
Politique (394)
Les rendez-vous du Rhdp/ Kobenan Kouassi Adjoumani- « Le Rhdp est en marche et ne s’arrêtera plus jusqu’à la victoire finale (…) »
mercredi, 18 juin 2025 17:05 Written by Admin
« Distingués invités,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Mesdames et Messieurs,
Une grande joie et un sentiment de satisfaction profonde
m’animent cet après-midi, au moment où je prends la parole,dans le cadre de notre rendez-vous hebdomadaire d’échange.
La raison, vous la devinez certainement. Le RHDP tient en effet dans exactement 72 heures, son deuxième congrès ordinaire. Ce congrès qui marque une étape importante dans la vie de
notre Parti, intervient après une série de pré-congrès qui nous ont permis de donner la parole et d’écouter nos bases dans les 47 régions politiques du pays et dans les 17 communes du District autonome d’Abidjan.
Cet exercice démocratique nous a permis de mesurer la vitalité et le dynamisme du RHDP aux quatre coins du territoire national, durant plusieurs semaines. Ce furent des moments de fête, de ferveur et de liesse populaire.
Ce furent surtout des moments de rodage et de mise en train, à quatre mois de la présidentielle du 25 octobre prochain. Oui Mesdames et Messieurs les journalistes, le RHDP est une machine électorale qui se porte très bien. La mobilisation a été remarquable partout où les délégations du Parti ont sillonné.
L’ambiance était festive. Nous avons noté partout le même enthousiasme chez les militants, leur détermination à gagner ces élections dès le premier tour, leur désir ardent de voir le Président de leur parti, Son Excellence Monsieur Alassane
OUATTARA rempiler à la tête de l’Etat.
Au cours du dernier week-end, nous avons vécu des moments particuliers, observés des mobilisations exceptionnelles, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger, notamment en France, au Royaume Uni, aux Etats-Unis, au Maroc et au Gabon, pour ne
citer que ces pays. Partout, la mobilisation fut vraiment impressionnante. La marée orange a déferlé sur tous les continents. Comme le chante un célèbre artiste musicien, « le RHDP est partout, partout ». Oui, on est vraiment partout, partout.
Le constat général qui se dégage, c’est que les Ivoiriens, dans leur écrasante majorité, ont réaffirmé leur volonté de vivre dans une Côte d’Ivoire en paix, solidaire et moderne. Ils veulent vivre dans un pays qui continue sur sa belle trajectoire de développement, entamée depuis 2011 et qui offre des opportunités à tous ses citoyens. Les Ivoiriens veulent vivre dans un pays où la paix et la sécurité se renforcent, un pays qui offre des écosystèmes propices à l’épanouissement des jeunes et des femmes et où enfin, la culture de l’excellence est érigée
en règle essentielle de promotion humaine. La personnalité la plus habilitée à porter ce grand projet n’est autre que le Président Alassane OUATTARA, qui a déjà fait la preuve de son savoir-faire en matière de gouvernance avec un bilan qui impressionne tous les observateurs avertis. Et c’est donc sans surprise que de façon unanime les pré-congressistes l’ont plébiscité dans toutes les régions du pays.
Mesdames et Messieurs,
Les 21 et 22 juin, c’est-à-dire ce week-end, le RHDP, après ce que vous avez observé au cours de ces dernières semaines s’apprête à faire une véritable démonstration de force, afin de montrer qu’aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger, il reste de façon incontestable la première force politique de la Côte d’Ivoire. Je veux vous annoncer que la mobilisation que vous allez voir au stade Alassane OUATTARA d’Ebimpé sera vraiment grandiose, mémorable et magnifique et inoubliable.
Autant vous dire que la machine est lancée. Le RHDP est en marche et ne s’arrêtera plus jusqu’à la victoire finale, au soir du 25 octobre 2025. C’est pourquoi, Mesdames et Messieurs, nous voulons profiter de cette tribune pour lancer à nouveau un appel pressant à tous ceux qui rêvent, tous ceux qui formulent des négociations, qui formulent des exigences, qui revendiquent des arrangements politiques pour X ou pour Y que ce temps-là est révolu et que le compte à rebours a véritablement commencé. Il est encore temps de revenir dans le jeu, parce que dans quelques jours, lorsque certaines étapes seront franchies, la machine ne pourra plus faire marche-arrière.
Le RHDP espère et souhaite que la raison et la lucidité habitent tout un chacun, afin de prendre les bonnes décisions pour ensemble aller à des élections apaisées, libres et transparentes. Autrement dit, ces derniers seront contraints d’attendre les prochaines échéances électorales. Ce sont des conseils que nous leur donnons au nom de la fraternité qui nous unit. La Côte d’Ivoire est un Etat démocratique. Samedi dernier, un parti de l’opposition a souhaité organiser une marche. Cette manifestation a été encadrée de façon républicaine par les forces républicaines. Et tout s’est bien déroulé. Aucune violence, aucune arrestation. Ceux qui étaient sortis pour marcher ont pu marcher et sont retournés chez eux, sans aucun problème.
Nous espérons simplement que cela serve d’exemple aux autres « bagarreurs » qui veulent se battre pour se battre. La violence n’est pas autorisée et elle ne sera pas acceptée.
Il convient de rappeler que la liberté de manifester démocratiquement bien que prévue par notre Constitution, n’a pas toujours été respectée en Côte d’Ivoire. Ceux qui veulent aujourd’hui enfiler le manteau de la victime étaient hier les bourreaux et les ennemis des libertés publiques.
Qui ne se souvient pas en effet de ce leader politique de l’opposition qui était au pouvoir en 2004 et qui demandait expressément aux forces de défense et de sécurité de « les vacciner » en faisant allusion aux opposants, dont le crime était d’avoir planifié une marche pacifique. La suite, nous la connaissons avec plusieurs personnes tuées, sans oublier les nombreux blessés.
Le régime RHDP pour sa part, n’est pas dans une posture de vengeance. Jamais il ne donnera de telles consignes aux forces de l’ordre. Ce n’est pas dans notre ADN. Notre souhait, c’est que tous comprennent la nécessité d’aller à des élections dans le calme. Pour le reste, on peut se parler et s’accorder sur l’essentiel.
Ce que nous refusons, c’est la dictature de la minorité. Ce que nous refusons aussi, c’est que l’on fasse du viol de nos textes de loi, une règle. Ce que nous refusons surtout, c’est le fait de considérer comme la victime, celui qui veut que l’on torde le cou à la loi, juste pour lui tailler un costume qui le rendra présidentiable. Que cela soit bien clair, ce n’est pas dans la rue ou dans les bagarres que l’on transforme un candidat inéligible
vis-à-vis de la loi, en candidat éligible. L’éligibilité est conférée par la loi qui est l’émanation du peuple souverain de Côte d’Ivoire. Refuser de se soumettre à la loi de la République, est une défiance à la souveraineté du peuple, c’est vouloir se placer au-dessus du peuple. Et cela ne peut prospérer dans un
Etat de droit.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
L’heure n’est donc plus aux débats et aux polémiques. Toutes ces questions ont été soulevées, débattues et vidées à l’aune du droit. Nous pensons qu’il est temps de passer à autre chose : le terrain. A cette occasion, la parole sera donnée au peuple pour nous départager le 25 octobre. Les jeux sont ouverts. Chacun est libre de choisir son candidat. Mais c’est le juge constitutionnel qui se prononce sur l’éligibilité des candidats. Et tous les acteurs doivent se soumettre àsa décision. Il y a une ligne rouge pour tout le monde, à ne pas franchir : le désordre et la violence. Je le répète et j’insiste, le RHDP comme l’opposition, souhaite des élections transparentes, crédibles, démocratiques et inclusives. Oui, vous avez bien entendu : nous voulons des élections inclusives avec des candidats qui remplissent les conditions pour candidater. Personne ne va exclure personne. Mais de grâce, que ceux qui ne sont pas éligibles et qui veulent faire un forcing, s’abstiennent, parce que cela ne marchera pas. Cela ne peut plus marcher en Côte d’Ivoire. Que ceux qui ont des oreilles entendent.
A bon entendeur, salut ! »
LE MINISTRE D’ETAT
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
PORTE-PAROLE PRINCIPAL
DU RHDP
LES RENDEZ-VOUS
DU RHDP
Mercredi 18 juin 2025
Présidentielle 2025- Patrick Achi depuis Yopougon : « Nous avons choisi Alassane Ouattara comme notre candidat au Rhdp ».
dimanche, 15 juin 2025 21:37 Written by AdminCe dimanche 15 juin 2025, lors du meeting de clôture du pré-congrès du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à la Place Ficgayo de Yopougon, l'ancien Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a levé le voile sur le choix du parti pour la présidentielle de 2025. Alassane Ouattara est le candidat de notre parti au RHDP. L’information est rapportée par le site ivoirien abidjan.net et plusieurs confrères de la place.
Devant une foule de militants et de cadres du parti acquis à la cause de ladite formation politique, Patrick Achi a été catégorique : « Nous avons choisi Alassane Ouattara comme notre candidat au RHDP. » Il a justifié ce choix en mettant en avant les réalisations du président sortant. « Nous avons une seule route et c’est la route du président Alassane Ouattara, car avec lui, nous avons la sécurité, nous avons la paix, et les jeunes ont le travail. », a-t-il dit.
L'ancien chef du gouvernement a également souligné les progrès significatifs sous la direction d'Alassane Ouattara dans des secteurs clés tels que l'éducation, les infrastructures et la santé. Selon lui, le président Ouattara s'apprête à propulser la Côte d'Ivoire « à un autre niveau » où « tous les jeunes auront leur place dans cette nouvelle Côte d’Ivoire. »
Patrick Achi a rappelé la performance du président Ouattara à la tête du RHDP au cours des cinq dernières années, affirmant que sa direction a été si exemplaire que le parti a décidé de le reconduire à la présidence du RHDP. Ce rassemblement à Yopougon, traditionnellement une commune à forte implantation de l'opposition, marque un tournant selon Patrick Achi, qui a déclaré que « Yopougon a changé de couleur, cette commune est désormais aux couleurs du RHDP. »
La forte mobilisation à Yopougon n'est pas passée inaperçue. Patrick Achi a salué le maire de la commune, Adama Bictogo, pour cette démonstration de force.
Visiblement satisfait, Adama Bictogo, a témoigné de l'engouement : « Devant une marée humaine de militants et militantes venus de tous les quartiers de notre grande commune, j’ai mesuré, une fois encore, la puissance de la mobilisation, la fidélité à notre parti et l’engagement sans faille derrière le Président Alassane Ouattara. »
Il a également remercié Patrick Achi, Gilbert Kafana Koné, Adama Diawara et toutes les personnalités présentes, ainsi que les coordinateurs, les jeunes, les femmes et les structures locales pour leur participation massive.
Le RHDP sera en congrès les 20 et 21 juin 2025 à Abidjan, pour désigner son candidat à la présidentielle : Très certainement Alassane Ouattara, le choix de la base sera choisi
Ayoko Mensah
Kobenan Kouassi Adjoumani/ Après le meeting de Gbagbo à Port-Bouet- « Le disque que le chef d’orchestre du Ppa-CI a joué samedi est définitivement rayé. »
jeudi, 12 juin 2025 10:50 Written by Admin« Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias ;
Mesdames et Messieurs ;Au moment où la Côte d’Ivoire rentre de plain-pied dans une phase cruciale et décisive de son processus électoral, après notamment la publication de la liste électorale définitive et alors que nous nous attendions à voir chaque formation politique s’organiser en interne avec ses militants, pour affronter ces joutes électorales dans un esprit apaisé et républicain, l’opinion a été témoin, le week-end dernier, lors des différentes manifestations de l’opposition, d’une salve de menaces contre la tenue même du scrutin du 25 octobre. Des discours aussi incendiaires, scandaleux qu’irresponsables ont été délivrés. L’opinion a été en effet saisie de véritables déclarations de guerre (le mot n’est pas de moi) qui exaltent la xénophobie et célèbrent la haine ethnique et tribale. Des déclarations qui tentent de ressusciter les vieux démons, dans l’unique but de mettre à exécution le projet mortifère que nourrissent leurs auteurs, depuis plusieurs mois. Des individus qui n’ont en réalité tiré aucune leçon de leur triste passé et qui s’amusent à se faire peur.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Depuis quelques semaines déjà, dans cette même salle, lors de nos précédentes rencontres, nous vous avions alerté sur le fait que l’objectif de l’opposition n’est pas d’aller aux élections et que celle-ci avait, en réalité, un agenda caché, lequel était arrimé à une condition suspensive : la non tenue du scrutin présidentiel dans les délais constitutionnels. Afin de passer à une autre étape de leur plan qui consistera à réclamer une transition politique en renvoyant les élections aux calandres grecques.
Aussi, lorsque cette opposition s’est rendue compte finalement que toutes ses manœuvres dilatoires n’ont pas produit l’effet escompté, et que les élections avancent de façon irréversible, celle-ci s’est vue obligée de dévoiler ses véritables ambitions, d’afficher au grand jour ses intentions réelles et de mettre en œuvre son projet funeste.
De façon publique et devant leurs affidés, ces opposants ont donc décliné leur véritable projet pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. La main sur le cœur, ils ont ainsi juré de piétiner l’ordre public, d’empêcher la tenue des élections et d’instaurer la chienlit si leurs noms ne sont pas réinscrits sur le fichier électoral. Quelle grande preuve d’amour pour son pays !
Pour celui qui prétend être en effet le fils le plus authentique de la Côte d’Ivoire, le fait d’avoir été jugé, condamné et retiré de la liste électorale serait constitutif, selon lui, d’un crime de lèse-majesté qui l’obligerait à sonner la révolte, pour empêcher la tenue de l’élection.
Dans un discours au vitriol fortement teinté de xénophobie et d’indécences, le manque de pudeur et la bassesse morale se la disputent avec une avalanche de menaces et de haine ethnique. Le Président du PPA-CI, dont le parcours politique est inséparable de la violence, du sang et des destructions, a donc promis de remettre le couvert. Des propos parfois indignes d’un ancien Chef d’État que nous nous interdisons de rappeler ici par pure pudeur et par décence morale.
De son côté, le PDCI-RDA qui digère difficilement la radiation de son chef de file, en dépit de la clarté des arguments juridiques incontestables versés au débat, promet ces jours-ci, d’investir la rue, d’organiser des marches de protestation jusqu’à la satisfaction de ses revendications, à savoir la réintégration de M. Tidjane Thiam sur la liste électorale.
Pour le PDCI, rien ne serait encore perdu. Ce parti est convaincu que son président sera réhabilité et positionné sur le starting-block de la future présidentielle.
Face à ce tableau qui se présente, quelle est notre analyse ?
Pour le RHDP, l’orientation et la trajectoire politique prises par ces partis d’opposition n’est ni plus ni moins qu’une tentative de prise en otage du processus électoral. Ce repli suicidaire procède en réalité d’un constat, à savoir que face à la suprématie sociologique incontestable du RHDP et surtout au bilan inattaquable de son Président, ces partis ont compris qu’il n'ont absolument aucune chance de disputer le pouvoir et de le conquérir dans les urnes face au le RHDP. Les élections législatives de 2021, puis locales de 2023, ont attesté de cet état de fait. C’est pourquoi, ils n’ont eu de cesse de multiplier les obstacles et d’exprimer des revendications inconciliables avec le calendrier électoral.
J’ai en effet ouïe dire que quelqu’un voulait se battre, qu’il veut faire la bagarre. Mais se bagarrer avec qui ? Et pourquoi ? Non il n’y aura aucune bagarre, car pour se bagarrer il faut être au moins deux. Or, le RHDP et son Président ne se battent pas contre n’importe qui.
Au RHDP, nous nous battons contre la pauvreté, contre le sous-développement. Nous nous battons pour construire des routes, des autoroutes, des écoles, des universités, des hôpitaux, des CHU. Nous nous battons pour l’électrification des villages, pour donner de l’eau potable aux Ivoiriens, bref, nous nous battons contre tout ce qui empêche les Ivoiriens de vivre dans le confort et d’être toujours heureux. Oui, pour ces choses-là, nous sommes prêts à transpirer et à nous battre. Pas pour des futilités.
Au demeurant, se battre avec le Président du PPA-CI c’est une perte de temps pour le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA. La vraie bataille pour le Chef de l’Etat consiste à travailler pour continuer d’élever la Côte d’Ivoire à tous les niveaux et non à la rabaisser comme le firent les refondateurs quand ils étaient aux affaires. En un mot cette bataille n’aura pas lieu parce que M. Gbagbo n’aura pas d’adversaires pour entraîner la Côte d’Ivoire dans l’abîme.
Autrement dit, le Président Alassane OUATTARA, c’est le « GOAT » du développement, c’est une légende. Et on ne lance pas de défis aux légendes.
Pour tout dire, Mesdames et Messieurs, cela ne nous fait pas plaisir de parler ainsi d’un ancien chef d’Etat. Mais, quelqu’un qui a eu la chance d’occuper de si hautes fonctions au niveau de l’Etat doit avoir du respect pour lui-même et pour la fonction qu’il a incarnée.
En effet, voici un général d’armée qui n’ayant plus de troupes ou de lieutenants dignes de ce nom pour le défendre est obligé à chaque fois de monter lui-même au créneau.
Mais, avez-vous déjà vu le Président Alassane OUATTARA parler à tout-va ? Non, parce qu’il a des « colonels majors » et des troupes d’élite comme nous, pour faire le job.
Les grands chefs, les Rois, dans nos traditions, ne parlent pas en public. Ils ont des porte-paroles, des porte-cannes, des personnes assermentées pour le faire à leur place.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
A la vérité, l’objectif de M. Gbagbo n’est pas d’être Président de la République. Il l’a déjà affirmé publiquement. Il cherche autre chose. Et ça, il faut que ses partisans le sachent avant de se lancer dans n’importe quoi. Soit. Mais rassurez-vous, Mesdames et Messieurs, il n’y a rien de nouveau sous les tropiques. Le disque que le chef d’orchestre du PPA-CI a joué samedi est définitivement rayé. Lui seul n’a sans doute pas compris que les Ivoiriens ne sont désormais préoccupés que par leur avenir, la paix et le développement de leur pays.
L’ordre public sera maintenu en tout état de cause. Les ivoiriens n’ont aucune raison de s’inquiéter face à ces discours de désespoir d’un homme politique rattrapé par ses propres contradictions.
Le RHDP n’est pas dans une posture de bagarre. Le RHDP, comme indiqué plus haut, est focus sur l’essentiel, c’est-à-dire : la paix, la sécurité, la prospérité, la solidarité et le développement. Nous n’avons donc aucune raison de céder à la provocation d’un homme qui, au plus fort de son règne, a été défait et délogé de la présidence lorsqu’il tentait de confisquer le pouvoir après avoir lamentablement perdu les élections.
Par ailleurs, les Ivoiriens ont pensé que l’épisode de la CPI, c’est-à-dire, les dix années passées à La Haye l’avaient assagi. Que non ! Pas même les 3000 morts, puisqu’il est prêt à récidiver, en jetant dans les rues des jeunes Ivoiriens. Cela est tout simplement regrettable pour ne pas dire pitoyable. Nous espérons qu’il se mettra lui-même, avec sa famille et ses enfants devant cette marche, pour donner le bon exemple à ses militants. Trop c’est vraiment trop. Oui Mesdames et Messieurs ce slogan de leur opération qui a servi de cadre à leur meeting de Port-Bouët, pourrait parfaitement illustrer notre ras-le-bol face au comportement irresponsable et séditieux de cet acteur politique. Nous aurions pu comprendre qu’un jeune du PPA-CI parle ainsi et qu’il soit recadré par son président de parti. Mais quand cela vient de lui-même c’est vraiment désespérant.
En temps normal, sous d’autres cieux, précisément chez leurs nouveaux amis auprès de qui ils prennent maintenant conseil, un homme politique qui tient des propos, appelant à la révolte populaire, à la violence et à l’insurrection, est kidnappé et jeté au cachot. Suivez mon regard.
Mesdames et messieurs les journalistes,
Le RHDP voudrait rassurer les populations ivoiriennes que comme promis par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, le scrutin présidentiel du 25 octobre prochain se tiendra dans les délais prescrits par la Constitution, se déroulera dans une atmosphère apaisée et dans la transparence. Toutes les dispositions nécessaires seront prises à cet effet.
Les candidats déclarés éligibles au regard des textes par les autorités compétentes vont compétir dans le respect absolu des règles d’équité et de transparence. Par conséquent, ceux qui nourrissent le funeste projet d’empêcher ce processus auront tout simplement à subir la rigueur de la loi.
Le RHDP voudrait ici rappeler à toutes fins utiles qu’il n’a pas reçu mandat du peuple de Côte d’Ivoire pour pousser les Ivoiriens à affronter d’autres Ivoiriens, mais plutôt pour créer les conditions de leur plein épanouissement, en renforçant la paix sociale, en promouvant la sécurité, la cohésion et le développement.
Il invite par conséquent les populations à ne point céder aux chants des oiseaux de mauvais augure, aux sirènes incessantes et intempestives d’une opposition à bout de souffle et en panne sèche de stratégies.
Pour conclure, Mesdames et Messieurs les journalistes, je voudrais inviter, au nom de mon Parti, les uns et les autres à se ressaisir. Nous sommes dans un débat d’idées et non de muscles. Nous sommes pour un débat sain et constructif et non dans des ébats et combats fratricides. Nous sommes engagés dans un combat pour construire et non pour détruire.
Quand nous disons que les temps ont changé et que la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y’a quelques années, certains ont du mal à comprendre cette nouvelle réalité. Ils vont simplement l’apprendre à leurs dépens.
L’Etat a les moyens de se défendre et de faire régner l’ordre public. Dans un Etat de droit, l’on ne défie pas impunément les institutions de la République.
Ce sont juste des conseils. Pas des menaces. A bon entendeur, salut ! »
LE MINISTRE D’ETAT
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
PORTE-PAROLE PRINCIPAL DU RHDP
LES RENDEZ-VOUS DU RHDP du 11JUIN 2025
Les Mardis de NK/L’émergence du panafricanisme 3.0 - Utopie ou dynamique politique ?
mardi, 10 juin 2025 06:06 Written by Admin
Le panafricanisme, jadis bras idéologique des indépendances africaines, semble connaître une renaissance numérique et militante. Du Congrès de Manchester de 1945 aux mobilisations Twitter de 2025, la cause africaine change de forme mais reste portée par une même quête : celle de dignité, de souveraineté, et d’unité continentale. Le panafricanisme 3.0 s’érige aujourd’hui comme une dynamique à la croisée des mondes : militante, virtuelle, citoyenne, culturelle et politique. Mais jusqu’où peut-il aller ? Est-il une simple utopie connectée ou le prélude d’un réveil global africain ?
Le souffle d’un renouveau
Porté par les réseaux sociaux, les médias alternatifs, et des figures nouvelles telles que Kemi Seba, Nathalie Yamb ou encore les mouvements citoyens de la jeunesse sahélienne, le panafricanisme 3.0 s’exprime dans une langue plurielle, mais unifiée par une colère commune. Colère contre le néocolonialisme, les bases militaires étrangères, les dettes impayables, les ingérences diplomatiques et les élites jugées complices. Cette nouvelle génération a troqué les discours idéologiques pour des capsules vidéos, des hashtags viraux, des t-shirts engagés. Elle refuse les clivages dogmatiques et opte pour une convergence des luttes : souveraineté monétaire, justice sociale, mémoire historique et réforme institutionnelle.
Une utopie face aux résistances
Pourtant, cette dynamique se heurte à une triple résistance : institutionnelle, économique et géopolitique. D’une part, les chefs d’État africains les plus anciens perçoivent ce panafricanisme comme une remise en cause de leur légitimité. D’autre part, les puissances étrangères qui tiennent les leviers monétaires, sécuritaires et diplomatiques de plusieurs États africains voient d’un mauvais œil cette radicalisation des discours. Enfin, le manque de structuration politique, de relais diplomatiques et de financements stables laisse ce panafricanisme nouveau en proie à des contradictions : plus militant que stratège, plus symbolique que transformationnel.
Vers une dynamique politique ?
Pour espérer un véritable changement, le panafricanisme 3.0 devra transcender la posture et proposer une architecture nouvelle de gouvernance régionale. Il ne suffira plus de dénoncer. Il faudra proposer, bâtir, fédérer, et surtout gouverner autrement. La jeunesse africaine n’attend plus un héros : elle attend des institutions fortes, des politiques sociales innovantes, et une diplomatie audacieuse. L’ère des tribuns doit laisser place à celle des bâtisseurs. En ce sens, les prochaines décennies seront cruciales : le panafricanisme 3.0 survivra-t-il à ses émotions ?
L’émergence du panafricanisme 3.0 n’est ni un épiphénomène, ni une illusion. C’est un cri, un chant, un code binaire, un drapeau levé par des enfants de Sankara, de Lumumba, et de Nkrumah, désireux d’inscrire l’Afrique dans le siècle. Il ne sera crédible que s’il apprend à faire nation, à faire programme, à faire société. « Ce n’est pas un rêve qu’il faut faire, mais un monde qu’il faut construire » écrivait Aimé Césaire. Que les écrans soient des outils de lutte, et non de fuite. Car le panafricanisme 3.0 ne doit pas être une mode, mais un mandat de civilisation.
Par Norbert KOBENAN
Les Mardis de NK/La désinformation en période électorale- Quand les tambours mentent : appel des sages contre les infox électorales
mardi, 03 juin 2025 07:08 Written by AdminIl fut un temps où, sous l’arbre à palabres, la parole était sacrée. Le doyen du village la pesait, le griot la portait, et le peuple s’en nourrissait. Aujourd’hui, hélas, les mots sont devenus des flèches empoisonnées, lancées depuis les claviers invisibles des réseaux sociaux. Et en cette saison des joutes électorales, ces flèches ne manquent pas leur cible : elles visent la vérité, la fraternité, la paix.
Le grand miroir brisé : la désinformation et ses mille visages
La désinformation est une vieille hyène qui change de pelage à chaque époque. Hier, elle passait par les rumeurs de marché, aujourd’hui, elle circule sur WhatsApp, TikTok et Facebook. Elle se déguise en bulletin d'information, en capture d’écran truquée, en vidéo montée de toute pièce. Elle murmure à l’oreille de l’ignorance, attise les rancunes, pousse les frères à s’entredéchirer pour des mensonges cousus de fil grossier.
Ses visages sont nombreux : fake news, deepfakes, messages de haine, détournements de propos, montages photo, faux comptes de leaders politiques. Elle avance masquée, mais agit comme le vent sec d’harmattan : elle dessèche les cœurs et obscurcit les regards.
Qui sème le doute récolte la division : les acteurs de l’ombre
Qui sont les maîtres de ces marionnettes digitales ?
Certains sont de simples amuseurs devenus pyromanes du buzz. D'autres sont des stratèges tapis dans les quartiers généraux politiques, qui distillent l’intoxication numérique pour manipuler les foules. Il y a aussi les "mercenaires du clic", ces créateurs de contenus engagés non pour la vérité, mais pour les intérêts d’un camp, contre l’intérêt général.
Même des élites lettrées, parfois des journalistes, des intellectuels ou des influenceurs, participent à ces campagnes insidieuses. Certains, par naïveté ; d'autres, par calcul. On les reconnaît aux propos qui divisent, aux affirmations sans source, aux accusations sans preuve. Leur arme ? Le soupçon. Leur cible ? L’esprit critique. Leur stratégie ? Le chaos.
Quand l’éléphant doute du tam-tam : impact sur le citoyen
Face à ce vacarme numérique, le citoyen ivoirien est perdu. Comment distinguer le vrai du faux quand les tambours eux-mêmes mentent ? Il ne sait plus à quel griot se fier. Le doute s’installe, la peur grandit, la colère monte. On se méfie de son voisin, de son frère, de son chef. L’infox, comme un feu de brousse, ne choisit pas sa victime : elle consume tout ce qu’elle touche.
Et dans ce climat trouble, le vivre-ensemble chancelle, la confiance publique s'effondre, et le vote – ce moment sacré où le peuple choisit son destin – devient un théâtre d’illusions. Le mensonge orchestre la comédie, et la démocratie devient mascarade.
Désarmer le mal par la sagesse : que faire ?
Il est urgent d’agir. Il ne s’agit pas seulement de réguler internet ou de sanctionner les dérapages. Il s’agit de réarmer l’esprit et le cœur des citoyens. Voici quelques pistes pour une réponse collective :
- les pouvoirs publics doivent renforcer les mécanismes de vérification, imposer la transparence des plateformes numériques, former les agents électoraux et les médias à la lutte contre les manipulations;
- la classe politique doit signer un pacte de parole saine. Qu’elle se souvienne : on ne bâtit pas une nation avec des calomnies, mais avec des idées;
- les médias doivent reprendre leur rôle sacré de gardiens de la vérité. La presse ne doit pas être le tam-tam du mensonge mais le miroir clair de la société;
- les citoyens doivent développer leur capacité de discernement, apprendre à croiser les sources, à questionner, à douter des titres racoleurs;
- la société civile doit déployer des campagnes d’éducation numérique, surtout dans les écoles, les marchés, les quartiers, les villages.
Le conseil du vieux baobab : revenir aux racines de notre culture
Dans nos sociétés traditionnelles, le conflit ne se gérait pas par le tumulte, mais par la palabre. On faisait asseoir les ennemis sous l’arbre sacré, et on convoquait la mémoire des ancêtres. L’alliance à plaisanterie permettait à deux groupes en tension de rire ensemble, de désamorcer la haine par la moquerie fraternelle. Pourquoi ne pas mobiliser ces trésors culturels dans nos campagnes de sensibilisation ? Que les Malinké et les Sénoufo se rappellent qu’ils sont liés, que les Bété et les Dioula se charrient, mais ne se tuent pas.
Que les griots contemporains – journalistes, artistes, enseignants – apprennent à parler vrai sans attiser la haine. Que la parole redevienne un acte sacré. Comme le dit un proverbe krou : « Quand tu mets du feu sur la termitière, n’oublie pas que tes enfants y puisent leur bois. » La Côte d’Ivoire est notre termitière : fragile, précieuse, commune.
Garder la calebasse de paix intacte
À l’approche des élections, chaque parole, chaque image, chaque geste compte. Soyons des veilleurs, des bâtisseurs de paix. Refusons d’être les instruments aveugles de stratégies obscures. Enseignons à nos enfants que la vérité est une valeur, non une option. Et que la paix, ce n’est pas le silence des armes, mais le bruit de la vérité qui circule.
Que chaque citoyen ivoirien devienne un gardien de la calebasse. Qu’il refuse de la briser pour une bouchée de haine.
Car celui qui casse la calebasse de la paix, boira l’eau amère de la discorde.
Par Norbert KOBENAN
Pdci Rda- Gnamien Yao parle à Yapo Valérie !
lundi, 26 mai 2025 22:31 Written by Admin
Petite sœur, ça suffit maintenant!
Ma chère petite sœur,
Permets-moi de te rappeler avec insistance qu’en toute chose, il faut savoir raison garder. Après tout ce qui vient de se passer suite à tes nombreuses plaintes, je demande à ma petite sœur Yapo Valérie que tu demeures d’arrêter de bavarder, car, jamais tu n’as été du cercle des « sachants » du PDCI-RDA. Tu es encore au stade d’apprentissage dans le PDCI-RDA.
Si tu étais vraiment de ce cercle-là, tu aurais compris que le PDCI-RDA notre grande famille politique n’a aucune leçon de démocratie et de respect de textes à recevoir de qui ce soit, encore moins de toi.
Je te demande d’ouvrir les yeux, de bien ouvrir les yeux et les oreilles, et tu verras et entendras que l’Etat de droit qui passe par le respect de la constitution, notre loi fondamentale, ce qui aurait pu être le socle de la démocratie et du respect des textes dans tous les partis politiques en général et au sein PDCI-RDA, en particulier est encore en construction dans notre pays. A ce titre, tu passeras tout ton temps à la justice pour mener, le supposé bon combat de respect des textes et de tous les textes, et la république te le revaudrait.
Hélas, mille fois hélas, tu n’as qu’une vision parcellaire et très méchante à l’encore du Parti et de son Président, eux qui ont fait de toi ce que tu prétends être aujourd’hui. Dis-moi, qu’est-ce tu seras sans le PDCI-RDA ? Qu’est-ce que tu allais être sans la volonté du PDCI-RDA ?
Je te demande d’arrêter ton offensive et ton agressivité injustifiée et inappropriée contre le PDCI-RDA et son Président, parce que plus tu en fais, plus tu exposes ton inculture et ta méconnaissance manifeste des textes du PDCI-RDA, des bonnes pratiques du PDCI-RDA, des traditions du PDCI-RDA, ce qui fait honte à la mémoire du Président Henri Konan Bédié quand on sait que c’est ce grand homme d’Etat qui t’a nommée dans ces prestigieuses instances du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, que sont le Bureau Politique et le Secrétariat Exécutif.
Je te demande, à toi, Yapo Valérie de noter que tu n’as aucun mérite à donner l’impression que tu es l’égale du Ministre Tidjane Thiam, cette icône mondiale qui, en temps de paix, vaut plus d’un milliard de Yapo Valérie, bien entendu en terme valeur intrinsèque.
Ne profite donc pas de la politique, de la confusion du moment créée par toi-même pour faire plaisir à tes maîtres, pour emprunter des raccourcis dans l’espoir de pouvoir tutoyer cet homme, cette référence mondiale, le Ministre Tidjane Thiam, alors que visiblement, c’est seulement cette pseudo-crise créée de toute pièce par toi qui te donne un peu de lumière.
Madame Yapo Valérie,
Toi, Yapo Valérie, si ce n’est pas la générosité du Président Henri Konan Bédié, est-ce que ta valeur intrinsèque que nous connaissons au PDCI-RDA peut te permettre de parler, de bavarder à longueur de journées, de taxer le PDCI-RDA ce grand Parti de hauts cadres, de grande valeur humaine, de non-respect de textes en ignorant la gouvernance globale de la Côte d’Ivoire notre patrimoine commun, dans le temps long comme dans le temps court ?
Yapo Valérie,
Ça suffit quand même ! Ça suffit quand même ! Enfin, ça suffit !
Avant de voir la brindille du prétendu non-respect des textes dans les yeux du PDCI-RDA et son Président, pourquoi refuses-tu de voir la poutre de l’insouciance, de l’ignorance absolue de l’histoire du respect des textes en Côte d’Ivoire que tu prétends servir, dans tes propres yeux, ce qui a fini par te transformer en véritable automate déshumanisé, qui se détruit à longueur de journées en pensant détruire le PDCI-RDA et son Président le Ministre Tidjane Thiam, le plus illustre de la génération des enfants de l’indépendance en Côte d’Ivoire, le plus illustre de notre génération ?
Madame Yapo Valérie,
Si vraiment tu es toujours une militante du PDCI-RDA, alors je t’invite à te comporter comme moi en son temps en acceptant la discipline du PDCI-RDA. Retiens que « le PDCI-RDA, notre Grand Parti ne va pas à l’école du soir de la démocratie et du respect des textes. Il ne se remet pas à apprendre ce qu’il sait déjà et ne cesse de défendre et d’illustrer », depuis au moins 80 ans.
Je te demande de retenir une fois pour toutes que le PDCI-RDA, notre Grand Parti d’avant-garde, marquera toujours son indépendance vis-à-vis de tous ceux et toutes celles comme toi, particulièrement, qui voudront agir pour le détruire et le convertir à leur vision du monde.
C’est la raison pour laquelle, je te demande de noter que « le pragmatisme, le concret, l’affirmation et la défense de son autonomie d’action et de penséé, ont toujours marqué et marqueront toujours sa démarche économique, sociale, politique, stratégique, ce qui lui vaut sa longévité exceptionnelle qui fait pâlir d’envie et surtout de jalousie tous ceux qui voudraient lui ressembler », sans en avoir le secret et les moyens.
Dans tous les cas, tu ne pourras pas détruire le Ministre Tidjane Thiam que tous les militants du PDCI-RDA vénèrent, que les fils dignes de la Côte d’Ivoire vénèrent, que l’Afrique qui compte vénère, que tous ceux qui comptent et qui ont pignon sur rue, sur la planète terre respectent. Un tel homme qui jouit d’une légitimité transfrontière, est hors de portée des petites mesquineries par procuration dont tu es malheureusement l’auteure. Retiens que la légitimité est la fille du succès. Tidjane Thiam a du succès au PDCI-RDA, en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le reste du monde. Qu’en est-il de toi ? Pardon, dis-nous ? Donc, il faut arrêter de vouloir te prendre pour ce que tu n’es pas.
Yapo Valérie, il s’agit quand même du petit-fils du Président Félix Houphouët-Boigny, dont il a lui-même dit qu’il faisait partie de ses héritiers. Ce n’est pas trop te demander que de respecter cette parole quand même !
Yapo Valérie, il s’agit quand même du petit-fils du Présent Félix Houphouët-Boigny, Père fondateur du PDCI-RDA et de la Côte d’Ivoire moderne. Que veux-tu d’autre face à une telle réalité qui commande que le Ministre Tidjane Thiam soit parmi les prétendants légitimes à la Présidence du PDCI-RDA et de la Présidence de la République, sans que cela ne gêne personne, en tout cas, tous ceux qui sont encore lucides, et non aveuglés par la haine, la jalousie, l’hypocrisie et la peur ?
Tidjane ne l’aurait pas fait, que le PDCI-RDA avec ou sans toi, le lui aurait demandé.
Il est donc temps que tu arrêtes d’être la grenouille qui veut être aussi grosse que le bœuf et qui finit par s’éclater en t’attaquant au Ministre Tidjane Thiam!
Retiens que tu n’es ni son amie, ni son égale, il est le Président du PDCI-RDA, un organe central de ce grand parti libérateur et fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, qui veut toujours rester fidèle à ses origines et ses idéaux, qui veut être le parti qui rassemble les Ivoiriens et non, le Parti qui les divise, en détournant leurs énergies vers de vaines querelles politiciennes, de bas étage et inutiles ».
Vive le PDCI-RDA,
Longue vie au Ministre Tidjane Thiam, notre prestigieux, légal et légitime Président du PDCI-RDA,
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !!!
Fait à Dimbokro le 25/ 5/ 2025
Fraternellement.
Le Ministre Gnamien Yao, ton frère, ton ex-mentor
Grand conférencier du PDCI-RDA
Présidentielle/Jean-Louis Billon- « Le Pdci-Rda doit convoquer une nouvelle convention pour choisir un candidat »
lundi, 26 mai 2025 20:35 Written by AdminFace à la presse ce lundi 26 mai 2025, à Abidjan, Jean-Louis Billon, membre du Bureau politique du Pdci-Rda, a appelé à une nouvelle convention pour désigner un candidat du Pdci-Rda à la présidentielle d'octobre 2025. Car dira-t-il, à cinq mois du scrutin, le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam, est radié de la liste électorale.
« Le Pdci-Rda doit organiser une nouvelle convention pour désigner un candidat », a-t-il lancé. Et Jean-Louis Billon de se proposer comme l'alternative à Tidjane Thiam. « Je demeure un militant du Pdci-Rda. Je suis candidat à la présidentielle pour le parti », a-t-il dit.
Avant d'annoncer une grande tournée dans les prochains jours dans toutes les régions du pays pour informer les populations et militants du Pdci-Rda de sa candidature.
www.fratmat.info
Le Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO : 50 ans au chevet de la paix
mercredi, 21 mai 2025 16:35 Written by Admin
Quand la paix devient mémoire et boussole
Il est des noms qui portent des destins. Félix Houphouët-Boigny fut de ceux-là. En créant un Prix qui porte sa vision, l’UNESCO n’a pas simplement honoré un homme d’État ivoirien : elle a semé une graine dans le jardin du monde. Une graine de paix, de dialogue, d’écoute entre les civilisations. Depuis 1989, ce prix international récompense celles et ceux qui, dans le tumulte du monde, s’échinent à faire entendre la voix du pardon, à rebâtir des ponts sur les ruines des haines, à souffler l’espérance là où le fracas des armes fait silence.
Mais à l’heure où le monde bruisse de crises, de replis identitaires, de guerres feutrées ou ouvertes, le Prix peut-il encore faire vibrer les consciences ? Peut-il encore réveiller les peuples au nom de la fraternité humaine ? Ce dossier est une plongée critique, sensible et lucide dans les entrailles d’un Prix qui mérite d’être repensé pour mieux rayonner.
Les clartés d’un flambeau diplomatique
Une légitimité tissée de prestige et de mémoire
Il fut une époque où le nom de Houphouët-Boigny résonnait à l’égal d’un chant de réconciliation dans les cercles diplomatiques. Le Prix qui lui est dédié a su s’inscrire dans cette lignée, avec un jury cosmopolite, prestigieux, composé de Prix Nobel et de sages du monde. Des lauréats comme Mandela, Rabin ou encore Médecins Sans Frontières sont venus l’habiter d’une aura presque sacrée.
Une étoile brillante, parfois voilée par les nuages de l’oubli
Malgré l’éclat de son palmarès, le Prix reste méconnu de nombre de citoyens du Sud. Trop souvent, il s’est confondu avec les cérémonies, là où il aurait fallu des récits, des gestes, des engagements prolongés. Il chante dans les salons, mais peine à se faire entendre sur les places publiques, là où les peuples forgent leur mémoire collective.
Un hymne interrompu : le défi du suivi
Offrir une médaille et une somme ne suffit pas à inscrire la paix dans les cœurs. Le Prix consacre, mais il n’accompagne pas. Il salue l’effort, mais n’enracine pas la dynamique. Il manque un « après », un souffle prolongé, un écho durable dans les villages, les écoles, les quartiers populaires.
Les brisures du présent et les promesses non tenues
Une paix aux multiples visages
Autrefois conçue comme absence de guerre, la paix moderne est un feu sacré nourri de justice sociale, d’égalité d’accès, d’environnement sain, de respect du féminin et de l’altérité. Aujourd’hui, parler de paix, c’est aussi parler de la faim, de l’ignorance, du mépris des identités. Le Prix doit élargir ses horizons, et s’ouvrir aux acteurs de la paix invisible : éducateurs, écologistes, artistes de la réconciliation.
L’Afrique : blessure et espérance
Continent trop souvent théâtre de conflits, l’Afrique est aussi le berceau de sagesses millénaires de pacification : palabres, chefferies coutumières, médiations communautaires. Le Prix pourrait redevenir l’écho de cette Afrique qui guérit, qui répare, qui dialogue. Il pourrait chanter les voix africaines de la paix endogène, loin des injonctions externes.
Un monde disloqué, un multilatéralisme fatigué
À l’heure où les grands forums peinent à prévenir les tempêtes, la CEDEAO se déchire, l’ONU s’enlise, et les BRICS se cherchent, le Prix Houphouët-Boigny pourrait redevenir une sentinelle. Non pas un simple trophée, mais un appel. Non pas un décor figé, mais une lanterne.
Allumer à nouveau la flamme : cinq recommandations d’avenir
Redonner voix et visibilité au Prix
- Créer un musée numérique vivant de la paix
- Publier des podcasts, témoignages, carnets de terrain des lauréats
- Multiplier les langues, les formats, les réseaux de diffusion
Faire du Prix un compagnon, non un simple juge
- Suivre les actions des lauréats pendant plusieurs années
- Offrir des bourses d’accompagnement, des formations, des réseaux d’appui
Décentraliser pour ancrer
- Organiser les cérémonies dans des villes africaines symboliques : Gorée, Tombouctou, Abidjan, Kigali, Accra…
- Associer à chaque édition une thématique : paix et jeunesse, paix et nature, paix et spiritualité
Ouvrir le jury à la diversité des mondes
- Intégrer des voix jeunes, des activistes, des femmes de terrain, des penseurs des Suds
- Repenser les critères pour honorer aussi les « artisans silencieux » de la paix
- Bâtir des passerelles avec les universités, les artistes, les cinéastes
- Lancer des concours, résidences d’écriture, expositions itinérantes
- Faire du Prix une source d’inspiration intergénérationnelle
Pour que la paix ne meure pas d’oubli
Le Prix Houphouët-Boigny ne doit pas être un mausolée. Il doit être un tambour. Il doit parler aux consciences, bousculer les routines diplomatiques, et rallumer la foi des peuples dans la possibilité d’un monde réconcilié. Que ce prix soit un cri d’amour pour l’humanité. Une promesse tenue. Un chemin où l’on marche ensemble, en tenant la main de ceux que la guerre, le rejet et l’indifférence ont voulu faire taire.
Pour que la paix ne soit pas une statue, mais une source.
KOBENAN NORBERT
En de fin de mission à Abidjan - l’Ambassadeur du Maroc fait ses adieux au Président Alassane Ouattara
jeudi, 15 mai 2025 19:48 Written by AdminLe Président de la République, Alassane Ouattara, a reçu en audience, ce jeudi 15 mai 2025, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, venu lui faire ses adieux à l’issue de sa mission diplomatique dans le pays.
Lors de cette rencontre empreinte de cordialité, le diplomate marocain a exprimé sa gratitude au chef de l’État ivoirien pour l’accueil chaleureux et la collaboration fructueuse dont il a bénéficié tout au long de son séjour à Abidjan. Il a salué les progrès remarquables accomplis par la Côte d’Ivoire sous la conduite du Président Ouattara et a mis en avant la solidité des liens entre les deux pays.
« J’ai eu l’honneur de représenter Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire durant plusieurs années. Je repars avec le sentiment d’avoir œuvré au renforcement d’un partenariat stratégique et fraternel entre nos deux nations », a déclaré Abdelmalek Kettani à sa sortie d’audience.
Le diplomate quitte ainsi la Côte d’Ivoire au terme d’un mandat marqué par un approfondissement des relations bilatérales entre Abidjan et Rabat. Sous son impulsion, plusieurs projets de coopération ont vu le jour, dans des domaines aussi variés que l’économie, la culture, l’éducation et la diplomatie.
Cette audience d’adieu a été l’occasion de réaffirmer l’attachement mutuel des deux États à une coopération durable, fondée sur la confiance, la solidarité et le respect mutuel. Elle témoigne, une fois de plus, de l’excellence des relations ivoiro-marocaines.
Juste avant cette audience, Sem Abdelmalek Kettani est allé faire ses adieux à la Première Dame de Côte d’ Ivoire Dominique Ouattara
« Le mercredi 14 mai 2025, j’ai reçu à la Résidence Présidentielle, Son Excellence Monsieur Abdelmalek Kettani, Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, venu me faire ses adieux, à la fin de sa mission diplomatique dans notre pays. Au cours de notre échange, nous avons évoqué les liens de collaboration tissés au fil des années, ainsi que le soutien précieux qu’il n’a cessé d’apporter aux actions humanitaires de la Fondation Children Of Africa. Je tiens à lui adresser mes sincères remerciements pour son engagement constant et sa disponibilité tout au long de son mandat. Je lui souhaite plein succès dans la poursuite de sa carrière diplomatique, ainsi que de belles perspectives dans ses nouvelles fonctions. » , a dit la Première Dame Dominique Ouattara dont les propos ont été rapportés par les services de son cabinet.
B. M
Les mardis de NK/Les puits, l’eau et l’esprit- Réflexion sur l’éthique, la ruse et la reconnaissance sociale
lundi, 12 mai 2025 21:49 Written by AdminUn avocat vend un puits à un enseignant, mais prétend garder l’eau qu’il contient. Réponse cinglante de l’enseignant : « retirez donc votre eau ou commencez à payer le loyer ». Une répartie qui fait basculer le rapport de force, renverse l’arrogance en ridicule, et rend hommage, avec finesse, à l’intelligence de celui que l’on méprise souvent : l’Enseignant.
Cette histoire, bien plus qu’une simple blague, est un miroir. Elle révèle une tension sociétale entre savoir et pouvoir, entre valeur symbolique et reconnaissance réelle, entre ruse juridique et sagesse pédagogique. Car dans la société contemporaine, trop souvent, ceux qui forment sont oubliés, et ceux qui manipulent les règles sont célébrés.
L’eau, le savoir et la mémoire du monde
Dans la tradition africaine, l’eau est la vie. Elle ne peut être capturée sans que l’on possède l’outil qui l’abrite : le puits. Ainsi, en voulant séparer l’eau du puits, l’avocat tente ce que certains esprits tentent dans la vie : s’approprier les fruits sans honorer les racines.
Mais l’enseignant, calme et lucide, réplique avec le langage de la dignité. Il ne s’énerve pas. Il n’élève pas la voix. Il élève le débat. Il rappelle que le savoir peut être humble, mais il n’est jamais impuissant.
L’arrogance du statut contre la sagesse du métier
Sociologiquement, cette scène illustre une réalité amère : dans l’imaginaire collectif, les enseignants forment mais ne brillent pas. Les avocats, eux, défendent, gagnent, brillent… parfois même en tordant le droit. Cette hiérarchisation des métiers n’est pas innocente. Elle façonne nos modèles de réussite.
Pourtant, qui forme l’avocat ? Qui l’instruit à lire, à argumenter, à maîtriser le langage du droit ? C’est l’enseignant.
Mais comme le disait Platon :
> « L’ingratitude est la marque des esprits faibles qui oublient qu’ils ont été des élèves avant d’être des maîtres. »
Une société malade de sa propre injustice symbolique
Psychologiquement, ce récit nous interroge sur la blessure de la reconnaissance. Celle que vivent les enseignants, les soignants, les formateurs, les bâtisseurs de demain : utiles mais peu valorisés. Ils creusent les puits. D’autres viennent y puiser, s’enrichir, parfois même… leur revendre l’eau.
La société ivoirienne — comme tant d’autres — gagnerait à reconstruire une éthique du mérite, de l’humilité et de la mémoire. Sinon, elle risque de produire des élites brillantes… mais ingrates, arrogantes et déracinées.
L’appel à l’humanisme : pour une reconnaissance juste
Ce dialogue entre l’avocat et l’enseignant devrait être enseigné. Non comme une leçon de droit, mais comme une leçon de morale sociale. Dans les écoles, les palais de justice, les salons politiques et les couloirs ministériels.
> L’enseignant n’est pas un figurant du développement, il en est le socle.
Sans enseignants, il n’y a pas de médecins, pas de journalistes, pas de juristes, pas d’ingénieurs.
Il n’y a que des bribes de savoir mal connectées à l’avenir.
Revaloriser ceux qui creusent les puits
Le proverbe dit :
> “N’insulte pas le puits d’où tu bois encore l’eau.”
Cette anecdote est donc une invitation : rendre hommage, à voix haute, à ceux qui nous ont appris à parler, à penser, à comprendre le monde. C’est un plaidoyer pour que la reconnaissance ne soit pas qu’un discours du 5 octobre, mais un principe de justice sociale.
Et c’est enfin un appel aux enseignants eux-mêmes : restez debout. Vos silences enseignent, vos réparties éveillent, et vos combats, même ignorés, nourrissent la lumière des nations.
Par Norbert KOBENAN
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Patrick Achi / « Alassane Ouattara, candidat naturel du Rhdp » - « Le temps viendra où je détaillerai sa vision et son programme »
lundi, 12 mai 2025 09:43 Written by AdminLes femmes du Rhdp de la Mé ont investi hier à Adzopé leur présidente en présence d'Arlette Badou N'Guessan, la présidente nationale et du Conseiller spécial du Président de la République, Patrick Achi
Cérémonie d'investiture l'allure de réunion. C'était hier à la place de l'ancienne gare d'Adzopé. Les femmes du Rassemblement des Houphouétistes pour le développement et la paix ont fait une démonstration de force devant leur présidente Mme Sylvie Dadié et la patronne nationale Harlette Badou N'Guessan. Ainsi que du président du Conseil régional, conseiller du Président de la République, Patrick Achi.
L'ancien premier ministre a salué l'engagement et le dynamisme des femmes du Rhdp et les a exhortées à investir le terrain pour vendre « Alassane Ouattara, le candidat naturel du Rhdp, un homme de vision, un homme de paix, un homme de développement ».
L'ancien ministre des Infrastructures économiques, ancien secrétaire général de la Présidence et ancien Chef du gouvernement, a voulu ici contrainte par le temps et le contexte, faire l'économie d'égrener les acquis de la gouvernance du Président Ouattara mais a assuré les femmes de livrer, en détails, un jour, la longue liste des actions du Président du Rhdp et de sa vision pour les années à venir. « Le Président de la République Son Excellence Alassane Ouattara a fait beaucoup et a encore beaucoup à faire. Aujourd'hui c'est le temps des femmes et le cadre de cette cérémonie ne permet pas de tout détailler »
Patrick Achi ajoutera « Le temps viendra où nous rentrerons dans les détails ? Pour ce qu'il a fait et ce qu'il va faire, restons soudés autour de sa personne »
La présidente régionale des femmes du Rhdp, Sylvie Dadié a promis la victoire sans ambages du plus grand parti de Côte d'Ivoire dans la Mé. A la grande joie d'Arlette Badou qui l'a investie. Ainsi que douze autres présidentes de secteur.
Les pionnières du parti ont reçu des diplômes.
A la tribune d'honneur, il y avait aussi les ministres Séka Séka, Assi Jean Louis, l'honorable Abel Botchi et le député maire d'Akoupé Sanon Marcel.
Bamba M.
Les Mardis de Nk / Réflexion sur l’errance d’un continent entre justice biaisée- Religion paralysante et illusion de développement
mardi, 06 mai 2025 20:09 Written by Admin
Une économie d’assistanat, une politique de parasitage
Comme le dit ce proverbe dioula, « si nous nous couchons, nous sommes morts ».
Or, l’Afrique s’est trop longtemps assoupie sur des modèles étrangers, des aides conditionnées, des discours creux.
On importe des stratégies prêtes-à-penser, des « visions » sans racines, des plans de développement cousus pour d’autres climats.
Mais peut-on se développer sur la natte des autres ?
Dormir sur la natte d’autrui, c’est se condamner à ses rêves.
Il est temps de repenser notre développement avec nos terres, nos langues, nos rythmes, nos besoins.
L’Afrique n’a pas besoin de devenir une copie conforme de l’Europe ou de l’Amérique. Elle a besoin de devenir une version accomplie d’elle-même.
Un continent riche de pauvres : paradoxe insoutenable
Comment expliquer qu’un continent regorgeant d’or, de cacao, de cobalt, d’intelligence et de jeunesse soit encore le théâtre du chômage galopant, de l’insécurité alimentaire, de la fuite des cerveaux et des guerres fratricides ?
Parce qu’il y a eu déconnexion entre ressources et gouvernance, entre peuple et projet, entre mémoire et ambition.
On a troqué les valeurs contre les valises de billets.
On a remplacé l’intégrité par l’impunité, l’exemple par le spectacle.
Vers une nouvelle sagesse africaine : réapprendre à se lever
L’heure est venue de sortir de cette lente agonie collective.
Et cela ne se fera ni par incantation, ni par lamentation, mais par :
Une réappropriation de notre système éducatif, qui forme à créer et non à réciter.
Une refondation morale, où le mérite supplante la médiocrité encensée.
Une révolution silencieuse du travail, du champ à l’usine, de la salle de classe au chantier.
Une spiritualité active, tournée vers l’engagement, et non vers le fatalisme.
Une justice reconstruite, où l’antilope cesse d’avoir peur, et où l’éléphant n’a plus besoin de courir.
Bâtir, et non fuir. Travailler, et non pleurer. Se lever, et non s’agenouiller.
L’Afrique ne sortira pas de la pauvreté par la peur, mais par la responsabilité.
Elle ne rattrapera pas son retard par la foi sans œuvres.
Elle ne prendra pas sa place dans le concert des nations avec des slogans creux, mais avec des mains calleuses, des esprits vifs, et des institutions justes.
Le développement n’est pas un miracle. C’est une œuvre. Et toute œuvre commence par un réveil.
Le temps du réveil africain a sonné.
Et ce réveil ne sonne pas dans les temples, mais dans les champs, les écoles, les laboratoires, les tribunaux intègres et les esprits libérés.
Par Norbert KOBENAN
Bafing/ Electrification, santé, eau potable, éducation -Moussa Sanogo soulage les populations
vendredi, 02 mai 2025 18:53 Written by Admin
La politique de développement du Président Alassane Ouattara continue de transformer les conditions de vie des populations du Bafing, grâce à des infrastructures de base dans divers domaines.
Du 25 au 27 avril 2025, le ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l’Etat et des Entreprises publiques, Moussa Sanogo, accompagné de nombreux cadres et élus de la région, a multiplié les inaugurations. En matière d’électrification, deux villages ont été raccordés au réseau électrique : Sakofé dans le département de Ouaninou, le vendredi 25 avril, et Godoufouma dans la Sous-préfecture de Touba, le dimanche 27 avril 2025.
Le ministre s’est réjoui de voir les conditions de vie des populations s’améliorer, soulignant que cette avancée marque le début du progrès pour des localités longtemps privées de lumière. Il a rappelé qu’en 2011, seules 27 localités du Bafing étaient électrifiées, contre 211 en 2024, un chiffre en constante augmentation. A Dioman, commune du département de Touba, un centre de santé a été inauguré le dimanche 27 avril, répondant à une doléance des populations.
« (...) La santé est le plus grand bien de l’homme, nous devons en prendre soin. Donner aux populations l’opportunité de se soigner dans de bonnes conditions est une priorité essentielle », a déclaré le ministre.
Le samedi 26 avril, aux côtés du ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, le ministre Moussa Sanogo a participé à la mise en service de deux infrastructures hydrauliques majeures. Dans la matinée, le système de renforcement de l’alimentation en eau portable de Touba, d’un coût de réalisation de 10 milliards Fcfa, a été inauguré. Ce dispositif comprend une usine de traitement de 300 m3/h, une station de reprise, un château d’eau de 1 000m3 et des canalisations, garantissant un approvisionnement sans pénurie jusqu’en 2045, avec un excédent de production de 40%.
Dans l’après-midi, le château d’eau de Foungbesso, dans la Sous-préfecture de Touba, a également été mis en service. D’une capacité de 50 m3, il dispose d’un forage de 7 m3/h et couvre les besoins en eau portable des populations jusqu’en 2037. Le ministre Bouaké Fofana s’est réjoui de livrer à ses parents du Bafing ces ouvrages qui apportent une réponse globale et pertinente à la problématique de l’accès à l’eau potable à Touba, et participent à la construction de la Côte d’Ivoire solidaire. De son côté, le ministre Moussa Sanogo a exprimé, au nom des populations, sa reconnaissances et sa gratitude envers le Président Alassane Ouattara., qui a permis au Bafing de faire un bond significatif en matière de développement.
« l’eau, à la santé, aux routes », a-t-il déclaré. Pour le ministre, faire le développement, c’est régler les problèmes des populations au quotidien. Les populations n’ont pas caché leur grande joie et leur soulagement de bénéficier de toutes ces infrastructures de base qui rendent leur quotidien moins pénible et améliorent leurs conditions de vie.
Koné De Sayara
La Côte d’Ivoire, carrefour ou rempart ? - Entre diplomatie d’influence et souveraineté à défendre
mardi, 29 avril 2025 07:02 Written by AdminUne nation sur le pont de l’Afrique
La Côte d’Ivoire est cette passerelle suspendue entre plusieurs mondes. Pont entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du continent, entre les puissances traditionnelles et les émergents, entre les logiques de coopération et les instincts de puissance.
Le rapport Risque Pays 2025 nous livre une réalité simple mais puissante : le positionnement géostratégique ivoirien est une force, mais aussi une pression. Il confère au pays une centralité régionale enviée, mais le soumet à des équilibres instables, à des logiques d’alignement, et à des jeux d’influence qui exigent finesse, fermeté et vision.
Une diplomatie de stabilité au cœur de l’UEMOA et de la CEDEAO
Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire s’est imposée comme un pilier de la stabilité monétaire et politique dans l’espace UEMOA. Elle porte près de 40 % du PIB régional, sert de siège à de nombreuses institutions, et agit comme pôle attractif pour les investissements internationaux.
Elle est aussi l’un des leviers majeurs de la CEDEAO dans les initiatives de paix, de lutte contre le terrorisme au Sahel et de défense des transitions démocratiques.
Image : La Côte d’Ivoire est cette colonne vertébrale qui, si elle venait à fléchir, ferait chanceler toute la région.
Mais cette centralité impose un devoir de lucidité : être le centre, c’est aussi être la cible. Et les instabilités sous-régionales (Burkina Faso, Mali, Niger, Guinée) exigent une vigilance géopolitique accrue.
Entre héritage français, partenariats multiformes et appétits nouveaux
La présence française, traditionnelle et encore dominante, continue de structurer une large partie de la coopération économique et sécuritaire. Le franc CFA, la base militaire de Port-Bouët, les grands groupes (Bouygues, Bolloré, Orange) incarnent cette continuité.
Mais la Côte d’Ivoire, dans un monde multipolaire, ne peut rester enfermée dans une seule matrice. Elle commence à diversifier : partenariats stratégiques avec la Chine, la Turquie, le Maroc, les Émirats…
Sagesse : « L’arbre qui veut grandir doit accepter l’ombre de plusieurs soleils. »
Le défi ? Ne pas se vendre à tous les vents. S’ouvrir, sans se diluer. Équilibrer sans se soumettre.
La tentation d’un leadership régional assumé, mais fragile
Le rapport pointe une ambition claire : Abidjan veut redevenir le hub diplomatique, économique, culturel et militaire de l’Afrique de l’Ouest francophone. L’influence ivoirienne est réelle — dans les couloirs de la BCEAO, au sein de la BAD, à l’ONU, dans les réseaux de médiation continentale.
Mais ce leadership reste fragile s’il n’est pas adossé à un modèle intérieur crédible :
- des institutions fortes et stables;
- un tissu économique robuste et équitable;
- une démocratie irréprochable.
Image : Un roi respecté à l’extérieur ne peut durer s’il est contesté dans sa propre cour.
Les nouveaux risques : tensions sécuritaires transfrontalières, compétition d’influence, cybersécurité
L’environnement sous-régional est devenu volcanique :
- le terrorisme ne s’arrête plus aux frontières sahéliennes;
- les flux migratoires et trafics alimentent une instabilité diffuse;
- la guerre informationnelle (désinformation, cybersabotage) est la nouvelle arme silencieuse.
Le rapport appelle à renforcer la coordination sécuritaire, le renseignement, la cyberdéfense, et à anticiper les mutations géopolitiques (montée des BRICS, défiance vis-à-vis des anciens partenaires).
Recommandations pour une diplomatie souveraine et pragmatique
Consolider la voix ivoirienne dans les cercles régionaux et multilatéraux : non par posture, mais par propositions concrètes.
Institutionnaliser une diplomatie économique agile : allier attractivité, souveraineté, et valorisation des intérêts nationaux.
Former une élite diplomatique nouvelle : polyglotte, formée aux enjeux stratégiques, et consciente des fractures du monde.
Adopter une stratégie de “non-alignement éclairé” : coopérer avec tous, sans appartenir à personne.
La Côte d’Ivoire, ni satellite ni sanctuaire — mais sentinelle
La place de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier ouest-africain n’est ni un hasard, ni un privilège : c’est une mission. Une responsabilité. Un défi permanent.
> “Le tam-tam du chef porte loin, mais c’est dans la manière de le frapper qu’on reconnaît sa sagesse.”
2025 doit être l’année où la diplomatie ivoirienne passera du réflexe à la stratégie, de l’influence subie à l’influence choisie.
Qu’Abidjan continue d’éclairer la région, non par ses tours vitrées, mais par la cohérence entre ses ambitions, ses valeurs, et son agir.
Par Norbert KOBENAN