🇨🇮 PRÉSIDENTIELLE 2025

République de Côte d'Ivoire — 26 octobre 2025

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Communiqué

Prix garanti bord champ (campagne 2025-2026): CACAO 2800 Fcfa / KgCAFE 1700 Fcfa / Kg

samedi 15 novembre 2025
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Agriculture

Agriculture (333)

Exposition/Agriculture et ressources animales- La Chine, pays à l’honneur du Sara 2025

mercredi, 19 février 2025 09:07 Written by

Le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a présidé le 18 Février 2025 à Sofitel Ivoire d’Abidjan, le lancement de la 7e édition du Salon international de l’agriculture d’Abidjan,(Sara) ; dont le thème est : « Quels systèmes de transformation agro-alimentaire pour la souveraineté alimentaire en Afrique ? »
L' édition2025 qui se tiendra du 23 mai au 1er juin 2025, aura lieu au. Parc des Expositions d’Abidjan.
Cette cérémonie de lancement a enregistré la participation de plusieurs membres du gouvernement ivoirien, des acteurs du monde rural et des responsables de Voodoo Group. M. André Kouassi Kouakou, le commissaire général du SARA 2025, a indiqué que « cette plateforme internationale, constitue une opportunité pour rassembler les acteurs du secteur agricole, des ressources animales, halieutiques et forestières autour de solutions innovantes et durables ».
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, M. Adjoumani Kouassi Kobenan, a rappelé qu’en 2023, la sixième édition du Sara, qui s’est tenue du 29 septembre au 08 octobre 2023, a enregistré 862 exposants et plus de 400 000 visiteurs.
« Par ailleurs, les rencontres d’affaires organisées ont permis de signer des accords et conventions dont les montants globaux sont passés de 238 milliards de Fcfa en 2019 à 403 milliards Fcfa, soit une hausse de 69,3% », a- t-il rappelé.
Le Premier ministre Robert Mambé s’est dit particulièrement heureux de lancer ce salon agricole de premier plan, qui selon lui « constitue le bassin d’emploi le plus important de l’avenir » de la Côte d’Ivoire. L’agriculture, en outre, offre au-delà des divers mets, « une kyrielle d’opportunités et de potentialités qui ne sont pas exploitées comme il se doit »
A noter qu’après les Pays- Bas en 2023, le pays à l’honneur cette année cette année est la Chine ; une puissance agroindustrielle dont l’expertise dans le domaine agricole et le modèle de développement rural sont mondialement reconnus.
La Chine, faut-il souligner occupe les premiers rangs de la production agricole, produisant essentiellement du riz, du blé, de la pomme de terre, du sorgho, de l’arachide, du thé, de l’or, du coton, des oléagineux, du porc, et du poisson.
Le Sara s’est imposé comme une plateforme majeure, non seulement pour la Côte d’Ivoire mais aussi pour toute l’Afrique subsaharienne. L’édition 2025 s’inscrit dans la continuité de cette dynamique avec l’ambition de promouvoir les chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires.
Le Sara vise également à « valoriser les innovations technologiques adaptées à nos réalités, de favoriser les investissements dans les infrastructures de transformation, et de renforcer les échanges entre acteurs locaux, sous régionaux et internationaux », a-t-il souligné.
Bamba Mafoumgbé

Soutien à l’assistance et au conseil agricole -Le gouvernement renforce les capacités logistiques de l’Anader

samedi, 15 février 2025 13:22 Written by

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a procédé jeudi 13 février 2025 au centre de formation de Bingerville, à la remise d’équipements à l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader). Un acte fort qui vise à accroître la productivité de cette structure dont la mission est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie du monde rural, en professionnalisant les exploitants agricoles et les organisations professionnelles.
Coût du don, environ cinq milliards de Fca, se compose de 597 motos, 102 véhicules de type 4×4 double cabine, 313 ordinateurs dont 174 portables, 521 tablettes et 300 Gps, destinés à l’ensemble du territoire.
A l’occasion, le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani « Il s’agit d’un dispositif important qui constitue un levier pour améliorer les conditions de travail des agents de l’Ander (…). Je vous félicite pour le travail remarquable que vous accomplissez au quotidien. Vous avez et continuez à démontrer par votre engagement et votre efficacité que l’Anader est un acteur clé du développement agricole en Côte d’Ivoire », a dit le ministre Adjoumani.
Pour sa part, Dr Sidiki Cissé, Directeur général de l’Anader, a salué l’intérêt constant que leur porte la tutelle technique dans l’exécution de la mission de la structure, qui consiste à accompagner les agriculteurs et leur inculquer les bonnes pratiques agricoles. Il a également rappelé les succès de plusieurs programmes dans le cadre de la sécurité alimentaire, menés par l’Anader, pour améliorer les productions agricoles.
Ayoko Mensah

Gestion de trois zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde- Une convention de cession signée entre la Sogedi et le Conseil coton et anacarde

samedi, 15 février 2025 12:57 Written by

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani, a présidé, vendredi 14 février 2025 à Abidjan, la signature d’une convention de cession de la gestion de trois zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde entre le conseil du coton et de l’anacarde et la Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles (Sogedi).
Selon, l’Aip qui rapporte l’information, cette signature a eu lieu entre le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, et le directeur général de la Sogedi, Mamadou Diomandé, conformément à la décision du conseil présidentiel de décembre 2023.
Ainsi, ajoute le confrère, trois zones agro-industrielles dédiées à la transformation de l’anacarde d’une superficie de plus de 50 hectares ont été construites à Korhogo, Bondoukou et Séguéla par le conseil du coton et de l’anacarde dans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.
Le ministre d’État, Adjoumani, qui avait à ses côtés, M. Mamadou Berté, Dg du Conseil du Coton et anacarde, n’ a pas manqué d’ajouter que ces zones agro-industrielles sont dotées de toutes les infrastructures nécessaires, à savoir une voirie aménagée, des installations électriques, un château d’eau, un réseau de télécommunication, des entrepôts de stockage, des ponts bascules, des aires de séchage et une station d’épuration, facilitant ainsi l’installation des unités industrielles sur ces sites.
La mise en exploitation de ces trois zones agro-industrielles devrait permettre un accroissement de la capacité nationale de transformation d’au moins 150 000 tonnes à partir de la campagne 2026.
Il est à préciser que projet du conseil du coton et de l’anacarde vise à renforcer les actions de cette institution en vue d’améliorer la productivité, la qualité des noix brutes de cajou et d’augmenter le volume des noix transformées localement.
Ce projet, aligné sur les objectifs stratégiques de transformation des matières premières, contribue au renforcement de la compétitivité du secteur tout en favorisant son rayonnement à l’échelle internationale.
Concernant l’anacarde, il est prévu que 50 % de toute la production soit transformée localement d’ici 2030.
Parmi les innovations majeures introduites dans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde figure la gestion des zones agro-industrielles par la filière elle-même.
La Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles(Sogedi), a repris les attributions du Fonds de développement industrielles( Fodi) et les celles de l’ Agence de gestion et du développement industriel ( Agedi). Cette dernière entité faut-il le souligner avait un rôle essentiellement administratif : les actes des terrains industriels et installation entre autres des opérateurs économiques sur les terrains industriels.
A noter que dans les missions de la Sogedi, « il y a beaucoup de missions techniques notamment la conception, le financement et la gestion des zones industrielles. « Nous précisons que les attributions de la Sogedi sont beaucoup plus larges. C’est l’une des rares sociétés de droits publics qui a le pouvoir de concéder au nom de l’Etat des zones et éventuellement, rentrer dans le capital des certaines entreprises privées. Vous conviendrez avec moi que toutes les grandes économies du monde sont bâties autour de l’industrie » selon une fiche technique sur la Sogedi.

Bamba M.

Distribution de la sacherie brousse pour l’anacarde- Une mission de supervision sur le terrain

vendredi, 14 février 2025 11:44 Written by

Le Conseil du coton et de l’anacarde a entamé du 10 au 16 février 2025, une mission de supervision de la distribution de la sacherie brousse aux producteurs, au titre de la campagne 2025 de commercialisation, sur l’ensemble de ses 12 délégations régionales. Objectif, s'assurer de la bonne exécution du mode opératoire de la distribution de sacherie brousse et diagnostiquer les éventuels dysfonctionnements du système en vigueur et proposer des mesures correctives.
La mission conduite par le Directeur de la Commercialisation, M. KONE Gabesongon, a exhorté les producteurs à exiger le respect du prix bord champ fixé par le Gouvernement et à exiger aux acheteurs, les sacs homologués de rechanges.
M. SORO Klotioloma, Coordinateur National des filières Coton, Anacarde, Mangue et foresterie à l’Anader, a, pour sa part, demandé aux producteurs de conditionner les noix brutes de cajou bien séchés et bien triés dans les sacs en joute. Quant à l’OIA-Anacarde, représentée par M. KONE Yefarkiya Moustapha, elle se dite satisfaite du bon déroulement de la mission de distribution des sacs.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de la filière anacarde, le Conseil coton et anacarde a instauré une sacherie dédiée au conditionnement de la noix de cajou, visant à préserver la qualité des produits origine Côte d’Ivoire, conformément au Décret n°2013-813 du 26 novembre 2013.
Il faut dire qu’au titre de la campagne 2025, un mode opératoire impliquant l’Oia- Anacarde pour la distribution de la sacherie brousse aux producteurs a été élaboré en novembre 2024. Pour garantir une meilleure compréhension par tous les acteurs impliqués, un atelier d’Appropriation du mode opératoire s'est tenu à Yamoussoukro du 26 au 27 novembre 2024.La mission de supervision vise donc à évaluer la mise en œuvre des dispositions arrêtées.
B. Mafoumgbé( Source : sercom CCA)

Redynamisation de la filière coco- Le gouvernement prend de grandes décisions

jeudi, 13 février 2025 11:57 Written by

Dans le but de redynamiser la filière Coco et de repositionner la Côte d'Ivoire au rang des grands pays producteurs et transformateurs de la noix de coco, en cohérence avec la politique de gestion efficiente des finances publiques engagée par le gouvernement, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance. C'était, le mercredi 12 février 2025, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, lors du Conseil des ministres.
Selon le ministre Amadou Coulibaly, ministre de la communication, par ailleurs porte -parole du gouvernement, cette ordonnance porte extension des règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile aux activités de la filière Coco. Le projet de loi de ratification y afférent a été également adopté.
« Ainsi, en lieu et place d'une toute nouvelle législation et d'une nouvelle structure dédiée aux activités de la filière Coco, cette ordonnance étend le champ d'application de la loi n° 2017-540 du 03 août 2017 fixant les règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile, aux activités de la filière Coco. En conséquence, les missions de régulation, de développement, de contrôle et de suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile dévolues au Conseil Hévéa-Palmier à Huile sont également étendues aux activités de la filière Coco », a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

Selon lui, dans ce cadre, l'ordonnance recompose l'organe délibérant, précisément le Conseil d'Administration du Conseil Hévéa-Palmier à Huile, de façon à prendre en compte les représentants de l'interprofession de la filière Coco. A noter que la production ivoirienne de noix de coco est passée de 406 000 tonnes en 1986 à 125 565 tonnes en 2024. Soit une baisse de 70%, faisant passer la Côte d’Ivoire du 1er au 5ème rang continental.
Bamba Mafoumgbé

Recherche et sécurité alimentaire en Afrique - Des chercheurs africains découvrent les performances du Cnra

dimanche, 09 février 2025 21:02 Written by

Une délégation de la Société internationale des plantes tropicales à racines et tubercules – branche Afrique (Istrc-Ab) ayant séjourné à Abidjan dans le cadre du 15e symposium de cette organisation qui a eu lieu du 3 au 7 février 2025 à Abidjan, est allée visiter la station de recherche sur la banane plantin du Centre nationale pour la recherche agronomique, ( Cnra).
Ces chercheurs venus d’une vingtaine de pays dont le Nigeria, le Benin et le Ghana, n’ont pas tari d’éloge face aux performances du Cnra. Ils ont exprimé leur admiration pour les progrès réalisés par le Centre national de recherche agronomique (Cnra) dans la culture du plantain, lors d’une visite organisée jeudi 6 février 2025 à la station d’Anguédédou.
Ils ont dit avoir été impressionnée par les parcelles expérimentales et les échanges fructueux avec les chercheurs du centre de spécialisation du plantain. Ces discussions ont porté sur les projets de recherche en cours, ainsi que sur les défis et les perspectives de développement de la culture du plantain en Côte d’Ivoire et dans le monde.
Au nom de ses pairs, Dr Faouziath Sanoussi de l’université Abomey-Calavi (Bénin) a souligné l’importance de la recherche sur le plantain pour la sécurité alimentaire et le développement économique des pays tropicaux. Elle a également encouragé le Cnra à poursuivre ses efforts dans ce domaine.
Dr Traoré Siaka, directeur de la station Crna de Bimbresso, qui héberge le programme de recherche plantain et ananas, s’est félicité de cette visite d’immersion. Il y voit un signe de l’intérêt croissant de la communauté scientifique internationale pour les travaux du Cnra.
Dr Traoré a également annoncé que le Centre de spécialisation pour le plantain, une entité du Cnra, est prêt à dispenser des formations et à fournir du matériel végétal performant aux pays de la sous-région.
A noter que la production de la Côte d’Ivoire avoisine les deux millions de tonnes, la Côte d’Ivoire confirme son rôle de leader dans la culture du plantain. Également, Dr Kouakou Amani Michel, Directeur général adjoint du Centre national de recherche agronomique(Cnra),en charge de la recherche et développement agricole (Dga-Rda), a obtenu un prix pour ses travaux de recherche sur les plantes à racines et tubercules en Côte d’Ivoire.
La société Istrc-Ab a pour mission d’encourager, stimuler et soutenir dans le monde toute activité conduisant à l’amélioration générale de la production et à l’utilisation des plantes tropicales à racines et tubercules ainsi que les bananes. Elle organise des symposiums tous les trois ans. Les trois derniers se sont tenus au Ghana en 2013, en Tanzanie en 2017 et virtuellement en Zambie en 2021.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sensibilisation pour la bonne qualité de la noix de cajou - Une équipe du Conseil coton et anacarde à Madinani

mercredi, 05 février 2025 11:53 Written by

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation pour l’amélioration de la qualité de la noix de cajou en ce début de campagne de commercialisation, une mission du Conseil du coton et de l’anacarde, en collaboration avec l’Organisation interprofessionnelle agricole de l’anacarde (OIA), était à Madinani, dans la région du Kabadougou, le lundi 04 février 2025. Objectif, sensibiliser les producteurs sur les bonnes pratiques pour une bonne qualité de noix de cajou et leur prodiguer des conseils sur les dispositions à prendre au cours de la campagne de commercialisation.
Conduite par Dr OUATTARA Mariam, directrice de la production au Conseil du coton et l’anacarde, représentant le Directeur général, Mamadou Berté, l’équipe de sensibilisation a axé son intervention sur les activités de récolte et post-récolte.
Réunis sous des anacardiers, les 150 acteurs dont 130 producteurs et 30 pisteurs et acheteurs ont pris note des conseils donnés par le Professeur SORO Sibirinan, enseignant-chercheur au Programme National de Recherche Agricole (Pnra) et Soro Klotioloma, Coordinateur National des filières coton, anacarde, Mangue et foresterie (Anader). Ils les ont exhortés à nettoyer les champs pour éloigner les insectes nuisibles, à ramasser les pommes et à les séparer à l’aide d’une ficelle, bien sécher les noix et procéder au tri. Ensuite les stocker dans un endroit bien aéré.
Le préfet du département de Madinani, M. Kouakou Michel Kouakou, a exhorté les producteurs à appliquer les bonnes pratiques agricoles enseigner par les experts et à lutter contre la fuite des produits vers nos pays limitrophes qui est un acte puni par la loi.
La mission se déroule dans 24 localités, réparties entre les 12 délégations régionales du Conseil du coton et de l’anacarde. A noter que depuis le 18 janvier 2025, est officiellement ouverte la campagne 2025 de commercialisation des noix de cajou. Avec un prix plancher obligatoire magasin intérieur de 450 F CFA/kg. Un prix plancher obligatoire magasin usine de 479 F CFA/kg ; Un prix plancher obligatoire magasin portuaire de 509 F CFA/kg
Rappelons que les prix bord champ se sont situés entre 275 F CFA/kg et 550 F CFA/kg avec une moyenne de 330 F CFA/kg contre 319 en 2023. Les revenus des producteurs se sont établis à environ 312 milliards F CFA. En ce qui concerne les exportations, 600 645 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2024 contre 849 250 tonnes en 2023, essentiellement vers le Vietnam et l’Inde.
B.M avec sercom Cca

Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab) - Abidjan abrite le 15e symposium triennal

lundi, 03 février 2025 20:33 Written by

Abidjan abrite depuis ce lundi 03 Février 2025, le 15e symposium triennal de la Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab).Belle tribune pour le Directeur général du Centre national de recherche agronomique (Cnra),le Professeur Sangaré Abdourahamane, représenté par Dga en charge de la recherche et du développement agricole, le Docteur Amani Kouakou, de saluer les participants vénus de 12 pays dont le Nigeria et le Benin mais aussi de certaines fondations engagées dans le financement de la sécurité alimentaire, en Afrique, pour avoir choisi Abidjan, pour abriter les assises. A l’effet de réfléchir sur la transformation et souveraineté alimentaire en Afrique.
« C’est avec une grande joie que je prends la parole en ce jour du 03 février 2025 au nom du Comité local d’organisation de l’Istrc-Ab pour vous souhaiter la bienvenue en Côte d’Ivoire à l’occasion de ce 15e Symposium triennal de la Société internationale pour les plantes-racines tropicales - Branche Afrique (Istrc-Ab) que notre pays a l’honneur d’abriter. Cet événement international réunira pendant 5 jours, toute l’expertise mondiale sur les plantes à racines tropicales. En effet cette rencontre qui mettra ensemble, les producteurs, la recherche, les transformateurs, les consommateurs, les partenaires au développement, les bailleurs de fonds et les services d’encadrement verra l’intégration de la banane dont la Côte d’Ivoire abrite le Centre national de spécialisation pour l’Afrique de l’ouest et centrale. », a dit le Dga, docteur Amani Kouakou.
Les plantes à racines et les tubercules sont essentiels dans l’alimentation des populations et en particulier celles de l’Afrique. L’Afrique fournit plus de 65 % de la production mondiale de manioc estimée à plus de 315 millions de tonnes, 98 % des 78 millions de tonnes d’igname, 80 % des 12 millions de tonnes de taro et 34 % des 84 millions de tonnes de patate douce en 2021.
Aussi, le Dga du Cnra, n’a pas manqué d’ajouter : « Leur contribution à l’alimentation des populations africaine est très importante. Ainsi, au Congo et au Ghana, par exemple, c’est respectivement 250 et 220 kg de manioc par habitant et par an, au Nigeria près de 120 kg de manioc et 105 kg d’ignames, au Bénin respectivement 110 de manioc et 155 kg d’igname (source : FAOSTAT 2021). Quant au plantain, l’Afrique en produit plus de 65 %. Ces produits sont ainsi essentiels pour le continent pour la sécurité alimentaire. Il convient donc de mettre ensemble les efforts pour leur promotion dans le contexte actuel de changements climatiques et de divers chocs nationaux et internationaux
Pour sa part, M. Fry Kouamé André, directeur de cabinet adjoint du ministère d’État ministère de l'agriculture du développement rural et des productions vivrières, abondant dans le même sens que plusieurs intervenants qui ont fait des plaidoyers, ne dira pas le contraire.
Il a traduit les salutations du ministre d’Etat Adjoumani au docteur Richardson OKECHUKWU et à tous les autres pays membres de l’ISTRC-AB pour le choix de la Côte d’ivoire pour abriter ce symposium il me plait également de remercier particulièrement le Centre national de recherche agronomique et le Centre régional d’excellence WAVE(Central and west african virus epidem iolo gy, ) pour leur engagement à la réussite de ce symposium. « L’agriculture est un plier essentiel de notre économie, elle occupe les deux tiers de la population active et contribue pour 35 % au Pib et 40% aux recettes d’exportation. Cette performance repose sur son Programme national d’investissement agricole (Pnia) de deuxième génération, qui a une déclinaison du Programme national de développement (Pnd) en ce qui concerne le volet agriculture. », a rappelé le directeur de cabinet adjoint du ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural et des productions vivrières.
Non sans rappeler que l’igname, le manioc et le plantain ont été identifiés comme des produits stratégiques en Côte d’Ivoire. « L'igname est une denrée alimentaire importante qui contribue à l'autosuffisance alimentaire des populations ivoiriennes. Avec une production annuelle de plus de 5 millions de tonnes, elle est la première culture vivrière du pays. Le manioc est aujourd’hui une culture stratégique pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire. Elle occupe le deuxième rang des cultures vivrières après l’igname, avec également plus de 5 millions de tonnes. Quant à la banane plantain, elle est la 4e production vivrière du pays », a -t-il conclu
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Projet PRE à San Pedro -Une délégation ministérielle rencontre des bénéficiaires sur le terrain

lundi, 03 février 2025 18:23 Written by

a 29e édition des réunions du Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone forestier (Fcpf) qui s’est tenue du 27 au 29 janvier 2025, à l’hôtel Radisson Blu d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a été suivie d’une visite de terrain dans la région de San Pedro, le jeudi 30 janvier 2025.
La mission, conduite par le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, M. KONAN Jacques ASSAHORE, s’est rendue au siège de la Société coopérative CASIB de Gabiadji, situé à une trentaine de kilomètre de San Pedro, pour rencontrer plusieurs bénéficiaires du Projet de paiement des réductions d’émissions (PRE) autour du parc national de Taï.
La Directrice des opérations de la banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madame Marie-Chantal UWANYILIGIRA et l’ensemble des partenaires techniques du projet ont donc pu constater que les paiements des producteurs bénéficiaires du projet PRE est une réalité.
En effet, le projet PRE vise à capitaliser les investissements des phases antérieures de la REDD+ et à récompenser les efforts des parties prenantes ayant contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les régions situées le long du parc de TAI, notamment, celles du Cavally, du Gboklè, du Guémon, de la Nawa et de San Pedro.
Pour la filière café-cacao, les bénéficiaires sont donc les producteurs ayant fait du reboisement ou ayant adopté la pratique de l’agroforesterie, dans le cadre du projet de contribution à la reforestation dans la filière financé et mis en œuvre par Le Conseil du Café-Cacao, appuyé par ses partenaires techniques.
Dans son allocution, Madame KONAN ORE Deborah, chef de service gestion environnementale et sociale de la direction de la recherche et de la Lutte contre le changement climatique, représentant la Direction générale du Conseil du Café-Cacao, a rappelé l’engagement et les actions du Conseil du Café-Cacao en vue de garantir une production durable du café et du Cacao.
C’est d’ailleurs ces actions qui permettent à plusieurs producteurs de café-cacao ayant planté des arbres dans leurs cacaoyères avant le 31 décembre 2021, d’être aujourd’hui bénéficiaires de primes dans le cadre du projet PRE.
La Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et le ministre de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique ont encouragé l’ensemble des bénéficiaires retardataires à prendre toutes les dispositions nécessaires (pièces d’identités, numéro mobile money), afin de rentrer rapidement en possession de leurs paiements.
Rappelons que ce sont plus de 100 000 bénéficiaires qui se partageront 12,5 milliards de Fcfa, renforçant ainsi l’économie locale et les pratiques durables.
Bamba Mafoumgbé( Source : Sercom Conseil café et cacao)

Anader/Développement rural - Le nouveau Dga/Af, Touré Kaffouba à la rencontre des agents

dimanche, 02 février 2025 12:45 Written by

Le 30 janvier 2025, le nouveau Directeur Général Adjoint chargé de l'Administration et des Finances (DGA/AF), M. TOURE Kaffouba, a été accueilli avec honneur par la Direction régionale Centre Ouest de l'ANADER, basée à Daloa.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de son processus d'intégration à l'ANADER, suite à sa nomination le 8 avril 2024 et à son entrée en fonction officielle le 1er juillet 2024.
L'objectif principal de cette rencontre était de permettre au DGA/AF de mieux appréhender les enjeux et défis spécifiques auxquels fait face la Direction régionale Centre-Ouest, tout en renforçant les liens avec le personnel.
Un processus de réforme en cours
Cette visite a également constitué une opportunité pour lui de partager les valeurs et les aspirations de l'ANADER, engagée dans un processus de réforme initié suite à la signature d'un contrat de performance avec l'État de Côte d'Ivoire.

Durant cette visite, le DGA/AF a échangé avec les équipes locales, pris connaissance des réalités du terrain et identifié les problématiques spécifiques liées aux opérations agricoles et au conseil aux producteurs.

Il a insisté sur l'importance de la nouvelle organisation visant à répartir les responsabilités entre deux Directeurs Généraux Adjoints : l'un en charge des opérations techniques et l'autre de la gestion administrative et financière.

Cette configuration a pour objectif d'améliorer l'efficacité de l'organisation et de faciliter la collecte ainsi que la gestion des données, un outil essentiel pour suivre et contrôler les actions de l'ANADER sur le terrain.

« Je lance un appel à tous pour qu'ils travaillent, et surtout, qu'ils travaillent bien », a-t-il déclaré au personnel de la Direction régionale Centre-Ouest à Daloa.
Amélioration des services rendus
Il a également annoncé la création de trois nouvelles zones ANADER (Guitry, Buyo et Téhini) ainsi que de trois nouvelles directions (Centre Est à Yamoussoukro, Nord-Est à Bondoukou et Nord-Ouest à Odienné).

Ces initiatives portent le nombre total de zones à 60 et celui des directions régionales à 10, avec pour objectif l'amélioration des services rendus aux producteurs agricoles.

Cette visite s'inscrit donc dans une démarche plus large visant à renforcer la cohésion et le travail collaboratif au sein de l'ANADER afin de relever les défis du secteur agricole en Côte d'Ivoire, tout en promouvant une gestion moderne, transparente et efficace.

Sercom

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