
Politique (380)
L'Afrique enchaînée - Les rouages d'une pauvreté perpétuée et les voies de l'émancipation au XXIᵉ siècle
samedi, 22 février 2025 19:18 Written by AdminPar une plume avertie, pour le journal des consciences éveillées
Dans le grand théâtre des nations, l'Afrique se dresse telle une énigme, riche de ressources incommensurables, mais entravée par des chaînes invisibles qui la maintiennent dans une pauvreté persistante. Les nations dites développées, acteurs principaux de cette scène mondiale, jouent un rôle ambigu, oscillant entre assistance proclamée et intérêts bien gardés. Quelle est donc la motivation de ces puissances à voir l'Afrique confinée dans cette précarité sans fin ? Et quelles solutions concertées pourraient briser ce cycle au cours de ce XXIᵉ siècle naissant ?
Les intérêts voilés des nations développées
À première vue, l'aide au développement, les programmes d'assistance et les investissements étrangers dépeignent une image de solidarité et de coopération. Cependant, une analyse plus profonde révèle des mécanismes subtils qui perpétuent la dépendance africaine.
Les économies africaines sont souvent orientées vers l'exportation de matières premières non transformées, une structure héritée de l'ère coloniale. Cette configuration profite aux industries des pays développés, qui importent ces ressources à bas coût pour les transformer en produits finis à haute valeur ajoutée. Ainsi, le maintien de l'Afrique dans un rôle de fournisseur de matières premières assure aux nations industrialisées un approvisionnement stable et économique, consolidant leur suprématie économique.
De plus, la dépendance financière de nombreux pays africains envers les institutions internationales, souvent dominées par les pays riches, les place dans une position de vulnérabilité. Les programmes d'ajustement structurel et les conditions imposées pour l'octroi de prêts peuvent limiter la souveraineté économique des nations africaines, les contraignant à adopter des politiques favorables aux intérêts des créanciers plutôt qu'à ceux de leurs propres populations.
Les solutions conjointes pour une émancipation durable
Pour rompre ces chaînes invisibles, une prise de conscience collective et des actions concertées sont indispensables.
1. Diversification économique et industrialisation locale
Les pays africains doivent s'engager résolument dans la transformation locale de leurs ressources. En développant des industries locales, ils peuvent ajouter de la valeur à leurs produits, créer des emplois et réduire leur dépendance aux importations. Cette transition nécessite des investissements dans les infrastructures, la formation professionnelle et l'innovation technologique.
2. Renforcement de l'intégration régionale
L'union fait la force. En consolidant les marchés régionaux et en facilitant le commerce intra-africain, les nations du continent peuvent réduire leur dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs. Des initiatives comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) sont des pas significatifs vers cette intégration économique.
3. Réforme des relations internationales et des politiques d'aide
Les pays développés doivent reconsidérer leurs approches en matière d'aide au développement. Plutôt que de perpétuer des schémas de dépendance, ils devraient soutenir des programmes qui renforcent l'autonomie économique des nations africaines. Cela inclut l'allègement de la dette, la promotion de partenariats équitables et le transfert de technologies.
4. Promotion de la bonne gouvernance et de la transparence
Les dirigeants africains ont la responsabilité de mettre en place des institutions solides, transparentes et démocratiques. La lutte contre la corruption, la protection des droits de l'homme et l'engagement envers le développement durable sont essentiels pour instaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.
Une prise de conscience globale pour un avenir partagé
Le XXIᵉ siècle offre une opportunité unique de redéfinir les relations entre l'Afrique et le reste du monde. Les défis mondiaux tels que le changement climatique, les pandémies et les crises économiques montrent que le destin des nations est interconnecté. Une Afrique prospère et stable est bénéfique pour l'ensemble de la communauté internationale.
Il est temps que les pays développés abandonnent les politiques néocoloniales déguisées et adoptent une approche véritablement partenariale. De leur côté, les nations africaines doivent saisir les rênes de leur destin, en s'appuyant sur leurs richesses culturelles, humaines et naturelles pour forger un avenir radieux.
Ainsi, en conjuguant efforts internes et soutien international sincère, l'Afrique pourra briser les chaînes de la pauvreté et s'élever, telle un phénix, vers une ère de prospérité partagée.
Norbert KOBENAN
Développement socio-économique- Trois grandes actions posées le même jour Fadiadougou
vendredi, 21 février 2025 08:29 Written by AdminFadiadougou, est une localité située à un peu plus de 600km dans le nord de la Côte d’Ivoire sur l’axe routier A5 (Boundiali –Kani). Trois grandes actions de développement y ont été posées le même jour, le samedi 15 février 2025. Ces actions se sont articulées autour de la pose de la première pierre de la construction de la Sous-préfecture, le premier coup de pioche de la construction de la clôture du collège moderne et la tenue de l’Assemblée générale élective (Age) de la Mutuelle de développement socio-économique. Cette dernière cérémonie a vu le plébiscite de Koné Sory à la tête de cet outil de développement, pour un mandat de deux ans renouvelables. Tous ces évènements se sont déroulés dans une atmosphère bonne enfant, sous la présence du Sous-préfet Kodok Mel Louis, l’honorable Député des circonscriptions de Morondo, Fadiadougou et Djibrossso, Koné Aboubacar Sidick, le maire de Morondo, Traoré K. Moussa.
Intervenant au nom du ministre Bouaké Fofana, par ailleurs président du Conseil régional du Worodougou, l’honorable Député a remercié ses hôtes du chaleureux accueil, non sans exprimer sa satisfaction de voir ces projets connaitre des phases d’exécution. Occasion également pour lui d’adresser son infinie gratitude au Président de la République SEM Alassane Ouattara. Pour lui, les circonscriptions de Fadiadougou, Moronodo et Djibrosso, étaient avec le Président de la République hier, sont avec lui aujourd’hui et seront avec lui demain, avec plus d’engagement et de détermination encore. Idem pour le premier magistrat de Morondo, Traoré K. Moussa. Dans son allocution, le Sous-préfet Kodok Mel Louis s’est dit comblé de joie et halte de voir ce chef d’œuvre s’exécuter et s’ouvrir.
Quant à l’Assemblée générale élective qui a vu le plébiscite de Koné Sory à la tête de cette organisation professionnelle, les élus, le Sous-préfet, autant que chef du village Koné Bakary, lui ont prodigué de sages conseils, insistant sur les principes d’une mutuelle qui s’articulent autour de l’entente, la cohésion, la convivialité au vue d’un développement inclusif. Toute chose que celui qui vient en remplacement de Koné Mamadou Bêh, a promis faire. Le nouveau président devra alors travailler d’arrache-pied à satisfaire ses sympathisants, sans décevoir les autres.
Koné de Sayara
LE MONDE POLITIQUE IVOIRIEN - À L'ÉPREUVE DU CHANGEMENT DES SERRURES ( contribution)
mercredi, 19 février 2025 07:14 Written by AdminUne métaphore du pouvoir, des ambitions et des défis démocratiques.
Introduction : Quand la serrure politique résiste aux nouvelles clés
Dans la grande maison qu’est la Côte d’Ivoire, la politique est une vaste demeure où les serrures se changent, les clés se forgent et les portes se referment selon les intérêts de ceux qui détiennent le trousseau. Les verrous du pouvoir se renforcent, les mécanismes s’usent et parfois, la clé qu’on croyait éternelle refuse de tourner.
Dans cette bâtisse, certains veulent briser les serrures, d’autres cherchent à les huiler pour qu’elles ne grincent pas, tandis que certains s’emploient à changer les cylindres pour bloquer les nouveaux entrants. La question essentielle demeure : quelle porte voulons-nous ouvrir ensemble ? Vers quel avenir politique voulons-nous avancer ?
À travers cette analyse imagée, explorons les dynamiques du monde politique ivoirien, les jeux d’influence, les stratégies des acteurs et les valeurs nécessaires pour construire une société juste et stable.
I. Les Clés du Pouvoir : Qui les Détient et Qui les Falsifie ?
Dans cette grande demeure politique, les clés du pouvoir changent de mains, parfois dans la règle, parfois dans la discorde.
1. Les Serruriers du Pouvoir : Les Dirigeants et leurs Appareils
Ce sont les maîtres des clés, ceux qui tiennent les verrous des institutions, de la gouvernance et des décisions. Mais leur mission est double :
Ouvrir des portes pour l’avenir du pays ou les fermer pour protéger des intérêts personnels.
Assurer la transmission des clés ou changer discrètement les serrures pour empêcher d’autres d’y accéder.
2. Les Contrebandiers de Clés : Les Influenceurs et Manipulateurs
À chaque époque, il y a des faussaires du pouvoir, ceux qui fabriquent des doubles de clés en secret pour influencer les décisions et manipuler l’opinion.
Les médias partisans et réseaux sociaux instrumentalisés qui modèlent les perceptions.
Les manipulateurs de coulisses, jouant sur les peurs et les divisions pour mieux verrouiller ou forcer des passages.
3. Les Opportunistes et Mercenaires : Ceux Qui Changent de Serrure Selon le Vent
Ils n’ont pas de clé propre mais savent comment forcer une porte, comment trouver un passe-partout. Ce sont les transhumants politiques, les opportunistes qui vont là où la serrure est plus facile à ouvrir, où le festin du pouvoir est servi.
Leur présence interroge : une démocratie peut-elle se construire sur des loyautés fluctuantes et des convictions de circonstance ?
II. Les Portes de la Démocratie : Ouvertes, Fermées ou Déverrouillées ?
À chaque élection, une nouvelle porte doit s’ouvrir, mais certaines forces cherchent à la bloquer, d’autres veulent forcer le passage, tandis que d’autres rêvent d’une transition fluide où la clé passe de main en main sans briser la serrure.
1. Les Verrous de l’Exclusion et du Repli Identitaire
Trop souvent, les règles du jeu sont réécrites en cours de partie, avec des listes électorales contestées, des candidatures invalidées ou des opposants disqualifiés.
> Une démocratie où certaines clés sont fabriquées en or et d’autres refusées à l’entrée ne peut pas être saine.
2. La Tentation du Coffre-Fort : Un Pouvoir Trop Cadenassé
Certains veulent cadenasser la maison et poser des verrous indéverrouillables :
Limitation des débats, justice sélective, verrouillage des institutions.
Refus d’ouverture aux nouvelles générations, concentration du pouvoir dans un petit cercle.
Mais une maison sans air finit par étouffer ses habitants.
3. Une Serrure Cassée : L’Instabilité Politique et Sociale
Quand les tensions sont trop fortes, certains finissent par vouloir enfoncer la porte, parfois avec violence.
Les pays qui ont voulu verrouiller le pouvoir sans laisser de sortie pacifique ont fini par connaître l’explosion :
L’Égypte de Moubarak, la Tunisie de Ben Ali, la Guinée de Condé…
L’Afrique du Sud post-apartheid aurait pu connaître ce sort sans la sagesse de Nelson Mandela.
III. Quelle Maison pour Demain ? Les Fondations d’un Nouveau Contrat Social
La question essentielle demeure : quelle maison politique voulons-nous bâtir en Côte d’Ivoire ?
1. Une Serrure Universelle : L’État de Droit et l’Inclusivité
Garantir des élections justes et ouvertes où chaque citoyen a une clé légitime pour s’exprimer.
Éviter la manipulation des lois électorales pour favoriser un camp au détriment d’un autre.
2. Une Clé pour Tous : La Représentativité et la Participation Citoyenne
Inclure toutes les composantes de la société dans la gouvernance (jeunes, femmes, opposition, diaspora).
Renforcer les institutions pour qu’elles ne soient pas à la merci des intérêts partisans.
3. Des Gardiens de la Clé : Une Élite Responsable et Visionnaire
> « On ne bâtit pas un État fort sur des fondations fragiles. »
Former une classe politique ancrée dans des valeurs de service public.
Encourager des leaders qui cherchent l’intérêt national avant leur intérêt personnel.
IV. Références et Inspirations : Apprendre des Expériences Mondiales
Plusieurs pays ont réussi à concilier diversité politique, stabilité et démocratie en repensant leur système de gouvernance :
L’Afrique du Sud de Mandela : réconciliation et dialogue malgré un passé de divisions.
Le Rwanda post-génocide : refondation des institutions sur une base inclusive.
Le Ghana : une démocratie solide et stable, où les transitions politiques se font sans crise.
La Côte d’Ivoire peut-elle s’inspirer de ces modèles pour bâtir un avenir plus stable et inclusif ?
Conclusion : Quelle Clé pour Ouvrir l’Avenir ?
Aujourd’hui, la maison politique ivoirienne doit choisir :
Changer les serrures pour verrouiller davantage ?
Fabriquer une clé universelle où chacun trouve sa place ?
Laisser certaines portes ouvertes, mais avec des règles du jeu claires ?
Si la Côte d’Ivoire veut bâtir une démocratie stable, une économie prospère et une société apaisée, elle doit choisir les bonnes clés : celles de la transparence, du dialogue et du respect des institutions.
> "Une maison bien construite traverse les tempêtes. Une serrure bien entretenue évite les effractions. Une démocratie bien pensée assure la paix."
Que chaque acteur politique, chaque citoyen, chaque institution réfléchisse à quelle clé il veut transmettre aux générations futures.
Parce qu’en fin de compte, c’est en ouvrant ensemble la porte du futur que nous bâtirons la Côte d’Ivoire de demain.
Norbert KOBENAN
IDENTITÉ NATIONALE ET MULTICULTURALISME- QUELS OUTILS POUR UNE CITOYENNETÉ INCLUSIVE DANS UNE SOCIÉTÉ EN MUTATION ?
lundi, 17 février 2025 02:22 Written by AdminIntroduction : Une Côte d’Ivoire à la Croisée des Identités
La Côte d'Ivoire est une nation aux mille visages, un véritable creuset où se rencontrent plus de 60 ethnies, plusieurs langues locales et des communautés issues de l’immigration régionale. Terre d’hospitalité et de diversité, elle a su cultiver une certaine harmonie malgré des périodes de tensions.
Toutefois, cette richesse culturelle peut se révéler être un défi si elle est mal gérée. Les divisions ethniques, la politisation des identités et les inégalités d’accès aux opportunités menacent périodiquement la cohésion sociale.
Comment la Côte d’Ivoire peut-elle promouvoir une citoyenneté inclusive qui respecte son multiculturalisme tout en consolidant son unité nationale ? Cet article propose des recommandations et des mécanismes concrets pour bâtir une société harmonieuse et résiliente, capable de relever les défis de la modernité sans renier ses traditions.
I. Comprendre l’Identité Nationale et le Multiculturalisme dans un Monde en Mutation
1. Une Identité en Évolution : De l’Unité Politique à la Cohésion Sociale
Depuis son indépendance en 1960, la Côte d’Ivoire a forgé son identité autour du concept de « vivre ensemble », hérité de Félix Houphouët-Boigny, qui prônait l’inclusion et la stabilité.
Cependant, la mondialisation, les crises politiques et les dynamiques migratoires ont transformé les structures identitaires, posant la question : comment maintenir l’unité dans un environnement en perpétuelle mutation ?
2. Le Multiculturalisme, Une Force à Valoriser
Une diversité culturelle qui façonne l’identité nationale
La coexistence des traditions, des langues et des croyances peut être un levier de développement et d’innovation sociale.
Un modèle d’intégration sous-régionale
La présence de communautés étrangères (Burkinabé, Maliens, Guinéens, etc.) témoigne de la dimension panafricaine du pays.
3. Défis d’une Citoyenneté Inclusive en Côte d’Ivoire
La fragmentation politique et ethnique
Les appartenances ethniques influencent encore les choix politiques, freinant l’émergence d’une identité citoyenne collective.
Discriminations et exclusions économiques
Certains groupes sont perçus comme « moins ivoiriens » en raison de leur origine. L’accès aux droits civiques et économiques reste parfois inégal.
L’accès limité aux services publics et à l’éducation
La dominance du français comme langue administrative exclut certaines populations qui maîtrisent mieux les langues locales.
II. Stratégies pour Une Citoyenneté Inclusive et Une Unité Durable
1. L’Éducation et la Sensibilisation au Vivre-Ensemble
> « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » – Nelson Mandela
« La paix est un comportement. » – Félix Houphouët-Boigny
L’éducation joue un rôle crucial dans la construction d’une identité nationale partagée et dans la promotion de la diversité comme une force.
a) Renforcer l’enseignement civique et historique
Introduire des cours d’histoire nationale et africaine pour inculquer les valeurs de l’unité et de la tolérance.
Mettre en avant les figures historiques de la réconciliation nationale.
b) Valoriser le multilinguisme et l’inclusion dans l’enseignement
Intégrer les langues locales dans le système éducatif pour favoriser le dialogue interculturel.
Produire des manuels bilingues pour renforcer l’accès à l’éducation des populations non francophones.
c) Sensibilisation à la diversité
Lancer des campagnes médiatiques pour promouvoir le dialogue entre communautés.
Organiser des forums interculturels pour discuter des défis de l’identité nationale et du multiculturalisme.
2. Gouvernance Inclusive et Équitable
> « L’unité nationale ne se décrète pas, elle se construit. » – Sagesse africaine
a) Assurer une représentation équilibrée dans les institutions
Garantir une répartition équitable des postes administratifs et politiques.
Créer un Observatoire de la Diversité chargé de veiller à la représentativité des communautés.
b) Réformer le cadre légal sur la nationalité et l’égalité des droits
Simplifier l’accès aux documents d’identité pour éviter l’exclusion de certaines populations.
Renforcer l’égalité d’accès aux opportunités économiques et sociales, indépendamment de l’origine ethnique.
c) Accélérer la décentralisation
Accorder plus d’autonomie aux collectivités locales pour qu’elles prennent en compte leurs réalités culturelles spécifiques.
Encourager la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales.
3. Valorisation de la Diversité Culturelle comme Facteur d’Unité
> « La diversité est la plus grande richesse d’une nation. » – Mahatma Gandhi
a) Créer des Espaces de Dialogue Culturel
Organiser des festivals nationaux pour célébrer les traditions, la musique et les arts de chaque région.
Développer des centres culturels régionaux pour encourager la transmission du patrimoine local.
b) Intégrer la diversité dans les médias
Encourager les médias à diffuser des contenus en langues locales pour valoriser toutes les cultures.
Produire des documentaires éducatifs sur l’histoire et la diversité ivoirienne.
c) Utiliser le sport comme vecteur d’unité
Développer des tournois intercommunautaires et interrégionaux pour renforcer la fraternité entre les jeunes.
4. Mécanismes de Prévention des Conflits et Médiation Sociale
> « Prévenir vaut mieux que guérir. » – Proverbe africain
a) Création d’un Observatoire National du Vivre-Ensemble
Suivi des tensions communautaires et mise en place de mécanismes d’alerte.
Un numéro vert pour signaler des discours de haine ou des discriminations.
b) Développement d’un réseau de médiateurs communautaires
Former des leaders religieux, traditionnels et des jeunes pour désamorcer les tensions ethniques.
Encourager les dialogues intercommunautaires pour résoudre pacifiquement les conflits.
Conclusion : Construire une Identité Inclusive pour un Avenir Serein
L’identité nationale et le multiculturalisme doivent être perçus non comme des éléments opposés, mais comme des forces complémentaires. La Côte d’Ivoire a les atouts pour être un modèle de cohésion en Afrique si elle parvient à bâtir une citoyenneté inclusive, respectueuse des diversités et fondée sur des valeurs de justice et d’égalité.
Axes Prioritaires pour une Société Inclusive :
✅ Renforcer l’éducation civique et promouvoir la diversité dans les écoles.
✅ Assurer une gouvernance équitable et représentative.
✅ Faire de la culture et du sport des vecteurs d’unité.
✅ Mettre en place des mécanismes de prévention des tensions intercommunautaires.
✅ Sensibiliser à l’importance du vivre-ensemble à travers les médias et les institutions.
Si la Côte d’Ivoire parvient à transformer sa diversité en une force, alors elle pourra garantir un avenir de paix, de prospérité et d’unité pour tous ses citoyens.
> « Notre diversité est notre richesse, notre unité est notre force. »
Par Norbert KOBENAN
Indénié-Djuablin/ Présidentielle 2025 - Siandou Fofana expose le bilan d’Alassane Ouattara pour sa candidature et sa victoire
dimanche, 16 février 2025 11:03 Written by AdminLe samedi 15 février, la Cité de Bettié a vibré au rythme du dernier meeting de remobilisation de la Coordination régionale du rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de l’Indénié-Djuablin, sous la férule de son principal leader, Siandou Fofana afin de rendre hommage au Chef de l’Etat dont le bilan positif milite pour sa candidature et sa victoire à la présidentielle d’octobre prochain.
Face à des militants, sympathisants et des populations en liesse, Siandou Fofana, Ministre du Tourisme et des Loisirs, Coordonnateur régional principal a clamé et proclamé :
« Chères populations de Bettié, de l’Indénié-Djuablin, de la Côte d’ivoire , nous bénéficions d’un héritage solide avec et sous la gouvernance du président Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire ». Par ce postulat, le leader régional du parti au pouvoir, abattait la carte-maîtresse justifiant qu’il soit le candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle du 25 octobre 2025. Et d’arguer qu’avec un bilan plus que positif, il remporterait cette joute électorale « par un coup K.O » !
C’est en tout cas le message-fort à retenir de la 3ème et dernière étape de la tournée dite de « Remobilisation et d’hommage au Président Ouattara dans l’Indénié-Djuablin », à la place HKB de Bettié, après celles d’Abengourou et Agnibilékrou qui ont connu un succès idem.
En effet, à en croire Siandou Fofana, les acquis de la stabilité et de la paix, la réalisation d’infrastructures et les changements structurels de l’économie sous son magistère valent à la Côte d’Ivoire militent pour qu’il rempile pour un mandat en 2025, afin de s’inscrire dans « le continuum du progrès pour tous et la valorisation de notre pays dans le concert des Nations ». Aussi, au nom de ses pairs ministres, en l’occurrence léon Adom des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’Extérieur ; Koffi N’Guessan de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Coordonnateurs régionaux associés ; ainsi que du Président du Conseil régional, Wadja Essay, du ministre-Gouverneur, Pascal Abinan Kouakou et tous les cadres de la région, invite-t-il à une union fraternelle, ciment de la victoire dans une action de tous les instants pour une acceptation massive de la candidature d’Alassane Ouattara au Congrès du RHDP en mai, qui devrait aboutir à une victoire sans ambages au soir du 25 octobre à l’élection présidentielle.
Aux populations de Bettié, ville qui est demeurée dans une léthargie des décennies durant, emboitant le pas au Président du Conseil Wadja Essay et au Maire Jean-Baptiste Amalaman, ainsi qu’aux porte-paroles des structures spécialisée du parti au plan régional, le Ministre a soutenu, au regard du développement des infrastructures et autres commodités acquises sous Ouattara : « Bettié prend sa part de développement et ce n’est que le début ».
En outre, relativement aux succès électoraux derniers où le RHDP a triomphé aussi bien aux régionales, municipales, sénatoriales que législatives, tous ont indiqué que la razzia pour le triomphe d’Alassane Ouattara ne serait que transformer l’essai.
Au total, le Coordonnateur régional de la Région de l’Indénié-Djuablin, Siandou Fofana, se félicitant de la mobilisation exceptionnelle trois semaines durant dans la région à travers cette tournée, a exhorté les militants et sympathisants, de même que toute la population à demeurer des relais de la « bonne nouvelle » à travers toutes les bases et sections, villages et hameaux, villes et départements de la Région pour une victoire éclatante du Président Alassane Ouattara.
Ayoko Mensah
Région de la Marahoué /Présidentielle 2025 - Le ministre Adama Koné galvanise les militants du Rhdp en vue d’une victoire éclatante de Ouattara
mardi, 11 février 2025 23:03 Written by AdminLe coordonnateur principal du Rhdp dans la région de la Marahoué , le ministre Adama Koné est sur le terrain et galvanise les militants. Selon Le méridien.ci qui rapporte l’information, le ministre Adama Koné invite les militants de son parti à faire mieux à l’élection présidentielle de 2025 que ce qui a été réalisé en 2020, en réélisant le président Alassane Ouattara sans coup férir. Profitant du prétexte de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation de l’amicale des jeunes cadres du Rhdp de Zuénoula qui a lieu le samedi 8 février 2025 au siège social de la formation politique du Chef de l’Etat, dont l’objectif était de faire de la cité du Zaouli, un bastion imprenable du Rhdp.
Selon le confrère, le ministre Adama Koné a déclaré face aux jeunes cadres du département de Zuénoula que le parti présidentiel est solidement implanté dans la Marahoué, avant d’ajouter que « le Rhdp dans la Marahoué s’apprête à faire mieux à l’élection présidentielle de 2025 que ce qu’il a réalisé en 2020. Le président Alassane Ouattara doit être réélu sans coup férir ».
Tout en saluant cette initiative du secrétaire départemental de renforcer les capacités des membres de l’amicale des jeunes cadres du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) du département de Zuénoula, le Coordonnateur régional s’est félicité de cette action tout en faisant savoir ses « sentiments de reconnaissance aux dirigeants du parti »
S’adressant aux jeunes du Rhdp, dans la cité du Zaouli, Adama Koné a rappelé les réalisations du Président Alassane Ouattara dans le département. L’ancien ministre de l’Economie et des finances, a demandé aux jeunes cadres du département de Zuénoula à le solliciter en toutes occasions.
Notons qu’avant l’intervention du coordonnateur du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dans la Marahoué, l’honneur est revenu au Docteur Richard Zouzou Bi, porte-parole de l’amicale des jeunes cadres du parti au pouvoir de Zuénoula, de revenir sur la problématique de la formation. De l’avis du Docteur Richard Zouzou Bi « ce renforcement de capacités a pour enjeu final la victoire de notre groupement politique à la présidentielle d’octobre 2025 ».
Bamba M.
Message d’Outre-Tombe- Félix Houphouët Boigny parle à ses héritiers ( Contribution)
mardi, 11 février 2025 12:34 Written by AdminFélix Houphouët-Boigny, La Voix du Paternel aux Héritiers de la Nation
Mes fils, mes filles,
Vous qui vous reconnaissez en mon héritage,
Vous qui portez encore en vous l’écho de mes paroles,
Vous qui croyez en la paix comme fondement de la nation,
Écoutez ma voix, qui s’élève au-delà du temps,
Car si mon corps repose, mon esprit veille encore sur vous.
I. L’Héritage n’est pas un Nom, mais un Engagement
On ne se reconnaît pas en un homme par la simple répétition de ses mots,
On ne se réclame pas d’un héritage parce qu’on a connu son règne,
On n’honore pas un père en invoquant son nom sans en suivre le chemin.
Si vous vous reconnaissez en moi,
Si vous revendiquez mon legs,
Alors posez-vous la question essentielle :
Ai-je trahi mon propre serment de paix, d’unité et de dialogue ?
Car je vous ai laissé un héritage,
Non fait de pierre et d’or,
Mais d’une philosophie,
D’un idéal d’unité et de cohésion nationale.
"La paix est un comportement."
Ce n’était pas une devise creuse,
C’était un mode de vie, une ligne de conduite,
Un engagement au-delà des alliances, au-delà des partis.
Alors, vous qui vous réclamez de mon héritage,
Êtes-vous vraiment mes héritiers ?
Portez-vous encore la flamme de l’unité ?
Ou bien avez-vous laissé la division corrompre votre serment ?
II. La Politique est un Service, Non un Champ de Bataille
J’ai fait de la politique un instrument,
Non pour dominer, mais pour construire,
Non pour écraser, mais pour unir,
Non pour m’enrichir, mais pour servir.
Alors, vous qui marchez sur mes traces,
Dites-moi, en votre âme et conscience :
Utilisez-vous le pouvoir pour rassembler,
Ou bien l’avez-vous transformé en un outil de division ?
Ne vous cachez pas derrière mon nom,
Si vos actes trahissent mes idéaux,
Car je n’ai jamais fait de la politique une arme,
Mais un levier de transformation et de dialogue.
Un héritier authentique ne cherche pas la conquête,
Il cherche la concorde et l’harmonie.
Si vous vous reconnaissez en moi,
Alors que votre parole soit apaisante et non incendiaire,
Que votre main soit ouverte et non fermée,
Que votre action soit bâtisseuse et non destructrice.
III. L’Unité Avant Tout : Le Serment du Père à Ses Fils
La Côte d’Ivoire que j’ai aimée,
Que j’ai servie, que j’ai façonnée,
N’a jamais été un champ de haine,
N’a jamais été un puzzle brisé par les ambitions.
Le pays passe avant les partis,
La nation passe avant les hommes.
C’est pourquoi je vous exhorte :
Ne sacrifiez jamais la patrie sur l’autel des intérêts partisans.
Ne divisez pas mon peuple
Entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre,
Car un chef d’État digne de ce nom
Ne gouverne pas pour un camp, mais pour une nation.
À vous qui vous reconnaissez en moi,
Je vous laisse un dernier testament :
1. Ne laissez pas les conflits d’hier nourrir les guerres de demain.
2. Ne bâtissez pas des murs entre les générations, mais des ponts entre les esprits.
3. Ne cédez pas à la haine facile, mais engagez-vous dans le dialogue patient.
4. Ne faites pas de la politique un instrument de vengeance, mais une école de paix.
5. Ne servez pas votre ego, servez votre pays.
IV. Vous Qui Vous Reconnaissez en Moi : Restez Dignes
Mon nom ne doit pas être une excuse pour diviser,
Mais un flambeau qui éclaire le chemin de l’unité.
Mon héritage n’est pas un drapeau de conquête,
Mais une boussole pour guider les âmes égarées.
Alors, vous qui dites marcher sur mes pas,
Prouvez-le par votre sagesse,
Prouvez-le par votre engagement pour la paix,
Prouvez-le par votre amour véritable de la Côte d’Ivoire.
Car je ne vous ai jamais appelés à la violence,
Je ne vous ai jamais enseigné l’exclusion,
Mais toujours la main tendue, le dialogue et la réconciliation.
V. Mon Dernier Message : Bâtissez, Ne Détruisez Pas
Si aujourd’hui je pouvais vous parler en personne,
Je ne vous dirais qu’une seule chose :
Faites que la Côte d’Ivoire me survive,
Faites que mon rêve de fraternité demeure.
Ne vous battez pas en mon nom,
Ne vous divisez pas sous mon ombre,
Ne cherchez pas la victoire d’un clan,
Mais la grandeur d’une nation.
Car quand l’histoire jugera,
Elle ne demandera pas qui a gagné ou perdu une élection,
Mais qui a aimé son pays plus que lui-même.
Alors, vous qui vous reconnaissez en moi,
Soyez des bâtisseurs,
Soyez des artisans de paix,
Soyez des hommes et des femmes de devoir,
Et non des instruments de division.
La Côte d’Ivoire vous regarde,
L’avenir vous observe,
Et moi, d’outre-tombe, je vous exhorte :
Ne trahissez pas l’héritage de la paix.
"Soyez dignes, soyez unis, et que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire."
Félix Houphouët-Boigny
Par Norbert KOBENAN
Les Mardis de NK- Quels Jeunes pour Quelle Élection Présidentielle ?
mardi, 11 février 2025 10:21 Written by AdminRôle, Engagement et Responsabilités de la Jeunesse Ivoirienne dans le Choix du Leadership
Introduction
À l’aube de chaque élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la question de la participation des jeunes refait surface. Quelle place leur est accordée dans le processus électoral ? Quel rôle doivent-ils jouer au-delà du simple exercice du vote ? Comment s’assurer que la jeunesse ivoirienne ne soit pas seulement un électorat mobilisé, mais aussi un acteur du changement et du renforcement démocratique ?
Avec une population majoritairement jeune (environ 75 % des Ivoiriens ont moins de 35 ans), il est impératif que cette force démographique soit également une force politique consciente et éclairée. Mais pour que cette jeunesse joue un rôle clé dans l’élection présidentielle, elle doit être éduquée politiquement, engagée avec responsabilité et animée par des valeurs de paix et de progrès.
Faisons chemin, en vue d'examiner l’importance du rôle des jeunes dans les élections présidentielles, les défis qu’ils doivent surmonter, et les recommandations pour faire d’eux des acteurs politiques lucides et stratégiques.
I. La Jeunesse, Force Démographique et Politique : Un Potentiel Sous-Exploité
1. Un poids électoral considérable
La jeunesse ivoirienne représente la majorité de l’électorat potentiel, ce qui signifie que leur choix électoral peut réellement influencer le résultat d’une élection. Pourtant, ce poids n’est pas toujours pleinement exploité pour plusieurs raisons :
Faible inscription sur les listes électorales : Beaucoup de jeunes ne prennent pas la peine de s’enregistrer pour voter.
Désintérêt ou méfiance envers la politique : Certains estiment que les élections ne changent pas leur quotidien.
Manipulation et instrumentalisation : Les jeunes sont parfois utilisés par certains leaders politiques pour des fins partisanes ou des violences électorales.
2. Une jeunesse trop souvent réduite à un rôle passif
Les jeunes sont souvent considérés comme un simple réservoir de votes, plutôt que des acteurs de réflexion politique et de propositions.
Peu d’entre eux sont intégrés dans les instances décisionnelles des partis politiques.
Ils sont souvent mobilisés pour des actions partisanes (meetings, manifestations), mais rarement pour contribuer aux projets de société.
3. L’aspiration à un nouveau leadership
De nombreux jeunes ne se reconnaissent pas toujours dans les figures politiques traditionnelles et aspirent à un renouveau. Ce désir se traduit par :
Une demande de politiques publiques adaptées à leurs réalités : emploi, éducation, accès aux financements pour les entrepreneurs, etc.
Une volonté de voir émerger de nouveaux leaders issus de leur génération, capables de porter un projet de société en phase avec leurs attentes.
II. Défis et Risques : Une Jeunesse entre Opportunité et Manipulation
1. Le piège de l’ignorance politique
L’éducation civique et politique des jeunes reste faible, ce qui les rend vulnérables à la manipulation des discours populistes.
Le manque d’esprit critique les empêche souvent d’évaluer les programmes politiques et les compétences des candidats.
2. Le danger de l’instrumentalisation et des violences électorales
À chaque élection, des jeunes sont mobilisés comme "bataillons" de rue pour défendre des intérêts partisans.
Certains sont utilisés pour diffuser des messages de haine sur les réseaux sociaux, exacerbant les tensions ethniques et politiques.
3. L’abstention et la démobilisation
De nombreux jeunes, découragés par les crises post-électorales passées, choisissent de ne pas voter, ce qui affaiblit leur poids politique.
L’idée selon laquelle "les élections ne changent rien" entraîne une forme de résignation qui profite à ceux qui souhaitent conserver un statu quo.
III. Quels Jeunes pour Quelle Élection Présidentielle ?
1. Des jeunes politiquement conscients et formés
Éducation politique : Chaque jeune doit comprendre le fonctionnement des institutions, le rôle du président et l’impact des élections sur son avenir.
Capacité d’analyse : Savoir distinguer un programme réaliste d’un discours populiste et évaluer les candidats sur leurs actions passées et leurs propositions concrètes.
Résistance à la manipulation : Refuser d’être instrumentalisé pour des violences ou des conflits partisans.
2. Une jeunesse engagée et active dans le débat public
Participer aux discussions politiques de manière constructive sur les réseaux sociaux, dans les médias et au sein des partis.
Questionner les candidats sur leurs engagements et exiger des réponses sur les sujets qui concernent leur avenir.
Encourager des débats entre jeunes de divers horizons pour favoriser une culture politique basée sur le dialogue et la tolérance.
3. Des jeunes porteurs de projets et d’initiatives citoyennes
Ne pas attendre seulement des décisions des politiques, mais prendre des initiatives dans leurs communautés.
Encourager l’entrepreneuriat, les projets de développement local, et les actions de sensibilisation.
Construire un leadership jeune capable d’émerger dans les futures élections locales et nationales.
IV. Recommandations et Éléments de Sagesse pour une Jeunesse Éclairée
1. Se préparer intellectuellement et moralement aux enjeux électoraux
Lire les programmes des candidats avant de voter.
Suivre des formations en citoyenneté et gouvernance via des ONG ou des plateformes numériques.
Refuser la politique de la haine et du tribalisme.
2. Ne pas se laisser acheter ou instrumentaliser
Refuser d’être mobilisé comme un outil de violence par des politiciens en quête de chaos.
Éviter les discours extrémistes et haineux, surtout sur les réseaux sociaux.
Se méfier des promesses électoralistes non réalisables.
3. Valoriser et encourager les jeunes leaders compétents
Soutenir les candidats qui prônent l’innovation, la transparence et l’inclusion des jeunes dans la gouvernance.
Exiger la création de mécanismes concrets pour intégrer la jeunesse dans la prise de décision (réformes économiques, inclusion politique, etc.).
Ne pas avoir peur de se lancer en politique et de proposer des alternatives.
Conclusion : Quelle Jeunesse pour la Côte d’Ivoire de Demain ?
L’élection présidentielle n’est pas qu’un moment de vote, c’est un tournant pour l’avenir du pays. Les jeunes ne doivent pas être de simples spectateurs, mais des acteurs conscients et engagés.
La Côte d’Ivoire de demain ne peut être bâtie que par une jeunesse éclairée, refusant la manipulation et agissant avec discernement. Il est temps de faire de la politique non pas un champ de division, mais un levier de transformation sociale et économique.
"S’informer, débattre, voter et agir : voilà la mission de la jeunesse ivoirienne face à l’histoire."
Norbert KOBENAN
Situation socio- politique en Côte d’Ivoire- Le professeur Prao Yao Séraphin, président du LDCI tire la sonnette d’alarme
mardi, 11 février 2025 09:46 Written by Admin
Profitant du prétexte de son traditionnel déjeuner de presse de nouvel an, qui a eu lieu le samedi dernier à Bingerville, le Professeur Prao Yao Seraphin, le président de Les démocrates de Côte d’Ivoire s’est prononcé sur des sujets d’actualité. Notamment ceux liés à la présidentielle 2025 qui est prévue le 25 Octobre 2025. A l’entame de son propos liminaire, le président de Ldci a remercié les organes de presse qui suivent les activités de son mouvement depuis quelques années. Citons www. afrikchallenges.info , fraternité Matin et l’ Avenir.
S’agissant de l’élection présidentielle, il a dit : « Il n’ y a pas meilleur souhait que de voir notre pays aller à des élections apaisées, ouvertes, inclusives et transparentes. Aujourd'hui vous êtes d’avis avec mous que tous les ingrédients sont en train de se mettre en place pour aller à des troubles. Notre premier président, Félix Houphouët Boigny disait qu’il préfère l’injustice désordre. L’injustice est réparable mais le désordre pour le réparer ça coûte cher et je pense que notre pays la Côte d'Ivoire a tant souffert de désordre. On a eu la rébellion qui a duré et qui a nous a mis en retard. En tout cas nous à Ldci, pour cette année et c'est le message phare que nous voulons que vous transmettiez au président Ouattara. Nous souhaitons qu'il y ait des élections apaisées, inclusive et transparente et je dirais au président. Il a beaucoup travaillé.
En ce qui concerne l’actualité économique, le professeur Prao est revenu la note BB- Quelle est votre analyse par rapport à cette note?
Sur ce point, a dit, le Professeur Prao, « Je pense que de ce point de vue je pense que travail a été fait avec la mise en place des tribunaux du commerce. Note économie a montré une certaine résilience. Il y a eu quand même une certaine résilience qu’a connue en Côte d'Ivoire quand même après la covid-19, bien économie, ont sombré après cette crise. Les fondamentaux étant vraiment fort, je pense que l'économie a demandé rapidement et nous sommes une commune quand même résilience à côté de là. Je pense que la croissance aussi depuis comme le président Ouattara est là au niveau macroéconomique il dit au niveau Marco économique les chiffres sont bons. Nous avons un taux de croissance moyenne de 8 %. Donc de ce point de vue, je pense qu’au niveau ce qu'on appelle le risque pays, il n’ y a rien à dire. Vous avez quand vous voulez emprunter au niveau international. Quand elle vous donne une bonne notation, cela baisse les intentions des investisseurs et vous avez un taux d'intérêt très faible donc en la matière. D'ailleurs je remercie le président Ouattara. D'ailleurs parce qu’il est le premier quand même à nous donner cette notation. Les autres personnes n'ont pas fait moi qui suis dans les rouages de la finance et de la banque. Donc c'est une bonne chose. »
Toutefois, a ajouté le président de Les Démocrates de Côte d’Ivoire, il faut continuer à investir dans les dépenses pro-pauvres : La santé, l’éducation entre autres.
« Je pense que de ce point de vue, que des efforts doivent être faits au niveau de la réhabilitation, de nos hôpitaux, de nos dispensaires, les rapprocher de population. Pour améliorer l'idh, il faut faire des efforts au niveau de l'éducation aujourd'hui en Côte d'Ivoire, notre pays lutte la dernière place avec le Niger quand même qui est un pays que vous connaissez qui n'est pas quand même enseigne que la Côte d'Ivoire. Nous sommes même pays quand même riche. Nous sommes première économie de lui et moi 40 % du PIB 40 % de la masse monétaire, 40% du secteur bancaire, les populations ivoiriennes ont le droit d'avoir des hôpitaux vraiment au top où il y a des plateaux techniques pour se soigner. Notre pays doit avoir des bonnes universités. En essayant de régionaliser on va dire effectivement les universités il y en a à Bouaké. D'ailleurs c'est lui le Président Ouattara qui en 1993 a mis en place, l’université de Bouaké, mon université », a-t-il préconisé.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle 2025 depuis Yopougon - « 2025, c'est l'année du passage de témoin(…) »
dimanche, 09 février 2025 10:43 Written by AdminLe délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci) de Dabakala, Jean-Louis Billon, candidat déclaré à l'élection présidentielle ivoirienne de 2025, a animé ce samedi 08 février 2025 un meeting dans la commune de Yopougon place CP1. Ce meeting selon des témoins a réuni près de 10 mille personnes.
Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci Rda) de Dabakala, a affirmé le samedi 08 février 2025 à Yopougon, un quartier populaire dans l'ouest d'Abidjan, où il était en meeting que « 2025, c'est l'année du passage de témoin en Côte d'Ivoire ».
Selon lui, 2025, c'est l'année du passage de témoin. Mais, on ne doit pas passer le témoin à n'importe qui. « J'arrive à un âge où j'ai la maturité qu'il faut pour diriger la Côte d’Ivoire. le temps d'une nouvelle génération arrive en Côte d'lvoire. », a estimé M. Billon.
De l’avis de Jlb, « On doit dire à l'ancienne génération, vous avez fait votre temps. Laissez-nous faire le nôtre »
Poursuivant, il a indiqué qu'il prône le « nationalisme économique ».
« Depuis toutes ces années, je vois votre souffrance. L'emploi, c'est la première préoccupation. La jeunesse est désespérée, les femmes sont inquiètes. Je prône le nationalisme économique. Ivoirien d'abord, l'ivoirien en premier », a ajouté le délégué Pdci-Rda de Dabakala.
A l’endroit des jeunes qui ont effectué nombreux le déplacement, il a dit : « Chers jeunes, nous devons faire de la Côte d'Ivoire une véritable terre d'opportunités. Ne pensez pas que vous êtes oubliés. Ensemble, nous allons rétablir la cohésion sociale. Trop d'ivoiriens souffrent et se sentent exclus. Moi, je vous promets que je n'abandonnerai personne »
M. Billon a souhaité que la prochaine convention de désignation du candidat du Pdci-R Rda à la présidentielle ivoirienne « soit juste, crédible et sans magouille »
Bamba M.
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Pdci-Rda/ Après sa tournée sur le terrain à Didiévi- Le député N’guessan Edouard dresse le bilan et dit des vérités
mercredi, 05 février 2025 18:25 Written by Admin
De retour d’une tournée qu’il a entamé dans la Département de Didiévi, en sa qualité de Vice-président du PDCI-RDA, N’guessan Kouassi Edouard, Député de Didiévi et délégué départemental Didiévi 1, s’est prêté aux questions des hommes de média, le dimanche 2 février 2025 dernier. Abordant l’état de santé du PDCI-RDA dans le Département, il n’a pas manqué de se pencher sur la révision de la liste électorale, qui fait débat en ce moment. Intégralité de l’interview.
Monsieur le Vice-président, Délégué de Didiévi 1, vous venez d’entamer une tournée dans le département de Didiévi. La première étape vous a conduit dans les délégations de Didiévi commune et Didiévi 1. Que peut-on retenir de cette première étape ?
Le bilan est partiel, puisque c’est une partie de la mission qui va s’étendre sur toutes les 5 Délégations PDCI-RDA du Département. Nous avons effectivement commencé par les Délégations de Didiévi commune et de Didiévi 1. Partout, les parents étaient très contents de nous voir. Comme je le dis souvent, il faut être sur le terrain, aux côtés de nos parents. Ce n’est pas dans nos bureaux climatisés à Abidjan que nous allons faire la politique. Il faut qu’on soit sur le terrain. J’ai donc profité de cette tournée pour souhaiter une bonne année à nos parents, leur souhaiter santé, succès et prospérité. Ils étaient bien contents de me voir. Nous avons également insisté sur la présentation de notre candidat, Tidjane Thiam, qui il est, quels sont ses objectifs et ce qu’il veut faire pour notre pays. Tidjane Thiam est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, un des nôtres et dont le village paternel est Groyaokro, un village de la Sous-préfecture de Didiévi. Les parents étaient très contents de savoir que c’est le petit-fils du Président Houphouët-Boigny, ce grand homme qui a géré notre pays et qu’il va nous aider à conquérir le pouvoir d’État. Nous avons distribué des calendriers avec la photo du président Thiam, et les parents en étaient ravis.
Malgré la joie des parents, ils se sont inquiétés de la situation qui prévaut au PDCI-RDA avec le cas Jean Louis Billon. Que leur avez-vous dit à ce sujet ?
Vous avez parfaitement raison ! Cela montre que nos parents, bien qu’au village, suivent l’actualité de notre parti, le PDCI-RDA. Au cours des échanges, le cas Jean Louis Billon est revenu. Nous avons été clairs : notre candidat aux présidentielles prochaines, c’est le président Tidjane Thiam. Jean-Louis Billon, s’il veut venir à la convention, qu’il vienne. Nous l’attendons à la convention parce que, comme le président l’a dit, il est prêt à affronter tout le monde. S’il veut être indépendant, c’est sa décision. Nous, ce qui nous préoccupe, c’est notre candidat. Nous devons l’aider sur le terrain pour accéder au pouvoir d’État.
Autre fait majeur au cours de cette tournée, c’est la distribution de certificats de nationalité et d’extraits de naissance à vos parents. Alors que l’objectif, c’est certainement pour la Révision de la Liste Electorale (RLE), celle-ci est incertaine et encore coincée en ce moment…
Beaucoup de documents engagés au cours de la période de la RLE, qui s’est déroulée en novembre-décembre, sont sortis maintenant. Nous avons distribué ces documents à nos parents. Mais nos parents veulent être sur la liste électorale. J’interpelle M. Coulibaly Kuibiert, Président de la CEI, pour lui dire que pour les présidentielles de 2025, il vaut mieux faire le RLE avant les élections. Le budget est déjà disponible. Les députés et le président du parti ont insisté là-dessus. Il est important que nos parents puissent s’inscrire sur la liste électorale. Au cours de cette visite, mes collaborateurs et moi avons remis symboliquement dans plusieurs villages des extraits de naissance et des certificats de nationalité à plusieurs requérants qui souhaitent être sur la liste électorale pour prendre part aux élections présidentielles à venir. C’est le lieu pour moi de lancer, encore une fois, un appel solennel à la CEI afin qu’elle organise une nouvelle opération de révision avant les élections. C’est de notoriété publique que beaucoup d’Ivoiriens se retrouvent dans le même cas que mes parents de Didiévi et souhaitent être pris en compte. Personne n’a le droit d’ignorer leur volonté.
Pensez-vous que c’est un tournant important pour qu’il y ait des élections crédibles en 2025 ?
Exactement ! Le président Kuibiert a l’occasion de montrer qu’il est un grand patriote. Ces élections sont déterminantes. Nous devons donner l’exemple, comme cela a été vu au Sénégal et au Ghana récemment. Il faut que Kuibiert joue le jeu de la démocratie et crée les conditions pour une deuxième révision de la liste électorale, afin que nos parents puissent prendre part au vote en 2025. Le constat est le même partout : beaucoup de parents n’ont réceptionné leurs documents administratifs qu’après la fermeture de la RLE. Pourquoi devrait-on les empêcher de s’y inscrire si telle est leur volonté ? Que tous ceux qui le désirent s’inscrivent sur la liste électorale et que celui qui doit gagner gagne à la loyale pour éviter les contestations et leur lot de morts et de désespoir.
Cette tournée est entamée après le passage du RHDP avec le premier responsable de la région du Bélier, Jeannot Ahoussou-Kouadio. Peut-on dire que vous êtes allé effacer leurs traces et rétablir certaines vérités ?
Bien sûr, je suis allé effacer les traces de ce qui s’est passé avant moi. Ce sont nos frères, le président Jeannot Ahoussou et le jeune frère Brice Kouassi. J’ai dit aux parents que ce sont nos frères, mais qu’ils sont un peu comme des frères égarés. Jeannot Ahoussou a été victime de la politique du RHDP. Il a perdu deux élections de suite, et après on nomme quelqu’un d’autre Président du Sénat. Nos parents ont bien compris que nos frères ne sont pas bien lotis au RHDP. Nous, ce que nous disons aux parents, c’est la vérité. Et ils savent que la vérité est dans notre bouche. C’est Tidjane Thiam le futur Président de la République.
Vos parents ont manifesté le désir de voir leur petit-fils, Tidjane Thiam leur rendre visite, ça sera pour quand cette visite historique ?
Oui, bien sûr. Ils ont insisté, ils m’ont dit ceci : « si tu vois Tidjane Thiam, dis-lui que ses parents veulent le voir. » C’est une commission importante et la nouvelle sera fidèlement transmise au Président Tidjane Thiam. Et le connaissant, il saura aménager son programme pour répondre à l’attente de ses parents de Didiévi. Notre souhait à tous, les parents et moi, c’est qu’il puisse venir avant le début de la campagne. C’est vrai que son agenda est assez chargé, mais je reste convaincu qu’il trouvera toujours le temps d’aller visiter nos parents.
Quel est votre message aux militants, bien que la bataille de la RLE soit ainsi engagée ?
Le message est simple. C’est de leur dire de continuer à se mobiliser. Se mobiliser surtout pour la RLE qui, j’en suis sûr, aura lieu les semaines à venir. Le président du parti, Tidjane Thiam, a engagé le combat, avec lui les députés, les partis de l’opposition, la société civile, et nous pensons que c’est un combat qui va aboutir. Il faut travailler de sorte à ce que les documents soient prêts et qu’à l’annonce de la date, nos parents et l’ensemble des populations qui aspirent à s’inscrire sur la liste électorale puissent le faire. Sur le terrain, nos parents m’ont interpellé pour dire qu’ils veulent être sur la liste électorale, ils veulent voter. Certains ont maintenant les documents et souhaitent qu’on crée les conditions pour qu’ils soient sur la liste. J’interpelle à nouveau Coulibaly Kuibiert pour lui dire qu’il a une occasion historique de montrer qu’il est un démocrate. Il y a deux choses que les gens nous demandent aujourd’hui et sur lesquelles la communauté internationale insiste. Un, que tous ceux qui doivent voter, qui peuvent voter, soient sur la liste électorale. Deux, qu’on ait des élections inclusives et participatives. Cela signifie que tout le monde doit pouvoir être candidat. Pour les élections à venir, nous avons l’occasion de régler définitivement les problèmes en Côte d’Ivoire. Il n’est pas normal qu’à chaque élection il y ait des morts. Nous devons arrêter cela. Il faut que tout le monde soit candidat. C’est ma façon de voir les choses. En 1998, j’ai toujours dit que je souhaitais qu’Alassane Ouattara soit candidat. Je l’ai dit, certains amis n’étaient pas d’accord avec moi, mais après, ils m’ont compris. Je dis la même chose aujourd’hui : que tous ceux qui veulent être candidats le soient. À partir de ce moment-là, nous verrons qui va gagner. Pour nous, au PDCI, en 2025, avec la victoire de Tidjane Thiam qui bénéficiera du soutien fort de tous les Ivoiriens, nous pensons que ce sera le deuxième miracle ivoirien sous son magistère.
La vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire ?
Voilà, la vérité des urnes pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire, comme vous le dites. Et cette paix sera une paix définitive. Pour cela il faut que tous ceux et celles qui veulent être candidats puissent l’être. Et que tous ceux et celles qui doivent être inscrits sur la liste électorale le soient aussi. Que le Président Gbagbo soit réinscrit sur la liste électorale ainsi que Blé Goudé, Soro Guillaume etc. C’est à ce seul prix que nous aurons des élections crédibles et inclusives et que nous pourrons sauvegarder la paix et amorcer le développement réel de notre pays.
A.N. LYRANE ( africanewsquick)
Digitalisation de l’Administration - Quels Impacts sur la Gouvernance Économique en Côte d’Ivoire ?
dimanche, 02 février 2025 20:31 Written by Admin
Introduction
La digitalisation de l’administration est devenue un axe stratégique pour moderniser la gouvernance économique en Côte d’Ivoire et dans de nombreux pays en développement. Elle vise à améliorer l’efficacité des services publics, renforcer la transparence et simplifier les interactions entre l’État, les entreprises et les citoyens. Grâce aux nouvelles technologies, la gestion des finances publiques, la collecte des impôts et la fluidité des services administratifs peuvent être optimisées, contribuant ainsi à un environnement économique plus compétitif.
Toutefois, si la digitalisation de l’administration offre des opportunités majeures pour la gouvernance économique, elle pose également des défis en matière d’infrastructures, de cybersécurité et d’inclusion numérique. Cet article propose un examen approfondi des impacts de cette transformation numérique sur la gouvernance économique ivoirienne.
I. La Digitalisation de l’Administration : Un Catalyseur de Performance Économique
1. Amélioration de la Transparence et Lutte Contre la Corruption
L’un des avantages majeurs de la digitalisation est la réduction des manipulations humaines, ce qui limite les risques de corruption et de détournements de fonds publics.
Les plateformes numériques permettent un suivi en temps réel des transactions financières de l’État, garantissant une meilleure traçabilité des flux monétaires.
Exemples en Côte d’Ivoire :
TrésorPay-TrésorMoney : Cette solution de paiement digitalisées permet à l'État de recouvrer ses recettes et d'effectuer les dépenses publiques aux citoyens en toute transparence.
E-impôts : Une plateforme en ligne qui facilite la déclaration et le paiement des impôts, réduisant ainsi les opportunités de corruption dans l’administration fiscale.
2. Simplification des Procédures Administratives et Réduction de la Bureaucratie
La digitalisation permet de réduire les longues files d’attente dans les services publics et les lourdeurs administratives qui ralentissent les transactions économiques.
Mise en place de guichets uniques numériques facilitant la création d’entreprises, l’obtention de documents administratifs et le suivi des formalités.
Exemples :
e-Entreprise : Un portail numérique permettant de créer une entreprise en ligne en quelques heures.
Système intégré de gestion des marchés publics (SIGMAP) : Permet une gestion transparente et rapide des marchés publics en réduisant les délais d’attribution des contrats.
3. Amélioration de la Collecte des Recettes Fiscales
La digitalisation réduit l’évasion fiscale en automatisant la collecte des impôts et en minimisant les interventions humaines.
Facturation électronique obligatoire pour les entreprises, garantissant un suivi rigoureux des transactions commerciales et facilitant la déclaration fiscale.
Résultat attendu : Augmentation des recettes de l’État, permettant d’investir dans des infrastructures et des services publics de qualité.
4. Développement d’un Environnement Économique Favorable aux Investissements
Un système administratif efficace et digitalisé attire les investisseurs étrangers, rassurés par la transparence des transactions et la rapidité des procédures.
Les procédures douanières digitalisées facilitent le commerce international en accélérant le passage des marchandises aux frontières.
Exemple :
Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE) : Permet aux entreprises d’effectuer leurs formalités douanières en ligne, réduisant les délais et les coûts logistiques.
II. Les Défis de la Digitalisation de l’Administration en Côte d’Ivoire
1. Infrastructures Numériques Insuffisantes
Problème : La couverture Internet n’est pas uniforme sur tout le territoire ivoirien, limitant l’accès aux services digitalisés dans les zones rurales.
Solution : Accélérer le déploiement du haut débit et de la fibre optique, et développer des centres numériques dans les localités éloignées.
2. Sécurisation des Données et Cybersécurité
Problème : La transformation numérique expose l’administration à des risques de cyberattaques, de piratage de données et d’usurpation d’identité.
Solution :
Mise en place d’une Agence Nationale de Cybersécurité pour protéger les données gouvernementales.
Formation des agents publics aux bonnes pratiques de cybersécurité.
3. Inclusion Numérique et Réduction de la Fracture Technologique
Problème : Certains citoyens et petites entreprises n’ont pas les compétences numériques nécessaires pour utiliser les plateformes administratives en ligne.
Solution :
Lancer des programmes d’alphabétisation numérique pour sensibiliser et former les populations à l’usage des outils digitaux.
Développer des services d’assistance en ligne et physique pour accompagner les usagers dans leurs démarches numériques.
4. Résistance au Changement et Réticences Bureaucratiques
Problème : Certains fonctionnaires et acteurs du secteur public peuvent voir la digitalisation comme une menace pour leurs privilèges et leurs pratiques traditionnelles.
Solution :
Organiser des sessions de sensibilisation et de formation pour accompagner les agents publics dans cette transition.
Valoriser les gains en efficacité et en confort de travail apportés par la digitalisation.
5. Financement et Coût de la Transformation Numérique
Problème : La mise en place d’un système administratif digitalisé requiert des investissements lourds en infrastructures, logiciels et maintenance.
Solution :
Partenariats Public-Privé (PPP) pour mobiliser des financements auprès des entreprises technologiques.
Coopération avec des organismes internationaux (Banque mondiale, FMI, Union Européenne) pour obtenir des fonds dédiés à la digitalisation de l’administration.
III. Perspectives et Impacts à Long Terme de la Digitalisation
1. Vers une Administration 100 % Digitale ?
Développement d’une identité numérique unique pour chaque citoyen facilitant l’accès à tous les services publics.
Mise en place d’une plateforme unique e-Gouvernement pour centraliser toutes les démarches administratives en ligne.
2. Amélioration de l’Image de la Côte d’Ivoire sur la Scène Internationale
La modernisation de l’administration renforce l’attractivité économique du pays et sa compétitivité en Afrique de l’Ouest.
Classement amélioré dans les indices de "Doing Business" et d’e-Governance.
3. Création d’emplois et Opportunités pour le Secteur Privé
Développement du secteur de la tech et des startups spécialisées dans les solutions numériques pour l’administration.
Renforcement de l’employabilité des jeunes grâce aux nouvelles compétences digitales requises par l’administration modernisée.
Conclusion : Une Révolution Administrative en Marche
La digitalisation de l’administration en Côte d’Ivoire est un levier essentiel pour améliorer la gouvernance économique, renforcer la transparence et favoriser la compétitivité du pays. Si elle offre des gains considérables en efficacité, en mobilisation des recettes publiques et en simplification des procédures, elle requiert également des investissements massifs et une gestion rigoureuse des défis liés à la cybersécurité et à l’inclusion numérique.
À travers une stratégie nationale cohérente et des politiques adaptées, la Côte d’Ivoire peut et doit réussir sa transformation numérique et devenir un modèle de gouvernance digitale en Afrique.
"Une administration digitalisée, c’est une économie plus performante, plus transparente et plus inclusive."
Norbert KOBENAN
Deuil- Gauze Jérôme Charles repose à jamais au cimetière de Williamesville
samedi, 01 février 2025 20:07 Written by AdminL’honorable Gauze Jérôme Léon Charles, ex- député de Daloa, repose à jamais à Williamesville depuis cette matinée du 1er Février 2025.Mais avant cette ultime étape, l ’émotion était grande ce 1er Février 2025 sur le parvis de la Cathédrale Saint Paul d’Abidjan- Plateau.
Le Président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, l’épouse Chantal Agoussi(veuve Gauze Jérôme) et ses enfants, la famille Gauze et alliés, compagnons politique du Pdci Rda, amis et connaissances élus et cadres de Daloa y étaient pour assister aux ultimes étapes des obsèques de Gauze Jérôme Léon Charles endormi dans la paix du seigneur le 23 Décembre 2024 : La levée de corps , la messe de requiem suivies de l’inhumation au cimetière de Williams ville de leur frère et ami, Gauze Jerôme Léon Charles.
L’officiant du jour, le père Koffi Agoua Marcellin, a à travers des paroles tirées de la Bible, mis un accent particulier sur le côté humain, l’acteur des bonnes causes et le dévouement du défunt à la cause de l’église. Avant de demander au Seigneur de recevoir Gauze Jerôme Léon Charles auprès de lui.
Aussi, il a demandé à la famille Gauze conduite par Fernand Gauze et l'Ambassadeur Gauze André philippe, Consule honoraire de Côte d'Ivoire à Milan ( Itali), de rester forte dans la douleur , unie et de prier pour le repos de l’âme de Jerôme. Au nom de la famille, Kacou Charles a dit merci aux autorités, aux élus et aux connaissances tout court de leur fils, pour leur présence significative aux différentes étapes des obsèques.
Rappelons que le 31 Janvier 2025, le Pdci Rda, sa famille politique a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu, à la Maison du parti, sise à Cocody. Ce Dimanche 02 Février, aura lieu une messe d’action de grâce à l’église Saint Joseph Artisan de la Riviera -Bonoumin. Dieu a donné Jerôme, Dieu a repris Jerôme. Repose en paix cher frère !
B. M
Les mardis de Nk/S’engager pour un Leader Politique - Quand l’Idéal et les Valeurs Guident le Combat
mardi, 21 janvier 2025 19:47 Written by AdminLa politique, au-delà d’être une simple lutte pour le pouvoir, devrait être une quête d’idéaux et un engagement pour des valeurs universelles. S’engager pour un leader politique ne doit pas être motivé par des intérêts partisans ou opportunistes, mais par une conviction profonde en son projet et en sa capacité à incarner des principes nobles. En Côte d’Ivoire, où la vie politique est souvent marquée par des rivalités intenses et des divisions, cette approche peut redéfinir l’engagement citoyen et offrir une nouvelle perspective à l’action politique.
I. Pourquoi s’engager ? Les fondements d’un engagement politique authentique
1. L’idéal politique : un guide pour l’action
Un véritable engagement politique repose avant tout sur une vision, un idéal qui dépasse les individualités et les circonstances. Cet idéal doit répondre aux aspirations profondes d’un peuple : justice, unité, développement durable et paix. En Côte d’Ivoire, ces aspirations ont souvent été mises à mal par des crises électorales, des tensions sociales et des pratiques politiques parfois éloignées des besoins réels des citoyens.
S’engager pour un leader politique, c’est croire en sa capacité à porter un idéal qui transcende les divisions et sert le bien commun.
2. Les valeurs comme boussole
Un leader politique digne de soutien est celui qui incarne des valeurs fondamentales telles que l’intégrité, l’humilité, la transparence, et l’écoute. Ces valeurs sont le socle de la confiance entre le peuple et ses dirigeants. Malheureusement, la scène politique ivoirienne a souvent été entachée par des pratiques contraires : corruption, promesses non tenues et instrumentalisation des identités ethniques ou régionales.
Un citoyen engagé doit évaluer un leader politique non pas sur ses paroles, mais sur ses actions et sa capacité à vivre selon les valeurs qu’il prône.
II. La vie politique ivoirienne : des leçons à tirer pour un engagement éclairé
1. Des rivalités destructrices à une quête d’unité
L’histoire politique de la Côte d’Ivoire est marquée par des rivalités entre leaders, souvent exacerbées par des clivages ethniques ou idéologiques. Ces divisions ont contribué à affaiblir le tissu social et à freiner le développement du pays.
Leçon à retenir :
L’engagement pour un leader ne doit pas être une adhésion aveugle qui alimente la division, mais une contribution à l’unité nationale.
Le choix d’un leader devrait toujours être guidé par sa capacité à rassembler et non à diviser.
2. Le danger de la transhumance politique
Le phénomène de la transhumance politique, où des acteurs changent de camp en fonction de leurs intérêts personnels, est un fléau pour la stabilité politique. Il nourrit la méfiance et affaiblit la crédibilité des engagements.
Leçon à retenir :
Un engagement véritable repose sur la loyauté et la constance. Soutenir un leader, c’est aussi défendre une ligne politique claire et cohérente.
3. La nécessité de l’éthique dans la politique
En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, la politique a parfois été perçue comme un espace d’opportunités personnelles plutôt que comme un service à la nation. Ce détournement de l’essence politique a affaibli la confiance des citoyens.
Leçon à retenir :
Un leader politique doit être perçu comme un serviteur, non comme un chef. S’engager pour lui signifie également lui rappeler ses devoirs et l’accompagner dans une démarche éthique.
III. Comment choisir et s’engager pour un leader politique ?
1. Évaluer la vision du leader
Avant de soutenir un leader, il est essentiel d’évaluer sa vision pour le pays.
Questions clés à se poser :
Quelle est sa vision pour l’unité nationale ?
Ses propositions répondent-elles aux défis économiques, sociaux et environnementaux du pays ?
Ses idées sont-elles réalistes et réalisables ?
2. Examiner les actions passées
Un leader politique se juge avant tout sur ses réalisations. Ses engagements précédents sont-ils alignés avec les valeurs qu’il défend ? A-t-il démontré une capacité à tenir ses promesses ?
Des leaders ayant initié des projets structurants pour l’éducation, la santé ou les infrastructures méritent d’être soutenus, car ils ont démontré leur capacité à agir pour le bien commun.
3. Être porteur de valeurs dans son engagement
Soutenir un leader politique implique de porter ses valeurs. Cela signifie :
Refuser la violence ou les discours de haine en son nom.
Éviter les comportements opportunistes qui desservent l’idéal collectif.
Promouvoir un débat constructif et respectueux avec les autres citoyens, même en cas de divergences.
4. Privilégier l’intérêt général sur les affiliations personnelles
En Côte d’Ivoire, le soutien à un leader est parfois influencé par des liens ethniques ou régionaux. Ces affiliations, bien que compréhensibles, ne doivent pas primer sur l’intérêt général.
Un leader doit être choisi pour sa capacité à représenter tous les Ivoiriens, indépendamment de leurs origines.
IV. Les fruits d’un engagement politique éclairé
Un engagement politique basé sur les valeurs et l’idéal produit des résultats durables :
1. Unité nationale renforcée : En choisissant des leaders rassembleurs, les citoyens participent à la consolidation de la paix sociale.
2. Progrès collectif : Soutenir un leader engagé dans des projets concrets contribue à l’amélioration des conditions de vie.
3. Éducation politique des citoyens : En valorisant les débats constructifs et la réflexion, l’engagement politique devient un outil de transformation des mentalités.
V. Conclusion : Le combat pour les valeurs et l’idéal
S’engager pour un leader politique, c’est avant tout un combat pour des valeurs et un idéal. En Côte d’Ivoire, cette approche peut transformer le paysage politique, en faisant des citoyens non pas des suiveurs passifs, mais des acteurs éclairés et responsables. Cela implique d’évaluer les leaders à l’aune de leur vision, de leur éthique et de leurs actions, tout en rejetant les pratiques qui divisent et affaiblissent la nation.
"Choisir un leader, c’est choisir un chemin. Assurons-nous que ce chemin mène à l’unité, au progrès et à la paix."
Norbert KOBENAN