Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): CACAO 1800 Fcfa / KgCAFE 1500 Fcfa / Kg

vendredi 28 mars 2025
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Agriculture

Agriculture (301)

Jncc 2024//Transformation locale du cacao en Côte d’Ivoire// Transcao va accroitre sa capacité de broyage à 100 mille tonnes par an

mercredi, 02 octobre 2024 12:39 Written by

Parmi les entreprises qui ont exposé à la 9e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, (Jncc) qui a pris fin le lundi 30 Septembre 2024 à sur le site du Parc des expositions d’Abidjan – Port Bouet, nous avons visité le stand de la Société de transformation de cacao- Côte d’Ivoire, (Transcao- Ci). Avec M. Cissé Abdoulaye, directeur du site de San pedro de cette filiale du Conseil café cacao, nous avons échangé.
Selon notre interlocuteur, « Cette entreprise réceptionne les fèves et les transforme en poudre et de dérivés de cacao. Bientôt Transcao va produire du beurre et poudre de cacao qui sont exportés vers les Usa, l’Europe voire même en Asie »
Durant une pause visite durant l’exposition, M. Cissé nous a indiqué que la capacité de transformation de l’usine de Transcao de San pedro est de 25 mille tonnes de cacao par an. « Nous avons des projets d’extension en cours et d’ici la fin de l’année 2024, nous allons passer à 56 mille tonnes de fèves broyées par an »
L’avenir de la cacao culture ivoirienne passe - t-il par la transformation locale ou réside dans l’exportation sur le marché international des fèves de cacao ?
A cette préoccupation, il a expliqué qu’à travers des projets d’envergure, le gouvernement ivoirien est en train d’encourager la transformation locale du cacao sur place. « Aussi, toutes les usines de la place sont en train de procéder à des travaux d’extension de leurs capacités et il y a de nouvelles usines qui se créent. L’objectif final étant de dépasser plus de 50% de la production ivoirienne. Pour à termes atteindre pourquoi pas les 100%.
C’est pourquoi le Conseil café-cacao est en train de construire une usine de transformation à Yopougon d’une capacité de 50 mille tonnes extensible à 100 mille tonnes par an quand celle de San Pedro qui a une capacité de 25 mille tonnes pourrait atteindre après les travaux en cours atteindre le 50 mille à 56 mille tonnes.  », a précisé M. Cissé.
Dans plus de deux mois va entrer en vigueur d’une directive de l’Ue interdisant l’entrée sur son marché de cacao issue de la déforestation. Transcao- Ci est- elle prête ?
« Au niveau de Transcao et le Conseil du café et cacao, nous avons anticipé à travers notre direction de la durabilité. Dans les prochains jours, notre responsable en charge de la durabilité a une série de réunions avec l’Union européenne et certains partenaires pour s’assurer que nous sommes effectivement prêts à répondre aux exigences de l’Ue. Nous sommes prêts mais ce n’est pas seulement du côté de Transcao, il y a les autres acteurs. Aussi, personne ne peut parler de durabilités sans parler de l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs d’une part, et sans parler de l’éradication des pires formes du travail des enfants dans la cacaoculture et sans oublier la scolarisation des enfants des producteurs d’autre part », a -t-il conclu.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le ministre d’Etat Kobénan Kouassi Adjoumani, le Pca Coulibaly Minaya Siaka ,  le Dg du Conseil café-cacao, M. Koné Yves Brahima  et  M. Coulibaly konan   Théodore Dg  de  Transcao- Ci au stand de Transcao-Ci 

Agro-industrie//Avenir de la filière cotonnière mondiale// La Côte d’Ivoire préside la 82ème session plénière du comité consultatif international

mardi, 01 octobre 2024 17:09 Written by

Dans le cadre de ses réunions statutaires, le Comité Consultatif International du Coton (Icac) tient en hybride la 82ème session de son conseil et de ses Organes subsidiaires du 29 Septembre au 03 Octobre 2024 à Tachkent- Ouzbékistan sous la présidence de SEM Aly Touré, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base.
Cette plénière dont le thème est "Des partenariats mondiaux pour promouvoir l’innovation dans les chaines de valeur du coton et du textile" sera une occasion pour les participants de la chaine de valeur du Coton d’aborder les sujets tels :la performance sociale, environnementale et économique de la production de coton, la normalisation commerciale des essais aux instruments du coton, traçabilité et transparence : l’instauration de la confiance grâce à la numérisation, l’autonomisation des femmes et comment combler l’écart entre les genres dans l’industrie du coton, l’impact des évènements mondiaux sur les prix des matières premières, et enfin l’évaluation du potentiel de la culture régénératrice du coton pour capturer et stocker le carbone et atténuer le changement climatique. Enfin, il y aura la réunion du Comité consultatif du secteur privé.
B. Mafoumgbé

Agriculture//Campagne principale de commercialisation du cacao// Le prix du Kg de cacao fixé à 1 800 Fcfa et à 1 500 Fcfa pour Kg de café

mardi, 01 octobre 2024 06:03 Written by

La campagne principale de commercialisation du cacao est ouverte en Côte d’Ivoire depuis ce mardi 1er Octobre 2024. Ainsi, le prix d’achat bord champ du cacao est fixé à 1 800 Fcfa/kg et à 1 500 Fcfa/kg pour le café. L’annonce a été faite par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani.
C’était à l’occasion de la cérémonie des journées nationales du cacao et du chocolat(jncc24), le lundi 30 Septembre 2024. Lesdites journées ont ouvert leurs portes le samedi 28 Octobre 2024 au Parc des expositions d’Abidjan- Port- Bouet.
Le ministre d’Etat a fait savoir que le prix d’achat du cacao connaît une hausse de 20 % par rapport à la campagne précédente qui était de 1500 Fcfa/kg.
Ce prix reflète l’engagement des autorités ivoiriennes à soutenir les producteurs dans un contexte marqué par une baisse de plus de 25 % de la production en Afrique de l’Ouest, en raison des conditions climatiques défavorables liées au phénomène El Niño.
Par ailleurs, le prix du café a été fixé à 1500 Fcfa/kg pour la même campagne, enregistrant une augmentation notable de 55 % par rapport à la campagne précédente. Ce prix vient en réponse à la hausse des cours internationaux du café, qui ont atteint leur niveau le plus élevé en 46 ans, avec un pic à 5 580 dollars/Tm soit 3 313 Fcfa/kg le 30 août 2024.
Le ministre Adjoumani a également annoncé la prise en charge des primes de couverture maladie universelle (Cmu) pour tous les producteurs de café et de cacao détenteurs d’une carte de producteur. Le programme est financé à hauteur d’un milliard de Fcfa par mois, pour 1 million de producteurs recensés et supporté par le Conseil du Café-Cacao. Ce qui va coûter donc 12 milliards de Fcfa par an au régulateur ivoirien.
Ces mesures visent à renforcer la résilience des producteurs tout en améliorant leurs conditions de vie et de travail. La neuvième édition de la Jncc, qui a rassemblé des acteurs de toute la chaîne de valeur, a ainsi réaffirmé l’importance du cacao et du café comme sources de richesse partagée en Côte d’Ivoire.
Selon Koné Yves Brahima, Dg du Conseil café-cacao et président du Comité d’organisation a indiqué que les Jncc2024 ont duré trois jours et enregistré en moyenne plus 13 mille visiteurs par jour.
Bamba M.

Cacao//Dernier jour des Jncc 2024//Le rôle de la jeunesse dans la cacaoculture au centre d’un panel

lundi, 30 septembre 2024 07:27 Written by


C’est ce lundi 30 Septembre 2024, que l’édition 2024 des Journées nationales du cacao et du chocolats prennent fin au Parc des expositions d’Abidjan- Port-Bouet. Dans la matinée, il est prévu un panel sur le rôle des jeunes cacaoculteurs et à partir de 13heures la cérémonie de clôture suivie d’une conférence de presse du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani. Pour certainement annoncer les prix du Kg du cacao pour la campagne principale et café.
« Pour le cacao, des sources très crédibles avancent que le prix du Kg pourrait osciller entre 1700FCFa et 1850 Fcfa. Soit 50FCFa plus que le Ghana voisin qui est à 1800 Fcfa. Pour le café dont la Côte d’Ivoire ne produit qu’environ 100 mille tonnes, le prix du Kg pourrait être fixé à 1200 Fcfa. Mais le dernier mot revient au Chef de l’Etat qui pourrait faire plus pour les producteurs… », nous a appris agri- preneur très au fait de l’économie cacaoyère.
A la cérémonie d’ouverture, le lundi dernier, Yves Koné Brahima, directeur général du Conseil café-cacao, a déploré le peu d’intérêt accordé aux producteurs de cacao de Côte d’Ivoire dans la chaîne de valeur de ces spéculations, au regard des fonds astronomiques que génère ce secteur d’activité. Il en veut pour preuve la faible portion des richesses générées par l’industrie du cacao qui revient aux pays producteurs, à savoir moins de 6%
Le président du comité d’organisation de l’édition 2024 de cet évènement d’envergure internationale, a entamé ses propos en situant la cacaoculture dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. « Le cacao n’est pas seulement un produit qui fait de la Côte d’Ivoire le premier producteur mondial. Le cacao est l’âme de notre Nation, le fruit du travail acharné de plus d’un million de producteurs qui se lèvent chaque matin avec l’espoir d’un avenir meilleur », a-t-il planté le décor.
Bamba M.

Agro-industrie//Loi européenne sur la déforestation//Les pays producteurs de cacao demandent à l'UE de reporter la Directive

dimanche, 29 septembre 2024 09:34 Written by

Les pays producteurs de cacao demandent à l'Union européenne un délai d’au moins deux ans supplémentaires pour se mettre en conformité avec le règlement européen sur la déforestation. Censé garantir que les fèves importées en Europe ne viendraient pas de parcelles déforestées après janvier 2021, il doit entrer en vigueur dans trois mois. A appris afrikchallenges.info , de sources proches de l’Icco dont le siège est à Abidjan.
Dans leur déclaration signée à Abidjan, au siège de l'Organisation internationale du cacao, les pays producteurs jugent que les délais de mise en œuvre sont « irréalistes au regard des exigences du règlement, allant de la géolocalisation des parcelles à l'établissement d'un système de traçabilité exhaustif ».
Ils reconnaissent que « ce système n'est toujours pas opérationnel, à moins de 100 jours de la date de mise en œuvre » et pointent aussi le fait que la Commission européenne n'aurait toujours pas communiqué tous les documents, ni activé la plateforme de traitement des données.
Une mise en œuvre précipitée du règlement européen contre la déforestation pourrait, concluent-ils, avoir des effets néfastes, en particulier sur les petits producteurs qui se verraient barrer l'entrée sur le marché européen.
Pour « ne pas ajouter d'incertitudes à un marché déjà fortement perturbé », ils demandent à l'Union européenne un délai d'au moins deux ans, comme l'ont déjà fait plusieurs acteurs de l'aval, dont l'Association européenne du chocolat. Et ils sollicitent un soutien technique et financier de l'UE et des industriels pour mettre en œuvre ce règlement sans que cela ampute le revenu des planteurs.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jncc2024//Mise en œuvre du Différentiel de revenu décent (Drd )sur le cacao// 1600 milliards de Fcfa versés aux cacaoculteurs sur trois campagnes

samedi, 28 septembre 2024 20:53 Written by

« L’entrée en vigueur du Différentiel de revenu décent (Drd), représentant une prime complémentaire de 400 dollars Us soit 200 000 Fcfa au prix bord-champ sur la tonne de cacao vendue, a permis de verser aux producteurs plus de 2400 millions de dollars soit 1600 milliards de Fcfa sur les trois campagnes de mise en œuvre ». Cette information capitale a été donnée par le ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’agriculture du développement rural et des productions vivrières.
C’était à l’occasion de la neuvième édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (Jncc2024), qui a ouvert ses portes ce 28 Septembre 2024 au Parc d’Exposition d’Abidjan- Port Bouet, en présence de plusieurs milliers de producteurs. A l’occasion, le ministre d’Etat Adjoumani, a aussi interpeler les partenaires industriels de la chaine de valeur du cacao au respect des engagements pris pour valoriser le métier de producteur de cacao et maintenir son attrait pour les générations futures. Il évoqué trois piliers essentiels au développement de la filière cacao, garantissant la durabilité de cette culture agricole majeure.
M. Adjoumani a souligné que le premier pilier réside dans la garantie d’un revenu décent aux producteurs de cacao expliquant qu’il est impossible de parler de durabilité de la filière cacao sans assurer un niveau de revenu qui permette aux producteurs de maintenir leur outil de production tout en améliorant leur cadre et leurs conditions de vie.
Il a également interpellé les partenaires industriels de la chaîne de valeur du cacao sur le respect des engagements pris pour valoriser le métier de producteur et garantir son attrait pour les générations futures.
Le deuxième pilier, selon le ministre d’Etat, est le maintien d’un environnement de production durable, passant par la sauvegarde du capital forestier, essentielle pour garantir l’avenir de la production de cacao.
À ce sujet, le ministre a promis que la mise en œuvre du système national de traçabilité du cacao, pilotée par le Conseil du café-cacao, permettra d’assurer l’accès aux marchés traditionnels des consommateurs, tels que ceux de l’Union européenne (Ue), qui vient d’adopter des dispositions contraignantes pour l’entrée de produits sur son marché.
« Grâce à l’anticipation des dirigeants de la filière, avec l’entrée en vigueur de la norme ARS1000 sur le cacao durable, la Côte d’Ivoire sera prête à faire face aux exigences européennes en matière d’exportation de son cacao », a-t-il affirmé.
Le troisième pilier, tout aussi crucial, concerne la promotion de la transformation locale et de la consommation domestique. Il a insisté sur la nécessité d’ajouter davantage de valeur au cacao ivoirien pour accroître la part des revenus tirés de la chaîne de valeur, actuellement inférieure à 6 %.
Le président du comité d’organisation, Koné Brahima Yves, par ailleurs Dg du Conseil Café cacao a précisé que le thème 2024 des Jncc, « Pas de producteurs, pas de cacao ! », met en lumière le rôle essentiel, souvent sous-estimé, des producteurs de cacao, véritables artisans de la richesse de la Côte d’Ivoire.
A noter que plusieurs producteurs et sociétés coopératives ont été primés par le Conseil café cacao.
Bamba M.

Agro-industrie//Forum d'investissement dans la filière anacarde //Le Conseil du coton et de l’anacarde continue de marquer des points

vendredi, 27 septembre 2024 22:23 Written by

La société SOUZA Cashews vient agrandir la liste des investisseurs qui font confiance à la Côte d’Ivoire dans le développement de la filière anacarde. La cérémonie de signature du protocole d'intention d'investissement s’est déroulée le jeudi 26 septembre 2024 au 15è étage de l’immeuble CAISTAB au Plateau, siège du Conseil du coton et l’anacarde.
Ledit protocole qui prévoit un investissement d'un montant de 03 millions de dollars, a été signé par M. Christian D'Souza, Directeur Général de "Souza Cashews" et M. Mamadou BERTÉ, Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde. Ce nouvel engagement de la société Souza Cashew intervient après celui de trois autres qui avaient signé avec le Conseil le 23 septembre dernier, au cours du Forum organisé par l'Institution de régulation de la filière anacarde et Tonny Blair Institute, à Abidjan.
A noter que l’un des grands chantiers qui attendent le nouveau Dg Mamadou Berté, c’est de relever significativement le taux de transformation locale de la noix de cajou qui est passé de 6,22% en 2016 à 21% de la production nationale en 2023. La Côte d’Ivoire a transformé 265 863 tonnes de noix brutes en 2023 contre 40 383 tonnes en 2016.Ces résultats ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang de deuxième exportateur d’amandes et troisième pays transformateur au monde. Les perspectives de la transformation sont bonnes et dégagent un dynamisme certain.
B.Mafoumgbé ( SercomCCA)

Agriculture// Avenir de l’économie cacaoyère mondiale//L’Organisation internationale du Cacao tient sa 110ème session ordinaire

mercredi, 25 septembre 2024 08:27 Written by

Dans le cadre de ses réunions statutaires, l’Organisation Internationale du Cacao (Icco) tient la 110ème session de son conseil et de ses Organes subsidiaires du 23 au 26 Septembre 2024 à Abidjan en Côte d’Ivoire.
La délégation ivoirienne composée du ministère du commerce et de l’industrie, de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières, ainsi que du Conseil du Café Cacao, est conduite par Sen Aly TOURE, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base et par ailleurs Porte-Parole des Pays Producteurs de l’Icco.
Au cours de ladite session, les délégués recevront un rapport d’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action stratégique 2019-2024. Ils seront par ailleurs invités à statuer sur le plan d’action stratégique 2024-2029 qui s’articule autour de cinq objectifs spécifiques et contenant le concept de recherche de prix à la production, plus rémunérateurs.
Par ailleurs, le Conseil passera en revue les appels à candidature pour l’organisation de la 3ème édition du Symposium sur la Recherche Cacaoyère qui devra se tenir en 2026.
Quant à la commission consultative sur l’économie cacaoyère mondiale durable, elle poursuivra ses réflexions sur la directive de l’Union Européenne sur la déforestation et la lutte contre la propagation du virus de l’œdème des pousses de cacaoyer en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le Comité économique quant à lui, examinera le projet de programme de travail 2024/2025 ainsi que l’examen des couts et avantages des nouvelles normes biologiques adoptées par les États-Unis et l’Union européenne. Enfin, le Conseil procédera au renouvellement de ses organes statutaires.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Agro-industrie//Forum d'investissement dans la filière anacarde en Côte d'Ivoire//Trois entreprises signent avec le Conseil du coton et de l'anacarde

mardi, 24 septembre 2024 17:08 Written by

Un forum d’investissement dans la filière anacarde en Côte d’Ivoire organisé par le Conseil du Coton et de l'Anacarde, en collaboration avec Tony Blair Institute a ouvert ses portes le 23 septembre 24 à Abidjan. Cette rencontre avec 32 investisseurs venus de 10 pays était placée sous la présidence du ministre d'Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières qui avait à ses côtés son collègue du commerce et de l'industrie, Souleymane Diarrassouba.
Au cours de la cérémonie d'ouverture dudit forum, trois grandes entreprises ont signé un engagement avec le Conseil du Coton et de l'Anacarde, représenté par son Directeur général, Mamadou BERTE, en présence du président du conseil d'administration, M. Alain Blidia OUATTARA.
La première signature s’est faite avec la société TORQ COMODITY, basée à Londres pour une intention d'investissement d'un montant de 10 millions de dollars. La seconde s'est faite avec un Consortium composé de "Zantyé Agro-Industrie" de l'Inde et "Munzer" de l'Autriche, pour un montant de 10 millions d'euros. Enfin, la troisième avec "Agricas" des Émirats Arabe Unis, pour un montant de 7,5 millions de dollars.
Pour le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane DIARRASSOUBA, « ce forum représente une plateforme stratégique qui réunit les acteurs du développement pour promouvoir les opportunités d'investissement dans le secteur de la transformation de l'anacarde.
Il constitue une opportunité pour renforcer les impacts positifs de l'augmentation substantielle de la transformation de l'anacarde sur l'économie ivoirienne, grâce à la création de richesses et d’emplois ; notamment pour les femmes (80% des travailleurs des usines) et les jeunes ».
Dans son discours d'ouverture, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobena Kouassi ADJOUMANI, a fait le constat des progrès que connaît la filière anacarde. Il a aussi exhorté les partenaires à investir dans la filière en ces termes : « La valeur ajoutée que nous pourrions réaliser à travers la transformation locale de ce produit est encore largement sous-exploitée. En effet, avec nos 21% de taux de transformation en 2023, nous sommes encore loin de notre objectif qui est de transformer jusqu’à 50% de notre production à l’horizon 2030. C’est le lieu d’exhorter les investisseurs nationaux et internationaux, à s'établir en Côte d'Ivoire et à saisir les nombreuses opportunités d’investissement qui s’offrent à eux dans ce secteur prometteur. Ensemble, nous pouvons accroître dans des conditions compétitives les capacités nationales de production et de transformation de la noix de cajou ».
Ce sont au total 32 investisseurs de différents pays qui ont pris part à cette rencontre et qui ont manifesté leur intérêt pour la transformation de l'anacarde en Côte d'Ivoire.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Sercom CCA)

Agriculture// Mme Massandje Touré-Litse(Comm.Cédéao)//: « Les pertes économiques dues aux ravageurs menacent la sécurité alimentaire »

dimanche, 22 septembre 2024 17:49 Written by

En marge de la 9e réunion ordinaire du comité régional des semences et plants de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (Crspaos) Cedeao-Uemoa-Cilss, le plan régional de préparation et de réponse aux épidémies de ravageurs et de maladies en Afrique de l’Ouest et du Centre a été officiellement lancé le vendredi 20 septembre 2024, à Abidjan.
A l’occasion, la commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture de la Cedeao, Mme Massandje Touré-Litse, s’est félicité de la concrétisation de ce projet aussi vital pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour elle, ce plan revêt une importance particulière pour la Cédéao qui est engagée depuis des décennies dans le développement agricole de la sous-région. « Les pertes économiques dues aux ravageurs menacent la sécurité alimentaire de nombreuses personnes. Les changements climatiques aggravent la situation en facilitant la propagation de ces ravageurs », a -t- elle indiqué.
Ce plan dit-elle, qui incarne les efforts conjoints des différentes institutions s’inscrit dans leur engagement à renforcer la résilience de systèmes agricoles faces aux crises sanitaires et climatiques. En effet, l’anticipation et la coordination sont essentielles pour gérer les menaces agricoles sanitaires. « C’est pourquoi, la Cédéao s’engage pleinement à soutenir l’opérationnalisation de ce plan en collaboration avec nos partenaires. La mise en place d’un comité de suivi pour veiller à son application et à son efficacité est une étape majeure vers une meilleure protection de notre agriculture », souligne Massandjé Touré-Litse.
Pour le représentant de l’Alliance Bioversity International et Ciat, Dr Alcade Segnon, l’urgence de la nécessité de prendre des actions en vue de s’adapter à la nouvelle donne des changements climatiques n’est plus à démontrer, car elle est plus qu’impérative.
« Nous espérons que ce plan permettra à la sous-région de faire face efficacement aux chocs biotiques et abiotiques amplifiés par les changements climatiques. Ce plan nous permettra d’aller au-delà de la simple réaction aux crises agricoles. Il s’agit d’un outil stratégique qui favorise une approche proactive, axée sur la prévention et la coordination régionale », dit-il.

Pour le directeur exécutif du Coraf, Dr Moumini Sawadogo, ce plan régional, en déclenchant des alertes précoces, vise à faciliter la prise de décisions rapides et à renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux crises potentielles.
« Il s’agit non seulement d’un outil de gestion des risques, mais aussi d’un moyen pour les décideurs, les chercheurs et les agriculteurs de travailler ensemble pour protéger nos cultures et contribuer à notre sécurité alimentaire », dit-il.
Il est bon de rappeler que ce plan vise entre autres, à prévenir, anticiper ces invasions pour éviter les pertes agricoles et les destructions des moyens de subsistances. Ce projet est financé par la banque mondiale et mis en œuvre par l’Alliance bioversity international et Ciat.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


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