Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

vendredi 25 avril 2025
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Agriculture

Agriculture (308)

Lutte contre le trafic illicite des produits agricoles - Plus de 594,4 tonnes de cacao et 307 tonnes d’anacarde saisies ( CNS)

samedi, 19 avril 2025 21:56 Written by

Une réunion du Conseil National de Sécurité s’est tenue, ce jeudi 17 avril 2025, au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République.

Le Conseil National de Sécurité, note, ainsi, avec satisfaction, que depuis sa dernière réunion, la situation sécuritaire générale continue de s’améliorer, de manière significative, sur l’ensemble du territoire national.
En effet, l’Indice Général de Sécurité est passé de 1.4, en janvier 2025, à 1.2, en mars 2025, soit une baisse d’environ 14%. Cette évolution positive de la situation sécuritaire nationale résulte, notamment, de l’efficacité des opérations de sécurisation, régulièrement menées par nos Forces de Défense et de Sécurité, sur l’ensemble du territoire national.

À ce titre, le Conseil National de Sécurité se félicite du succès de l’opération de lutte contre l’orpaillage illégal dont le bilan, au mois de mars 2025, s’établit comme suit : – L’interpellation de 67 personnes de différentes nationalités ; – Le déguerpissement de 233 sites d’orpaillage illégal ; – La saisie de numéraire ainsi que de plusieurs armes et munitions ; – La destruction d’environ 1 400 abris de fortune et de plus de 1 700 engins et matériels
divers.
Le Conseil National de Sécurité se réjouit, par ailleurs, des bonnes performances enregistrées par la section anti-drogue et les cellules anti-drogue de la Gendarmerie nationale déployées sur l’ensemble du territoire, dont les activités ont permis, au mois de mars 2025 : – L’interpellation de 357 individus ; – La destruction de 148 fumoirs ; et – La saisie de près de 102 kilogrammes de cannabis, 5 kilogrammes de médicaments utilisés à des fins
toxicomaniaques, 148 kilogrammes de produits contrefaits et 275 tonnes de produits médicamenteux de qualité inférieure et falsifiés.

Le Conseil National de Sécurité salue, enfin, les résultats remarquables de l’opération de lutte contre la fuite des produits agricoles vers les pays frontaliers, dénommée « Verrou 322 ». Pour rappel, cette opération, débutée en octobre 2024 et menée, de façon conjointe, par l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité et les autorités administratives, vise à endiguer l’accroissement notable de la contrebande des produits agricoles, observé au cours de la campagne agricole 2023-2024.

Le dispositif ainsi mis en place, dans le cadre de cette opération, a permis, sur la période allant d’octobre 2024 à mars 2025, d’obtenir les résultats significatifs suivants : – La saisie de 594,4 tonnes de cacao, 307 tonnes d’anacarde et 265 engins ; et – L’interpellation de 34 personnes, toutes mises à la disposition de la justice.

Le Conseil National de Sécurité, en dépit de ces résultats encourageants, relève, néanmoins, avec préoccupation, le nombre toujours élevé d’accidents de la circulation. En effet, ce nombre est passé de 1 408, en janvier 2025, à 1 466, en mars 2025, soit une hausse d’environ 4 %.

Face à cette situation persistante, dont la principale cause demeure l’indiscipline de certains usagers de la route, le Président de la République a instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à l’effet de proposer en Conseil des Ministres, un plan d’actions d’urgence incluant des mesures de sensibilisation et de répression, en vue de réduire, de façon drastique, les accidents de la route. Ce plan d’actions fera l’objet d’évaluations périodiques.

Enfin, à l’approche des festivités pascales, et dans le but de garantir aux populations, la célébration desdites festivités dans la quiétude, le Chef de l’État a donné des instructions aux Ministres en charge de la Défense et de la Sécurité, ainsi qu’aux grands commandements, pour assurer, à l’instar des années précédentes, la réussite, sur l’ensemble du territoire national, de l’opération de sécurisation dénommée « Pâquinou ».

Au terme de la réunion, le Président de la République, satisfait du bilan sécuritaire général, a réitéré ses félicitations à l’ensemble des acteurs impliqués dans la sécurisation de notre pays, tout en les exhortant à poursuivre leurs efforts pour que les populations vivant en Côte d’Ivoire puissent continuer à jouir du climat de paix et de sécurité qui prévaut dans notre pays, depuis plus d’une décennie.

Fait à Abidjan, le jeudi 17 avril 2025
M. Fidèle SARASSORO,
Ministre, Secrétaire Exécutif du Conseil National de Sécurité

Campagne de commercialisation de la noix de cajou 2025 - Bilan positif à mi-parcours ; Adjoumani rassure les producteurs

jeudi, 17 avril 2025 20:12 Written by

Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a animé ce jeudi 17 avril 2025, une conférence de presse sur le bilan à mi - parcours de la campagne 2025 de commercialisation de la noix brute de cajou au Plateau.
Selon le ministre d’Etat Adjoumani, la campagne de commercialisation de la noix brute de cajou en Côte d’Ivoire connaît un franc succès en cette première moitié de l’année 2025.
Lancée officiellement le 18 janvier 2025, en marge des Journées nationales du producteur du coton et de l’anacarde (Jnpca), la campagne avait débuté avec un prix minimum garanti de 425 FCFA/kg pour les producteurs. Dès l’ouverture, les autorités avaient mis en place une mesure stratégique réservant la période du 18 janvier au 15 mars exclusivement aux transformateurs locaux, leur permettant un approvisionnement prioritaire avant l’ouverture aux exportateurs.
Le ministre a souligné des perspectives prometteuses, avec une prévision de 1 150 000 tonnes de noix brutes attendues pour 2025, soit une hausse de 20% par rapport aux volumes de 2024. Sur cette production, 400 000 tonnes sont destinées aux unités de transformation locales, représentant environ 35% de la production nationale.
Selon le ministre d’Etat Adjoumani, « la première phase de la campagne, pilotée par le Conseil du coton et de l’anacarde, a permis de maintenir une concurrence saine sur le marché. Cette dynamique a favorisé le respect du prix plancher et, dans certaines zones, une hausse jusqu’à 500 FCFA/kg, preuve de l’efficacité des mécanismes mis en place pour soutenir les producteurs.
La fenêtre d’achat consacrée aux transformateurs a permis d’assurer un niveau inédit d’approvisionnement des unités de transformation »
Au 15 mars 2025, 36 usines en activité avaient réceptionné 322 747 tonnes, soit 28% de la production nationale estimée et 80% de l’objectif annuel de transformation.
À mi-parcours, la campagne affiche des résultats particulièrement encourageants. Au niveau des quantités écoulées par les producteurs : 900 000 tonnes, soit 78% de l’objectif de production, contre 509 000 tonnes à la même période en 2024 ; la part des usiniers : Environ 600 000 tonnes, soit 150% de l’objectif de transformation ; le prix bord champ : stables autour de 425 FCFA/kg, avec des pics à 500 FCFA/kg selon les zones ; et la qualité marchande : Un rendement moyen en amande de 48 lbs, pour un taux d’humidité moyen de 9,02%, inférieur au seuil critique.
Le ministre s'est également félicité d'une dynamique positive observée dans les régions frontalières, avec une augmentation significative des volumes collectés, attribuant cette évolution à l'efficacité des mesures gouvernementales contre la fuite des produits vers les pays voisins. Il a notamment salué l'engagement des préfets et des forces de l'ordre dont l'action sur le terrain a été déterminante.
M. Adjoumani qui avait à ses côtés le Pca Ouattara Alain Blidia et le Dg Berté Mamadou, a rappelé qu'il restait environ 250 000 tonnes de noix brutes à collecter sur l'objectif de production de 1 150 000 tonnes. Il a lancé un appel à la sérénité de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne dans de bonnes conditions. En ce qui concerne le financement des acteurs de la filière, il n’y a plus de blocage au niveau de la Banque nationale d’investissement( Bni) et les choses opérations se passent bien. A noter que récemment la Direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde, sous la férule de M. Berté Mamadou,( Dg), a obtenu auprès de deux banque de la place, une ligne de crédit de 30 milliards de Fcfa pour le financement des activités des acteurs du secteurs
Bamba Mafoumgbé

111ème session du Conseil de l’Icco- Les points à l'ordre du jour à Yaoundé

lundi, 07 avril 2025 09:43 Written by


En prélude des assises de la 111ème session du Conseil de l’Organisation Internationale du Cacao (Icco) et des organes subsidiaires qui se tiendront à Yaoundé (Cameroun) du 07 au 11 Avril 2025, Sem Aly TOURE, Porte-parole des Pays Producteurs de l’Icco et par ailleurs chef de la délégation Ivoirienne a coanimé une conférence de presse avec Sem LUC MAGLOIRE MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce de la République du Cameroun et par ailleurs, Président du Conseil de l’Icco pour l’année Cacaoyère 2024-2025. L’information est rapportée par abidjan.net.
Selon cette source, en prélude des assises de la 111ème session du Conseil de l’Organisation Internationale du Cacao (Icco) et des organes subsidiaires qui se tiendront à Yaoundé (Cameroun) du 07 au 11 Avril 2025, SEM Aly TOURE, Porte-parole des Pays Producteurs de l’Icco et par ailleurs chef de la délégation Ivoirienne a coanimé une conférence de presse avec Seem LUC MAGLOIRE MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce de la République du Cameroun et par ailleurs, Président du Conseil de l’Icco pour l’année Cacaoyère 2024-2025.
Cette conférence a enregistré la présence de Michel Arrion, Directeur Exécutif de l’Icco ainsi que les premiers responsables de l’Office National du Café-Cacao et du Conseil interprofessionnel du Café-Cacao de ce pays frère. D’entrée de jeu, le ministre ATANGANA a remercié les participants présents à cette conférence de presse et situer les enjeux de ces prochaines assises devant la presse nationale et Internationale.
L’objectif de cette conférence de presse était de communiquer et de passer en revue les points saillants de l’ordre du jour du conseil et parler des défis de l’économie cacaoyère mondiale tant pour les producteurs que pour les consommateurs. Le ministre du Commerce du Cameroun a félicité le porte-parole des producteurs ainsi que le Directeur Exécutif de l’ICCO pour le soutien et l’appui constant apportés au Cameroun.
Par ailleurs, le ministre ATABGANA a souhaité plus de transparence et d’équité dans le commerce mondial du cacao et salué la mise sur pied du groupe de travail des pays producteurs relatif à la nouvelle réglementation de l’Union Européenne sur la déforestation. A la suite de cette conférence,Luc Magloire a reçu en audience le chef de la délégation Ivoirienne et le Directeur exécutif de l’Organisation en vue d ‘un échange de point de vue et des dispositions pratiques prises par son pays en vue de la tenue des assises de l’Icco dans les conditions les meilleures.
Ayoko Mensah

Financement des coopératives anacarde - Coris bank international Côte d’Ivoire accorde une ligne de crédit de 15 milliards de Fcfa au Conseil coton et anacarde

samedi, 05 avril 2025 07:09 Written by

Coris bank international Côte d’Ivoire a accordé, jeudi 3 avril 2025, une ligne de crédit de 15 milliards Fcfa au Conseil du coton et de l’anacarde pour la commercialisation de la noix de cajou au titre de la campagne 2025. L’information est rapportée par plusieurs confrères dont l’Agence ivoirienne de presse (Aip).
Selon cette agence, les directeurs généraux des deux structures, Abdoul Moumoune Younoussi et Mamadou Berthé, ont procédé à la signature d’une convention actant leur partenariat au siège de la banque à Abidjan Treichville.
Pour M. Younoussi, cette convention ouvre une nouvelle étape de collaboration stratégique au service du développement agricole et en particulier de la filière anacarde, « pilier essentiel de l’économie ivoirienne ». La banque participe ainsi à la mise en œuvre du mécanisme de commercialisation du cajou.
Ce fonds vient également soutenir les efforts de financement et d’accompagnement de la filière afin de favoriser l’autonomisation des producteurs et renforcer leurs capacités voir les aider à réaliser leurs projets.
Ce partenariat s’inscrit ainsi dans la vision de l’institution bancaire internationale, qui place la proximité, l’impact et l’engagement au cours de son action, a ajouté M. Younoussi.
« Nous croyons fermement que le développement économique repose sur un secteur agricole fort, structuré et durable. Pour cela les acteurs comme le Conseil du coton et de l’anacarde méritent des partenaires bancaires fiables engagés et à l’écoute de leurs préoccupations. Nous sommes donc fiers aujourd’hui d’apporter notre contribution à cet effort collectif en mettant à disposition les ressources et l’expertise nécessaires pour accompagner un secteur aussi stratégique » , a déclaré le M. Younoussi.
Quant à M. Mamadou Berthé directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, il s’agit d’un partenariat stratégique. Pour la première fois pour une campagne de commercialisation de l’anacarde, le Conseil du coton et de l’anacarde a élaboré toute une stratégie de renforcement de capacité des acteurs. Ce fonds sera mis à la disposition des sociétés coopératives et des acheteurs individuels sélectionnés sur la base de critères rigoureux.

« Pour nous, c’est élan doit s’inscrire dans la durabilité, et nous espérons que pour les années à venir cette enveloppe soit doublée, voir triplée pour le bonheur des producteurs », a souligné le Dg du Cca, tout en remerciant la banque pour la mise en place de ce fonds d’appui à la commercialisation de l’anacarde qui va permettre d’aborder la campagne avec sérénité. Notons que pour la campagne 2025, les producteurs bénéficient d’un prix bord champ de 425 Fcfa par kilogramme,
Bamba M.
Légende photo : Abdoul Moumoune Younoussi Dg de Coris bank international Côte d’Ivoire et Mamadou Berthé , Dg du Cca ( à droite) échangent des copies de l’accord

Pour la prise en compte des producteurs dans la Cmu - Le Conseil café- cacao remet une chèque de 952 millions de FCfa à la Cnam

jeudi, 03 avril 2025 00:21 Written by

Lors de la cérémonie de la campagne intermédiaire qui a eu lieu le mercredi 02 Avril 2025, le Conseil du café cacao un chèque d’un montant de 952 millions de Fcfa a été remis à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) dont le Directeur général est M. Bamba Karim.
La remise symbolique d’un chèque de 952.000.000 de Francs Cfa à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Cnam), vise à offrir la couverture maladie universelle à 700.000 producteurs de café-cacao, qui sont à ce jour inscrits dans la base de données de la Cnam, autrement dit, les producteurs détenteurs de leurs cartes Cmu
Dans les détails, le ministre d’Etat Kobénan Kouassi ADJOUMANI a dit que : « Relativement à la prise en charge totale des cotisations sociales et du ticket modérateur de l’assurance maladie pour tous les producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire. La population cible visée par cette opération est estimée à 1.101.500 personnes, correspondant au nombre de producteurs de café-cacao effectivement recensés à ce jour par le Conseil du café-cacao. Le montant des cotisations sociales étant fixé à 1 380 Francs par mois, pour chaque bénéficiaire de la Cmu, c’est une enveloppe globale de 1.498.040.000 Francs cfa qui sera dégagée mensuellement, pour prendre en charge les frais de santé de l’ensemble des producteurs. Par an, le coût des prestations s’élève à 17.976.480.000 Fcfa »
.A l’occasion, il a exhorté les producteurs, à se rendre dans les sites d’enrôlement de la Cnam, pour se faire recenser, afin de bénéficier des avantages de cette couverture santé que nous offre le Président de la République, Sem Alassane OUATTARA, et de la couverture maladie universelle, pour offrir à tous nos producteurs de café-cacao, les meilleurs services de santé.
« Ce geste s’inscrit dans la promesse faite par le Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara dans son discours annuel, soulignant l’engagement du gouvernement à améliorer l’accès aux soins de santé pour les producteurs », a indiqué le ministre Adama Kamara. Pour sa part, Dimba Ngouh le ministre de la santé, de l’Hygiène publique, a salué cette synergie d’action qui va beaucoup profiter aux producteurs de café cacao. Non sans annoncer que toutes les dispositions sont prises pour accueillir les bénéficiaires dans les centres de santé notamment de premiers contact.
Baamba M.

Pour la campagne intermédiaire- Le prix du Kg de cacao fixé à 2 200 Fcfa

mercredi, 02 avril 2025 22:50 Written by

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a annoncé une hausse significative du prix du cacao pour la campagne intermédiaire 2024-2025. Le prix a été fixé à 2 200 FCFA/kg, soit une augmentation de 22,2% par rapport à la campagne principale au cours de laquelle, le kg était à 1 800 Fcfa
Cette décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle qui s’est tenue le 2 avril 2025 à la Caistab, au Plateau, en présence des ministres Adjoumani Kobenan de l’Agriculture et développement rural et des productions vivrières, de Me Adama Kamara de l’Emploi et protection sociale et de Pierre Dimba de la Santé, hygiène publique et de la couverture maladie universelle.
Cette augmentation du prix du cacao est une bonne nouvelle pour les producteurs ivoiriens, qui représentent une part importante de la population active du pays. Elle devrait contribuer à améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie.
Bamba M.

Café - La 139ème session du Conseil de l’Organisation Internationale s'est tenue en ligne

mardi, 01 avril 2025 08:44 Written by

Le Conseil de l’Organisation Internationale du Café (Oic) a tenu en Zoom sa 139ème session ordinaire, le 27 mars 2025 sous la présidence de Tom Fabozzi (EU-Ireland). Selon les services de l’ambassadeur Aly Touré, la Côte d’Ivoire était fortement représentée. Ce à travers une forte délégation conduite par Sem Aly Touré, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base.
L’Oic est la principale organisation intergouvernementale chargée des questions du café depuis 1963. Elle rassemble 44 pays exportateurs et 34 pays importateurs de café, qui représentent la quasi-totalité des participants de cette filière.
Au cours de cette 139ème réunion, la Directrice Exécutive a fait rapport sur les progrès réalisés par les Membres dans leurs procédures de signature et de ratification de l’Accord International de 2022 sur le Café ainsi que sur ses contacts avec les pays non-membres
Par ailleurs, l’ambassadeur Aly TOURE, a fait rapport de la réunion du 03 Mars 2025 au Conseil, en sa qualité de Président du Comité des Finances et de l’Administration de l’Oic. Aussi, la Directrice exécutive a fait un compte rendu du groupe de discussion sur le café de spécialité.
Enfin, le Conseil a procédé à la désignation du président et vice-président du Comité Consultatif du secteur privé.

B. M avec sercom

Affaire financements des transformateurs nationaux de noix de cajou- Le Premier ministre Beugré Mambé prend le dossier en mains ; les choses avancent très bien

mardi, 18 mars 2025 15:12 Written by

L'Association professionnelle des transformateurs industriels du cajou (APROTIC) et le Groupement des transformateurs de cajou ivoiriens (GTCI) précisent dans une lettre consultée dans une lettre qu’afrikchallenges.info, l'Aiip ont  pu consulter tout comme d’autres organes de presse de la place, fait état de ce que ces deux organisations attendent toujours les financements promis par le gouvernement.
« Deux mois après le début de la campagne, les transformateurs nationaux, dotés d’usines performantes, demeurent toujours sans financement, alors qu’il ne leur reste que jusqu’à la fin du mois de mai pour espérer s’approvisionner en noix brutes », disent-il dans la note en question.
Aussi, suite à l’intervention du Premier Ministre, les transformateurs nationaux auraient reçu l’annonce d’un financement bancaire correspondant seulement à la moitié de leurs besoins en financement nécessaires pour atteindre l’équilibre de leurs capacités de transformation.
Ainsi malgré la mise en place éventuelle de ces financements partiels, les transformateurs nationaux devront tourner cette année en sous capacité et subir des pertes importantes, à moins d’un revirement de situation.
« Nous nous activons tant qu’on peut pour alerter quant à l’urgence de sauver nos investissements et les emplois de nos usines, et trouver des financements pour sauver cette campagne. Nous sommes très reconnaissants vis à vis du gouvernement et du Cca qui font tout pour nous sécuriser dans une convention de 3 ans. Une fois la convention signée nous pourrons nous développer dans des conditions sereines », a relevé un transformateur dont l’usine est située à Yamoussoukro.
Le Conseil du coton et de l’anacarde (Cca), à l’issue de la campagne de 2024, a procédé à une évaluation technique des capacités de transformation des usines détenues par des opérateurs nationaux, ainsi que de leurs besoins en financement, dans le cadre du programme d’approvisionnement qu’il a instauré depuis trois ans et reconduit cette année pour une période de trois années supplémentaires.
Le Cca a retenu sept usines jugées performantes et viables, à condition qu’elles soient accompagnées par ledit programme. Ces sept transformateurs ont officiellement reçu, en septembre, une convention avec le Cca, prenant en compte non seulement leur capacité, mais également le cycle d’achat, de production de noix brutes et de vente des amandes de cajou.
Les transformateurs de cajou disposent chaque année de trois mois et demi, entre février et mai, pour acheter les noix brutes et commencent à vendre leurs premières productions seulement au mois de juin, en raison du long cycle de quatre mois entre l’achat des noix brutes et la vente des produits transformés.
Ce cycle prolongé impose ainsi des financements conséquents, mais garantis par les stocks de noix brutes et d’amandes de cajou.
Mais que se passe- t-il au juste ?
Pour en avoir le cœur net, nous avons joint des sources proches de la Primature et du Conseil du coton et anacarde. L’une d’en être nous a appris que Docteur Robert Beugré Mambé, Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, « a pris le dossier en mains et les chosent avancent bien. Mieux un comité interministériel a eu lieu pour plancher sur le dossier. Les choses devraient aller rapidement dans le bon sens, lever non seulement les goulots d’étranglement et les blocages au niveau de la Banque choisie, mais aussi mettre à disposition lesdits financements dans des conditions très sécurisées »
Récemment, une dépêche de l’agence Reuter abondamment relayée par plusieurs presses locales, indexait la Banque nationale d'investissement(Bni) de refuser d'apporter un accompagnement financier aux acteurs de la filière et les producteurs de cajou.
Nous y reviendrons.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Professionnalisation des cacaoculteurs- Le Conseil du Café-Cacao et la Coopérative Cayat inaugurent un centre de formation pour les producteurs

mercredi, 12 mars 2025 16:05 Written by


Le 11 mars 2025, à Adzopé, chef-lieu de la région de la Mé, un tournant majeur a été franchi pour la professionnalisation de la cacaoculture et la traçabilité des fèves de cacao. La Coopérative agricole de Yakassé-Attobrou (Cayat) a inauguré son nouveau centre de formation "Yves Ibrahima Koné", du nom du Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, parrain de la cérémonie.
Ce centre est destiné à former les producteurs, qu'ils soient membres de Cayat ou issus d'autres coopératives agricoles, et constitue un pilier pour le renforcement des compétences dans le secteur.
L'inauguration de ce centre se déroule dans un contexte où les enjeux liés au changement climatique sont de plus en plus pressants, et où des normes strictes sont mises en place pour assurer une production de cacao durable. Le centre a pour vocation de former chaque année un nombre croissant d'agriculteurs et de professionnels afin d'améliorer leurs pratiques agricoles. Les objectifs sont multiples : réduire l'impact environnemental de l'agriculture, améliorer les rendements tout en préservant les écosystèmes, faciliter l'accès au financement et aux marchés, et promouvoir la souveraineté alimentaire à travers l'autoproduction et la diversification des cultures.

Un panel de formations en lien avec l’agriculture durable 

Les formations dispensées couvrent un éventail de compétences cruciales pour une agriculture moderne et durable. Parmi les modules proposés, on trouve des formations sur l'agriculture durable, la gestion des sols, les techniques d'irrigation, l'agroforesterie, ainsi que sur la gestion des ravageurs et des maladies. Des modules sont également prévus sur la transformation et la commercialisation des produits agricoles, l'entrepreneuriat, la gestion d'exploitations agricoles durables, l'utilisation des énergies renouvelables, la mécanisation agricole, et les technologies de l'information et de la communication (Tic) appliquées à l’agriculture. La première session de formation, qui va accueillir 1000 apprenants pendant trois mois, sera validée par une attestation.
En outre, pour garantir la disponibilité des producteurs et leur offrir un cadre propice à la formation, une crèche-garderie a été aménagée au sein du centre pour accueillir les enfants pendant les heures de formation des parents.

 Le préfet de la région de la Mé, Gueu Zro Simplice, a salué cette initiative qu'il considère comme un modèle à suivre. Il a encouragé d'autres coopératives à s'inspirer de l'exemple de Cayat pour assurer le développement d'une agriculture durable et prospère. Le parrain de l’événement, Yves Ibrahima Koné, a souligné que le centre répond aux nouvelles exigences du marché et a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées au sein de la coopérative. Il a également insisté sur l'importance d'innover et d'adopter des pratiques agricoles durables pour faire face aux défis du changement climatique et de la dégradation des sols.
Pour sa part, Mme Traoré Awa, Directrice générale de Cayat, a rappelé que ce centre incarne l'engagement profond de la coopérative à soutenir le développement des producteurs. Selon elle, la formation est un levier clé pour améliorer la productivité, la qualité des produits et assurer la pérennité de la coopérative. Elle a également annoncé la transformation de Cayat en « Union de Coopératives » (U CAYAT), un projet visant à renforcer la coopération et l'unité des acteurs agricoles pour un impact plus large et plus structuré.

 Mme Esther Kouamé, conseillère du Directeur général du Groupement interbancaire monétique de l'Uemoa (Gim-Uemoa), a précisé que le centre de formation fait partie d’une initiative essentielle pour renforcer la compétitivité et la durabilité des producteurs. Elle a souligné l'importance de l'inclusion financière et de l'accès aux outils numériques, qui sont des facteurs déterminants pour améliorer la productivité agricole et la résilience des producteurs face aux fluctuations du marché.
Dans le cadre de cette initiative, la coopérative a également inauguré un studio radio tout équipé, qui servira de support pour diffuser les formations et informations nécessaires aux producteurs. Cette station, qui existe depuis 2018, constitue un relais précieux pour la sensibilisation et la formation continue des membres de la coopérative.

 Fondée en 2010 avec 283 membres, Cayat connaît une croissance impressionnante et compte aujourd'hui plus de 3 300 affiliés. Certifiée "Commerce équitable", "Agriculture durable", et "4C Association", Cayat a récemment reçu le Prix d'Excellence de la Meilleure Coopérative Agricole de Forme Civile de Cultures Pérennes et Exportations, remis par le Vice-président de la République, Koné Tiémoko Meyliet, lors d'une cérémonie tenue le 5 août 2024
Bamba Mafoumgbé avec Sercom
Le Dg du Conseil café cacao, M. Yves Koné Brahima coupe ici le ruban symbolique du centre de formation de Cayat

Les Mardis de NK- La dette du paysan et l’illusion de l’abondance

mardi, 11 mars 2025 04:57 Written by

Dans un village de Côte d’Ivoire, à l’orée d’une forêt luxuriante, les temps sont durs. L’harmattan souffle sur une économie en crise. L’argent ne circule plus, les commerçants plient boutique, les paysans sont endettés, et les jeunes désœuvrés quittent le village pour Abidjan à la recherche d’une vie meilleure.

Un jour, un homme en costume bien taillé, envoyé par une grande banque étrangère, arrive dans le village. Il descend dans la seule auberge du marché et pose un billet de 100 000 FCFA sur le comptoir, demandant à voir les chambres disponibles.

Dès que le tenancier de l’auberge voit l’argent, il s’en empare et file régler sa dette chez le grossiste, à qui il doit des sacs de riz pour nourrir ses clients.

Le grossiste, soulagé, se précipite chez le producteur de cacao, qui lui avait fourni du cacao séché sans être payé.

Le producteur, voyant enfin une lumière dans ses finances, court vers le fournisseur d’engrais, car sans intrants, ses cacaoyers dépérissent.

Le fournisseur d’engrais, qui doit lui-même de l’argent à l’importateur étranger, utilise cet argent pour rembourser une partie de sa dette sur un lot de sacs de fertilisants venus d’Europe.

L’importateur étranger, à son tour, profite de cet argent pour solder sa dette auprès du transporteur international, qui lui livre des marchandises depuis le port d’Abidjan.

Finalement, ce transporteur redonne le billet de 100 000 FCFA au tenancier de l’auberge, chez qui il loge lorsqu’il est de passage au village.

Le riche homme d’affaires revient alors à l’auberge. Après une rapide inspection, il annonce que les chambres ne sont pas à son goût, reprend son billet et quitte le village sans dépenser un centime.


RÉSULTAT ?

L’argent n’a fait que circuler, effaçant artificiellement les dettes de chacun sans générer la moindre richesse nouvelle. Tout semble résolu, mais la racine du problème demeure : l’économie du village est toujours dépendante de l’extérieur.


LEÇON POUR LA CÔTE D'IVOIRE ET L'AFRIQUE

Ce conte met en lumière une illusion économique bien connue dans les économies africaines : une dépendance excessive aux importations et aux flux financiers extérieurs.

1. L’illusion de la richesse extérieure

Comme ce billet de 100 000 FCFA qui disparaît aussitôt arrivé, les aides internationales, les prêts des institutions financières mondiales, et les investissements étrangers ne sont souvent que des flux passagers.

Ils ne créent pas de richesse locale durable s'ils ne sont pas réinvestis dans la production locale et l’industrialisation.

Une grande partie de ces fonds repart vers les pays d’origine sous forme de paiements pour des services, des machines, des consultants, des importations massives.


2. La dépendance aux importations

Le village importe ses engrais, ses produits manufacturés, ses denrées alimentaires, comme l’Afrique importe trop de produits qu’elle pourrait fabriquer elle-même.

Pourquoi importer du riz d’Asie alors que nos terres fertiles peuvent le produire ?

Pourquoi acheter des vêtements chinois alors que le coton africain pourrait être transformé localement ?

Pourquoi exporter du cacao brut et racheter du chocolat à prix d’or ?


3. L’importance de la transformation locale

Si le producteur de cacao du village pouvait transformer ses fèves en chocolat local, il vendrait directement à ses voisins, au lieu d’attendre un acheteur étranger.

Si les agriculteurs avaient des unités de transformation, ils produiraient des farines, des jus, des conserves, réduisant ainsi la fuite des devises vers l’extérieur.

L’industrialisation est la clé : pas d’émergence sans transformation locale des matières premières.


4. Le piège de la dette extérieure

Tout comme le village survit sous un système d’endettement mutuel, de nombreux États africains sont pris au piège de la dette extérieure.

Les prêts du FMI et de la Banque mondiale, les emprunts chinois, les obligations souveraines… ne sont pas des cadeaux.

Chaque année, la Côte d’Ivoire et d’autres pays africains doivent rembourser des milliards en service de la dette, ce qui limite les investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures locales.

Qui détient réellement les rênes du développement africain ?


COMMENT CASSER LE CERCLE VICIEUX ?

1. Consommer et investir localement

Acheter chez un commerçant local plutôt que dans une grande chaîne de distribution.

Encourager les jeunes entrepreneurs ivoiriens et africains.

Soutenir les produits "Made in Côte d’Ivoire".

 

2. Développer des industries locales

Transformer les matières premières sur place.

Valoriser les filières agricoles, minières et textiles avec des usines locales.

Promouvoir l’innovation et la production technologique africaine.


3. Réduire la dette extérieure et investir dans des financements endogènes

Diversifier les partenaires économiques.

Développer des banques et fonds d’investissement africains pour éviter de dépendre des institutions occidentales ou chinoises.

Créer une monnaie africaine stable et indépendante.

 

4. Encourager la bonne gouvernance et la transparence

Lutter contre la corruption qui dilapide les ressources et entretient la dépendance.

Réinvestir les richesses nationales dans des projets durables et productifs plutôt que dans des infrastructures de prestige sans impact réel.


Politique
5. Renforcer la coopération intra-africaine

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est une opportunité unique de réduire la dépendance aux marchés occidentaux et asiatiques.

Favoriser les échanges commerciaux entre pays africains au lieu d’exporter tout vers l’Europe et la Chine.


CONCLUSION : REPRENONS LE CONTRÔLE DE NOTRE DESTIN

Si la Côte d’Ivoire et l’Afrique veulent éviter de rester prisonniers du cycle de l’endettement, de la dépendance et de la pauvreté entretenue, il est temps d'agir.

Comme ce village qui croyait respirer en voyant la circulation d’un billet venu de l’extérieur, nous devons comprendre que la vraie prospérité ne viendra que de l’intérieur.

Le futur de l’Afrique ne se décidera ni à Washington, ni à Pékin, ni à Paris, mais dans nos marchés, nos champs, nos usines, nos écoles et nos politiques publiques.

Le salut de l’Afrique réside en Afrique.
Nous avons tout : la terre, l’intelligence, la jeunesse et les ressources.

Alors, agissons. Maintenant.

Norbert KOBENAN

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