Agriculture (157)
Energie//Transformation de la graine d’hévéa en biocarburant// La Fph-ci et Eni Côte d’Ivoire signent un contrat
samedi, 29 juillet 2023 14:38 Written by Admin
Le groupe pétrolier italien Eni a initié en Côte d’Ivoire, un projet de transformation de la graine d’hévéa en biocarburant. Ce projet répond à un double besoin de lutter contre le réchauffement climatique, parvenir à l’émission zéro carbone et diversifier de façon durable le revenu des producteurs de la filière hévéa. Rapportent des sources proches des deux parties.
Pour Eni Côte d’Ivoire, il s’agira à travers ce contrat, d’atteindre d’ici 2050, zéro carbone. Pour la Fédération des opa de producteurs de la filière hévéa de Côte d’Ivoire (Fph-ci), ce projet vient en soulagement du revenu des producteurs qui connait ces quelques années une baisse. Pour permettre d’atteindre les objectifs fixés par les deux parties, il a été procédé à la signature de la convention de partenariat dans les locaux de la Fph-ci, ce vendredi 28 juillet 2023. Ajoutent les sources.
Ce sont notamment le Président du Conseil d’Administration de la Fph-ci, Koblavi-Dibi Michel et le Directeur Général de Eni, M. Nicolas Mavilla qui ont paraphé le document en présence des parties prenantes des deux partenaires.
Ce contrat de fourniture de graine d’hévéa dont le contenu sera rendu publique très bientôt, pour un long terme permettra à la Fph-ci de faire livrer à Eni entre 15 000 et 20 000 tonnes/an de graines d’hévéa sur la base d’une structure de prix incluant les producteurs et leurs travailleurs, les sociétés coopératives, le transport de la graine... bref la structure de prix saura satisfaire les parties.
Il convient de noter qu’avant l’aboutissement à la signature du contrat, plusieurs séances de travail ont eu lieu entre les deux structures depuis 2022. Notamment, sur les questions de la commercialisation de la graine, le mécanisme de fixation prix, l’exigence de la certification, l’élaboration d’un contrat de fourniture, la mise en place d’un accord cadre.
Bamba M.
Crise burkinabé//Déplacements massifs des populations vers la Ci // Un expert ivoirien révèle : « La Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri de toute surprise désagréable »
jeudi, 27 juillet 2023 11:24 Written by AdminLa crise burkinabé avec son lot de déplacés massifs vers sur forestier ivoirien n’est pas sans conséquences aussi bien sur la sécurité que sur l’économie cacaoyère en Côte d’Ivoire.. Dossier ( Rediffusion)
« Il faut aider le Burkina Faso à stabiliser sa partie nord. Si le Burkina perd cette partie qui est de plus en plus endeuillé par le phénomène du terrorisme, les populations de cette zone vont continuer à descendre massivement vers le sud Burkina et partant vers la Côte d’Ivoire qui n’est pas à l’abri de toute surprise désagréable : L’insécurité et d’exode massif aussi bien vers les zones à haut potentiel aurifère, la montée en puissance du phénomène d’orpaillage clandestin avec ses effets collatéraux d’insécurité ». Cette information nous été donnée en Novembre 2019, par K. Kossou, un expert du négoce café-cacao basé à Abidjan. Soit plus de deux ans, nous sommes en Janvier 2022. Précisément le 23 du même mois, une mutinerie des soldats burkinabè a fini par emporter le Président Roch Marc Kaboré, Chef du Faso, le 24 janvier 2022. A -t- on aidé comme il se doit, le Burkina Faso qui plus de deux ans après, a ‘perdu son nord’. A-t-elle point qu’au fil des années, la situation socio-sécuritaire s’est dégradée , avec son lot de morts, de mutilés à vie et de déplacés internes et externes dont une bonne partie est descendu sur la Côte d’ Ivoire. Dans certaines sous- préfectures comme celle de Tougbo seulement, dans le Bounkani, les chiffres officiels indiquent plus de 6 mille déplacés venus du Burkina Faso. Des populations frères qu’il faut assister et encadrer surtout le flux migratoire. Pour ne pas que cela en rajoute à l’insécurité transfrontalière aux frontières nord d’avec le Burkina Faso, le Mali et désormais la Guinée Conakry. Sans oublier le Liberia qui sort d’une longue période de guerre civile. Officiellement, pas de chiffres pour l’instant, mais des autorités locales et Ong parlent d’une véritable ‘invasion massive’ de certaines zones de la Côte d’Ivoire. Notamment celles de l’ouest et du sud-ouest qui ont reçues une bonne partie du flux migratoire de populations qui ont fui l’insécurité et la guerre dans le nord du Burkina Faso. Globalement, les chiffres officieux, indiquent que le nombre de déplacés a franchi les 500 mille personnes. Les chiffres du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation annonçaient qu’à la date du 31 aout 2021, « le compteur était à 498 802 personnes déplacées. La région burkinabé du Sahel conserve la tête du classement des régions accueillant le plus grand nombre de personnes ayant fui l’insécurité. La région compte 154 233 déplacés de plus que le bilan fait l’année dernière, le 8 septembre 2020 »Depuis septembre 2017,«plus de 18 000 personnes ont bénéficié d’une assistance » indiquait le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la province du Soum. « En zone rurale, des centres de santé ont fermé ou fonctionnent au ralenti depuis le départ de certains personnels de santé en raison de l’insécurité, tandis qu’à Djibo (nord), le nombre de patients augmente plus vite que l’offre de soins disponible », souligne le Cicr. Même si de son côté, le gouvernement burkinabè a lancé en juin 2017 un Programme d’urgence (2017-2020), doté de 455 milliards de francs Cfa pour améliorer la sécurité, l’éducation, la santé et l’approvisionnement en eau potable dans la région burkinabè du Sahel, la situation ne s’est pas améliorée. Pis, elle s’est dégradée. Car, il faut trouver des ressources pour financer ledit programme. En attendant, les burkinabé qui se sentent toujours bien en Côte d’Ivoire, viennent par vague pour y trouver asile, le temps de se refaire une autre vie. Certainement dans l’agriculture et le petit commerce ambulant. Mais aussi dans l’orpaillage clandestin. Orpaillage ? Vous avez bien entendu orpaillage clandestin avec son lot d’insécurité et d’impacts négatifs sur l’environnement. Face à la montée du fléau l’ancien Président Henri Konan Bédié avait fait une sortie fracassante courant 2019, qui avait suscité de vives réactions de la part de certains pontes du Rhdp. M. Henri Konan Bedié avait dit : «L’invasion massive de toute la Côte d’Ivoire par de soi-disant orpailleurs armés, la fraude massive sur la nationalité ivoirienne sur laquelle le gouvernement ne mène aucune enquête pour arrêter le phénomène ( …) La Côte d’Ivoire subit une invasion massive, incontrôlée, de gens venus principalement des pays environnants. Le gouvernement ne fait rien pour arrêter cela. Ces problèmes dus à l’orpaillage sont répandus sur tout le territoire et bénéficient de complicités locales » De l’ avis du Dr Lassina Diarra, chercheur, spécialiste du terrorisme et de l’Islam, « l’orpaillage clandestin pourrait être un terreau fertile pour le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, alors...vigilance ! Le président Bédié avait donc eu raison très tôt en tirant la sonnette d’alarme, et il y a lieu de le reconnaître sans faux-fuyant ! » En effet, l’orpaillage clandestin fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire, plus de 480 milliards de Fcfa par an. En outre ajoute une source officielle, malgré les efforts du ministère des Mines et de la géologie, «20 départements sont touchés sur 109 que compte le pays »
L’impact des invasions sur les zones de production cacaoyères…
Une partie de ces populations comme indiqué plus haut, continue de descendre sur la Côte d’Ivoire. Selon des témoins et des Ong, l’on assiste à exode massif vers la Côte d’Ivoire. Ce à destination de certaines zones aurifères du pays et du massif forestier de l’ouest ivoirien où des forêts classées sont en train d’être recolonisées au vue et au su des autorités administratives notamment la forêt classé de la Gouendébé. Ici, des campements entiers de non ivoiriens, de véritables citadelles impénétrables sont en train de se consolider. Avec comme activité principale la culture du cacao.
Menace sur une cacaoculture durable ivoirien
« La pression est de plus en plus forte sur le massif forestier. Là où, il est de plus en plus question de protéger avec le soutien d’Ong internationales, ce qui reste encore de couvert végétal et de protection de l’environnement. Si rien n’ est fait, d’ici 15 à 20 ans, la terre dans cette partie du pays va s’appauvrir davantage et le rendement à la production de cacao va chuter vertigineusement comme ce qui s’est passé en Malaisie autrefois grande productrice de cacao » nous indique notre personne ressource, K. Kossou. Qui ne manque pas d’interpeller les autorités ivoiriennes qui savent bien ce qui se passe dans l’ouest ivoirien dont certaines parties sont en pleine reconquête même si le ministère des Eaux et forêts est en train de faire un excellent travail de déguerpissement dans les forêts classées. Que fait pour arrêter cette invasion massive ? Peut-être le Programme social du gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord », lancé par le Premier ministre Patrick Achi, le 22 janvier 2022 à Tougbo dans la région du Bounkani, pourrait être en partie, une des solutions. Ce programme d'appui à l'insertion des jeunes des zones frontalières du nord, fait partie intégrante de l’axe 1 du Programme social du gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord » Ce Programme Spécial, dont le coût global est de 8 602 216 030 de Fcfa, permettra d’offrir des opportunités de formation et d’insertion à 19 812 jeunes. Sont concernés, les régions du Bounkani, du Tchologo, du Poro, de la Bagoué, du Kabadougou et du Folon. Rappelons qu’avec la situation de crise qui prévaut dans le nord du Burkina et d’une manière générale au pays des hommes intègres, depuis la chute de l’empire Kadafi en fin 2011( Jamaryah Libyenne), la communauté burkinabé vivant en Côte d’Ivoire est très sollicitée financièrement. De 50 milliards de Fcfa il y a quelques années, le niveau du transfert des avoirs des Burkinabé vers leur pays d’origine a franchi les 100 milliards de Fcfa par an.
Bamba Mafoumgbe,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
In Le Temps du 27 JANVIER 22
Légende photo : campement déguerpi dans une forêt classée de la Guoimdebé….
Italie// Appui à l’agriculture Ivoirienne// Adjoumani reçu en audience par le président du Fida
mardi, 25 juillet 2023 20:32 Written by AdminLa première réunion bilan à l’échelle des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires qui se tient à la Fao à Rome est son deuxième jour. Ce mardi 25 juillet, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, représentant le Chef de l’Etat ivoirien, a pris part à plusieurs réunions de haut niveau, au siège de la Fao. Dans l’après- midi il a été reçu en audience, par le président du Fida M. ALVARO LARIO ,au siège de l’ Institution .Au centre de leur échanges, la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Fond international de développement de l’agriculture .Au sortir de l’audience, le Ministre d'État Adjoumani a livré les points des échanges avec le patron du Fida
« Nous avons passé en revue les 7 projets financés par le Fida en Côte d’Ivoire, dont 5 sont achevés » a déclaré, le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani. Qui s’est félicité de l’excellente relation entre la Côte d’Ivoire et cette institution internationale. « Depuis plus de 20 ans. Cette marque de confiance est d’autant plus manifeste que la Côte d’Ivoire abritera très prochainement le siège régional du Fida, dont la l’inauguration se tiendra bientôt en présence du Directeur Général de l’institution en personne », a dit le ministre d’Etat. Et d ajouter : « Les échanges ont également porté sur l’appui dont bénéficiera la Côte d’Ivoire auprès de l’institution dans la mise en œuvre de l’Agropole Nord-Est. Un financement estimé à 50 millions de dollars américains a été en effet promis par le Fida dans ce cadre »
Par ailleurs, le ministre d’Etat a relevé les difficultés rencontrées dans l’exécution de certains projets avec le Fida. « Des difficultés inhérentes au mode de sélection et de constitution de l’Equipe Projet », a- t- il soutenu. C'est pourquoi Il a plaidé auprès du président de cette institution pour « disposer de plus de flexibilité lors du processus de sélection des dossiers, afin de prioriser les profils familiers aux réalités locales, pour une meilleure appréhension des défis liés à chaque projet ». Il a aussi appelé à plus de diligence dans la mise à disposition des différents budgets annoncés par l’institution pour éviter les retards d’exécution.
M. Alvaro Lario, président du Fida, a annoncé sa participation à l’édition 2023 du SARA, Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan, qui aura lieu du 28 septembre au 8 octobre 2023. A L’Ambassade de Côte d’Ivoire en Italie,le ministre d’État a rencontré les opérateurs économiques italiens qui ont décidé d’investir en Côte d’Ivoire.
Ayko Mensah (Source : Meminader)
Fao//1ere réunion bilan de l’Onu sur le transformation des systèmes alimentaires// La Côte d’Ivoire Co- préside un panel de haut niveau des parties prenantes
lundi, 24 juillet 2023 21:02 Written by AdminLe Ministre d’Etat Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, Mandaté par le Président de la République SEM ALASSANE OUATTARA a pris part, ce jour , 24 juillet 2023 au siège de la Fao, au Sommet des Nations Unies de première réunion bilan sur la transformation des systèmes alimentaires organisée par le Centre de coordination des systèmes alimentaires de l'Onu. Cette rencontre présidée par Antonio Gutiérrez, Secrétaire général de l’Onu a vu la participation de la Cote d’Ivoire, des Chefs d Etats et de gouvernements ainsi que des ministres et organisation en charge de l’Agriculture.
Créer un espace propice pour que les pays et les multiples parties prenantes passent en revue les engagements pris lors du dernier sommet tenu en 2021 partager les expériences réussies et les premiers signes de transformation, maintenir la dynamique d'accélération et d'action audacieuse pour renforcer la résilience des systèmes alimentaires, plaider pour leur adaptation au changement climatique sont autant de sujets qui ont meublé la Journée. Après l’ouverture officielle du sommet l’après- midi, le Ministre d’Etat Adjoumani a co- presidé et modéré un panel de haut niveau en compagnie de Madame Afshan Khan,global Coordinador, SUN et de Monsieur Tom Arnold. Trois problématiques ont meublé les échanges de haut niveau,« Construire une vision intégrée des objectifs et des solutions pour une transformation durable du système alimentaire : comment soutenir l'intégration efficace d'autres agendas mondiaux et concilier les intérêts divergents des parties prenantes ? »
« Comment remédier aux conséquences négatives des systèmes alimentaires défaillants sur les groupes sociaux, telles que les déséquilibres de pouvoir, l'exclusion sociale et l'inégalité ? »
Quelles sont les meilleures pratiques au niveau national pour la promotion de la participation de toutes les parties prénantes et l'inclusion des plus vulbles dans le dialogue politique sur le système alimentaire ?
Le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural a salué l'honneur fait à son pays, la Côte d’Ivoire.
« C’est un honneur pour la Côte d’Ivoire de Co-Présider et de modérer cette table ronde des parties prenantes », a- t- il dit avant de transmettre les salutations et félicitations de Sem Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire qu’ il représente à cette rencontre de haut niveau au Secrétaire général de l’Onu, au Centre de coordination des systèmes alimentaires de l’Onu (principal organisateur de cette table ronde ) ainsi qu’au Gouvernement Italien dans leur lutte acharné contre l’éradication de la faim et la malnutrition dans le monde.
Pour le chef de la délégation ivoirienne, pour une transformation durable du système alimentaire, il faut évidemment définir clairement ensemble les objectifs. C’est un exercice souvent difficile à cause de nos intérêts divergents « Cette table ronde a rappelé, le Ministre d'Etat renvoie à la manière dont nous pouvons intégrer les agendas mondiaux et concilier les intérêts divergents des parties prenantes ».
Ayoko Mensah avec Sercom MEMINADER
Agriculture//Transformation des systèmes alimentaires// Adjoumani participe à la réunion bilan à Rome
lundi, 24 juillet 2023 10:03 Written by AdminM. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural représente le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara à « la première réunion bilan à l’échelle des Nations Unies sur la transformation des systèmes alimentaires » du 24 au 26 juillet 2023, au siège de Fao à Rome ».
Pour cet important évènement, le Ministre d’Etat Adjoumani est depuis le 23 juillet à Rome en Italie. Au
Au programme, ce lundi 24 juillet M. Adjoumani prendra part à la réunion bilan de la situation sur les repas scolaires. A cette rencontre il présentera ce que la Côte d’Ivoire a fait dans ce domaine. Quand dans l’après- midi, il assistera à l’ouverture de la session première présidée par le secrétaire général de l’Onu. Aussi, dans la mouvance, le Ministre d’Etat Co- présidera la table ronde des parties prenantes.
Le mardi 25 Juillet de 9h à 14h le Ministre d’Etat Adjoumani prendra part à plusieurs réunions de haut niveau d’une part avec l’Idfaa sur le renforcement de la souveraineté alimentaire et la résilience de l’Afrique par des investissements durables et d’autre sur l’intensification de la collaboration multipartite et de l'investissement dans la mise en œuvre des voies de transformation du système alimentaire au Nigeria.
Après ces réunion, Adjoumani sera reçu en audience par le Président du Fida à 15h et à 17heures à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en Italie, le Ministre rencontrera les opérateurs économiques italiens. A noter que le mercredi en fin de matinée, il sera reçu en audience par le Directeur général de la Fao. Par ailleurs, le chef de la délégation ivoirienne accordera une audience à l’ambassadeur spécial Mario Giro du ministère des Affaires étrangères et de la coopération Internationale.
Bamba M.
Monde rural//Filières coton-anacarde// Le ministre d’Etat Adjoumani rassure les producteurs
dimanche, 23 juillet 2023 11:20 Written by AdminLa ville de Ferkéssédougou, chef-lieu de la Région du Tchologo, a abrité le samedi 22 juillet 2023, la cérémonie d’hommage au Président de la République Alassane Ouattara, organisée par l’Intercoton et Oia Anacarde, placée sous le parrainage du Conseil du coton et de l’anacarde. Une cérémonie qui a réuni plus soixante-dix mille producteurs issus de toutes les régions de production du coton et de l’anacarde.
Le président du Conseil d’administration de l’Intercoton, Moussa Soro très reconnaissant au Président de la République a évoqué le zonage agro industriel institué depuis la campagne 2017-2018 qui a permis de lutter efficacement contre le vol de coton, de régler définitivement les litiges et d’améliorer la production et le rendement ; la subvention du prix du coton graine et du prix des engrais enclenchée depuis 2017-2018 se poursuit jusqu’à ce jour. Aussi a-t-ajouté la prise en charge d’une partie du crédit agricole des producteurs dans la crise des Jassides à hauteur de plus de 29 milliards et un appui total de l’Etat de plus de 60 milliards lors de la campagne 2022-2023. En plus, l’apport du Chef de l’Etat a impacté le prix d’achat du coton graine le fixant à 310F/kg, le prix le plus élevé de la sous-région.
M. Bêh Soro en sa qualité de président du Conseil d’administration de l’Oia Anacarde a mentionné quelques faits majeurs. « Sur instructions du Chef de l’Etat, le gouvernement du Premier ministre Patrick Achi travaille à créer un écosystème pertinent et performant, en termes d’infrastructures et de réformes, pour fluidifier et favoriser l’installation des industriels du secteur avec un objectif de plus de 50% de transformation des noix », à relevé le Pca A cette mesure, s’ajoute selon M Soro Bêh Soro la mise en œuvre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde (Ppca). Le projet d’un coût de 200 millions de dollars vise, selon le Pca, à renforcer l’organisation et la gouvernance de la chaîne de valeur de l’anacarde dont les résultats attendus sont entre autres la réduction des coûts de commercialisation ; l’accroissement de la productivité de la culture de cajou ; l’amélioration de l’accès au marché des noix brutes ; le renforcement des infrastructures industrielles. A titre d’exemples, les zones dédiées à l’anacarde sont en cours d’aménagement, celle de Korhogo en fin de travaux.
Le Pca de l’Oia Anacarde est également revenu sur la situation sécuritaire du nord de la Côte d’Ivoire tout en remerciant le ministre d’Etat, ministre de la défense Téné Brahima Ouattara pour sa grande performance dans l’amélioration de l’indice en sécurité dans le pays.
La mention spéciale a été adressée au Président de la République pour son onction politique, car son implication active dans la renaissance de leur interprofessionnelle s’est soldée par la prise d’un décret depuis le conseil des ministres du 26 Octobre 2022. « Ce qui fait qu’en plus de l’intensification de cette culture dans les zones de production de départ, son extension territoriale s’est accrue au point où nous avons atteint plus d’un million de tonnes avec une occupation territoriale de plus de 60%, classant ainsi l’anacarde juste derrière le cacao en termes d’exportation de nos produits agricoles » a-t-il ajouté. Enfin a-t-il souhaité qu’à travers l’organisation interprofessionnelle, ensemble avec le Conseil Coton Anacarde des mesures spécifiques soient prises pour des acteurs nationaux, car pour lui, un enfant ne se soucie jamais de la fatigue de son père.
Le Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil coton -anacarde et parrain de la cérémonie n’a pas dérogé à la règle. En tant chef de fil, il a adressé ses sincères remerciements à Alassane Ouattara pour sa nomination à la tête du Conseil coton-Anacarde et à toutes les autorités administratives et politiques pour tous les efforts consentis afin d’honorer la ladite cérémonie. Leur présence en était la preuve.
Cette cérémonie d’hommage au Président de la République est plus que méritée, vu ses actions tant quantitatives et qualitatives dans le secteur Coton-Anacarde. Dans le cadre de la réforme des filières coton et de l’anacarde, il a mené plusieurs actions :
La création par décret de l’organe de régulation des filières coton et anacarde, en abrégé, le Conseil de coton et de l’anacarde a redoré en tant que relais de l’autorité de régulation de coton et de l’anacarde (Areca) ; Cette réforme a eu des impacts conséquents. Dans le secteur du coton, la production est passée de 310 114 tonnes pendant la campagne (2015-2016) à 539 623 tonnes en 2021-2022 avec des recettes annuelles d’exportation estimées aujourd’hui à près de 100 milliards de Fcfa
Dans le secteur de l’anacarde, les revenus sont estimés à plus de 508 milliards redistribués aux producteurs en 2017. Aussi, les producteurs ont bénéficié d’un appui financier pendant la période de la pandémie à Covid 19.
Le Dr Adama Coulibaly a rassuré tous les acteurs des deux filières quant à la vente de leurs produits notamment les producteurs de l’Anacarde.
Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du Développement Rural, Adjoumani Kobénan Kouassi, a adressé ses vives félicitations aux organisateurs pour la grande mobilisation et la qualité des allocutions à l’endroit du Président de la République.
A noter que cette cérémonie était placée sous le haut patronage du Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement ; la présidence du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Adjoumani KOUASSI ; la co-présidence du ministre d’Etat, ministre de la Défense Téné Brahima OUATTARA et le parrainage du Dr Adama COULIBALY, Directeur général du Conseil coton-anacarde,
G. S
Énergie renouvelable// Centrale biomasse de 46 Mégawatts à Aboisso// Le ministre Sangafowa lance les travaux de construction de l’ouvrage à Ayebo
samedi, 22 juillet 2023 12:44 Written by AdminLa cérémonie marquant la pose de la première pierre de la centrale biomasse de production d’électricité Biovéa énergie a eu lieu, le jeudi 20 juillet 2023 à Ayébo dans la région d’Aboisso. Rapporte des sources officielles du ministère.
Cette infrastructure qui produira l’énergie à partir de résidus de palmiers à huile devrait être mise en service fin 2025. Ce projet est porté par le groupe Edf-Meridiam et Sifca à travers la société biomasse énergie.
La production d’électricité à partir de substrats agricoles présente un grand avantage dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a salué les opportunités qu’offre un tel projet qu’il qualifie d’innovant. Il va non seulement accroître l’offre de l’énergie renouvelable de 46 mégawatts mais aussi contribuer au développement d’une chaîne de valeur agricole durable. Ce projet, précise le ministre, va à terme répondre aux besoins électriques d’environ 1,7 million de personnes par an.
Mamadou Sangafowa a rappelé l’engagement de la Côte d’Ivoire à accélérer sa transformation énergétique à l’horizon 2030. Selon lui, ce projet va permettre la valorisation de l’important potentiel en biomasse du pays.
Le ministre en charge de l’Energie a souhaité que d’autres projets se développent dans le pays. Indiquant que des projets pour l’implantation de centrales sont en phase d’études et avancent considérablement. Il s’agit, dit-il, de la centrale à biomasse à base de cacao de Divo qui sera de 73,6 mégawatts, de celle à base de tige de coton à Korhogo de 25 mégawatts, de la centrale de cacao à Gagnoa, a-t-il détaillé.
Il a fait savoir que le portefeuille de projets d’énergies renouvelables identifiés dans le pays (biomasse, hydraulique, le solaire) sont au nombre de 24. Ces projets permettront d’avoir une puissance cumulée de 1530 mégawatts à l’horizon 2030.
Selon Raphael Ruat, directeur général de Biovea, le choix de cette localité pour l’implantation de cette centrale n’est pas fortuit. La région dispose d’une ligne haute tension, d’une autoroute et enregistre 78.000 hectares de palmiers. Il a rassuré de la détermination de son équipe à œuvrer afin de professionnaliser les équipes d’exploitation et de maintenance de la centrale.
« La Côte d’Ivoire est riche en ressource et en potentiel. Cette centrale produira de l'électricité en continue de manière fiable tout en réduisant les gaz à effet de serre », a souligné Valerie Levkov, directrice Afrique Moyen Orient du groupe français. Avant d’ajouter que l’ensemble des parties prenantes est déterminé à faire de cette centrale biomasse un symbole de réussite et d’innovation.
Ce projet regorge de nombreux avantages. L'exploitation de la centrale va créer près de 1000 emplois et améliorer les revenus des 12000 planteurs auprès de qui seront collectés les résidus de palmiers.
Notons que cette biomasse provient à 75% des plantations de palmiers villageoises qui appartiennent en majorité à de petits planteurs et à 25% des plantations industrielles de Palmci. On notait à cette cérémonie la présence du Docteur Aka Aouélé, président de la Cesec et de l’honorable Cisse Aaboubacari, Dga des Impots.
Bamba M. ( Sercom )
Agro-industrie// Transformation locale des produits agricoles// Une usine de broyage de cacao inaugurée à San-Pedro
samedi, 22 juillet 2023 11:37 Written by AdminLe Vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné a procédé, le 21 juillet 2021, à l’inauguration d’une usine ultramoderne de transformation de cacao bâtie par la société GCB COCOA Côte d'Ivoire dans la ville balnéaire de San Pedro.
Cette entreprise malaisienne présente en Côte d’Ivoire depuis 2018 a investi plus de 20 milliards de Francs Cfa dans la création de cette usine de broyage de cacao à San-Pedro, ville stratégique qui abrite le 1er port exportateur de cacao au monde.
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a rappelé que l’industrie agroalimentaire représente 5,2% du produit intérieur brut en 2022. Maillon essentiel de l’économie ivoirienne, la filière cacao a bénéficié des appuis et des mesures incitatives spécifiques en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises industrielles de cette filière et d’inciter davantage à la transformation locale de cette spéculation. « Le Gouvernement s’est fixé pour objectif de transformer au moins 50%, soit environ 1 000 000 de tonnes de la production nationale de fèves à moyen terme. », a-t-il dit.
Poursuivant, Dr Diarrassouba a souligné que pour ce faire, le Gouvernement ivoirien a adopté un ensemble de mesures visant à améliorer la compétitivité du secteur et développer le taux de transformation locale du cacao. À en croire le ministre de l’Industrie, fort des avantages offerts par le Gouvernement, les capacités de broyage de cacao sont passées de 730 000 tonnes par an en 2017 à 972 040 tonnes par an en 2022. Il me plaît d’indiquer que cinq nouveaux projets sont en cours de réalisation, pour une capacité de broyage de 204 000 tonnes par an, devant ainsi porter la capacité globale de broyage de fèves de cacao à 1 176 040 tonnes par an en 2023. « Les volumes transformés, quant à eux, se sont accrus de 30% sur la période 2017-2022, passant de 576 994 tonnes en 2017 à 750 247 tonnes, faisant de la Côte d’Ivoire le leader mondial du broyage de cacao », a rappelé Dr Diarrassouba.
La création de l’usine de GCB COCOA à San-Pedro vient contribuer à renforcer la position de leader mondial de la Côte d’Ivoire dans le domaine du broyage de fèves de cacao. Avec l’implantation de cette unité de la société GCB COCOA CÔTE D’IVOIRE qui dispose au départ d’une capacité de 60 000 tonnes par an, la ville de San Pedro abrite désormais sept unités de transformation de cacao sur un ensemble de quatorze unités fonctionnelles en Côte d’Ivoire. En outre, les sept unités disposent d’une capacité installée de 475 040 tonnes, soit environ 50% des capacités nationales de transformation du cacao en 2022.
Le ministre d’Etat, ministre l'Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani a rappelé que la croissance économique de la Côte d’Ivoire est fortement tributaire de la dynamique de la filière café-cacao, binôme clé du secteur agricole.
Selon le ministre d'Etat, en tant que premier pays producteur mondial de cacao, avec une production annuelle de plus de 2 millions de tonnes, « nous estimons que le potentiel de la filière reste sous-valorisé localement, en raison d’un faible niveau de transformation locale des fèves de cacao. »
C’est pourquoi dit-il « nous nous réjouissons de l’inauguration, ce jour, de l’unité de transformation de cacao de GCB Cocoa Côte d’Ivoire qui vient porter à 14 le nombre d’usines de broyage avec une capacité installée de broyage disponible à 972 040 tonnes. »
Ayoko Mensah ( Sercom Meminader)
Agriculture// Fonctionnement du ministère// Adjoumani vire l’Inspecteur technique ÉDÉ Serge
jeudi, 20 juillet 2023 16:08 Written by Admin« Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural porte à la connaissance de l’ensemble du personnel et des structures sous tutelle du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, que Monsieur EDE Serge Patrick, ex-Inspecteur Technique au Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ne fait plus parti du personnel à compter du mardi 18 juillet 2023.Par conséquent, tout engagement pris par le concerné n’engage nullement ledit ministère. »,
annonce une note officielle émanant de la direction des ressources humaines et de la formation dont nous avons eu copie. La source ne donne aucune raison de ce licenciement.
Ayoko Mensah
Gontougo// Entretien routier// Adjoumani et le Dg de l Ageroute ont lancé les travaux
mardi, 18 juillet 2023 13:12 Written by AdminLes travaux d’ entretien routier pour la période 2023-2025 pour la région du Gontougo concernent:-le reprofilage lourd et traitement de point critique porte sur 1292,4km du réseau routier en terre sur la période 2023-2025 d’une part, et le reprofilage léger avec emploi partiel porte sur 827,60 Km du réseau routier en terre sur la période 2023 -2024.Sans oublier le reprofilage léger porteront sur les routes traitées en reprofilage lourd ou en RLEP pour un itinéraire cumulé de 2389 Km sur la période 2024-2025.
Le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI a procédé le lundi 16 juillet, à Wélékéi, village situé á 5 km de Bondoukou, au lancement officiel des travaux de réhabilitation des routes. Avec lui, une équipe de l Ageroute conduite par son premier responsable. Fabrice Coulibaly. La route dit on précède le développement c'est pourquoi, les élus, cadres, les autorités administratives conduite par le Préfet de Région, les autorités traditionnelles avec à leur tête le Roi des Brong Nanan Adingra Adjemane Kouassi.
« Je crois que c’est la première fois de l’histoire de notre pays que nous bénéficions d’un tel programme. 4500 kilomètres de rue et de piste qui vont être réhabilitées avec 12 milliards Fcfa (…) Je n’ai jamais vu un gouvernement travaillé autant (…) Pour que les marchés soient ravitaillés, il faut des pistes bien aménagées et donc je suis l’homme le plus heureux. C’est rassuré que désormais leurs productions ne vont plus pourrir dans la brousse », a déclaré le Ministre d’Etat Adjoumani.
Aussi, a-t-il exprimé sa reconnaissance envers le Chef de l'État, Alassane Ouattara, pour avoir rendu possible la réalisation de ce programme. Il a souligné l'importance de la vision et du leadership du Chef de l'État dans la mise en place de ce programme d'entretien routier. Il a salué le soutien et l'engagement du Président Ouattara envers le développement du pays, notamment en ce qui concerne les infrastructures routières.
Le directeur général de l'Ageroute, Fabrice Coulibaly, a souligné lors de la cérémonie que le Président de la République n'a pas oublié la région du Gontougo. Il a affirmé que le Chef de l'État est pleinement conscient de la situation dans la région grâce aux efforts de ses représentants locaux, qui défendent constamment les intérêts de la population et utilisent leur influence pour garantir un niveau de vie décent pour tous. Fabrice Coulibaly a également précisé que cette initiative n'est pas motivée par des considérations électoralistes. En effet, le programme d'entretien routier est mis en œuvre dans l'ensemble du pays, et il vise à améliorer les infrastructures routières et à faciliter la vie quotidienne de toutes les régions, et non pas uniquement dans un but politique à court terme.
Après la matinée, le Ministre d’Etat et son hôte le Dg de l Ageroute se sont retrouvés à Tanda pour le lancement du bitumage des rues de la ville de Tanda. Dans cette localité les populations et le Ministre d'Etat Adjoumani ont exprimé leur reconnaissance et gratitude au Président Alassane Ouattara.
Bamba M.
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Partenariat//Développement de l’économie agricole// La Chambre nationale d'agriculture et Mtn CI signent une convention
samedi, 15 juillet 2023 21:35 Written by AdminLa Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire et Mtn Côte d’Ivoire ont procédé, ce vendredi 14 juillet 2023, à une signature de convention. Ce cadre de collaboration permettra aux deux institutions de travailler mutuellement afin de faciliter des offres et services.
C’est pour mener à bien leur mission, qui est de contribuer au développement de l’économie agricole et de constituer une interface entre les secteurs public et privé agricole, que la Chambre nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire a bien voulu nouer un partenariat avec MTN. Ce partenariat va porter, entre autres, sur le domaine de la digitalisation, des applications de gestion adaptées aux différents secteurs d’activités et surtout des solutions informatiques pour le monde agricole.
C’est donc une volonté commune des deux parties (Cnaci-Mtnci) de contribuer de, manière efficiente, au développement de l’économie agricole de la Côte d’Ivoire qui se matérialise par l’élaboration de cette convention de partenariat.
Ainsi, à travers cette convention, Mtn s’engage à satisfaire les demandes d’abonnement et à assurer la permanence, la continuité et la qualité du service. Elle travaillera davantage afin de maintenir la qualité du réseau parce que nous pensons que chacun mérite les avantages d’une vie moderne connectée.
Le président de la Chambre nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire, Sindou Bamba, s’est réjoui de ce partenariat qui, selon lui permettra aux ressortissants des Chambres d’agriculture d’être mieux outillés dans la gestion numérique de leurs affaires. Il a, par ailleurs, félicité et encouragé la société Mtn côte d’Ivoire pour l’intérêt qu’elle accorde à tous les secteurs d’activités et en particulier au secteur agricole.
Prenant la parole, le directeur général de Mtn Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara, a salué le président de la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire, pour avoir permis cette signature. Rappelons qu’à l’instar de cette signature de convention, Mtn mène beaucoup d’actions dans le domaine agricole.
Bamba M.
Coopération//Développement agricole// Les Ambassadeurs du Qatar et des Emirates Árabe Unis Chez Adjoumani
jeudi, 13 juillet 2023 15:20 Written by AdminLe ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Monsieur Kobenan Kouassi ADJOUMANI a reçu en audience, ce 13juillet à son cabinet, au 25ème étage de l’immeuble Caisstab Plateau, les Ambassadeurs des Emirates Árabes Unis, son Excellence Ali Alnuaimi et celui Qatar son Excellence Jaber Jaraila Al-Marri ,tous deux représentants leur pays en Côte d’Ivoire. Au menu des échanges les relations bilatérales et surtout les possibilités d'investissement dans le secteur de l’Agriculture.
Avec le Diplomate du Qatar il a été singulièrement question de « la 1ère Exposition Internationale d’horticulture au Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui aura lieu à Doha au Qatar du 23 octobre 2023 au 28 mars 2024,sur le thème ‘ Désert vert, meilleur environnement’ » . L’ambassadeur Qatari a saisi cette audience pour inviter le Ministre d’Etat Adjoumani à cette Exposition que son pays organise pour la toute première fois. Le Diplomate du Qatar a vivement souhaité que « la Côte d’Ivoire, pays agricole par Excellence puisse prendre part à ce grand rendez- vous. Beaucoup de facilités vont être faite pour permettre à la Côte d’Ivoire d’être présente à l’Expo Doha » a dit le Diplomate Quatarien.
Son Excellence Jaber Jaraila a également informé, le Ministre d’Etat que la compagnie aérienne Qatar Airway fera bientôt la ligne directe Abidjan -Doha sans escale. Cela a souligné l’hôte du Ministre d'Etat en Charge de l’Agriculture et du Développement Rural, « va réduire le temps de vol entre les deux pays ».
Le ministre d’Etat Adjoumani a salué le vol direct Abidjan -Doha, sans escale, qui va réduire le temps de vol, entre les deux pays et d’ajouter que il accepte l’ invitation faite à son pays et singulièrement au Département Ministériel en charge du monde Agricole .Concernant l’ Expo qui se tiendra à Doha notre pays y sera a confié le Ministre d’Etat Adjoumani à son Hote. Toutefois a- t- il fait savoir, la Côte d’ Ivoire invité déjà le Qatar à prendre part au prochain Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales SARA qui se tiendra du 29 septembre au 9 octobre 2023.L’Ambassadeur a dit qu il sera difficile de voir des entreprises Qatariens prendre part au Sara ,en raison du temps très court, mais une invitation adressée au Ministre de l’Agriculture serait la bienvenue afin que ce dernier puisse prendre part au SARA. Reprenant la parole l’Ambassadeur Jaber a tenu à rappeler que cette première Exposition que mon pays organise est très important pour les entreprises ivoiriennes. Elle sera une occasion ces entreprises de noter des contacts d’affaires pour la Côte d’Ivoire »,a- t- il souligné. Mieux elle est également une tribune pour faire la promotion de l’Agriculture Ivoirienne et va renforcer les relations entre les deux pays Elle est également une tribune pour montrer le savoir- faire du Qatar en matière technologique ».
Le Qatar n’est pas un pays agricole certes, mais il a développé la technologie agricole. La société Assart en est une preuve. Elle s’est spécialisée dans l’investissement technologiques au niveau de l’Agriculture.
Pour le Ministre d’Etat « la présence de son pays à cette Expo va permettre de montrer notre potentialité agricole et notre savoir- faire en matière agricole. Une occasion pour nous également de nous imprégner des réalités du Quatar » a- t- il rappelé. Avec Ambassadeur. Avec l’Ambassadeur Saoudien il a été question d’investissements dans le domaine agricole.
Bamba M.
Sercom MEMINADE
Célébration à Yamoussoukro//Le Ministre d’Etat Adjoumani, à ses collaborateurs// : « La seule personne qui mérite cet hommage, c’est bien Alassane Ouattara »
lundi, 10 juillet 2023 08:38 Written by AdminLes agents des services déconcentrés du Ministère d’Etat, ministère de l’agriculture et du développement rural, ont au cours d’une cérémonie, à la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la Paix, le jeudi 6 juillet, rendu hommage au ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani. En effet, ils ont tenu à lui exprimer leur reconnaissance et leur gratitude pour toutes les actions qu’il mène pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel.
Prenant la parole, le Directeur des Ressources Humaines et de la Formation, Dr Atta Kouamé François, a remercié le ministre Adjoumani pour la promotion de nombreux jeunes à des postes de responsabilité au Meminader. Promotion qui, selon lui, cadre avec la vision du Chef de l’Etat qui a décrété 2023, année de la jeunesse.
Abordant dans le même sens que le Drh, N’guessan Michel, directeur régional de San Pedro, président du forum des directeurs régionaux a indiqué « Tous vos collaborateurs des services déconcentrés dans toutes leurs composantes, directeurs régionaux, directeurs départementaux, chefs de service, agents de base, syndicats vous disent merci. Et disent merci au Président de la République. Vous qui, au quotidien, traduisiez la vision du Chef de l’Etat en actions concrètes. Vous dont le talent personnel et l’ardeur au travail nous a valu la transformation du ministère en ministère d’Etat, nous vous disons merci. Voici quatre années que vous administrez notre ministère. »
Pour le premier responsable du secteur agricole ivoirien, le Chef de l’Etat, Alassane OUATARRA, est la seule personnalité digne à recevoir ces hommages.
« Chers collaborateurs, vous avez décidé de me rendre hommage. Moi, je ne mérite pas cet hommage. La seule personne qui mérite cet hommage c’est bien le Président Alassane Ouattara. Moi, je coordonne les activités du ministère, mais si je suis là c’est grâce à lui. Donc plus que ma propre personne, c’est plutôt au président de la République son excellence Alassane Ouattara qu’on rend hommage », a-t-il indiqué avant de poursuivre, « Nous lui rendons hommage parce que vous avez compris que c’est un Homme de haute valeur. Nous lui rendons hommage parce que c’est à lui que revient tout le mérite, tout l’honneur, toute la gloire. Moi, je ne suis que son fidèle serviteur. Et je voudrais à travers mon micro lui dire merci. Merci pour les choix stratégiques qu’il a opérés dans le secteur agricole ; merci aussi pour ses choix clairvoyants qui ont une perspicacité et une pertinence qui en font des gages de succès et d’amélioration des conditions de vie de nos populations agricoles. »
Le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est félicité ensuite de la transformation du secteur agricole à travers la structuration des filières.
« Vous voyez qu’en si peu de temps, le secteur agricole a été transformé à travers la structuration des filières. Du Nord au Sud, toutes les filières agricoles ont été touchées. Le karité, le coton l’anacarde, le riz, le palmier à huile, l’hévéa et le binôme café-cacao », a- t-il déclaré.
Toutes ces actions et toutes ces réformes, selon lui, touchent au quotidien à la vie des agriculteurs qui représentent la proximité de l’Etat. « Nous touchons aussi à certaines problématiques telles que la réduction de la pauvreté en milieu rural qui a toujours été au cœur de la politique agricole du Président Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.
Le ministre Adjoumani a enfin salué la mobilisation exceptionnelle de ces collaborateurs qui est bel exemple d’union et de solidarité dans son département ministériel. Ils sont venus de toutes les contrés de la Côte d’Ivoire pour célébrer leur ministre de tutelle technique qui a fait de l’amélioration des conditions de vie et de travail la priorité des priorités afin de mieux remplir sa feuille de route.
Ayoko Mensah
(Source : sercom Meminader)
Intégration// Intégration commerciale régionale// Adjounami participe à un panel de haut niveau
mercredi, 05 juillet 2023 09:06 Written by Admin« L’intégration commerciale régionale » C’est autour de cette thématique que des panelistes Africains Européens ont échangé. C’était à la faveur de la cinquième conférence des ministres de l'agriculture UA-UE à Rome, le 30 juin .L Ivoirien, Alex Assanvo, Secrétaire Exécutif de l’ Initiative Côte d'Ivoire-Ghana pour le cacao ,soutenu par le Ministre d'Etat Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural Monsieur KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI, a présenté les atouts de la structure mise en place par les Présidents du Ghana et la Côte d’Ivoire pour défendre les producteurs de cacao de leurs deux pays.
Ci- dessous l’ intervention du Secrétaire Exécutif, Alex Assanvo
« L’Initiative Côte d'Ivoire-Ghana pour le cacao (CIGCI), qui a été créée en 2019 lorsque les présidents de ces deux pays - qui représentent ensemble plus de 60 % de la production mondiale de cacao - ont décidé d'unir leurs forces pour mieux contrôler le marché.
Tout comme la Zone de libre-échange continentale africaine, notre secrétariat est basé à Accra, au Ghana.
Ce partenariat unique a entrepris de relever les défis du marché les uns après les autres, afin que le prix du cacao corresponde à la valeur sociale du produit et qu’il garantisse un revenu décent à nos producteurs.
Il est impensable que sur une industrie du chocolat pesant 130 milliards de dollars, l’ensemble des pays producteurs - et pas seulement la Côte d'Ivoire et le Ghana - ne perçoivent que 6 % de la chaîne de valeur, alors que l'équation devrait être assez simple : il n'y a pas de chocolat sans cacao et il n'y a pas de cacao sans producteurs qui vivent de leur activité.
Ce qui n'était pas concevable il y a dix ans fait son chemin en Afrique : les pays producteurs peuvent s'associer pour faire fonctionner le marché à leur profit, et non l'inverse. Pratiquer des prix bas, sans rapport avec les coûts de production, ne peut être considéré comme une fatalité. Le Cameroun et le Nigeria envisagent à présent de se joindre à notre initiative en faveur d'un prix du cacao équitable et durable. Nous ne gagnerons pas cette bataille sans un vaste marché africain de produits transformés à base de cacao, qui protégera nos producteurs des fluctuations des prix terminaux fixés à Londres. C'est là que la ZLECAf joue un rôle essentiel. Dans cet effort pour une économie cacaoyère plus juste, nous avons bénéficié du soutien constant de l'UE - au niveau de la Commission et du Parlement. Dans cette bataille pour un cacao durable - ou marché du cacao 2.0 si vous voulez, l'UA et l'UE sont du même côté. Mais la bataille n'est pas terminée. Il reste à convaincre des parties prenantes, éliminer des résistances ici et là, instaurer de la confiance, et dépasser des intérêts personnels.
Actions concrètes à entreprendre
Mais permettez-moi de vous faire part de quelques actions concrètes qui peuvent être entreprises dans ce sens.
En Afrique, le cacao pourrait servir d'exemple pour illustrer la manière dont la ZLECAf peut être déployée pour encourager une plus grande transformation des matières premières sur le continent. Avec la zone de libre-échange, une opportunité se présente dans le cadre du Programme commun d’agro-parcs africains (CAAP) lancé par la Commission de l'Union africaine en 2019 pour établir des centres agro-industriels transfrontaliers sur le continent au sein du Programme détaillé pour l'agriculture africaine (PDDAA) et de l'Agenda 2063 de l'UA. L'Initiative a déjà été approchée et s'est engagée avec les équipes du CAAP pour explorer la faisabilité de la création d'un CAAP pour le cacao centré sur l'Afrique de l'Ouest qui conduira la transformation structurelle et la transition à partir d'un exportateur traditionnel de matières premières. En outre, dans la lignée de la ZLECAf, il pourrait être judicieux d'ouvrir des usines dans les pays d'Afrique centrale, d'Afrique du Nord ou d'Afrique australe et d'y envoyer le cacao pour qu'il y soit transformé. La promotion de l'agro-transformation du cacao et du commerce de ses produits dérivés permettrait d'accroître la valeur ajoutée, de répondre à la nouvelle demande locale et régionale et d'intégrer les petits exploitants de cacao dans des chaînes d'approvisionnement plus vastes. L'accord de libre-échange nord-américain favoriserait la fixation des prix au niveau local et la circulation des marchandises afin de tirer parti des différents niveaux de transformation et de consommation. Cette transformation agroalimentaire a des implications importantes pour la croissance économique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté. De plus, cela faciliterait la création d'un marché terminal de produits de base essentiels - cacao et autres - au sein de l'Afrique. Cela permettrait de rapprocher les prix des éléments fondamentaux du marché et de refléter le coût réel de nos produits.
Entre le continent européen et africain, en s'appuyant sur la forte coordination mise en place entre la Côte d'Ivoire et le Ghana sous la direction du secrétariat de l'initiative, il est réaliste à moyen terme que le cacao devienne le premier produit de base hautement conforme aux critères de la réglementation de l'UE, intégrant l'ensemble des coûts de la durabilité dans son prix, permettant ainsi un revenu décent pour les producteurs. Cela démontrerait que les nouvelles réglementations de l'UE peuvent être bénéfiques pour les deux parties.
Cela m'amène à la question des normes, qui jouent un rôle essentiel dans la compétitivité des entreprises et doivent être privilégiées alors que le continent met en œuvre l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La norme ARS 1000 pour un cacao durable et traçable sera bientôt appliquée en Côte d'Ivoire, au Ghana mais aussi au Cameroun (rappel : approuvée par plus de XX pays). L'objectif de cette norme africaine est de promouvoir et de maintenir un cadre pour la production de fèves de cacao durables. Une telle harmonisation peut contribuer à promouvoir l'implication du secteur privé dans le commerce du cacao à travers le continent grâce à une norme unique qui peut garantir l'origine et la qualité du produit et améliorer la transparence des prix.
Conclusion
En conclusion, l'ARS 1000, le système de traçabilité et les éléments essentiels des politiques de lutte contre la déforestation et le travail des enfants pourraient être intégrés dans un "Chapitre sur le commerce et le développement durable" au sein de l'Accord de partenariat économique (APE).
Cela permettrait aux entreprises qui s'approvisionnent dans des pays tels que la Côte d'Ivoire et le Ghana de bénéficier d'une preuve de conformité à la norme ARS 1000. Cela renforcerait ainsi de facto la crédibilité de leur obligation de diligence, puisque cela s'appuie sur les dispositions d'un accord commercial en vigueur et qu'elle est donc transparente pour tous les acteurs. Le cacao ivoirien et ghanéen, dont respectivement 67% et 47% sont actuellement destinés à l'UE, bénéficierait de la norme ARS 1000 et aurait donc un accès quasi automatique au marché européen dès l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.
Le cacao devrait donc être au centre de la stratégie Afrique-UE, en établissant un partenariat d'égal à égal pour développer des politiques dans les domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de l'action climatique, de la gestion durable des ressources, de la création d'emplois ruraux, de l'investissement durable et du commerce équitable. Le cacao sera un exemple à suivre sur la voie d'un avenir plus durable et plus prospère pour les communautés rurales d'Afrique et d'Europe.
Mesdames et Messieurs, le cacao peut être un élément clé de la lutte contre la pauvreté sur notre continent. Cependant, tant de personnes qui en dépendent vivent en dessous du seuil de pauvreté. Nous avons la possibilité de changer ce constat, de façon définitive.
Merci de votre attention. »
Source: Minemader