Avec un taux d’exécution financière de 5% à ce jour, il s’inscrit dans une démarche à long terme visant à renforcer la durabilité et la performance des filières cajou en Afrique.
Un autre projet d’importance est le Projet Anacarde de Red River Food, financé par l’USAID et l’Union européenne pour un montant de 600 millions FCfa. Prévu pour se dérouler sur une période de trois mois, ce projet sera exécuté par l’entreprise TBD et commencera le 1er septembre 2024.
Parallèlement, le Projet Opportunités de financements américain dans la filière anacarde, financé par la Bank of America à hauteur de 100 millions FCfa, vise à explorer de nouvelles opportunités de financement pour les acteurs de la filière. Ce projet, exécuté par l’America Export Council, débutera également le 1er septembre 2024 et s’étendra sur une durée de six mois.
Lancé le 1er novembre 2020 avec un financement de 17,1 milliards FCFA par l’USDA, le Projet USDA Prosper Cashew, est un des plus importants en termes de budget. Exécuté par Technoserve IFS Advisors, ce projet de 60 mois se concentre sur l’amélioration de la chaîne de valeur du cajou dans toute la région.
Un autre projet en cours, le Market Oriented Value Chains for Jobs and Growth in the ECOWAS Region, financé par le BMZ à hauteur de 4 milliards FCfa, a été lancé le 1er janvier 2022. Exécuté par le GIZ, ce projet de 71 mois vise à renforcer les chaînes de valeur orientées vers le marché, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance dans la région de la Cédéao.
Exécuté par le GIZ sur une période de 48 mois, le Projet de Facilité de soutien aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes, également financé par l’Union européenne pour un montant de 14 milliards FCfa, a commencé le 1er mars 2023. Cet important projet va renforcer la résilience des entreprises agricoles face aux défis climatiques et économiques.
Enfin, le Projet de Promotion de pratiques agricoles durables dans la filière anacarde en Côte d’Ivoire, financé par Ethical Trade Norway à hauteur de 190 millions FCfa, est en cours depuis le 1er janvier 2021. Ce projet, qui s’étend sur 48 mois, met l’accent sur l’adoption de pratiques agricoles durables, essentielles pour l’avenir de la filière.
Satisfait de ce bilan, Mamadou Berté a exprimé sa satisfaction face à la forte mobilisation des acteurs impliqués. « Je me réjouis de votre présence à ce rendez-vous annuel d’échanges entre les partenaires techniques et financiers impliqués dans la mise en œuvre des actions de développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Il a rappelé que cette rencontre répondait aux attentes des acteurs du secteur et visait à promouvoir un cadre de concertation et de collaboration pour renforcer les synergies bénéfiques à la croissance de la filière. Mamadou Berté a souligné l’importance de la coopération entre les différentes parties prenantes. « Je reste fermement convaincu que la coopération est plus que nécessaire pour continuer à faire avancer cette filière », a-t-il affirmé. Il a également salué les initiatives et les actions des partenaires, dont les efforts conjugués ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants.
Bamba M.