Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 23 avril 2024
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Agriculture

Agriculture (151)

Formation//Crise à l’Institut national de formation professionnelle agricole // Le ministère de l’agriculture fait la lumière et rassure

mardi, 23 avril 2024 07:46 Written by

Selon un communiqué publié, le lundi 22 avril 2024, le mardi 16 avril 2024, les activités de l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) ont été perturbées par les agissements d’un groupe d’élèves qui se réclament d’un Mouvement National dénommé (MNE). Selon la note, leur revendication porte sur la suppression du concours de recrutement organisé par le ministère d’Etat, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration. L’INFPA en tant que structure de formation Professionnelle Agricole assure, depuis sa création par voie de concours, jusqu’à ce jour, la formation des auditeurs aux métiers de l’Agriculture, l’élevage, l’Aquaculture. La formation est qualifiante et diplômante dans les métiers suscités. Précise le communiqué.

Comment accède-t-on à la formation dans les établissements de l’INFPA ?

L’Ouverture du concours d’entrée à l’INFPA se fait par un arrêté signé par M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, qui en son article 9 précise « le diplôme délivré à la fin de la formation à l’INFPA ne donne pas droit à un recrutement systématique à la Fonction Publique ».

Après admission chaque élève remplit, signe et fait légaliser un engagement dans lequel il déclare sur l’honneur « se prendre en charge après la formation, conformément à un projet qu’il porte et le lieu de mise en œuvre de son projet ». C’est donc de cette façon que l’INFPA a toujours fonctionné avec les apprenants.

Contre toute attente, dans la dernière semaine du mois de février 2024, il nous a été rapporté des velléités de boycott des examens partiels qui devraient se tenir du 16 au 19 avril 2024. Aussitôt informée, de la situation, la direction de l’école a engagé une tournée dans les établissements pour leur rappeler les engagements qu’ils ont pris avant d’intégrer l’INFPA. Le lundi 08 avril 2024, les mêmes acteurs ont relancé leur mot d’ordre de boycott des cours et des examens. Sans attendre, le mardi 09 avril 2024, la Direction de l’INFPA a rencontré les élèves dans les amphithéâtres de l’Ecole Régionale d’Agriculture du Sud (ERA SUD) et de l’Ecole de Spécialisation en Elevage et Métiers de la Viande (ESEMV) de Bingerville, pour sensibiliser les apprenants et prôner l’apaisement. Les 12 et 15 avril 2024, la Direction de l’INFPA a rencontré une nouvelle fois les élèves pour les inviter à reprendre les cours et à se préparer à prendre part aux examens. Malheureusement, ils ont refusé d’entendre raison.

Le mardi 16 avril 2024, date de la tenue des examens partiels, des groupes d’élèves se sont rendus dans les centres de composition pour empêcher le déroulement normal des examens :

en séquestrant leurs camarades qui ont décidé de composer ;
en jetant des excréments humains dans les salles de composition (Jacqueville) ;
en cassant des table-bancs à Touba et Bouaflé ;
en déchirant les listes et les fiches de table ;
en proférant des injures aux autorités préfectorales qui sont rendus sur les lieux de composition pour appeler au calme. C’est le cas à Touba, à Jacqueville et à Bingerville) ;
en détruisant et en emportant le matériel de production de la ferme pédagogique de l’Ecole de Spécialisation en Pisciculture et Pêche en Eaux Continentales (ESPPEC) de Tiebissou.
Face à la violence, à la radicalisation et aux agissements peu orthodoxes des élèves gréviste, l’administration, sur instruction du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV) a décidé à travers la note de service N°000375/MEMINADERPV/INFPA/DIR du 16 avril 2024 de la fermeture de l’ensemble des 11 établissements (salles de classe, dortoirs, et des réfectoires), et de la mise en congé de tous les élèves à compter du 17 avril 2024.

48 heures après la prise de la décision, la quasi-totalité des élèves ont quitté leur établissement sauf ceux des écoles de Bingerville qui ont refusé de façon radicale de ne pas respecter la décision des autorités.

C’est dans ces conditions que le Samedi 19 avril 2024, les forces de sécurité ont été sollicitées sans heurt pour libérer les établissements.

Le lundi 22 avril 2024, un groupuscule d’élèves a tenté une marche à la CAISTAB, où sont longés les bureaux des Ministres en charge de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques.

Nous rassurons l’ensemble des partenaires et acteurs de la formation professionnelle Agricole que Monsieur le Ministre d’Etat, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières reste disponible à trouver une issue heureuse à cette situation.

LE SERCOM MEMINADERPV

 

Agriculture// Conseil des ministres du Conseil international consultatif cajou // Adjoumani passe le témoin au ghanéen Dr Bryan ACHEAMPONG.

dimanche, 21 avril 2024 11:36 Written by

La sixième session du Conseil des ministres du Conseil international consultatif du cajou (Cicc) s’est tenue le samedi 20 avril 2024 à Kempinski Hôtel à Accra au Ghana. Le Conseil des ministres a pris acte de l’opportunité de création d’une bourse pour le cajou et instruit le Secrétaire exécutif à commanditer une étude de faisabilité. Indique une note à la presse, du ministère ivoirien de l’agriculture, du développement rural et des production vivrières.
Selon cette source consultée par nos soins, cette session a réuni les ministres ou les représentants de tous les pays membres sauf le Burkina, à savoir : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. La présente session a porté entre autres sur la présentation du rapport des experts et l’examen du rapport d’activités 2023 du Secrétariat exécutif.
Aussi, des échanges sur le mécanisme de financement des activités du Cicc à partir de 2024 et des perspectives sur les interventions du Cicc pour la production durable ont été enregistrés. Sans oublier l’examen des demandes d’adhésion, de partenariat et d’opportunité de la création d’une bourse de cajou.
Par ailleurs, le Conseil a approuvé le rapport moral du Secrétaire exécutif et décide de sa reconduction pour un second mandat d’une part, et d’autre part, a pris acte de l’état de paiement des contributions des pays membres et demande à ceux qui ne sont pas à jour de prendre les dispositions pour régulariser leur situation jusqu’en juin 2024.
Également le Conseil a décidé de maintenir le modèle de financement équitable adopté en 2019 à l’occasion du 3ème Conseil des ministres à Ouagadougou qui fonctionne sur le principe suivant : une contribution de base fixe représentant 60% du budget de l’organisation repartie de manière équitable entre les pays membres du Cicc, une contribution complémentaire variable représentant 40% du budget et indexée sur le revenu moyen tiré de la filière par pays.
Vers la création d’une bourse de cajou
Le Conseil des ministres demande au Secrétaire exécutif de faire les diligences nécessaires pour finaliser l’adhésion du Mozambique et a également instruit le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations pour l’adhésion d’autres pays. Par ailleurs, le Conseil des ministres approuve les démarches qui sont en cours pour l’adhésion de l’Union européenne. Il encourage le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations avec les partenaires techniques et financiers.
Les participants ont félicité et remercié également le président sortant, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, de la République de Côte d’Ivoire, pour avoir conduit avec succès son mandat. A noter que pour les prochaines années, la présidence du Conseil des ministres du Cicc sera assurée par le ministre de l’alimentation et de l’agriculture de la République du Ghana, Honorable Docteur Bryan ACHEAMPONG.
B . M

Economie cacaoyère// Avant la Conférence mondiale du cacao à Bruxelles// Les deux gros pays producteurs africains donnent de la voix

samedi, 20 avril 2024 10:04 Written by


La Conférence mondiale du Cacao est un événement de premier plan dans l’industrie du cacao et du chocolat, car elle réunit tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao : gouvernements, cacaoculteurs, coopératives, exportateurs, négociants, fabricants, marques, détaillants, institutions financières, sociétés de logistique, agences d’aide internationale et de développement, universitaires. L’édition 2024 aura lieu Bruxelles du 21-24 avril 2024. Il s’agit d’un événement majeur sur la durabilité du secteur du cacao et les participants venus du monde entier ont ainsi l’occasion d’échanger leurs points de vue et d’identifier des solutions pour assurer la durabilité du secteur. Les informations disponibles sur indiquent déjà les enjeux de l’évènement.
Juste avant le rendez de Bruxelles, les deux gros pays producteurs africains de fèves de cacao : La Cote d’Ivoire et le Ghana, ont envoyé des signaux forts aux autres pays producteurs. A la faveur de l’inauguration du siège de l’organisation bilatérale l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana,(Iccig) qui a eue lieu le 18 Avril 2024 à Accra au Ghana, le Secrétaire exécutif de cette organisation Alex Assanvo, a lancé un appel en ses termes.
« À quelques jours de la Conférence mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao ‘ nouvelle génération’ assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société », avait dit M. Assanvo.
La révision du mécanise du Drd
Aussi, il a ajouté que « cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (Drd) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig. »
L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long. A noter que le Drd, au moment de son lancement, consistait à prélever 400 dollars par tonne de cacao vendu et reversés entièrement aux producteurs.
Une réunion ténue à Accra le 16 Avril 2024, dans la mouvance de l’inauguration du siège de l’Iccig, a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme du Différentiel de revenu décent Drd, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du Drd dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité.
Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. A ce jour, le Kg de la fève de cacao se négocie sur la période d’Avril-Mai 2024 à 2 547 Fcfa/Kg, soit 2547000 Fcfa la tonne.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: M. Assanvo Alex, Sécrétaire Exécutif de l’Iccig: « L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture »

Cacao// A l’inauguration du siège de l’Iccig à Accra// L’appel du Secrétaire exécutif Alex Assanvo aux pays producteurs

vendredi, 19 avril 2024 08:18 Written by

Accra, la Capitale ghanéenne a été pour trois jours, la capitale africaine du cacao du 16 au 18 Avril 2024, avec l’inauguration du siège social du l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana,( Iccig). Une cérémonie en couleur présidée par Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, président de la République du Ghana et le Dr Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien qui conduisait une forte délégation ivoirienne composée entre autres, du Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières ainsi que du Dga du Conseil Café-cacao.
A ‘occasion, M. Alex Assanvo, le Secrétaire exécutif de l’Iccig, a salué la convergence de vue des autorités ivoiriennes et ghanéennes sur l’avenir du cacao.
« L’initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple qui illustre bien que nos deux pays, à travers leur chef d’État respectif, peuvent surmonter de nombreux défis pour le bonheur de leur peuple et de leur nation. Qu’il me soit permis de remercier très sincèrement monsieur le ministre de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, monsieur le ministre D’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières de Côte d’Ivoire, le chief exécutif du Ghana Cacao Board et le Directeur général du Conseil Café Cacao et toutes leurs équipes pour l’attention particulière portée à l’égard de cette initiative et sa mise en place. », dit M. Assanvo avant de faire le point de la mise en œuvre de cette Initiative conjointe lancée depuis 2018 à Abidjan.
« Cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (DRD) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig.
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long.
« À quelques jours de la conférence Mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao « nouvelle génération » assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société ». Ces bureaux, que le gouvernement Ghanéen a contribué à mettre à notre disposition, par l’entremise du Ghana Cocoa Board, sont la maison de tous afin de redéfinir ensemble cette filière et la rendre Durable », a terminé M. Assanvo.
Le Président Alassane Ouattara empêché, était représenté par le Premier ministre, le Dr Beugré Mambé. Selon les services de la Primature ivoirienne, Le chef du gouvernement de Côte d'Ivoire, qui représentait le Président de la République, Alassane Ouattara, aux côtés du président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a également salué la convergence de vue des deux Chefs d'Etat, pour avoir réussi à mettre en avant la nécessité et l’urgence de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao de leurs pays respectifs, avec la mise en place de Côte d'Ivoire-Ghana Cocoa Initiative.
Il a dit : « Je voudrais, au nom du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, formuler le vœu que ce joyau architectural que nous inaugurons aujourd'hui soit le centre qui va impulser la veille stratégique et l'accélération des réformes, de l'anticipation, des chocs et de l'ouverture à des partenariats avec de nouveaux pays consommateurs et producteurs de cacao »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Sercom)Légende photo : Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo coupe ici le ruban symbolique à l’inauguration du siège social de l’Iccig( Ph : Jacob CCC)

 

 

Cacao// Mise œuvre du Différentiel du revenu décent, (Drd)// La réunion d’Accra préconise un réexamen du mécanisme

jeudi, 18 avril 2024 10:25 Written by

« En ce qui concerne la contrebande, la réunion a souligné l'engagement commun à s'attaquer au problème. À l'issue de la réunion conjointe des Directeurs généraux des organes de régulation, le Comité spécial a recommandé au Comité économique d'examiner les moyens efficaces de s'attaquer au problème et de recommander des actions à mettre en œuvre par les pays. Le Comité a chargé l'Initiative de convoquer une réunion du Comité économique et de la commercialisation pour en discuter. » ; Extrait d’une note du Comité spécial de l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana, tenue le 16 Avril 2024 à Accra
Examen du Différentiel du revenu décent, ( Drd)
La réunion d’Accra a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme du Différentiel de revenu décent Drd, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du Drd dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité. Le Comité spécial recommande donc au Comité de pilotage de renvoyer l'examen du Drd au Comité économique et de la Commercialisation pour qu'il prenne des mesures adéquates.
Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. Les gouvernements de ces pays en ont pris conscience en adoptant, en octobre 2020, le Différentiel de revenu décent (Drd), une prime de 400 dollars par tonne de cacao vendu entièrement reversée aux producteurs.
Règlements de l'Union européenne
Sur ce point, les travaux ont noté qu'en plus des réglementations générales de l'Union européenne, chaque pays européen a des réglementations spécifiques qui ont été formulées et qui auront un impact sur les deux pays. En outre, le secrétariat a notifié au comité l'entrée en vigueur de divers règlements, qui auront des conséquences pour les industries du cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Il s'agit notamment de :
La directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable (COM 2022 71) qui tiendra les entreprises responsables des violations des droits de l'homme et des problèmes environnementaux dans leurs chaînes d'approvisionnement. La mise en œuvre se fait en deux ans par le biais de la législation nationale des États membres et s'applique à tous les secteurs.
Le règlement sur le travail forcé (COM 2022 453) tiendra les entreprises responsables du travail forcé dans leurs chaînes d'approvisionnement. Ce règlement n'a pas encore été voté par le Parlement et le Conseil et s'applique à tous les secteurs.
Le règlement européen sur les résidus d’hydrocarbures d'huiles minérales vise à réduire le niveau de MOSH et de MOAH dans des produits comme le cacao. Ces substances toxiques peuvent être présentes dans les aliments par la contamination de l'environnement, les lubrifiants pour les machines et les camions, les emballages et les matériaux en contact avec les aliments. Ce règlement est en cours de discussion.
Le Comité a délibéré sur les implications possibles de ces règlements sur la production et le commerce du cacao et a recommandé que la question de la réglementation soient ajoutées aux sujets de discussion pour des Comités techniques. Les Comités techniques doivent examiner en détail l'ensemble de ces réglementations et informer le Secrétariat de la dynamique et élaborer des stratégies de lobbying efficaces au nom des pays. Ainsi, lors de leurs prochaines réunions, les Comités Techniques comprendront des experts des deux institutions sur le sujet.
Programme des Agro-Parcs de l'Union africaine
Le Secrétariat a rendu compte de ses travaux dans le cadre du programme des Agro-Parcs Africains Communs (Caap) de l'Union Africaine, qui contribue à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf). L'objectif des Agro-parcs est de promouvoir l'industrialisation des produits stratégiques dans certains pays, la Côte d'Ivoire et le Ghana pour le cacao. Le Secrétariat demande au Comité de proposer des personnes qui travailleront avec le Secrétariat sur le sujet. Le Comité a recommandé que les représentants des deux pays qui avaient déjà travaillé avec le Secrétariat sur l'initiative des agro-parcs soient confirmer afin de faciliter la poursuite des activités.
Dans cette optique, le Comité spécial recommande que deux représentants de chaque pays (M. Francis Opoku et M. Paul Ntim du Cocobod ; Mme Carine Poe et M. Whatami Coulibaly du Ccc) rejoignent le Secrétariat en tant que points focaux Caap.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Cacao// Réunion du Comité spécial du Iccig à Accra// De grandes décisions et orientations pour une économie cacaoyère durable

mercredi, 17 avril 2024 19:01 Written by

C’est ce jeudi 18 Avril 2024 qu’aura lieu à Accra au Ghana, l’inauguration du siège de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana. En présence d’une forte délégation ivoirienne conduite par le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé , ré présentant le Président Alassane Ouattara et en présence de Nana AKufo- Addo, Président du Ghana. En attendant, le Comité spécial du Iccig s'est réuni à Accra le 16 avril 2024 pour préparer la 6ème réunion du Comité de Pilotage. Document…
Le Comité Spécial s'est réuni à Accra le 16 avril 2024 pour préparer la 6ème réunion du Comité de Pilotage. La réunion a été présidée par le Vice-Président du Comité Spécial, M. Ray Ankrah (Directeur Général Adjoint chargé des Finances et de l'Administration du Cocobod) en remplacement du Président du Comité, Dr Koffi NGoran (Directeur Général Adjoint du Conseil du Café-Cacao) qui n'a pas pu y participer. Le Président de séance a animé la réunion avec l’appui du Secrétaire Exécutif, M. Alex Assanvo.
Le Président a ouvert la réunion en souhaitant chaleureusement la bienvenue à la délégation de la Côte d'Ivoire. Il a souligné l'importance de cette réunion, qui vise à préparer la réunion du Comité de Pilotage du 17 avril 2024 et surtout la cérémonie de l’inaugurations officielle du Siège de l'Initiative prévue pour le 18 avril 2024.
La réunion a examiné les points suivants :
Récapitulatif des décisions et recommandations des dernières réunions du Comité de Pilotage et du Comité Spécial
Actualités du secteur cacao
Audit financier de l’initiative
Projets et partenariats
Divers
Examen des projets de décisions et finalisation de l'ordre du jour du Comité de Pilotage
État d'avancement des décisions et des recommandations des réunions précédentes du Comité de Pilotage et du Comité spécial

Le Secrétaire Exécutif a présenté l’état de la mise en œuvre des décisions du Comité de Pilotage et du Comité Spécial prises lors de la 5ème réunion du Comité de Pilotage tenue en novembre 2023 à Abidjan.
Récapitulatif des décisions et recommandations des dernières réunions du Comité de Pilotage et du Comité spécial

Lors de la 5ème réunion du Comité de Pilotage de l’ICCIG qui s'est tenue le 23 novembre 2023 à Abidjan, les décisions suivantes ont été prises :
DÉCISION AB/1123/01 : Approbation du rapport annuel 2022/23 et du plan de travail 2023/24
DÉCISION AB/1123/02 : Approbation du budget administratif pour 2023/24
DÉCISION AB/1123/03 : Lignes directrices et règles d’admission des nouveaux membres
DÉCISION AB/1123/04 : Inauguration officielle et mise en service des locaux du siège permanent de l'Initiative
DÉCISION AB/1123/05 : Rotation de la présidence des commissions
DÉCISION AB/1123/06 : Efforts conjoints pour lutter contre les effets négatifs de la contrebande du cacao sur les deux pays
Le Secrétariat a présenté l'état d'avancement de la mise en œuvre de ces décisions, indiquant que le budget administratif et la rotation de la présidence des Comités avaient été pleinement mis en œuvre.
En ce qui concerne le budget, le Secrétariat a indiqué que tous les pays avaient intégralement versé leurs contributions. L'exécution du budget se déroule comme prévu, et 39 % des fonds ont été utilisés à mars 2024. La commission a félicité le Secrétariat pour la bonne exécution du budget. Le taux d'exécution est de 39 % car les activités ne sont pas réparties de manière égale. Toutes les activités devraient être mises en œuvre avant la fin de l'année.
Conformément à la décision du Comité de Pilotage relative à l’inauguration officielle et la mise en service des locaux du Siège permanent de l'Initiative, le Secrétariat a présenté un budget pour l'événement. Le Comité a examiné le budget et a recommandé son approbation par le Comité de Pilotage.
En ce qui concerne la contrebande, la réunion a souligné l'engagement commun à s'attaquer au problème. À l'issue de la réunion conjointe des Directeurs Généraux des organes de régulation, le Comité Spécial a recommandé au Comité Economique d'examiner les moyens efficaces de s'attaquer au problème et de recommander des actions à mettre en œuvre par les pays. Le Comité a chargé l'Initiative de convoquer une réunion du Comité Economique et de la commercialisation pour en discuter.
Inauguration officielle et Mise en service du siège de l'initiative

Les participants à la réunion ont noté que des progrès significatifs avaient été accomplis par le Ghana pour l'achèvement du Siège. Le Secrétaire Exécutif a félicité la construction d'un édifice de pointe en tant que Siège de l'Initiative. Le secrétariat a indiqué que les locaux sont prêts à être mis en service.
Le Secrétariat a fait le point sur les préparatifs de la cérémonie d’Inauguration officielle du Siège permanent de l’Initiative. La réunion a été informée qu'environ 300 invités sont attendus, composés d'agriculteurs, de parties prenantes, des membres du Corps Diplomatique et de représentants du COCOBOD et du Conseil du Café-Cacao. Le Président du Comité de Pilotage a lancé les invitations et l’inauguration sera réalisée conjointement par S.E. le Président de la République du Ghana et le Premier Ministre de la République de Côte d'Ivoire.
Les participants à la réunion ont noté que toutes les dispositions nécessaires au bon déroulement de l'événement ont été prises par le Secrétariat en collaboration avec le Protocole d'État, le COCOBOD et le Conseil du Café-Cacao. Les participants à la réunion ont félicité le Comité d’Organisation pour le travail accompli. Il a été conseillé au Comité d’Organisation de tenir informé le Vice-Président du Comité Spécial (E. Ray Ankrah) des questions qui pourraient nécessiter une attention particulière.
Audit financier de l'initiative

Le Comité Spécial a discuté des termes de référence pour la sélection d'un auditeur externe des comptes de l'initiative. Il a été conseillé au Secrétariat de publier un appel à candidature officielle. Après analyse des dossiers de candidature, une liste restreinte sera établie et envoyons l'appel d'offres aux entreprises présélectionnées.
Le Comité a pris connaissance de l'échéancier et a recommandé qu’une réunion en ligne du Comité Spécial soit organisée pour examiner le résultat du processus de sélection et la du contrat. Le Comité Spécial recommandera ensuite l'entreprise sélectionnée au Comité de Pilotage pour approbation.
Examen du DRD

La réunion a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme DRD, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du DRD dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité. Le Comité Spécial recommande donc au Comité de Pilotage de renvoyer l'examen du DRD au Comité Economique et de la Commercialisation pour qu'il prenne des mesures adéquates.
Règlements de l'Union Européenne et autres

La réunion a noté qu'en plus des réglementations générales de l'Union Europénne, chaque pays européen a des réglementations spécifiques qui ont été formulées et qui auront un impact sur les deux pays. En outre, le secrétariat a notifié au comité l'entrée en vigueur de divers règlements, qui auront des conséquences pour les industries du cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Il s'agit notamment de :
La directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable (COM 2022 71) qui tiendra les entreprises responsables des violations des droits de l'homme et des problèmes environnementaux dans leurs chaînes d'approvisionnement. La mise en œuvre se fait en deux ans par le biais de la législation nationale des États membres et s'applique à tous les secteurs.
Le règlement sur le travail forcé (COM 2022 453) tiendra les entreprises responsables du travail forcé dans leurs chaînes d'approvisionnement. Ce règlement n'a pas encore été voté par le Parlement et le Conseil et s'applique à tous les secteurs.
Le règlement européen sur les résidus d’hydrocarbures d'huiles minérales vise à réduire le niveau de MOSH et de MOAH dans des produits comme le cacao. Ces substances toxiques peuvent être présentes dans les aliments par la contamination de l'environnement, les lubrifiants pour les machines et les camions, les emballages et les matériaux en contact avec les aliments. Ce règlement est en cours de discussion.
Le Comité a délibéré sur les implications possibles de ces règlements sur la production et le commerce du cacao et a recommandé que la question de la réglementation soient ajoutées aux sujets de discussion pour des Comités Techniques. Les Comités Techniques doivent examiner en détail l'ensemble de ces réglementations et informer le Secrétariat de la dynamique et élaborer des stratégies de lobbying efficaces au nom des pays. Ainsi, lors de leurs prochaines réunions, les Comités Techniques comprendront des experts des deux institutions sur le sujet.
Promotion de la consommation de cacao pour soutenir des prix élevés

Le Secrétariat a présenté l'état du marché du cacao et a noté que, sur la base des tendances historiques, les prix pourraient baisser après les niveaux records sans précédent. Par conséquent, il est nécessaire de maintenir les prix élevés grâce aux efforts conjoints des deux pays. La commission a pris note des efforts déployés par chaque pays pour promouvoir la consommation. En particulier, l'étude conjointe sur la promotion de la consommation dans la sous-région. Les résultats de l'étude seront délibérés par le Comité Economique et de Commercialisation et des recommandations seront formulées à l'intention du Comité de Pilotage. Les participants à la réunion ont décidé que la promotion de la consommation devrait être au premier plan et au centre des travaux du Secrétariat.
Programme des Agro-Parcs de l'Union Africaine :

Le Secrétariat a rendu compte de ses travaux dans le cadre du programme des Agro-Parcs Africains Communs (CAAP) de l'Union Africaine, qui contribue à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF). L'objectif des Agro-parcs est de promouvoir l'industrialisation des produits stratégiques dans certains pays, la Côte d'Ivoire et le Ghana pour le cacao. Le Secrétariat demande au Comité de proposer des personnes qui travailleront avec le Secrétariat sur le sujet. Le Comité a recommandé que les représentants des deux pays qui avaient déjà travaillé avec le Secrétariat sur l'initiative des agro-parcs soient confirmer afin de faciliter la poursuite des activités.
Dans cette optique, le Comité Spécial recommande que deux représentants de chaque pays (M. Francis Opoku et M. Paul Ntim du Cocobod ; Mme Carine Poe et M. Whatami Coulibaly du CCC) rejoignent le Secrétariat en tant que points focaux CAAP.
Recommandations

À l'issue des délibérations, le Comité Spécial recommande que le Comité de Pilotage examine et adopte les propositions suivantes.
SUR LES DIRECTIVES ADRESSÉES AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET DE LA COMMERCIALISATION SUR LA CONTREBANDE ET LE MAINTIEN DE PRIX PLUS ÉLEVÉS : Que le Comité de Pilotage ordonne au Comité Economique et de la Commercialisation :
D’envisager et de recommander des actions conjointes efficaces contre la contrebande ;
D’examiner le DRD et recommander des mesures stratégiques pour maintenir des prix plus élevés ;
D’envisager et de recommander des actions immédiates et efficaces pour la promotion conjointe de la consommation.
SUR L’INAUGURATION OFFICIELLE ET LA MISE EN SERVICE DES LOCAUX DU SIÈGE PERMANENT DE L'INITIATIVE : Que le Comité de Pilotage approuve le budget spécial pour l’inauguration officielle et la mise en service du Siège permanent de l'Initiative.
NOMINATION DE POINTS FOCAUX POUR L'INITIATIVE AGRO-PARCS
Que le Comité de Pilotage approuve la désignation de M. Francis Opoku et de M. Paul Ntim du Cocobod ; Mme Carine Poe et M. Whatami Coulibaly du CCC, en tant que points focaux pour travailler avec le Secrétariat sur l'Initiative des Agro-Parcs.

SUR LA SÉLECTION DE L'AUDITEUR EXTERNE
Que le Comité de Pilotage approuve le processus et les Termes de Référence pour la sélection d'un cabinet externe chargé d'effectuer l’audit financier de l'Initiative.
Source : Iccig

 

Ghana// Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana// Ivoiriens et ghanéens en conclave à Accra

mercredi, 17 avril 2024 13:27 Written by

En marge de l’inauguration du siège de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana, Iccig, Accra abrite ce mercredi 17 Avril, une réunion du Comité de pilotage de ladite structure. A l’ouverture de cette importante rencontre, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien de l’Agriculture, du Développement rural et des productions vivrières, a situé les enjeux de ce conclave auquel prennent part, le ministre ghanéen de l’Agriculture et de l’alimentation, les responsables des deux instances de régulation du Cacao du Ghana et la Cote d’Ivoire : Le Conseil café-cacao et le Ghana Cocobaord d’une part, et  le secrétaire exécutif de l’Iccig, l’ivoirien Assanvo Alex d'autre part.  Rapportent des sources officielles proches de la délégation ivoirienne.
« C’est pour moi, un plaisir renouvelé de prendre la parole à cette réunion ordinaire du Comité de Pilotage de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire – Ghana (Iccig). Comme vous le savez, les gouvernements de Côte d'Ivoire et du Ghana ont pris une décision historique, celle de réunir les principaux acteurs de la filière cacao, à l’effet de mettre en place un mécanisme commun de protection des revenus des agriculteurs contre la volatilité des cours mondiaux. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des producteurs pour une économie cacaoyère durable et prospère. Au demeurant, l’actualité du moment sur la question d’un prix rémunérateur aux producteurs face à la flambé des prix à l’international exprime, une fois encore, toute la pertinence de cette initiative entre nos deux pays », a dit le Ministre d’Etat Adjoumani.
Avant de reconnaitre : « Cependant, l’initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple parmi tant d’autres, qui illustre bien que nos deux pays, à travers leurs Chefs d’Etat respectifs, peuvent surmonter de nombreux défis pour le bonheur de leurs peuples et de leurs nations. »
Aussi, M. Adjoumani n’a pas manqué d’adresser ses encouragements au secrétaire exécutif pour les efforts. Surtout qu’il « s’évertue au mieux et avec brio, à atteindre les objectifs assignés à cette noble organisation, malgré les défis auxquels nous faisons face au quotidien. »
A noter qu’il s’agira de le point des décisions et recommandations des dernières réunions du Comité de pilotage et examiner les propositions du Comité Spécial. Mais aussi, procéder à l’inauguration du siège  qui matérialise davantage le partenariat entre les deux pays.
Il ressort de l’agenda de cette rencontre, que le secrétaire exécutif fera une revue du secteur, assorti des défis du moment. Ce sera aussi l’occasion de donner des orientations fortes pour la préservation des intérêts de nos braves producteurs.
 Ayoho Mensah
Légende photo : Les ministres ivoirien et ghanéen, le secrétaire exécutif de l’Iccig et les responsables des instances de régulation des deux pays à l’ouverture des travaux

Bafing // Fuite des produits agricoles// Deux camions de 40 tonnes de cacao interceptés par gendarmerie

mercredi, 17 avril 2024 11:11 Written by

Le Groupement spécial de lutte contre l’exportation illicite des produits agricoles dans le département de Touba a intercepté dans la matinée du 15 avril 2024, deux camions de 40 tonnes de fèves de cacao séchées. L’information est rapportée par le correspondant local de Fraternité matin. Selon le lieutenant-colonel Olivier Brou N’Guessan, commandant de cette unité de la gendarmerie nationale, ses hommes étaient postés entre les villages de Massabouédougou et Barazan (région du Bafing). De source anonyme, il a été révélé que ces chargements étaient en partance pour la Guinée. Surpris par les forces de l’ordre, les conducteurs ont pris la fuite. Mais que dit la loi en cas de saisie d’une cargaison en fuite d’un produit agricole notamment le cacao. ? Selo une source, « conformément à une procédure judiciaire en vigueur , le cacao en question est vendu, une partie du produit de la vente est reversée aux agents qui fait la saisie et le reste revient à l’Etat, donc le Conseil café-cacao »
Bamba M. (Source : fratmat.info)

Agro-industrie //Pour booster la production de riz blanchi // Le gouvernement lance 10 partenariats public-privé

mardi, 16 avril 2024 14:33 Written by

Ce mardi 16 avril 2024 a eu lieu la cérémonie officielle de remise des contrats de mise en exploitation de dix unités de transformation de riz paddy en riz blanchi. Sous la présidence du ministre d'État, ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, cet événement marque une étape décisive dans le développement de la filière rizicole du pays.
Depuis 2012, la Côte d'Ivoire s'est engagée dans une démarche stratégique pour accroître la production nationale de riz blanchi de qualité. La première phase de ce plan, qui a pris fin en 2020, a été couronnée de succès, encourageant ainsi le gouvernement à lancer une seconde phase encore plus ambitieuse.
Grâce à un financement de la EXIM BANK Inde, le gouvernement ivoirien a entrepris la mise en place d'un réseau industriel dédié à la transformation du riz. Trente unités complètes de transformation de 5 tonnes/heure ont été planifiées dans le cadre de ce programme, avec pour objectif principal d'assurer l'autosuffisance en riz blanchi et de garantir des stocks de sécurité adéquats.
Dans le cadre de cette initiative, dix contrats de partenariats public-privé ont été élaborés, négociés et signés entre l'État de Côte d'Ivoire et des opérateurs économiques locaux. Ces contrats prévoient l'exploitation et l'entretien des unités de transformation de riz situées dans différentes régions du pays, telles que San-Pedro, Daloa, Touba, et bien d'autres.
« Le processus a été long, fastidieux et a sollicité l’implication de tous, pour aboutir à la signature de dix contrats entre l’État de Côte d’Ivoire et ces opérateurs économiques à travers leurs sociétés que sont : GANLOGIS de San Pedro, AMC FC de Dimbokro ; SIPRIZ de Boundiali ; GLOBAL RURAL SOLUTIONS d’Adzopé ; CAP SIKAN de Ferkessédougou ; PETERS GROUP de Daloa ; SICORIZ de Saioua ; CIDT de Séguéla ; RICELAND S.A de Touba et JMCA AGRO-INDUSTRIE de Vavoua », a déclaré le ministre d’Etat.
La cérémonie de remise des contrats, qui s'est tenue au 23ème étage de l'immeuble Caistab au Plateau, a été l'occasion pour le ministre d'État de saluer l'engagement et le dévouement de toutes les parties prenantes ayant contribué à la réalisation de ce projet ambitieux.
« Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, attache du prix au suivi de la politique gouvernementale en matière d’agriculture et de souveraineté alimentaire. C’est pourquoi, je porte un grand intérêt à la mise en exploitation de ces unités. Je tiens aussi à vous encourager dans l’exercice de vos activités tout en vous rassurant du soutien du Gouvernement. Je veillerai personnellement à ce que ces unités soient exploitées conformément au contrat qui vous lie à l’Etat », a fait savoir Adjoumani.
Mory Diabaté, le représentant des opérateurs a remercié le Président de la République et le ministre d’Etat Adjoumani. « Nous sommes vos soldats. Nous sommes ceux-là mêmes qui devons accompagner vous-même et le président de la République et la nation ivoirienne vers ce chemin de la souveraineté alimentaire », a-t-il relevé.
En permettant la mise en place de ces nouvelles unités de transformation de riz, la Côte d'Ivoire ouvre la voie à une augmentation significative de sa capacité de production de riz blanchi, renforçant ainsi sa position en tant que leader régional dans le domaine de l'agriculture. Cette initiative témoigne de la détermination du gouvernement ivoirien à promouvoir le développement durable et la prospérité économique à travers le secteur agricole.
B. M avec sercom

SécuritéAlimentaire//Programme de Production Alimentaire d'Urgence de Côte d'Ivoire (2PAU-CI)// La région du Cavally reçoit officiellement sa dotation

samedi, 13 avril 2024 15:18 Written by

Ce samedi 13 avril 2024, la place Félix Houphouët-Boigny de Guiglo, la région du Cavally a été le théâtre du lancement officiel du Programme de Production Alimentaire d'Urgence de Côte d'Ivoire (2PAU-CI). Sous la houlette du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, cet événement a réuni une constellation d'autorités de divers horizons, tous unis dans un seul but : renforcer la sécurité alimentaire dans la région.
Le 2PAU-CI, un projet ambitieux doté d'un budget total de 170 milliards Fcfa, s'inscrit dans la vision présidentielle de promouvoir une agriculture résiliente et durable. Contrairement aux approches temporaires, ce programme vise à autonomiser les agriculteurs en leur fournissant des outils essentiels tels que des kits agricoles contenant des semences de qualité et des intrants indispensables tels que les engrais.
L'allocution du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné l'importance stratégique de ce programme dans la lutte contre les défis alimentaires du pays. "Plutôt que de vous distribuer du riz blanchi", a-t-il déclaré, "nous vous mettons à disposition les moyens de produire pour vous-même, afin d'assurer notre souveraineté alimentaire". Ces mots résonnent comme un engagement fort en faveur de l'autonomisation des communautés agricoles, en les dotant des ressources nécessaires pour devenir des acteurs majeurs de la sécurité alimentaire nationale.
Le nombre impressionnant de 5 564 producteurs inscrits dans la région du Cavally démontre l'adhésion enthousiaste des agriculteurs à cette initiative. Ces hommes et femmes, véritables piliers de l'économie rurale, sont désormais équipés pour maximiser leur rendement et contribuer à la prospérité de leurs communautés.
La présence notable d'autorités locales telles que la ministre d’État Anne Désirée Ouloto, présidente du conseil régional du Cavally, témoigne de l'engagement collectif envers la réussite de ce programme. Son appel à faire de la région du Cavally un bastion de travail et de prospérité agricole résonne comme une promesse de développement durable et inclusif pour tous.
Le 2PAU-CI, déjà lancé dans plusieurs régions de la Côte d'Ivoire, s'inscrit dans une stratégie globale visant à stimuler la production agricole et à garantir l'autosuffisance alimentaire. En renforçant les capacités des agriculteurs locaux dans la culture de denrées telles que le riz, le maïs et le manioc, ce programme contribuera à la prospérité économique et à la stabilité alimentaire du pays.
Le lancement du 2PAU-CI dans la région du Cavally marque un nouveau chapitre dans la quête de la Côte d'Ivoire pour une sécurité alimentaire durable. Cela démontre également l'engagement résolu du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de sa population, en particulier dans les zones rurales où l'agriculture revêt une importance primordiale. En définitive, le 2PAU-CI incarne un espoir tangible pour l'avenir de l'agriculture ivoirienne, symbolisant un pas décisif vers une nation plus forte, plus résiliente et plus prospère.
B. M ( Sercom)

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