
Agriculture (301)
Agriculture//Passation des charges au Conseil du coton et anacarde// Dr Adama Coulibaly passe le témoin à Mamadou Berté, Dg par intérim
vendredi, 12 juillet 2024 21:49 Written by AdminSuite au Conseil des ministres du mercredi 10 juillet 2024, Mamadou BERTE, anciennement Directeur général Adjoint, a été désigné en qualité de Directeur général par intérim, en remplacement de Dr Adama COULIBALY.
Selon une note à la presse des services du CCA, le jeudi 11 juillet 2024, sur convocation de son président, le Conseil d’Administration du Conseil Coton Anacarde, réuni en session extraordinaire a endossé ces décisions et réservé un bon accueil nouveau Directeur général. Cette session a été rehaussée par la présence effective du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobénan Kouassi ADJOUMANI, ministre de tutelle de cette structure.
La cérémonie de passation de charges entre Dr Adama COULIBALY, Directeur général sortant et Mamadou BERTE, Directeur général par intérim a eu lieu le vendredi 12 juillet 2024 au siège de l’Institution, au 15ème étage de l’Immeuble Caistab, à Abidjan-Plateau.
La passation de charges s’est déroulée sous la supervision de Jean Emmanuel Kouadio YAO, inspecteur général du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, assisté de EHUI Félix Bernard Koutoua, Conseiller Technique, de ATTA Kouamé François, Directeur des Ressources Humaines et de la Formation et de SORO Fozié, Directeur des Affaires Juridiques, du Contentieux et de la Coopération Internationale.
Dr Adama COULIBALY, dans sa prise de parole, a remercié le Chef de L’Etat et l’ensemble des membres du gouvernement pour la confiance qu’ils lui ont témoignée durant l’exercice de ses fonctions à la tête du Conseil du coton et de l’anacarde, avant d’assurer son successeur de son entière disponibilité pour toutes les informations nécessaires à la bonne conduite de sa mission.
Le Directeur général par intérim, Mamadou BERTE a, à son tour, exprimé sa gratitude et son infinie reconnaissance au Président de la République et félicité son prédécesseur pour le travail abattu, tout en le remerciant pour sa disponibilité. Il a promis d’inscrire sa mission dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du Président de la République Sem Alassane OUATTARA, qui a bien voulu lui accorder sa confiance en le nommant à cette responsabilité.
Il a tenu à rassurer l’ensemble des acteurs et partenaires nationaux et internationaux de l’industrie du cajou sur sa détermination à poursuivre la mise en œuvre de la politique de développement de la filière anacarde et le respect des engagements du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
A noter que l’un des grands chantiers qui attendent le nouveau Dg par intérim Mamadou Berté, c’est de relever significativement le taux de transformation locale de la noix de cajou qui est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023. La Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016.Ces résultats ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de deuxième exportateur d’amandes et troisième pays transformateur au monde.Les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le docteur Adama Coulibaly à gauche passe le témoins à nouveau Dg par intérim, Mamadou Berté( droite) ( Ph : CCA)
Agriculture//Stratégie de financement du développement de la filière riz en Ci// Les partenaires techniques financiers s’engagent à soutenir la mise œuvre de la Sndr 2
mardi, 09 juillet 2024 08:55 Written by AdminLe Sofitel Ivoire d’Abidjan a abrité le 08 Juillet 2024, la Table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement de la stratégie nationale de développement du secteur riz (Sndr2) de la Côte d’Ivoire. Une importante cérémonie qui a regroupé de nombreux partenaires financiers qui ont tous pris l’engagement d’accompagner la côte d’Ivoire. Citons entre autres, la Banque africaine de développement, (Bad), la Coopération japonaise, la Banque Islamique de développement (Bib), le Fonds international de développement du riz, la Banque mondiale et la Cédéao. Ces Ptf ont tous réitéré leur engagement en termes de financement, pour développer la chaîne des valeurs du riz en Côte d’Ivoire. Selon les axes stratégiques de développement de cette filière présentés par Dr Nouhoun Coulibaly, Directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, les besoins de financement se situent à deux niveaux.
Les engagements des partenaires techniques financiers, ( Ptf)
Pour le long terme et le moyen terme, le financement recherché 243,129 milliards Fcfa et 467,325 milliards Fcfa en ce qui concerne le financement recherché à long terme. Le Ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, il a dit toute l’importance de la disponibilité des ressources financières dans le cadre de l’atteinte des objectifs en termes de production de riz. « La disponibilité de ressources financières est une des conditions sine qua non pour le développement de la filière riz, notamment pour la réalisation des investissements lourds tels que les aménagements hydro-agricoles, l’irrigation et la mécanisation, sans lesquels aucune action impactante n’ est possible. Si la SNDR 1 a permis de booster la production nationale de riz et de jeter les jalons pour une meilleure organisation et structuration de la chaîne de valeurs de la filière riz, il n’en demeure pas moins que notre pays dépend encore des importations pour couvrir l’ensemble des besoins nationaux en consommation de riz », a-t-il dit avant de poursuivre : « C’est pour inverser cette tendance et bâtir “une filière rizicole compétitive et durable, à même de satisfaire les besoins nationaux et de dégager des surplus”, que nous avons élaboré une nouvelle Stratégie Nationale de Développement de la filière Riz (Sndr 2), s’étendant de 2024 à 2030 ».
La Banque mondiale s’engage à financer le gap
En ce qui concerne la Banque mondiale son Vice- président en charge de l’Afrique de l’Ouest, M. Ousmane Diagana, a pris un engagement fort après les engagements des partenaires financiers. La Banque mondiale a décidé de combler le gap de financement. « Notre institution est prête à soutenir le gouvernement ivoirien. Notre engagement est clair. Nous nous engageons à combler le gap de financement du secteur riz en Côte d’Ivoire. Nous travaillerons à vos côtés pour le renforcement de notre partenariat (…).Si la Côte d’Ivoire réussi la mise en œuvre de sa stratégie, c’est toute la sous- région qui aura réussi. Dans le cas contraire C’est sera l’échec de toute la sous- région. », s’est engagé le représentant de la Banque mondiale.
Heureux des annonces faites lors de ce tour de table des Ptf, Beugré Mambé, le Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, s’est réjoui de cet appui de la Banque mondiale et de tous les partenaires financiers, non sans préciser l’importance pour la Côte d’Ivoire d’être autosuffisante en riz. « La Côte d’Ivoire a mis en place un programme d’urgence en matière de production agricole, et a travaillé dès 2022 à l’élaboration d’un cadre de travail plus structurel, plus intégré avec un rôle plus affirmé du secteur privé pour parvenir à la sécurité alimentaire, notamment en matière de riz. Nous avons augmenté significativement la production nationale qui est passée de 550 mille tonnes de riz blanchi à 1,4 millions de tonne de 2011 à 2023. Toutefois, nous avons encore une marge importante à exploiter. En effet, le potentiel de production de la Côte d’Ivoire est estimé à environ 3 millions de tonne de riz blanchi pour une consommation d’environ 2,4 millions de tonnes de riz. C’est dire que nous pouvons être autosuffisant rapidement, et même exportateur. Un regard dans le rétroviseur nous permet de nous rendre compte que les objectifs de couverture de nos besoins en riz blanchi peuvent être rapidement atteints », a indiqué le chef du gouvernement, qui a ajouté que le Président Ouattara s’est engagé à assurer les besoins en riz.
Aussi, Beugré Mambé n ’ a pas manqué d’indiquer que la nouvelle stratégie, à savoir la Stratégie nationale de développement du riz (Sndr 2), est estimée à 331 milliards fcfa. « Je voudrais porter à la connaissance des partenaires financiers, des familles professionnelles de la filière riz, des futurs investisseurs et des administrations ivoiriennes, que les résultats de la présente Sndr 2024-2030 seront l’objet de revues périodiques au cours des comités interministériels des matières premières que je vais présider moi-même. L’atteinte de l’autosuffisance en riz en Côte d’Ivoire sera une réalité », a conclu Beugré Mambé.
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Agro-industrie//Développement des produits dérivés de l’anacarde// Le Cajou Foodtec de Yamoussoukro inauguré en présence du Vice – président Ousamane Diagana( Banque mondiale)
dimanche, 07 juillet 2024 12:31 Written by AdminLe Conseil du Coton et de l’Anacarde a inauguré, le samedi 6 juillet 2024, à Yamoussoukro, le Cajou Foodtech, un incubateur pour le développement des produits dérivés de l’anacarde, logé au Centre des innovations et des technologies de l’anacarde, le Cita.
Selon une note technique à la presse du Ppca, cette nouvelle infrastructure vient renforcer le plateau technique du Cita qui permettra de disposer au niveau national une technologie de pointe au service des agro-transformateurs et des Pme de la petite transformation.
Son objectif est de fournir au marché local de la consommation des Pme compétitives mais surtout des produits de qualité afin d’optimiser la production des produits dérivés du cajou.A cet effet, cet incubateur répondra aux principaux défis du secteur en proposant des services adaptés aux besoins des Pme à savoir : La formation des porteurs de projets à travers un parcours d’Incubation dont les composantes sont, la formation aux technologies de transformation des produits de l’anacarde, le marketing,la gestion financière, le Coaching individualisé.
Sans oublier l’assistance technique et la recherche qui consiste en l’accompagnement des Pme soit pour développer de nouveaux produits soit pour améliorer la qualité des produits existant par les Pme d’une part, et l’utilisation du plateau technique de l’incubateur par les Tpme afin d’accroître leur production, dénommée travail à façon ou Tolling d’autre part.
La cérémonie du jour marquait l’ouverture officielle de l’ouvrage aux opérateurs de la petite transformation. Toutefois, le processus de sélection de la première cohorte de 15 entrepreneurs dont 14 femmes par le partenaire Iecd s’est achevé le 30 juin et la formation in situ démarrera le 11 juillet 2024.
Cette infrastructure c’est une unité de production bâtie sur 400 m2 pour la production d’au moins 10 produits dérivés du cajou d’une capacité de traitement quotidien d’au moins 200 kg d’amandes et autant de pommes de cajou par jour.
Notons que la cérémonie était placée sous le patronage du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani. Cette cérémonie faut la cérémonie bénéficie de la présence effective de M. Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre et du Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde
.Ce dernier a rappelé qu’ avec une garantie du Gouvernement Ivoirien, un prêt de la Banque Mondiale d’un montant de 200 millions de Dollars US, pour la mise en œuvre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l’Anacarde (Ppca).
Ce projet financé par le Guichet BIRD-Enclave, vise à renforcer les actions du
Conseil du Coton et de l’Anacarde pour la réalisation des objectifs de développement de la filière anacarde sur la période 2018-2024. Il s’agit de l’amélioration de la productivité des vergers, de l’amélioration de la qualité des noix brutes de cajou et de l’accroissement du volume de noix brutes transformées localement.
« Cette initiative soutenue par le Gouvernement ivoirien et le Groupe de la Banque mondiale a permis la mise en œuvre d’actions structurantes, changeant durablement la filière anacarde ivoirienne et contribuant aujourd’hui à son rayonnement sur la scène internationale. », a dit le Dg du Conseil Coton et anacarde qui n’ a manqué d’adresser ses remerciements au Chef de l’Etat ivoirien, au ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani et au vice- président Ousmane Diagana pour leur implication dans la mise en œuvre du Ppca.
Le Cajou Foodtech a été réalisé avec le soutien financier de la Banque mondiale dans le cadre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (Ppca) et avec pour partenaire technique l’institut européen de coopération et de Développement,(Iecd).
Bamba M.
Sécurité alimentaire/ / Production locale de riz en Côte d’Ivoire // Le pari tenable de l’autosuffisance en riz
samedi, 06 juillet 2024 11:53 Written by AdminLe ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, organise le 08 juillet 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire, une Table ronde des partenaires techniques et financiers pour le financement de la Stratégie nationale de développement de la filière riz (Sndr 2024-2030), autour du thème : « Le développement de la filière riz : opportunités d’Affaires durables ». Annoncent des sources officielles ivoiriennes.
L’objectif général de cette table ronde est de partager les priorités du gouvernement ivoirien en matière de sécurité alimentaire, notamment la couverture des besoins nationaux en riz blanchi telle que planifiée dans la Snrd 2, afin de mobiliser toutes les parties prenantes pour le financement et la mise en œuvre de son Plan d’actions sur la période 2024-2030.
La mise en place effective de la Sndr 2 permettra de basculer d’une riziculture traditionnelle de subsistance non rentable à une riziculture de marché, compétitive, durable et respectueuse de l’environnement. Le public cible de la table ronde est constitué de l’ensemble des sources potentielles de financements extérieurs aussi bien public que privé. Il s’agit notamment : des partenaires multilatéraux, des partenaires bilatéraux, des investisseurs privés, des fonds souverains et autres acteurs de la société civile. Avant ce rendez-vous très important dont les résultats sont très attendus, la politique du gouvernement ivoirien en matière de développement de la filière riz était au centre de la conférence de presse « Tout Savoir Sur », le mardi 28 mai 2024.
L’Aderiz en action sur le terrain
A l’occasion, le Directeur général de l'Agence pour le développement de la filière Riz (Aderiz), Yacouba Dembélé, était l’invité de cette conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (Cigc).
Ce fut une belle tribune pour l’agroéconomiste Dembélé Yacouba qui a affirmé que la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de l’autosuffisance en riz. Selon le Dg de l’Aderiz, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, l’Etat de Côte d’Ivoire travaille sur cinq éléments fondamentaux que sont la maitrise de l’eau afin de ne pas dépendre de la pluie, la disponibilité des semences, la construction d’usines de transformation, un système de distribution de riz sur le territoire national et la mécanisation.
« Le gouvernement met tout en œuvre pour passer de 55 000 hectares (ha) irrigables à 100 000 ha sur un potentiel d’environ 300 000 ha » a-t-il souligné. Il est prévu l’achèvement avant la fin 2024 de sept centres de production de semences à travers le pays, en plus du centre de Yamoussoukro.
Également, Il a révélé que la Côte d’Ivoire dispose à ce jour de 402 usines de transformation. Sur 30 autres usines à construire, 20 sont achevées. Elles seront mises en place avec la participation du secteur privé. Il n’a pas manqué d’ajouter que la Côte d’Ivoire est passée de 4% à 18% de taux de mécanisation, grâce à la mise en place du métier de prestataire de service agricole mécanisé. Filière riz : La Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de l’autosuffisance.
Pour le Dg de l’Aderiz, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, l’Etat de Côte d’Ivoire travaille sur cinq éléments fondamentaux que sont la maitrise de l’eau afin de ne pas dépendre de la pluie, la disponibilité des semences, la construction d’usines de transformation, un système de distribution de riz sur le territoire national et la mécanisation. Le gouvernement met tout en œuvre pour passer de 55 000 hectares (ha) irrigables à 100 000 ha sur un potentiel d’environ 300 000 ha, a-t-il souligné.
Il est prévu l’achèvement avant la fin 2024 de sept centres de production de semences à travers le pays, en plus du centre de Yamoussoukro. M. Yacouba Dembélé avait précisé à cette tribune que la Côte d’Ivoire dispose à ce jour de 402 usines de transformation. Sur 30 autres usines à construire, 20 sont achevées. Elles seront mises en place avec la participation du secteur privé. La Côte d’Ivoire est passée de 4% à 18% de taux de mécanisation, grâce à la mise en place du métier de prestataire de service agricole mécanisé.
La Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de l’autosuffisance en riz
Les données de la Direction générale de l’Aderiz indiquent que, pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz, l’Etat de Côte d’Ivoire travaille sur cinq éléments fondamentaux que sont la maitrise de l’eau afin de ne pas dépendre de la pluie, la disponibilité des semences, la construction d’usines de transformation, un système de distribution de riz sur le territoire national et la mécanisation.
La source ajoute que des études faites par le Cnra et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont montré que le riz produit en Côte d’Ivoire est de qualité supérieure au riz importé qui est dépourvu d’éléments nutritifs du fait de son temps de conservation.
« La Côte d’Ivoire produit du riz de très bonne qualité. C’est du riz de saison. Il garde toutes ses propriétés », avait ajouté Yacouba Dembélé.
Selon si l’Aderiz ne fait pas encore la promotion du riz local, c’est parce que notre pays n’en produit pas suffisamment. En effet, en 2023, la Côte d’Ivoire a produit 1,3 million de tonnes de riz pour un besoin estimé à plus de 2,1 millions. Le pays importe environ 1,4 million de tonnes de riz, soit près de 400 milliards Fcfa de devise, « d’où la nécessité de produire suffisamment ». L’Etat de Côte d’Ivoire soutient le paysan dans la production du riz à moindre coût. L’engrais, la semence, le matériel agricole sont subventionnés.
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Cacaoculture//Amélioration des revenus des producteurs ivoiriens// Hershey verse aux cacaoculteurs ivoiriens des paiements records allant jusqu'à 600 dollars
jeudi, 04 juillet 2024 17:08 Written by AdminHershey, le géant américain du chocolat, franchit une étape majeure dans sa quête pour des chaînes d'approvisionnement en cacao plus durables et équitables. L'entreprise annonce le versement de paiements incitatifs à plus de 1400 agriculteurs dans le cadre de son programme phare « Accélérateur de Revenus », une initiative novatrice de cinq ans visant à transformer radicalement les conditions de vie des familles de cultivateurs. Un engagement massif pour les communautés agricoles Ivoiriennes. L’information est rapportée par African media agency (AMA)
Le déploiement de ce programme d'envergure a débuté en avril 2023 à Abidjan, au cœur de la capitale économique ivoirienne. D'un budget global de 40 millions de dollars (environ 24 milliards de francs cfa), il a déjà impacté positivement plus de 1800 ménages dans trois zones clés de production : Duékoué, Guiberoua et Bonon.
La cérémonie de lancement officiel qui s’est tenue le 24 avril 2023 a réuni des personnalités de haut rang, dont Koné Brahima Yves, Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, et Jason Reiman, Senior Vice-Président, responsable principal de la chaîne d'approvisionnement de Hershey.
« L'accélérateur de revenus représente un tournant décisif dans notre engagement à long terme visant à transformer durablement la vie des cultivateurs de cacao et de leurs enfants », a déclaré Jason Reiman. « En versant directement des paiements incitatifs aux agriculteurs, nous créons un cercle vertueux qui stimule la productivité, améliore les revenus et renforce la résilience des communautés.»
Cette initiative a reçu un accueil enthousiaste des autorités ivoiriennes. Koné Brahima Yves a souligné l'importance de tels partenariats :« Je vous remercie pour la collaboration entre partenaires et vous assure que, chaque fois qu'il sera question de mettre en place des projets qui visent l'amélioration du revenu décent du producteur, le Conseil du café-cacao vous accompagnera. Nous sommes ensemble pour réussir ce programme car, l'amélioration des revenus des ménages des producteurs de cacao en Côte d'Ivoire, cela a été, de tout temps, notre combat.»
A travers la participation du Conseil du Café-Cacao au Comité de pilotage, le projet s’assure de son alignement avec la Stratégie Nationale de Cacao Durable (Sncd) du gouvernement de Côte d’Ivoire qui priorise l’amélioration des revenus des producteurs de cacao.
Un plan d'actions globales pour des revenus décuplés
Pour briser le cercle vicieux de la pauvreté chez les producteurs, Hershey mise sur une approche à 360° visant à lever tous les freins au développement économique: Diagnostic agricole poussé (21 critères) pour une production résiliente et durable. Citons entre autres la co-construction de plans d'entreprise sur-mesure avec des experts agronomes et les formations dédiées en gestion financière, entrepreneuriat et développement des compétences.
Sans oublier le soutien aux associations villageoises d'épargne et de crédit (200 renforcées, 350 nouvelles créées) et les transferts monétaires incitatifs de 100 à 600 Usd (60.000 à 365.000 francs Cfa) pour récompenser l'atteinte d'objectifs.
Responsabiliser les communautés pour un impact durable
Au-delà de l'appui terrain, Hershey place les agriculteurs au cœur de la dynamique. Un Comité consultatif d'apprentissage sous l'égide du Conseil Café-Cacao a été mis en place pour renforcer le dialogue public-privé. Notre source a interrogé des bénéficiaires sur le terrain, dont Siméon Oulaï, producteur de cacao à Duékoué, qui partage son enthousiasme : « Le premier paiement reçu en mars a été une très agréable surprise. J'ai vite réinvesti cette manne inespérée dans ma plantation. Mais ce programme va bien au-delà de l'aspect financier - les formations nous donnent les clés pour booster notre production tout en préservant notre environnement. »
Thierry Kouassi, administrateur de groupe à la coopérative Allah Kabo de Duékoué, souligne l'effet d'entraînement du programme : « L'engouement est palpable. Même les producteurs initialement réticents frappent désormais à notre porte, impressionnés par les résultats concrets. L'extension du projet à plus de producteurs dès 2025 est une excellente nouvelle pour toute notre communauté. »
Cette initiative illustre bien l'engagement continu de Hershey pour des chaînes d'approvisionnement éthiques et la prospérité partagée des communautés qui nourrissent le monde. The Hershey Company est une entreprise leader du secteur des snacks, connue pour offrir plus de moments de bonheur grâce à ses marques emblématiques, son personnel remarquable et son engagement durable à faire ce qu'il faut pour son personnel, sa planète et ses communautés.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Un bénéficiaire dans sa plantation
Agro-industrie// Conseil international du Sucre en Inde// La Côte d'Ivoire participe à la 64e session
mardi, 02 juillet 2024 16:01 Written by Admin
C’est dans la salle du convention Center au Bharat Mandapam(ou s’est déroulée la rencontre des Chefs d’Etats et de Gouvernement du G20 les 09 et 10 septembre 2023 à New Delhi) que se sont réunis les 86 Etats membres de l’Organisation Internationale du Sucre (OIS), à l’occasion de la 64ème session du Conseil, du 24 au 28 juin 2024. Le Conseil de cette Organisation était présidé par Monsieur Sanjeev Chopra- Secrétaire d’Etat à l’Alimentation et la distribution publique en Inde.
L’OIS est un organisme intergouvernemental, créé en 1968, pour administrer les différents Accords Internationaux sur le Sucre, dont le dernier en date est l’Accord International de 1992. Son rôle est de promouvoir le commerce et la consommation du sucre, suivre l’évolution du marché sucrier mondial et encadrer les politiques sucrières nationales.
Basée à Londres, l'Organisation Internationale du Sucre compte 86 Etats Membres qui représentent 87% de la production mondiale de sucre, 68% de la consommation mondiale de sucre, 92% des exportations mondiales et 40% des importations mondiales.
La délégation Ivoirienne qui était conduite par l’Ambassadeur Aly TOURE, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations internationales des Produits de Base, participe de façon active aux réunions de l’OIS, dont elle est membre depuis le 23 mars 1993.
La 64ème session du Conseil a entendu une communication du Directeur Exécutif relativement aux Etats Membres qui ont obtenu une approbation pour les modifications proposées à l’Accord International sur le sucre de 1992,
En outre, cette session a été précédée de plusieurs ateliers.
Par ailleurs, le Directeur Exécutif de l’Organisation a présenté un rapport sur la réunion du comité d’Evaluation du Marché, de la consommation et des statistiques de cette spéculation (MECAS).
C’est le lieu d’indiquer que depuis 2021, le gouvernement ivoirien a adopté un nouveau cadre règlementaire au travers d’un contrat-plan d’une durée de cinq (5) ans signé entre l’Etat et les sociétés sucrières, un programme ambitieux en vue de parvenir non seulement à l’autosuffisance en sucre, mais de garantir des prix compétitifs pour les industriels de seconde transformation et les ménages dans le cadre de la lutte contre la vie chère.
La Côte d'Ivoire entend profiter des expériences réussies de développement durable du secteur sucrier des autres Membres, ainsi que des opportunités de coopération offertes et facilitées par l’OIS.
Au cours de cette session, l’Ambassadeur Aly TOURE a fait une communication sur la politique sucrière en Côte d’Ivoire.
B. Mafoumgbé ( Source : Sercom)
Agro-industrie// Valorisation des sous- produits de l’anacarde// Des parlementaires de la Banque mondiale et du Fmi saluent les performances l’incubateur du Cita
jeudi, 27 juin 2024 13:03 Written by AdminLe réseau des parlementaires du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international a effectué le mercredi 26 juin 2024, à Yamoussoukro, une visite du Centre d'innovations et de technologies de l'anacarde (Cita).
L’objectif pour Marlene Forte, cheffe de délégation du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale et du Fmi, par ailleurs ministre des affaires juridiques et constitutionnelles de la Jamaïque, est de toucher du doigt les projets financés par la Banque mondiale à travers l’association internationale de développement (Ida).
Ce projet montre selon Marlene Forte la compétitivité de la chaîne de valeur du cajou. « Le projet est évalué à 200 millions de dollars en terme financement attribué par la Banque mondiale », a-t-elle affirmé.
Le Cita est une usine aux normes très élevées. De l’ avis de la diplomate, la qualité des infrastructures, de l’hygiène alimentaire et des ressources humaines, constituées à majorités de femmes.
A l’occasion de cette visite, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly a dit mettre un accent tout particulier pour ce projet sur la sécurité alimentaire, un levier important dans la commercialisation des amendes à l’internationale.
« Ce que nous retenons est qu’ils sont extrêmement satisfaits notamment des conditions sanitaires. (…) effectivement nous mettons l’accent sur cet aspect de la sécurité sanitaire. De tel sorte que nos amendes aillent sur tous les marchés et connaissent une vulgarisation grâce à la bonne qualité degustative, mais aussi sanitaire », a dit le Dg du Conseil du coton et anacarde.
Qui a indiqué que cette visite a été aussi l’occasion de faire découvrir à la délégation le centre de formation qui est intégré à l’usine. Le réseau des parlementaires a pu voir aussi l’incubateur deuxième niveau de transformation. Ce centre dit-il a pour vocation non seulement de former tous les artisans et à normer tout ce qui va être sur le marché.
D’une capacité de transformation de 6 000 tonnes par an, le Centre d'innovations et de technologies de l'anacarde emploie plus 380 personnes, dont 70% de femmes.
Bamba M avec Sercom
Agro-industrie//Développement de la chaine de valeur palmier à huile// Plus de 1500 jeunes formés aux bonnes pratiques culturales
lundi, 24 juin 2024 10:33 Written by AdminLes 2500 places de la salle D de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix à Yamoussoukro étaient toutes occupées ce jeudi 20 juin 2024 à l’occasion du lancement de Programme palmier ivoire (Ppi).Initié par le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (Pccet), ce programme qui vise le développement de plusieurs chaînes de valeur agricoles dont la chaine de valeur palmier à huile, à travers notamment l’amélioration de la productivité chez les petits producteurs a été officiellement présenté en présence du Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré. Dans son intervention, le membre du gouvernement a souligné l’attachement du Président de la République, Alassane Ouattara à la question de la jeunesse.
« L’ambition du chef de l’Etat pour la jeunesse ivoirienne est forte et clairement affiché. Ces initiatives s’inscrivent dans la vision Côte d’Ivoire 2030 », a déclaré le ministre Mamadou Touré avant de s’adresser aux jeunes en ces termes : « Vous êtes la priorité et l’avenir de ce pays. Le gouvernement ivoirien croit en votre potentiel et investit massivement dans votre réussite ».
Si le Ministre Mamadou Touré a insisté sur la jeunesse, c’est bien parce qu’elle est au cœur du PPI. De fait, ils sont plus de 1500 jeunes issus de plus de 100 localités de production du palmier à huile qui ont été formés par des experts aux nouvelles techniques pour une production durable et responsable.
Ces jeunes devront à leur apporter un encadrement technique à 30.000 producteurs afin de permettre la démultiplication de ces bonnes pratiques qui intègrent également la gestion financière et l’utilisation des engrais biologiques. Pour Arthur Coulibaly, Coordonnateur du Pccet cette initiative du Pccet vient en réponse au besoin de développement des petites exploitations de palmier à huile communément appelées exploitations villageoises.
« Le programme Palmier ivoire est né d'un constat que nous avons fait, c'était qu'il y avait un écart de productivité assez important entre les plantations gérées par les petits producteurs qu'on appelle les plantations villageoises et les plantations industrielles. Nous avons vu en cela un potentiel important pour apporter notre contribution aux efforts déjà existants pour améliorer la productivité dans les plantations villageoises. C’est dans ce sens que nous avons mis en place ce programme qui a été développé dans les grandes zones de production du palmier », a déclaré Arthur Coulibaly qui a par ailleurs rappelé que ce programme est aligné sur les objectifs du Pccet.
Financé par la Banque mondiale, le Pccet a bénéficié du soutien de l’institution par la voix de Rob Swinkels, Coordonateur des programmes macroéconomiques, secteur privé et financier, gouvernance et pauvreté à la Banque mondiale. Il s’est dit « ravi » de constater les premiers résultats du Ppi à travers la formation des 1500 jeunes. Le Ppi, faut-il le rappeler est mis en œuvre en collaboration avec l’entreprise Neper Ventures. La structure était représentée à cette cérémonie par ses co-fondateurs Ange Pété et Issa Sidibé. Ce dernier a notamment insisté sur la modernisation promue par le Ppi. « Ce projet a été conçu avec une grande dose de mécanisation, d’innovation. Pour attirer les jeunes il faut simplifier le travail », a-t-il dit.
Les 1500 jeunes formés à travers le Programme Palmier Ivoire, faut-il le souligner ont également bénéficié d’une formation civique dispensée à l’Académie des forces armées de Zambakro. Au cours de cette cérémonie une convention entre l’Agence emploi jeunes et Neper Ventures a eu lieu dans l’optique de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes dans le domaine agricole.
Bamba Mafoumgbé avec Sercom Primature Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Agriculture//60e session du Conseil international des céréales (Cic) et de la Conférence sur les céréales édition 2024// La Côte-d’Ivoire participe aux travaux
lundi, 10 juin 2024 15:17 Written by AdminLes 57 pays-membres du Conseil International des Céréales (Cic) se réunissent, les 10, 11 et 12 juin 2024 à l’occasion de la 60ème session de cette instance intergouvernementale à Londres (Royaume-Uni d’Angleterre), sous la présidence de Madame Anita Katia, Conseillère Agricole pour le Royaume-Uni à l’Ambassade des États Unis d’Amérique en Grande Bretagne. Rapportent le service communication du représentant permanent la Représentation Permanente de Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base
La Côte d’Ivoire est représentée par Sem Aly TOURÉ, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base.
La Côte d’Ivoire a en effet adhéré au Conseil international des céréales en 1992 et prend part à ses travaux de façon régulière et active.
Le Cic existe depuis 1949 et veille notamment à la mise en œuvre de la Convention sur le commerce des céréales, dont la dernière version date de 1995.
Sa mission est d’améliorer le suivi de l’évolution des marchés céréaliers mondiaux ainsi que des politiques céréalières nationales et leur impact sur le marché International.
Le Cic est par ailleurs, un instrument qui vise à renforcer la coopération internationale au niveau du commerce des céréales, à promouvoir l’accroissement des échanges et la transparence de ce secteur et à assurer la stabilité du marché des céréales tout en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale.
La 60ème session du Conseil international des céréales sera suivie par la conférence sur les céréales dont le thème est : « Redéfinir le débat sur les échanges mondiaux et la sécurité alimentaire >>.
Le Représentant permanent de la Côte d’Ivoire, a au cours de cette 60ème session du Conseil, fait une communication relative à la filière céréalière en Côte d’Ivoire (Etat des lieux, défis et opportunités d’investissements).
B. Mafoumgbé
Abobo// Promotion de la chaîne de valeur de l’anacarde// Kandia Camara annonce la formation de 100 jeunes filles
jeudi, 06 juin 2024 15:49 Written by AdminDans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde, le Conseil du coton et de l’anacarde, organise du 4 au 8 juin 2024, à l’espace Agora Abobo Akéikoi, une campagne de promotion de la consommation locale des produits dérivés de l’anacarde dénommée : « la fête des mères en cajou ». La cérémonie d’ouverture de cette campagne a eu lieu, le mercredi 5 juin 2024 en présence de la Présidente du Sénat, Kandia Camara, par ailleurs, maire de la commune d’Abobo.
A l’occasion, la maire de la commune d’Abobo a assuré le Conseil du Coton et de l’anacarde de son soutien pour cette initiative louable. Elle a saisi l’occasion pour encourager les populations de sa circonscription à consommer tous les produits dérivés du cajou. « Vous pouvez manger l’anacarde sous toutes ses formes. D’ailleurs je vais en offrir 100 pots de patte de cajou à 100 personnes », a-t-elle déclaré. Elle a annoncé la formation de 100 jeunes filles d’Abobo bientôt en formation au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) de Yamoussoukro.
Ainsi que la mise en place prochaine d’un marché dédié aux dérivés du cajou à Abobo. Pour sa part, général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly s’est dit satisfait des performances de la filière anacarde, qui selon lui dénote de la clairvoyance du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a vite faire de faire la transformation des matières premières agricoles son cheval de bataille.
Il a par ailleurs indiqué qu’après Cocody et Yopougon, qui ont accueilli la fête des mères en cajou, c’est au tour de la commune d’Abobo de combiner la Tabaski et la fête des mères en cajou, pour une campagne de promotion des produits dérivés du cajou. Il a annoncé que sur l’espace de l’Agora, il y aura des expositions, des cooking Show, des dégustations de mets à base de cajou. Ensuite, il y aura des campagnes de sensibilisation à travers un camion poduim dans les rues de la commune.
Bamba M.
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Agro-industrie//Transformation locale de la noix de cajou// Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil du CCA : « Le taux est passé de 6,22% en 2016 à 21% en 2023 »
mercredi, 05 juin 2024 22:56 Written by AdminSelon le Docteur Adama Coulibaly, Dg du Conseil du coton et anacarde, le taux de transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023. Pour lui, la Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016. « Aujourd’hui, la quantité achetée par les transformateurs a déjà dépassé les 300 000 tonnes », a-t-il assuré. Ces résultats ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de deuxième exportateur d’amandes et troisième pays transformateur au monde. Les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain. « Notre ambition est de transformer 50% de la production en 2027 », a-t-il soutenu. Le Dg du Cca a donné ces chiffres le 04 Juin 2024, à « Tout savoir sur » ; une tribune du Centre d’informations et de communication gouvernementale,( Cicg).
Ce sont environ une trentaine d’unités industrielles, d’une capacité installée de 350 000 tonnes, qui animent ce segment d’activités avec un soutien résolu du gouvernement qui a mis en place une série de mesures incitatives. Ces usines ont généré plus de 15 000 emplois directs dont 70% de femmes.
Au niveau de la commercialisation pour cette année, ce sont 193 entreprises qui sont agréées pour l’export, dont 119 coopératives et 74 sociétés commerciales. Pour l’achat bord champ, ce sont 1570 acheteurs qui sont agréés dont 1288 coopératives.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Agro-industrie// Filière cotonnière ivoirienne sur la campagne 2023-2024 // La Côte d’Ivoire enregistre une production de 347 922 tonnes de coton graine
mercredi, 05 juin 2024 16:30 Written by AdminFace à la presse le mardi 04 Juin 2024, Le Docteur Coulibaly Adama, Dg du Conseil du coton et de l’anacarde a dressé les performances de la filière coton et anacarde. La filière coton enregistre une production de 347 922 tonnes pour la campagne 2023-2024 contre 236 186 tonnes en 2022-2023. Dr Adama Coulibaly, s’exprimait dans le cadre de la tribune hebdomadaire du Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommé « Tout savoir sur » (TSS).
Selon Dr Adama Coulibaly, on assiste à une remontée de la production au cours de la saison 2023-2024, soit un gain de 111 736 par rapport à la précédente campagne. Et de noter que la production de la période 2022-2023 a été contrariée par les jassides, « ces insectes ravageurs qui ont fait chuter la production du coton graine à 236 186 tonnes ».
Il a cependant rappelé que la délimitation des zones de production et leur attribution aux sociétés cotonnières (le zonage) a permis de booster la production du coton graine qui, de 310 377 tonnes sur la période 2015-2016, a atteint un niveau record de 559 483 tonnes au cours de la campagne 2020-2021.
Cette performance a été rendue possible, à l’en croire, grâce au soutien du gouvernement et les actions menées par le Conseil du coton et de l’anacarde en lien avec les acteurs regroupés au sein de l’INTERCOTON.
B. M
Café-cacao//Activités du Porte-parole des pays producteurs de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) // L’ambassadeur Aly Touré chez le ministre du Commerce du Cameroun
dimanche, 02 juin 2024 13:16 Written by AdminEn mission au Cameroun en vue participer à la 9ème Edition du festival Café Cacao 2024 dont le thème était :<< Valorisons le Cacao et le Café de nos terroirs>>, visant à promouvoir la consommation intérieure du Café et Cacao, SEM Aly TOURE, Porte-parole des Pays Producteurs de l’ICCO a été reçu en audience le Jeudi 30 Mai 2024 par Monsieur LUC MAGLOIRE MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce de la République du Cameroun à Yaoundé.
D’entrée de jeu, Sem Aly TOURE a remercié le Ministre ATANGANA pour l’audience accordée et indiqué être venu remercier les autorités camerounaises pour l’avoir invité au Festival du Café et du Cacao ainsi que pour leurs contributions à l’émergence d’une économie cacaoyère mondiale durable.
Il a par ailleurs demandé au Ministre de bien vouloir remercier le Conseil Interprofessionnel du Café et du Cacao (CICC) pour avoir permis aux torréfacteurs ivoiriens d ‘exposer le savoir-faire de leur pays.
Aussi, a-t-il demandé au Ministre de bien vouloir transmettre sa gratitude à SEM PAUL BIYA, Président de la République du Cameroun, pour le soutien constant que ce pays frère apporte à l’ICCO.
Ensuite, les deux personnalités ont échangé sur la déclaration qui a sanctionné les travaux de la cinquième conférence Mondiale sur le Cacao de l’ICCO qui s’est tenue du 21 au 27 Avril 2024 à Bruxelles (Belgique), et de la prochaine session du Conseil (Septembre 2024) qui devra être présidée par un pays producteur.
Le Ministre du Commerce du Cameroun a félicité le porte-parole pour le travail abattu en vue de concourir à une économie cacaoyère mondiale durable.
Aussi, le Ministre a réitéré la disponibilité du Cameroun à soutenir toutes les initiatives relatives à la durabilité du Cacao en vue d’une amélioration des revenus des producteurs.
Enfin, le Ministre ATABGANA a souhaité plus de transparence en vue d’une équité dans le commerce mondial du cacao et salué la mise sur pied du groupe de travail des pays producteurs relatif à la nouvelle réglementation de l’Union Européenne sur la déforestation.
Fait à Yaoundé, le Jeudi 31 Mai 2024
Service de Communication de la RPPB
Agriculture//9ème Edition du FESTICACO et de FESTICOFFEE 2024// Une participation remarquée de la Côte d’Ivoire à Yaoundé
vendredi, 31 mai 2024 15:31 Written by AdminSur invitation du ministre Luc Magloire M’Barga Atangana-Ministre du Commerce de la République du Cameroun, l'ambassadeur Aly Touré, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base et porte-parole des pays producteurs de l’Organisation Internationale de Cacao (ICCO) a pris part à la 9ème Edition du Festival café cacao 2024 qui s’est déroulée du 29 au 31 Mai 2024 à Yaoundé, au Cameroun. Selon une note à la presse, l'ambassadeur Aly Touré était accompagné pour la circonstance, de Monsieur Béma Coulibaly, Directeur Adjoint chargé des délégations régionales et de la Commercialisation Intérieure du Conseil du Café et Cacao, ainsi que des torréfacteurs Ivoiriens.
Cette 9ème édition placée sous le thème “Valorisons le cacao et le Café de nos terroirs”, selon un communiqué consulté par Abidjan.net, a constitué un cadre de rencontres et d’échanges pour les industriels, producteurs et négociants du café et du Cacao. Aussi, les organisateurs se sont-ils félicités de la participation de notre pays, en sa qualité de premier producteur mondial de cette matière première.
Cette manifestation fut également l’occasion pour M. Touré d’entretenir les participants sur les enjeux de la cacao culture en Côte d’Ivoire. Il a en outre réitéré la détermination de son pays à produire du cacao de qualité d’une part et à améliorer les revenus de nos braves paysans d’autre part, à travers le programme 2QC (Qualité, Quantité, Croissance).
Enfin, le Porte-parole des pays Producteurs de Cacao de l’Organisation Internationale de cacao (ICCO) a fait le point sur les dernières résolutions de la déclaration de Bruxelles (Cinquième Conférence mondiale sur le Cacao du 21 au 27 Avril 2024)
Bamba Mafoumgbé( Sercom)