Agriculture (157)
Agro-industrie//Vente de l’huile de palme importée frauduleusement// Le Dg du Conseil Hévéa-Palmier à Huile annonce des sanctions…
mardi, 16 mai 2023 11:51 Written by AdminLe directeur général du Conseil Hévéa-Palmier, Fougnigué Edmond Coulibaly, a invité les importateurs, distributeurs et revendeurs à s’abstenir de la vente de l’huile de palme importée frauduleusement et de qualité douteuse. Il a fait cette mise au point par un communiqué en date du 10 mai 2023.
Dans ce communiqué signé du directeur général du Conseil Hévéa-Palmier à Huile, Fougnigué Edmond Coulibaly, il est écrit : « Le directeur général du Conseil Hévéa-Palmier à Huile demande aux opérateurs concernés de mettre fin à cette pratique et invite les importateurs, distributeurs et revendeurs à s’abstenir de la vente de l’huile de palme importée frauduleusement et de qualité douteuse »
Cette situation constitue une menace sérieuse pour le bon équilibre de la filière palmier à huile, au niveau national mais aussi sur la santé des consommateurs. Selon le communiqué, l’importation et l’exportation des produits du palmier à huile sont des activités réglementées par le législateur ivoirien.
Par conséquent, le Conseil Hévéa-Palmier à Huile se réserve le droit de poursuivre tout acteur reconnu coupable d’infractions à la réglementation en vigueur et de procéder à la saisie des produits mis en cause.
B. M
Agriculture//Construction de l’Immeuble "le Paysan"// Kobenan Kouassi Adjoumani exhorte l’entreprise JET Contractors à démarrer effectivement les travaux
lundi, 15 mai 2023 12:26 Written by AdminLe ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a exhorté les dirigeants de l’entreprise JET Contractors à démarrer effectivement les travaux, 7 mois après la pose de la première pierre de l’Immeuble "le Paysan". Rapporte le Cicig.
Kobenan Kouassi Adjoumani a lancé cet appel de lors la visite qu’il a effectuée dans les locaux de l’entreprise JET Contractors, en marge de la 15ème édition du Salon international de l'agriculture du Maroc (SIAM 2023), le samedi 6 mai 2023 à Rabat (Maroc).
« Je suis émerveillé par les réalisations effectuées par JET Contractors. C’est un outil qui doit se mettre véritablement au service de nos pays pour le bonheur de nos populations. J’exhorte les dirigeants de JET Contactors à tout mettre en œuvre pour le démarrage effectif des travaux, 7 mois après la pose de la première pierre », a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani qui a également réaffirmé l’engagement de la partie nationale.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a souligné que ce projet est non seulement cher aux acteurs de l'écosystème, mais reste et demeure également au cœur de la politique gouvernementale de développement du secteur agricole. L’enjeu étant de répondre efficacement aux aspirations profondes du monde agricole.
Bamba Sindou, président de la Chambre nationale d’Agriculture a, pour sa part, remercié les responsables de JET Contractors pour le début de cette collaboration qui sera matérialisée par la construction de l'Immeuble "le Paysan", à Abidjan. « Ce partenariat vient consolider les liens de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc », a-t-il dit.
Najib Arhila, administrateur de Jet Contractors a félicité le gouvernement ivoirien pour cette marque de confiance traduite par ce partenariat qui permettra à cette entreprise de s’exprimer en terre ivoirienne. Il a enfin réaffirmé l’engagement du géant marocain à tout mettre en œuvre pour mériter la confiance de la partie ivoirienne.
Rappelons que la pose de la première pierre de l’immeuble "Le Paysan", une double tour de 20 étages devant abriter le siège de la Chambre nationale de l’Agriculture et plusieurs structures de l’écosystème agricole a eu lieu le 24 octobre 2022.
B. Mafoumgbé(Source : Cicg)
Légende photo : Le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani et sa délégation dans les locaux de l’entreprise JET Contractors à Rabat
A
Filière coton// Menaces sur Trituration de graines de coton en Côte d’Ivoire// Le cri de cœur des responsables de la Cotraf à Korhogo
mardi, 09 mai 2023 10:31 Written by AdminLa Cotraf, une usine de trituration des graines de coton et de raffinage d’huiles végétales installée depuis 2014 à Korhogo, avait suscité beaucoup d'espoir en termes d'employabilité dans la région du Poro. Rapporte le site Fratmat.info.
Surtout avec la baisse de la production de la graine de coton. Situation provoquée par les jassides et de la mauvaise répartition des graines de coton.
Ce sont près de 5170 emplois qui ont été créés après la mise en production de l’usine, ajoute également le quotidien Linfodrome. Qui indique dans sa parution que l'usine est à l'arrêt depuis février 2023. Et de préciser que cette usine s'est vue contraindre de mettre au chômage technique plus de 280 employés.
Aussi le confrère croit-t-il savoir que 280 employés sont déjà touchés et 132 autres sont sous la menace. Des confidences des employés, il souligne que depuis début décembre 2022, le contrat d’employés en « Cdd n’a pas été renouvelé ».
La situation, alerte le quotidien en ligne, risque de s'aggraver car 132 autres employés permanents subiront le même sort à la fin du mois de mai. « Nous vivons actuellement une situation déplorable. Nous sommes en manque d’une quantité de la graine de coton qui pouvait faire tourner l’usine sur 12 mois. Malheureusement, nous avons reçu une quantité qui nous a fait tourner que sur 2 mois », a confié Gbon Coulibaly Abdoulaye. L'homme est à la tête d'un comité de crise regroupant les délégués du personnel et les délégués syndicaux mis en place pour trouver une solution.
Il ressort de la situation qui a cours dans la filière coton à Korhogo que le gouvernement devrait mettre de l'ordre. Et ce, à travers les décisions du Conseil coton-anacarde que les acteurs du secteur devraient respecter, surtout les égreneurs.
« Nous avons perdu Amadou Gon Coulibaly qui avait beaucoup misé sur cette usine pour résorber le problème du chômage dans le Poro. Nous souhaitons que les autorités se penchent sur le cas de cette entreprise dont la présence a suscité tant d’espoir », a plaidé M. Gbon Coulibaly Abdoulaye.
Il faut noter que les jassides sont des insectes de petite taille qui perforent les feuilles des cotonniers pour en aspirer la sève. C'est d'ailleurs la principale cause de la baisse de la production de la graine de coton dans le bassin cotonnier. Pour lutter contre ce fléau, le Conseil coton l'Intercoton a d'ailleurs mené du 16 au 20 avril 2023, une mission de sensibilisation. Et ce, dans le but de remobiliser des producteurs pour poser les bases d'une production cotonnière durable lors de la prochaine campagne, fait remarquer le confrère.
C'est le lieu de rappeler que cette année, la production nationale de coton graine en Côte d'Ivoire a chuté de 50% par rapport à celle de la campagne précédente qui était de 539 623 tonnes. La production de la campagne 2022-2023 se chiffre à 236 175 tonnes à fin mars. Soit une perte de 334 250 tonnes par rapport aux prévisions révisées de juillet 2022. A propos des jassides, le Directeur général du Conseil coton anacarde, Dr Adama Coulibaly, a rassuré les producteurs et déclaré compter sur les chercheurs pour vaincre ces insectes.
Ayoko Mensah (Source : Fratmat.info)
Agriculture//Salon international de l’agriculture au Maroc 2023// La Côte d’Ivoire enlève le Prix de la meilleure Participation
vendredi, 05 mai 2023 17:17 Written by AdminNotre pays la Côte d’Ivoire vient d’être Honorée à la 15ème édition de Salon international de l’agriculture au Maroc. En effet le Prix de la meilleure participation étrangère au Siam 2023 a été décerné cette année à la Côte d’Ivoire. Cette distinction a été remise, hier jeudi 4 mai, au Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, à l’occasion d’un diner Royal offert par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux différentes délégations venues prendre part à la 15ème édition du Siam.
Ce dîner était présidé par le Prince MOULAY Rachid qui avait à ses côtés le Premier Ministre Marocain, Aziz Akhannouch. Le Ministre d’Etat ADJOUMANI y était avec son collègue,le Ministre des Eaux et Forêts, Monsieur Laurent Tchagba et l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Maroc Sem TRAORE Idrissa.
Cette distinction est le signe de la vitalité du secteur agricole de notre pays selon le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI, chef de la délégation ivoirienne.
« Je dédie ce prix au Chef de l’Etat, qui est l’artisan principale de notre politique agricole. Cette distinction est en réalité, le fruit de la politique agricole initié par le Président de la République Sem Alassane OUATTARA. » affirme-t-il et de poursuivre « le Siam 2023 a enregistré la participation de grandes nations agricoles, si la Côte d’Ivoire a été retenu pour ce prix, cela démontre de notre dynamisme ».
La Côte d’Ivoire, qui a décidé de transformer sur son sol sa production agricole, est présente à ce salon afin de mettre en avant ses filières et surtout les coopératives de transformation de produits. Elle occupe un stand de 300 m2 dont 50 m2 dédié exclusivement aux coopératives de transformation. Plusieurs produits issus de la transformation locale sont donc présentés aux visiteurs. Outre les coopératives, les différentes structures sous tutelles présentent également aux professionnelles et non professionnels les performances et les potentialités d’investissement dans le secteur agricole.
Pour sa participation à la conférence ministérielle annuelle de l’initiative AAA 2023 sous la thématique « La transformation de l’agriculture africaine pour s’adapter au changement climatique », le Ministre d’Etat ADJOUMANI a partagé l’expérience du Gouvernement du Premier Ministre Patrick ACHI, sous la conduite du Président Alassane OUATTARA, dans le domaine agricole visant à contribuer à l’amélioration de la productivité agricole, à la production durable et à la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire.
Rappelons que le SIAM, placé sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI, a lieu à Meknès et rassemble les principaux acteurs de l’industrie agricole, y compris les producteurs, les fournisseurs de matériel, les chercheurs et les décideurs politiques. L’édition 2023 a ouvert ses portes le mardi 2 mai 2023, sous le thème « Génération Green : Pour une souveraineté alimentaire durable. » et fermera ses portes le 7 mai prochain.
Bamba M.(source Meminader)
Maroc// Promotion et développement de l’Agriculture en Afrique// Une forte délégation ivoirienne conduite par le ministre d’Etat Adjoumani au Siam 2023
dimanche, 30 avril 2023 11:12 Written by AdminC’est ce Mardi 02 Mai 2023 que les portes du Salon international de l’Agriculture du Maroc, (Siam) s’ouvrent à Meknès. Un rendez-vous international auquel va participer la Côte d’Ivoire agricole en miniature, à travers une forte délégation conduite par le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture et du développement rural. Placé sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Siam 2023 constitue une plateforme supplémentaire pour faire la promotion des coopératives, structures et institutions du monde agricole présentes afin de leur faciliter l’accès au marché marocain et nord-africain. Ce salon annuel a lieu à Meknès et rassemble les principaux acteurs de l’industrie agricole, y compris les producteurs, les fournisseurs de matériel, les chercheurs et les décideurs politiques. La Côte d’Ivoire va en profiter pour promouvoir la 6ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (Sara) prévu du vendredi 29 septembre au dimanche 8 octobre 2023, au parc des expositions d’Abidjan sur la route de l’aéroport dans la commune de Port-Bouët autour du thème « l’Agriculture africaine face aux chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire. »
Dans l’agenda du Ministre d’Etat figure en pole position le renforcement des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc dans le domaine agricole. Plusieurs rencontres sont prévues, à cet effet en marge du Siam 2023 qui prend fin le 7 Mai prochain.
Bamba M. ( Source : MEMINADER)
Coulibaly Sangafowa Mamadou( Minader) // Filière café-cacao // « Les efforts du gouvernement ont permis d’améliorer significativement la part du paysan »
jeudi, 11 juillet 2019 17:54 Written by ossey84La cérémonie de présentation du 9ème rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire qui a eu lieu ce jeudi 11 juillet 2019, a été l’occasion pour le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, M. Coulibaly Sangafowa Mamadou, de faire quelques commentaires sur ledit document. Propos liminaire… « Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances, représentant Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;Madame la Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire ;Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;Mesdames, Messieurs, Je voudrais avant tout propos, exprimer ma profonde gratitude à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, pour l’insigne honneur qu’il me fait en me désignant pour conduire les discussions au sein du panel organisé à l’occasion de la cérémonie de présentation du 9ème rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de notre pays, dans lequel je serai représenté par le Directeur Général du Conseil Café-Cacao. Mesdames et Messieurs, Je voudrais d’entrée dire que je suis un assidu de la présentation des rapports périodiques de la Banque Mondiale sur la situation économique de notre pays. Cela s’explique bien sûr par le fait que je suis détenteur d’un des portefeuilles économiques du gouvernement. Mais je me dois de reconnaître que c’est surtout la qualité des rapports et celle de leurs présentations qui expliquent mon assiduité. Le présent rapport n’a pas failli à cette réputation. Dès lors, je me suis trouvé face à un choix cornélien lorsque, frappé par un deuil, il m’a fallu arbitrer entre ma présence parmi vous ce matin et ma présence parmi les miens en famille. Ce choix était d’autant plus difficile à faire que le neuvième rapport portait essentiellement sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao dans le contexte actuel de cette filière. Si en définitive je me suis excusé auprès des miens pour être des vôtres ce matin, c’est aussi parce que je voulais saisir l’opportunité de cette cérémonie pour rendre hommage au Directeur sortant des Opérations de la Banque Mondiale, Monsieur Pierre LAPORTE dont l’intérêt pour le secteur agricole de notre pays ne nous a jamais fait défaut et aussi saluer Madame Coralie GEVERS, la nouvelle Directrice des Opérations pour tout l’intérêt qu’elle voudra bien réserver à ce secteur clé de notre économie. Permettez que j’en profite pour saluer l’expertise de Monsieur Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel macroéconomie de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. La qualité de ses analyses m’a toujours impressionné. Au moment où il nous quitte, je voudrais saluer le Haut cadre international et l’ami de la Côte d’Ivoire qu’il est. Mesdames et Messieurs, Pour en venir au sujet qui nous rassemble ce matin, je dois dire que suite à la présentation du rapport qu’il vient de faire, j’ai éprouvé le besoin de faire quelques remarques et commentaires juste avant le panel. Je remercie l’organisateur principal de ce qu’il convient désormais d’appeler un rituel (BM&RCI), pour avoir accédé à ma requête de faire des commentaires sur le rapport avant le panel. J’en profite d’ailleurs pour saluer le Haut commis de l’Etat qu’il est comme on en trouve rarement de nos jours dans notre pays. Je veux parler du Directeur de Cabinet du Premier Ministre, Monsieur Ahoutou Koffi Emmanuel. En ce qui concerne le diagnostic sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao, nous le partageons largement. Cependant, je voudrais faire observer que ce diagnostic ne met pas suffisamment en évidence les performances du secteur agricole des sept dernières années. Contrairement au 6ème rapport qui avait conclu que la croissance économique enregistrée par notre pays en 2017 a été largement portée par le secteur agricole. En effet, les productions végétales toutes catégories confondues sont passées en volume d’environ 17 millions de tonnes à environ 25 millions de tonnes entre 2012 et 2018 soit une croissance de 68%. En valeur, les revenus globaux des producteurs ont, quant à eux doublés sur la même période. Passant d’environ 3000 milliards á 6000 milliards de FCFA. Ce sont ces résultats qui ont permis à notre pays d’enregistrer la plus forte balance commerciale agricole excédentaire du continent africain devant l’Afrique du Sud en 2018.Selon une publication des experts des matières premières. Le fait que sur cette période la contribution du secteur agricole au PIB soit restée modeste (21 et 22,7%) par rapport aux secteurs secondaire et tertiaire est plutôt un bon signe et pourrait être le fait d’une modernisation progressive de notre économie prenant appui sur le secteur primaire agricole. En tout cas, c’est ainsi que l’ancien Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Monsieur Madani TALL a interprété de tels signaux lors du groupe consultatif sur le financement de notre PND1 à Paris en 2012.C’est d’ailleurs un signe caractéristique des économies des pays émergents notamment ceux d’Asie, parmi lesquels notre pays aspire à compter. Un autre chiffre dans le rapport qui est un élément indicatif de cette tendance, c’est celuide la part des emplois agricoles dans la population active qui est tombée à 51% contre 60à 70% aux lendemains des indépendances. Ce qui veut dire que nous produisons plus avec moins de personnes et qu’il y’a un transfert des emplois du secteur primaire vers les secteurs secondaire et tertiaire. Mesdames et Messieurs, Se fondant sur le diagnostic spécifique de la filière Café Cacao, le rapport nous propose trois pistes de réflexion dont je partage la pertinence. Il s’agit:- de mettre en place un système fiable de prévision de production à court et à moyen termes ;- de prendre des mesures permettant à la Côte d’Ivoire de capter une plus grande part des ressources générées par l’économie cacaoyère mondiale ;- de prendre des mesures pour assurer une meilleure répartition de la valeur ajoutée parmi les acteurs de la filière, en vue d’améliorer le revenu des producteurs. Ces pistes de réflexion m’inspirent quelques commentaires qui, je l’espère, contribueront à alimenter les échanges lors du panel et bien au-delà de celui-ci. Pour la première piste de réflexion, il est proposé que la Côte d’Ivoire se dote d’un système de prévision qui donne des indications sur la production de la campagne à venir et sur l’évolution de la production à moyen terme pour une meilleure gestion de la filière. C’est une nécessité à tout point de vue et sur laquelle un travail est en cours au niveau du Conseil du Café Cacao. Toutefois, un tel système ne pourra être pleinement profitable à tous que s’il contribue à la transparence du marché. Or, en aval, aucun effort n’est consenti pour rendre disponibles à temps les données sur les stocks et les prévisions de broyage à court et moyen terme. En l’absence de ces données qui permettent d’anticiper la demande de façon plus précise, le risque est qu’un tel système de prévision serve au final à alimenter la spéculation au détriment des producteurs. Les mesures proposées par la deuxième piste de réflexion pour permettre à la Côte d’Ivoire de capter une plus grande part des ressources générées par l’économie cacaoyère mondiale, concernent entre autres, l’amélioration de la productivité, la diversification agricole, les produits à haute valeur ajoutée (produits de niche)l’amélioration de la politique fiscale sur les ventes et la transformation industrielle. En dehors de la transformation industrielle et des produits de niche, la contribution des autres mesures à l’amélioration des ressources captées par notre pays dans l’économie cacaoyère mondiale n’est pas évidente. A titre d’exemple, si l’amélioration de la productivité permet d’accroître le volume de production et par conséquent une augmentation de la valeur absolue des revenus du producteur, elle n’a aucun effet sur l’équité recherchée dans la répartition des richesses générées dans la chaîne des valeurs du Cacao. Pour ce qui est de la fiscalité sur les ventes du cacao, à l’issue de la dernière réforme de la filière, elle a été plafonnée à 22%. Depuis la mise en œuvre de cette réforme, le taux maximum n’a été appliqué qu’au cours de la campagne 2015-2016 et sur la récolte principale de la campagne 2016-2017 ; sur les autres campagnes, le taux s’est situé entre16 et 18%. Si ces efforts du gouvernement qui seront poursuivis ont permis d’améliorer significativement la part du paysan dans les revenus captés par le pays, ils n’ont eu aucune incidence sur la part captée par le pays au niveau international. S’agissant de la transformation industrielle, nous sommes d’avis que celle-ci contribuera de façon significative à l’exploitation de l’immense potentiel économique de la filière Cacao par notre pays. Pour autant que cette transformation aille jusqu’aux produits finis et qu’elle implique les producteurs et le secteur privé local. Mais comment y arriver ? La question reste ouverte dans ce rapport. Mesdames et Messieurs, Pour terminer, je voudrais dire que ce rapport vient à propos et est pertinent tant dans ses analyses que dans ses suggestions. La plupart de ses recommandations font déjà l’objet d’analyses si ce n’est de mise en œuvre au niveau des départements ministériels et services compétents tel que le Conseil Café-Cacao. D’autres recommandations telles que celles liées au respect des normes sociales et environnementales ainsi que sur l’amélioration de la gouvernance de la filière méritent qu’on y accorde un plus grand intérêt et ce, en étroite collaboration avec nos partenaires dont principalement la Banque Mondiale. Toutefois, au terme de ce rapport, la question fondamentale sur l’équité dans la répartition des ressources générées dans l’économie cacaoyère mondiale reste entière. Dans la mesure où, ce ne sont pas les efforts en cours pour améliorer la part du producteur dans la partie congrue captée par les pays producteurs qui sortiront nos parents paysans de la pauvreté pour, d’abord les emmener aux portes du paradis et ensuite les faire entrer dans celui-ci, donc dans la prospérité. Mais c’est bien l’amélioration significative de cette part elle-même qui changera la donne. C’est tout l’objet de la déclaration d’Abidjan du 26 mars 2018. Cette déclaration est la traduction de la vision commune de Leurs Excellences NANA AKUFO-ADDO du Ghana et ALASSANE OUATTARA de Côte d’Ivoire. C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette déclaration, qu’à l’initiative des structures de gestion de cette filière dans les deux pays, les acteurs mondiaux du Cacao se sont retrouvés à ACCRA le 11 juin dernier puis à ABIDJAN le 3 juillet 2019. Si cette rencontre a permis de faire des progrès, il reste encore des efforts à faire de part et d’autre. Telle est ma contribution aux échanges de ce matin.Je vous remercie de votre aimable attention »
Noix de Cajou : Les origines d’une mévente // Le Conseil du coton et anacarde aux côtés des producteurs
mercredi, 01 mai 2019 19:33 Written by ossey84Que ce soit aussi bien les banquiers, les responsables des structures de régulation que les analystes du marchés, tous s’activent non seulement donner les causes de l’effondrement des prix de la noix de cajou mais à trouver la juste formule pour relancer la machine qui est visiblement grippée.
Dans le dernier rapport hebdomadaire du marché de l'anacarde du spécialiste N'kalô la semaine d’avant le 1er Mai 2019, on lisait à peu près la même analyse de la situation dans chaque pays d'Afrique de l'Ouest producteur de noix de cajou : un manque de dynamisme des transactions au niveau de la ferme car, côté producteurs, les prix proposés sont trop bas et, côté acheteurs/exportateurs, leurs achats sont réduits, optant pour la qualité et donc bien souvent des noix entreposées, bien sèches par rapport à celles qui viennent d'être récoltées. « Une situation d'autant plus critique que nombre de producteurs ont fini de récolter et les stocks sont importants, mais guère surprenante étant donné l'effondrement des prix tant bord champ qu'à l'international » précise la source qui ne manque d’ajouter que la situation est « très lourde dans les pays producteurs. Au Nigeria, par exemple, « la grande majorité des exportateurs ne passent plus de commandes et réexaminent le marché, constatent sur le terrain les spécialistes de N'kalô qui relèvent la même situation un peu partout, notamment au Sénégal » Certains gros acheteurs ont pris un peu de recul pour bien analyser leurs stratégies commerciales, alors que l'offre est très bonne dans les villages et les marchés hebdomadaires. Quelle est la situation en Côte d'Ivoire ? Selon le site d’information en ligne www.commodafrica.com qui cite le service spécialisé de l'association nitidae, révèle que « Les producteurs et acheteurs locaux détiennent des stocks importants sans trouver de preneurs. Les acheteurs locaux qui sont actifs n’achètent plus sur fonds propres mais privilégient les dépôts ventes(…) En effet, avec l’incertitude sur le marché du cajou au port où la demande est très faible et le refoulement des chargements qui s’accentue pour mauvaise qualité, tous craignent de perdre leurs fonds ». Fixé à 375 Fcfa le prix du kg au producteur n’est pas respecté dans certaines zones de production. Avec un prix planché de 375 Fcfa lancé lors de l’ouverture de la campagne anacarde en février 2019, la concurrence qui devait permettre le relèvement du prix n’a pas eu lieu cette année comme d’habitude. Au contraire, le prix de cette spéculation a commencé à baisser pour atteindre le pique de 150 Fcfa le kilogramme à ce jour. Face à la situation, le Conseil du Coton et de l’anacarde a lancé une en œuvre de l’opération ‘ zonage’ pour certainement sauver la situation. Rappelons qu’ en mars 2019, a eu lieu la signature d’une convention entre un Groupement d’intérêt économique( Gie) et le Groupe vietnamien Tnt portant sur un achat de 200 mille tonnes. La production achetée est déjà vendue au groupe d'exportateurs Vietnamiens (Tnt), puisqu'il s'agit d'un contrat d'achat des produits entre la Côte d'Ivoire et le Vietnam. Le 1er Mai 2019, lors de la célébration officielle de la fête du travail sur le parvis de la Primature à Abidjan- Plateau, la question de la mévente de la noix de cajou s’est invitée dans les cahiers de doléances des centrales syndicales. Le Premier Amadou Gon, répondant aux préoccupations des centrales syndicales sur la question, a annoncé l’élaboration qu’un plan d’achat avec les membres du Gie indiqué plus haut afin de s’assurer de l’effectivité du respect du prix du kg planché fixé à 375Fcfa. « Nous allons assister à la généralisation de l’opération dite zonage à partir du 6 mai 2019(…) » a dit Amadou Gon. Afin d’atteindre cet objectif majeur pour sauver cette présente campagne, l’opération de zonage a été lancée par le Gie-Geppa le samedi 27 avril 2019, dans le département de Bondoukou. La campagne dernière à pareille époque, cette fourchette allait de 400 Fcfa le Kg en Côte d'Ivoire, à 960 Fcfa le Kg en Gambie.
Ayoko Mensah
Légende photo : Face à la morosité de la campagne, le Conseil du Coton et de l’anacarde, a décidé de tout mettre en œuvre pour sauver la campagne en cours.
Encadré : Un marché mondial en pleine morosité
Côté marché mondial, « L’approvisionnement en noix brute importée du Vietnam sur avril et mai devrait être historiquement faible » souligne N'kalô. Une situation apparemment curieuse car d'aucuns auraient pu penser que ces prix d'achat de noix brutes si faibles attiseraient la demande. Mais les choses ne sont pas si simples, notamment en raison de la structuration de la filière noix de cajou au niveau mondial. « Le Vietnam a eu une bonne production l'année dernière et dispose de stocks abondants de noix brutes et d'amandes en entrée d'usine comme en sortie d'usine », explique à Commodafrica.com, Pierre Ricau, market analyst du service n'kalô. De l'autre côté, avec la chute des prix depuis l'année dernière, de nombreux traders ont fait faillite ou sont en mauvaise posture et ont, par conséquent, énormément réduit leurs achats. De leur côté, les transformateurs passent très peu de commandes de noix brutes africaines jusqu'à présent et lorsqu'ils le font c'est sur du spot, du court terme. Ainsi, ils n'ont pas de visibilité sur les prix à trois mois donc ils réduisent au maximum leur approvisionnement. Cela va peut-être démarrer dans une ou deux semaines mais pour l'instant c'est très très faible." Selon des analystes, les prix sont attendus en hausse dans 5 à 6 mois
A. Mensah
Avenir du marché mondial du caoutchouc naturel::: Les professionnels en conclave à Abidjan
lundi, 22 octobre 2018 17:48 Written by ossey84Abidjan abrite depuis ce 22 octobre 2018, la Conférence internationale sur le Caoutchouc naturel. C’est au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Organisée pour la deuxième fois en Afrique et en Côte d’Ivoire, après celle de 1976, la Conférence internationale sur le caoutchouc naturel se penchera sur la contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et à la préservation de l’environnement. Selon le président de l’Association des Professionnels du Caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac). Eugène Krémien, par ailleurs président du Comité d’Organisation de la rencontre d’Abidjan, le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter la Conférence internationale, est la matérialisation de la reconnaissance internationale de la Côte d’Ivoire premier producteur africain du caoutchouc naturel. Après avoir rappelé que la conférence d’Abidjan intervient au moment où les prix sont au plus bas, le président de l’Apromac a indiqué qu’avec 600.000 tonnes soit 70% de la production africaine, la Côte d’Ivoire occupe la première place sur le continent au niveau des pays producteurs de caoutchouc naturel. Le chiffre d’affaire généré par la filière hévéa en Côte d’Ivoire est passé de 120 milliards de Fcfa en 2008 à 495 milliards de Fcfa en 2017, a révélé Eugène Krémien. Expliquant que les revenus distribués aux paysans sont passé de 40 milliards de Fcfa à 100 milliards de F Fca sur la même période. Ce sont 900.000 personnes qui vivent de la production du caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire. Quand la filière enregistre 300.000 emplois directs. Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Coulibaly Sangfowa Mamadou dans l’ensemble, les cultures agricoles ont permis aux producteurs d’engranger 6.400 milliards de Fcfa en 2017 contre 3.400 milliards de F cfa en 2012. Le pays ambitionne d’atteindre 2 millions de tonnes d’ici les 5 prochaines années. Aussi, répondant aux préoccupations des acteurs de la filière ivoirienne du caoutchouc, il ajouté que des dispositions sont en train d’être prises, pour mettre fin aux désagréments enregistrés dans les activités des fonds de tasses. « Cette filière doit retrouver son équilibre au niveau de la transformation. Pour que le développement de cette filière soit profitable à tous les acteurs. Surtout avec la mise en place d’une instance de régulation » a dit le ministre Sangafowa Coulibaly. La Conférence internationale sur le Caoutchouc naturel sera suivie de la réunion annuelle de l’international Rubber Research and Development Board (Irrdb). L’Irrdb est une organisation regroupant les institutions de recherche et de développement des principaux pays producteurs de caoutchouc naturel et la France. A noter que cette rencontre a lieu dans un contexte de crise dans la filière ivoirienne. Les hévéacultures ivoiriens, selon les informations que nous avons reçues hier nous indiquant que : « Des producteurs ivoiriens, sont en train de brader leur fond de tasse à 240 Fcfa le Kg, pour pouvoir survivre. Chaque jour que dieu fait des convois traversent la frontière pour aller au Ghana »
Moussa Kader Légende photo : Une vue des participants juste après l’ouverture de la cérémonie.
Secteur du caoutchouc naturel en Afrique// Une conférence internationale à Abiddjan
samedi, 20 octobre 2018 17:55 Written by ossey84Abidjan abrite du lundi 22 au 24 Octobre 2018,une Conférence internationale sur le caoutchouc Naturel (Irc2018) . Ces assises qui auront lieu au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Elle est suivie des réunions annuelles de l’International rubber research and development board (Irrdb).Cette rencontre mondiale, placée sous la Présidence de Monsieur le Ministre de l’Agriculture et du développement Rural, aura pour thème : « Contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et la préservation de l’environnement ». Les assises d’Abidjan enregistre la participation de 400 professionnels d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, l’Irc 2018 aura pour thème central: « Contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et la préservation de l’environnement »
Moussa Kader
Commercialisation du cacao 2018 /2019 Le Ghana maintient son prix garanti à 893 Fcfa le Kg
lundi, 01 octobre 2018 22:05 Written by ossey84La campagne cacaoyère 2018/19 s’ouvre aujourd’hui en Côte d’Ivoire avec un prix bord champ du cacao fixé à 750 le kilogramme, en hausse de 7% par rapport à 2017/18 700 Fcfa a annoncé le président du Conseil café cacao (Ccc), Lambert Kouassi Konan. Selon le site www.commodafrica.com « Au Ghana, le prix garanti du cacao a été maintenu 7 600 cédis la tonne » Notre source rapporte les propos du ministre ghanéen de l’Agriculture, Owusu Akoto Afriyie, alors qu’officiellement la campagne démarrera le 5 octobre2018. La campagne dernière, il était à 7 600 cedis la tonne de fèves au Ghana, soit 893 Fcfa le kilogramme quand la Côte d’Ivoire le vendait à 700 Fcfa. Les deux pays, qui représentent environ 60% de la production mondiale de cacao, s’étaient engagés dans le cadre du renforcement de leur coopération à annoncer le même jour le prix garanti au producteur. Lambert Kouassi Konan a indiqué que la production de cette campagne devrait rester inchangée par rapport à 2017/18, à un peu moins de 2 millions de tonnes. Selon les chiffres du Conseil café-cacao, communiqués vendredi 2018, les arrivées dans les ports ont atteint 1,938 million de tonnes entre le 1er octobre et le 16 septembre 2018 en baisse de 2 % par rapport à même période sur la précédente campagne. La marge indiquée plus haut ( soit environ 143Fcfa/kg), permettra de limiter la fuite du cacao ivoirien vers le Ghana ? Attendons de voir.
K. Mensah( à Accra)
Légende photo : L’écart entre les deux prix mettra à la Côte d’Ivoire de lutter contre la fuite du cacao ivoirien vers le Ghana
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Transformation de la noix de cajou Le Sietta 2018, c’est du 8 au 10 Novembre prochain
lundi, 01 octobre 2018 18:19 Written by ossey84La 3ème édition du Salon international des équipements et des technologies de la transformation de l'anacarde (Sietta 2018) prévue du 8 au 10 novembre 2018, aura lieu au Palais de la culture de Treichville. L’information a été donnée, il y a quelques mois, par M. Souleymane Diarrassouba. Qui avait à ces côtés, M. Bamba Mamadou, le Président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde. Non sans ajouter qu’elle se veut une plateforme d’exposition, de démonstration, de vente d’innovations en matière de transformation et d’échanges entre les professionnels du secteur. Cette troisième édition a pour thème : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeunesse africaine ». Elle vise notamment à accroître la valeur ajoutée locale de l’anacarde par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs aux équipements et technologies de transformation.
B. M
Avenir du secteur du caoutchouc: Les acteurs se donnent rendez-vous à Abidjan en octobre
samedi, 29 septembre 2018 08:28 Written by ossey84Abidjan abrite les 23 et 24 Octobre 2018, la Conférence internationale sur le Caoutchouc (Irc). Cette rencontre mondiale autour du thème « contribution de l'industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et la préservation de l'environnement » sera suivie des réunions annuelles de l'international Rubber Research and Development Board (Irrdb). L’annonce a été faite par M. Eugène Kremien, par ailleurs, le président du Comité d’organisation. Il a rappelé que c’est la deuxième fois après 1976, que « la Côte d’Ivoire, seul pays africain va abriter cette conférence qui se tient habituellement en Asie » Le choix de la Côte d’Ivoire, a expliqué M. Kremien, Président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac) est une reconnaissance internationale qui place le pays au centre de l’industrie mondiale du caoutchouc et conforte son rang de premier producteur africain avec une production de 603.000 tonnes au 31 décembre 2017. « La Côte d’Ivoire se positionne à ce rang avec plus 70% du caoutchouc africain, 164000 planteurs recensés et 19 usines. Pour cette année, nous ambitionnons de produire 720. 000 tonnes alors l’objectif du gouvernement est de 600.000 tonnes en 2020 », s’est félicité Eugène Kremien. Pour les assises d’Abidjan, environ 300 participants sont attendus (chercheurs, producteurs, transformateurs de caoutchouc, sociétés commerciales, acheteurs, ministères, etc.), dont une centaine provenant de l’extérieur : 2 pays d’Amérique Latine, 3 pays africains (en plus de la Côte d’Ivoire) et 12 pays d’Asie et d’Océanie. L’Irrdb est une organisation regroupant les institutions de recherche et de développement des principaux pays producteurs de caoutchouc naturel et la France. Ses pays producteurs membres représentent 96 % de la production mondiale de caoutchouc.
B. Mafoumgbé Legende : La filière ivoirienne du caoutchouc devra tirer le maximum de profits de cette rencontre.
Coton/Un an après la mise en œuvre du zonage, son impact sur la production ivoirienne
lundi, 03 septembre 2018 22:36 Written by ossey84«Cette première année, on retient que des éléments positifs. La production du coton sur la saison 2016/2017 est passée de 328.145 tonnes à 413.205 tonnes sur la saison 2017/2018. Cette hausse est due à la mise en œuvre du zonage », a expliqué M.Kodjané, Directeur de la production agricole de la Compagnie ivoirienne de développement du textile( Cidt). C’était en marge de l’Assemblée générale de l’Interprofession coton( Intercoton). Aussi, M. Kodjané N’Diamoi, a précisé que le zonage a permis la hausse de la production cotonnière, un an après sa mise en œuvre. Selon lui, toutes les difficultés qui existaient sur le terrain lors de la mise en œuvre du projet ont trouvé une solution. «Il y a eu beaucoup de sincérité entre toutes les parties au niveau de la déclaration de la superficie des producteurs. Chacun a travaillé dans un rayon d’action spécifique. Le zoning a permis aux producteurs d’être beaucoup plus attentifs à la filière que lors de la période de la libéralisation. Le projet va continuer à améliorer les résultats », a rassuré le directeur de la production agricole de la Cidt. Mis en œuvre en mars 2017, le zonage consiste en l’attribution de zones exclusives d’intervention à chaque société cotonnière sur la base d’une convention de concession. Le cahier des charges précise les obligations de chacune des parties, en vue du développement de la culture du coton dans les zones respectives. Conséquence immédiate de cette nouvelle donne : le retrait des sociétés cotonnières des zones non attribuées, puis leur redéploiement dans celles qui leur sont affectées. Six sociétés cotonnières interviennent dans la filière cotonnière ivoirienne. Il s’agit de la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile( Cidt) qui est en réalité a été repris par la Compagnie industrielle du coton( Coic). Ce à la faveur de la privatisation de la Cidt résiduelle. Nous avons également, Coic, Ivoire Coton et la Sicosa. La convention est conclue pour une période de sept ans renouvelable et fera l’objet d’évaluations périodiques. Cette mutation d’ordre structurel dans la politique de développement de la filière coton, répond au besoin d’assainir la filière qui, dans le contexte de la libéralisation, a connu de nombreux dysfonctionnements. Avec la politique de restructuration mise en œuvre, la filière cotonnière ivoirienne se porte mieux. Le prix du kilogramme de coton graine pour la campagne 2016-2017 a été fixé à 265 Fcfa par le gouvernement ivoirien, contre 250 Fcfa lors de la dernière campagne, soit une augmentation de 15 Fcfa. Institué depuis le 28 décembre 2016, par le décret N° 2016-1153, le zonage agro-industriel est institué dans la filière ivoirienne de coton. Selon le Docteur Adama Coulibaly , Dg du Conseil Coton et anacarde, « dans le principe, le zonage consiste en l’attribution de zones exclusives d’activités pour les sociétés cotonnières sur la base d’une convention de concession et d’un cahier des charges. »
Bamba Mafoumgbé
Crise dans la filière hévéa dans le sud- ouest ivoirien: La Sogb s’ouvre aux planteurs de sa zone de production
mercredi, 22 août 2018 15:31 Written by ossey84Sur une production de plus de 600 mille tonnes de caoutchouc par an, 80% de ce tonnage sont transformés au plan local pendant que les 20% sont exportés sous forme de fond de tasse vers la Malaisie. C’est justement les activités d’exportation vers ce pays cité qui coince depuis la fin du mois de juin 2018. Le motif selon les armateurs, « le fond de tasse endommage leur navire ». Conséquence, les planteurs villageois sont obligés de se tourner vers les unités de conditionnement pour livrer leur production. Visiblement débordés des usiniers ont décidé simplement d’arrêter ou de refouler des convois de camions chargés de fond de tasse. Dans la région de San Pedro, les planteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer grognent. Selon une source basée à Grand Bérébi, « des planteurs villageois ont tenté il y a quelques jours de bloquer l’accès de la seule usine de la Société de Grand Bérébi( Sogbi) . Ce pour se faire entendre ». Au nombre des manifestants citons M. Bary et Tako Kapet qui ne comprennent pas ce qui se passent pour que la Sogb refuse leurs productions pendant qu’elle accepte pour « leurs coopératives partenaires » « ça ne va pas, il faut que l’Etat nous aide parce que nous souffrons » ont t-ils dit en substance. Face à la grogne des planteurs, M. Dienst Jean-Christophes, le Dg de la Sogb estime que « si des planteurs viennent planteurs de villes comme Aboisso et d’Adzopé, c’est parce qu’ils savent que la structure qu’il dirige continue d’acheter jusqu’ à plus de 300tonnes par jour et elle entend privilégier le caoutchouc produit dans sa zone de compétence et surtout le caoutchouc des planteurs partenaires de la Sogb » Ce qui ne fait certes pas des heureux mais il faut faire avec(…) « Nous voyons que l’usine tourne à plein régime et c’est notre contribution à l’effort que nous pouvons tous faire pour absorber cet excédent de caoutchouc qui est produit par les planteurs villageois que nous avons encouragé à un moment donné à planter. Nous sommes très attentifs et nous estimons que nous avons une obligation morale vis avis de ces planteurs que nous avons encouragé à planter d’ailleurs et d’acheter toute leur production et de leur procurer un débouché pour leur production » a ajouté M. Dienst Jean Christophe. Terminant, il a ajouté que : « Très sincèrement, les compagnies maritimes vont pouvoir rédiger un cahier des charges auxquelles nous pourrons nous soumettre de façon à ce que l’exportation de fond de tasse puisse jouer de façon temporaire, son rôle de soupape à cette surproduction nationale. Et ainsi résoudre cette crise qui n’ a que trop duré » conclu M. Directeur général de la Sogb. Depuis plusieurs mois, la chaine de distribution du caoutchouc naturel ivoirien est à l’arrêt. Conséquences, 20.000 tonnes sont actuellement stockées dans les ports d’Abidjan et de San-Pedro. Le premier producteur africain de caoutchouc naturel, la Côte d’Ivoire, a vu sa production grimper de 26% en 2017 pour s’établir à 581 000 tonnes. La croissance devrait se poursuivre en 2018 avec 650 000 tonnes, l’objectif étant d’atteindre 700 000 tonnes en 2019 avec une superficie de 300 000 hectares.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.