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République de Côte d'Ivoire — 26 octobre 2025

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Indépendant

Communiqué

Prix garanti bord champ (campagne 2025-2026): CACAO 2800 Fcfa / KgCAFE 1700 Fcfa / Kg

samedi 15 novembre 2025
sys bannière
Agriculture

Agriculture (333)

Jncc2024//Programme pro-environnement et agro- foresterie// Le Cnra explique les enjeux aux cacaoculteurs

samedi, 05 octobre 2024 20:21 Written by

Le Docteur N’goran épouse Haddad Patricia, est chercheur et chef de programme conservation et transformation des produits agricoles, au Centre national pour la recherche agronomique,(Cnra). Les chercheurs dudit programme basé à Bingerville ont bien animé le stand du Cnra durant les Jncc2024, qui a eu lieu au Parc des Expositions d’Abidjan- Port Bouet.
Se prononçant sur la thématique : « Pas de producteurs pas cacao », le Docteur Ngoran a dit que nous sommes tout à fait d’accord car pour avoir du cacao, il faut des producteurs. Des structures comme le Cnra, à la pointe de la recherche agronomique aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la sous-région s’inscrit dans cette vision pour produire du matériel végétal de qualité à même de permettre aux cacaoculteurs, de produire du cacao de qualité.
« La recherche est au cœur dans la mesure où pour que le producteur puisse avoir du cacao, il faut du matériel végétal de qualité. C’est là qu’intervient la recherche en leur mettant à disposition du matériel végétal de qualité résistant à tout ce qui est changement climatique et maladies également. », dit-elle.
Le Cnra bien engagé aux côtés acteurs de la filière café-cacao.
« Nous mettons à la disposition des producteurs, du matériel végétal vigoureux, résistants aux maladies. En ce qui concerne le volet transformation, le Cnra met à disposition un dispositif adéquat d’accompagnement des acteurs pour le suivi des bonnes pratiques post récolte. De sorte à obtenir des fèves marchandes de bonne qualité », ajoute le Docteur Ngoran épouse Adad Patricia.
Un rôle à jouer dans la restauration du couvert végétal.
La norme ARS 1000, vise à garantir une production de cacao durable et traçable. Elle est portée par la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays dont la production de cacao représente plus de 60% de l’offre mondiale qui ont élaboré et publié le 15 juin 2021, sous les auspices de l’ARSO/THC, les normes africaines de la série ARS 1000 pour le cacao durable. Cette norme vise à garantir une production de cacao durable et traçable. Cette norme porte entre autres sur l’agroforesterie. Le Cnra qui a sa petite idée de la chose et de la bataille à mener par les pays producteurs de cacao, a mis en place le programme pro-environnement. Ce dernier vise à améliorer la production des ressources forestières et agro-forestières, valoriser les ressources forestières et agroforestières
Se prononçant sur le report par les pays producteurs de cacao, de la Directive de l’Union européenne qui lutte contre la déforestation, la chercheure du Cnra affirme : « Les pays producteurs demandent un report de la Directive de l’Ue pour certainement permettre à tous les pays, d’être prêts. Un report les aiderait de répondre aux exigences de la Directive européenne. »
Les pays producteurs de cacao demandent à l'Union européenne un délai d’au moins deux ans supplémentaires pour se mettre en conformité avec le règlement européen sur la déforestation. Censé garantir que les fèves importées en Europe ne viendraient pas de parcelles déforestées après janvier 2021, il doit entrer en vigueur dans trois mois.
B. M

Café-cacao//Echos des Jncc2024//COOP-CA CAYAT s’ouvre au grand public et se projette dans l’avenir

jeudi, 03 octobre 2024 17:58 Written by

La 9e édition des Jncc qui a pris fin à Abidjan, le lundi 30 Septembre 2024, a enregistré la participation de plusieurs acteurs et des sociétés coopératives dont La Société coopérative avec conseil d'administration de Yakasse-Attobrou (COOP-CA CAYAT).
Dans son stand qui n’a pas désempli durant trois jours, Traoré Awa, la Directrice générale cette société Coopérative basée à Adzopé, a échangé avec de simples visiteurs et des officiels à qui elle a présenté les performances et les projets de la structure qu’elle dirige.
« La COOP-CA CAYAT, c’est plus 14 ans d’existence avec 3318 producteurs. Certifiée Fairtrade depuis 2012. Rain Forest alliances depuis 2013. Et certifiée Bio en 2023. C’est en 2017 qu’elle a obtenu son agrément à l’exportation. En 2024, nous avons été sélectionnées pour faire partie des sociétés coopératives dans le cadre de la phase pilote de la Norme ARS1000 sur le cacao durable initiée par le Conseil café-cacao. », dit-elle.
Non sans ajouter le prix national d’excellence remporté en 2024 à l’occasion de la Journée nationale d’Excellence présidée par le Président de la République Alassane Ouattara.
« Si nous avons obtenu ce prix, c’est grâce à la fidélité et le travail acharné des sociétaires d’une part et d’autre part, le sérieux qu’ils mettent dans la qualité du produit », ajoute Traoré Awa.
COOP-CA CAYAT dans dix ans
« Dans dix notre objectif c’est d’avoir une usine de transformation du cacao pour mieux valoriser le travail de nos producteurs. Pour créer de la valeur ajoutée et leur permettre de mieux vivre de l’économie cacaoyère. Nous avons besoin d’accompagnements. Avoir des partenaires et du soutien du Conseil café-cacao pour pouvoir améliorer ce que nous faisons déjà pour consolider nos acquis au niveau des normes nationales et internationales. », dit-elle avec assurance.
Se prononçant sur l’entrée très prochaine de la Directive de l’Ue sur la lutte contre la déforestation, COOP- CA CAYAT qui a à son actif plusieurs certificats, a anticipé ces nouvelles Directives et elle affirme : « Nous pouvons dire qu’avec l’anticipation opérée par les dirigeants de la filière par l’entrée en vigueur de la Norme ARS1000 sur le cacao durable, la Côte d’Ivoire sera prête à faire face aux exigences européennes en matière d’exportation de son cacao. Donc nous n’avons vraiment pas attendu l’annonce ou l’entrée en vigueur par pour nous mettre au travail. Surtout avec une forte implication des femmes »
Aussi, en ce qui concerne la durabilité, ce sont les jeunes. De l’avis de Traoré, Il faut transformer sur place, non seulement pour plus de valeur ajoutée, mais aussi créer des emplois pour les jeunes qui sortent des écoles et centres de formation.
« On ne peut parler du cacao sans parler de rémunération. La rémunération et un meilleur prix aux producteurs est un facteur très déterminant dans la chaine de production cacaoyère. Nous avons de nouvelles règlementations qui vont entrer en vigueur d’ici le mois prochain. Cela nécessite des financements conséquents. Si le prix est bon, cela va encourager les cacaoculteurs à produire du bon cacao et faire la qualité. », a-elle conclu.
Bamba Mafoumgbé

 

Jnnc2024//Projet’Jeunes cacaoculteurs et caféiculteurs modernes’ //Des jeunes cacaoculteurs partagent leurs expériences lors d’un panel

mercredi, 02 octobre 2024 14:34 Written by

La 9ème Journée nationale du cacao et du chocolat (Jncc) a été le cadre d’un panel de clôture dédié aux jeunes cacaoculteurs. À cette occasion, le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, Koffi Georges Bolamo, a félicité ces jeunes pour leur engagement et leur passion, les qualifiant d’ambassadeurs d’un avenir prometteur pour le cacao, et les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour assurer la prospérité de ce secteur vital.
Le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre en charge du développement du secteur privé et président du comité technique de coordination du comité national pour la mise en œuvre de la stratégie nationale du cacao durable (Sndc) a souligné l'importance de cet événement pour le secteur agricole, affirmant l'engagement du Président Alassane Ouattara en faveur des producteurs.
Il a également présenté les initiatives du gouvernement, telles que la Politique nationale pour le cacao durable et le Programme économique pour l’innovation et la transformation des entreprises (PEPITE), visant à renforcer le secteur privé et à promouvoir des pratiques responsables dans la chaîne de valeur du cacao.
Trois jeunes champions, bénéficiaires du projet « Jeunes cacaoculteurs et caféiculteurs modernes », initié par le Conseil du Café-Cacao pour 1 000 jeunes entre 2014 et 2020, ont partagé leurs parcours inspirants.
Valentin Kimi Koffi a encouragé la jeunesse à se tourner vers l'agriculture, affirmant que « la terre ne trahit pas ». Lacina Touré a décrit le projet comme un miracle après avoir perdu son emploi, soulignant que ses récoltes lui permettent désormais de subvenir aux besoins de sa famille et d’investir dans un élevage. Salifou Yéo, a quitté Abidjan pour retrouver la terre, soulignant l'impact positif du projet sur sa vie et celle de sa famille.
Par ailleurs, d’ autres intervenants dont Maurice Sawadogo, Agri-preneur à Abengourou et Madame Traoré Awa, Dg de la Cayat , une société coopérative basée à Adzopé, ont respectivement fait des plaidoyers pour la sécurisation du foncier pour les jeunes exploitants et d’une prise en compte plus accrue des jeunes filles dans ce projet porté par le Conseil café-cacao
Bamba M.

 

Agriculture//Commercialisation et ramassage des fèves de cacao// Le différentiel ramassage passe à 100Fcfa/Kg

mercredi, 02 octobre 2024 14:21 Written by

Lors d’une rencontre avec les acteurs de commercialisation intérieure du cacao qui a eu lieu le jeudi 23 mai 2024, avec des acheteurs, des responsables de coopératives, des exportateurs et des industriels de la filière, au 23e étage de l’immeuble de la Caisstab, à Abidjan Plateau, le Dg du Conseil du café-cacao, Koné Yves Brahima, les avait invités au respect des règles établies par l’Etat.
A l’occasion, une des doléances fortes qui avait été formulée au régulateur de la filière café -cacao : la révision à la hausse de certaines marges dont le différentiel de ramassage. Dans l’ensemble, les acteurs présents ont, face aux renchérissements du coût d’exploitation des sociétés coopératives, avaient émis des doléances notamment la révision à la hause du différentiel bloqué à 80Fcfa par Kg depuis 2013.
Ce qui pourrait les aider à supporter leurs charges d’exploitations et partant rendre plus viables les sociétés coopératives. Le patron du régulateur ivoirien de la filière café-cacao, c’est-à-dire Yves Koné Brahima avait pris bonne note.
Des bons points pour les acteurs de la filière café-cacao.


Heureusement ! Le barème 2024/2025 relatif à la campagne de commercialisation qui a ouvert depuis le 1er Octobre 2024, l’appel a été entendu au sommet de l’Etat ivoirien. Ainsi, selon cette note, le différentiel ramassage qui était donc à 80Fcfa par Kg passe 100Fcfa, soit une hausse de 20Fcfa/Kg. (Voir fac-scimilé)


Par ailleurs, il est bon de préciser que l’entrée en vigueur du Différentiel de revenu décent (Drd), représentant une prime complémentaire de 400 dollars Us soit 200 000 Fcfa au prix bord-champ sur la tonne de cacao vendue, a permis de verser aux producteurs plus de 2400 millions de dollars soit 1600 milliards de Fcfa sur les trois campagnes de mise en œuvre. Selon M. Alex Assanvo, Secrétaire exécutif de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire- Ghana, approché lors des Jncc2024, nous appris que ce montant indiqué concerne seulement les producteurs ivoiriens.


La campagne principale de commercialisation du cacao est ouverte en Côte d’Ivoire depuis le mardi 1er Octobre 2024. Ainsi, le prix d’achat bord champ du cacao est fixé à 1 800 Fcfa/kg et à 1 500 Fcfa/kg pour le café.
Le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani a également annoncé la prise en charge des primes de couverture maladie universelle (Cmu) pour tous les producteurs de café et de cacao détenteurs d’une carte de producteur. Le programme est financé à hauteur d’un milliard de Fcfa par mois, pour 1 million de producteurs recensés et supporté par le Conseil du Café-Cacao. Ce qui va coûter donc 12 milliards de Fcfa par an au régulateur ivoirien
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Jncc 2024//Transformation locale du cacao en Côte d’Ivoire// Transcao va accroitre sa capacité de broyage à 100 mille tonnes par an

mercredi, 02 octobre 2024 12:39 Written by

Parmi les entreprises qui ont exposé à la 9e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, (Jncc) qui a pris fin le lundi 30 Septembre 2024 à sur le site du Parc des expositions d’Abidjan – Port Bouet, nous avons visité le stand de la Société de transformation de cacao- Côte d’Ivoire, (Transcao- Ci). Avec M. Cissé Abdoulaye, directeur du site de San pedro de cette filiale du Conseil café cacao, nous avons échangé.
Selon notre interlocuteur, « Cette entreprise réceptionne les fèves et les transforme en poudre et de dérivés de cacao. Bientôt Transcao va produire du beurre et poudre de cacao qui sont exportés vers les Usa, l’Europe voire même en Asie »
Durant une pause visite durant l’exposition, M. Cissé nous a indiqué que la capacité de transformation de l’usine de Transcao de San pedro est de 25 mille tonnes de cacao par an. « Nous avons des projets d’extension en cours et d’ici la fin de l’année 2024, nous allons passer à 56 mille tonnes de fèves broyées par an »
L’avenir de la cacao culture ivoirienne passe - t-il par la transformation locale ou réside dans l’exportation sur le marché international des fèves de cacao ?
A cette préoccupation, il a expliqué qu’à travers des projets d’envergure, le gouvernement ivoirien est en train d’encourager la transformation locale du cacao sur place. « Aussi, toutes les usines de la place sont en train de procéder à des travaux d’extension de leurs capacités et il y a de nouvelles usines qui se créent. L’objectif final étant de dépasser plus de 50% de la production ivoirienne. Pour à termes atteindre pourquoi pas les 100%.
C’est pourquoi le Conseil café-cacao est en train de construire une usine de transformation à Yopougon d’une capacité de 50 mille tonnes extensible à 100 mille tonnes par an quand celle de San Pedro qui a une capacité de 25 mille tonnes pourrait atteindre après les travaux en cours atteindre le 50 mille à 56 mille tonnes.  », a précisé M. Cissé.
Dans plus de deux mois va entrer en vigueur d’une directive de l’Ue interdisant l’entrée sur son marché de cacao issue de la déforestation. Transcao- Ci est- elle prête ?
« Au niveau de Transcao et le Conseil du café et cacao, nous avons anticipé à travers notre direction de la durabilité. Dans les prochains jours, notre responsable en charge de la durabilité a une série de réunions avec l’Union européenne et certains partenaires pour s’assurer que nous sommes effectivement prêts à répondre aux exigences de l’Ue. Nous sommes prêts mais ce n’est pas seulement du côté de Transcao, il y a les autres acteurs. Aussi, personne ne peut parler de durabilités sans parler de l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs d’une part, et sans parler de l’éradication des pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture et sans oublier la scolarisation des enfants des producteurs d’autre part », a -t-il conclu.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani, le Pca Coulibaly Minaya Siaka ,  le Dg du Conseil café-cacao, M. Koné Yves Brahima  et  M. Coulibaly konan   Théodore Dg  de  Transcao- Ci au stand de Transcao-Ci 

Agro-industrie//Avenir de la filière cotonnière mondiale// La Côte d’Ivoire préside la 82ème session plénière du comité consultatif international

mardi, 01 octobre 2024 17:09 Written by

Dans le cadre de ses réunions statutaires, le Comité Consultatif International du Coton (Icac) tient en hybride la 82ème session de son conseil et de ses Organes subsidiaires du 29 Septembre au 03 Octobre 2024 à Tachkent- Ouzbékistan sous la présidence de SEM Aly Touré, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base.
Cette plénière dont le thème est "Des partenariats mondiaux pour promouvoir l’innovation dans les chaines de valeur du coton et du textile" sera une occasion pour les participants de la chaine de valeur du Coton d’aborder les sujets tels :la performance sociale, environnementale et économique de la production de coton, la normalisation commerciale des essais aux instruments du coton, traçabilité et transparence : l’instauration de la confiance grâce à la numérisation, l’autonomisation des femmes et comment combler l’écart entre les genres dans l’industrie du coton, l’impact des évènements mondiaux sur les prix des matières premières, et enfin l’évaluation du potentiel de la culture régénératrice du coton pour capturer et stocker le carbone et atténuer le changement climatique. Enfin, il y aura la réunion du Comité consultatif du secteur privé.
B. Mafoumgbé

Agriculture//Campagne principale de commercialisation du cacao// Le prix du Kg de cacao fixé à 1 800 Fcfa et à 1 500 Fcfa pour Kg de café

mardi, 01 octobre 2024 06:03 Written by

La campagne principale de commercialisation du cacao est ouverte en Côte d’Ivoire depuis ce mardi 1er Octobre 2024. Ainsi, le prix d’achat bord champ du cacao est fixé à 1 800 Fcfa/kg et à 1 500 Fcfa/kg pour le café. L’annonce a été faite par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
C’était à l’occasion de la cérémonie des journées nationales du cacao et du chocolat(jncc24), le lundi 30 Septembre 2024. Lesdites journées ont ouvert leurs portes le samedi 28 Octobre 2024 au Parc des expositions d’Abidjan- Port- Bouet.
Le ministre d’Etat a fait savoir que le prix d’achat du cacao connaît une hausse de 20 % par rapport à la campagne précédente qui était de 1500 Fcfa/kg.
Ce prix reflète l’engagement des autorités ivoiriennes à soutenir les producteurs dans un contexte marqué par une baisse de plus de 25 % de la production en Afrique de l’Ouest, en raison des conditions climatiques défavorables liées au phénomène El Niño.
Par ailleurs, le prix du café a été fixé à 1500 Fcfa/kg pour la même campagne, enregistrant une augmentation notable de 55 % par rapport à la campagne précédente. Ce prix vient en réponse à la hausse des cours internationaux du café, qui ont atteint leur niveau le plus élevé en 46 ans, avec un pic à 5 580 dollars/Tm soit 3 313 Fcfa/kg le 30 août 2024.
Le ministre Adjoumani a également annoncé la prise en charge des primes de couverture maladie universelle (Cmu) pour tous les producteurs de café et de cacao détenteurs d’une carte de producteur. Le programme est financé à hauteur d’un milliard de Fcfa par mois, pour 1 million de producteurs recensés et supporté par le Conseil du Café-Cacao. Ce qui va coûter donc 12 milliards de Fcfa par an au régulateur ivoirien.
Ces mesures visent à renforcer la résilience des producteurs tout en améliorant leurs conditions de vie et de travail. La neuvième édition de la Jncc, qui a rassemblé des acteurs de toute la chaîne de valeur, a ainsi réaffirmé l’importance du cacao et du café comme sources de richesse partagée en Côte d’Ivoire.
Selon Koné Yves Brahima, Dg du Conseil café-cacao et président du Comité d’organisation a indiqué que les Jncc2024 ont duré trois jours et enregistré en moyenne plus 13 mille visiteurs par jour.
Bamba M.

Cacao//Dernier jour des Jncc 2024//Le rôle de la jeunesse dans la cacaoculture au centre d’un panel

lundi, 30 septembre 2024 07:27 Written by


C’est ce lundi 30 Septembre 2024, que l’édition 2024 des Journées nationales du cacao et du chocolats prennent fin au Parc des expositions d’Abidjan- Port-Bouet. Dans la matinée, il est prévu un panel sur le rôle des jeunes cacaoculteurs et à partir de 13heures la cérémonie de clôture suivie d’une conférence de presse du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani. Pour certainement annoncer les prix du Kg du cacao pour la campagne principale et café.
« Pour le cacao, des sources très crédibles avancent que le prix du Kg pourrait osciller entre 1700FCFa et 1850 Fcfa. Soit 50FCFa plus que le Ghana voisin qui est à 1800 Fcfa. Pour le café dont la Côte d’Ivoire ne produit qu’environ 100 mille tonnes, le prix du Kg pourrait être fixé à 1200 Fcfa. Mais le dernier mot revient au Chef de l’Etat qui pourrait faire plus pour les producteurs… », nous a appris agri- preneur très au fait de l’économie cacaoyère.
A la cérémonie d’ouverture, le lundi dernier, Yves Koné Brahima, directeur général du Conseil café-cacao, a déploré le peu d’intérêt accordé aux producteurs de cacao de Côte d’Ivoire dans la chaîne de valeur de ces spéculations, au regard des fonds astronomiques que génère ce secteur d’activité. Il en veut pour preuve la faible portion des richesses générées par l’industrie du cacao qui revient aux pays producteurs, à savoir moins de 6%
Le président du comité d’organisation de l’édition 2024 de cet évènement d’envergure internationale, a entamé ses propos en situant la cacaoculture dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. « Le cacao n’est pas seulement un produit qui fait de la Côte d’Ivoire le premier producteur mondial. Le cacao est l’âme de notre Nation, le fruit du travail acharné de plus d’un million de producteurs qui se lèvent chaque matin avec l’espoir d’un avenir meilleur », a-t-il planté le décor.
Bamba M.

Agro-industrie//Loi européenne sur la déforestation//Les pays producteurs de cacao demandent à l'UE de reporter la Directive

dimanche, 29 septembre 2024 09:34 Written by

Les pays producteurs de cacao demandent à l'Union européenne un délai d’au moins deux ans supplémentaires pour se mettre en conformité avec le règlement européen sur la déforestation. Censé garantir que les fèves importées en Europe ne viendraient pas de parcelles déforestées après janvier 2021, il doit entrer en vigueur dans trois mois. A appris afrikchallenges.info , de sources proches de l’Icco dont le siège est à Abidjan.
Dans leur déclaration signée à Abidjan, au siège de l'Organisation internationale du cacao, les pays producteurs jugent que les délais de mise en œuvre sont « irréalistes au regard des exigences du règlement, allant de la géolocalisation des parcelles à l'établissement d'un système de traçabilité exhaustif ».
Ils reconnaissent que « ce système n'est toujours pas opérationnel, à moins de 100 jours de la date de mise en œuvre » et pointent aussi le fait que la Commission européenne n'aurait toujours pas communiqué tous les documents, ni activé la plateforme de traitement des données.
Une mise en œuvre précipitée du règlement européen contre la déforestation pourrait, concluent-ils, avoir des effets néfastes, en particulier sur les petits producteurs qui se verraient barrer l'entrée sur le marché européen.
Pour « ne pas ajouter d'incertitudes à un marché déjà fortement perturbé », ils demandent à l'Union européenne un délai d'au moins deux ans, comme l'ont déjà fait plusieurs acteurs de l'aval, dont l'Association européenne du chocolat. Et ils sollicitent un soutien technique et financier de l'UE et des industriels pour mettre en œuvre ce règlement sans que cela ampute le revenu des planteurs.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jncc2024//Mise en œuvre du Différentiel de revenu décent (Drd )sur le cacao// 1600 milliards de Fcfa versés aux cacaoculteurs sur trois campagnes

samedi, 28 septembre 2024 20:53 Written by

« L’entrée en vigueur du Différentiel de revenu décent (Drd), représentant une prime complémentaire de 400 dollars Us soit 200 000 Fcfa au prix bord-champ sur la tonne de cacao vendue, a permis de verser aux producteurs plus de 2400 millions de dollars soit 1600 milliards de Fcfa sur les trois campagnes de mise en œuvre ». Cette information capitale a été donnée par le ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture du développement rural et des productions vivrières.
C’était à l’occasion de la neuvième édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (Jncc2024), qui a ouvert ses portes ce 28 Septembre 2024 au Parc d’Exposition d’Abidjan- Port Bouet, en présence de plusieurs milliers de producteurs. A l’occasion, le ministre d’Etat Adjoumani, a aussi interpeler les partenaires industriels de la chaine de valeur du cacao au respect des engagements pris pour valoriser le métier de producteur de cacao et maintenir son attrait pour les générations futures. Il évoqué trois piliers essentiels au développement de la filière cacao, garantissant la durabilité de cette culture agricole majeure.
M. Adjoumani a souligné que le premier pilier réside dans la garantie d’un revenu décent aux producteurs de cacao expliquant qu’il est impossible de parler de durabilité de la filière cacao sans assurer un niveau de revenu qui permette aux producteurs de maintenir leur outil de production tout en améliorant leur cadre et leurs conditions de vie.
Il a également interpellé les partenaires industriels de la chaîne de valeur du cacao sur le respect des engagements pris pour valoriser le métier de producteur et garantir son attrait pour les générations futures.
Le deuxième pilier, selon le ministre d’Etat, est le maintien d’un environnement de production durable, passant par la sauvegarde du capital forestier, essentielle pour garantir l’avenir de la production de cacao.
À ce sujet, le ministre a promis que la mise en œuvre du système national de traçabilité du cacao, pilotée par le Conseil du café-cacao, permettra d’assurer l’accès aux marchés traditionnels des consommateurs, tels que ceux de l’Union européenne (Ue), qui vient d’adopter des dispositions contraignantes pour l’entrée de produits sur son marché.
« Grâce à l’anticipation des dirigeants de la filière, avec l’entrée en vigueur de la norme ARS1000 sur le cacao durable, la Côte d’Ivoire sera prête à faire face aux exigences européennes en matière d’exportation de son cacao », a-t-il affirmé.
Le troisième pilier, tout aussi crucial, concerne la promotion de la transformation locale et de la consommation domestique. Il a insisté sur la nécessité d’ajouter davantage de valeur au cacao ivoirien pour accroître la part des revenus tirés de la chaîne de valeur, actuellement inférieure à 6 %.
Le président du comité d’organisation, Koné Brahima Yves, par ailleurs Dg du Conseil Café cacao a précisé que le thème 2024 des Jncc, « Pas de producteurs, pas de cacao ! », met en lumière le rôle essentiel, souvent sous-estimé, des producteurs de cacao, véritables artisans de la richesse de la Côte d’Ivoire.
A noter que plusieurs producteurs et sociétés coopératives ont été primés par le Conseil café cacao.
Bamba M.

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