
Agriculture (301)
Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture- La Côte d’Ivoire, le Ghana et les Etats-Unis d’Amérique consolident les acquis
jeudi, 28 novembre 2024 07:07 Written by AdminLa Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats unies d’Amérique(Usa), les industriels du cacao et du chocolat, sont passés à une autre étape majeure dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie de signature du nouveau cadre d'action de lutte contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d'Ivoire et le Ghana C’était le mardi 27 Novembre à son cabinet à Cocody.
Ce partenariat a pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cns), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau , renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé, mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.
Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. A noter qu’à l’occasion Jessica Davis Ba annoncer que les Usa ont décidé d’allouer un million de dollars soit environ600 millions de Fcfa supplémentaires aux deux projets en cours en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le gouvernement de ce pays était représenté par Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, ministre de l’emploi et des relations du travail du Ghana.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cim) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Mais aussi et surtout M. Koné Yves Brahima, Directeur général du Conseil Café-cacao et plusieurs responsables de présidents de sociétés cooperatives.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Production animale//Approvisionnement en produits halieutiques et animales de la CI// Les importations annuelles se chiffrent à600 milliards de Fcfa
samedi, 23 novembre 2024 10:20 Written by AdminLe Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, a lancé un appel aux jeunes qui suivent des formations dans les filières agricoles afin qu'ils s'intéressent à l'élevage qui est une filière d'avenir en Côte d'Ivoire dont les importations annuelles en productions halieutiques et animales s'élèvent à hauteur de 600 milliards de Fcfa avec 120 à 150 milliards de FCFA pour la production animale.
Le Chef du gouvernement présidait, le vendredi 22 novembre 2024, au Parc des Expositions d'Abidjan Port-Bouët, l'ouverture officielle de la 3ème édition du SELAB LIVESTOCK SHOW (Sommet de l'Élevage d'Abidjan) placée sous le thème : « Rentabilisez votre élevage ».
« Je voudrais lancer un appel aux jeunes qui sont déjà dans les écoles d'agriculture, d'élevage et dans des formations professionnelles pour qu'ils s'intéressent à l'élevage qui est un secteur d'avenir. Chers amis étudiants, vous vous êtes engagés dans une voie qui est très bonne », a exhorté Robert Beugré Mambé.
Selon le Premier ministre, « En Côte d'Ivoire, ce sont 600 milliards de FCFA de possibilités qui leur sont offertes dans la filière qu'ils ont choisie. Dans ce secteur aussi, nous avons plus de 100000 emplois directs et 500000 emplois indirects ».
Pour ce faire, il a encouragé les jeunes à mettre de la rigueur et du sérieux dans leurs études.
Il a également dit à tous les acteurs du secteur que la Côte d'Ivoire est un pays riche en potentialités énormes et opportunités, qui s'est engagé sur la voie de l'autonomie en matière de production animale.
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a souligné que le SELAB 2024 est « un véritable carrefour d'échanges, un catalyseur d'innovations et une célébration de tout ce qui a fait et tout ce qui fait la richesse de ce secteur ».
Cette année, a-t-il annoncé, les participants vont découvrir les innovations, notamment, les dernières avancées en matière de génétique, de nutrition animale et de gestion de l'élevage. Des concours et des récompenses sont prévus pour l'ensemble des éleveurs qui excellent dans leurs domaines.
Avec pour objectif de promouvoir l'adoption de pratiques d'élevage innovantes et durables afin d'améliorer l'autonomie des communautés rurales et d'assurer une sécurité alimentaire durable, le SELAB 2024, ce sont 400 exposants,15 panels, 40 organisations interprofessionnelles, 50 000 visiteurs, 60 espèces animales présents durant trois jours, etc.
Le Brésil, pays à l'honneur et premier exportateur mondial de production animale était représenté par le vice-ministre pour l'Afrique du ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, Suarez Cléber Oliveira. La France est le pays invité.
Ayoko Mensah ( Source : Cicg)
Agriculture//Economie Caféière Mondiale// La Côte d’Ivoire signe l’Accord international de 2022 sur le Café (Ica)
samedi, 23 novembre 2024 10:02 Written by AdminAu nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et en vertu des pouvoirs conférés par le Ministre des Affaires Etrangères ,de l’Intégration Africaine, et des Ivoiriens de l’Extérieur(MAEIAIE), Leon Kacou Adom, le Représentant Permanent de la République de Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de Produits de Base á Londres, l'ambassadeur Aly Touré, a procédé à la signature de l’Accord International de 2022 sur le café, le jeudi 21 novembre 2024 à Londres (Royaume-Uni). Rapporte une note à la presse. Cet accord, ajoute la note, est le huitième accord international du café depuis la création de l’Organisation internationale du café (OIC) sous l’égide des Nations-Unies (1962,1968,1976,1983,1994,2001 et 2007).
L'Accord International de 2022 sur le Café a été adopté le 9 juin 2022 à Londres au cours de la 133eme session extraordinaire du Conseil International du Café par la Résolution 476.
La Côte d’Ivoire pour avoir présidé le groupe de travail sur l’accord international de 2007 et à plusieurs reprises le Conseil de l’Organisation Internationale du Café (OIC), a toujours considéré que la coopération internationale impliquant les pays producteurs et consommateurs et solidement bâtie sur le socle de la solidarité entre partenaires commerciaux, peut et devra constituer la voie par excellence pour atteindre les objectifs du Développement durable.
La signature de l’ICA 2022 par la République de Côte d’Ivoire indique sa ferme volonté de participer à l’économie caféière mondiale.
En effet, conformément à la vision du Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a mis en place à la suite de la réforme de la filière café cacao, un vaste programme de relance de sa caféiculture qui vise l’amélioration de la production et de la qualité du Café robusta (programme (2QC), la valorisation des spécificités de café notamment, le café terroirs et café arabusta, ainsi que la transformation et la consommation internes.
L’objectif de ce nouvel Accord que la Côte d’Ivoire vient de signer est de trouver ensemble avec une collaboration renforcée du secteur privé, de nouveaux moyens d’améliorer les conditions de vie des petits producteurs de café qui sont á l’origine de la chaine de valeur, en collaboration avec une industrie qui génère plus de 300 milliards de dollars par an.
L’Ambassadeur Aly Touré qui était l’hôte de marque de la Directrice exécutive de l’OIC, Madame Vanusia Nogueira, a apposé sa signature au nom de son pays en présence de son compatriote, le Dr Denis Seudieu, Economiste en Chef de cette Organisation, ainsi que du personnel de la Représentation Permanente
B. Mafoumgbé ( Source : Sercom)
Agriculture //Redynamisation des filières coton et anacarde en Côte d'Ivoire // Le gouvernement prend de grandes décisions stratégiques
mercredi, 20 novembre 2024 19:06 Written by AdminLors du Conseil des ministres de ce mercredi 20 novembre 2024, plusieurs mesures ont été adoptées concernant les filières anacarde et coton, notamment l’instauration d’un droit unique de sortie sur la noix de cajou.
Selon le porte-parole du gouvernement qui s’exprimait après le Conseil des ministres, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance relative aux droits uniques de sortie sur les exportations de produits issus de l’anacarde. Cette ordonnance, associée à un projet de loi de ratification, fixe à 5 % le droit unique de sortie sur les exportations d’amandes de cajou.
Selon Amadou Coulibaly, la valeur taxable est déterminée à partir de la valeur Caf (Coût, Assurance et Fret) de référence des noix brutes de cajou ou des noix de cajou en coque exportées.
Dans la même optique, le conseil a adopté des mesures relatives au ministère d’État de l’agriculture, du développement rural et des productions animales, en collaboration avec les ministères concernés.
Par ailleurs, il a ajouté que le premier décret porte sur l’autorisation d’exportation des produits du coton et de l’anacarde. Cette autorisation, délivrée par le Conseil du coton et de l’anacarde, est obligatoire pour la fibre de coton, les graines de coton, et les sous-produits du coton dans la filière coton. Elle est également exigée pour l’exportation des noix brutes de cajou, des amandes de cajou, et des sous-produits de la noix de cajou dans la filière anacarde.
Le deuxième décret concerne le zonage agro-industriel dans la filière coton. Amadou Coulibaly a précisé que ce zonage s’inscrit dans le cadre des mesures incitatives initiées par le gouvernement pour attirer davantage d’investissements dans la filière coton et pour offrir un appui efficace aux producteurs. Ce zonage consiste à diviser la zone de production de coton en 18 zones optimales de production et de collecte, appelées zones exclusives d’activité, définies autour d’unités d’égrenage.
« Ces espaces exclusifs de production seront attribués, par délégation contractuelle, aux sociétés cotonnières. Chaque opérateur privé aura pour mission d’assurer, dans sa zone exclusive d’activité, l’encadrement agricole, l’achat du coton graine, et le développement de la filière », a expliqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Bamba M.
Agriculture//Projet de développement des chaines de valeurs vivrières //238 bénéficiaires reçoivent leurs chèques d’un montant global de 8,48 milliards de Fcfa
jeudi, 14 novembre 2024 09:06 Written by AdminDans le cadre du Projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V), 239 bénéficiaires de la deuxième cohorte du fonds à coûts partagés ont réceptionné leurs chèques, le mercredi 13 novembre 2024, à Yamoussoukro, au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Robert Beugré Mambé.
Selon le Cicg qui rapporte l’information, les 238 acteurs sélectionnés bénéficient d'un financement cumulé de 8,48 milliards de Fcfa, dont 3,44 milliards à destination des jeunes et 4,09 milliards destinés aux femmes. Les projets prometteurs de 774 autres acteurs, pour un montant de 5,41 milliards de Fcfa, sont en instance d'approbation. Au total au terme de l'année 2024, ce sont 1121 acteurs des filières manioc, légumes et aquacoles qui bénéficieront de 18,06 milliards de Fcfa.
Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé a rappelé que la conception du PDC2V a été structurée à partir des orientations du Président de la République, Alassane Ouattara, avec pour objectif de faire de la Côte d'Ivoire la championne d'Afrique au niveau agricole. Il a insisté pour que les bénéficiaires servent de relais auprès de la jeunesse ivoirienne afin de l'intéresser davantage à l'agriculture.
« Nous allons veiller à ce que la quasi-totalité de ce que nous produisons nourrisse en premier les Ivoiriens avant de nourrir les autres », s'est engagé le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. « Nous relèverons le défi de la souveraineté alimentaire », a-t-il promis.
Ce sont 23,74 milliards de Fcfa restant pour financer de nouveaux projets avant 2026. Rappelons que la première cohorte était constituée de 109 acteurs, qui ont vu leur projet financé en 2023 à hauteur de 4,92 milliards de Fcfa.
Le Fonds à coûts partagés (Fcp) est une sous composante de l'axe 3 du PDC2V portant sur la mobilisation d'investissements privés productifs le long des chaînes de valeurs. Il constitue un fonds catalytique destiné à stimuler des projets d'investissements de Pme, de groupement privés ou d'individus sélectionnés sur la base compétitive, et qui améliorent substantiellement la compétitivité des chaînes de valeurs cibles de l'agribusiness.
Le Fcp vise à aider les petits acteurs à atteindre le niveau de maturité nécessaire leur permettant de passer à une source de financement plus durable. Cela permet d'assurer l'inclusion financière des acteurs des segments les plus vulnérables des chaînes de valeurs. Le montant global destiné au Fcp est de 41,81 milliards de Fcfa.
Bamba Mafoumgbé
Agro-industrie//Investissements dans la filière cajou//Un accord de 15 milliards de Fcfa signé entre le Cca et ROSYSON
mercredi, 13 novembre 2024 14:59 Written by AdminLa Côte d'Ivoire a fait un pas décisif vers le développement de sa filière anacarde avec l’organisation d’un forum d’investissement par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, soutenu par le Tony Blair Institute. Ce forum, tenu du 23 au 25 septembre 2024, visait à mobiliser des investissements directs étrangers dans ce secteur stratégique pour l'économie ivoirienne. Le programme, riche et diversifié, a offert aux participants un aperçu des opportunités d’investissement à travers des présentations ciblées, des visites d’usines, de centres de formation et de la zone industrielle de Korhogo. Ces activités ont permis aux investisseurs de mieux comprendre les atouts de la filière anacarde ivoirienne et de constater sur le terrain l’engagement du pays pour le développement de ce secteur.
Comme résultats de cet événement, quatre protocoles d’accords ont été signés, représentant un investissement cumulé de 32 millions de dollars américains. Cette avancée, significative pour la filière, reflète l’attractivité grandissante de la Côte d'Ivoire pour les investissements directs étrangers et souligne l'engagement des autorités dans l'accompagnement des acteurs privés.
Un Nouveau Chapitre pour l’Anacarde : Accord Post-Roadshow
Fort de ce succès, un accord supplémentaire d’une valeur de 25 millions de dollars (environ 15 milliards de francs Cfa) est signé le 13 novembre 2024 entre le Conseil du Coton et de l'Anacarde (Cca) représenté par son Dg Mamadou Berté et M. Mr. Mudit Tewari Dg de ROSYSON, une société basée à Dubaï. Selon le mémorandum d’entente signé entre les deux partie, cet investissement prévoit l’installation d’une usine de transformation d’une capacité annuelle de 60 000 tonnes par an, un projet d'envergure qui vient renforcer la chaîne de valeur locale. A l’occasion de cette signature, le Dg Berté a salué l’engagement de cette entreprise à investir à investir en Côte d’Ivoire.
Ce partenariat stratégique incarne la vision de la Côte d'Ivoire pour la filière anacarde à l’horizon 2030, visant à transformer localement au moins 50 % de la production et à promouvoir la consommation locale. Il s’inscrit également dans les efforts pour créer un environnement économique dynamique et compétitif, générateur d'emplois pour les populations locales.
Avec ce investissement, l’on peut le dire sans se tromper que le forum d’investissement en Côte d'Ivoire illustre le potentiel de la filière anacarde et positionne le pays comme un acteur clé dans l’industrie de l’anacarde à l’échelle internationale.
Bamba Mafoumgbé,bamaf2000@yahoo.f
Korhogo//Développement de la filière karité// Fidèle Sarrassoro :«Cette filière fait l’objet d’une grande attention de la part de l’Etat »
dimanche, 10 novembre 2024 14:33 Written by AdminL’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (UPGC) dispose désormais de deux laboratoires à la pointe de la technologie et dédiés à la filière karité en son sein. Baptisés du nom de l’ex-Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, ces centres scientifiques ont été inaugurés ce samedi 9 novembre 2024 par le ministre directeur de Cabinet du Président de la République, Fidèle Gboroton Sarrassoro.
Offerts par le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET), dans le cadre de son initiative dénommée Programme Karité Ivoire (PKI), ces laboratoires se concentrent sur la micropropagation in vitro et le contrôle qualité du karité et de ses produits dérivés.
Représentant le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé à cette cérémonie, Fidèle Gboroton Sarassoro a réaffirmé la volonté du gouvernement d’œuvrer à la modernisation du secteur agricole afin de le rendre plus rémunérateur pour ses acteurs.
« La filière karité fait l’objet d’une grande attention de la part de l’Etat. La compétitivité de nos chaines de valeur agricoles et la transformation structurelle de notre économie sont au cœur de la politique de développement du Président de la République dont l’ambition première est de créer des richesses dans notre pays et des emplois au profit des femmes et des jeunes », a-t-il dit.
Outre ces laboratoires, le PKI a permis de renforcer les capacités de plus de 6000 acteurs de la filière, dont 3288 femmes et 3067 jeunes dans divers métiers et composantes de la chaine de valeur karité.
Le président du Conseil régional du Poro, Fidèle Sarrassoro s’est adressé aux bénéficiaires de ces formations issus de six régions du nord de la Côte d’Ivoire.« Vous faites partie d’un grand plan de valorisation du karité en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué à leur endroit.
A l’occasion, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara s’est félicité de la mise en œuvre du PKI, et notamment de l’ouverture de ces deux laboratoires qui « marque une étape importante dans la valorisation de nos ressources locales ».
Principal bailleur du PCCET, la Banque mondiale était représentée à cette cérémonie par son Directeur des opérations en Côte d’Ivoire, Tony Verheijen qui s’est félicité des résultats obtenus par le PKI, tout en réaffirmant la bonne disposition de la banque à poursuivre sa coopération avec le gouvernement ivoirien. « La Banque mondiale s’est engagée aux côtés des autorités à la transformation structurelle de l’économie », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Arthur Coulibaly, Coordonnateur du PCCET a souligné l’importance du PKI pour la chaine de valeur karité ainsi que ces milliers d’acteurs qui ont bénéficié d’un renforcement de capacités.
« L’objectif de la formation est de permettre que ces jeunes soient des techniciens agricoles qui vont faire le pont entre la recherche appliquée et les acteurs de la chaine de valeur. C’est un programme qui va contribuer à l’amélioration de la qualité, à la création des emplois et à la génération de revenus », a-t-il dit.
Auparavant, la présidente de l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, Pr Awa Sougo Coulibaly a souligné l’importance pour l’UPGC d’abriter ces deux laboratoires. A l’en croire, « outre la recherche appliquée en l’occurrence, la qualité du beurre de karité, ces laboratoires constitueront des lieux d’apprentissage pour les étudiants, notamment ceux des cycles supérieurs ».
L’UPGC a par ailleurs bénéficié d’un don de six motos de la part du président du Conseil régional du Poro. Notons que le PKI est mis en œuvre par le PCCET, en collaboration avec le Centre africain de recherches et d’applications sur le karité (CRAK), structure logée au sein de l’UPGC.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Source : Primature)
San pedro //Campagne café-cacao 2024-2025//Le Pasp ambitionne de traiter environ 400 000 tonnes de cacao
samedi, 09 novembre 2024 18:47 Written by AdminLe port de San pedro, continue de consolider ses acquis et ses atouts de premier port mondial d’exportation de fèves de cacao. Le staff management du Pasp dirigé par Hilaire Lamizana, le Dg et les acteurs de cette filière stratégique pour l’économie ivoirienne, sont très actifs sans ce sens. Les acteurs clés de la filière cacao se sont réunis au siège de la Direction générale du Port autonome de San Pedro (Pasp), le jeudi 31 octobre 2024, pour lancer au niveau du port de San Pedro, la campagne 2024-2025.
Présidée par M. Hilaire LAMIZANA, Directeur général du port autonome de San pedro et président de la communauté portuaire de San Pedro (Cpsp), en présence de M. Georges BROWN et M. David BILLON, respectivement 1er et 2ème Vice-président de la Cpsp, cette rencontre avait pour objectif de dresser le bilan de la campagne précédente et définir les dispositions pour le bon déroulement de la nouvelle campagne20 24/ 2025. L’information est rapportée par la page Facebook du Pasp.
Tout en remerciant les participants pour leur présence, M. Hilaire LAMIZANA a souligné l’importance de cette réunion du Comité Local de suivi des exportations de cacao au port de San Pedro, mis en place depuis la campagne cacaoyère 2016-2017 avec pour mission de favoriser l’implication des acteurs portuaires, pour la fluidification du passage du cacao au port de San Pedro.
En effet, ajoute la source, les prévisions du Conseil Café-Cacao, la production de cacao brousse pour cette nouvelle campagne devrait atteindre plus de 2 millions de tonnes, soit une augmentation de 25 % par rapport à la campagne précédente. Face à cet accroissement de production, le Port de San Pedro, premier port mondial d’exportation de cacao, se prépare à traiter des volumes importants de cacao, à l’ouverture de cette nouvelle campagne.
Pour y parvenir, M. Guillaume GUIGUI, chef de bureau export de la douane de San Pedro, a, au nom du secrétariat technique du comité local de suivi, présenté une matrice détaillée des mesures à mettre en œuvre pour assurer le bon déroulement de la campagne 2024-2025.
Cette matrice, fruit d’une concertation de tous les acteurs de la place portuaire et d'une analyse approfondie des besoins exprimés par chaque acteur, propose des solutions notamment aux problèmes liés points suivants : l’encombrement des voies intérieures du port de San Pedro, le stationnement anarchique des camions, l’insuffisance d’espaces de stationnement pour les camions, la dégradation de certains axes de desserte et la congestion portuaire et maritime (quai, attente en rade).
Par ailleurs, sur la période allant d’octobre à décembre 2024, tenant compte de l’amélioration de la production nationale, le Port Autonome de San Pedro ambitionne de traiter entre 350 000 et 400 000 tonnes de cacao. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le Pasp compte renforcer sa collaboration avec les différents acteurs de la filière, notamment les exportateurs, les transporteurs et l’Administration douanière.
En conclusion, la réussite de la campagne 2024-2025 repose sur une collaboration étroite entre tous les acteurs de la filière cacao. En mettant en commun leurs efforts respectifs, ils contribueront à consolider la position du port de San Pedro, comme premier port mondial d’exportation de cacao.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( source: page facebook Pasp)
Secteur vivrier//Sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire // Un programme d’un coût de 1,7 milliard Fcfa officiellement lancé
vendredi, 08 novembre 2024 20:40 Written by AdminLa production vivrière va gagner en dynamise en Côte d’Ivoire, avec le lancement le programme Sécurité alimentaire de la Fourche à la Fourchette (Safaf). Fruit du partenariat entre l’Ong LadyAgri et l’Office d’aide à la commercialisation des Produits vivriers (Ocpv), le programme Sécurité alimentaire de la fourche à la fourchette (Safaf), d’une durée de quatre ans pour un coût de 1,7 milliard de FCFA, a été officiellement lancé, le jeudi 07 novembre 2024 à Abidjan-Marcory. L’information est rapportée par le Cicg.
L’atelier du business forum marquant le lancement dudit programme a été présidé par le ministre du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba, et en présence de plusieurs personnalités dont l'ambassadrice de l'Ue en Côte d'Ivoire, Francesca Di Mauro, et la secrétaire générale de LadyAgri, Hillary Barry.
Selon Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, ce partenariat stratégique entre LadyAgri et l’Ocpv contribuera à assurer une croissance durable et inclusive des filières vivrières en Côte d’Ivoire pour améliorer la résilience du système et de la production alimentaires.
La création de cette plateforme co-financée par l’Ue permettra de faire bénéficier à l’Ocp de l’expertise de LadyAgri, notamment dans le domaine de la digitalisation des activités de commercialisation des produits vivriers, a-t-il précisé.
Pour sa part, Francesca Di Mauro a soutenu que les objectifs du programme sont alignés sur ceux de la stratégie Global Gateway de l’Union européenne, qui ambitionne de promouvoir le développement de filières agricoles durables dans les pays partenaires comme la Côte d’Ivoire.
Hillary Barry a dit que ce programme, mis en œuvre dans sept régions du pays, ainsi qu'à Abidjan, vise à renforcer les capacités des femmes dans la production et la commercialisation des denrées alimentaires.
B. M
Agro-induustrie// Forum national du jeune cacaoculteur et chocolatier // 4000 participants attendus à l’édition 2024
jeudi, 07 novembre 2024 15:26 Written by Admin« La contribution des jeunes pour une cacaoculture durable en Côte d'Ivoire : transformer les défis du règlement déforestation de l'Union Européenne (RDUE) en opportunités »
C’est le thème de la troisième édition du forum national des jeunes cacaoculteurs et chocolatiers, ( Fnjcc) se tiendra du 19 au 20 Novembre 2024 respectivement au Palais des congrès du Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan et à Divo.
Le lancement de l’évènement a eu lieu le 06 Octobre 2024 à Abidjan. A l’occasion, le commissaire général dudit forum, Alahassane Diakité a indiqué que « Le thème de cette année, « La contribution des jeunes pour une cacaoculture durable en Côte d'Ivoire : transformer les défis du règlement déforestation de l'Union Européenne (RDUE) en opportunités », reflète une double ambition : celle de préserver l'environnement et celle de garantir l'avenir de notre cacao face aux nouvelles exigences mondiales en matière de durabilité »
Lors de la conférence de presse de lancement à Cocody, il a indiqué que sont plus de 4000 participants attendus à cette 3e édition autour du thème : La contribution des jeunes pour une cacaoculture durable en Côte d’Ivoire: Transformer les défis en opportunités
A l’en croire, cette édition s'inscrit dans un contexte où le RDUE, une nouvelle loi européenne, impose des critères rigoureux visant à réduire l'impact de la déforestation et à encourager des pratiques agricoles respectueuses des forêts » a expliqué Alahassane Diakité.
A noter que le Forum National du Jeune Cacaoculteur et Chocolatier se positionne comme une plateforme de réflexion, de plaidoyer et d'actions de la nouvelle génération de cacaoculteurs. Elle est une initiative de l'Union Inter Régionale des Coopératives de Café-Cacao de Côte d'Ivoire (U. INTER.CC-CI).
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Korhogo//Pour booster la chaine des valeurs du karité// Deux laboratoires inaugurés samedi à l’université Péléforo Gon Coulibaly
mercredi, 06 novembre 2024 20:47 Written by AdminLe 9 novembre 2024, va certainement marquer une étape importante dans la modernisation de la filière ivoirienne du Karité. Avec l’inauguration au sein de l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, de deux laboratoires. Ces laboratoires dotés d’équipements de dernière génération seront consacrés à la micropropagation in vitro et au contrôle qualité du beurre et des sous-produits du karité.
S’inscrivant dans le cadre du Programme karité ivoire (Pki), il est financé par le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (Pccet) et mis en œuvre par ladite structure et le Centre africain de recherches et d’applications sur le Karité (Crak).
Selon les organisateurs de l’évènement, cette activité est placée sous le haut patronage du Premier ministre, Robert Beugré Mambé et la présidence du ministre-directeur de cabinet du Président de la République, Fidèle Gboroton Sarrassoro. Elle va en outre enregistrer la présence de plusieurs membres du gouvernement ainsi que celle des représentants des partenaires techniques et financiers.
Emblème économique des femmes du nord de la Côte d’Ivoire, la production de karité va connaitre donc une véritable révolution. Cette filière longtemps confinée aux méthodes de travail traditionnelles va entrer de plein pied dans le modernisme à partir de Korhogo.
Ces centres scientifiques permettront de regénérer des plants de karité offrant aux producteurs l’opportunité d’avoir accès en tout temps à du karité, tournant ainsi le dos à la récolte d’un fruit qui se faisait au gré du vent et des saisons. Ces deux laboratoires qui viennent compléter un autre déjà existant vont dans ce sens booster de façon significative la chaine de valeur karité.
Pour ce qui est des acteurs du karité, ils ont été pris en compte dans le cadre de formations qui ont touché 6000 d’entre eux, dont 3000 femmes et 3000 jeunes des régions de la Bagoué, du Poro, du Tchologo, du Hambol, du Folon et du Bounkani. Dans le détail, ce sont d’un côté 3000 productrices qui ont été formées sur les bonnes pratiques de collecte du fruit de karité, la transformation et la valorisation du beurre de karité́, la comptabilité ainsi que les techniques de marketing simplifiées.
De l’autre, 3000 jeunes ont été formés à l’entretien et la valorisation des pépinières, au greffage horticole et à la gestion des parcs à karité. En outre, ces jeunes ont bénéficié de formations sur la création et l’entretien de plantations de karité.
L’objectif du Pki est de donner à ces acteurs qui, malgré l’usage de techniques traditionnelles ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de 5e producteur mondial de karité, les outils, les moyens de rehausser la production nationale et d’améliorer sensiblement leurs revenus.
Le Pccet, faut-il le souligner est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par une unité de coordination rattachée au Cabinet du Premier ministre. Le Pki s’inscrit dans le cadre de la sous-composante 1.2 du Pccet. Sous-composante qui vise à soutenir la compétitivité des exploitants agricoles et des entreprises en Côte d’Ivoire, à travers la création de services et d’actifs productifs communs pour améliorer les normes de qualité, apporter de la valeur ajoutée aux produits et accéder à des marchés à plus forte valeur ajoutée.
Bamba M.
Economie cacaoyère//Salon du Chocolat de Paris// Sem Aly Touré et la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France font des propositions
mardi, 05 novembre 2024 11:05 Written by Admin
Toutes les tribunes sont bonnes pour la Côte d’Ivoire, premier producteur mondiale de fèves cacao, de faire non seulement la promotion du label Cote d’Ivoire, mais aussi inciter les chocolatiers à se frotter aux grands artisans chocolatiers. Pour se faire de la marge sur la chaine des valeurs du cacao.
Belle tribune parmi tant d’autres, le stand du Conseil du café-cacao a servi de cadre, le 31 octobre 2024, à une rencontre B to B entre la délégation ivoirienne et des représentants de la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France ainsi que Les Chocolatiers engagés, conduit par leurs présidents respectifs. Rapporte abidjan.net.
Cette séance selon cette source, de travail visait à explorer les possibilités de collaboration en matière de production et de commercialisation de cacao de qualité, origine Côte d’Ivoire. Au cours de la rencontre, l’Ambassadeur Aly Touré, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base, Porte-parole du collège des producteurs de l’Organisation internationale du café-cacao(Icco), a exprimé l’importance d’apprendre des expériences réussies d’autres pays qui ont non généré des revenus substantiels pour leur producteurs.
« La Côte d’Ivoire souhaite s’inspirer de ces initiatives et établir un cadre de collaboration bénéfique pour toutes les parties », a-t-il déclaré.
Daniel Mercier, chocolatier français et président de la fédération des Chocolatiers engagés, a également pris la parole pour souligner l’objectif de l’organisation : « Nous établissons des liens entre les producteurs de cacao et les utilisateurs en Europe. Après un succès au Cameroun, nous souhaitons transposer ce modèle en Côte d’Ivoire, avec un accent sur un cacao d’excellente qualité, produit dans le respect de l’environnement et des droits humains. »
La fédération des Chocolatiers engagés recherche du cacao issu de l’agroforesterie, sans déforestation ni travail des enfants, tout en garantissant une traçabilité totale et un traitement post-récolte rigoureux.
« Nous visons à créer une filière haut de gamme pour tirer l’ensemble de la filière, a ajouté Daniel Mercier.
Madame Sophie Kourouma, la cheffe de la délégation ivoirienne à Paris a rassuré ses hôte du jour que la côte d’Ivoire remplit entièrement ces conditions, aux regards des résultats encourageants enregistrés par Le Conseil du Café-Cacao dans la mise en œuvre de son programme de contribution à la reforestation dans la filière café-cacao et de l’impact du leadership de la Première Dame et du Cns qu’elle dirige, dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, avec un net recul du taux de prévalence de ce fléau.
« Les capacités disponibles de broyage de fèves de cacao qui étaient de 706.000 tonnes en 2017 sont passées à 972.000 tonnes en 2022 pour un taux de transformation effectif de 31% », avait indiqué le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors d'une visite en 2023 à l'usine de transformation de cacao CEMOI à Abidjan.
B. Mafoumgbé
Chocolat//En attendant l’ouverture du centre formation de Transcao// Des chocolatiers ivoiriens exposent leur savoir-faire à Paris
mardi, 05 novembre 2024 09:30 Written by AdminUne dizaine d’artisans chocolatiers et de sociétés coopératives transformatrices de cacao de Côte d’Ivoire ont pris part, du 30 octobre au 03 novembre 2024, à l’édition 2024 du Salon du chocolat de Paris pour exposer et vendre leurs produits et surtout se perfectionner au contact de leurs pairs du monde entier. L’information est rapportée par le Cicg.
Ce salon, ajoute la source, constitue pour les artisans ivoiriens, une véritable occasion de se former, en attendant que le centre de formation aux métiers du cacao en construction par le conseil du Café-Cacao dans le cadre du projet TRANSCAO n’ouvre.
A cette occasion, le stand du Conseil du Café-Cacao, paré aux couleurs et visuels des projets et programmes en cours pour la production d’un cacao durable et traçable, était une véritable attraction.
Selon cette source gouvernementale, le stand du Conseil du Café-Cacao a également servi de cadre, le 31 octobre 2024, à une rencontre B to B entre la délégation ivoirienne et des représentants de la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France ainsi que les chocolatiers engagés. Cette séance de travail visait à explorer les possibilités de collaboration en matière de production et de commercialisation de cacao de qualité, origine Côte d’Ivoire.
Sophie Kourouma, cheffe de la délégation ivoirienne à Paris, a rassuré ses hôtes du jour quant à la mise en œuvre de son programme de contribution à la reforestation dans la filière café-cacao et de l’impact du leadership de la Première Dame dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, avec un net recul du taux de prévalence de ce fléau.
A noter que la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de fèves de cacao avec 1,75 million de tonnes.
B. M
Yamoussoukro//Projet de valorisation des coques du cajou// Le Dg du Conseil du coton et de l’anacarde visite le chantier
lundi, 04 novembre 2024 20:43 Written by Admin
En marge de l’atelier de préparation de la campagne 2024-2025 du cajou, tenu du 22 au 25 octobre 2025 à Yamoussoukro, le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Mamadou BERTE, accompagné des membres du comité de direction, des délégués régionaux et leurs assistants, a visité le chantier du Centre de Valorisation des Coques (Cvc) en construction dans la zone industrielle de Yamoussoukro. L’objectif de cette visite était de s’imprégner de l’état d’avancement du chantier et d’apprécier les prochaines étapes. La visite a débuté par une présentation générale du projet à travers le plan de masse par le Spécialiste des infrastructures industrielles du Ppca.
Le Cvc est une unité de traitement des coques de cajou pour obtenir du baume ou huile de cajou (Cashew Nut Shell Liquid - CNSL) très prisé dans l’industrie chimique et ses résidus destinés à la fabrication des biofertilisants, des combustibles (biochar), etc.
La construction de cette importante infrastructure pour l’industrie du cajou est une initiative du Conseil du coton et de l’Anacarde, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (Ppca).
Bâti sur une superficie totale de 3,7 ha, le Cvc est composé d’un bâtiment principal de 7 000 m2 destiné au stockage des coques et à l’extraction du Cnsl, d’un bâtiment secondaire de 3 000 m2 dédié au traitement thermique et au stockage du (Cnls) et d’un autre bâtiment qui abritera l’administration. Le Cvc sera également doté d’une zone de stockage dans les tanks, des voiries, d’un poste de transformateur et du TGBT.
Situé dans la zone industrielle de Yamoussoukro dont les environs constituent actuellement le plus grand bassin de transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire avec plus de 36% des capacités installées, le Cvc est une unité pilote qui va permettre de traiter entre 60 000 et 80 000 tonnes de coques de cajou par an, correspondant à un tiers du volume de coques produites actuellement par les unités de transformation de noix brut de cajou en Côte d’Ivoire.
Le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, au terme de sa visite, a exprimé sa satisfaction pour la réalisation de cette infrastructure industrielle qu’il a qualifiée de projet structurant, qui va contribuer à résoudre les problèmes d’environnement et la durabilité de la filière. Il a ensuite félicité le Coordonnateur Adjoint Transformation, M. Karim BERTHE et ses collaborateurs pour l’avancement général du chantier et a invité la Direction du Conseil du coton et de l’anacarde à se pencher sur le mode gestion et le modèle économique du Cvc
B. Mafoumgbé ( sercom)