
Agriculture (301)
Redynamisation de la filière coco- Le gouvernement prend de grandes décisions
jeudi, 13 février 2025 11:57 Written by AdminDans le but de redynamiser la filière Coco et de repositionner la Côte d'Ivoire au rang des grands pays producteurs et transformateurs de la noix de coco, en cohérence avec la politique de gestion efficiente des finances publiques engagée par le gouvernement, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance. C'était, le mercredi 12 février 2025, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, lors du Conseil des ministres.
Selon le ministre Amadou Coulibaly, ministre de la communication, par ailleurs porte -parole du gouvernement, cette ordonnance porte extension des règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile aux activités de la filière Coco. Le projet de loi de ratification y afférent a été également adopté.
« Ainsi, en lieu et place d'une toute nouvelle législation et d'une nouvelle structure dédiée aux activités de la filière Coco, cette ordonnance étend le champ d'application de la loi n° 2017-540 du 03 août 2017 fixant les règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile, aux activités de la filière Coco. En conséquence, les missions de régulation, de développement, de contrôle et de suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile dévolues au Conseil Hévéa-Palmier à Huile sont également étendues aux activités de la filière Coco », a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Selon lui, dans ce cadre, l'ordonnance recompose l'organe délibérant, précisément le Conseil d'Administration du Conseil Hévéa-Palmier à Huile, de façon à prendre en compte les représentants de l'interprofession de la filière Coco. A noter que la production ivoirienne de noix de coco est passée de 406 000 tonnes en 1986 à 125 565 tonnes en 2024. Soit une baisse de 70%, faisant passer la Côte d’Ivoire du 1er au 5ème rang continental.
Bamba Mafoumgbé
Recherche et sécurité alimentaire en Afrique - Des chercheurs africains découvrent les performances du Cnra
dimanche, 09 février 2025 21:02 Written by AdminUne délégation de la Société internationale des plantes tropicales à racines et tubercules – branche Afrique (Istrc-Ab) ayant séjourné à Abidjan dans le cadre du 15e symposium de cette organisation qui a eu lieu du 3 au 7 février 2025 à Abidjan, est allée visiter la station de recherche sur la banane plantin du Centre nationale pour la recherche agronomique, ( Cnra).
Ces chercheurs venus d’une vingtaine de pays dont le Nigeria, le Benin et le Ghana, n’ont pas tari d’éloge face aux performances du Cnra. Ils ont exprimé leur admiration pour les progrès réalisés par le Centre national de recherche agronomique (Cnra) dans la culture du plantain, lors d’une visite organisée jeudi 6 février 2025 à la station d’Anguédédou.
Ils ont dit avoir été impressionnée par les parcelles expérimentales et les échanges fructueux avec les chercheurs du centre de spécialisation du plantain. Ces discussions ont porté sur les projets de recherche en cours, ainsi que sur les défis et les perspectives de développement de la culture du plantain en Côte d’Ivoire et dans le monde.
Au nom de ses pairs, Dr Faouziath Sanoussi de l’université Abomey-Calavi (Bénin) a souligné l’importance de la recherche sur le plantain pour la sécurité alimentaire et le développement économique des pays tropicaux. Elle a également encouragé le Cnra à poursuivre ses efforts dans ce domaine.
Dr Traoré Siaka, directeur de la station Crna de Bimbresso, qui héberge le programme de recherche plantain et ananas, s’est félicité de cette visite d’immersion. Il y voit un signe de l’intérêt croissant de la communauté scientifique internationale pour les travaux du Cnra.
Dr Traoré a également annoncé que le Centre de spécialisation pour le plantain, une entité du Cnra, est prêt à dispenser des formations et à fournir du matériel végétal performant aux pays de la sous-région.
A noter que la production de la Côte d’Ivoire avoisine les deux millions de tonnes, la Côte d’Ivoire confirme son rôle de leader dans la culture du plantain. Également, Dr Kouakou Amani Michel, Directeur général adjoint du Centre national de recherche agronomique(Cnra),en charge de la recherche et développement agricole (Dga-Rda), a obtenu un prix pour ses travaux de recherche sur les plantes à racines et tubercules en Côte d’Ivoire.
La société Istrc-Ab a pour mission d’encourager, stimuler et soutenir dans le monde toute activité conduisant à l’amélioration générale de la production et à l’utilisation des plantes tropicales à racines et tubercules ainsi que les bananes. Elle organise des symposiums tous les trois ans. Les trois derniers se sont tenus au Ghana en 2013, en Tanzanie en 2017 et virtuellement en Zambie en 2021.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Sensibilisation pour la bonne qualité de la noix de cajou - Une équipe du Conseil coton et anacarde à Madinani
mercredi, 05 février 2025 11:53 Written by AdminDans le cadre de ses activités de sensibilisation pour l’amélioration de la qualité de la noix de cajou en ce début de campagne de commercialisation, une mission du Conseil du coton et de l’anacarde, en collaboration avec l’Organisation interprofessionnelle agricole de l’anacarde (OIA), était à Madinani, dans la région du Kabadougou, le lundi 04 février 2025. Objectif, sensibiliser les producteurs sur les bonnes pratiques pour une bonne qualité de noix de cajou et leur prodiguer des conseils sur les dispositions à prendre au cours de la campagne de commercialisation.
Conduite par Dr OUATTARA Mariam, directrice de la production au Conseil du coton et l’anacarde, représentant le Directeur général, Mamadou Berté, l’équipe de sensibilisation a axé son intervention sur les activités de récolte et post-récolte.
Réunis sous des anacardiers, les 150 acteurs dont 130 producteurs et 30 pisteurs et acheteurs ont pris note des conseils donnés par le Professeur SORO Sibirinan, enseignant-chercheur au Programme National de Recherche Agricole (Pnra) et Soro Klotioloma, Coordinateur National des filières coton, anacarde, Mangue et foresterie (Anader). Ils les ont exhortés à nettoyer les champs pour éloigner les insectes nuisibles, à ramasser les pommes et à les séparer à l’aide d’une ficelle, bien sécher les noix et procéder au tri. Ensuite les stocker dans un endroit bien aéré.
Le préfet du département de Madinani, M. Kouakou Michel Kouakou, a exhorté les producteurs à appliquer les bonnes pratiques agricoles enseigner par les experts et à lutter contre la fuite des produits vers nos pays limitrophes qui est un acte puni par la loi.
La mission se déroule dans 24 localités, réparties entre les 12 délégations régionales du Conseil du coton et de l’anacarde. A noter que depuis le 18 janvier 2025, est officiellement ouverte la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou. Avec un prix plancher obligatoire magasin intérieur de 450 F CFA/kg. Un prix plancher obligatoire magasin usine de 479 F CFA/kg ; Un prix plancher obligatoire magasin portuaire de 509 F CFA/kg
Rappelons que les prix bord champ se sont situés entre 275 F CFA/kg et 550 F CFA/kg avec une moyenne de 330 F CFA/kg contre 319 en 2023. Les revenus des producteurs se sont établis à environ 312 milliards F CFA. En ce qui concerne les exportations, 600 645 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2024 contre 849 250 tonnes en 2023, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde.
B.M avec sercom Cca
Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab) - Abidjan abrite le 15e symposium triennal
lundi, 03 février 2025 20:33 Written by AdminAbidjan abrite depuis ce lundi 03 Février 2025, le 15e symposium triennal de la Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab).Belle tribune pour le Directeur général du Centre national de recherche agronomique (Cnra),le Professeur Sangaré Abdourahamane, représenté par Dga en charge de la recherche et du développement agricole, le Docteur Amani Kouakou, de saluer les participants vénus de 12 pays dont le Nigeria et le Benin mais aussi de certaines fondations engagées dans le financement de la sécurité alimentaire, en Afrique, pour avoir choisi Abidjan, pour abriter les assises. A l’effet de réfléchir sur la transformation et souveraineté alimentaire en Afrique.
« C’est avec une grande joie que je prends la parole en ce jour du 03 février 2025 au nom du Comité local d’organisation de l’Istrc-Ab pour vous souhaiter la bienvenue en Côte d’Ivoire à l’occasion de ce 15e Symposium triennal de la Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab) que notre pays a l’honneur d’abriter. Cet événement international réunira pendant 5 jours, toute l’expertise mondiale sur les plantes à racines tropicales. En effet cette rencontre qui mettra ensemble, les producteurs, la recherche, les transformateurs, les consommateurs, les partenaires au développement, les bailleurs de fonds et les services d’encadrement verra l’intégration de la banane dont la Côte d’Ivoire abrite le Centre national de spécialisation pour l’Afrique de l’ouest et centrale. », a dit le Dga, docteur Amani Kouakou.
Les plantes à racines et les tubercules sont essentiels dans l’alimentation des populations et en particulier celles de l’Afrique. L’Afrique fournit plus de 65 % de la production mondiale de manioc estimée à plus de 315 millions de tonnes, 98 % des 78 millions de tonnes d’igname, 80 % des 12 millions de tonnes de taro et 34 % des 84 millions de tonnes de patate douce en 2021.
Aussi, le Dga du Cnra, n’a pas manqué d’ajouter : « Leur contribution à l’alimentation des populations africaine est très importante. Ainsi, au Congo et au Ghana, par exemple, c’est respectivement 250 et 220 kg de manioc par habitant et par an, au Nigeria près de 120 kg de manioc et 105 kg d’ignames, au Bénin respectivement 110 de manioc et 155 kg d’igname (source : FAOSTAT 2021). Quant au plantain, l’Afrique en produit plus de 65 %. Ces produits sont ainsi essentiels pour le continent pour la sécurité alimentaire. Il convient donc de mettre ensemble les efforts pour leur promotion dans le contexte actuel de changements climatiques et de divers chocs nationaux et internationaux
Pour sa part, M. Fry Kouamé André, directeur de cabinet adjoint du ministère d’État ministère de l'agriculture du développement rural et des productions vivrières, abondant dans le même sens que plusieurs intervenants qui ont fait des plaidoyers, ne dira pas le contraire.
Il a traduit les salutations du ministre d’Etat Adjoumani au docteur Richardson OKECHUKWU et à tous les autres pays membres de l’ISTRC-AB pour le choix de la Côte d’ivoire pour abriter ce symposium il me plait également de remercier particulièrement le Centre national de recherche agronomique et le Centre régional d’excellence WAVE(Central and west african virus epidem iolo gy, ) pour leur engagement à la réussite de ce symposium. « L’agriculture est un plier essentiel de notre économie, elle occupe les deux tiers de la population active et contribue pour 35 % au Pib et 40% aux recettes d’exportation. Cette performance repose sur son Programme national d’investissement agricole (Pnia) de deuxième génération, qui a une déclinaison du Programme national de développement (Pnd) en ce qui concerne le volet agriculture. », a rappelé le directeur de cabinet adjoint du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural et des productions vivrières.
Non sans rappeler que l’igname, le manioc et le plantain ont été identifiés comme des produits stratégiques en Côte d’Ivoire. « L'igname est une denrée alimentaire importante qui contribue à l'autosuffisance alimentaire des populations ivoiriennes. Avec une production annuelle de plus de 5 millions de tonnes, elle est la première culture vivrière du pays. Le manioc est aujourd’hui une culture stratégique pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Elle occupe le deuxième rang des cultures vivrières après l’igname, avec également plus de 5 millions de tonnes. Quant à la banane plantain, elle est la 4e production vivrière du pays », a -t-il conclu
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Projet PRE à San Pedro -Une délégation ministérielle rencontre des bénéficiaires sur le terrain
lundi, 03 février 2025 18:23 Written by Admina 29e édition des réunions du Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone forestier (Fcpf) qui s’est tenue du 27 au 29 janvier 2025, à l’hôtel Radisson Blu d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a été suivie d’une visite de terrain dans la région de San Pedro, le jeudi 30 janvier 2025.
La mission, conduite par le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, M. KONAN Jacques ASSAHORE, s’est rendue au siège de la Société coopérative CASIB de Gabiadji, situé à une trentaine de kilomètre de San Pedro, pour rencontrer plusieurs bénéficiaires du Projet de paiement des réductions d’émissions (PRE) autour du parc national de Taï.
La Directrice des opérations de la banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madame Marie-Chantal UWANYILIGIRA et l’ensemble des partenaires techniques du projet ont donc pu constater que les paiements des producteurs bénéficiaires du projet PRE est une réalité.
En effet, le projet PRE vise à capitaliser les investissements des phases antérieures de la REDD+ et à récompenser les efforts des parties prenantes ayant contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les régions situées le long du parc de TAI, notamment, celles du Cavally, du Gboklè, du Guémon, de la Nawa et de San Pedro.
Pour la filière café-cacao, les bénéficiaires sont donc les producteurs ayant fait du reboisement ou ayant adopté la pratique de l’agroforesterie, dans le cadre du projet de contribution à la reforestation dans la filière financé et mis en œuvre par Le Conseil du Café-Cacao, appuyé par ses partenaires techniques.
Dans son allocution, Madame KONAN ORE Deborah, chef de service gestion environnementale et sociale de la direction de la recherche et de la Lutte contre le changement climatique, représentant la Direction générale du Conseil du Café-Cacao, a rappelé l’engagement et les actions du Conseil du Café-Cacao en vue de garantir une production durable du café et du Cacao.
C’est d’ailleurs ces actions qui permettent à plusieurs producteurs de café-cacao ayant planté des arbres dans leurs cacaoyères avant le 31 décembre 2021, d’être aujourd’hui bénéficiaires de primes dans le cadre du projet PRE.
La Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et le ministre de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique ont encouragé l’ensemble des bénéficiaires retardataires à prendre toutes les dispositions nécessaires (pièces d’identités, numéro mobile money), afin de rentrer rapidement en possession de leurs paiements.
Rappelons que ce sont plus de 100 000 bénéficiaires qui se partageront 12,5 milliards de Fcfa, renforçant ainsi l’économie locale et les pratiques durables.
Bamba Mafoumgbé( Source : Sercom Conseil café et cacao)
Anader/Développement rural - Le nouveau Dga/Af, Touré Kaffouba à la rencontre des agents
dimanche, 02 février 2025 12:45 Written by AdminLe 30 janvier 2025, le nouveau Directeur Général Adjoint chargé de l'Administration et des Finances (DGA/AF), M. TOURE Kaffouba, a été accueilli avec honneur par la Direction régionale Centre Ouest de l'ANADER, basée à Daloa.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de son processus d'intégration à l'ANADER, suite à sa nomination le 8 avril 2024 et à son entrée en fonction officielle le 1er juillet 2024.
L'objectif principal de cette rencontre était de permettre au DGA/AF de mieux appréhender les enjeux et défis spécifiques auxquels fait face la Direction régionale Centre-Ouest, tout en renforçant les liens avec le personnel.
Un processus de réforme en cours
Cette visite a également constitué une opportunité pour lui de partager les valeurs et les aspirations de l'ANADER, engagée dans un processus de réforme initié suite à la signature d'un contrat de performance avec l'État de Côte d'Ivoire.
Durant cette visite, le DGA/AF a échangé avec les équipes locales, pris connaissance des réalités du terrain et identifié les problématiques spécifiques liées aux opérations agricoles et au conseil aux producteurs.
Il a insisté sur l'importance de la nouvelle organisation visant à répartir les responsabilités entre deux Directeurs Généraux Adjoints : l'un en charge des opérations techniques et l'autre de la gestion administrative et financière.
Cette configuration a pour objectif d'améliorer l'efficacité de l'organisation et de faciliter la collecte ainsi que la gestion des données, un outil essentiel pour suivre et contrôler les actions de l'ANADER sur le terrain.
« Je lance un appel à tous pour qu'ils travaillent, et surtout, qu'ils travaillent bien », a-t-il déclaré au personnel de la Direction régionale Centre-Ouest à Daloa.
Amélioration des services rendus
Il a également annoncé la création de trois nouvelles zones ANADER (Guitry, Buyo et Téhini) ainsi que de trois nouvelles directions (Centre Est à Yamoussoukro, Nord-Est à Bondoukou et Nord-Ouest à Odienné).
Ces initiatives portent le nombre total de zones à 60 et celui des directions régionales à 10, avec pour objectif l'amélioration des services rendus aux producteurs agricoles.
Cette visite s'inscrit donc dans une démarche plus large visant à renforcer la cohésion et le travail collaboratif au sein de l'ANADER afin de relever les défis du secteur agricole en Côte d'Ivoire, tout en promouvant une gestion moderne, transparente et efficace.
Sercom
Lutte contre la fuite de l'anacarde - Le Dg du Cca ; Berté Mamadou appelle à une mobilisation collective
vendredi, 31 janvier 2025 22:20 Written by Admin
Le Conseil du Coton et de l’Anacarde a organisé le 30 Janvier 2035, l’atelier bilan d’opérationnalité des comités de veille, au Centre d’Innovations et de Technologies de l’Anacarde (Cita) à Yamoussoukro, en présence du ministre d’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, et du corps préfectoral des zones de production de l’anacarde. A l’occasion, le Dg de l’instance de régulation de la filière coton et anacarde, M. Berté Mamadou, a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans les comités de veilles. (Discours)
« Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières Monsieur le Préfet de Région, Préfet du Département de Yamoussoukro ;Mesdames et Messieurs les Préfets de Régions ;Mesdames et Messieurs les Préfets de Départements ;Monsieur le Président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde ;Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
C’est avec une immense fierté, un profond respect et une sincère gratitude que je prends la parole devant vous aujourd’hui. Avant tout propos, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, notre bienveillant Ministre de tutelle, dont la présence ici témoigne de l’importance qu’il accorde à la filière anacarde et à ce rendez-vous crucial.Monsieur le Ministre d’État, votre présence ici, malgré le deuil qui vous frappe, votre soutien constant est pour moi bien plus qu’un simple appui : c’est une véritable source d’inspiration et de motivation. Je vous en remercie sincèrement. Je tiens également à adresser mes sincères remerciements à tout le corps préfectoral. Mesdames et Messieurs les Préfets, Présidents des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde, votre engagement constant et votre rôle fondamental dans la mise en œuvre des politiques publiques, la préservation de l’ordre et le développement de notre pays méritent toute notre reconnaissance. Vous êtes les piliers de l’action publique sur le terrain et les garants de la réussite de nos ambitions nationales. Aujourd’hui, nous sommes réunis à un moment décisif. Grâce à nos efforts collectifs et au soutien constant du Gouvernement, des avancées significatives ont été réalisées dans la filière anacarde. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants. Cependant, des défis subsistent, et c’est précisément dans ce cadre que cette rencontre prend tout son sens : elle nous offre l’occasion de consolider nos acquis, d’échanger sur nos priorités et de définir ensemble des orientations pour renforcer la compétitivité et la durabilité de cette filière stratégique. Pour rappel, l’arrêté interministériel portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde a été signé le 25 mars 2014. Sur la base de ce texte, l’opérationnalisation des Comités de veille a été lancée officiellement le 22 janvier 2015 à Bouaké. Aujourd’hui, après dix années de fonctionnement de ces Comités, il est impératif d’évaluer leur fonctionnement, d’identifier les difficultés rencontrées et de proposer des solutions pour renforcer leur efficacité. Plus spécifiquement, notre rencontre vise à : Examiner le fonctionnement des comités de veille au cours des dix dernières années ;Partager et discuter des nouvelles dispositions pratiques et réglementaires pour la campagne 2025 ;Recueillir les observations et contributions du Corps Préfectoral pour mieux orienter nos actions futures. Mesdames et Messieurs les Préfets, Présidents des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde, votre engagement et votre contribution ont permis à la filière anacarde de se hisser dans le peloton de tête des cultures d’exportation de notre pays.
Cette performance remarquable a largement contribué au bien-être des producteurs et au développement économique national. Cependant, malgré ces avancées, la filière reste confrontée à plusieurs défis majeurs, notamment :Les fuites des produits vers les pays voisins, qui privent l’État et les acteurs de revenus cruciaux ;La traçabilité et la transparence des flux, qui nécessitent des outils modernes et un suivi rigoureux ;La sensibilisation des producteurs et des autres acteurs, qui doit être intensifiée pour une meilleure adhésion aux réglementations L’accroissement de la transformation locale avec une implication des opérateurs nationaux. Ces défis appellent à une mobilisation collective et à des actions renforcées pour protéger nos ressources et garantir la compétitivité de la filière sur le plan national et international. Face à ces enjeux, nous portons une vision claire et ambitieuse pour l’avenir de la filière :«Valoriser durablement le potentiel des filières coton et anacarde pour des producteurs prospères à l’horizon 2030».
Cette vision, qui place les producteurs au cœur de nos priorités, repose sur quatre axes stratégiques :Permettre aux producteurs des filières coton et anacarde de vivre décemment et durablement des revenus de leur production ;Améliorer la contribution des filières coton et anacarde au PIB à travers l’accroissement de la valeur ajoutée ;Consolider la structuration et la professionnalisation des acteurs des chaînes de valeurs du coton et de l’anacarde ;Renforcer la Gouvernance des filières Coton et Anacarde. C’est l’occasion d’évoquer à nouveau le projet d’identification des producteurs d’anacarde dont le lancement a été fait par SEM le Vice-Président de la République lors de son discours d’ouverture des JNPCA.
Cet important projet qui s’inscrit dans le cadre de cette vision, vise une meilleure connaissance des producteurs et de leurs vergers d’anacarde par la mise en place d’une base de données exhaustive et fiable, qui permettra un meilleur dimensionnement de nos interventions et de l’action gouvernementale au profit de la filière. Votre contribution sera indispensable pour l’adhésion et la mobilisation des populations cibles. J’ai instruit mes collaborateurs à l’effet de profiter de l’audience que constitue cet atelier bilan pour vous en faire une présentation succincte. Nous sommes convaincus que notre ambition exprimée dans cette vision ne pourra se concrétiser qu’avec une forte synergie entre le Conseil du Coton et de l’Anacarde, le Corps Préfectoral et toutes les autres parties prenantes.Le Corps Préfectoral est un acteur clé pour accompagner cette dynamique. Votre rôle de proximité vous confère une position stratégique dans le dispositif de développement de nos filières. Votre engagement est indispensable pour transformer les défis en opportunités et pour positionner durablement la filière comme un modèle de réussite.Je suis donc convaincu que votre participation active et vos contributions éclairées joueront un rôle déterminant dans la réussite de nos travaux et dans l’atteinte des objectifs fixés. Ensemble, nous avons l’opportunité de bâtir une filière anacarde performante, compétitive et durable, qui profite à tous les acteurs de la chaîne de valeur.Sur ces mots, je voudrais terminer mon propos, en formulant à l’endroit de tous, mes vœux les plus chaleureux pour 2025. Que cette année soit synonyme de prospérité, de succès et d’épanouissement pour chacun d’entre nous. Je vous remercie »
Yamoussoukro le 30 Janvier 2025
Comités de veille dans la filière anacarde - Le ministre d’Etat Adjoumani engage davantage le corps préfectoral
jeudi, 30 janvier 2025 15:18 Written by AdminLe Conseil du coton et de l’anacarde organise l’atelier bilan d’opérationnalité des comités de veille, ce jeudi 30 Janvier au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro, en présence du ministre d’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI et du corps préfectoral des zones de production de l’anacarde entre autres.
L’objectif général de cette rencontre est de faire le bilan du fonctionnement des comités de veille, identifier les difficultés rencontrées et proposer des solutions pour une meilleure orientation des activités de suivi de la commercialisation enfin élaborer le plan d'action des comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde.
A l’ouverture des travaux, le Dg du Conseil du coton et de l’anacarde, M. Berté Mamadou, a salué la présence du ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, pour avoir effectué de déplacement de Yamoussoukro, pour présider l’ouverture de cet atelier. Il n’a pas oublié le corps préfectoral des zones de production de l’anacarde. Des présences qui témoignent de l’importance de l’anacarde dans l’économie ivoirienne. S’adressant spécifiquement aux préfets de régions, par ailleurs présidents des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde, le Dg Berté Mamadou a dit : « Vous êtes les piliers de l’action publique sur le terrain et les garants de la réussite de nos ambitions nationales. Aujourd’hui, nous sommes réunis à un moment décisif. Grâce à nos efforts collectifs et au soutien constant du gouvernement, des avancées significatives ont été réalisées dans la filière anacarde. Nous vous en sommes infiniment reconnaissants. »
Cependant, a poursuivi le Dg, « des défis subsistent, et c’est précisément dans ce cadre que cette rencontre prend tout son sens : elle nous offre l’occasion de consolider nos acquis, d’échanger sur nos priorités et de définir ensemble des orientations pour renforcer la compétitivité et la durabilité de cette filière stratégique.(…) Plus spécifiquement, notre rencontre vise à :Examiner le fonctionnement des comités de veille au cours des dix dernières années ;Partager et discuter des nouvelles dispositions pratiques et réglementaires pour la campagne 2025, recueillir les observations et contributions du corps préfectoral pour mieux orienter nos actions futures. »
En sa qualité de président desdites assises, le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani a salué la pertinence des termes de référence de la rencontre et situé l’importance des résultats attendus des réflexions par les hautes autorités du pays. « Je tiens à exprimer mes sincères félicitations au Conseil du coton et de l’anacarde pour son travail exemplaire et son engagement sans relâche à mettre en œuvre les orientations stratégiques du gouvernement. Sous votre direction, M. le Directeur général, des signaux d’un renouveau positif sont perceptibles. Je peux vous assurer de mon soutien dans votre mission. Votre ambition, votre vision dévoilée au cours de la première édition des Journée Nationales du producteur du coton et de l’anacarde (Jnpca 2025), qui est de mettre au centre de votre action la prospérité du producteur est parfaitement alignée avec l’action gouvernementale instruite par Sem Alassane OUATTARA »
Aussi, il a ajouté que cette rencontre cruciale qui fait suite à dix années de fonctionnement de ces Comités dans les différents départements de production de l’anacarde est organisée par le Conseil du coton et de l’anacarde pour passer en revue les activités réalisées, afin de ressortir les insuffisances et proposer des mesures de correction ou d’amélioration du dispositif de suivi de la commercialisation intérieure de l’Anacarde.
Tout en saluant le rôle important joué par les préfets dans la lutte contre la fuite des produits agricoles, le ministre d’Etat Adjoumani a dit :« Votre implication est essentielle pour sensibiliser et accompagner les acteurs sur l'adoption de bonnes pratiques visant à préserver la qualité marchande, tout en veillant au respect des prix planchers fixés par le gouvernement. Il y va de notre capacité à mettre en œuvre nos politiques de développement agricole sans interférence extérieure néfaste. Nous devons empêcher ceux qui viennent enlever quelques noix au prix fort et qui laissent la grande majorité des producteurs avec leur production sur la main et les obligent à la brader »
Pour rappel, l’arrêté interministériel portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde a été signé le 25 mars 2014. Sur la base de ce texte, l’opérationnalisation des Comités de veille a été lancée officiellement le 22 janvier 2015 à Bouaké.
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Forum sur les Céréales de 2025 à Londres – La Côte d’Ivoire participe à la 59ème session du Conseil international des céréales (CIC)
mardi, 28 janvier 2025 17:10 Written by AdminLes 56 pays-membres du Conseil International des Céréales (CIC) se sont réunis, les Mercredi 22 et Jeudi 23 janvier 2025 à l’occasion de la 61ème session de cette instance intergouvernementale à Londres, au Royaume-Uni sous la présidence de M. Hamed Oussama Salhi, Premier secrétaire (Agriculture) à l’ambassade de l’Algérie en Grande Bretagne.
Selon une note à la presse de la Représentation permanente de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales des produits de base, la Côte d’Ivoire était représentée par Sem Aly TOURE, Représentant Permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base.
La Côte d’Ivoire a en effet adhéré au Conseil International des Céréales en 1992 et prend part à ses travaux de façon régulière et active.
Le CIC existe depuis 1949 et veille notamment à la mise en œuvre de la Convention sur le Commerce des Céréales, dont la dernière version date de 1995.
Sa mission est d’améliorer le suivi de l’évolution des marchés céréaliers mondiaux ainsi que des politiques céréalières nationales et leur impact sur le marché international.
Le CIC est par ailleurs, un instrument qui vise à renforcer la coopération internationale au niveau du commerce des céréales, à promouvoir l’accroissement des échanges et la transparence de ce secteur et à assurer la stabilité du marché des céréales tout en contribuant à la sécurité alimentaire mondiale.
La 61ème session du Conseil International des Céréales a été précédée par la tenue d’un Forum des Céréales Coorganisé par le CIC et l’Algérie dont le thème était : « Opportunités et Défis de l’Intelligence Artificielle dans le commerce des Céréales >>.
Au cours de cette session du Conseil, les délégués ont eu droit à un communication du secrétariat du CIC et de la FAO sur la sécurité alimentaire.
En réponse, le délégué de la Cote d ‘Ivoire est intervenu en félicitant les intervenants pour leur contribution et informé que Le ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des productions vivrières de la République de Côte d ‘Ivoire, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué que dans le cadre de la sécurité alimentaire, le gouvernement ivoirien met en œuvre 40 projets dans le secteur agricole pour un investissement de plus de 220 milliards de FCFA. Ces projets ont permis de créer plus de 2670 emplois directs.
De l’avis de l’ambassadeur Aly TOURE, Le Vice-président de la République, Sem Tiémoko Meyliet Koné, a conduit le 25 janvier 2023 une forte délégation ministérielle au Sommet Dakar 2 « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».
A ce sommet, le pays a présenté son « Pacte de livraison des produits alimentaires et agricoles » basé sur le Plan National de Développement (PND), le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) et la Politique Nationale de Développement de l’Elevage, la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA 2022-2026).
La souveraineté alimentaire couvrant les ressources animales et halieutiques, le pays dispose d’une Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA).
C’est en lien avec ce programme que l’ ex- Premier Ministre Patrick Achi a lancé, le 1er août 2022 à la station piscicole de la Loka (Bouaké, région du Gbêkê), le Programme Stratégique de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI), dans le cadre de la structuration d’une industrie aquacole nationale performante et compétitive.
Bamba M.
Pour leur admission à la Couverture maladie universelle, (Cmu)-Les producteurs de coton et anacarde saluent la décision du gouvernement
jeudi, 23 janvier 2025 11:59 Written by Admin« Le Conseil du coton et de l’anacarde veillera à garantir un prix juste et rémunérateur pour les producteurs, tout en travaillant à améliorer leur cadre de vie. Des mesures concrètes seront prises pour faciliter leur accès à la Couverture maladie universelle (Cmu), conformément aux instructions fermes du Gouvernement. Par ailleurs, l’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera lancée cette année. Cette initiative vise à constituer une base de données fiable, indispensable pour optimiser l’allocation des ressources. Elle permettra notamment de renforcer les initiatives de traçabilité, d’améliorer les services aux producteurs et de favoriser l’inclusion financière au sein de la filière. L’opération d’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera conduite suivant une phase pilote et deux phases élargies qui permettront de toucher progressivement l’ensemble des zones de production. En outre, afin de consolider l’équilibre de nos deux filières, nous mettrons un accent particulier sur la promotion de champions nationaux capables d’assumer une part significative de la transformation locale des produits issus du coton et de l’anacarde. », Extrait du discours de M. Mamadou Berté, Directeur général du Conseil du coton et anacarde. C’était le vendredi 17 Janvier 2025, à la cérémonie d’ouverture de la première édition des Journées nationales du producteur de coton et de l’anacarde (Jnca). Qui a eu cadre, le Parc des expositions d’Abidjan- Port Bouet.
Une annonce forte chaleureusement par les producteurs des deux spéculations qui ont été célébrés pendant deux jours par le régulateur de la filière coton et anacarde. Car, bien menée, cette décision humaniste permettra de faire bénéficier à plus de 587 mille producteurs et leur famille une couverture sanitaire via la Couverture maladie universelle, ( Cmu) gratuitement.
Interrogés sur place, dirigeants de sociétés coopératives, producteurs individuels de coton et anacarde, n’ont pas caché leur joie d’être logés désormais à la même enseigne que les producteurs de café et cacao détenant une carte c dont plus de deux millions recensés ont été basculés dans le systèmes de la Cmu mis en œuvre au quotidien, par l’Ips- Cnam sous la férule du Dg Bamba Karim.
Producteurs de coton et anacarde saluent la décision du gouvernement
Pour M. Silué Kassoum, Dg de la fédération nationale des producteurs de coton, ses membres ne pouvaient demander mieux à l’Etat. « Il s’agit d’une bonne nouvelle pour nous les producteurs de savoir que désormais la Cmu va s’étendre aux producteurs de coton. Nous avons déjà eu des échanges avec les responsables de l’IPS-Cnam sur la question. Nous pensons qu’avec l’implication du gouvernement, les choses vont aller très vite et bien. Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières a dit qu’un mécanisme sera mis en place via le Conseil du coton et anacarde. Nous attendons que le processus puisse être enclenché. La Cmu va venir nous soulager au niveau de la couverture aux soins de santé. Nous ne pouvons que remercier le gouvernement ivoirien. Des paysans en bonne santé, c’est bon pour l’agriculture…»
Quant à Yéo Drissa, producteur de coton producteur de coton, arborant fièrement sa décoration dans l’ordre du mérite agricole, ne dit pas le contraire. Ce brave cotonculteur dont la production oscille entre 35 et 60 tonnes de coton graine, se félicite de cette mesure gouvernementale et ne peut que féliciter le Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Il est à préciser qu’en ce qui concerne la filière coton ce sont plus de 137 mille paysans qui seront impactés.
Même son de cloche dans la filière anacarde. Yaya Koné est producteur d’Anacarde à Daloa. Il affirme : « C’est une bonne chose que nous soyons logés à la même enseigne que les producteurs de café et cacao. Nous sommes tous agriculteurs. S’ils bénéficient désormais gratuitement des avantages de la Cmu, pourquoi pas nous ? Nous ne pouvons que remercier le Chef de l’Etat Alassane Ouattara pour cette grande décision. »
Le sexagénaire Traoré Amadou, vice- Pca de la société coopérative, Comcavica salue la décision qui va inciter ses trois mille sociétaires, à avoir moins de soucis pour faire face aux charges de santé durant les périodes de soudure. « Nous faisons aussi bien l’anacarde que le vivrier. Nous sommes basés dans la région du Béré et avons une représentation à Bouaké. 40 mille tonnes de noix brutes. Notre coopérative compte plus de trois mille de sociétaires dont plusieurs centaines de femmes. Nous saluons l’annonce faite par le gouvernement de nous faire bénéficier de la Couverture maladie universelle (Cmu). Ça va nous aider à nous faire soigner. Le travail de terre est très difficile surtout pendant la période de soudure. Sans la santé on ne peut travailler. Nous disons merci au Chef de l’Etat, à tout son gouvernement et au Directeur général du Conseil du coton et anacarde. »
Bakayoko Sindou, de la société coopérative Coopcavika de Mankono, dans la région du Béré est d’avis avec bien d’autres acteurs du monde rural quand il dit : « Les activités de notre coopérative s’étend sur toute la région du Béré Plus de 5 mille tonnes de noix brutes par an. Notre éligibilité à la Cmu est une bonne chose pour nous. Le Dg du Cca nous a annoncé que les producteurs seront essences, nous faire enrôler à la Cmu. Elle va beaucoup nous aider, parce que les producteurs n’ont pas à tout moment de l’argent. » Kanté Bassiri, producteur d’anacarde à Daloa dans le Haut Sassandra. Scoop- Copaba. Plus de 300 producteurs. Nous nous nous félicitons de la prise en compte des producteurs de coton et d’anacarde à la Cmu. C’est un tord qui vient d’être réparé. »
En Côte d’Ivoire, à fin 2024, 16 millions de personnes étaient enrôlées à la Couverture maladie universelle. Selon les chiffres du Conseil coton et anacarde, ce sont plus de 450 mille producteurs d’anacarde et plus de 137 mille cotonculteurs qui vont bénéficier de la Cmu.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Mamadou Berté, Dg du Conseil coton et anacarde très engagé dans le développement durable de la filière coton et anacarde
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Recherche agronomique/Coton-« Le phénomène de Jasside est sous contrôle »(Dr N’GORAN Kouadio Emmanuel , Cnra)
mardi, 21 janvier 2025 09:28 Written by AdminDocteur N’GORAN Kouadio Emmanuel, est chercheur agronome au Programme coton et Directeur de la station de Recherche sur le Coton au Cnra à Bouaké. Dans cette interview, il nous parle des activités dudit programme et fait des révélations sur la lutte contre la Jasside
Qu’est-ce que vous faites concrètement au niveau du programme ?
Nous menons tout ce qui est activités de recherche. Nous travaillons sur l’amélioration variétale du cotonnier, les itinéraire techniques (Agronomie), la malherbologie c’est-à-dire tout ce qui concerne les mauvaises herbes, l’entomologie (tout ce qui concerne les insectes ravageurs) du cotonnier et la technologie, c’est-à-dire qu’après vient après la récolte, tout ce qui touche au coton graine.
Que reste-t-il de la station de recherche sur le cotonnier de Bouaké après la grave crise qui a éclatée en septembre 2002 ?
La station de Recherche en question avant cette crise-là était l’une de plus belle station de l’Afrique de l’Ouest. La crise étant passée par là, cette station n’existe que de nom. Il n’y a plus de bâtiment pour les chercheurs. Nous sommes actuellement logés au sein de la Station de Recherche sur les Cultures vivrières. Nous profitons de l’occasion pour montrer à a population que nous sommes bel et bien présents et menons nos activités de recherche. Heureusement, à la faveur du projet RESCO financé par l’AFD et l’Etat de Côte d’Ivoire la station est en début de réhabilitation. Pour le moment, nous avons une clôture qui est en train d’être construite pour pouvoir sécuriser le site. Dans les mois avenirs, nous aurons trois bâtiments qui vont être construites pourque nous puissions travailler en toute sérénité.
Que devient la variété Glandless qui était prisée par les producteurs ?
La variété Glandless n’est plus cultivée par les producteurs. Mais nous en tant que Programme de recherche, nous l’avons dans notre banque de gênes. Cette variété avait connu du succès auprès des producteurs. Cependant pour la cultiver, il fallait un itinéraire particulier et très rigoureux. Le Glandless était beaucoup prisé par les insectes et les animaux. A tel point que son entretien était délicat. Malheureusement, elle n’est plus cultivée. Nous avons de nouvelles variétés qui ont été sélectionnées et proposées par la recherche à la filière.
La filière cotonnière est également passée par la crise du Jasside. Peut-on dire aujourd’hui qu’elle est sous contrôle ?
Nous pouvons affirmer ce phénomène est derrière nous. Quand le phénomène est apparu, c’était la débandade. Il fallait parer au plus pressé. Mais Dieu aidant, nous avons trouvé deux molécules qui nous ont permis de relever la filière cotonnière. Avec le phénomène la production a chuté de 50%. Après avoir trouvé ces deux matières actives, la production cotonnière a repris de plus belle. Rappelons-nous beaucoup de paysans avaient délaissé la culture du coton. Nous avons travaillé en réseau au niveau de la sous-région à travers le Programme Régional de Production intégrée du Coton en Afrique. C’est sur la base des deux matières actives que nous avons trouvées que les autres pays ont pu travailler pour pouvoir combattre la Jasside en culture cotonnière.
Nous sommes à combien de Kg en termes de rendement ?
Avant la crise de 2002, la Côte d’Ivoire avait un rendement de 1400kg à l’hectare. Ce rendement a chuté à 900 Kg/h. Entre 2008 et 2020, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est beaucoup investi et le rendement est monté à plus d’une tonne/ha. Avec la crise des Jassides nous avons rechuté à 700 kg/ha. A ce jour la tendance est bonne nous sommes à une tonne de rendement à l’hectare. Au niveau de la station, les perspectives sont bonnes avec un certain nombre de projets. Nous sommes en train de doter la station d’un système d’irrigation pour être à l’abri des effets du dérèglement climatique. Nous devons pouvoir cultiver à tout moment et fournir des semences de qualité aux producteurs.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jnpca 2025- Le Cnra reçoit le prix du meilleur chercheur sur le coton
lundi, 20 janvier 2025 08:45 Written by AdminLe Centre National de Recherche Agronomique (Cnra) a été honoré le samedi 18 janvier 2025 en recevant le meilleur prix de la recherche lors de la première édition des journées nationales du producteur de coton et de l’anacarde, tenue au parc des expositions d'Abidjan.
Cette distinction, remise par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, souligne l’engagement et le dévouement des équipes de recherche du Cnra. Selon le Dr Kouakou Malanno, Chef du programme coton, qui a reçu le prix du meilleur chercheur sur le coton, cette récompense représente le couronnement d'un travail acharné et d’une détermination sans faille face aux défis agricoles.
L’équipe de recherche du CNRA a récemment développé une solution innovante pour lutter contre les jassides, un insecte ravageur menaçant la production de coton, appelé « l’or blanc » en raison de son importance économique. Cette avancée promet de renforcer la résilience des cultures face aux menaces environnementales et de soutenir les producteurs dans leur quête de productivité.
Le prix reçu par le Cnra témoigne de l’importance de la recherche agronomique dans le développement durable et la sécurité alimentaire. Les efforts continus des chercheurs et des agronomes sont essentiels pour faire face aux enjeux agricoles.
Le Cnra continue de travailler en étroite collaboration avec les producteurs et les institutions pour mettre en œuvre des solutions durables et innovantes, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la filière coton .
Bamba M.
Transformation locale de la noix de cajou – La Cote d’Ivoire enregistre plus de 344 000 tonnes réalisées, soit 36,4% en 2024 ( Adjoumani)
dimanche, 19 janvier 2025 09:44 Written by Admin« Monsieur le Président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde ;
Monsieur le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisation Professionnelles Agricoles des filières coton et anacarde ;
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Je tiens à vous exprimer ma sincère gratitude pour votre participation massive et qualitative aux JNPCA 2025. Cet événement, consacré aux producteurs, nous offre l'opportunité communiquer sur la campagne 2025 de commercialisation de la noix de cajou. Votre présence témoigne de l'importance que vous accordez au bon fonctionnement de cette filière.
Avant de continuer, je tiens encore à exprimer ma gratitude au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, dont le leadership permet d’améliorer chaque année la qualité de vie des populations, en particulier celle de nos parents producteurs d’anacarde.
Pour rappel, la campagne 2024 de commercialisation de la noix de cajou s'est déroulée dans un contexte mondial difficile, marqué par une baisse significative de la production. Cette baisse est principalement due aux effets néfastes du phénomène climatique El Niño, qui a impacté les rendements dans la plupart des pays producteurs, réduisant ainsi l’offre mondiale.
En Côte d’Ivoire, ce sont 944 673 tonnes de noix de cajou qui ont été enregistrées dans le circuit de commercialisation, soit un peu plus de 94% de la prévision de production révisée à 1 000 000 tonnes. Cette production correspond à une baisse d’environ 23% par rapport à la production totale commercialisée en 2023.
Les prix bord champ se sont situés entre 275 F CFA/kg et 550 F CFA/kg avec une moyenne de 330 F CFA/kg contre 319 en 2023. Les revenus des producteurs se sont établis à environ 312 milliards F CFA. En ce qui concerne les exportations, 600 645 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2024 contre 849 250 tonnes en 2023, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde.
Le volume de noix brutes transformées localement a poursuivi sa croissance avec 344 000 tonnes réalisées, soit 36,4% de la production commercialisée contre 266 000 tonnes en 2014. Ce qui constitue une évolution d’environ 30%. Ces performances renforcent la position de la Côte d’Ivoire en tant que 3ème transformateur mondial de noix de cajou et 2ème fournisseur mondial d’amandes de cajou.
Mesdames et Messieurs,
Au titre des perspectives, la production de la campagne 2025 est projetée à 1 150 000 tonnes, représentant une augmentation de 20 % par rapport à la réalisation de la campagne 2024. Un niveau d’approvisionnement de 400 000 tonnes est attendu pour les transformateurs, ce qui représente une progression d’environ 16% par rapport à la réalisation de la campagne 2024.
Mesdames et Messieurs,
A présent, je voudrais vous communiquer, conformément à la décision du Gouvernement, les prix d’achat de la noix de cajou dans les différents lieux de transactions et la date d’ouverture de la campagne.
Comme annoncé par Monsieur le Vice-Président de la République, lors de son discours d’ouverture des JNPCA, Son Excellence Monsieur le Président de la République a approuvé pour le bonheur de nos parents producteurs, une augmentation de 54% du prix bord champ par rapport à la campagne 2024. Ainsi,
Au titre des prix, le Gouvernement a approuvé pour la campagne 2025 :
Un prix bord champ plancher obligatoire de 425 F CFA/kg, pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère, soit une haute de 150 F CFA/kg par rapport à celui de 2024 qui était de 275 F CFA/kg ;
Un prix plancher obligatoire magasin intérieur de 450 F CFA/kg ;
Un prix plancher obligatoire magasin usine de 479 F CFA/kg ;
Un prix plancher obligatoire magasin portuaire de 509 F CFA/kg ;
Sur ce, j’ai l’honneur de déclarer ce jour 18 janvier 2025, officiellement ouverte la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou.
Par ailleurs, afin de poursuivre le développement de l’industrie locale, la période du 24 janvier au 15 mars 2025 sera exclusivement dédiée aux transformateurs locaux. Cette mesure permettra aux transformateurs de s’approvisionner en priorité avant l’ouverture aux exportateurs de noix brutes. »
Fait à Abidjan le 18 Janvier 2025
Filière coton anacarde/Le Dg Mamadou Berté aux JNPCA- « Des mesures concrètes seront prises pour faciliter l’accès des producteurs à la Cmu » ( Discours)
samedi, 18 janvier 2025 05:38 Written by Admin
« Excellence Monsieur le Vice-Président de la République ;Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Sports et du Cadre de Vie ;Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ; Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières ;Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire ;Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire ;Monsieur le Secrétaire Exécutif du Conseil International Consultatif du Cajou ;Monsieur le Président du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde ;Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Administrations publiques et privées de Côte d’Ivoire ;Mesdames et Messieurs les membres du Corps Préfectoral ;Monsieur le Maire de la Commune de Port-Bouët ;Madame la Représentante des Partenaires Techniques et Financiers ;Monsieur le Président de l’Interprofession de la filière Coton ;Monsieur le Président de l’Interprofession de la filière anacarde ;Mesdames et Messieurs les acteurs des filières coton et anacarde ;Mesdames et Messieurs les Partenaires et Sponsors des JNPCA 2025 ;Honorables Chefs traditionnels, gardiens de la tradition et de la cohésion sociale ;Mesdames et Messieurs les Représentants de la presse nationale et internationale ;Distingués invités ;Mesdames et Messieurs ;C’est avec un immense honneur et une profonde joie que je prends la parole devant cette auguste assemblée, en ma qualité de Commissaire Générale de la 1ère édition des Journées Nationales du Producteur du Coton et de l’Anacarde.
Excellence Monsieur le Vice-Président,Distingués invités,Mesdames et Messieurs,Nous sommes réunis dans cette prestigieuse salle du Parc des Expositions pour apprécier à leur juste valeur et saluer les résultats engrangés, en quelques années, par deux importantes filières agricoles ivoiriennes : les filières coton et anacarde. Mais nous sommes là surtout pour célébrer les artisans de ces résultats qui donnent à la Côte d’Ivoire toute sa fierté de puissance agricole en Afrique et dans le monde. Et ce, grâce à la vision éclairée et à l’ambitieuse politique d’un homme, le premier d’entre nous, qui, dès son accession au pouvoir d’Etat, a décidé de remettre la Côte d’Ivoire au travail afin qu’elle retrouve son leadership régional et sa respectabilité au plan mondial, aux niveaux économique, politiques, sociale, culturelles et sportif : j’ai nommé Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire. En effet, sans l’impulsion et l’engagement constant du Président de la République aux côtés du monde paysan en général, les filières coton et anacarde en particulier n’auraient pas pu s’intégrer dans la chaîne de valeur mondiale et créer ainsi un environnement favorable à leur développement durable et à leur rentabilité.
C’est donc grâce à cette vision audacieuse du Président de la République, soutenue par des actions concrètes de son Gouvernement en faveur des producteurs, que nous constatons aujourd’hui des résultats remarquables qui sont le fruit des ambitieuses réformes des filières coton et anacarde lancées en 2013, une année décisive qui a marqué le début d’une véritable transformation de nos deux filières. Au nom du Conseil du Coton et de l’Anacarde et de l’ensemble des acteurs des filières coton et anacarde, je tiens donc à exprimer ma profonde gratitude et mon infinie reconnaissance au Président de la République ainsi qu’à vous-même, Monsieur le Vice-Président, pour votre constant appui et accompagnement.
Je tiens également à adresser mes sincères remerciements à Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement et Président du Comité Interministériel des Matières Premières pour son engagement sans faille, ainsi qu’à l’ensemble du Gouvernement pour l’oreille attentive et l’accompagnement dont nous bénéficions. J’associe à ces remerciements Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, notre bienveillant Ministre de tutelle. Monsieur le Ministre d’État, votre soutien constant constitue pour nous, non seulement un appui précieux, mais aussi une source intarissable où nous puisons nos efforts pour accomplir, du mieux que nous pouvons, les tâches qui nous ont été assignées par le Gouvernement. Je vous en remercie sincèrement et du fond du cœur
.Je salue l’implication de tous les Partenaires Techniques et Financiers, tant nationaux qu'internationaux, dont les contributions jouent un rôle crucial dans le succès et la pérennité de notre écosystème agricole. À vous, chers parents producteurs et productrices, nous adressons une mention spéciale : votre résilience, votre ardeur au travail et votre engagement exemplaire sont la véritable force motrice de nos succès collectifs. Je me fais un honneur, depuis cette tribune, de vous rendre un vibrant hommage empreint de reconnaissance et de fierté.Mesdames et Messieurs,A ce stade de mon propos, permettez-moi d’évoquer ici quelques chiffres significatifs qui illustrent les progrès réalisés au fil des années par nos deux filières
.La filière coton, bien que confrontée à plusieurs défis ces dernières années, a fait montre d’une résilience admirable grâce aux réformes structurelles et aux diverses initiatives entreprises par le Gouvernement et les acteurs de la filière. Dans le contexte du zonage du bassin cotonnier, la production nationale du coton graine est passée de 352 134 tonnes en 2013 à un record de 559 483 tonnes en 2021. En dépit des contraintes, la Côte d’Ivoire se maintient entre la 3ème et la 4ème place des pays africains producteurs de coton. Quant à l’anacarde, initialement introduite pour freiner l’avancée du désert dans le nord de notre pays, cette plante écologique s’est hissée au rang de culture de rente stratégique. En dix années, après la réforme de 2013, la production de noix brutes de cajou est passée de 500 000 à 1,2 million de tonnes en 2023, consolidant ainsi la position de la Côte d’Ivoire comme leader mondial de la production et du commerce de la noix brute.
Parallèlement, les initiatives visant à promouvoir la transformation locale ont porté des fruits, atteignant plus de 344 000 tonnes de noix brutes de cajou transformées en 2024, contre à peine 31 000 tonnes en 2013, soit une progression décuplée en l’espace d’une décennie. Cette avancée qui doit demeurer et se consolider témoigne d’une croissance qui a non seulement renforcé la chaîne de valeur, mais a engendré aussi une amélioration substantielle des revenus pour l’ensemble des acteurs. Distingués invités, Mesdames et Messieurs, Derrière ces chiffres se trouvent des hommes et des femmes, plus de 450 000 producteurs d’anacarde et entre 120 000 et 140 000 producteurs de coton selon les campagnes, qui travaillent chaque jour pour écrire ces belles pages de notre histoire agricole. Leur courage et leur détermination méritent notre reconnaissance. Ils ont su conjuguer tradition et innovation, contribuant ainsi à la prospérité des zones rurales et à l’essor de notre agriculture.
La 1ère édition des Journées Nationales du Producteur du Coton et de l’Anacarde, placée sous le thème : « Valoriser durablement le potentiel des filières coton et anacarde pour des producteurs prospères », traduit notre engagement à mettre les producteurs au centre de nos priorités.Ce thème nous invite à réfléchir ensemble à des solutions durables, à célébrer nos succès et à construire une vision partagée d’inclusion et de progrès.Pour sa part, le Conseil du Coton et de l’Anacarde poursuivra sans relâche ses efforts pour accroître la valeur ajoutée dans les deux filières et garantir des revenus décents à l’ensemble des acteurs en s’inspirant des orientations du Gouvernement.
Quatre axes stratégiques ont été définis pour porter cette vision, il s’agit de :Permettre aux producteurs des filières coton et anacarde de vivre décemment et durablement des revenus de leur production ;Améliorer la contribution des filières coton et anacarde au PIB à travers l’accroissement de la valeur ajoutée ;Consolider la structuration et la professionnalisation des acteurs des chaînes de valeurs du coton et de l’anacarde ;Renforcer la Gouvernance des filières Coton et Anacarde. Dans cette perspective, le Conseil du Coton et de l’Anacarde veillera à garantir un prix juste et rémunérateur pour les producteurs, tout en travaillant à améliorer leur cadre de vie. Des mesures concrètes seront prises pour faciliter leur accès à la Couverture Maladie Universelle (CMU), conformément aux instructions fermes du Gouvernement.Par ailleurs, l’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera lancée cette année.
Cette initiative vise à constituer une base de données fiable, indispensable pour optimiser l’allocation des ressources. Elle permettra notamment de renforcer les initiatives de traçabilité, d’améliorer les services aux producteurs et de favoriser l’inclusion financière au sein de la filière. L’opération d’identification des exploitants et exploitations d’anacarde sera conduite suivant une phase pilote et deux phases élargies qui permettront de toucher progressivement l’ensemble des zones de production. En outre, afin de consolider l’équilibre de nos deux filières, nous mettrons un accent particulier sur la promotion de champions nationaux capables d’assumer une part significative de la transformation locale des produits issus du coton et de l’anacarde.
Nous avons conscience que les défis sont nombreux, mais nous sommes convaincus qu’en unissant nos forces et nos compétences, nous saurons les relever avec succès.Mesdames et Messieurs,Faisons de ces Journées Nationales du Producteur du Coton et l’Anacarde un symbole de notre engagement collectif pour des filières prospères, durables et inclusives. Des filières où le travail des producteurs est reconnu, valorisé et célébré.Je vous remercie de votre aimable attention. »
Discours du Directeur Général Le Conseil du Coton et de l’Anacarde Vendredi 17 janvier 2025
Nb : Le titre est de la rédaction