🇨🇮 PRÉSIDENTIELLE 2025

République de Côte d'Ivoire — 26 octobre 2025

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Communiqué

Prix garanti bord champ (campagne 2025-2026): CACAO 2800 Fcfa / KgCAFE 1700 Fcfa / Kg

samedi 15 novembre 2025
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Agriculture

Agriculture (333)

Aménagement de la zone agro-industrielle de Séguéla - Les travaux achevés à 96%

mardi, 03 décembre 2024 13:47 Written by

Le Président du conseil d'administration du Conseil du coton et de l'anacarde, M. Ouattara Blidia Alain Hyacinthe, en sa qualité de président du comité de pilotage du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde (Ppca) a effectué le 29 novembre 2024, une visite de terrain dans la zone agro-industrielle de Séguéla, dédiée à la transformation de l'anacarde, en cours d'aménagement. Il était accompagné des administrateurs Soro Moussa, représentant l'interprofession du coton et Soro Bèh, représentant l'interprofession de l'anacarde, ainsi que des coordinateurs adjoints du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l'Anacarde.

Cette visite avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de cette importante infrastructure, qui constitue un élément stratégique pour le développement de l'industrie de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Selon les équipes techniques sur place, les travaux affichent un taux d’exécution de 96%, témoignant d’une progression notable et respectant les délais fixés. La finalisation de l’ensemble des travaux est prévue pour le 29 décembre 2024
Bamba M. et Sercom CCA

Programme de promotion de la Rse dans l’industrie du cajou en CI- Le Dg Mamadou Berté lance la phase2 à Yamoussoukro

vendredi, 29 novembre 2024 12:54 Written by

Le Conseil de régulation, de suivi et de développement des filières coton et anacarde a organisé un atelier de préparation de la phase 2 du Programme de promotion de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse) dans l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire, le jeudi 28 septembre 2024, au Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro.
Cet atelier vise a donné une suite à la première phase de ce programme qui a bénéficié du soutien du gouvernement néerlandais à travers son Centre de promotion des Importations à partir des pays en développement (Cbi).
Cette première phase a pendant plus de deux ans, initié les unités de transformation et les cadres du Conseil du coton et l’anacarde aux principes de la Rse et a renforcé leurs capacités sur des outils d’autodiagnostic et de planification d’actions y afférentes.
La sensibilisation et le renforcement des capacités durant cette période ont permis d’améliorer la place de la Rse dans les activités des acteurs de la filière, principalement les unités de transformation.
Des avancées ont été enregistrées par le programme Rse du Conseil du Coton et de l’anacarde, notamment à travers l’élaboration d’un guide Rse et d’outils pour accompagner les entreprises à mettre en place leur système Rse au rythme le plus adapté à l’unité de transformation.
Les travaux de cet atelier de préparation de la deuxième phase du Programme ont été ouverts par M. Mamadou BERTÉ, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, qui dans son adresse, n’a pas manqué de remercier le Gouvernement Néerlandais pour son action dans la promotion du secteur du cajou ivoirien. Il a également salué la présence des premiers responsables d’une trentaine d’unités de transformation, traduisant l’encrage de la thématique de la Rse au plus haut niveau dans les Unités de transformation du cajou en Côte d’Ivoire.
Il a précisé que l’ambition du Conseil du Coton et l’Anacarde est d’inscrire la Rse comme éléments central de son intervention, avec pour objectif d’accroître son impact sur la profitabilité de la filière et surtout le mieux-être des producteurs. De ce fait, la deuxième phase du programme s’entendra aux autres maillons de la chaîne de valeurs. De ce fait, il s’est réjoui de la présence de l’Organisation Interprofessionnelle de la Filière Anacarde, qui regroupe l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs.
Le Directeur général du conseil du coton et de l’Anacarde a marqué sa conviction que « la Rse dans l’industrie du cajou n’est pas seulement une opportunité, elle est une nécessité », « qu’ensemble, les acteurs peuvent transformer ce secteur en un moteur de développement durable, tout en renforçant la réputation de la Côte d’Ivoire comme un acteur clé du commerce mondial des produits de l’anacarde.»
Il a rassurer les participants que « pour atteindre ces objectifs, le Conseil du coton et de l’anacarde, en tant qu’institution de régulation, s’engage à collaborer avec le secteur privé pour intégrer les principes de la Rse dans leurs modèles d’affaires ; à mobiliser ses ressources internes ainsi que la contribution des Ptf pour appuyer les projets à impact social et environnemental ; à sensibiliser les acteurs sur les bénéfices d’une approche basée sur la Rse pour leurs opérations et pour l’image de notre filière.
La phase 2 du programme Rse insistera sur des actions permettant l’accroissement effectif du nombre d’entreprises admises à l’audit SMETA (SEDEX Member Ethical Trade Audit).
A cet effet, les diagnostics seront accentués et des appuis personnalisés seront introduits pour les unités volontaires dont un engagement formel sera requis. Des accompagnements spécifiques seront fournis aux unités pour la sensibilisation des dirigeants et pour la mise à niveau documentaire. Aussi, le programme fournira des appuis ciblés pour l’audit SMETA et pour la conception des outils de promotion et de communication sur les actions RSE mises en œuvre dans les Unités.
L’atelier a bénéficié de la présence de partenaires techniques et financiers, notamment la Délégation de l’UE à Abidjan, l’Institut Tony Blair et MOVE/GIZ qui a apporté un appui financier comme contribution à la prise en charge des participants.
B.M ( Source: sercom CCA)

Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture- La Côte d’Ivoire, le Ghana et les Etats-Unis d’Amérique consolident les acquis

jeudi, 28 novembre 2024 07:30 Written by


La Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats unies d’Amérique(Usa), les industriels du cacao et du chocolat, sont passés à une autre étape majeure dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie de signature du nouveau cadre d'action de lutte contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d'Ivoire et le Ghana C’était le mardi 27 Novembre à son cabinet à Cocody.
Ce partenariat a pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cns), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau , renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé, mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.
Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. A noter qu’à l’occasion Jessica Davis Ba annoncer que les Usa ont décidé d’allouer un million de dollars soit environ 600 millions de Fcfa supplémentaires aux deux projets en cours en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le gouvernement de ce pays était représenté par Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, ministre de l’emploi et des relations du travail du Ghana.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cim) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Mais aussi et surtout M. Koné Yves Brahima, Directeur général du Conseil Café-cacao et plusieurs responsables de présidents de sociétés cooperatives.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture - L’appel de Madame Dominique Ouattara aux acteurs de la chaîne de valeur du cacao( Discours)

jeudi, 28 novembre 2024 07:13 Written by

« Mesdames et MessieursJe suis particulièrement heureuse d’être avec vous cet après-midi, à l’occasion de la signature du nouveau cadre d’action entre la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et l’Industrie du cacao et du chocolat, dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
Je voudrais avant tout propos saluer l’ensemble des membres du Gouvernement qui sont présents à nos côtés à cette cérémonie.
Je remercie tout particulièrement Monsieur Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants et Madame Nassénéba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Vice-Présidente du même comité, pour leur implication personnelle dans la lutte contre le travail des enfants dans notre pays.
Je salue également Monsieur Kacou Léon ADOM, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, qui est avec nous cet après-midi, pour manifester son soutien à nos efforts de lutte contre le travail des enfants.

J’associe à ces salutations Madame Myss Belmonde Dogo, Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la lutte contre la Pauvreté, Secrétaire Exécutive du Comité National de lutte contre la Traite des Personnes, qui est également à nos côtés.
Je voudrais à présent saluer Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques accrédités en Côte d’Ivoire, venus nous témoigner leur soutien, à cette importante cérémonie.
Je salue tout particulièrement les différentes parties prenantes signataires de cet accord, à savoir les Etats-Unis, représentés par Madame Jessica Davis Ba, Ambassadeur des Etats-Unis, représentant Madame Thea Lee, Sous-Secrétaire Adjointe chargée des affaires internationales du travail de l’USDOL.
Je voudrais vous demander de lui adresser nos remerciements pour le chaleureux message qu’elle nous a envoyé.
Je souhaiterais saluer également Monsieur Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, Ministre de l’Emploi et des relations du Travail du Ghana, ainsi que toute la délégation qui l’accompagne. Merci pour votre présence très appréciée.Je salue aussi, Monsieur Chris Vincent, Président de la Fondation Mondiale du Cacao, ainsi que tous les industriels du Cacao et du Chocolat qui se sont engagés dans la mise en œuvre de ce nouveau cadre d’action. Je les remercie tous pour leur présence à cette cérémonie.
Je voudrais ensuite, saluer Monsieur Matthias Lange, Directeur Exécutif de la Fondation ICI, que je remercie pour son rôle de facilitateur, tout au long du processus qui à permis d’aboutir à l’élaboration du présent cadre d’action.
J’aimerais également saluer Madame Coumba Diop, Directrice Pays de l’OIT. Merci pour votre présence. »
J’associe à ces remerciements, les équipes de l’UNICEF et de l’OIT que je remercie pour leur assistance technique et leur contribution, ainsi que toutes les organisations du système des nations unies qui nous accompagnent dans la lutte contre le travail des enfants. Je salue particulièrement, Monsieur Michel Arrion, Directeur Exécutif de l’ICCO qui est avec nous.

 

Je salue également, les membres du corps préfectoral ici présents, avec à leur tête Monsieur Andjou Koua, Préfet d’Abidjan que je remercie d’être avec nous.

J’adresse à présent mes salutations et mes remerciements tout particuliers à Monsieur Yves Brahima Koné, Directeur Général du Conseil Café-Cacao, pour tous les efforts qui sont mis en œuvre pour éliminer le travail des enfants dans notre pays.
Je salue également, toutes les personnalités qui ont bien voulu honorer cette cérémonie de leur présence.
Je n’oublie pas de saluer les Organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs, les ONG nationales et internationales, les Organisations de la société civile, les Sociétés coopératives de producteurs de café-cacao, ainsi que tous nos amis de la presse qui sont avec nous cet après-midi.
Mesdames et Messieurs,
L’évènement qui nous réunit cet après-midi marque une étape importante dans la structuration de nos efforts collectifs, pour lutter contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana.
En effet, ce cadre d’action qui clarifie le contexte et définit les perspectives de notre collaboration, permettra de répondre plus efficacement au défi persistant de l’élimination du travail des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cacao dans nos deux pays.
Il s’agit d’un partenariat public-privé dans lequel la Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats-Unis et plusieurs entreprises du cacao et du chocolat conjuguent leurs efforts et se donnent des indicateurs communs de résultats, pour mesurer ensemble leur progrès.

Mesdames et Messieurs, Ce nouveau cadre d’action 2024-2029 intervient après celui de 2010 et nous ouvre de nouvelles perspectives, pour un engagement collectif plus fort contre le travail des enfants.

 

 

A ce titre, il contient des ambitions plus prometteuses pour tous les enfants qui sont victimes du travail des enfants, dans les villes, les villages et hameaux reculés, et dont l’avenir semble ne réserver aucune issue.
A tous ces enfants et adolescents, nous voulons dire que nous ne les abandonnerons pas, que nous comptons honorer notre engagement envers chacun d’entre eux, et les mettre à l’abri de la traite, de l’exploitation et du travail des enfants.
C’est dans cette optique que nous avons décidé d’agir ensemble, de manière plus coordonnée, et de faire converger nos moyens matériels et financiers, afin de mieux lutter contre le phénomène.
A cette fin, nous allons :renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau.
renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, à travers la construction de salles de classe, de cantines scolaires, de logements pour les enseignants, ainsi que des classes passerelles pour donner une chance aux enfants non scolarisés ou déscolarisés d’aller à l’école. renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé.Il faut également renforcer les régimes de protection sociale des travailleurs indépendants, ainsi que les mesures de santé et sécurité au travail
Enfin, notre priorité sera aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroitre les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage.

Notre objectif est également de répondre aux exigences relatives à la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne d’approvisionnement du cacao, pour nous permettre de soutenir une économie cacaoyère performante en Côte d’Ivoire et au Ghana.
Mesdames et Messieurs,
Malgré notre engagement, il n’en demeure pas moins que nous restons conscients que la tâche ne sera pas aisée, car de multiples facteurs externes existent et pourraient entraver nos efforts dans la réalisation de nos objectifs.
Il s’agit entre autres, du défi lié à la forte migration dans nos pays, des populations vulnérables, en majorité constituées de femmes et d’enfants, qui fuient la menace terroriste dans leur pays d’origine.
Ce mouvement massif de population, comporte le risque d’accroitre le nombre d’enfants exposés au travail des enfants dans la production du cacao. C’est pourquoi, nous devons agir en urgence et avec plus de détermination et de fermeté, pour contrer l’expansion et la propagation du travail des enfants dans les zones de production du cacao.
Mesdames et Messieurs,
A ce stade de mon propos, je voudrais réitérer mes sincères remerciements aux entreprises du cacao et du chocolat, qui ont décidé de soutenir la mise en œuvre de ce partenariat, notamment, Barry Callebaut, Cargill, Ferrero, Guittard Chocolate, Hershey, Lindt, Mars, Mondelēz, Nestlé, Olam, Sucden et Blommer. Merci chers partenaires, pour votre engagement continu dans la lutte contre le travail des enfants.
Je tiens aussi à remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans ce combat, en particulier l’OIT, l’UNICEF et la Fondation ICI.
Je veux enfin remercier le Département du Travail des Etats-Unis et le Gouvernement du Ghana, ainsi que la World Cocoa Foundation qui sont les parties prenantes clés de cette initiative conjointe.

Mesdames et Messieurs,
Je souhaiterais pour terminer, lancer un appel solennel à tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao à nous rejoindre dans ce combat contre le travail des enfants, car leur bien-être et leur épanouissement réside dans notre responsabilité à prendre ensemble les bonnes décisions pour leur avenir.

Je reste convaincue que c’est tous ensemble que nous parviendrons à éradiquer durablement le travail des enfants dans la chaine de production du cacao. »

Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture- La Côte d’Ivoire, le Ghana et les Etats-Unis d’Amérique consolident les acquis

jeudi, 28 novembre 2024 07:07 Written by

La Côte d’Ivoire, le Ghana, les Etats unies d’Amérique(Usa), les industriels du cacao et du chocolat, sont passés à une autre étape majeure dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture. La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a présidé la cérémonie de signature du nouveau cadre d'action de lutte contre le travail des enfants dans la production du cacao en Côte d'Ivoire et le Ghana C’était le mardi 27 Novembre à son cabinet à Cocody.
Ce partenariat a pour but de coordonner et accélérer les actions visant à contribuer à la prévention et à l’élimination progressive du travail des enfants dans les communautés cacaoyères de Côte d’Ivoire et du Ghana.
La première Dame, Dominique Ouattara, par ailleurs présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cns), a annoncé qu’à travers cette signature, plusieurs actions seront menées, à savoir : « Renforcer et étendre les systèmes publics et privés de suivi du travail des enfants, de même que les systèmes de traçabilité du cacao, pour identifier, prévenir et remédier à ce fléau , renforcer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle de qualité pour tous nos enfants, avec une attention particulière portée aux besoins spécifiques des filles, renforcer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, notamment par l’extension des mécanismes d’enregistrement des naissances et des services de santé, mais aussi de contribuer à l’amélioration des revenus des cacaoculteurs et de soutenir l’autonomisation des femmes, afin de lutter contre la pauvreté et accroître les capacités économiques et financières des familles à faire face aux charges courantes de leur ménage. »
Représentant Thea Lee, sous-secrétaire adjointe aux Affaires internationales, département du travail des Etats-Unis, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Ba Davis, a fait savoir que ce cadre d’action place les plans nationaux de la Côte d’Ivoire et Ghana au centre du travail, tout en soulignant le rôle essentiel que jouent les entreprises dans la promotion de la diligence raisonnable et de la transparence dans les chaînes d’approvisionnement.
Pour le président de la World cocoa foundation, Chris Vincent, le cadre d’action 2024-2029 du CLCCG représente une avancée significative dans la mission commune de lutte contre le travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. A noter qu’à l’occasion Jessica Davis Ba annoncer que les Usa ont décidé d’allouer un million de dollars soit environ600 millions de Fcfa supplémentaires aux deux projets en cours en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le gouvernement de ce pays était représenté par Daouda Ibrahima, représentant l’Honorable Ignatus Baffour Awuah, ministre de l’emploi et des relations du travail du Ghana.
Cette signature a enregistré la présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants(Cim) et la ministre de la Cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, par ailleurs Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Mais aussi et surtout M. Koné Yves Brahima, Directeur général du Conseil Café-cacao et plusieurs responsables de présidents de sociétés cooperatives.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Production animale//Approvisionnement en produits halieutiques et animales de la CI// Les importations annuelles se chiffrent à600 milliards de Fcfa

samedi, 23 novembre 2024 10:20 Written by

Le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, a lancé un appel aux jeunes qui suivent des formations dans les filières agricoles afin qu'ils s'intéressent à l'élevage qui est une filière d'avenir en Côte d'Ivoire dont les importations annuelles en productions halieutiques et animales s'élèvent à hauteur de 600 milliards de Fcfa avec 120 à 150 milliards de FCFA pour la production animale.
Le Chef du gouvernement présidait, le vendredi 22 novembre 2024, au Parc des Expositions d'Abidjan Port-Bouët, l'ouverture officielle de la 3ème édition du SELAB LIVESTOCK SHOW (Sommet de l'Élevage d'Abidjan) placée sous le thème : « Rentabilisez votre élevage ».
« Je voudrais lancer un appel aux jeunes qui sont déjà dans les écoles d'agriculture, d'élevage et dans des formations professionnelles pour qu'ils s'intéressent à l'élevage qui est un secteur d'avenir. Chers amis étudiants, vous vous êtes engagés dans une voie qui est très bonne », a exhorté Robert Beugré Mambé.
Selon le Premier ministre, « En Côte d'Ivoire, ce sont 600 milliards de FCFA de possibilités qui leur sont offertes dans la filière qu'ils ont choisie. Dans ce secteur aussi, nous avons plus de 100000 emplois directs et 500000 emplois indirects ».
Pour ce faire, il a encouragé les jeunes à mettre de la rigueur et du sérieux dans leurs études.
Il a également dit à tous les acteurs du secteur que la Côte d'Ivoire est un pays riche en potentialités énormes et opportunités, qui s'est engagé sur la voie de l'autonomie en matière de production animale.
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a souligné que le SELAB 2024 est « un véritable carrefour d'échanges, un catalyseur d'innovations et une célébration de tout ce qui a fait et tout ce qui fait la richesse de ce secteur ».
Cette année, a-t-il annoncé, les participants vont découvrir les innovations, notamment, les dernières avancées en matière de génétique, de nutrition animale et de gestion de l'élevage. Des concours et des récompenses sont prévus pour l'ensemble des éleveurs qui excellent dans leurs domaines.
Avec pour objectif de promouvoir l'adoption de pratiques d'élevage innovantes et durables afin d'améliorer l'autonomie des communautés rurales et d'assurer une sécurité alimentaire durable, le SELAB 2024, ce sont 400 exposants,15 panels, 40 organisations interprofessionnelles, 50 000 visiteurs, 60 espèces animales présents durant trois jours, etc.
Le Brésil, pays à l'honneur et premier exportateur mondial de production animale était représenté par le vice-ministre pour l'Afrique du ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, Suarez Cléber Oliveira. La France est le pays invité.
Ayoko Mensah ( Source : Cicg)

Agriculture//Economie Caféière Mondiale// La Côte d’Ivoire signe l’Accord international de 2022 sur le Café (Ica)

samedi, 23 novembre 2024 10:02 Written by

Au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et en vertu des pouvoirs conférés par le Ministre des Affaires Etrangères ,de l’Intégration Africaine, et des Ivoiriens de l’Extérieur(MAEIAIE), Leon Kacou Adom, le Représentant Permanent de la République de Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de Produits de Base á Londres, l'ambassadeur Aly Touré, a procédé à la signature de l’Accord International de 2022 sur le café, le jeudi 21 novembre 2024 à Londres (Royaume-Uni). Rapporte une note à la presse. Cet accord, ajoute la note, est le huitième accord international du café depuis la création de l’Organisation internationale du café (OIC) sous l’égide des Nations-Unies (1962,1968,1976,1983,1994,2001 et 2007).
L'Accord International de 2022 sur le Café a été adopté le 9 juin 2022 à Londres au cours de la 133eme session extraordinaire du Conseil International du Café par la Résolution 476.

La Côte d’Ivoire pour avoir présidé le groupe de travail sur l’accord international de 2007 et à plusieurs reprises le Conseil de l’Organisation Internationale du Café (OIC), a toujours considéré que la coopération internationale impliquant les pays producteurs et consommateurs et solidement bâtie sur le socle de la solidarité entre partenaires commerciaux, peut et devra constituer la voie par excellence pour atteindre les objectifs du Développement durable.
La signature de l’ICA 2022 par la République de Côte d’Ivoire indique sa ferme volonté de participer à l’économie caféière mondiale.
En effet, conformément à la vision du Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a mis en place à la suite de la réforme de la filière café cacao, un vaste programme de relance de sa caféiculture qui vise l’amélioration de la production et de la qualité du Café robusta (programme (2QC), la valorisation des spécificités de café notamment, le café terroirs et café arabusta, ainsi que la transformation et la consommation internes.
L’objectif de ce nouvel Accord que la Côte d’Ivoire vient de signer est de trouver ensemble avec une collaboration renforcée du secteur privé, de nouveaux moyens d’améliorer les conditions de vie des petits producteurs de café qui sont á l’origine de la chaine de valeur, en collaboration avec une industrie qui génère plus de 300 milliards de dollars par an.

 

L’Ambassadeur Aly Touré qui était l’hôte de marque de la Directrice exécutive de l’OIC, Madame Vanusia Nogueira, a apposé sa signature au nom de son pays en présence de son compatriote, le Dr Denis Seudieu, Economiste en Chef de cette Organisation, ainsi que du personnel de la Représentation Permanente
B. Mafoumgbé ( Source : Sercom)

Agriculture //Redynamisation des filières coton et anacarde en Côte d'Ivoire // Le gouvernement prend de grandes décisions stratégiques

mercredi, 20 novembre 2024 19:06 Written by

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 20 novembre 2024, plusieurs mesures ont été adoptées concernant les filières anacarde et coton, notamment l’instauration d’un droit unique de sortie sur la noix de cajou.
Selon le porte-parole du gouvernement qui s’exprimait après le Conseil des ministres, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance relative aux droits uniques de sortie sur les exportations de produits issus de l’anacarde. Cette ordonnance, associée à un projet de loi de ratification, fixe à 5 % le droit unique de sortie sur les exportations d’amandes de cajou.
Selon Amadou Coulibaly, la valeur taxable est déterminée à partir de la valeur Caf (Coût, Assurance et Fret) de référence des noix brutes de cajou ou des noix de cajou en coque exportées.
Dans la même optique, le conseil a adopté des mesures relatives au ministère d’État de l’agriculture, du développement rural et des productions animales, en collaboration avec les ministères concernés.
Par ailleurs, il a ajouté que le premier décret porte sur l’autorisation d’exportation des produits du coton et de l’anacarde. Cette autorisation, délivrée par le Conseil du coton et de l’anacarde, est obligatoire pour la fibre de coton, les graines de coton, et les sous-produits du coton dans la filière coton. Elle est également exigée pour l’exportation des noix brutes de cajou, des amandes de cajou, et des sous-produits de la noix de cajou dans la filière anacarde.

Le deuxième décret concerne le zonage agro-industriel dans la filière coton. Amadou Coulibaly a précisé que ce zonage s’inscrit dans le cadre des mesures incitatives initiées par le gouvernement pour attirer davantage d’investissements dans la filière coton et pour offrir un appui efficace aux producteurs. Ce zonage consiste à diviser la zone de production de coton en 18 zones optimales de production et de collecte, appelées zones exclusives d’activité, définies autour d’unités d’égrenage.
« Ces espaces exclusifs de production seront attribués, par délégation contractuelle, aux sociétés cotonnières. Chaque opérateur privé aura pour mission d’assurer, dans sa zone exclusive d’activité, l’encadrement agricole, l’achat du coton graine, et le développement de la filière », a expliqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Bamba M.

Agriculture//Projet de développement des chaines de valeurs vivrières //238 bénéficiaires reçoivent leurs chèques d’un montant global de 8,48 milliards de Fcfa

jeudi, 14 novembre 2024 09:06 Written by

Dans le cadre du Projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V), 239 bénéficiaires de la deuxième cohorte du fonds à coûts partagés ont réceptionné leurs chèques, le mercredi 13 novembre 2024, à Yamoussoukro, au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Robert Beugré Mambé.
Selon le Cicg qui rapporte l’information, les 238 acteurs sélectionnés bénéficient d'un financement cumulé de 8,48 milliards de Fcfa, dont 3,44 milliards à destination des jeunes et 4,09 milliards destinés aux femmes. Les projets prometteurs de 774 autres acteurs, pour un montant de 5,41 milliards de Fcfa, sont en instance d'approbation. Au total au terme de l'année 2024, ce sont 1121 acteurs des filières manioc, légumes et aquacoles qui bénéficieront de 18,06 milliards de Fcfa.
Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé a rappelé que la conception du PDC2V a été structurée à partir des orientations du Président de la République, Alassane Ouattara, avec pour objectif de faire de la Côte d'Ivoire la championne d'Afrique au niveau agricole. Il a insisté pour que les bénéficiaires servent de relais auprès de la jeunesse ivoirienne afin de l'intéresser davantage à l'agriculture.
« Nous allons veiller à ce que la quasi-totalité de ce que nous produisons nourrisse en premier les Ivoiriens avant de nourrir les autres », s'est engagé le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani. « Nous relèverons le défi de la souveraineté alimentaire », a-t-il promis.
Ce sont 23,74 milliards de Fcfa restant pour financer de nouveaux projets avant 2026. Rappelons que la première cohorte était constituée de 109 acteurs, qui ont vu leur projet financé en 2023 à hauteur de 4,92 milliards de Fcfa.
Le Fonds à coûts partagés (Fcp) est une sous composante de l'axe 3 du PDC2V portant sur la mobilisation d'investissements privés productifs le long des chaînes de valeurs. Il constitue un fonds catalytique destiné à stimuler des projets d'investissements de Pme, de groupement privés ou d'individus sélectionnés sur la base compétitive, et qui améliorent substantiellement la compétitivité des chaînes de valeurs cibles de l'agribusiness.
Le Fcp vise à aider les petits acteurs à atteindre le niveau de maturité nécessaire leur permettant de passer à une source de financement plus durable. Cela permet d'assurer l'inclusion financière des acteurs des segments les plus vulnérables des chaînes de valeurs. Le montant global destiné au Fcp est de 41,81 milliards de Fcfa.
Bamba Mafoumgbé

Agro-industrie//Investissements dans la filière cajou//Un accord de 15 milliards de Fcfa signé entre le Cca et ROSYSON

mercredi, 13 novembre 2024 14:59 Written by

La Côte d'Ivoire a fait un pas décisif vers le développement de sa filière anacarde avec l’organisation d’un forum d’investissement par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, soutenu par le Tony Blair Institute. Ce forum, tenu du 23 au 25 septembre 2024, visait à mobiliser des investissements directs étrangers dans ce secteur stratégique pour l'économie ivoirienne. Le programme, riche et diversifié, a offert aux participants un aperçu des opportunités d’investissement à travers des présentations ciblées, des visites d’usines, de centres de formation et de la zone industrielle de Korhogo. Ces activités ont permis aux investisseurs de mieux comprendre les atouts de la filière anacarde ivoirienne et de constater sur le terrain l’engagement du pays pour le développement de ce secteur.
Comme résultats de cet événement, quatre protocoles d’accords ont été signés, représentant un investissement cumulé de 32 millions de dollars américains. Cette avancée, significative pour la filière, reflète l’attractivité grandissante de la Côte d'Ivoire pour les investissements directs étrangers et souligne l'engagement des autorités dans l'accompagnement des acteurs privés.
Un Nouveau Chapitre pour l’Anacarde : Accord Post-Roadshow
Fort de ce succès, un accord supplémentaire d’une valeur de 25 millions de dollars (environ 15 milliards de francs Cfa) est signé le 13 novembre 2024 entre le Conseil du Coton et de l'Anacarde (Cca) représenté par son Dg Mamadou Berté et M. Mr. Mudit Tewari Dg de ROSYSON, une société basée à Dubaï. Selon le mémorandum d’entente signé entre les deux partie, cet investissement prévoit l’installation d’une usine de transformation d’une capacité annuelle de 60 000 tonnes par an, un projet d'envergure qui vient renforcer la chaîne de valeur locale. A l’occasion de cette signature, le Dg Berté a salué l’engagement de cette entreprise à investir à investir en Côte d’Ivoire.
Ce partenariat stratégique incarne la vision de la Côte d'Ivoire pour la filière anacarde à l’horizon 2030, visant à transformer localement au moins 50 % de la production et à promouvoir la consommation locale. Il s’inscrit également dans les efforts pour créer un environnement économique dynamique et compétitif, générateur d'emplois pour les populations locales.
Avec ce investissement, l’on peut le dire sans se tromper que le forum d’investissement en Côte d'Ivoire illustre le potentiel de la filière anacarde et positionne le pays comme un acteur clé dans l’industrie de l’anacarde à l’échelle internationale.
Bamba Mafoumgbé,bamaf2000@yahoo.f

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