
Agriculture (301)
Cacaoculture durable – « D’ici 2025, plus de 80% des fèves produites en Côte d’Ivoire seront certifiées » (Dg Ccc)
mardi, 17 décembre 2024 13:09 Written by AdminDans une interview accordée à Fraternité Matin le 16 décembre 2024, le Directeur général du Conseil du café cacao, Koné Brahima Yves, a souligné l’urgence d’agir pour préserver le couvert forestier ivoirien.
« Nous avons déjà entamé le processus de recensement des producteurs pour mieux contrôler la traçabilité de la production. D’ici 2025, plus de 80% des fèves produites en Côte d’Ivoire seront certifiées durables », a-t-il affirmé.
Selon les chiffres officiels, la Côte d’Ivoire a perdu 90% de sa couverture forestière depuis les années 1960, principalement à cause de l’expansion agricole. Chaque année, environ 300 000 hectares de forêts disparaissent, mettant en péril les efforts de lutte contre les changements climatiques.
Le Ccc s’engage ainsi dans la formation des producteurs pour une culture plus responsable. Des campagnes de reboisement sont également prévues, avec un objectif de 10 millions d’arbres plantés d’ici 2026.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires, notamment l’Union européenne et certaines ONGs, pour accompagner les producteurs dans la transition vers une agriculture durable », a expliqué le Dg.
Le programme de traçabilité lancé en 2022 a déjà permis d’identifier plus de 1,2 million de producteurs et de cartographier les zones de production. Avec ces mesures, la Côte d'Ivoire espère non seulement préserver ses ressources naturelles mais aussi répondre aux exigences des marchés européens, qui imposeront dès 2025 la certification des produits agricoles pour lutter contre la déforestation importée.
(AIP)
Pour sa contribution à la promotion de la caféiculture - S.E.M Aly Touré félicite la Confédération Suisse
lundi, 16 décembre 2024 15:49 Written by AdminSem Markus Leitner, ambassadeur de la Confédération Suisse au Royaume-Uni a été reçu en audience le vendredi 13 décembre 2024 à Londres (Royaume-Uni) par Sem Aly Touré , Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations internationales des produits de base.
D’entrée de jeu, l’ambassadeur Markus qui était accompagné de sa collaboratrice Mme Seraina Sigron (Chef du bureau économique de l’ambassade suisse au Royaume-Uni) a remercié le Représentant permanent qui était assisté pour la circonstance de Mme Nathalie Assé (Conseillère à la Représentation permanente) pour l’audience accordée et indiqué être venu échanger avec lui sur les travaux de l’Organisation internationale du Café (Oic).
L’Ambassadeur Aly Touré a félicité son hôte pour la contribution de la Suisse aux travaux de l’Oic, tout en soulignant les liens séculaires entre les deux pays.
Ensuite, les deux personnalités ont échangé sur l’ordre du jour du prochain conseil de l’OIC et observer une convergence de vue entre les deux pays quant aux voies et moyens en vue de l’obtention d’une économie caféière durable.
Enfin, l’Ambassadeur Aly Touré a au nom de la Côte d'Ivoire offert du Chocolat « Made in Cote d’Ivoire »à son hôte tout en lui adressant ses vœux de bonheur et de paix.
Bamba M.( sercom)
Projet RESCO- Plusieurs variétés de semences relancent la production cotonnière en Côte d’Ivoire
lundi, 16 décembre 2024 11:27 Written by Admin
Plusieurs variétés de semences ont permis de relancer la production cotonnière en Côte d'Ivoire, après deux campagnes médiocres en raison d'attaques de jaccides, des insectes nuisibles à l'or blanc, dans le cadre du Projet résilience des systèmes cotonniers du nord de la Côte d'Ivoire (RESCO).
Selon une note d’information transmise à l’AIP, pour la campagne 2023-2024, des quantités des semences des variétés CI 123 et CI 128 ont été multipliées par les trois sociétés prestataires pour produire des semences de génération R1 et R2.
À l'issue de la campagne 2023-2024, les semences R2 des variétés CI 123 et CI 128 produites ont été distribuées à l'ensemble des sociétés cotonnières pour les semis de la campagne 2024-2025.
Lors d’une rencontre de travail pour évaluer l'impact de cette action, au nom du président de l’Interprofession de la filière coton (INTERCOTON), le chef de la cellule semence et recherche, Klana Koné, s’est réjoui de cette performance qui marque une augmentation de 50 % de la production par rapport à la campagne précédente.
Cette rencontre, qui s'est déroulée le 6 décembre 2024 à Bouaké, avait pour objectif de faire le point sur les activités, les estimations de production, de récolte, de commercialisation, d’égrenage du coton graine semences et de fabrication de semences.
Les participants ont également passé en revue le bilan à mi-parcours des activités de production de semences pour la campagne 2024-2025.
Dans le cadre du Projet RESCO, l’INTERCOTON a distribué aux sociétés cotonnières 150 humidimètres pour le contrôle sur le terrain des tas de coton récolté, ainsi que 6 400 bâches de protection du coton graine semences à plus de 3 000 producteurs semenciers. Par ailleurs, 60 cases de stockage du coton graine sont actuellement en construction dans une cinquantaine de villages semenciers.
Toutes ces actions contribueront à améliorer la qualité du coton graine semences et des semences de coton.
L'État de Côte d'Ivoire, à travers le ministère de l'Économie et des Finances, a signé avec l'Agence française de développement (AFD) un accord de crédit pour la mise en œuvre du projet RESCO, qui s'étendra sur une durée de quatre ans (2021-2025), afin d’accompagner le développement durable de la filière cotonnière dans un contexte de vulnérabilité climatique, à travers une approche sensible au genre.
AIP
Dossier/Kilogramme du cacao à 3000Fcfa au Cameroun contre 1000Fcfa en Côte d’Ivoire - Quand le changement climatique et le commerce équitable font flamber les cours
dimanche, 15 décembre 2024 13:59 Written by AdminLes cours du kilogramme de fèves de cacao continuent de flamber sur le marché mondial, dans un contexte de déficit de production, consécutivement aux effets néfastes du dérèglement climatique entre autres. Dossier…
La hausse des prix du Kilogramme du cacao aux producteurs camerounais de cacao par rapport à ceux de la Côte d’Ivoire continue de secouer la toile et susciter des débats dans les zones de production. Le phénomène n’est certes pas nouveau au Cameroun. Mais pour cette campagne de commercialisation en cours, l’écart entre les prix bords champs dans les deux pays est très élevé.
1000 Fcfa le Kg au bord champs en Côte d’Ivoire contre plus de 4000Fcfale Kg au pays de Paul Biya. Voire plus.
Le Cameroun, cinquième producteur mondial de cacao ne produit qu’environ 300 mille tonnes de fèves brutes par an. Pour la campagne de commercialisation 2022- 2023, la production nationale de ce pays qui frappe aux portes de l’Initiative de cacao durable Côte d’Ivoire – Ghana, a chuté de 33 051 tonnes.
Selon Investir au Cameroun, la campagne cacaoyère 2022-2023, s’est achevée officiellement depuis le 15 juillet 2023 et le 7 septembre 2023, il a été procédé au lancement de la saison 2023-2024 à Ngomedzap, dans la région du Centre du pays, la production nationale camerounaise a culminé à 262 112 tonnes. Ce qui correspond à une baisse de 33 051 tonnes, soit 11,2%, en comparaison avec les 295 163 tonnes de production commercialisée enregistrée au terme de la campagne 2021-2022.
À en croire le rapport de campagne dressé par l’Office national du cacao et du café (Oncc), cette baisse de la production est due « essentiellement au repos végétatif, aux effets néfastes du changement climatique et à la situation sécuritaire dans les bassins de production du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », en proie à une crise socio-politique depuis fin 2016. Parmi les éléments de contexte pouvant également justifier cette baisse de la production cacaoyère au Cameroun, au cours de la saison 2022-2023, l’Oncc cite « le renchérissement des coûts des intrants agricoles en raison du conflit en Ukraine et les exportations illégales et massives vers le Nigeria ».
Hausse du prix Kilogramme du cacao au Cameroun
Sur un registre positif cette fois-ci, la campagne cacaoyère qui s’achève au Cameroun a été marquée par une augmentation des volumes de fèves transformées localement. En effet, selon les données officielles, les broyeurs locaux (industries et unités artisanales) ont transformé 89 204 tonnes de fèves au cours de la campagne 2022-2023, contre 86 850 tonnes en 2021-2022. Ce qui révèle une hausse de 2 354 tonnes correspondant à 2,7% en valeur relative. Cette augmentation des broyages locaux est imputable non seulement au dynamisme des industries existantes, mais aussi à l’arrivée d’un nouvel opérateur, à savoir Africa Processing. Cette entreprise qui a fait son apparition au cours de la campagne sous-revue a acheté 162 tonnes de fèves sur le marché pendant la saison, selon les données de l’Oncc.
Côté prix aux producteurs, l’embellie a également été au rendez-vous au cours de la campagne cacaoyère 2022-2023. En effet, apprend-on officiellement, si le prix moyen minimum est resté le même que celui de la campagne précédente, à 750 Fcfa le kilogramme, le prix maximum, lui, a connu un bond au cours de la dernière campagne. Il a atteint 1 480 Fcfa dans les bassins de production en 2022-2023, contre 1 290 au cours de la campagne précédente, en hausse de 190 Fcfa le kilogramme (14,7%). Cette augmentation de la rémunération des producteurs peut s’expliquer par la concurrence que se livrent désormais sur le marché les six broyeurs locaux (Sic Cacaos, Atlantic Cocoa, Neo Industry, Chococam, Ferrero et Africa Processing) et les exportateurs de fèves brutes.
Ce n’est pas tout ! Le Kilogramme du Cacao d’excellence très prisé (Voir encadré 1) devrait frôler la barre de 2 000 Fcfa pour la première fois au Cameroun. Nous y sommes et la moisson est très bonne à ce niveau. Avec les centres d’excellence de traitement post- récolte du cacao dont un projet est en pleine implémentation depuis 2020, dans la région du Centre du pays. Selon les responsables de l’interprofession cacao-café, qui implémentent le projet « cacao d’excellence », en partenariat avec les maîtres chocolatiers français, trois nouvelles infrastructures du même type seront construites dans le pays en 2021. Les fèves soigneusement traitées sont très prisées par les maitres chocolatiers qui viennent les acheter à prix d’or durant des opérations de vente aux enchères. Selon des confrères camerounais, que ce soit en matière de prix payé aux planteurs ou de commercialisation des fèves, le niveau historiquement élevé des cours de l’or brun fait les affaires du Cameroun qui est dans un système libéralisé. « 2 730 francs Cfa le kilogramme de cacao. C’est le prix auquel ont été vendues 85 tonnes de fèves dans la région de l’est du Cameroun en cette fin janvier. Un tarif qui confirme le statut des producteurs camerounais comme étant parmi les mieux rémunérés au monde », a souligné le 23 janvier 2024, le ministre du Commerce camerounais, Luc Magloire Atangana Mbarga.
Les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao sont des structures dotées d’équipements de fermentation, de séchage et de stockage spécifique, auxquels il faut ajouter un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves, qui permet au final d’obtenir du cacao de qualité supérieure, encore appelé cacao d’excellence. Le produit issu de ces centres, qui ont livré leurs premières 150 tonnes de fèves lors de la dernière campagne cacaoyère, est vendu avec des primes substantielles aux producteurs. Par exemple, apprend-on officiellement, ces fèves ont été cédées aux maîtres chocolatiers français au prix de 1650 Fcfa le kilogramme au cours de la dernière campagne, contre une moyenne de 1300 Fcfa pour les fèves ordinaires.
Pour la campagne 2020-2021 courante, le « Club des chocolatiers engagés », qui ne compte plus seulement des maîtres français, mais également des partenaires belges et bientôt suisses, a d’ores et déjà garanti un prix minimum de 1640 Fcfa aux producteurs de fèves d’excellence et donc avec un « cacao de niche » très prisé par les maitres- chocolatiers qui traitent directement avec les centres d’excellence comme ceux de Ngoro, Nkondjock et Minkama, tous situés dans la région du Centre, devenue le plus important bassin de production de cacao du Cameroun, depuis le déclenchement de la crise séparatiste dans la région anglophone du pays, en octobre 2016.
Bamba Mafoumgbé
Encadré 1 : Les producteurs camerounais profitent du Fair Trade et de l’impact des changements climatiques
De l’avis de l’expert ivoirien, le Docteur Douka Christophe, les producteurs camerounais tout comme ceux de Madagascar profitent ainsi des retombées du Fair Trade ou commerce équitable. « La vraie raison de la ruée des usiniers vers le Cameroun est que ce pays pratique un « Fair Trade », c'est-à-dire un commerce équitable. Le « Fair Trade » encourage les partenariats commerciaux à long terme et autonomise les producteurs par le biais de formations et d'un appui visant à améliorer la qualité et leur réactivité aux tendances du marché. » explique-t-il. Et d’ajouter que «Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »
Les effets du changement climatique aussi
En outre, le changement climatique impacte depuis quelques années la production mondiale de cacao. L’Icco ou l’Organisation internationale du Cacao annonce un déficit de production de l’ordre de 11%.
L'organisation internationale de cacao (Icco) a publié ses premières prévisions annuelles pour la campagne 2023/2024, annonçant une chute de 11% de la production mondiale de cacao, renseigne Sika Finance. Cette baisse significative est estimée à 4,449 millions de tonnes, contre 4,996 millions de tonnes enregistrées lors de la précédente campagne.
Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectant les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux principaux producteurs mondiaux, sont les principales causes de cette diminution de la production. En conséquence, le marché mondial devrait faire face à un niveau de déficit record. Alors que le déficit était estimé à 74 000 tonnes lors de la dernière campagne, il devrait atteindre 374 000 tonnes, soit cinq fois plus important, selon les projections de l'Icco. Cette anticipation a déjà eu un impact sur les cours du cacao : depuis le début de l'année, les prix ont doublé, passant d'environ 4 200 dollars la tonne à New York début janvier, soit environ 2310000 Fcfa à près de 8 000 dollars soit environ 4400000 Fcfa à la mi-journée du 18 mars 2024.
Mais que disent le gouvernement ivoirien et le Conseil café-cacao(le régulateur ivoirien)
Le gouvernement ivoirien tente de justifier, à travers son porte-parole, les différences de prix du kilogramme des fèves de Cacao pratiqué en Côte d'Ivoire 1000 Fcfa et celui du Cameroun qui passe de 4225 Fcfa à 5100 Fcfa. Soit un écart de 4000 Fcfa. Voici comment il explique cet écart des prix du kilogramme de Cacao en Côte d'Ivoire et le Cameroun.
La Côte d'Ivoire, est le premier pays producteur mondial de fèves de cacao avec une production la Côte d'Ivoire de 2,3 millions de tonnes de cacao sur la campagne 2022/2023.
La Côte d’Ivoire dont système de commercialisation a été reformé à plusieurs reprise, a un système de vente qui repose sur la vente par anticipation. Elle vend par anticipation par le biais d’enchères électroniques, 70 à 80 % de sa récolte globale afin de tirer profit d’éventuelles hausses des cours mondiaux. Le reste est vendu en spot au cours du jour. Dans le cadre du nouveau système en vigueur né de la dernière réforme, il est servi aux producteurs ivoirien, 60% du Caf de référence et le prix du Kilogramme est garantie au producteur. En outre, malgré la Kyrielle de taxes adossées au Kilogramme de cacao pour alimenter les caisses de l’Etat, par ailleurs tant décriée par des analystes, un accent particulier est mis par la Côte d’Ivoire sur l’amélioration du revenu et des conditions de vie et de travail des producteurs. Aussi bien en termes d’accès à la santé, à l’éducation qu’à l’eau potable entre autres. Sans oublier le traitement phytosanitaire du verger café-cacao par le Conseil café-cacao.
Face à la grogne de certains acteurs ivoiriens de la filière café-cacao, le Conseil cacao explique et rassure : « La surenchère pratiquée ne profite aucunement aux producteurs mais plutôt aux intermédiaires de la chaine que sont les traitants, les pisteurs etc. La Côte d’Ivoire pratique des ventes anticipées ; ce qui sous-entend que les exportations actuelles sont faites sur la base de contrats qui ont été vendus plus d’une année en avance alors que les prix de vente n’étaient pas aux niveaux actuels. L’avantage d’un tel système permet de garantir un prix aux producteurs sur une campagne donnée. Le système permet aux producteurs de bénéficier des prix actuels de façon décalée à partir de la campagne prochaine, dont la production est en train d’être vendu. A contrario, si les prix actuels étaient en baisse, les revenus des producteurs auraient été garantis et ces derniers ne subiraient pas la baisse. »
Pour la campagne principale 2024- 2025, de commercialisation du cacao est ouverte en Côte d’Ivoire depuis le mardi 1er Octobre 2024. Ainsi, le prix d’achat bord champ du cacao est fixé à 1 800 Fcfa/kg et à 1 500 Fcfa/kg pour le café. L’annonce a été faite par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. Le ministre d’Etat a fait savoir que le prix d’achat du cacao connaît une hausse de 20 % par rapport à la campagne précédente qui était de 1500 Fcfa/kg.
Ce prix reflète l’engagement des autorités ivoiriennes à soutenir les producteurs dans un contexte marqué par une baisse de plus de 25 % de la production en Afrique de l’Ouest, en raison des conditions climatiques défavorables liées au phénomène El Niño.
Toujours selon les chiffres officiels du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, « Entre la campagne précédente (2022-2023) et la campagne 2023-2024 qui débute, ce sont environ 210 milliards de Fcfa qui s’ajoutent sur les revenus des producteurs de cacao. Pour le café, cet engagement du Chef de l’Etat représente un effort budgétaire supplémentaire de 14 milliards de Fcfa »
La politique du gouvernement ivoirien visant à garantir des revenus décents aux producteurs, principaux maillons du secteur, ajoute le ministre d’État, a permis aux producteurs de cacao de recevoir plus de 2 009 milliards de Fcfa au cours de la campagne 2022-2023 contre 1 779 milliards de Fcfa au cours de la campagne 2021-2022, soit une hausse de 12,93%.
De bons points certes mais la Côte d’Ivoire peut mieux faire en implémentant par exemple en plus du Programme de 2Qc(Qualité, quantité du cacao), des centres d’excellences à l’ivoirienne, pourraient sortir une niche de cacao très prisée par les maitres chocolatiers. Sans oublier une accélération de la politique de transformation locale de cette spéculation, pourque le pays dépende moins des yoyos du marché international.
Pays, leader mondial avec plus de 40% de l’offre mondiale de fèves de cacao, la Côte d’Ivoire ne transforme pour l’instant que 33% de sa production. Le gouvernement veut donc accélérer la transformation industrielle de l’or brun. Pour ce faire, le pays se dote de nouveaux complexes industriels.
Sans oublier que dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail, le gouvernement ivoirien à partir de cette campagne de commercialisation 2024-2025 annonce la prise en charge des primes de couverture maladie universelle (Cmu) pour tous les producteurs de café et de cacao détenteurs d’une carte de producteur. Le programme est financé à hauteur d’un milliard de Fcfa par mois, pour 1 million de producteurs recensés et supporté par le Conseil du Café-Cacao. Ce qui va coûter donc 12 milliards de Fcfa par an au régulateur ivoirien.
S’agissant du Fair Trade dans le cacao, ce sont environ 300 mille tonnes de cacao sur la production annuelle ivoirienne qui sont vendues à un prix un peu supérieur au prix garanti bord champ qui sont vendu par ce créneau annuellement. C’est-à-dire que là où le prix du Kg aux producteurs ivoiriens pour la campagne de commercialisation intermédiaire est fixé à 15 00Fcfa, une poignée de coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, plus de 200Fcfa.
Les coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, qui sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, une prime de 221 Euros la tonne, soit plus de 144966,497 Fcfa. Ce qui donne 144,966Fcfa par Kilogramme si l’on s’en tient au barème publié pour la Cote d’Ivoire par Fair Trade International et en vigueur depuis Octobre 2023. Il faut donc encourager les producteurs ivoiriens à y aller en masse.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Les cours mondiaux du cacao continuent de flamber pendant la production baisse (Ph : D.R)
Encadré 2 : La vérité sur le système de vente au Cameroun
Le Cameroun qui est le cinquième pays producteur mondial de l’or brun, n'a pas le même système vente que la Côte d’Ivoire. Au Cameroun, après la série de crises intervenues à la fin des années 1980 et au début des années 1990, le marché du cacao a été libéralisé. Les producteurs vendent directement aux acheteurs au prix du marché international, sans l’intervention de l'État.
L’expert Alex Assanvo, Secrétaire exécutif de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana,(Iccig) très à l’aise démontre: « Au Cameroun, nous avons un tout autre système qui est une libération totale. Contrairement à la Côte d’Ivoire, le Cameroun n’a pas de mécanisme de prix garanti et ne fixe pas de prix plancher garanti pour ses producteurs. Ce qui signifie que les prix fluctuent davantage en fonction des forces du marché et des négociations entre producteurs et acheteurs. D’ailleurs, les prix fixés au Cameroun sont les prix export – FOB (Free on board) qui signifie que le vendeur fournit les marchandises sans frais de transport et assurance et Caf (Coût, Assurance Fret) qui signifie un prix à la frontière du pays importateur avant acquittement de tous les impôts et droits sur les importations et paiement de toutes les marges commerciales et de transport dans le pays, alors qu’en Côte d’Ivoire et au Ghana les prix sont fixés « bord champ ».
Et de préciser : « Pour l’année 2023, par exemple, les prix bord champ du cacao au Cameroun variaient généralement entre 900 Fcfa et 1 100 Fcfa/kg, selon la qualité du cacao et la région de production. Les fluctuations sont influencées par l’offre et la demande locale, ainsi que par la qualité du cacao produit. On est loin des 5000-6000 Fcfa annoncés et mentionnés dans plusieurs journaux ! »
Bamba M.
Légende photo : Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectent les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana
Accord de pêche avec l’UE pour la période 2024-2028 signé le 21 novembre 2024 de - La position de la CPU- PME.CI (contribution)
dimanche, 15 décembre 2024 08:46 Written by AdminLa Confédération Patronale Unique des PME de Côte d'Ivoire (CPU-PME.CI) a appris, comme la plupart des organisations sœurs et un grand nombre d’ivoiriens, la signature le 21 novembre 2024 de l'accord de pêche avec l'Union européenne. Conformément à ses missions qui visent à protéger, accompagner et défendre les entrepreneurs, dans la perspective de parvenir à une souveraineté économique de la Côte d’Ivoire soutenue et dynamisée par les PME et le secteur privé dans son ensemble, la CPU-PME.CI voudrait émettre des réserves au regard des effets on ne peut plus mitigés qu’entraînent inéluctablement la mise en œuvre dudit accord qui pourrait, toutes proportions gardées, être considéré comme étant entaché d’un vice rédhibitoire au détriment de notre pays.
Il est certain que « les accords de pêche conclus par l’Union européenne avec des pays tiers autorisent les navires de l’Union européenne à pêcher les stocks excédentaires dans leurs eaux en échange d’une contribution financière. Le premier accord de pêche entre l’Union et la Côte d’Ivoire, signé en 1990, a été remplacé en 2007 par l’accord, renouvelé le 21/11/2024 et est accompagné d’un protocole, renouvelé périodiquement, qui définit les modalités de mise en œuvre. Cet accord fait partie d’un réseau d’accords thoniers, qui permet aux navires de l’Union européenne de cibler des espèces hautement migratoires dans les zones économiques exclusives (ZEE) des pays partenaires. L’accord entre l’Union européenne et la Côte d’Ivoire est important pour la région et pour la flotte thonière de l’Union, en raison de l’importance du port d’Abidjan, qui est l’un des principaux ports de débarquement et lieux de transformation en Afrique de l’Ouest. » cf. Plénière de février 2019 du parlement européen.
Néanmoins, nous devons nous interroger, à l’instar de certains pays frères avec lesquels certes nous n’avons pas les mêmes réalités économiques, mais qui ont, en connaissance de cause, mis un bémol à une forme de coopération trop peu avantageuse par rapport à leur quête d’indépendance économique.
Ainsi les accords signés avec l'Union européenne ont-ils véritablement servi les intérêts de notre pays ? Un audit rigoureux devrait s'imposer avant toute nouvelle entente.
Et pour cause, les résultats actuels sont plus qu'inquiétants :
· Une dépendance économique accrue : la disparition progressive de compétences locales et la perte d'emplois ont fragilisé notre tissu économique ;
· Une exploitation démesurée de nos ressources : la dégradation de l'environnement et la fragilisation de notre sécurité alimentaire sont les conséquences directes d'une exploitation souvent non durable ;
· Un déséquilibre commercial persistant : notre balance commerciale est déficitaire, comme en témoigne l'exemple de la pêche : nous importons plus de 8 fois la quantité de poisson que nous produisons localement.
Face à cette situation, il est urgent de repenser nos partenariats économiques. Pourquoi ne pas privilégier une exploitation locale de nos ressources, notamment via une flotte de pêche nationale ? Cette approche permettrait non seulement de garantir une meilleure répartition des bénéfices, mais aussi de créer de l'emploi et de renforcer notre souveraineté alimentaire. Nous risquons ainsi de voir nos richesses exploitées sans que nous en retirions les bénéfices.
Pour sortir de cette impasse, plusieurs questions fondamentales doivent trouver réponse :
· Transparence et contrôle : Quels mécanismes rigoureux sont en place pour garantir la transparence des accords commerciaux et s'assurer que les intérêts de notre pays sont bien défendus ?
· Répartition équitable des bénéfices : Comment assurer une répartition juste et équitable des revenus issus de l'exploitation de nos ressources naturelles ?
· Renforcement des compétences : Quelles compétences spécifiques devons-nous développer pour renforcer notre souveraineté économique et mieux négocier nos accords commerciaux ?
Il est temps de prendre le contrôle de notre destin économique, de bâtir un avenir plus prospère pour nos citoyens et de mettre nos PME au centre de notre économie locale pour un développement plus inclusif de notre pays.
Voilà ainsi que résumée la position de la CPU-PME.CI, qui invite instamment nos Autorités ivoiriennes à reconsidérer dans le sens d’un partenariat véritablement gagnant-gagnant ledit accord de pêche avec l’UE, vis-à-vis duquel notre organisation émet ouvertement un jugement dépréciatif tel qu’en l’état.
Le Président
Moussa Élias Farakhan DIOMANDÉ
36e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds commun pour les produits de base (Cfc)- La Côte d’Ivoire participe aux travaux à la Haye
samedi, 14 décembre 2024 12:17 Written by Admin
La trente sixième (36ème) réunion annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds commun pour les produits de base (Cfc) s'est déroulée les 11 et 12 décembre 2024 à la Haye (Pays-Bas).
La République de Côte d’Ivoire était représentée par l'ambassadeur Aly Touré, Représentant permanent de la République du pays auprès des Organisations internationales de produits de base et par ailleurs vice-gouverneur de son pays auprès de ladite institution, assisté des membres de la Représentation diplomatique de Côte d’Ivoire aux Pays-Bas
Le Fonds commun se compose de 101 Etats membres et 9 institutions multilatérales. Créé en 1989, il permet d’éradiquer la pauvreté en favorisant le financement de projets de développement des chaînes de valeur des matières premières agricoles ou minières à travers le monde.
Au cours de cette session, deux points essentiels étaient à l’ordre du jour à savoir l’élection du président du conseil et la présentation du cadre stratégique du fonds Commun 2025-2035
Concernant le renouvellement des instances dirigeantes de l’institution, Sem Miriam Blaak Sow (Ambassadeur de l’Ouganda en Belgique) a été élue à la présidence du Conseil des Gouverneurs pour l’année 2024/2025.
Selon le Directeur général du Cfc, le Cadre stratégique du Cfc pour 2025-2035 vise à assurer la cohérence des efforts de l'organisation pour relever les défis urgents auxquels sont confrontés les pays en développement tributaires des produits de base. En mettant l'accent sur la durabilité, l'accès équitable aux marchés, la transformation technologique, ainsi que sur toute approche innovante telle que l'agriculture régénératrice et les modèles de développement respectueux de la biodiversité, la Cfc continuera de jouer un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté et la promotion de la croissance économique dans les pays du Sud. Ce cadre stratégique soutiendra l'uniformité des efforts déployés par l’organisation pour réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Par ailleurs, cette initiative du Fonds commun pour les produits de base (Cfc) vise à garantir une approche globale pour lutter contre la pauvreté liée aux produits de base dans les pays en développement, en investissant dans les petites et moyennes entreprises (Pme) durables. Les objectifs de l’institution s'alignent étroitement sur les concepts de développement mondial tels que le Programme 2030 et le récent Pacte des Nations Unies pour l'avenir, qui mettent l'accent sur le développement durable, l'éradication de la pauvreté, l'action climatique et la croissance économique équitable. Cette section examine comment le Cadre stratégique du Cfc s'inscrit dans ces documents d'orientation, en particulier dans le contexte de son accent sur le développement durable, le financement du développement et la résolution des défis mondiaux. En mettant l'accent sur le développement durable, la résilience climatique, l'inclusion sociale et la coopération multilatérale, l’institution est bien placée pour contribuer à la réalisation des ODD et d'autres engagements internationaux en matière de développement. Alors que le monde est confronté à des défis croissants liés à la pauvreté, aux inégalités et au changement climatique, le travail du Cfc pour soutenir les pays en développement dépendants des produits de base sera plus important que jamais pour assurer un avenir durable et équitable pour tous.
En marge des assises de l’institution, le Représentant de la Côte d’Ivoire, par ailleurs Vice-gouverneur de son pays auprès de ladite Institution, a été reçu en audience par Sem Sheikh Mohammed Belal, Directeur général du Cfc.
Au cours de leur entretien, ils ont passé en revue les projets en Côte d’Ivoire ainsi que les moyens de renforcer la relation de coopération qui lie les deux parties. Aussi, l’Ambassadeur Sheikh a-t-il exprimé le désir de se rendre très prochainement dans notre pays, afin d’y rencontrer les autorités ivoiriennes.
Le Représentant permanent a promis explorer cette possibilité avec les autorités. Cette visite constituera, à n’en point douter, d’une part l’opportunité pour notre pays d’explorer la possibilité de la mise sur pied d’une forme de Partenariat public-privé avec le Fonds Commun et ses partenaires, et d’autre part de permettre au Directeur de Général d’identifier avec les autorités du pays hôte des domaines d’intervention prioritaires.
Enfin, il faut indiquer que l’Ambassadeur Aly Touré est par ailleurs Administrateur pour la circonscription géographique comprenant les pays suivants : Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, La Gambie, Mali, et Sénégal.
Bamba M. ( Source : Sercom)
Conseil de l'hévéa-palmier à huile- Anoblé Félix nommé président du conseil d'administration
vendredi, 13 décembre 2024 05:36 Written by Admin
L'ancien ministre de la Promotion des Pme, Anoblé Félix, occupe depuis le mercredi 11 décembre 2024, le poste de la présidence du conseil d'administration du Conseil de l'hévéa-palmier à huile. Il a été installé à l'occasion d'une cérémonie présidée par le ministre d'État, ministre de l'Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani.
Après avoir été élu à l'unanimité par les autres membres du conseil d'administration, sous la supervision de l'inspecteur général du ministère, Yao Emmanuel, le nouveau président a mesuré la lourde responsabilité qui lui incombe et s'est engagé à travailler avec dévouement, rigueur et intégrité pour mériter la confiance du Président de la République.
Félix Anoblé s'est également engagé à contribuer activement à l'épanouissement des filières hévéa et palmier à huile. Il a promis de travailler en étroite collaboration avec les membres du conseil d'administration pour réussir le défi de la relance des filières hévéa et palmier à huile.
Kobénan Kouassi Adjoumani qui a transmis les dossiers relatifs à la passation de charge au nouvel entrant a souligné que la décision de nommer Anoblé Félix illustre la détermination du Président Alassane Ouattara à avancer dans les réformes majeures lancées dans ces filières.
Il a assuré que le nouvel élu en tant que président du conseil d'administration est très expérimenté et dispose d'un excellent réseau relationnel, ce qui lui permettra d'exercer ses fonctions efficacement.
B. M
Développement durable de la filière anacarde- La Côte d'Ivoire et le Vietnam renforcent leur coopération
jeudi, 12 décembre 2024 21:47 Written by AdminLe 10 décembre 2024, l'auditorium du ministère des affaires étrangères de l'intégration africaine et des ivoiriens de l'extérieur a abrité un séminaire stratégique sur la « Coopération dans le secteur de l'anacarde entre le Vietnam et la Côte d’Ivoire : vers une meilleure efficacité et un co-développement durable ».
Cet événement a réuni plusieurs personnalités dont Sem KANTE KOUASSI JOACHIM, directeur de cabinet du ministre ivoirien des affaires étrangères, Sem Mme LÊ KIM QUY, ambassadrice du Vietnam au Maroc, accréditée en Côte d’Ivoire, M. Mamadou BERTÉ, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde et Dr Meïté VAFLAHI, Directeur général de la Diplomatie économique.
A travers cette rencontre, la Côte d’Ivoire et le Vietnam, veulent établir une coopération significative dans le secteur de l’anacarde. Le Vietnam, principal transformateur mondial de noix de cajou brute, importe chaque année plus de 2 millions de tonnes de cette matière première pour approvisionner ses usines. De son côté, la Côte d’Ivoire est le premier fournisseur mondial de noix de cajou brute, avec une production qui a atteint 1 225 935 tonnes en 2023, soit une augmentation de plus de 150% en une décennie.
Cet échange commercial s'est intensifié ces dernières années, avec un volume d'importations vietnamiennes en provenance de la Côte d'Ivoire passant d’environ 460 000 tonnes en 2022 à environ 690 000 tonnes en 2023. Cela représente une valeur d’échanges avoisinant 974 millions Usd en 2023, contre 698 millions Usd en 2022.
Au-delà des échanges commerciaux, la durabilité de la filière anacarde préoccupe les deux pays. En ce qui concerne la partie ivoirienne, M. Mamadou BERTÉ, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, a présenté plusieurs initiatives visant à renforcer la durabilité et la compétitivité de la filière. Il s'agit notamment de : La certification FSMA (Food Safety Modernization Act) pour garantir la qualité et la sécurité alimentaire d’une part et le Programme de responsabilité sociétale des entreprises (Rse) d’autre part. Sans oublier la Promotion de la valorisation des coques pour une promotion des sous-produits de l'anacarde et le projet d’identification des producteurs pour améliorer la traçabilité.
A ces initiatives, ajoutons le Programme carbone pour réduire l’empreinte écologique du secteur. Autant d'initiatives qui, non seulement, épousent la démarche du développement durable de la filière, mais qui permettront aussi de répondre aux exigences des marchés internationaux.
Bamba Mafoimgbé(Source : sercom Cca)
Industrie sucrière- La Côte d'Ivoire participe à la 65e session du Conseil international du sucre à Londres
jeudi, 05 décembre 2024 21:02 Written by AdminL’Organisation Internationale du Sucre (OIS) s’est réunie à Londres, Royaume-Uni, à l’occasion de la 65ème session du Conseil, du 26 au 29 novembre 2024, et était présidée par M. Sanjeev Chopra-Inde. La délégation Ivoirienne était conduite par l’Ambassadeur Aly TOURE, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations internationales des Produits de Base. A appris afrikchallenges.info ses services de la représentation ivoirienne.
L’Organisation Internationale du Sucre (OIS) s’est réunie à Londres, Royaume-Uni, à l’occasion de la 65ème session du Conseil, du 26 au 29 novembre 2024, et était présidée par M. Sanjeev Chopra-Inde.
L’OIS est un organisme intergouvernemental, créé en 1968, pour administrer les différends Accords Internationaux sur le Sucre, dont le dernier en date est l’Accord International de 1992. Son rôle est de promouvoir le commerce et la consommation du sucre, suivre l’évolution du marché sucrier mondial et encadrer les politiques sucrières nationales.
Basée à Londres, l'Organisation Internationale du Sucre compte 86 Etats Membres qui représentent 87% de la production mondiale de sucre, 68% de la consommation mondiale de sucre, 92% des exportations mondiales et 40% des importations mondiales.
La délégation Ivoirienne était conduite par l’Ambassadeur Aly TOURE, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Organisations internationales des Produits de Base.
Suite à la recommandation du Comité administratif, le Conseil a statué sur la question de la prorogation éventuelle du mandat du Directeur Exécutif qui prend fin le 31 décembre 2025. En l’absence d’un consensus, et sur proposition du délégué de la Cote d’Ivoire, le Conseil a adopté la tenue d’une session extraordinaire du Conseil dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, s’est tenu le 33ème Séminaire de l’OIS qui a eu lieu du 26 au 27 novembre 2024, avec pour thème : « Solutions Durables pour le Sucre et l’Energie ».
Aussi, le Conseil a entendu une communication du Directeur Exécutif relativement aux Etats membres qui ont obtenu une approbation pour les modifications proposées à l’Accord International sur le sucre de 1992,
Il faut noter que cette 65ème session a été précédée de plusieurs ateliers.
Enfin, le Directeur Exécutif de l’Organisation a présenté un rapport sur la réunion du comité d’Evaluation du Marché, de la consommation et des statistiques de cette spéculation (MECAS).
Bamba Mafoumgbé ( Source : sercom)
Aménagement de la zone agro-industrielle de Séguéla - Les travaux achevés à 96%
mardi, 03 décembre 2024 13:47 Written by AdminLe Président du conseil d'administration du Conseil du coton et de l'anacarde, M. Ouattara Blidia Alain Hyacinthe, en sa qualité de président du comité de pilotage du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde (Ppca) a effectué le 29 novembre 2024, une visite de terrain dans la zone agro-industrielle de Séguéla, dédiée à la transformation de l'anacarde, en cours d'aménagement. Il était accompagné des administrateurs Soro Moussa, représentant l'interprofession du coton et Soro Bèh, représentant l'interprofession de l'anacarde, ainsi que des coordinateurs adjoints du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde.
Cette visite avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de cette importante infrastructure, qui constitue un élément stratégique pour le développement de l'industrie de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Selon les équipes techniques sur place, les travaux affichent un taux d’exécution de 96%, témoignant d’une progression notable et respectant les délais fixés. La finalisation de l’ensemble des travaux est prévue pour le 29 décembre 2024
Bamba M. et Sercom CCA
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Aménagement de la zone agro-industrielle de Séguéla - Les travaux achevés à 96%
mardi, 03 décembre 2024 13:47 Written by AdminLe Président du conseil d'administration du Conseil du coton et de l'anacarde, M. Ouattara Blidia Alain Hyacinthe, en sa qualité de président du comité de pilotage du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde (Ppca) a effectué le 29 novembre 2024, une visite de terrain dans la zone agro-industrielle de Séguéla, dédiée à la transformation de l'anacarde, en cours d'aménagement. Il était accompagné des administrateurs Soro Moussa, représentant l'interprofession du coton et Soro Bèh, représentant l'interprofession de l'anacarde, ainsi que des coordinateurs adjoints du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde.
Cette visite avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de cette importante infrastructure, qui constitue un élément stratégique pour le développement de l'industrie de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Selon les équipes techniques sur place, les travaux affichent un taux d’exécution de 96%, témoignant d’une progression notable et respectant les délais fixés. La finalisation de l’ensemble des travaux est prévue pour le 29 décembre 2024
Bamba M. et Sercom CCA
Programme de promotion de la Rse dans l’industrie du cajou en CI- Le Dg Mamadou Berté lance la phase2 à Yamoussoukro
vendredi, 29 novembre 2024 12:54 Written by AdminLe Conseil de régulation, de suivi et de développement des filières coton et anacarde a organisé un atelier de préparation de la phase 2 du Programme de promotion de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse) dans l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire, le jeudi 28 septembre 2024, au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro.
Cet atelier vise a donné une suite à la première phase de ce programme qui a bénéficié du soutien du gouvernement néerlandais à travers son Centre de promotion des Importations à partir des pays en développement (Cbi).
Cette première phase a pendant plus de deux ans, initié les unités de transformation et les cadres du Conseil du coton et l’anacarde aux principes de la Rse et a renforcé leurs capacités sur des outils d’autodiagnostic et de planification d’actions y afférentes.
La sensibilisation et le renforcement des capacités durant cette période ont permis d’améliorer la place de la Rse dans les activités des acteurs de la filière, principalement les unités de transformation.
Des avancées ont été enregistrées par le programme Rse du Conseil du Coton et de l’anacarde, notamment à travers l’élaboration d’un guide Rse et d’outils pour accompagner les entreprises à mettre en place leur système Rse au rythme le plus adapté à l’unité de transformation.
Les travaux de cet atelier de préparation de la deuxième phase du Programme ont été ouverts par M. Mamadou BERTÉ, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, qui dans son adresse, n’a pas manqué de remercier le Gouvernement Néerlandais pour son action dans la promotion du secteur du cajou ivoirien. Il a également salué la présence des premiers responsables d’une trentaine d’unités de transformation, traduisant l’encrage de la thématique de la Rse au plus haut niveau dans les Unités de transformation du cajou en Côte d’Ivoire.
Il a précisé que l’ambition du Conseil du Coton et l’Anacarde est d’inscrire la Rse comme éléments central de son intervention, avec pour objectif d’accroître son impact sur la profitabilité de la filière et surtout le mieux-être des producteurs. De ce fait, la deuxième phase du programme s’entendra aux autres maillons de la chaîne de valeurs. De ce fait, il s’est réjoui de la présence de l’Organisation Interprofessionnelle de la Filière Anacarde, qui regroupe l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs.
Le Directeur général du conseil du coton et de l’Anacarde a marqué sa conviction que « la Rse dans l’industrie du cajou n’est pas seulement une opportunité, elle est une nécessité », « qu’ensemble, les acteurs peuvent transformer ce secteur en un moteur de développement durable, tout en renforçant la réputation de la Côte d’Ivoire comme un acteur clé du commerce mondial des produits de l’anacarde.»
Il a rassurer les participants que « pour atteindre ces objectifs, le Conseil du coton et de l’anacarde, en tant qu’institution de régulation, s’engage à collaborer avec le secteur privé pour intégrer les principes de la Rse dans leurs modèles d’affaires ; à mobiliser ses ressources internes ainsi que la contribution des Ptf pour appuyer les projets à impact social et environnemental ; à sensibiliser les acteurs sur les bénéfices d’une approche basée sur la Rse pour leurs opérations et pour l’image de notre filière.
La phase 2 du programme Rse insistera sur des actions permettant l’accroissement effectif du nombre d’entreprises admises à l’audit SMETA (SEDEX Member Ethical Trade Audit).
A cet effet, les diagnostics seront accentués et des appuis personnalisés seront introduits pour les unités volontaires dont un engagement formel sera requis. Des accompagnements spécifiques seront fournis aux unités pour la sensibilisation des dirigeants et pour la mise à niveau documentaire. Aussi, le programme fournira des appuis ciblés pour l’audit SMETA et pour la conception des outils de promotion et de communication sur les actions RSE mises en œuvre dans les Unités.
L’atelier a bénéficié de la présence de partenaires techniques et financiers, notamment la Délégation de l’UE à Abidjan, l’Institut Tony Blair et MOVE/GIZ qui a apporté un appui financier comme contribution à la prise en charge des participants.
B.M ( Source: sercom CCA)
Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture- La Côte d’Ivoire, le Ghana et les Etats-Unis d’Amérique consolident les acquis
jeudi, 28 novembre 2024 07:30 Written by Admin
La Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats unies d’Amérique(Usa), les industriels du cacao et du chocolat, sont passés à une autre étape majeure dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie de signature du nouveau cadre d'action de lutte contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d'Ivoire et le Ghana C’était le mardi 27 Novembre à son cabinet à Cocody.
Ce partenariat a pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cns), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau , renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé, mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.
Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. A noter qu’à l’occasion Jessica Davis Ba annoncer que les Usa ont décidé d’allouer un million de dollars soit environ 600 millions de Fcfa supplémentaires aux deux projets en cours en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le gouvernement de ce pays était représenté par Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, ministre de l’emploi et des relations du travail du Ghana.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cim) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Mais aussi et surtout M. Koné Yves Brahima, Directeur général du Conseil Café-cacao et plusieurs responsables de présidents de sociétés cooperatives.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture - L’appel de Madame Dominique Ouattara aux acteurs de la chaîne de valeur du cacao( Discours)
jeudi, 28 novembre 2024 07:13 Written by Admin« Mesdames et MessieursJe suis particulièrement heureuse d’être avec vous cet après-midi, à l’occasion de la signature du nouveau cadre d’action entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et l’Industrie du cacao et du chocolat, dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Je voudrais avant tout propos saluer l’ensemble des membres du Gouvernement qui sont présents à nos côtés à cette cérémonie.
Je remercie tout particulièrement Monsieur Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants et Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Vice-Présidente du même comité, pour leur implication personnelle dans la lutte contre le travail des enfants dans notre pays.
Je salue également Monsieur Kacou Léon ADOM, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, qui est avec nous cet après-midi, pour manifester son soutien à nos efforts de lutte contre le travail des enfants.
J’associe à ces salutations Madame Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la lutte contre la Pauvreté, Secrétaire Exécutive du Comité National de lutte contre la Traite des Personnes, qui est également à nos côtés.
Je voudrais à présent saluer Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accrédités en Côte d’Ivoire, venus nous témoigner leur soutien, à cette importante cérémonie.
Je salue tout particulièrement les différentes parties prenantes signataires de cet accord, à savoir les Etats-Unis, représentés par Madame Jessica Davis Ba, Ambassadeur des Etats-Unis, représentant Madame Thea Lee, Sous-Secrétaire Adjointe chargée des affaires internationales du travail de l’USDOL.
Je voudrais vous demander de lui adresser nos remerciements pour le chaleureux message qu’elle nous a envoyé.
Je souhaiterais saluer également Monsieur Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, Ministre de l’Emploi et des relations du Travail du Ghana, ainsi que toute la délégation qui l’accompagne. Merci pour votre présence très appréciée.Je salue aussi, Monsieur Chris Vincent, Président de la Fondation Mondiale du Cacao, ainsi que tous les industriels du Cacao et du Chocolat qui se sont engagés dans la mise en œuvre de ce nouveau cadre d’action. Je les remercie tous pour leur présence à cette cérémonie.
Je voudrais ensuite, saluer Monsieur Matthias Lange, Directeur Exécutif de la Fondation ICI, que je remercie pour son rôle de facilitateur, tout au long du processus qui à permis d’aboutir à l’élaboration du présent cadre d’action.
J’aimerais également saluer Madame Coumba Diop, Directrice Pays de l’OIT. Merci pour votre présence. »
J’associe à ces remerciements, les équipes de l’UNICEF et de l’OIT que je remercie pour leur assistance technique et leur contribution, ainsi que toutes les organisations du système des nations unies qui nous accompagnent dans la lutte contre le travail des enfants. Je salue particulièrement, Monsieur Michel Arrion, Directeur Exécutif de l’ICCO qui est avec nous.
Je salue également, les membres du corps préfectoral ici présents, avec à leur tête Monsieur Andjou Koua, Préfet d’Abidjan que je remercie d’être avec nous.
J’adresse à présent mes salutations et mes remerciements tout particuliers à Monsieur Yves Brahima Koné, Directeur Général du Conseil Café-Cacao, pour tous les efforts qui sont mis en œuvre pour éliminer le travail des enfants dans notre pays.
Je salue également, toutes les personnalités qui ont bien voulu honorer cette cérémonie de leur présence.
Je n’oublie pas de saluer les Organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs, les ONG nationales et internationales, les Organisations de la société civile, les Sociétés coopératives de producteurs de café-cacao, ainsi que tous nos amis de la presse qui sont avec nous cet après-midi.
Mesdames et Messieurs,
L’évènement qui nous réunit cet après-midi marque une étape importante dans la structuration de nos efforts collectifs, pour lutter contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.
En effet, ce cadre d’action qui clarifie le contexte et définit les perspectives de notre collaboration, permettra de répondre plus efficacement au défi persistant de l’élimination du travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cacao dans nos deux pays.
Il s’agit d’un partenariat public-privé dans lequel la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et plusieurs entreprises du cacao et du chocolat conjuguent leurs efforts et se donnent des indicateurs communs de résultats, pour mesurer ensemble leur progrès.
Mesdames et Messieurs, Ce nouveau cadre d’action 2024-2029 intervient après celui de 2010 et nous ouvre de nouvelles perspectives, pour un engagement collectif plus fort contre le travail des enfants.
A ce titre, il contient des ambitions plus prometteuses pour tous les enfants qui sont victimes du travail des enfants, dans les villes, les villages et hameaux reculés, et dont l’avenir semble ne réserver aucune issue.
A tous ces enfants et adolescents, nous voulons dire que nous ne les abandonnerons pas, que nous comptons honorer notre engagement envers chacun d’entre eux, et les mettre à l’abri de la traite, de l’exploitation et du travail des enfants.
C’est dans cette optique que nous avons décidé d’agir ensemble, de manière plus coordonnée, et de faire converger nos moyens matériels et financiers, afin de mieux lutter contre le phénomène.
A cette fin, nous allons :renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau.
renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, à travers la construction de salles de classe, de cantines scolaires, de logements pour les enseignants, ainsi que des classes passerelles pour donner une chance aux enfants non scolarisés ou déscolarisés d’aller à l’école. renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé.Il faut également renforcer les régimes de protection sociale des travailleurs indépendants, ainsi que les mesures de santé et sécurité au travail
Enfin, notre priorité sera aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroitre les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage.
Notre objectif est également de répondre aux exigences relatives à la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne d’approvisionnement du cacao, pour nous permettre de soutenir une économie cacaoyère performante en Côte d’Ivoire et au Ghana.
Mesdames et Messieurs,
Malgré notre engagement, il n’en demeure pas moins que nous restons conscients que la tâche ne sera pas aisée, car de multiples facteurs externes existent et pourraient entraver nos efforts dans la réalisation de nos objectifs.
Il s’agit entre autres, du défi lié à la forte migration dans nos pays, des populations vulnérables, en majorité constituées de femmes et d’enfants, qui fuient la menace terroriste dans leur pays d’origine.
Ce mouvement massif de population, comporte le risque d’accroitre le nombre d’enfants exposés au travail des enfants dans la production du cacao. C’est pourquoi, nous devons agir en urgence et avec plus de détermination et de fermeté, pour contrer l’expansion et la propagation du travail des enfants dans les zones de production du cacao.
Mesdames et Messieurs,
A ce stade de mon propos, je voudrais réitérer mes sincères remerciements aux entreprises du cacao et du chocolat, qui ont décidé de soutenir la mise en œuvre de ce partenariat, notamment, Barry Callebaut, Cargill, Ferrero, Guittard Chocolate, Hershey, Lindt, Mars, Mondelēz, Nestlé, Olam, Sucden et Blommer. Merci chers partenaires, pour votre engagement continu dans la lutte contre le travail des enfants.
Je tiens aussi à remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans ce combat, en particulier l’OIT, l’UNICEF et la Fondation ICI.
Je veux enfin remercier le Département du Travail des Etats-Unis et le Gouvernement du Ghana, ainsi que la World Cocoa Foundation qui sont les parties prenantes clés de cette initiative conjointe.
Mesdames et Messieurs,
Je souhaiterais pour terminer, lancer un appel solennel à tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao à nous rejoindre dans ce combat contre le travail des enfants, car leur bien-être et leur épanouissement réside dans notre responsabilité à prendre ensemble les bonnes décisions pour leur avenir.
Je reste convaincue que c’est tous ensemble que nous parviendrons à éradiquer durablement le travail des enfants dans la chaine de production du cacao. »