Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

vendredi 28 mars 2025
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Agriculture

Agriculture (301)

Ghana //Campagne de commercialisation du cacao 2024 - 2025// Le Cocobod ne contractera pas de prêt syndiqué

jeudi, 29 août 2024 14:00 Written by

Au Ghana, le régulateur de la filière cacao finance chaque année depuis 1992/1993 ses achats de fèves auprès des producteurs grâce à un prêt syndiqué. Ce processus habituel ne sera pas reconduit pour le compte de la nouvelle campagne cacaoyère qui débute le 1er septembre prochain. L’information est rapportée par Agence Ecofin.

En claire, selon cette source, le Cocobod ne sollicitera finalement pas un prêt syndiqué pour le compte de la campagne cacaoyère 2024/2025, une démarche inédite en 32 ans. C’est ce qu’a annoncé Joseph Aidoo, son directeur général.

En lieu et place de l’enveloppe contractée d’ordinaire auprès d’un consortium de prêteurs nationaux et internationaux, le responsable indique que l’institution opterait pour une mobilisation des fonds sur le plan domestique et réfute tout recours à un financement des négociants.

Cette hypothèse avait été relayée par Bloomberg qui évoquait alors des négociations du régulateur pour obtenir 500 millions de dollars(300milliards de Fcfa) soit auprès des multinationales en raison des discussions qui patinaient sur le montant de 1,5 milliard de dollars ( 800 milliards de Fcfa) envisagé initialement pour être contracté auprès des banques.

« Nous ne prenons pas de fonds auprès des négociants en cacao. L’argent viendra localement. Nous allons nous autofinancer. Dans le pire des cas, nous ferons un cocktail d’autofinancement et de financement national », explique le dirigeant qui ajoute que le nouveau processus permettrait d’économiser 150 millions de Fcfa soit 90 milliards de Fcfa en intérêts versés aux prêteurs.

Alors que la campagne 2024/2025 est censée débuter le 1er septembre, cette annonce du Cocobod suscite plusieurs interrogations. Habituellement, les fonds mobilisés permettent de financer les achats d’engrais, de produits phytosanitaires et avancer des fonds pour la collecte de cacao par les compagnies d’achat agréées.

Dans un tel contexte, certains observateurs indiquent que le Cocobod pourrait puiser dans ses propres réserves pour financer une partie de ses différentes opérations. Il faut souligner qu’après 6 années consécutives dans le rouge, le régulateur a dégagé un profit de 2,3 milliards de cédis (148 millions de dollars soit environ 88 ,600 milliards de Fcfa en 2022/2023.

Globalement, les prochaines annonces du régulateur seront scrutées par les analystes du marché mondial du cacao d’autant plus que le pays vient de revoir à la baisse ses prévisions de production, ce qui est de nature à entretenir la volatilité des prix.
Désormais, les autorités anticipent 650 000 tonnes de cacao pour la nouvelle campagne 2024/2025, soit 20 % de moins que les prévisions initiales de 810 000 tonnes en raison du manque de pluies.
Au Ghana, le renvoi par le Cocobod de la livraison de 350 000 tonnes de cacao pour la prochaine campagne 2024/2025 au lieu de l’actuelle saison 2023/2024 fait planer le risque d’une perte de plus d’un milliard de dollars soit environ 600 milliards de Fcfa aux négociants.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Agriculture//Programmes de développement de la filière anacarde//Le Dg par Intérim du CCA rassure les partenaires techniques financiers

dimanche, 25 août 2024 19:55 Written by

Le directeur général par intérim du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, a présidé le Jeudi 22 août 2024, une importante réunion avec les partenaires techniques et financiers engagés dans le développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Au cours de cette rencontre, un bilan des projets en cours a été fait tout en mettant en avant les défis et les perspectives pour ce secteur agricole important. A appris afrikchallenges.info

Le bilan des projets en cours a révélé des avancées significatives, bien que certains projets soient encore à leurs débuts ou nécessitent des ajustements. Parmi les initiatives phares, le Cashew Programm Côte d’Ivoire, lancé le 21 janvier 2021, a atteint un taux d’exécution de 90%. Ce projet, financé à hauteur d’un milliard Fcfa pour une durée de 42 mois, illustre les progrès réalisés dans le secteur.

En revanche, ajoute nos sources, le projet de Facilité de soutien aux entreprises des chaînes de valeur agricoles résilientes, financé par l’Union européenne et exécuté par le GIZ, d’un montant de 14 milliards FCfa pour une durée de 48 mois, n’a pas encore démarré. Une situation qui appelle à une attention particulière pour garantir le succès futur de cette initiative.

Quant au projet West Africa Pro Cashew, financé par l’USDA et exécuté par CNFA, il a atteint un taux d’exécution de 85%. Lancé le 1er septembre 2019, ce projet d’un montant de 5 milliards FCfa, sur une durée de 60 mois, continue de jouer un rôle clé dans le renforcement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire.

Le programme de développement des coopératives modèles inclusives et durables, financé par SOCODEVI et entièrement exécuté par cette structure, a été achevé avec un succès complet, atteignant un taux d’exécution de 100%. Ce projet, débuté le 1er septembre 2018 avec un budget de 3,350 milliards FCfa, est désormais un modèle de réussite pour les autres initiatives en cours.

En ce qui concerne, le Projet d’appui à des filières cajou africaines durables et performantes, il se distingue par son ambition. Financé par le GIZ à hauteur de 1,3 milliard FCfa et exécuté par NTIDAE, ce projet a démarré le 1er novembre 2023. Avec un taux d’exécution financière de 5% à ce jour, il s’inscrit dans une démarche à long terme visant à renforcer la durabilité et la performance des filières cajou en Afrique.
Un autre projet d’importance est le Projet Anacarde de Red River Food, financé par l’USAID et l’Union européenne pour un montant de 600 millions FCfa. Prévu pour se dérouler sur une période de trois mois, ce projet sera exécuté par l’entreprise TBD et commencera le 1er septembre 2024.

Parallèlement, le Projet Opportunités de financements américain dans la filière anacarde, financé par la Bank of America à hauteur de 100 millions FCfa, vise à explorer de nouvelles opportunités de financement pour les acteurs de la filière. Ce projet, exécuté par l’America Export Council, débutera également le 1er septembre 2024 et s’étendra sur une durée de six mois.

Lancé le 1er novembre 2020 avec un financement de 17,1 milliards FCFA par l’USDA, le Projet USDA Prosper Cashew, est un des plus importants en termes de budget. Exécuté par Technoserve IFS Advisors, ce projet de 60 mois se concentre sur l’amélioration de la chaîne de valeur du cajou dans toute la région.

Un autre projet en cours, le Market Oriented Value Chains for Jobs and Growth in the ECOWAS Region, financé par le BMZ à hauteur de 4 milliards FCfa, a été lancé le 1er janvier 2022. Exécuté par le GIZ, ce projet de 71 mois vise à renforcer les chaînes de valeur orientées vers le marché, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance dans la région de la Cédéao.

Exécuté par le GIZ sur une période de 48 mois, le Projet de Facilité de soutien aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes, également financé par l’Union européenne pour un montant de 14 milliards FCfa, a commencé le 1er mars 2023. Cet important projet va renforcer la résilience des entreprises agricoles face aux défis climatiques et économiques.

Enfin, le Projet de Promotion de pratiques agricoles durables dans la filière anacarde en Côte d’Ivoire, financé par Ethical Trade Norway à hauteur de 190 millions FCfa, est en cours depuis le 1er janvier 2021. Ce projet, qui s’étend sur 48 mois, met l’accent sur l’adoption de pratiques agricoles durables, essentielles pour l’avenir de la filière.

Satisfait de ce bilan, Mamadou Berté a exprimé sa satisfaction face à la forte mobilisation des acteurs impliqués. « Je me réjouis de votre présence à ce rendez-vous annuel d’échanges entre les partenaires techniques et financiers impliqués dans la mise en œuvre des actions de développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré. Il a rappelé que cette rencontre répondait aux attentes des acteurs du secteur et visait à promouvoir un cadre de concertation et de collaboration pour renforcer les synergies bénéfiques à la croissance de la filière. Mamadou Berté a souligné l’importance de la coopération entre les différentes parties prenantes. « Je reste fermement convaincu que la coopération est plus que nécessaire pour continuer à faire avancer cette filière », a-t-il affirmé. Il a également salué les initiatives et les actions des partenaires, dont les efforts conjugués ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants.
Bamba M.

Cacao//Campagne de commercialisation 2023-2024//Elle se poursuit, un sursis sur des stocks non exécutés n’est pas à l’ordre du jour (Officiel)

vendredi, 23 août 2024 16:57 Written by

« La campagne de commercialisation du cacao 2023-2024 suit son cours et n’est pas à son terme », rappelé le Conseil du Café-Cacao dans une note officielle, tout réfutant l'idée d'un sursis accordé aux entreprises ivoiriennes n'ayant pas exécuté leurs contrats.
Dans une note d'information parvenue ce vendredi 23 août 2024, afrikchallenges.info, le Conseil précise que « les décisions de report se prennent en fin de campagne et ne sont donc pas encore à l’ordre du jour. »
Par conséquent l’affirmation selon laquelle « les coopératives exportatrices locales ont désormais jusqu’à la fin de la prochaine campagne principale 2024-2025 » pour exécuter leurs stocks de la campagne 2023-2024 n’est pas avérée, ajoute le texte.
Au terme de la campagne, le Directeur général, après analyse du niveau de couverture des contrats résiduels définira les conditions de reports de contrats non couverts par des stocks. Aussi, le Conseil rassure qu'aucun défaut d'opérateurs locaux n'est signalé depuis plusieurs campagnes.
« Le Conseil du café-Cacao, en tant que régulateur de la filière, reste attentif aux préoccupations de tous les opérateurs de la filière. Il s’assure notamment de la bonne exécution des contrats de vente et du respect du prix aux producteurs, dans l’intérêt de tous les acteurs de ladite filière », conclut le texte.
Bamba Mafoumgbé

Zone CFA // Redynamisation de la filière cotonnière 2023/2024 // La production cotonnière a augmenté de plus de 24 %

mercredi, 21 août 2024 13:04 Written by

En Afrique, la zone CFA est le second exportateur mondial de coton. La région qui était touchée par les attaques de jassides qui ont fortement réduit les récoltes en 2022/2023 a connu une reprise de sa production au cours de la campagne 2023/2024. Rapporte Agence ecofin qui exploite les données fournies par le Programme régional de production intégré du coton en Afrique (PR-PICA). Ce stock affiche une hausse de plus de 24 % par rapport à la campagne précédente dont la récolte tournait autour de 2,1 millions de tonnes.
D’après Luc Abadassi, président du PR-PICA ce rebond de l’offre s’explique par une amélioration des rendements de coton graine de l’ordre de 11 à 53 % dans les différents pays producteurs de la région. « Cela a été rendu possible grâce à la maitrise des infestations de Amrasca biguttula, la nouvelle espèce de jasside, par les nouveaux produits insecticides recommandés par la recherche [Gracia 10 EC, Jacobia 350 EC et Flonicamide 500 WG] », a déclaré le responsable dans le dernier bulletin d’information du PR-PICA publié le 15 juillet 2024.
Des bons pour plusieurs pays
En 2023/2024, le Mali est devenu le principal fournisseur de coton graine de la zone CFA, avec une augmentation de 77 % de sa récolte à 690 000 tonnes. Cette performance a permis à la filière malienne de supplanter le Bénin, dont la production n’a atteint que 600 000 tonnes, pour retrouver son statut de leader dans la région. De son côté, le Cameroun a créé la surprise en devenant le 3ème producteur de la zone CFA au détriment du Burkina Faso. Alors que dans le pays d’Afrique centrale, la récolte de coton graine a augmenté de 25 % pour atteindre 394 090 tonnes, celle du Burkina Faso s’est contractée de 6 % pour s’établir à 387 370 tonnes. La Côte d’Ivoire complète cette liste avec une production évaluée à 347 371 tonnes.
En Côte d’Ivoire spécifiquement, le bilan de la campagne cotonnière 2023/ 2024 et les perspectives 2024/2025 confirment les bons points.
Le ministre d’Etat Adjoumani qui a dressé récemment un bilan détaillé avait à ces côtés M. Berté Mamadou Dg du Conseil du Coton et anacarde et les industriels du coton entre autres. « Pour maintenir la tendance au retour des producteurs à la culture du coton, le gouvernement a décidé de maintenir les prix d’achat du coton graine au niveau de la campagne précédente, par l’octroi d’un complément de prix de 10 Fcfa/kg sur le prix professionnel convenu par la filière. Ce qui implique une subvention complémentaire de 3,67 milliards Fcfa. Ainsi, les prix d’achat du coton graine, sont fixés comme suit : 310 Fcfa/kg, le coton graine de 1er choix et 285 Fcfa/kg le coton graine de 2ème choix. », avait indiqué le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani.( Sourceafrikchallenges.info)
Aussi, il a également confié que prenant en compte le contexte de reprise post jassides et les niveaux toujours élevés des prix des intrants, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention de 8,269 milliards Fcfa pour amortir les prix intrants. Cet effort du gouvernement correspond à un appui de 44 Fcfa/kg de NPK, de 23 Fcfa/kg d’Urée et 10 000 Fcfa/ha pour les 7 passages d’insecticides. Ainsi, les prix de cession des intrants coton aux producteurs par les sociétés cotonnières, sont fixés à NPK : 362 Fcfa/kg, soit 18 100 Fcfa le sac de 50 kg ; Urée : 341 Fcfa/kg, soit 17 050 Fcfa le sac de 50 kg et Insecticides : 35 000 Fcfa/ha pour les 7 passages de tout le cycle cultural.
Au total, l’appui financier du gouvernement au titre de la campagne 2024-2025 est de 11,939 milliards Fcfa sous la forme d’un complément de prix d’achat du coton graine et d’un soutien du prix de cession des intrants (engrais et insecticides) aux producteurs.
S’agissant du bilan de la campagne 2023-2024, il convient de retenir de l’exposé, des résultats encourageants. Les paramètres de cette campagne, bien que légèrement en dessous des objectifs initiaux, sont au-dessus de la campagne précédente. La production de coton graine est passée de 236 183 tonnes en 2022-2023 à 347 922 tonnes, soit une augmentation de 111 739 tonnes, correspondant à 47%. Le rendement moyen a enregistré également une hausse passant de 574 kg/ha la campagne dernière à 886 kg/ha en 2023-2024. Cette hausse de la production et du rendement traduit la résilience de la filière coton et la reprise de la dynamique positive de la production, qui en 2022-2023 a été durement affectée par les jassides qui ont décimé des parcelles entières et obligé certains producteurs à abandonner leurs parcelles. Les revenus bruts des producteurs sont de 105,397 milliards Fcfa, en 2023-2024 contre 72,804 milliards Fcfa en 2022-2023, soit une augmentation de 45% du fait de la reprise de la production. En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2024-2025, les projections tablent sur une production de 367 000 tonnes de coton graine et un rendement moyen de 1 000 kg/ha. Cette production connaitrait une hausse d’environ 6% par rapport à la réalisation de la campagne 2023-2024. ( afrikchallenges.info)
Perspectives pour la campagne de 2024/2025
Toujours selon agence Ecofin, la campagne cotonnière 2024/2025 qui a déjà débuté s’annonce plus prometteuse. Dans la région, il est attendu une augmentation des surfaces consacrées à la culture de coton dans la plupart des pays. Selon le PR-PICA, les prix d’achat du kilogramme de coton graine de premier choix, sont attractifs et devraient susciter de l’engouement de la part des agriculteurs.
Alors que dans certains pays, comme le Burkina Faso, le Bénin et le Cameroun, les prix ont été maintenus à 325, 300 et 290 francs Cfa respectivement, ils ont augmenté de 5 Fcfa au Mali pour atteindre 300 Fcfa et de 12 Fcfa au Tchad pour passer à 280 Fcfa.
« A l’exception du Tchad et du Cameroun, tous les 6 autres pays membres du PR-PICA ont fixé des prix d’achat supérieurs ou égaux à 300 francs CFA /kg », souligne également le Bulletin d’information.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture , du développement rural et des productions vivrières (à gauche) et Mamadou Berté Directeur général du Conseil du Coton et anacarde( à droite)

Agriculture//Lutte contre les bio-agresseurs de l’anacardier//Les producteurs de Tengrela instruits aux meilleures pratiques agricoles

mardi, 20 août 2024 22:07 Written by

La mission de « formation et de sensibilisation des producteurs d’anacarde sur l’impact des bioagresseurs sur la qualité des noix brutes de cajou et les méthodes alternatives de lutte » initiée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde était ce 20 août 2024 à Tengréla, dans la région de la Bagoué. A appris afrikchallenges.info du service de communication du Conseil du coton et anacarde.
Selon cette source, Dr OUATTARA Mariam, directrice de la production, au nom du Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, M. Mamadou BERTE, a exhorté les producteurs, à mettre en pratique, de façon efficiente, les informations et consignes données par les experts. Car, soutient-elle, il y va de l’image de la Côte d’Ivoire premier producteur mondial de noix brutes de cajou.
Satisfaits de la formation qui leur a été dispensée, les producteurs du Département de Tengréla, ont promis, de faire de leur localité, celle de leur fils, M. Mamadou BERTE, une référence en production de noix brutes de cajou en qualité et en quantité.
B. Mafoumgbé

Agriculture// Lutte contre la dégradation de la qualité des noix de cajou // Les producteurs de Kimbirila formés aux bonnes pratiques

mardi, 20 août 2024 09:46 Written by

La mission de « formation/sensibilisation des producteurs d’anacarde sur les effets des maladies dégradant la qualité des noix brutes de cajou et les méthodes alternatives de lutte » initiée par le Conseil du coton et de l’anacarde, en collaboration avec l’Oia anacarde, le Firca, l’Anader et la DC-Pnr, a débuté le 19 août 2024, dans la région du Folon, Département de Minignan, Sous-Préfecture de Kimbirila-Nord, par la présentation des civilités au premier responsable de la localité, Mr TOHOURI Kobrissa Yannick, Sous-Préfet de Kimbirila-Nord, représentant le Préfet de Région du Folon, Mr Baladji Abdou Karim Barro.
La délégation était composée du Dr OUATTARA Mariam, Directrice de la Production au Conseil du Coton et de l’Anacarde, Cheffe de la délégation, SORO Klotioloma, Coordinateur national des filières Coton Anacarde, Mangue et foresterie (Anader), BIRE Abdoulaye, Chef de Zone ANADER, ASSEMIEN Paul, Directeur des opérations OIA Anacarde, SYLLA Bakary, Assistant Délégué Régional Conseil Coton Anacarde Odienné.
Docteur N’DEPO Ossey Robert, entomologiste à l’Université Lorougnon Guédé de Daloa, a fait une présentation sur les maladies et les insectes nuisibles de l’anacardier. Concernant les moyens de lutte générale contre les maladies et les insectes ravageurs de l’anacardier, il a conseillé les dispositions suivantes :
- Faucher ou sarcler les mauvaises herbes de la plantation 2 à 3 fois par an ;
- Réduire la densité de la plantation (100 à 204 arbres par ha) ;
- Réaliser la taille de rabaissement ;
- Réaliser l’entretien ;
- Pratiquer les cultures intercalaires
- Utiliser du matériel végétal sain et tolérant pour la création de plantations ;
- Eviter la divagation des animaux dans la plantation ;
- Eviter de rentrer en contact avec les anacardiers malades ;
- Eviter de faire des blessures inutiles sur l’arbre.
- Traiter les plantations attaquées avec des biopesticides ;
- Créer et entretenir la bande pare feu.
Quant à Mr SORO Klotioloma (Anader), il a sensibilisé les producteurs sur l’entretien des Champs. Il les a incités à très bien nettoyer les champs, à s’assurer de l’espacement des anacardiers pour qu’ils soient bien aérés, afin que les plantes puissent bénéficier du soleil pour avoir des noix brutes de cajou de très bonne qualité et en quantité, car il y va de l’image de la Côte d’Ivoire, qui est le premier producteur mondial de cajou. Il a terminé par des séances pratiques de pesée des bonnes noix brutes de cajou.
Il faut dire que l’étape de Kimbirila-Nord a regroupé plus de 100 producteurs, venus de 10 villages, dont 6 de la sous-préfecture de Kimbirila et 4 de la sous-préfecture de Tienko.
Cette mission de formation, sensibilisation se déroulera du 18 au 25 août dans les 12 localités suivantes : Bouna, Bondoukou, Dianra, Dimbokro, Minignan, Mbengue, Dabakala, Bouaké, Kong, Séguéla, Tengrela et Zuenoula.
B. M( Sercom CCA)

La Mé// Développement et valorisation du potentiel agricole// Une délégation de scientifiques thaïlandais chez Patrick Achi

jeudi, 15 août 2024 11:45 Written by

Entre célébration de l’excellence dans le secteur de l’éducation nationale et organisation de colloque sur le développement durable dans La Me, l’ancien Premier ministre Patrick Achi ne chôme pas au niveau de la présidence du Conseil régional de La Me. Ainsi dit-il sur page Facebook, « du 3 au 12 août 2024, une délégation de scientifiques de l'Université thaïlandaise de Kalasin est venue chez nous s’enquérir de nos avancées et de nos résultats. Début d'une collaboration de longue haleine. »
Aussi, le président du Conseil régional, Patrick Achi ne manque pas de préciser : « Nous avons projeté l’établissement d’un centre d’excellence agricole à Adzopé pour former nos agriculteurs et augmenter leurs revenus ainsi qu’un échange d’étudiants entre l’Université et notre Région. Nous avons posé les bases de futurs partenariats concernant l’élevage, la riziculture et la pisciculture. Cela se traduira par des emplois qualifiés pour notre jeunesse. Notre Région, si riche et si prometteuse, est plus que jamais en action »
Rappelons qu’à la faveur du lancement dans la région de La Mé du Programme de production alimentaire d’urgence en Côte d’Ivoire (2PAU-CI), Patrick Achi avait engagé les populations de La Mé, à s’y investir.
Il avait dit : « La Mé se réjouit de l’opportunité qui lui est offerte à travers la remise d’intrants de qualité, ainsi que de fertilisants qui permettront d’accroître la production de manioc, de maïs, de riz et de maraîchers par nos différents producteurs agricoles. La région de La Mé, comme vous le savez, est une terre bénie par la richesse de son sol, la qualité de son climat, la présence de plusieurs cours d’eau, la richesse de son capital humain, et la diversité de ses importantes potentialités économiques, agricoles et halieutiques. Avec l’appui du gouvernement à travers des initiatives comme le programme qui nous rassemble ce jour, la région. La Mé travaillera à devenir dans quelques années le grenier de la Côte d’Ivoire en matière de production vivrière et halieutique.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

Agriculture//Campagne de commercialisation de l’anacarde 2025//Le Dg Mamadou Berté échange avec les transformateurs

mardi, 13 août 2024 17:57 Written by

Dans le cadre de la préparation de l’appui aux transformateurs au titre de la campagne 2025, le Conseil du coton et de l’anacarde a eu une rencontre avec les associations des industriels du secteur. Cette séance de travail avait pour objectifs de partager les informations, de faire le point de la campagne 2024 et de recueillir les attentes des industriels pour la campagne 2025. 
Le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou BERTE avait à ses côtés ses proches collaborateurs, a pu recueillir les attentes des acteurs de la transformation du cajou. SANOGO Tahirou, président de l’association professionnelle des transformateurs industriels du Cajou (Aprotic) et Aboubacar Touré, Vice-Président du Groupement des industriels du Cajou de Côte d’Ivoire (Gic-CI) ont salué l’initiative de l’organe de régulation du secteur du cajou.
Selon notre source, les échanges ont permis aux acteurs d’aborder les questions relatives à la mise en place d’une fenêtre d’achat en début de campagne au profit des transformateurs locaux, la mise à disposition du stock d’amorçage, le payement des subventions aux amandes produites. Ces mesures constituent des points déterminants pour une campagne réussie en 2025.
B. Mafoumgbé '(  Source: sercom CCA

Coopération //Organisation internationale du Cacao (Icco)// Une délégation de l’Icco chez le ministre guinéen de l’agriculture

lundi, 05 août 2024 18:27 Written by

En mission au Guinée dans le cadre de la préparation des prochaines assises de l’Organisation Internationale du Cacao (Icco), l’ambassadeur Aly Touré, Porte-parole des Pays Producteurs de Cacao, a été reçu en audience le 2 Août 2024 par Félix Lamah, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage de la République de Guinée. Rapportent les services de l’ambassadeur Sem Aly Touré.
Pour la circonstance, il était accompagné de Michel Arrion, Directeur exécutif de l’ICCO, M. Touré a indiqué au Ministre guinéen être venu lui rendre une visite de courtoisie et échangé avec lui sur les activités de l’Icco.
« En ma qualité de porte-parole des pays producteurs de Cacao, il m’appartient d’échanger avec les membres du collège des producteurs en vue de recueillir leurs préoccupations et harmoniser nos positions », a-t-il indiqué à son hôte. D’après un communiqué consulté par Abidjan.net, la Guinée qui est un membre de l’Icco depuis 2010 entend prendre toute sa place dans la mise en œuvre de l’économie cacaoyère mondiale durable.
Concernant les activités de l’Icco, le Directeur exécutif de l’Organisation a fait le point sur les travaux de l’institution commune notamment la dernière conférence mondiale sur le Cacao qui a eu lieu à Bruxelles (Belgique) en Avril 2024. Le ministre a félicité la délégation pour le travail abattu en vue d’améliorer les conditions de vie des producteurs de cacao et indiqué être honoré de l’intérêt que manifeste l’Icco pour son pays.
Aussi, le ministre a réitéré la disponibilité de la Guinée à soutenir toutes les initiatives relatives à la durabilité du Cacao en vue d’une amélioration des revenus des producteurs.
« Enfin, le porte-parole a demandé au ministre de bien vouloir transmettre sa gratitude à Sem MAMADI DOUMOUYA, Président de la République de Guinée », conclut le communiqué.
Bamba Mafoumgbé

Agriculture//Campagne cotonnière 2024-2025// Le ministre d'Etat Adjoumani présente les efforts du gouvernement ivoirien

vendredi, 26 juillet 2024 09:09 Written by

Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani était face à la presse le Jeudi 25 Juillet 2024. C’était à l’occasion de la conférence de presse qui a eu lieu à la Caistab à Abidjan-Plateau, pour faire le bilan de la campagne cotonnière 2023/ 2024 et présenter les perspectives 2024/2025. Le ministre d’Etat Adjoumani avait à ces côtés M. Berté Mamadou Dg par intérim du Conseil du Coton et anacarde et les industriels du coton entre autres. « Pour maintenir la tendance au retour des producteurs à la culture du coton, le gouvernement a décidé de maintenir les prix d’achat du coton graine au niveau de la campagne précédente, par l’octroi d’un complément de prix de 10 Fcfa/kg sur le prix professionnel convenu par la filière. Ce qui implique une subvention complémentaire de 3,67 milliards Fcfa. Ainsi, les prix d’achat du coton graine, sont fixés comme suit : 310 Fcfa/kg, le coton graine de 1er choix et 285 Fcfa/kg le coton graine de 2ème choix. », a indiqué le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani.
Aussi, il a également confié également que prenant en compte le contexte de reprise post jassides et les niveaux toujours élevés des prix des intrants, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention de 8,269 milliards Fcfa pour amortir les prix intrants. Cet effort du gouvernement correspond à un appui de 44 Fcfa/kg de NPK, de 23 Fcfa/kg d’Urée et 10 000 Fcfa/ha pour les 7 passages d’insecticides. Ainsi, les prix de cession des intrants coton aux producteurs par les sociétés cotonnières, sont fixés à NPK : 362 Fcfa/kg, soit 18 100 Fcfa le sac de 50 kg ; Urée : 341 Fcfa/kg, soit 17 050 Fcfa le sac de 50 kg et Insecticides : 35 000 Fcfa/ha pour les 7 passages de tout le cycle cultural.
Au total, l’appui financier du gouvernement au titre de la campagne 2024-2025 est de 11,939 milliards Fcfa sous la forme d’un complément de prix d’achat du coton graine et d’un soutien du prix de cession des intrants (engrais et insecticides) aux producteurs.
S’agissant du bilan de la campagne 2023-2024, il convient de retenir de l’exposé, des résultats encourageants. Les paramètres de cette campagne, bien que légèrement en dessous des objectifs initiaux, sont au-dessus de la campagne précédente. La production de coton graine est passée de 236 183 tonnes en 2022-2023 à 347 922 tonnes, soit une augmentation de 111 739 tonnes, correspondant à 47%. Le rendement moyen a enregistré également une hausse passant de 574 kg/ha la campagne dernière à 886 kg/ha en 2023-2024. Cette hausse de la production et du rendement traduit la résilience de la filière coton et la reprise de la dynamique positive de la production, qui en 2022-2023 a été durement affectée par les jassides qui ont décimé des parcelles entières et obligé certains producteurs à abandonner leurs parcelles. Les revenus bruts des producteurs sont de 105,397 milliards Fcfa, en 2023-2024 contre 72,804 milliards Fcfa en 2022-2023, soit une augmentation de 45% du fait de la reprise de la production. En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2024-2025, les projections tablent sur une production de 367 000 tonnes de coton graine et un rendement moyen de 1 000 kg/ha. Cette production connaitrait une hausse d’environ 6% par rapport à la réalisation de la campagne 2023-2024.
B. M

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