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vendredi 25 avril 2025
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Politique (380)

L'Afrique enchaînée - Les rouages d'une pauvreté perpétuée et les voies de l'émancipation au XXIᵉ siècle

samedi, 22 février 2025 19:18 Written by

Par une plume avertie, pour le journal des consciences éveillées

Dans le grand théâtre des nations, l'Afrique se dresse telle une énigme, riche de ressources incommensurables, mais entravée par des chaînes invisibles qui la maintiennent dans une pauvreté persistante. Les nations dites développées, acteurs principaux de cette scène mondiale, jouent un rôle ambigu, oscillant entre assistance proclamée et intérêts bien gardés. Quelle est donc la motivation de ces puissances à voir l'Afrique confinée dans cette précarité sans fin ? Et quelles solutions concertées pourraient briser ce cycle au cours de ce XXIᵉ siècle naissant ?

Les intérêts voilés des nations développées

À première vue, l'aide au développement, les programmes d'assistance et les investissements étrangers dépeignent une image de solidarité et de coopération. Cependant, une analyse plus profonde révèle des mécanismes subtils qui perpétuent la dépendance africaine.

Les économies africaines sont souvent orientées vers l'exportation de matières premières non transformées, une structure héritée de l'ère coloniale. Cette configuration profite aux industries des pays développés, qui importent ces ressources à bas coût pour les transformer en produits finis à haute valeur ajoutée. Ainsi, le maintien de l'Afrique dans un rôle de fournisseur de matières premières assure aux nations industrialisées un approvisionnement stable et économique, consolidant leur suprématie économique.

De plus, la dépendance financière de nombreux pays africains envers les institutions internationales, souvent dominées par les pays riches, les place dans une position de vulnérabilité. Les programmes d'ajustement structurel et les conditions imposées pour l'octroi de prêts peuvent limiter la souveraineté économique des nations africaines, les contraignant à adopter des politiques favorables aux intérêts des créanciers plutôt qu'à ceux de leurs propres populations.

Les solutions conjointes pour une émancipation durable

Pour rompre ces chaînes invisibles, une prise de conscience collective et des actions concertées sont indispensables.

1. Diversification économique et industrialisation locale

Les pays africains doivent s'engager résolument dans la transformation locale de leurs ressources. En développant des industries locales, ils peuvent ajouter de la valeur à leurs produits, créer des emplois et réduire leur dépendance aux importations. Cette transition nécessite des investissements dans les infrastructures, la formation professionnelle et l'innovation technologique.

2. Renforcement de l'intégration régionale

L'union fait la force. En consolidant les marchés régionaux et en facilitant le commerce intra-africain, les nations du continent peuvent réduire leur dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs. Des initiatives comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) sont des pas significatifs vers cette intégration économique.

3. Réforme des relations internationales et des politiques d'aide

Les pays développés doivent reconsidérer leurs approches en matière d'aide au développement. Plutôt que de perpétuer des schémas de dépendance, ils devraient soutenir des programmes qui renforcent l'autonomie économique des nations africaines. Cela inclut l'allègement de la dette, la promotion de partenariats équitables et le transfert de technologies.

4. Promotion de la bonne gouvernance et de la transparence

Les dirigeants africains ont la responsabilité de mettre en place des institutions solides, transparentes et démocratiques. La lutte contre la corruption, la protection des droits de l'homme et l'engagement envers le développement durable sont essentiels pour instaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.

Une prise de conscience globale pour un avenir partagé

Le XXIᵉ siècle offre une opportunité unique de redéfinir les relations entre l'Afrique et le reste du monde. Les défis mondiaux tels que le changement climatique, les pandémies et les crises économiques montrent que le destin des nations est interconnecté. Une Afrique prospère et stable est bénéfique pour l'ensemble de la communauté internationale.

Il est temps que les pays développés abandonnent les politiques néocoloniales déguisées et adoptent une approche véritablement partenariale. De leur côté, les nations africaines doivent saisir les rênes de leur destin, en s'appuyant sur leurs richesses culturelles, humaines et naturelles pour forger un avenir radieux.

Ainsi, en conjuguant efforts internes et soutien international sincère, l'Afrique pourra briser les chaînes de la pauvreté et s'élever, telle un phénix, vers une ère de prospérité partagée.

Norbert KOBENAN

Développement socio-économique- Trois grandes actions posées le même jour Fadiadougou

vendredi, 21 février 2025 08:29 Written by

Fadiadougou, est une localité située à un peu plus de 600km dans le nord de la Côte d’Ivoire sur l’axe routier A5 (Boundiali –Kani). Trois grandes actions de développement y ont été posées le même jour, le samedi 15 février 2025. Ces actions se sont articulées autour de la pose de la première pierre de la construction de la Sous-préfecture, le premier coup de pioche de la construction de la clôture du collège moderne et la tenue de l’Assemblée générale élective (Age) de la Mutuelle de développement socio-économique. Cette dernière cérémonie a vu le plébiscite de Koné Sory à la tête de cet outil de développement, pour un mandat de deux ans renouvelables. Tous ces évènements se sont déroulés dans une atmosphère bonne enfant, sous la présence du Sous-préfet Kodok Mel Louis, l’honorable Député des circonscriptions de Morondo, Fadiadougou et Djibrossso, Koné Aboubacar Sidick, le maire de Morondo, Traoré K. Moussa.
Intervenant au nom du ministre Bouaké Fofana, par ailleurs président du Conseil régional du Worodougou, l’honorable Député a remercié ses hôtes du chaleureux accueil, non sans exprimer sa satisfaction de voir ces projets connaitre des phases d’exécution. Occasion également pour lui d’adresser son infinie gratitude au Président de la République SEM Alassane Ouattara. Pour lui, les circonscriptions de Fadiadougou, Moronodo et Djibrosso, étaient avec le Président de la République hier, sont avec lui aujourd’hui et seront avec lui demain, avec plus d’engagement et de détermination encore. Idem pour le premier magistrat de Morondo, Traoré K. Moussa. Dans son allocution, le Sous-préfet Kodok Mel Louis s’est dit comblé de joie et halte de voir ce chef d’œuvre s’exécuter et s’ouvrir.
Quant à l’Assemblée générale élective qui a vu le plébiscite de Koné Sory à la tête de cette organisation professionnelle, les élus, le Sous-préfet, autant que chef du village Koné Bakary, lui ont prodigué de sages conseils, insistant sur les principes d’une mutuelle qui s’articulent autour de l’entente, la cohésion, la convivialité au vue d’un développement inclusif. Toute chose que celui qui vient en remplacement de Koné Mamadou Bêh, a promis faire. Le nouveau président devra alors travailler d’arrache-pied à satisfaire ses sympathisants, sans décevoir les autres.

Koné de Sayara

LE MONDE POLITIQUE IVOIRIEN - À L'ÉPREUVE DU CHANGEMENT DES SERRURES ( contribution)

mercredi, 19 février 2025 07:14 Written by

Une métaphore du pouvoir, des ambitions et des défis démocratiques.

Introduction : Quand la serrure politique résiste aux nouvelles clés

Dans la grande maison qu’est la Côte d’Ivoire, la politique est une vaste demeure où les serrures se changent, les clés se forgent et les portes se referment selon les intérêts de ceux qui détiennent le trousseau. Les verrous du pouvoir se renforcent, les mécanismes s’usent et parfois, la clé qu’on croyait éternelle refuse de tourner.

Dans cette bâtisse, certains veulent briser les serrures, d’autres cherchent à les huiler pour qu’elles ne grincent pas, tandis que certains s’emploient à changer les cylindres pour bloquer les nouveaux entrants. La question essentielle demeure : quelle porte voulons-nous ouvrir ensemble ? Vers quel avenir politique voulons-nous avancer ?

À travers cette analyse imagée, explorons les dynamiques du monde politique ivoirien, les jeux d’influence, les stratégies des acteurs et les valeurs nécessaires pour construire une société juste et stable.


I. Les Clés du Pouvoir : Qui les Détient et Qui les Falsifie ?

Dans cette grande demeure politique, les clés du pouvoir changent de mains, parfois dans la règle, parfois dans la discorde.

1. Les Serruriers du Pouvoir : Les Dirigeants et leurs Appareils

Ce sont les maîtres des clés, ceux qui tiennent les verrous des institutions, de la gouvernance et des décisions. Mais leur mission est double :

Ouvrir des portes pour l’avenir du pays ou les fermer pour protéger des intérêts personnels.

Assurer la transmission des clés ou changer discrètement les serrures pour empêcher d’autres d’y accéder.


2. Les Contrebandiers de Clés : Les Influenceurs et Manipulateurs

À chaque époque, il y a des faussaires du pouvoir, ceux qui fabriquent des doubles de clés en secret pour influencer les décisions et manipuler l’opinion.

Les médias partisans et réseaux sociaux instrumentalisés qui modèlent les perceptions.

Les manipulateurs de coulisses, jouant sur les peurs et les divisions pour mieux verrouiller ou forcer des passages.


3. Les Opportunistes et Mercenaires : Ceux Qui Changent de Serrure Selon le Vent

Ils n’ont pas de clé propre mais savent comment forcer une porte, comment trouver un passe-partout. Ce sont les transhumants politiques, les opportunistes qui vont là où la serrure est plus facile à ouvrir, où le festin du pouvoir est servi.

Leur présence interroge : une démocratie peut-elle se construire sur des loyautés fluctuantes et des convictions de circonstance ?

II. Les Portes de la Démocratie : Ouvertes, Fermées ou Déverrouillées ?

À chaque élection, une nouvelle porte doit s’ouvrir, mais certaines forces cherchent à la bloquer, d’autres veulent forcer le passage, tandis que d’autres rêvent d’une transition fluide où la clé passe de main en main sans briser la serrure.

1. Les Verrous de l’Exclusion et du Repli Identitaire

Trop souvent, les règles du jeu sont réécrites en cours de partie, avec des listes électorales contestées, des candidatures invalidées ou des opposants disqualifiés.

> Une démocratie où certaines clés sont fabriquées en or et d’autres refusées à l’entrée ne peut pas être saine.


2. La Tentation du Coffre-Fort : Un Pouvoir Trop Cadenassé

Certains veulent cadenasser la maison et poser des verrous indéverrouillables :

Limitation des débats, justice sélective, verrouillage des institutions.

Refus d’ouverture aux nouvelles générations, concentration du pouvoir dans un petit cercle.


Mais une maison sans air finit par étouffer ses habitants.

3. Une Serrure Cassée : L’Instabilité Politique et Sociale

Quand les tensions sont trop fortes, certains finissent par vouloir enfoncer la porte, parfois avec violence.

Les pays qui ont voulu verrouiller le pouvoir sans laisser de sortie pacifique ont fini par connaître l’explosion :

L’Égypte de Moubarak, la Tunisie de Ben Ali, la Guinée de Condé…

L’Afrique du Sud post-apartheid aurait pu connaître ce sort sans la sagesse de Nelson Mandela.


III. Quelle Maison pour Demain ? Les Fondations d’un Nouveau Contrat Social

La question essentielle demeure : quelle maison politique voulons-nous bâtir en Côte d’Ivoire ?

1. Une Serrure Universelle : L’État de Droit et l’Inclusivité

Garantir des élections justes et ouvertes où chaque citoyen a une clé légitime pour s’exprimer.

Éviter la manipulation des lois électorales pour favoriser un camp au détriment d’un autre.


2. Une Clé pour Tous : La Représentativité et la Participation Citoyenne

Inclure toutes les composantes de la société dans la gouvernance (jeunes, femmes, opposition, diaspora).

Renforcer les institutions pour qu’elles ne soient pas à la merci des intérêts partisans.


3. Des Gardiens de la Clé : Une Élite Responsable et Visionnaire

> « On ne bâtit pas un État fort sur des fondations fragiles. »


Former une classe politique ancrée dans des valeurs de service public.

Encourager des leaders qui cherchent l’intérêt national avant leur intérêt personnel.


IV. Références et Inspirations : Apprendre des Expériences Mondiales

Plusieurs pays ont réussi à concilier diversité politique, stabilité et démocratie en repensant leur système de gouvernance :

L’Afrique du Sud de Mandela : réconciliation et dialogue malgré un passé de divisions.

Le Rwanda post-génocide : refondation des institutions sur une base inclusive.

Le Ghana : une démocratie solide et stable, où les transitions politiques se font sans crise.


La Côte d’Ivoire peut-elle s’inspirer de ces modèles pour bâtir un avenir plus stable et inclusif ?

Conclusion : Quelle Clé pour Ouvrir l’Avenir ?

Aujourd’hui, la maison politique ivoirienne doit choisir :

Changer les serrures pour verrouiller davantage ?

Fabriquer une clé universelle où chacun trouve sa place ?

Laisser certaines portes ouvertes, mais avec des règles du jeu claires ?


Si la Côte d’Ivoire veut bâtir une démocratie stable, une économie prospère et une société apaisée, elle doit choisir les bonnes clés : celles de la transparence, du dialogue et du respect des institutions.

> "Une maison bien construite traverse les tempêtes. Une serrure bien entretenue évite les effractions. Une démocratie bien pensée assure la paix."


Que chaque acteur politique, chaque citoyen, chaque institution réfléchisse à quelle clé il veut transmettre aux générations futures.

Parce qu’en fin de compte, c’est en ouvrant ensemble la porte du futur que nous bâtirons la Côte d’Ivoire de demain.

Norbert KOBENAN

IDENTITÉ NATIONALE ET MULTICULTURALISME- QUELS OUTILS POUR UNE CITOYENNETÉ INCLUSIVE DANS UNE SOCIÉTÉ EN MUTATION ?

lundi, 17 février 2025 02:22 Written by

Introduction : Une Côte d’Ivoire à la Croisée des Identités

La Côte d'Ivoire est une nation aux mille visages, un véritable creuset où se rencontrent plus de 60 ethnies, plusieurs langues locales et des communautés issues de l’immigration régionale. Terre d’hospitalité et de diversité, elle a su cultiver une certaine harmonie malgré des périodes de tensions.

Toutefois, cette richesse culturelle peut se révéler être un défi si elle est mal gérée. Les divisions ethniques, la politisation des identités et les inégalités d’accès aux opportunités menacent périodiquement la cohésion sociale.

Comment la Côte d’Ivoire peut-elle promouvoir une citoyenneté inclusive qui respecte son multiculturalisme tout en consolidant son unité nationale ? Cet article propose des recommandations et des mécanismes concrets pour bâtir une société harmonieuse et résiliente, capable de relever les défis de la modernité sans renier ses traditions.


I. Comprendre l’Identité Nationale et le Multiculturalisme dans un Monde en Mutation

1. Une Identité en Évolution : De l’Unité Politique à la Cohésion Sociale

Depuis son indépendance en 1960, la Côte d’Ivoire a forgé son identité autour du concept de « vivre ensemble », hérité de Félix Houphouët-Boigny, qui prônait l’inclusion et la stabilité.

Cependant, la mondialisation, les crises politiques et les dynamiques migratoires ont transformé les structures identitaires, posant la question : comment maintenir l’unité dans un environnement en perpétuelle mutation ?

2. Le Multiculturalisme, Une Force à Valoriser

Une diversité culturelle qui façonne l’identité nationale
La coexistence des traditions, des langues et des croyances peut être un levier de développement et d’innovation sociale.

Un modèle d’intégration sous-régionale
La présence de communautés étrangères (Burkinabé, Maliens, Guinéens, etc.) témoigne de la dimension panafricaine du pays.


3. Défis d’une Citoyenneté Inclusive en Côte d’Ivoire

La fragmentation politique et ethnique
Les appartenances ethniques influencent encore les choix politiques, freinant l’émergence d’une identité citoyenne collective.

Discriminations et exclusions économiques
Certains groupes sont perçus comme « moins ivoiriens » en raison de leur origine. L’accès aux droits civiques et économiques reste parfois inégal.

L’accès limité aux services publics et à l’éducation
La dominance du français comme langue administrative exclut certaines populations qui maîtrisent mieux les langues locales.


II. Stratégies pour Une Citoyenneté Inclusive et Une Unité Durable

1. L’Éducation et la Sensibilisation au Vivre-Ensemble

> « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » – Nelson Mandela
« La paix est un comportement. » – Félix Houphouët-Boigny


L’éducation joue un rôle crucial dans la construction d’une identité nationale partagée et dans la promotion de la diversité comme une force.

a) Renforcer l’enseignement civique et historique

Introduire des cours d’histoire nationale et africaine pour inculquer les valeurs de l’unité et de la tolérance.

Mettre en avant les figures historiques de la réconciliation nationale.


b) Valoriser le multilinguisme et l’inclusion dans l’enseignement

Intégrer les langues locales dans le système éducatif pour favoriser le dialogue interculturel.

Produire des manuels bilingues pour renforcer l’accès à l’éducation des populations non francophones.


c) Sensibilisation à la diversité

Lancer des campagnes médiatiques pour promouvoir le dialogue entre communautés.

Organiser des forums interculturels pour discuter des défis de l’identité nationale et du multiculturalisme.


2. Gouvernance Inclusive et Équitable

> « L’unité nationale ne se décrète pas, elle se construit. » – Sagesse africaine

 

a) Assurer une représentation équilibrée dans les institutions

Garantir une répartition équitable des postes administratifs et politiques.

Créer un Observatoire de la Diversité chargé de veiller à la représentativité des communautés.


b) Réformer le cadre légal sur la nationalité et l’égalité des droits

Simplifier l’accès aux documents d’identité pour éviter l’exclusion de certaines populations.

Renforcer l’égalité d’accès aux opportunités économiques et sociales, indépendamment de l’origine ethnique.


c) Accélérer la décentralisation

Accorder plus d’autonomie aux collectivités locales pour qu’elles prennent en compte leurs réalités culturelles spécifiques.

Encourager la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales.


3. Valorisation de la Diversité Culturelle comme Facteur d’Unité

> « La diversité est la plus grande richesse d’une nation. » – Mahatma Gandhi


a) Créer des Espaces de Dialogue Culturel

Organiser des festivals nationaux pour célébrer les traditions, la musique et les arts de chaque région.

Développer des centres culturels régionaux pour encourager la transmission du patrimoine local.


b) Intégrer la diversité dans les médias

Encourager les médias à diffuser des contenus en langues locales pour valoriser toutes les cultures.

Produire des documentaires éducatifs sur l’histoire et la diversité ivoirienne.


c) Utiliser le sport comme vecteur d’unité

Développer des tournois intercommunautaires et interrégionaux pour renforcer la fraternité entre les jeunes.


4. Mécanismes de Prévention des Conflits et Médiation Sociale

> « Prévenir vaut mieux que guérir. » – Proverbe africain


a) Création d’un Observatoire National du Vivre-Ensemble

Suivi des tensions communautaires et mise en place de mécanismes d’alerte.

Un numéro vert pour signaler des discours de haine ou des discriminations.


b) Développement d’un réseau de médiateurs communautaires

Former des leaders religieux, traditionnels et des jeunes pour désamorcer les tensions ethniques.

Encourager les dialogues intercommunautaires pour résoudre pacifiquement les conflits.


Conclusion : Construire une Identité Inclusive pour un Avenir Serein

L’identité nationale et le multiculturalisme doivent être perçus non comme des éléments opposés, mais comme des forces complémentaires. La Côte d’Ivoire a les atouts pour être un modèle de cohésion en Afrique si elle parvient à bâtir une citoyenneté inclusive, respectueuse des diversités et fondée sur des valeurs de justice et d’égalité.

Axes Prioritaires pour une Société Inclusive :

✅ Renforcer l’éducation civique et promouvoir la diversité dans les écoles.
✅ Assurer une gouvernance équitable et représentative.
✅ Faire de la culture et du sport des vecteurs d’unité.
✅ Mettre en place des mécanismes de prévention des tensions intercommunautaires.
✅ Sensibiliser à l’importance du vivre-ensemble à travers les médias et les institutions.

Si la Côte d’Ivoire parvient à transformer sa diversité en une force, alors elle pourra garantir un avenir de paix, de prospérité et d’unité pour tous ses citoyens.

> « Notre diversité est notre richesse, notre unité est notre force. »


Par Norbert KOBENAN

Indénié-Djuablin/ Présidentielle 2025 - Siandou Fofana expose le bilan d’Alassane Ouattara pour sa candidature et sa victoire

dimanche, 16 février 2025 11:03 Written by

Le samedi 15 février, la Cité de Bettié a vibré au rythme du dernier meeting de remobilisation de la Coordination régionale du rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de l’Indénié-Djuablin, sous la férule de son principal leader, Siandou Fofana afin de rendre hommage au Chef de l’Etat dont le bilan positif milite pour sa candidature et sa victoire à la présidentielle d’octobre prochain.

Face à des militants, sympathisants et des populations en liesse, Siandou Fofana, Ministre du Tourisme et des Loisirs, Coordonnateur régional principal a clamé et proclamé :

« Chères populations de Bettié, de l’Indénié-Djuablin, de la Côte d’ivoire , nous bénéficions d’un héritage solide avec et sous la gouvernance du président Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire ». Par ce postulat, le leader régional du parti au pouvoir, abattait la carte-maîtresse justifiant qu’il soit le candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle du 25 octobre 2025. Et d’arguer qu’avec un bilan plus que positif, il remporterait cette joute électorale « par un coup K.O » !
C’est en tout cas le message-fort à retenir de la 3ème et dernière étape de la tournée dite de « Remobilisation et d’hommage au Président Ouattara dans l’Indénié-Djuablin », à la place HKB de Bettié, après celles d’Abengourou et Agnibilékrou qui ont connu un succès idem.
En effet, à en croire Siandou Fofana, les acquis de la stabilité et de la paix, la réalisation d’infrastructures et les changements structurels de l’économie sous son magistère valent à la Côte d’Ivoire militent pour qu’il rempile pour un mandat en 2025, afin de s’inscrire dans « le continuum du progrès pour tous et la valorisation de notre pays dans le concert des Nations ». Aussi, au nom de ses pairs ministres, en l’occurrence léon Adom des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’Extérieur ; Koffi N’Guessan de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Coordonnateurs régionaux associés ; ainsi que du Président du Conseil régional, Wadja Essay, du ministre-Gouverneur, Pascal Abinan Kouakou et tous les cadres de la région, invite-t-il à une union fraternelle, ciment de la victoire dans une action de tous les instants pour une acceptation massive de la candidature d’Alassane Ouattara au Congrès du RHDP en mai, qui devrait aboutir à une victoire sans ambages au soir du 25 octobre à l’élection présidentielle.

Aux populations de Bettié, ville qui est demeurée dans une léthargie des décennies durant, emboitant le pas au Président du Conseil Wadja Essay et au Maire Jean-Baptiste Amalaman, ainsi qu’aux porte-paroles des structures spécialisée du parti au plan régional, le Ministre a soutenu, au regard du développement des infrastructures et autres commodités acquises sous Ouattara : « Bettié prend sa part de développement et ce n’est que le début ».

En outre, relativement aux succès électoraux derniers où le RHDP a triomphé aussi bien aux régionales, municipales, sénatoriales que législatives, tous ont indiqué que la razzia pour le triomphe d’Alassane Ouattara ne serait que transformer l’essai.

 

Au total, le Coordonnateur régional de la Région de l’Indénié-Djuablin, Siandou Fofana, se félicitant de la mobilisation exceptionnelle trois semaines durant dans la région à travers cette tournée, a exhorté les militants et sympathisants, de même que toute la population à demeurer des relais de la « bonne nouvelle » à travers toutes les bases et sections, villages et hameaux, villes et départements de la Région pour une victoire éclatante du Président Alassane Ouattara.

Ayoko Mensah

 

 

Région de la Marahoué /Présidentielle 2025 - Le ministre Adama Koné galvanise les militants du Rhdp en vue d’une victoire éclatante de Ouattara

mardi, 11 février 2025 23:03 Written by

Le coordonnateur principal du Rhdp dans la région de la Marahoué , le ministre Adama Koné est sur le terrain et galvanise les militants. Selon Le méridien.ci qui rapporte l’information, le ministre Adama Koné invite les militants de son parti à faire mieux à l’élection présidentielle de 2025 que ce qui a été réalisé en 2020, en réélisant le président Alassane Ouattara sans coup férir. Profitant du prétexte de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation de l’amicale des jeunes cadres du Rhdp de Zuénoula qui a lieu le samedi 8 février 2025 au siège social de la formation politique du Chef de l’Etat, dont l’objectif était de faire de la cité du Zaouli, un bastion imprenable du Rhdp.
Selon le confrère, le ministre Adama Koné a déclaré face aux jeunes cadres du département de Zuénoula que le parti présidentiel est solidement implanté dans la Marahoué, avant d’ajouter que « le Rhdp dans la Marahoué s’apprête à faire mieux à l’élection présidentielle de 2025 que ce qu’il a réalisé en 2020. Le président Alassane Ouattara doit être réélu sans coup férir ».
Tout en saluant cette initiative du secrétaire départemental de renforcer les capacités des membres de l’amicale des jeunes cadres du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) du département de Zuénoula, le Coordonnateur régional s’est félicité de cette action tout en faisant savoir ses « sentiments de reconnaissance aux dirigeants du parti »
S’adressant aux jeunes du Rhdp, dans la cité du Zaouli, Adama Koné a rappelé les réalisations du Président Alassane Ouattara dans le département. L’ancien ministre de l’Economie et des finances, a demandé aux jeunes cadres du département de Zuénoula à le solliciter en toutes occasions.
Notons qu’avant l’intervention du coordonnateur du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dans la Marahoué, l’honneur est revenu au Docteur Richard Zouzou Bi, porte-parole de l’amicale des jeunes cadres du parti au pouvoir de Zuénoula, de revenir sur la problématique de la formation. De l’avis du Docteur Richard Zouzou Bi « ce renforcement de capacités a pour enjeu final la victoire de notre groupement politique à la présidentielle d’octobre 2025 ».
Bamba M.

Message d’Outre-Tombe- Félix Houphouët Boigny parle à ses héritiers ( Contribution)

mardi, 11 février 2025 12:34 Written by

Félix Houphouët-Boigny, La Voix du Paternel aux Héritiers de la Nation

Mes fils, mes filles,
Vous qui vous reconnaissez en mon héritage,
Vous qui portez encore en vous l’écho de mes paroles,
Vous qui croyez en la paix comme fondement de la nation,
Écoutez ma voix, qui s’élève au-delà du temps,
Car si mon corps repose, mon esprit veille encore sur vous.


I. L’Héritage n’est pas un Nom, mais un Engagement

On ne se reconnaît pas en un homme par la simple répétition de ses mots,
On ne se réclame pas d’un héritage parce qu’on a connu son règne,
On n’honore pas un père en invoquant son nom sans en suivre le chemin.

Si vous vous reconnaissez en moi,
Si vous revendiquez mon legs,
Alors posez-vous la question essentielle :
Ai-je trahi mon propre serment de paix, d’unité et de dialogue ?

Car je vous ai laissé un héritage,
Non fait de pierre et d’or,
Mais d’une philosophie,
D’un idéal d’unité et de cohésion nationale.

"La paix est un comportement."
Ce n’était pas une devise creuse,
C’était un mode de vie, une ligne de conduite,
Un engagement au-delà des alliances, au-delà des partis.

Alors, vous qui vous réclamez de mon héritage,
Êtes-vous vraiment mes héritiers ?
Portez-vous encore la flamme de l’unité ?
Ou bien avez-vous laissé la division corrompre votre serment ?


II. La Politique est un Service, Non un Champ de Bataille

J’ai fait de la politique un instrument,
Non pour dominer, mais pour construire,
Non pour écraser, mais pour unir,
Non pour m’enrichir, mais pour servir.

Alors, vous qui marchez sur mes traces,
Dites-moi, en votre âme et conscience :
Utilisez-vous le pouvoir pour rassembler,
Ou bien l’avez-vous transformé en un outil de division ?

Ne vous cachez pas derrière mon nom,
Si vos actes trahissent mes idéaux,
Car je n’ai jamais fait de la politique une arme,
Mais un levier de transformation et de dialogue.

Un héritier authentique ne cherche pas la conquête,
Il cherche la concorde et l’harmonie.

Si vous vous reconnaissez en moi,
Alors que votre parole soit apaisante et non incendiaire,
Que votre main soit ouverte et non fermée,
Que votre action soit bâtisseuse et non destructrice.


III. L’Unité Avant Tout : Le Serment du Père à Ses Fils

La Côte d’Ivoire que j’ai aimée,
Que j’ai servie, que j’ai façonnée,
N’a jamais été un champ de haine,
N’a jamais été un puzzle brisé par les ambitions.

Le pays passe avant les partis,
La nation passe avant les hommes.

C’est pourquoi je vous exhorte :
Ne sacrifiez jamais la patrie sur l’autel des intérêts partisans.

Ne divisez pas mon peuple
Entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre,
Car un chef d’État digne de ce nom
Ne gouverne pas pour un camp, mais pour une nation.

À vous qui vous reconnaissez en moi,
Je vous laisse un dernier testament :

1. Ne laissez pas les conflits d’hier nourrir les guerres de demain.


2. Ne bâtissez pas des murs entre les générations, mais des ponts entre les esprits.


3. Ne cédez pas à la haine facile, mais engagez-vous dans le dialogue patient.


4. Ne faites pas de la politique un instrument de vengeance, mais une école de paix.


5. Ne servez pas votre ego, servez votre pays.


IV. Vous Qui Vous Reconnaissez en Moi : Restez Dignes

Mon nom ne doit pas être une excuse pour diviser,
Mais un flambeau qui éclaire le chemin de l’unité.

Mon héritage n’est pas un drapeau de conquête,
Mais une boussole pour guider les âmes égarées.

Alors, vous qui dites marcher sur mes pas,
Prouvez-le par votre sagesse,
Prouvez-le par votre engagement pour la paix,
Prouvez-le par votre amour véritable de la Côte d’Ivoire.

Car je ne vous ai jamais appelés à la violence,
Je ne vous ai jamais enseigné l’exclusion,
Mais toujours la main tendue, le dialogue et la réconciliation.


V. Mon Dernier Message : Bâtissez, Ne Détruisez Pas

Si aujourd’hui je pouvais vous parler en personne,
Je ne vous dirais qu’une seule chose :
Faites que la Côte d’Ivoire me survive,
Faites que mon rêve de fraternité demeure.

Ne vous battez pas en mon nom,
Ne vous divisez pas sous mon ombre,
Ne cherchez pas la victoire d’un clan,
Mais la grandeur d’une nation.

Car quand l’histoire jugera,
Elle ne demandera pas qui a gagné ou perdu une élection,
Mais qui a aimé son pays plus que lui-même.

Alors, vous qui vous reconnaissez en moi,
Soyez des bâtisseurs,
Soyez des artisans de paix,
Soyez des hommes et des femmes de devoir,
Et non des instruments de division.

La Côte d’Ivoire vous regarde,
L’avenir vous observe,
Et moi, d’outre-tombe, je vous exhorte :
Ne trahissez pas l’héritage de la paix.


"Soyez dignes, soyez unis, et que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire."

Félix Houphouët-Boigny


Par Norbert KOBENAN

Les Mardis de NK- Quels Jeunes pour Quelle Élection Présidentielle ?

mardi, 11 février 2025 10:21 Written by

Rôle, Engagement et Responsabilités de la Jeunesse Ivoirienne dans le Choix du Leadership

Introduction

À l’aube de chaque élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la question de la participation des jeunes refait surface. Quelle place leur est accordée dans le processus électoral ? Quel rôle doivent-ils jouer au-delà du simple exercice du vote ? Comment s’assurer que la jeunesse ivoirienne ne soit pas seulement un électorat mobilisé, mais aussi un acteur du changement et du renforcement démocratique ?

Avec une population majoritairement jeune (environ 75 % des Ivoiriens ont moins de 35 ans), il est impératif que cette force démographique soit également une force politique consciente et éclairée. Mais pour que cette jeunesse joue un rôle clé dans l’élection présidentielle, elle doit être éduquée politiquement, engagée avec responsabilité et animée par des valeurs de paix et de progrès.

Faisons chemin, en vue d'examiner l’importance du rôle des jeunes dans les élections présidentielles, les défis qu’ils doivent surmonter, et les recommandations pour faire d’eux des acteurs politiques lucides et stratégiques.


I. La Jeunesse, Force Démographique et Politique : Un Potentiel Sous-Exploité

1. Un poids électoral considérable

La jeunesse ivoirienne représente la majorité de l’électorat potentiel, ce qui signifie que leur choix électoral peut réellement influencer le résultat d’une élection. Pourtant, ce poids n’est pas toujours pleinement exploité pour plusieurs raisons :

Faible inscription sur les listes électorales : Beaucoup de jeunes ne prennent pas la peine de s’enregistrer pour voter.

Désintérêt ou méfiance envers la politique : Certains estiment que les élections ne changent pas leur quotidien.

Manipulation et instrumentalisation : Les jeunes sont parfois utilisés par certains leaders politiques pour des fins partisanes ou des violences électorales.


2. Une jeunesse trop souvent réduite à un rôle passif

Les jeunes sont souvent considérés comme un simple réservoir de votes, plutôt que des acteurs de réflexion politique et de propositions.

Peu d’entre eux sont intégrés dans les instances décisionnelles des partis politiques.

Ils sont souvent mobilisés pour des actions partisanes (meetings, manifestations), mais rarement pour contribuer aux projets de société.


3. L’aspiration à un nouveau leadership

De nombreux jeunes ne se reconnaissent pas toujours dans les figures politiques traditionnelles et aspirent à un renouveau. Ce désir se traduit par :

Une demande de politiques publiques adaptées à leurs réalités : emploi, éducation, accès aux financements pour les entrepreneurs, etc.

Une volonté de voir émerger de nouveaux leaders issus de leur génération, capables de porter un projet de société en phase avec leurs attentes.


II. Défis et Risques : Une Jeunesse entre Opportunité et Manipulation

1. Le piège de l’ignorance politique

L’éducation civique et politique des jeunes reste faible, ce qui les rend vulnérables à la manipulation des discours populistes.

Le manque d’esprit critique les empêche souvent d’évaluer les programmes politiques et les compétences des candidats.


2. Le danger de l’instrumentalisation et des violences électorales

À chaque élection, des jeunes sont mobilisés comme "bataillons" de rue pour défendre des intérêts partisans.

Certains sont utilisés pour diffuser des messages de haine sur les réseaux sociaux, exacerbant les tensions ethniques et politiques.


3. L’abstention et la démobilisation

De nombreux jeunes, découragés par les crises post-électorales passées, choisissent de ne pas voter, ce qui affaiblit leur poids politique.

L’idée selon laquelle "les élections ne changent rien" entraîne une forme de résignation qui profite à ceux qui souhaitent conserver un statu quo.


III. Quels Jeunes pour Quelle Élection Présidentielle ?

1. Des jeunes politiquement conscients et formés

Éducation politique : Chaque jeune doit comprendre le fonctionnement des institutions, le rôle du président et l’impact des élections sur son avenir.

Capacité d’analyse : Savoir distinguer un programme réaliste d’un discours populiste et évaluer les candidats sur leurs actions passées et leurs propositions concrètes.

Résistance à la manipulation : Refuser d’être instrumentalisé pour des violences ou des conflits partisans.


2. Une jeunesse engagée et active dans le débat public

Participer aux discussions politiques de manière constructive sur les réseaux sociaux, dans les médias et au sein des partis.

Questionner les candidats sur leurs engagements et exiger des réponses sur les sujets qui concernent leur avenir.

Encourager des débats entre jeunes de divers horizons pour favoriser une culture politique basée sur le dialogue et la tolérance.


3. Des jeunes porteurs de projets et d’initiatives citoyennes

Ne pas attendre seulement des décisions des politiques, mais prendre des initiatives dans leurs communautés.

Encourager l’entrepreneuriat, les projets de développement local, et les actions de sensibilisation.

Construire un leadership jeune capable d’émerger dans les futures élections locales et nationales.


IV. Recommandations et Éléments de Sagesse pour une Jeunesse Éclairée

1. Se préparer intellectuellement et moralement aux enjeux électoraux

Lire les programmes des candidats avant de voter.

Suivre des formations en citoyenneté et gouvernance via des ONG ou des plateformes numériques.

Refuser la politique de la haine et du tribalisme.


2. Ne pas se laisser acheter ou instrumentaliser

Refuser d’être mobilisé comme un outil de violence par des politiciens en quête de chaos.

Éviter les discours extrémistes et haineux, surtout sur les réseaux sociaux.

Se méfier des promesses électoralistes non réalisables.


3. Valoriser et encourager les jeunes leaders compétents

Soutenir les candidats qui prônent l’innovation, la transparence et l’inclusion des jeunes dans la gouvernance.

Exiger la création de mécanismes concrets pour intégrer la jeunesse dans la prise de décision (réformes économiques, inclusion politique, etc.).

Ne pas avoir peur de se lancer en politique et de proposer des alternatives.


Conclusion : Quelle Jeunesse pour la Côte d’Ivoire de Demain ?

L’élection présidentielle n’est pas qu’un moment de vote, c’est un tournant pour l’avenir du pays. Les jeunes ne doivent pas être de simples spectateurs, mais des acteurs conscients et engagés.

La Côte d’Ivoire de demain ne peut être bâtie que par une jeunesse éclairée, refusant la manipulation et agissant avec discernement. Il est temps de faire de la politique non pas un champ de division, mais un levier de transformation sociale et économique.

"S’informer, débattre, voter et agir : voilà la mission de la jeunesse ivoirienne face à l’histoire."


Norbert KOBENAN

Situation socio- politique en Côte d’Ivoire- Le professeur Prao Yao Séraphin, président du LDCI tire la sonnette d’alarme

mardi, 11 février 2025 09:46 Written by


Profitant du prétexte de son traditionnel déjeuner de presse de nouvel an, qui a eu lieu le samedi dernier à Bingerville, le Professeur Prao Yao Seraphin, le président de Les démocrates de Côte d’Ivoire s’est prononcé sur des sujets d’actualité. Notamment ceux liés à la présidentielle 2025 qui est prévue le 25 Octobre 2025. A l’entame de son propos liminaire, le président de Ldci a remercié les organes de presse qui suivent les activités de son mouvement depuis quelques années. Citons www. afrikchallenges.info , fraternité Matin et l’ Avenir.
S’agissant de l’élection présidentielle, il a dit : « Il n’ y a pas meilleur souhait que de voir notre pays aller à des élections apaisées, ouvertes, inclusives et transparentes. Aujourd'hui vous êtes d’avis avec mous que tous les ingrédients sont en train de se mettre en place pour aller à des troubles. Notre premier président, Félix Houphouët Boigny disait qu’il préfère l’injustice désordre. L’injustice est réparable mais le désordre pour le réparer ça coûte cher et je pense que notre pays la Côte d'Ivoire a tant souffert de désordre. On a eu la rébellion qui a duré et qui a nous a mis en retard. En tout cas nous à Ldci, pour cette année et c'est le message phare que nous voulons que vous transmettiez au président Ouattara. Nous souhaitons qu'il y ait des élections apaisées, inclusive et transparente et je dirais au président. Il a beaucoup travaillé.
En ce qui concerne l’actualité économique, le professeur Prao est revenu la note BB- Quelle est votre analyse par rapport à cette note?
Sur ce point, a dit, le Professeur Prao, « Je pense que de ce point de vue je pense que travail a été fait avec la mise en place des tribunaux du commerce. Note économie a montré une certaine résilience. Il y a eu quand même une certaine résilience qu’a connue en Côte d'Ivoire quand même après la covid-19, bien économie, ont sombré après cette crise. Les fondamentaux étant vraiment fort, je pense que l'économie a demandé rapidement et nous sommes une commune quand même résilience à côté de là. Je pense que la croissance aussi depuis comme le président Ouattara est là au niveau macroéconomique il dit au niveau Marco économique les chiffres sont bons. Nous avons un taux de croissance moyenne de 8 %. Donc de ce point de vue, je pense qu’au niveau ce qu'on appelle le risque pays, il n’ y a rien à dire. Vous avez quand vous voulez emprunter au niveau international. Quand elle vous donne une bonne notation, cela baisse les intentions des investisseurs et vous avez un taux d'intérêt très faible donc en la matière. D'ailleurs je remercie le président Ouattara. D'ailleurs parce qu’il est le premier quand même à nous donner cette notation. Les autres personnes n'ont pas fait moi qui suis dans les rouages de la finance et de la banque. Donc c'est une bonne chose. »
Toutefois, a ajouté le président de Les Démocrates de Côte d’Ivoire, il faut continuer à investir dans les dépenses pro-pauvres : La santé, l’éducation entre autres.
« Je pense que de ce point de vue, que des efforts doivent être faits au niveau de la réhabilitation, de nos hôpitaux, de nos dispensaires, les rapprocher de population. Pour améliorer l'idh, il faut faire des efforts au niveau de l'éducation aujourd'hui en Côte d'Ivoire, notre pays lutte la dernière place avec le Niger quand même qui est un pays que vous connaissez qui n'est pas quand même enseigne que la Côte d'Ivoire. Nous sommes même pays quand même riche. Nous sommes première économie de lui et moi 40 % du PIB 40 % de la masse monétaire, 40% du secteur bancaire, les populations ivoiriennes ont le droit d'avoir des hôpitaux vraiment au top où il y a des plateaux techniques pour se soigner. Notre pays doit avoir des bonnes universités. En essayant de régionaliser on va dire effectivement les universités il y en a à Bouaké. D'ailleurs c'est lui le Président Ouattara qui en 1993 a mis en place, l’université de Bouaké, mon université », a-t-il préconisé.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle 2025 depuis Yopougon - « 2025, c'est l'année du passage de témoin(…) »

dimanche, 09 février 2025 10:43 Written by

Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci) de Dabakala, Jean-Louis Billon, candidat déclaré à l'élection présidentielle ivoirienne de 2025, a animé ce samedi 08 février 2025 un meeting dans la commune de Yopougon place CP1. Ce meeting selon des témoins a réuni près de 10 mille personnes.
Le délégué du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( Pdci Rda) de Dabakala, a affirmé le samedi 08 février 2025 à Yopougon, un quartier populaire dans l'ouest d'Abidjan, où il était en meeting que « 2025, c'est l'année du passage de témoin en Côte d'Ivoire ».
Selon lui, 2025, c'est l'année du passage de témoin. Mais, on ne doit pas passer le témoin à n'importe qui. « J'arrive à un âge où j'ai la maturité qu'il faut pour diriger la Côte d’Ivoire. le temps d'une nouvelle génération arrive en Côte d'lvoire. », a estimé M. Billon.
De l’avis de Jlb, « On doit dire à l'ancienne génération, vous avez fait votre temps. Laissez-nous faire le nôtre »
Poursuivant, il a indiqué qu'il prône le « nationalisme économique ».
« Depuis toutes ces années, je vois votre souffrance. L'emploi, c'est la première préoccupation. La jeunesse est désespérée, les femmes sont inquiètes. Je prône le nationalisme économique. Ivoirien d'abord, l'ivoirien en premier », a ajouté le délégué Pdci-Rda de Dabakala.
A l’endroit des jeunes qui ont effectué nombreux le déplacement, il a dit : « Chers jeunes, nous devons faire de la Côte d'Ivoire une véritable terre d'opportunités. Ne pensez pas que vous êtes oubliés. Ensemble, nous allons rétablir la cohésion sociale. Trop d'ivoiriens souffrent et se sentent exclus. Moi, je vous promets que je n'abandonnerai personne »
M. Billon a souhaité que la prochaine convention de désignation du candidat du Pdci-R Rda à la présidentielle ivoirienne « soit juste, crédible et sans magouille »
Bamba M.

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