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vendredi 25 avril 2025
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Politique (380)

Intégration régionale- La Confédération des États du Sahel (Aes) ne coupe pas totalement le cordon avec la Cédéao

dimanche, 15 décembre 2024 18:39 Written by


Entre les trois Etats membres de l’Aes qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest, (Cédéao), la séparation est actée. Toutefois, les Etats membres de l’Aes, accordent la liberté de circulation des personnes et des biens pour les pays de la Cédéao. Si l’on s’en tient à un communiqué du Collège des Chefs d'État de la Confédération des États du Sahel (Aes).
Cette note signée par le général d'Armée Assimi Goïta, Cette décision a été rendue publique le samedi 14 décembre 2024, à Bamako.
D'après ce communiqué, la Confédération des États du Sahel (Aes) devient ainsi un espace sans visa pour les ressortissants de la Cédéao. Ces derniers bénéficieront désormais du droit d'entrer, de circuler, de résider, de s'établir et de quitter les territoires des États membres de l'Aes, sous réserve du respect des lois nationales en vigueur.
Cependant, le communiqué précise que les États membres de la Confédération se réservent le droit, conformément à leurs législations nationales, de refuser l'entrée sur leur territoire à tout ressortissant de la Cédéao jugé inadmissible selon leurs critères d'immigration.
En ce qui concerne le transport, les véhicules particuliers immatriculés dans un pays membre de la Cédéao pourront circuler librement dans les territoires des États membres de l'Aes, conformément aux réglementations en vigueur. Les véhicules à usage commercial, notamment ceux transportant des passagers, bénéficieront également de cette libre circulation, sous réserve de respecter les conditions établies par les textes législatifs et réglementaires des États membres.
Ayoko Mensah

Coopération - La 8ème session du Dialogue de partenariat entre la Côte d'Ivoire et l'Ue s'ouvre à Abidjan

mercredi, 04 décembre 2024 20:39 Written by

La 8ème session du Dialogue de partenariat entre la Côte d'Ivoire et l'Union européenne, présidée par le Premier Ministre Robert Beugré Mambé, s'est ouverte, ce mercredi 04 décembre 2024, en présence de l'Ambassadrice de l'Union européenne en Côte d'Ivoire, Sem Mme Francesca Di Mauro. L’information est rapportée par le Cicg.
Selon cette source gouvernementale, le Dialogue de cette année est structuré autour des piliers essentiels que sont la politique et la sécurité, le commerce et l'investissement, ainsi que le développement durable.
A en croire le Chef du gouvernement ivoirien, « ce Dialogue répond aux enjeux actuels des deux régions ».
S'exprimant sur la thématique relative à « la politique et la sécurité », Robert Beugré Mambé a affirmé que la Côte d'Ivoire, fidèle à ses engagements internationaux, reste résolument attachée au règlement pacifique des différends dans le cadre du droit international. Sur le plan national et sous-régional, la priorité du pays, a-t-il rappelé, demeure la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la sécurité intérieure et le développement de mécanismes pour prévenir les conflits.
S'agissant des questions de « commerce et investissements », pour le Premier Ministre, l'adhésion de la Côte d'Ivoire à plusieurs accords économiques bilatéraux avec l'Union européenne, notamment l'accord de partenariat économique intérimaire, l'accord de pêche, l'APV-FLEGT, témoigne de la volonté du gouvernement ivoirien de maximiser les opportunités commerciales et d'investissements avec les partenaires européens.
Dans un contexte global marqué par des préoccupations croissantes sur l'environnement, le Chef du gouvernement ivoirien a réaffirmé la volonté de la Côte d'Ivoire de promouvoir un développement durable, équitable et inclusif. « Notre ambition est de mettre la durabilité au cœur de nos politiques publiques, qu'il s'agisse de la gestion de nos ressources naturelles, de la transition énergétique ou de la lutte contre le changement climatique », a-t-il dit.
Pour sa part, Francesca Di Mauro a exprimé l'engagement des deux parties, à travailler ensemble pour défendre les valeurs universelles et promouvoir un partenariat mutuellement bénéfique, au profit de leurs populations respectives.
La cérémonie d'ouverture de la 8ème session du Dialogue de partenariat entre la Côte d'Ivoire et l'Union européenne s'est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Kacou Houaja Leon Adom et un collège d'ambassadeurs européens.
B. M

Audience- La Première Dame échange avec la représentante du Gouvernement du Québec en Côte d’Ivoire

vendredi, 29 novembre 2024 07:45 Written by

Madame Hélène Sultan, représentante officielle du gouvernement du Québec en Côte d’Ivoire, a été reçue par la Première Dame, Madame Dominique Ouattara à ses bureaux à Cocody, le jeudi 28 novembre 2024.Au cours de cette rencontre, Madame Sultan a présenté les différentes initiatives qu’elle pilote dans le cadre de ses fonctions, visant à renforcer la coopération entre le Québec et la Côte d’Ivoire. En retour, des encouragements lui ont été adressés pour le succès de sa mission. Cette visite témoigne une fois de plus des liens cordiaux entre les deux entités, dans un esprit d’échange et de collaboration.
B. M ( Sercom)

Diplomatie// Après l’avoir reconnu il y a près de 44ans// Le Panama décide de suspendre ses relations diplomatiques avec la RASD

vendredi, 22 novembre 2024 14:24 Written by

Le Panama a été le premier pays à reconnaître la RASD, et celui qui abritait ce qui fut la première « ambassade de la RASD » en Amérique Latine en 1980). En 2024, soit près de 44 ans après, le Panama à travers un communiqué du ministère panaméen des Affaires étrangères souligne que « conformément aux règles du droit international, le gouvernement du Panama a décidé de suspendre, à compter de ce jeudi 21 Novembre 2024, les relations diplomatiques » avec la Rasd. Selon la MAP, qui rapporte l’information, « La République du Panama, privilégiant l'intérêt national et fidèle aux principes fondamentaux de sa politique étrangère, réaffirme sa conviction des objectifs et des valeurs qui guident le multilatéralisme et réitère sa volonté de continuer à soutenir les efforts déployés par le Secrétaire général et la communauté internationale, dans le cadre des Nations Unies, en vue d’une solution pacifique, juste, durable et acceptable pour les parties » concernées par la question du Sahara, ajoute la même source.
Et le communiqué de conclure que la République du Panama « réaffirme son engagement en faveur du dialogue et de la coopération multilatérale, en totale conformité avec une politique étrangère constructive visant à renforcer la paix et la sécurité internationales ».

HL (Source : MAP)

Diplomatie// Après l’avoir reconnu il y a près de 44ans// Le Panama décide de suspendre ses relations diplomatiques avec la RASD

vendredi, 22 novembre 2024 14:05 Written by

Le Panama a été le premier pays à reconnaître la RASD, et celui qui abritait ce qui fut la première « ambassade de la RASD » en Amérique Latine en 1980). En 2024, soit près de 44 ans après, le Panama à travers un communiqué du ministère panaméen des Affaires étrangères souligne que « conformément aux règles du droit international, le gouvernement du Panama a décidé de suspendre, à compter de ce jeudi 21 Novembre 2024, les relations diplomatiques » avec la Rasd. Selon la MAP, qui rapporte l’information, « La République du Panama, privilégiant l'intérêt national et fidèle aux principes fondamentaux de sa politique étrangère, réaffirme sa conviction des objectifs et des valeurs qui guident le multilatéralisme et réitère sa volonté de continuer à soutenir les efforts déployés par le Secrétaire général et la communauté internationale, dans le cadre des Nations Unies, en vue d’une solution pacifique, juste, durable et acceptable pour les parties » concernées par la question du Sahara, ajoute la même source.
Et le communiqué de conclure que la République du Panama « réaffirme son engagement en faveur du dialogue et de la coopération multilatérale, en totale conformité avec une politique étrangère constructive visant à renforcer la paix et la sécurité internationales ».

HL (Source : MAP)

Gestion des frontières//Réaffirmation des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Ghana// Les deux pays conviennent d’accélérer le processus

jeudi, 07 novembre 2024 15:39 Written by


La quatrième rencontre de la Commission Technique Mixte de Réaffirmation de la frontière terrestre Côte d’Ivoire - Ghana et de Mise en œuvre de la décision du Tribunal International du Droit de la Mer (TIDM) s’est tenue, les 04 et 05 novembre 2024, à Labadi Beach Hôtel d’Accra, au Ghana. Rapportent les services du Cnf-ci sur la page Facebook de ladite structure.
Cette rencontre qui fait suite à celle tenue en avril 2023 à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, avait pour objectif principal de poursuivre le processus de réaffirmation de la frontière terrestre et de mise en œuvre de la décision du TIDM sur la frontière maritime entre les deux pays.

Co-présidée par le Général Major Emmanuel W. KOTIA, Coordonnateur National de la Commission des Frontières du Ghana et du Préfet Hors Grade Diakalidia KONATÉ, Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d'Ivoire, cette rencontre a bénéficié de l’appui technique et financier des projets PFUA et M-TOC de la GIZ.

Au terme des travaux, les Parties se sont engagées à mettre en œuvre les différentes feuilles de route adoptées et ont formulé des recommandations pour la suite des processus de réaffirmation et mise en œuvre de la Décision du TIDM.
Un point d'honneur a été accordé à la validation au plus vite des différents accords-cadres et au recrutement d'un prestataire pour la construction des bornes aux frontières sur les 150km ayant fait l'objet de réaffirmation, avant le démarrage des activités planifiées en janvier 2025.
Bamba Mafoumgbé(pris sur la page Facebook de la Cnf.ci)

Coopération//Visite d’Emmanuel Macron au Maroc// Les faits marquants d’une visite qui consolide les acquis

mercredi, 30 octobre 2024 20:22 Written by


Les diplomaties marocaine et française vont s'inscrire dans l'esprit du partenariat exemplaire et d'exception renforcé (M. Bourita)
Les diplomaties marocaine et française, sous la conduite des chefs d'État des deux pays, vont s'inscrire dans l'esprit du partenariat exemplaire et d'exception renforcé, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. Rapporte une dépêche de la Map

S’exprimant lors d'un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, M. Bourita a relevé que les diplomaties des deux pays vont veiller à ce que cet état d'esprit, qui a prévalu dans les échanges entre SM le Roi Mohammed VI et le Président français, Sem Emmanuel Macron, soit aussi décliné au quotidien dans les relations bilatérales, ainsi qu'au niveau des instances régionales, internationales et multilatérales.

Pour M. Bourita, il s’agit d’une nouvelle phase et d’une nouvelle étape pour cette relation si profonde et si riche, dans le sillage de cette nouvelle ère ouverte lundi par Sa Majesté le Roi et le Président français.

La Déclaration relative au « Partenariat d’exception renforcé" entre le Maroc et la France, signée lundi à Rabat par SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron, définit les principes qui vont guider cette nouvelle étape et précise la gouvernance et les secteurs clés de ce partenariat, outre le champ territorial d'application » a-t-il affirmé.

Aussi, cette déclaration va orienter « notre action à l'avenir », a-t-il ajouté, faisant observer que malgré la différence de la culture diplomatique, le Maroc et la France, qui partagent les mêmes objectifs de stabilité et de développement, vont, grâce à ce nouveau partenariat, renforcer les mécanismes de concertation et de coordination.

Au sujet de la question du Sahara marocain, M. Bourita a souligné que, dans le cadre de l’impulsion donnée à la cause nationale par SM le Roi Mohammed VI, la carte officielle du Royaume du Maroc intégrant son Sahara a été publiée, mardi, sur le site officiel du Quai d’Orsay, faisant état également de l’élargissement de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du Sud du Royaume.

« La France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité et sa connaissance de la genèse et de l'évolution de ce conflit, a un rôle important à jouer dans ce cadre », a-t-il conclu.
SM le Roi et le Président Macron ont posé les fondements d'une "véritable refondation du partenariat stratégique" (ministre français des AE)
Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M Emmanuel Macron, ont posé, à l'occasion de la visite d’Etat qu’effectue actuellement le chef de l'Etat français dans le Royaume à l’invitation du Souverain, les fondements d'une "véritable refondation du partenariat stratégique" entre les deux pays, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

« C'est là l'ambition de la Déclaration qu'ont signée les deux Chefs d'État lundi soir, celle de construire et décliner dans tous les domaines un partenariat d'exception renforcé, avec trois grands objectifs », a dit M. Barrot, lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Ces trois objectifs sont la convergence politique face aux grands défis contemporains, l'approfondissement du partenariat économique, notamment dans les secteurs stratégiques, et le renforcement des coopérations en matière de liens humains, de capital humain et de culture, a-t-il précisé.

Le chef de la diplomatie française a, d’autre part, souligné que la relation entre le Maroc et la France « est ancrée dans une mémoire partagée et un héritage commun », dans les liens humains avec quelque 700.000 Marocains vivant en France et près de 80.000 français au Maroc, ainsi que dans les liens économiques, la France étant le premier investisseur au Royaume avec plus de 1.000 filiales de ses entreprises qui contribuent à près de 150.000 emplois, et le Maroc s’érigeant en premier investisseur africain dans l’Hexagone.

Il a mis l’accent, dans ce contexte, sur la nécessité de tourner vers l’avenir "ce partenariat si riche", rappelant les 22 accords bilatéraux signés, lundi, sous la présidence de Sa Majesté le Roi et du Président français, outre la vingtaine d'autres accords scellés mardi lors de la rencontre entrepreneuriale Maroc-France.

Ces accords couvrent des domaines aussi variés que l'intégration des chaînes de valeur et des écosystèmes industriels, l'énergie verte, les infrastructures, la jeunesse, l'innovation, la gestion des migrations et l’Afrique "pour laquelle le Maroc est depuis toujours la porte d'entrée naturelle de la France et de l'Europe", comme l’a souligné M. Barrot.
C’est en Afrique où se joue "une bonne part de notre avenir, et où nous devons être capables de nous investir ensemble pour le progrès », a affirmé le ministre français.

La France entend accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain (ministre français des AE)
La France entend accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain, en vue de la création d'une alliance française, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

"Nous allons y accroître notre présence consulaire et culturelle, en vue de la création d'une alliance française", a indiqué M. Barrot, lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le chef de la diplomatie française a réitéré, à cette occasion, la volonté de son pays de développer le partenariat maroco-français sur l'ensemble du territoire du Royaume, y compris au Sahara marocain, rappelant les propos de M. Macron qui a réitéré dans un discours, prononcé mardi lors d’une séance conjointe des deux chambres du Parlement, que le présent et l'avenir du Sahara s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.

"Nous avons joint les actes à la parole et j’ai le plaisir de vous annoncer que la carte du Maroc a été actualisée et mise en ligne sur le site du ministère (français) de l'Europe et des Affaires étrangères", s’est réjoui M. Barrot.

Les entreprises françaises accompagneront le développement de ces territoires au travers d’investissements, d’initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales, a-t-il renchéri, faisant savoir que l'ambassadeur de France au Maroc se rendra dès la semaine prochaine dans les Provinces du Sud. "Nous allons y accroître notre présence consulaire et culturelle, en vue de la création d'une alliance française", a-t-il dit.

Le ministre français a tenu à affirmer que son pays sera aux côtés du Maroc "pour favoriser une solution politique, juste et durable, dont le plan d'autonomie de 2007 constitue la seule base".
(Source : MAP)
Nb : le titre est de la rédaction de www. afrikchallenges.info

ABF2024//Mise en œuvre des programmes de délimitation, démarcation et réaffirmation des frontières// Ce que les experts et la société civile recommandent aux Etats de l’UA

samedi, 26 octobre 2024 09:44 Written by


Au terme de la deuxième édition d’Abidjan Border Forum tenue du 23 au 25 octobre 2024 au Parc des expositions d’Abidjan, à l’unanimité, les participants ont fait plusieurs recommandations allant dans le sens de l’amélioration de la gouvernance des frontières en Afrique.
C’était présence du ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, qui représentait le Premier ministre Robert Beugré Mambé. On notait également la présence de l’ambassadeur Bancolé Adéwoyé, commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l'Union africaine de l’Ua, représentant Son excellence Moussa Mahamat Faki , le président de la Commission de l’Union africaine, des représentants des commissions économiques régionales dont la Cédéao, la Sadec et les Partenaires techniques financiers,( Ptf).
Dans les recommandations lues par le Professeur Ousmane Zina, président de la Commission scientifique de Abidjan border forum 2024, à l’endroit de l’Union africaine, les participants ont demandé d’inscrire le principe de la gestion partagée des ressources naturelles partagées aux frontières comme un des piliers essentiels de la coopération transfrontalière , de renforcer la coordination entre l’UA, les organisations sous-régionales et les États membres, notamment en matière de gestion des ressources partagées aux frontières.
Aussi, ils ont exhorté tous les Etats membres qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, dite Convention de Niamey d’une part, et l’encouragement des ambassadeurs des États membres accrédités auprès de l’UA à porter le plaidoyer pour la ratification de la Convention de Niamey d’autre part.
Par ailleurs, ils encouragent les États membres à mobiliser les ressources propres pour accélérer les processus de démarcation et la réaffirmation de leurs frontières communes.Plus concrets, ils ont proposé de prolonger la date butoir de 2027 relative à la délimitation et démarcation des frontières africaines.
En outre, experts, universitaires et acteurs de la société civile, demandent de doter le Programme frontière de l’Union Africaine des moyens nécessaires afin de lui permettre de contribuer pleinement à l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2063.
A l’endroit des organisations sous-régionales
A l’endroit des organisations sous régionales qui ont affiché complet aux travaux d’Abidjan, d’intensifier les soutiens aux activités de coopération transfrontalière entre Etats membres, afin d’en faire un véritable instrument de sécurité, de renforcement de la paix, de gestion des ressources naturelles partagées et d’intégration sous-régionale.
En claire, apporter un soutien plus accru à la mise en œuvre des programmes de délimitation, démarcation et réaffirmation des frontières des Etats de l’Union Africaine. Également, ils estiment qu’il faut changer de paradigme dans le traitement des conflits en les abordant dans une approche systémique et positionner les structures en charge de la gestion des frontières au cœur de la mise en œuvre des projets frontaliers et de coopération transfrontalière.
Les Partenaires techniques et financiers
Les engagements des Ptf ont été salués par les différents intervenants. Non sans leur demander d’inscrire les projets concernant la gestion de ressources naturelles partagées aux frontières au nombre de leurs appuis prioritaires.
Par ailleurs, pour plus d’efficacité, le forum préconise le respect du principe de la subsidiarité dans la mise en œuvre des projets aux frontières.Ils n’ont pas oublié le renforcement de la collaboration avec les structures en charge de la gestion des frontières, dans la mise en œuvre des projets frontaliers de la coopération transfrontalière, d’accroitre les ressources disponibles pour les projets frontaliers et transfrontaliers.
En ce qui concerne les Etats, les participants recommandent la ratification la convention de l’UA sur la coopération transfrontalière et de privilégier la diplomatie et la négociation dans le règlement des différends frontaliers.
En attendant de se retrouver en 2026 à Abidjan, ils préconisent le renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans les mécanismes de mise en œuvre des projets transfrontaliers de gestion des ressources naturelles partagées.
Evidemment, aux structures en charge de la gestion des frontière, ABF2024 demande d’initier des projets de gestion intégrée, des ressources naturelles partagées dans le cadre de regroupements locaux de coopération transfrontalière. Pour y réussir, les travaux demandent la mise en place des cadres de renforcement des capacités des acteurs frontaliers, pour le montage, la gestion et le suivi-évaluation des projets climatiques en vue d’obtenir avec plus de facilité leur financement.
Pour terminer, d’autres recommandations fortes ont été faites : Il s’agit de la création d’espaces d’excellence pour une meilleure connaissance du droit et des problématiques des frontières. Tout cela ne pouvant se faire sans la presse, il est prévu la création des réseaux de journalistes professionnels des frontières, pour une meilleure vulgarisation des problématiques liées à la gouvernance des frontières.
Au nom du gouvernement ivoirien, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité le général de corps d’armée Diomandé Vagondo, a félicité le préfet Hors grade Diakalidia Konaté, Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’ Ivoire,(Cnf-CI), par ailleurs commissaire général d’ABF2024,pour la parfaite organisation de l’évènement. Sans oublier la Commission de l’UA et les partenaires techniques financiers, (Ptf)
Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Les officiels de l’UA,de la Cédéao, de l’Uémoa et les Ptf autour du ministre Diomandé Vagondo( Ph : Cnf-CI)

Gestion des frontières//Konaté Diakalidia Commissaire général(ABF2024) à ses collègues// : « Votre présence démontre notre engagement commun pour une meilleure gouvernance des frontières » ( Discours)

jeudi, 24 octobre 2024 21:10 Written by

«(...) Je voudrais, avant que les voix les plus autorisées s’en acquittent, commencer par vous adresser, au nom du Commissariat général d’Abidjan Border Forum 2024 et en mon nom propre, mes sincères remerciements pour votre présence distinguée parmi nous ici à Abidjan, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition d’Abidjan Border Forum qui se tient cette année autour du thème : Frontières vertes : entre ressources naturelles partagées et défis de sécurité.

Distingués invités
Mesdames et messieurs
Il y a deux ans, plus précisément du 18 au 20 octobre 2022 s’est tenu Abidjan Border Forum 2022. L’organisation de ce forum répondait à des objectifs locaux, sous régionaux et continentaux bien précis.
En effet, dès son opérationnalisation en janvier 2020 à travers la mise en place de son Secrétariat Exécutif, la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire a mené des études dans les zones frontalières ivoiriennes. Ces études ont mis en exergue, plusieurs défis à relever en urgence. Il s’agit des défis de gouvernance, de sécurité, de prévention des conflits, de cohésion sociale et surtout de développement socio-économique durable de nos zones frontalières.
Or, épousant les Directives du Programme Frontière de l’Union Africaine (PFUA), le Secrétariat Exécutif de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire s’est résolument inscrit, à travers ses actions, dans une vision de gouvernance intégrée des frontières terrestre, aérienne et maritime ivoiriennes et une approche holistique, en vue d’apporter des réponses durables à tous ces défis.
Par ailleurs, la menace sécuritaire, du fait des groupes terroristes qui se déploie à grande échelle dans la sous-région ouest-africaine a fait des zones frontalières, des points d’appui de leur expansion, en raison de la fragilité de celles-ci. Les attaques terroristes à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso en 2021, illustraient fort éloquemment cette situation. A cette menace terroriste venant du nord, il faut ajouter la piraterie maritime qui met à mal nos frontières maritimes, notamment dans le golfe de Guinée.
Par ailleurs, la question de l’aménagement et du développement des zones frontalières occupe depuis quelques années, une bonne place dans les politiques publiques des pays africains. Ainsi, le Programme Frontière (PFUA) et les initiatives des communautés économiques régionales (CEDEAO, UEMOA…) constituent des évolutions notables dans l’approche stratégique des sous-régions africaines.
Il est donc évident qu’une meilleure gouvernance et un développement socio-économique harmonieux et durables des zones frontalières constituent un rempart essentiel, pour faire face à la fragilité des zones frontalières, notamment concernant la menace terroriste, et un levier important de leur développement et de nos États.
Face à cette diversité des enjeux et de défis que soulève la gouvernance des frontières africaines, il nous est donc apparu nécessaire de créer un cadre de rencontres, de réflexions et de partages d’expériences pour une pleine appropriation de ces problématiques par les différents acteurs et décideurs en lien avec la gestion des frontières. D’où, l’idée l’initiative de la création d’un forum international sur les frontières que nous avons dénommé « Abidjan Border Forum », dont le thème central pour la première édition était : « frontières et sécurité collective ».
Ainsi, au sortir de cette rencontre tous les acteurs ont unanimement décidé de faire d’Abidjan, la capitale des frontières africaines.

Distingués invités
Mesdames et messieurs
Nous voici à nouveau réunis à Abidjan, pour participer à Abidjan Border Forum 2024. Ce pari a pu être relevé grâce à l’appui de plusieurs institutions, organisations et personnalités. C’est pourquoi, je voudrais qu’il me soit permis d’ouvrir une large page de remerciements.
En premier lieu, il me plait de citer l’appui institutionnel et inconditionnel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, conduit par SEM Robert Beugré MAMBE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement et Président de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire, sous la vision éclairée de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, pleinement engagés dans la mise en œuvre de la politique Nationale de Gestion Intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, adoptée en juin dernier.
C’est pourquoi, je fais donc le devoir d’exprimer ma pleine et entière gratitude à SEM le Président de la République et à SEM le Premier Ministre Chef du Gouvernement et Président de la Commission Nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ainsi qu’à l’ensemble du Gouvernement de Côte d’Ivoire pour avoir permis la tenue de cette rencontre et pour leur soutien et leur confiance.
En second lieu, je voudrais souligner l’appui si important de la Commission de l’Union Africaine, notamment de son Président, Son excellence Moussa Mahamat FAKHI et du Président de la Commission Paix et Sécurité. C’est pourquoi, au nom du Commissariat général du Forum, j’adresse ma sincère reconnaissance à la Commission de l’Union Africaine pour la décision de co-organiser la présente édition d’Abidjan Border Forum avec la Côte d’Ivoire, et pour le soutien de taille qu’elle apporte pour la tenue de ce forum panafricain réservé spécialement aux acteurs frontaliers, notamment africains.
En troisième lieu, je voudrais relever les appuis financiers significatifs dont nous bénéficions de la part de tous nos Partenaires au développement, notamment le Gouvernement allemand à travers la GIZ/PFUA, les organisations du Système des Nations Unies, l’Union européenne, l’USAID, les organisations sous-régionales africaines (CEDEAO, l’UEMOA, la CEAC, la SADEC), les ONGs internationales. Je voudrais donc, saisir cette opportunité pour adresser mes sincères remerciements à tous nos Partenaires au développement et réitérer notre volonté et notre engagement à poursuivre ce partenariat.
En quatrième lieu, mes remerciements vont à l’endroit des différents panélistes et intervenants, avec à leur tête le Professeur Ousmane ZINA, Président de la commission scientifique d’Abidjan Border Forum 2024, venus de partout en Afrique et hors d’Afrique et dont les contributions si attendues, constituent l’objet et le cœur de ce forum.
Aussi, voudrais-je vous traduire à toutes et à tous, chers animateurs de ce forum, notre entière et pleine gratitude pour vos contributions qui aideront à apporter les réponses durables à la problématique de la préservation de l’environnement et des ressources naturelles à nos frontières et à une sécurité adéquate et durable de celles-ci.
En cinquième lieu, je voudrais avoir un clin d’œil reconnaissant à tous nos exposants qui ont cru en nous, en ayant fait les choix de réserver des stands pour la visibilité de leurs entreprises, structures et organisations. Chers exposants, je voudrais vous dire infiniment merci pour la confiance et votre engagement à nos côtés. Nous nous engageons pour notre part, à tout mettre en œuvre pour votre pleine satisfaction.
En sixième lieu, il me plait de citer l’ensemble de mes collègues responsables des structures en charge des frontières venues de l’ensemble du continent africain. Chers collègues, votre présence massive et qualitative à nos côtés, dont nous apprécions à juste mesure la portée, nous réjouis à plus d’un titre. Car, elle démontre notre engagement commun pour une meilleure gouvernance des frontières africaines. C’est pourquoi, du fond du cœur, je vous dis merci, mille fois merci pour votre déplacement à ce forum.
Enfin, en septième lieu, il y a l’équipe conjointe d’organisation et toutes les structures et personnes qui de près ou de loin nous appuient considérablement dans l’organisation de ce forum. Vous êtes la cheville ouvrière grâce à laquelle ce forum se tient. Je voudrais donc vous dire combien je suis reconnaissant pour votre soutien et votre engagement inestimables et pour avoir cru à la nécessité de la mise en œuvre de ce projet, dont l’utilité est plus que salutaire pour nos pays respectifs.

Distingués invités
Mesdames et messieurs
Cette deuxième édition d’Abidjan Border Forum ambitionne de réunir à partir d’aujourd’hui 23 octobre et ce jusqu’au 25 octobre prochain, 5000 participants au nombre desquels, des délégations des structures régionales, sous-régionales et nationales en charge de la gouvernance des frontières venant de tous les pays d’Afrique, les promoteurs, les universitaires, les praticiens, les étudiants, les hommes et femmes des médias ainsi que les acteurs frontaliers et de la société civile. Elle sera meublée de panels, de conférences, de tables rondes de haut niveau, de rencontres B to B, de networking et d’activités culturelles.
C’est pourquoi, je voudrais exhorter l’ensemble des participants à s’approprier les activités de ce forum et à y apporter leurs contributions constructives respectives à sa réussite.
Toutefois, comme toute œuvre humaine, il est certain qu’ABF 2024 pourrait faire avoir certaines insuffisances. Aussi, voudrais-je, par avance, présenter nos sincères excuses pour ces éventuels manquements et vous exhorter à nous les faire savoir pour améliorer la qualité d’organisation de cette activité biennale des acteurs frontaliers africains à Abidjan, afin qu’Abidjan Border Forum 2026 soit d’une qualité supérieure.

Distingués invités
Mesdames et messieurs

Abidjan, c’est aussi la ville du loisir, de bon-vivre et de l’humour. Je vous exhorte donc à profiter de votre séjour ici au bord de la Lagune Ébrié, pour vous fondre dans l’ambiance abidjanaise. Car, comme on le dit ici, Abidjan est doux. Excellent séjour à toutes et à tous et bonne découverte !

Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon intervention, je voudrais en mon nom et au nom du Commissariat général d’Abidjan Border Forum, vous remercier tous en vos rangs et qualités respectifs, pour votre présence et votre participation à la présente cérémonie d’ouverture, et vous souhaiter à toutes et à tous, une fructueuse participation à Abidjan Border Forum 2024.Je vous remercie ! »
Abidjan le 23 Octobre 2024

 

Droits de l’homme//Mouvement « Geum Sa Bopp, Les Jambaars »// Appel à la libération immédiate de Bougane Gueye Dany ( Communiqué)

mercredi, 23 octobre 2024 21:09 Written by

Appel à la société civile et aux organisations de défense des droits humains : pour la libération immédiate de Bougane Gueye Dany

Le Mouvement « Geum Sa Bopp, Les Jambaars » tient à informer l’opinion nationale et internationale des conditions de détention inhumaines que subit notre leader, Bougane Gueye Dany, depuis son placement sous mandat de dépôt à la prison de Tambacounda.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté le traitement dégradant et contraire aux droits fondamentaux auquel il est soumis. Bougane Gueye Dany est actuellement enfermé dans une cellule surpeuplée, partageant un espace exigu avec 48 autres détenus. Ces conditions d’hygiène déplorables, indignes de toute personne humaine, mettent en péril non seulement sa santé, mais également sa dignité.

Bougane Gueye Dany, candidat aux prochaines élections législatives, était en mission humanitaire dans le département de Bakel au moment de son arrestation. Accompagné d’autres leaders de la coalition « Sam Sa Kaddu », il se rendait auprès des populations sinistrées, victimes de la saison des pluies, pour leur apporter aide et réconfort. Son action, motivée par un devoir de solidarité et de compassion envers près de 60 000 sinistrés, a été stoppée net par des forces de sécurité dans des conditions injustifiées et brutales.

Le Mouvement « Geum Sa Bopp, Les Jambaars » appelle solennellement la société civile, les organisations de défense des droits humains, ainsi que les personnalités éprises de justice à se mobiliser pour dénoncer cette répression politique intolérable. Nous demandons une action urgente afin que Bougane Gueye Dany puisse retrouver sa liberté dans les plus brefs délais.

Nous tenons à rappeler que Bougane Gueye Dany n’a fait que répondre à l’appel des populations de Bakel en menant une mission humanitaire. Il n’est en aucun cas coupable des accusations portées contre lui, qui relèvent davantage de la manœuvre politique que du droit.

Le Mouvement « Geum Sa Bopp, Les Jambaars » réclame ainsi la libération immédiate et sans condition de Bougane Gueye Dany et exige la cessation immédiate des persécutions orchestrées à son encontre.

Ensemble, mobilisons-nous pour la justice et la vérité. Nous restons plus que jamais déterminés à poursuivre notre combat pour un Sénégal libre, équitable et respectueux des droits humains.

Fait à Dakar, le 22 octobre 2024

Le Mouvement « Geum Sa Bopp, Les Jambaars »

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