Reportages (44)
Fin de campagne à Assinie Mafia// Hippolyte Ebagnitchie aux populations : « Merci pour votre mobilisation, tous aux urnes le samedi 13 octobre 2018 »
jeudi, 11 octobre 2018 22:28 Written by ossey84« Vous avez accepté de choisir la vérité. Vous avez accepté de choisir la liste de vos frères, la liste des indépendants, la liste "Ensemble pour Assinie Mafia" car vous êtes assiniens. Nous vous disons merci pour votre mobilisation. Nous vous disons merci pour votre soutien. Vous m’avez dit, pendant la campagne, que vous préférez celui que vous connaissez. Il s’appelle Hippolyte Ebagnitchie. Faites de lui notre maire à tous au soir du samedi 13 octobre », s’est exprimé jeudi, en fin d’après midi, Hervé Anassou, directeur de campagne d’Hippolyte Ebagnitchie. C’était lors du meeting de fin de campagne de la liste "Ensemble pour Assinie Mafia", sur la plus grande place publique d’Assinie Mafia. A sa suite, Hippolyte Ebagnitchie, la tête de liste, est monté sur le podium. Après avoir remercié, à son tour les populations qui ont ouvert leurs bras et leur cœur pour lui, celui qui a été baptisé Hippolyte Lumière, pour l’éclairage des esprits et des villages, a rappelé son projet de développement axé sur le social. Transformation du centre de santé d’Assinie Mafia en un hôpital général. Construction d’un centre de santé, d’une maternelle, d’une école primaire et d’une cantine scolaire dans tous les villages. Autonomisation des femmes, financement de projets de jeunes, constructions de marchés de standing, soins de santé gratuits pour les plus défavorisés, poursuite de l’électrification de toutes les localités les plus enclavées… « Nos projets sont réalistes. Ils font parties des attributions d’un maire. Nous, nous vous disons ce que nous pouvons faire car nous avons un devoir de vérité. Et c’est avec vous que nous allons développer notre Assinie », a déclaré Hippolyte Ebagnitchie, avant de demander à tous de faire le bon choix en le votant. Ce meeting de clôture s’est achevé comme il a commencé, dans l’allégresse totale, en attendant le vote du 13 octobre 2018 Kader Moussa avec Sercom direction de campagne
Municipales 2018 à Cocody : Jean Marc Yacé obtient l’onction des femmes de la Cité Ciad( Mpouto)
jeudi, 11 octobre 2018 15:20 Written by ossey84Les associations de femmes et de jeunesse, ainsi que la population des quartiers M’Pouto, CIAD Primo et Eden sont sorties massivement pour accueillir le candidat du PDCI RDA à l’élection municipale de Cocody, M. Jean-Marc Yacé et son équipe de campagne, au cours d’une rencontre qui s’est tenue le mercredi 10 octobre, au Carrefour de la pharmacie M’Pouto, sise à la CIAD. La pluie qui s’est abattue avant la tenue de cette rencontre, n’a pas été un prétexte pour cette population de manquer à ce rendez-vous avec leur champion, choisi par le PDCI-RDA et dont le leadership sied parfaitement à la dimension de cette commune de Cocody, qui a besoin d’hommes neufs pour redorer son image. Jean-Marc Yacé, son staff de campagne et ses conseillers municipaux ont eux aussi bravé cette pluie pour venir écouter ces femmes, jeunes et parents qui depuis le début de cette semaine étaient mobilisés à cet effet. Dans sa démarche de proximité avec la base, Jean- Marc Yacé a su trouver humblement les mots pour convaincre et se faire aimer de cette assemblée, dans une ambiance bonne enfant, à tel point que la rencontre de campagne à la CIAD a eu du mal à se terminer. Le candidat du PDCI-RDA qui conduit la liste « Rassemblement et union » a présenté les principaux axes de son programme, à savoir la santé, l’éducation, l’emploi, le transport, la sécurité et l’assistance pour les personnes du troisième âge. Il a également instruit les jeunes et les femmes sur les dispositions pratiques à observer pour le vote, à savoir qu’il faut cocher le spécimen de l’éléphant noir qui correspond à la colonne du milieu sur le bulletin de vote qui est celle du PDCI-RDA et au choix Jean-Marc Yacé parmi les 11 candidats. Par ailleurs, des questions relatives au transport, à l’emploi jeune et à la promotion immobilière de la CIAD ont permis au candidat d’échanger longuement avec la population. Selon Mme Abonou Béatrice, SG de Section et Inspecteur du PDCI-RDA, conduisant une délégation de femmes, la simplicité de Jean-Marc Yacé est remarquable, il est humble et il peut descendre même dans les bas-fonds pour aller consulter les militants. « Je suis habitante de la CIAD, je suis très fière de cette mobilisation. Je pense qu’au jour d’aujourd’hui, les gens doivent être simples et humbles. C’est ce que Jean-Marc Yacé nous a montré aujourd’hui, qu’il est à la disposition de la population pour gérer autrement Cocody », a-t-elle indiqué.Cette rencontre de mobilisation avec le cortège du candidat Jean-Marc Yacé s’est poursuivie à travers des visites à des leaders de femmes et de communautés de M’Pouto et de la CIAD, avant de mettre le cap dans cette même soirée sur les villages de Blockhauss et Petit Cocody.
JOB
Soutien investissement au développement durable // Sifca poursuit son développement en Afrique de l’Ouest
mercredi, 10 octobre 2018 10:07 Written by ossey84Le Groupe Sifca et Proparco, filiale de l’Agence française de développement, ont procédé le 08 octobre 2018 à Paris, à la signature d‘un prêt de 90 millions d’euros , soit environ60 milliards Fcfa afin de financer les investissements agricoles des filiales de Sifca. « Cette ligne de crédit mise à la disposition de Sifca par Proparco (chef de file), Fmo et Société Générale, servira à financer son plan d’investissement. Un plan sur 5 ans qui vise à l’extension de ses activités, la création ou le maintien de plus de 180 000 emplois directs et indirects, la formation et le transfert de technologie et de son savoir-faire aux agriculteurs. A travers ce financement, Sifca devrait pouvoir continuer à développer une chaine de valeur locale afin de poursuivre l’amélioration de l’offre de biens de 1ère nécessité et contribuer à l’autosuffisance alimentaire en Afrique de l’Ouest. Enfin, ce prêt permettra à Sifca de développer des infrastructures sociales en zones rurales et enclavées » indique le communiqué de presse dont nous avons eu copie. Une partie de l’investissement inclut le financement du projet Biokala, une centrale à biomasse d'une capacité de 46 MW visant la production d'électricité à partir de déchets de palmiers, qui devrait permettre aux populations d’accéder à une source d'électricité propre. La cérémonie de signature s’est déroulée à Paris, en présence de M. Alassane Doumbia, Pca du Groupe Sifca et des responsables de Proparco, Fmo et Société Générale. M. Kader
Légende photo : Alassane Doumbia, Pca du Groupe Sifca en compagnie des responsables de Proparco et société générale
Troisième meeting du Candidat Pdci-Rda : Issiaka Sangaré( Vice- president Fpi) : « Cocody a besoin d’un leadership incarné en la personne de Jean-Marc Yacé »
mercredi, 10 octobre 2018 09:29 Written by ossey84« Allez dire au Président Henri Konan Bédié que les actions de courages qu’il a menées ont retenu notre attention et trouvent notre adhésion. Aujourd’hui, Cocody a besoin d’un leadership incarné en la personne de Jean-Marc Yacé, un Monsieur qui a une grande compétence et dont les actions de développements parlent d’elles même, à l’exemple du quartier Génie 2000 ou il a offert des panneaux solaires a des résidents », dixit M. Issiaka Sangaré, Vice-président du FPI. Cette déclaration, il l’a tenue lors du troisième meeting de campagne de la liste du PDCI-RDA « Union et Rassemblement », conduite par M. Jean-Marc Yacé, qui s’est tenu dans l’après-midi du samedi 06 octobre 2018, au complexe sportif de la Riviera Palmeraie. Selon le représentant du FPI a ce meeting qui a rendu un hommage au président Henri Konan Bédié pour le choix de Jean-Marc Yacé tête de liste du PDCI-RDA à l’élection municipale 2018 de Cocody, une nouvelle ère est en train de poindre sur Cocody. Ce meeting, marqué d’une forte affluence populaire a été également riche en interventions tels que celle du député départemental PDCI-RDA de Vavoua Gouali Dodo Basile, résidant du quartier hôte de ce meeting, n’a pas voulu resté en marge de cette mobilisation pour la victoire de Jean-Marc Yacé.Ce membre du bureau politique du PDCI-RDA, candidat à la candidature du PDCI-RDA à l’élection présidentielle de 2020, a déclaré qu’il est fier de cette liste de Jean-Marc Yacé ou il y a des militants du PDCI-RDA, FPI, la société civile, ainsi que les jeunes et les femmes. Quant au jeune Guigui Williams, directeur de campagne de la zone riviera palmeraie de cette liste du PDCI-RDA, il a soutenu qu’il est temps pour la jeunesse du PDCI-RDA de prendre son destin en main en sortant massivement pour exprimer leur vote pour la victoire de Jean-Marc Yacé. Le représentant de la jeunesse du PDCI-RDA Landry Monté s’est réjoui pour sa part du fait que le président Henri Konan Bédié ait choisi Jean-Marc Yacé un champion dans l’ombre grand manager qui port aujourd’hui l’étendard du PDCI-RDA.Même son de cloche pour Mme Prisca Rabé de l’UFPDCI qui a soutenu : « Au PDCI-RDA nous aurons toujours des candidats, mais le président Henri Konan Bédié qui connait tous ses enfants, sait qu’a Cocody c’est Jean-Marc Yacé un homme humble, disponible et serviable, qu’il faut. Le candidat de la liste PDCI-RDA pour l’élection municipale 2018 à Cocody, M. Jean-Marc Yacé, avant de mettre un terme a ce meeting a eu le temps de présenter son programme a la population, , mais surtout il n’a pas manqué d’instruire la population à bien observer le bulletin de vote et à cocher le spécimen de l’éléphant noir qui correspond au choix de Jean-Marc Yacé parmi les 11 candidats. Kader Moussa
Municipales 2018 à Dimbokro/ Bilé Diéméléou maire sortant : « Faisons chemin ensemble pour ces cinq années à venir »
vendredi, 05 octobre 2018 18:16 Written by ossey84Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) aux municipales 2018 à Dimbokro, Bilé Diéméléou a demandé aux populations de la commune d’accepter de « continuer à faire chemin ensemble » en lui accordant un second mandat le 13 octobre 2018, lors d’une cérémonie marquant le lancement officiel de sa campagne, le samedi 29 septembre 2018, à l’esplanade de la Sitarail à Dimbokro. Le correspondant de l’Agence ivoirienne de presse( Aip), qui rapporte l’information, le maire sortant, Bilé Diéméléou qui a demandé ce second mandat, estime que la population doit lui faire plus confiance en raison des nombreuses réalisations qu'il a effectuées au cours de sa première mandature. Il a fait remarquer qu'en entreprise, une aventure avec un nouveau locataire serait accorder plus de crédit à l'incertitude.« Je vous demande de continuer ensemble (…) Vous voyez les projets que nous avons fait ensemble. Vous le connaissez mieux que ceux qui viennent demander aujourd’hui votre suffrage, alors faisons chemin ensemble pour ces cinq années à venir », a-t-il sollicité, citant des réalisations notamment en matière de santé, d’éducation et d’infrastructures socio-culturelles.
Kader Moussa
Cancer/ Centre Ochonlo médical et de radiothérapie / Voici où on soigne le cancer à Abidjan
jeudi, 04 octobre 2018 10:42 Written by ossey84Depuis fin décembre 2017, la Côte d’Ivoire, a accru sa capacité de frappe contre le cancer ; ce tueur silencieux, avec l’ouverture du Centre Oncholo médical et radiothérapie logé au Centre hospitalier universitaire de Cocody. Reportage…. Ce lundi 1er Octobre 2018, Il est 9 heures 30 minutes. Nous sommes dans le périmètre du Centre hospitalier universitaire de Cocody,( Chu). Pas pour une consultation mais en route pour la découverte du Centre Oncholo médical et de radiothérapie Alassane Ouattara, inauguré le 18 décembre 2017. Qui a effectivement ouvert ses portes aux patients le 25 janvier 2018. Nous y sommes au poste de garde. Après des formalités d’usage, nous sommes dans la cours de ce vaste bâtiment imposant peint en gris et bleu nuit. Il est 9 heures 40 mn. Nous voici devant le portail du Centre national de radiothérapie. Au poste de garde, un vigile très chétif qui est de service qui nous reçoit, nous conduit vers un bureau. C’est celui de la conseillère en charge des affaires juridiques. Dans la cours, nous sommes frappés par la propreté des lieux. La pelouse est bien entretenue et les bâtiments peints en gris et bleu nuit et fenêtres bien vitrées recouvertes d’antivols soigneusement posés, laissent entrevoir, qu’il y a du sérieux ici. Surtout que la fiche technique nous indique l’existence d’un service de qualité et de sécurité. Le calme et la sérénité qui se lisent sur le visage du personnel d’accueil rassure. Un coup d’œil autour de nous confirme que la propreté est de mise. Le visiteur qui entre pour la première fois est aussi frappé par le calme olympien qui règne. Quelques pas et nous sommes devant un bureau légèrement fermé. La climatisation est au top. Celle que nous trouvons, s’appelle M. Françoise Krouzou qui nous accueille avec un large sourire qui pourrait redonner espoir à tout malade ou visiteur qui arrive dans ce centre de références. A elle, nous lui déclinons non seulement notre identité mais aussi l’objet de notre visite : boucler un reportage sur ce centre révolutionnaire où l’on traite le cancer, environ 9 mois après son ouverture effective au grand public. « Merci pour la cause et votre démarche. Mais celle qui peut vous donner plus de précisions ou nous autoriser à vous parler, c’est le Professeur Didi Kouko Judith Coulibaly. C’est la responsable du centre. Malheureusement, elle est hors du pays. Donnez-nous vos préoccupations que nous allons lui remonter et nous reviendrons très rapidement » nous répond prudemment la responsable du service juridique. Qui entre deux phrases tente d’attirer notre attention sur le pin rose épinglé à sa robe, juste au-dessus de son sein droit. La campagne ‘octobre rose’ oblige certainement. Malgré notre insistance, rien n’y fit. Il est 9 heures 45 mn. En sortant du centre, nous tombons sur M. Bamba, la soixantaine révolue, il a les cheveux grisonnants. Il nous apprendra qu’il était venu avec sa sœur, pour une consultation. Mais qu’on lui a donné « rendez-vous pour le 05 Octobre 2018 pour les résultats» Non sans nous indiquer que l’accueil est de qualité. D. M , la trentaine révolu et sous traitement du cancer, estime que c’est déjà une bonne chose que le malade soit pris en charge sur place à Abidjan. « Pour quelqu’un qui a une prise en charge et qui devrait aller se faire soigner par exemple au Maroc, n’aura plus à payer le billet d’avion et autres frais annexe de séjour. Sur ce point c’est une bonne chose(…) » Mais qu’est-ce qui a fondamentalement changé étant désormais ? Surtout que les malades du cancer ont la possibilité de se faire traiter désormais sur place, à combien le coût global du traitement ? « En si peu de temps, ce centre enregistre avec une affluence notable des patients » avons-nous de sources officielles et médicales. Ce premier établissement de traitement du cancer en Côte d’Ivoire ; doit permettre aux populations d’accéder aux thérapies de haut niveau et aux technologies développées pour le traitement et la prise en charge des patients atteints de cancer. Mais c’est quoi le cancer ? ( Voir encadré ). Point de la situation après l’ouverture du Centre Quel est le taux de fréquentation à ce jour ? Qu’est –ce qui change fondamentalement dans le coût du traitement comparativement à Casablanca au Maroc. Seule la responsable du Centre nationale de radiothérapie Alassane Ouattara pourrait nous en dire avec précisions. C’est tout de même le premier centre de radiothérapie qui suscite une forte affluence et réalise un taux d’utilisation supérieure aux normes requises. Un point fait par le Professeur Didi Kouko Coulibaly, directrice dudit Centre national dans un entretien avec une presse en ligne avait dit que « ce sont 57 patients pour 69 consultations qui ont été enregistrés, à ce jour » C’était bien avant aout 2018, lors d’une cérémonie lors de la cérémonie organisée à la salle de conférences du Ministère des affaires étrangères avec des partenaires sud -coréen. Ce jour- là, le Docteur Raymonde Goudou Coffi alors ministre de la Santé et de l’Hygiène publique avait dit qu’il s’agissait là « d’un ratio de présence qui montre une demande forte des malades du cancer» Les chiffres ont certainement évolué ? Nous n’en savons pas grand-chose. Malheureusement, malgré notre insistance et les nombreuses relances téléphoniques, la responsable juridique qui a remonté les informations à sa hiérarchie, nous apprendra le 03octobre 2018 que : « Monsieur, nous pouvons bien donner les chiffres que nous voulons, mais c’est elle seule qui peut vous les donner ou donner des instructions express pour que nous puissions vous les donner. Elle ne sera disponible qu’à partir du 12 octobre 2018(…)dans toute structure bien organisée c’est comme ainsi…. » Héla pour Un Etablissement public national( Epn). Toutefois, nous restons à l’entière disposition de la Direction du Centre Oncholo médical et de radiothérapie. Qui est rattaché au Centre hospitalier universitaire de Cocody. «Unique dans la sous-région» et pouvant accueillir entre 160 et 200 patients par jour, le nouvel établissement a nécessité un investissement de 13 milliards de francs Cfa. Il compte 4 bâtiments avec des services de radiothérapie et d'oncologie médicale. A cela s'ajoutent un laboratoire, une pharmacie et le tout sur une superficie d’environ 11 600 m2. Face à une prévalence du cancer estimée à 116 cas pour 100 000 habitants, la mission des équipes du centre est de entre autres de faire «la sensibilisation, la prévention, le dépistage, le diagnostic et la réinsertion des patients». Selon Professeur David Khayat cancérologue de son état et ancien chef du Service d’Oncologie Médicale de l ’ Hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris sont claires : « (…) En 2000, il a été détecté plus de 10 millions de nouveaux cas dont 6 millions de décès. En 2012 nous étions à 14 millions de nouveaux cas pour 8 millions de décès » Mais que disent les prévisions ? « En 2020, il est prévu 20 millions de nouveaux cas pour 10 millions de décès. En termes de pourcentage, 75% de ces décès surviendront dans des pays qui représentent moins de 5% du Produit intérieur brut ( Pib mondial) Par ailleurs, le cancer tue plus que la tuberculose, le Sida et la Malaria » Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Une vue du plateau technique présenté aux autorités ivoiriennes et marocaines lors de l’inauguration du Centre Oncholo médical et radiothérapie d’Abidjan. ( voir mail yacou, sekou et Eric Pkassou) Encadré : Une synergie africaine pour combattre le cancer.
Le centre comprend, entre autres, des services d’oncologie, de radiothérapie, d’oncologie médicale, un laboratoire, une pharmacie avec des équipements de pointe composés de deux accélérateurs linéaires des particules, un scanner de simulation, un appareil de curiethérapie et un détecteur de radioactivité. Constitué de 4 bâtiments et d’espaces aménagés, le Centre national de radiothérapie s’étend sur une surface de 11 599 m2. Un des bâtiments abritera l’accueil et l’administration de la radiothérapie. Il abritera aussi la consultation, la curiethérapie, le scanner et les salles de traitement 1 et 2. Un autre bâtiment comprendra les services de chimiothérapie et les laboratoires. La Direction du centre, la pharmacie, la salle de conférence seront dans un autre bâtiment. Le quatrième bâtiment abritera les services hygiéniques. Il est à noter que le coût du traitement du cancer est onéreux et la prise en charge est difficile. Dans ce centre, l’accent est mis, sur la radiothérapie, parce que la chimiothérapie est déjà pratiquée en Côte d’Ivoire, chez l’enfant et l’adulte au Chu de Treichville, depuis 1995. La spécificité de ce joyau est qu’il comprend deux bunkers qui, en plein régime, peuvent traiter, selon les spécialistes, entre 160 et 200 patients par jour et par bunker L'absence d'une structure locale de prise en charge de cette maladie accentuait la peine des patients qui étaient obligés de supporter, en plus de ce coût, des frais de déplacement élevés pour des soins à l'extérieur du pays, pour ceux qui en avaient les moyens. Quoiqu'entièrement construit sur fonds propres ivoiriens, la mise sur pied du centre a été réalisée grâce à un partenariat ivoiro-marocain. Partenaire technique au projet, la société Agentis à capitaux marocains y a beaucoup contribué. Ce centre fait de la Côte d'Ivoire «le pionnier de la région en matière de lutte contre le cancer», a avancé le Pdg de l'entreprise, Adil Mesfioui, lors de son inauguration. La contribution du royaume chérifien concerne également le fonctionnement du centre. Des équipes ivoirienne et marocaine assurent son fonctionnement. Mais c’est quoi le cancer ? Selon l’Organisation mondiale de la Santé( Oms), « le Cancer est un terme général appliqué à un grand groupe de maladies qui peuvent toucher n'importe quelle partie de l'organisme. L'une de ses caractéristiques est la prolifération rapide de cellules anormales qui peuvent essaimer dans d'autres organes, formant ce qu'on appelle des métastases. De nombreux cancers peuvent être prévenus en évitant les principaux facteurs de risque, comme le tabagisme. Un nombre significatif de cancers peuvent être soignés par la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie surtout s'ils sont détectés suffisamment tôt » Bamba M. Légende photo : Le Par ailleurs, le cancer tue plus que la tuberculose, le Sida et la Malaria
Zié Coulibaly, candidat Pdci à Yopougon : « Nous n’accepterons pas la fraude à Yopougon »
dimanche, 30 septembre 2018 22:24 Written by ossey84De larges extraits du propos du député de Yopougon, candidat et tête de la liste du PDCI “La Cote d’Ivoire Rassemblée et Réconciliée“.« (…) Nous ne participons pas à ces élections pour participer. Mais nous venons pour gagner. Et nous allons gagner. Et il n’aura rien. Nous ne savons pas qui va nous en empêcher. Nous sommes préparés à tous les niveaux. Il y a des gens qui disent qu’ils comptent sur “la technologie électorale“ pour gagner. Allez leur dire que nous comprenons bien ce qu’ils veulent dire mais nous ne nous laisserons pas faire. C’est vrai ça a marché par le passé aux dernières élections municipales, mais cette année nous n’accepterons pas de fraude à Yopougon » Cette mise en garde est de l’honorable Zie Coulibaly, candidat Pdci Rda aux municipales dans la Commune de Yopougon. C’était lors d’un meeting dans cette commune et devant une foule de sympathisants et militants acquis à sa cause. A la tribune, il n’a pas manqué de mettre en garde ses adversaires en ces termes : « La fraude c’est terminé à Yopougon. L’élection ce n’est pas la fraude. Lors de mes premières participations aux élections législatives et municipales en 2010, j’ai instruit les services d’un avocat, Me Sui Bi pour dénoncer 3 types d’irrégularités, à savoir des bourrages des urnes, les signatures des Pv avant la fermeture des bureaux de vote et le vote multiple d’une seule et même personne. J’ai même organisé une marche de protestation à cet effet. Cette année je ne laisserai pas passer ces pratiques. Je remporterai cette élection et je ne laisserai personne me voler cette victoire. Yopougon doit renaître sous mon mandat. Donnez-moi la victoire et vous verrez le nouveau visage de votre commune, une commune où l’homme est au cœur du développement. Nous allons déloger le Rdr de cette commune » Aussi, il n’ a pas manqué d’ajouter que : « Le président Bédié nous a mis en mission pour ramener la victoire au PdcI-Rda. Et c’est ce que nous allons faire. Et c’est avec vous populations de Yopougon que nous allons y arriver. Nous allons repenser avec vous les habitants, notre commune à tous. On peut développer et embellir cette commune. Ce n’est pas extraordinaire » Car pour lui, dira t-il , il suffit tout simplement d’un minimum d’organisation. « Notre gestion sera inclusive et participative. Ensemble avec vous populations, vous verrez ce qu’adviendra votre commune. “Yopougon, c’est pour nous“. » Et pour cela, Zie Coulibaly a dit avoir de grandes ambitions cette commune. « Nous allons promouvoir une gestion inclusive de l’action municipale par la création de 230 conseils consultatifs érigés en organes décentralisés ; Promouvoir également la bourse de l’emploi et de l’insertion en rapport avec la zone industrielle de Yopougon ; Promouvoir une politique de modernisation des services de la Mairie. Nous prévoyons la création d’un hall de développement avec la maison de la culture, la maison des sports et loisirs et la maison de la solidarité ainsi d’un point focale d’urgence dénommé Monsieur le Maire » a promis Zie Coulibaly. Qui n’ a pas oublié de lever un coin de voile sur le volet culturel et sportif de son programme. « Il y aura le grand festival des Mamans masquées de Yopougon, le haut conseil du 3e âge. Nous mettrons l’accent sur la coopération décentralisée, nous ferons la promotion du Sagbali (lutte à l’Ivoirienne), le lancement du concept Yopougon la belle par une politique d’embellissement communal, le renforcement des infrastructures socio-économiques de base et l’instauration d’un prix dénommé la médaille de la municipalité ainsi que l’introduction du numérique dans les services de la Mairie » a- t-il ébauché devant une foule acquise à sa cause.
Moussa Kader
Des soutiens de tailles pour Zie Coulibaly
L’ex député du PDCI Rda, Gouali Dodo Junior a apporté son soutien au candidat Zié Coulibaly. Il a exhorté la population qui a effectué nombreuse le déplacement à voter massivement la liste Pdci-Rda en vue de voir les choses changer aussi bien dans la commune qu’au niveau national le moment venu. « Vous ne devez pas vous tromper de choix. Le future maire est là avec vous. C’est le début de la réconciliation vraie. Surtout avec le démarrage du processus de Gbagbo dès demain (Ndlr : Ce lundi 1er Octobre 2018). Avant d’ajouter que : « On ne reconnait plus notre Yopougon de sorte que je me demande s’il y a un maire actuellement. Donc Dieu vous a donné la chance d’avoir un maire pour assurer le développement » Si vous voulez qu’en 2020 nous nous débarrassions de ce qui nous dérange, c’est maintenant que tout se décide. Notons que la trentaine de bâches n’étaient insuffisante pour contenir les populations venues participer au lancement de la campagne de Zié. La déléguée Pdci de Yopougon centre, N’guessan Euphrasie et plusieurs responsables de la base dudit parti à Yopougon, ainsi que plusieurs associations et Ong ont apporté leur soutien au candidat Zié qui a sur sa liste des responsables du Rpp, Mfa, Rpc. Le directeur de campagne, Kader Touré a fait défiler pour leur installation, 120 conseils consultatifs
M. Kader.Légende
photo : l’honorable Zie Coulibaly engage la bataille pour la victoire finale
Journée mondiale du Tourisme: La Côte d’Ivoire enregistre 1,5 millions de touristes au cours de l’année 2018
dimanche, 30 septembre 2018 11:56 Written by ossey84aInstituée en 1980, la journée mondiale du tourisme a été célébrée le jeudi 27 septembre. Et a été consacrée à la transformation du numérique et à l’innovation. En Côte d’Ivoire, cette célébration a été marquée par la propreté des plages. « Un tourisme qui s’appuie sur l’innovation et sur les progrès numériques aura plus de possibilités d’améliorer l’inclusivité, l’autonomisation des populations locales et l’utilisation rationnelle des ressources, entre autres objectifs resitués dans le contexte plus large du processus de développement durable » a déclaré Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT.Selon le baromètre du tourisme, le monde entier enregistre 1,323 milliards de touristes et a généré un chiffre d’affaire de 1400 milliards de dollars au cours de l’année 2018. La Côte d’Ivoire, selon Seke Essoh François, directeur régional de l’office de la promotion du tourisme, a accueilli au cours de cette année 1,5 millions touristes. Ce qui a permis au tourisme d’engranger la bagatelle de 447 milliards de FCFA. Ce qui constitue une nette amélioration de 7% comparativement aux années antérieures. L’objectif du cadre choisi pour la célébration de cette journée est surtout de sensibiliser les populations et acteurs de la salubrité sur la nécessité de garder les plages ivoiriennes propres. Car elles attirent plus de touristes. Du matériel de nettoyage des plages a été remis au comité local. Mondoukou, coquette localité située à environ 5 Km au sud de Grand-Bassam a été choisie pour la célébration de la 38ème édition. Cette opération ‘‘plage propre’’ a été organisée samedi 29 septembre par l’association pour la promotion du tourisme en Côte d’Ivoire (APTCI), en collaboration avec Horest. La journée mondiale du tourisme vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance du tourisme et à sa valeur du point de vue social, culturel, politique et économique. C’est aussi le lieu d’évoquer les défis mondiaux contenus dans les objectifs du millénaire pour le développement énoncés par les Nations-Unies et de souligner la contribution que peut apporter le tourisme à la réalisation de ces objectifs.
Kader M.
Municipales 2018 à Cocody/ Entrée en scène de Jean Marc Yacé Le Pdci, le Fpi et la société civile s’engagent à barrer la route au Rhdp
dimanche, 30 septembre 2018 08:24 Written by ossey84Après son investiture, le candidat Jean Marc Yacé qui défend les couleurs du Pdci Rda. A donné rendez-vous aux populations de Cocody au mythique stade du quartier Sogefia de ladite commune. Où il est arrivé sous le coup de 16heures 15 mn. Bain de foule et Jean Marc Yacé retrouve les autres conseillers de sa liste à la tribune .Où l’attendaient déjà l’honorable Coulibaly Doulaye, vice- président de l’Assemblée nationale et 2e adjoint au maire sortant de la commune de Cocody et la bouillante Prisca Rabet de l’Union des Femmes de la même commune. Mais aussi et surtout une forte délégation du Front populaire ivoirien,( Fpi- tendance Affi Nguessan) conduite par Issiaka Sangaré membre de la liste Jean Marc Yacé. Pour Picko Paul, le président des jeunes du quartier Sogefiha, « Jean Marc Yace est un homme de conviction et de parole. C'est pourquoi nous devons choisir pour la commune de Cocody Jean Marc Yace. C'est le meilleurs choix de la jeunesse et l’ultime des populations de Cocody C’est bien M. Yacé » Pour le Issiaka Sangaré, qui connait bien le fonctionnement de la commune pour avoir été adjoint au maire sous Feu Diagou Gomond, « C'est ensemble que nous allons arriver à nos fins. J'ai vu en Jean Marc Yace un leader, c'est un acteur de développement. Je sais qu'il saura apporter des réponses fortes aux problèmes de Cocody. C'est pourquoi j'aimerai inviter les populations de Cocody à voter Jean Marc Yace parce qu'avec lui, une ère nouvelle est née. Nous sommes tous ensemble pour la victoire de Jean Marc Yace » Il est plus de 18heures 10 mn quand après une pause musicale bien zougloutique soutenues portée par Bilé Didier, le candidat du Pdci Jean Marc Yace de situer les enjeux de sa candidature. L'homme base son programme sur le capital humain. Pour lui, la jeunesse de Cocody doit se réveiller et prendre son destin en main. « Chers amis jeunes, vous devez vous lever pour prendre votre destin en main. Ensemble nous devons faire changer Cocody et j'ai une équipe efficace et déterminée et prêts à aller au combat. Rassurez-vous, nous allons faire ce que nous avons dit. Nous sommes des hommes concrets. Nous avons un programme pour les jeunes et je vais vous dire qu'on ne vous oubliera pas. Je suis le seul candidat du Pdci à Cocody, il n'y a pas deux. À tous les amis du Fpi je vous salue. À tous les militants du Pdci ne vous trompez pas, il y a un seul candidat du Pdci. Aujourd'hui l'heure est arrivée pour savoir où nous allons. Personne ne pourra nous voler notre victoire. A partir de maintenant, je vous engager à aller faire du porte à porte », a-t-il conclu
Moussa Kader : Jean Marc Yacé et des membres de son conseil..
Ils ont dit : L’honorable Coulibaly Doulaye et adjoint au maire
« Nous sommes sur une liste d’ouverture … »
« En plus des différentes rencontres comme celle que nous venons de vivre, nous allons faire aussi du porte à porte à travers tous les quartiers de la commune de Cocody. Pour convaincre les indécis, les commerçantes sur les marchés, et autres membres de la société civile. Dès ce jour, nous engageons la cours jusqu’à notre victoire finale. C’est du concret (…) sur cette liste d’ouverture sur les autres sensibilités politiques. comme nous l’a demandé le Président Bédié»
Moussa K.
Secteur bancaire africain La montée en puissance des banques marocaines continue
mardi, 25 septembre 2018 18:55 Written by AfrikchallengesLe groupe Banque Centrale Populaire (Bcp) du Maroc est entré en négociations exclusives avec le groupe français Bpce pour l’acquisition de ses participations dans quatre banques en Afrique réalisant à fin 2017 un Pnb agrégé d’environ 2 milliards de dirhams, soit plus de 584 milliards de Fcfa. Selon Media24 qui rapporte l’information, « Le groupe Banque centrale populaire (Bcp) annonce, ce mardi 25 septembre être entré en négociations exclusives avec le groupe français Bpce, celui-ci ayant retenu son offre ferme pour l’acquisition de ses participations dans quatre banques en Afrique. » La cérémonie de signature a eu lieu au siège du groupe Bpce à Paris le mardi 25 septembre 2018. Les participations concernées sont : -Au Cameroun: 68,5% dans la Banque Internationale du Cameroun pour l’Épargne et le Crédit (Bicec), 3ème acteur bancaire du pays ; - A Madagascar: 71% dans la Banque Malgache de l’Océan Indien (Bmoi), 4ème acteur bancaire ; En République du Congo: 100% dans la Banque Commerciale Internationale (Bci), 4ème acteur bancaire ; - En Tunisie: 60% dans la Banque Tuniso-Koweitienne (Btk), acteur historique dans le secteur bancaire du pays. Le communiqué de Bcp ajoute que les quatre banques disposent de 117 agences et centres d’affaires, 1.886 collaborateurs, et ont réalisé à fin 2017 un Pnb agrégé d’environ 2 milliards de dirhams, soit plus de 292 milliards de Fcfa. « Cette offre, qui fait suite à l’acquisition récente de la Banque des Mascareignes basée à l’Ile Maurice, permettrait au groupe BCP d’accélérer de manière significative son développement en élargissant sa couverture géographique à 17 pays en Afrique. Ce projet sera soumis aux instances représentatives du personnel du groupe Bpce en France, et sa finalisation conditionnée par l’obtention des autorisations réglementaires usuelles au Maroc et dans les différents pays de présence des banques concernées » conclu ce média marocain Moussa Kader Légende photo Sa Majesté le Roi Mohamed VI encourage les entreprises marocaines à investir massivement en Afrique
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Institut d’études politiques de Bordeaux : Le concours d’entrée présenté aux élèves de Jean Mermoz
lundi, 24 septembre 2018 13:27 Written by ossey84Une convention de partenariat avec l’Institut d’Etudes Politiques (Iep) de Bordeaux, la Mission laïque Côte d’Ivoire dont dépend le Lycée international Jean-Mermoz et l’Institut français en Côte d’Ivoire a permis la mise en place depuis 2016 d’un programme de préparation au concours d’entrée à Sciences Po Bordeaux. Ce dispositif a été mis en place pour les élèves du Lycée international Jean-Mermoz qui seraient désireux d’intégrer l’Iep de Bordeaux. Une réunion d’information a eu lieu le jeudi 20 septembre 2018 à l’amphithéâtre du lycée pour présenter l’Iep de Bordeaux aux élèves de Premières et Terminales ainsi que le planning de préparation et la réglementation du concours d’entrée. La rencontre a commencé par une introduction de Mme Maudire, proviseure Adjointe du Lycée international Jean-Mermoz, portant sur la présentation du concours, la date d'inscription au concours et celle des épreuves. A suivi, une présentation de l'Iep de Bordeaux ainsi que les débouchés par M. Clément Boutin, professeur d'Histoire-Géographie au sein du lycée, ceci afin d’expliquer les contours des séances de préparation. Rappelons que l’Iep de Bordeaux compte aujourd’hui plus de 2.000 élèves tous statuts confondus. C’est un établissement public d’enseignement supérieur qui est associé par convention à l’Université de Bordeaux. Le diplôme délivré par l’établissement confère le grade Master. On peut y accéder en première année (cursus général ou filière binationale), en troisième ou en quatrième année. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.égende photo : Une vue de la table de séance lors de la rencontre avec les élèves
Négoce de café en Côte d’Ivoire : Les exportations de augmentent de 49%
samedi, 22 septembre 2018 23:16 Written by ossey84Durant les sept premiers mois de cette année, les quantités de café acheminées par les ports ivoiriens ont augmenté de 49% atteignant 38 411 tonnes, révèlent les données portuaires provisoires du Conseil Café-Cacao (Ccc). « La quasi-totalité du volume était composé de la variété Robusta avec pour principale destination, l’Algérie qui consomme en moyenne 70% de la production nationale. La Côte d’Ivoire envisage de faire passer la production locale à 400 000 tonnes de café d'ici 2020, soit environ quatre fois le volume actuel » rapporte l’Agence Ecofin. Notons que le pays ambitionne aussi d’améliorer le segment transformation de café. A ce jour, seul 20 à 25 % de la production est transformée localement et exportée en café en poudre.
B. Mafoumgbé
5e Grand Prix des transports d’Afrique de l’Ouest: Aeria enlève le super grand prix des transports
samedi, 22 septembre 2018 23:02 Written by africkchallengesLa 5e édition du Grand Prix des transports de l’Afrique de l’Ouest s’est tenue dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 septembre 2018, a Eden Golf Hôtel d’Abidjan. Comme l’indique sa dénomination, cette cérémonie a récompensé les acteurs des différents segments du transport (terrestre, maritime, aérien). Pour cette édition, le Super grand prix a été attribué à Aeria, entreprise en charge de la gestion de l’Aéroport d’Abidjan, une entité pilotée par un homme, au poste de président du conseil d’administration, à savoir le général Abdoulaye Coulibaly. Ce dernier a reçu son prix des du ministre ivoirien des Transports et parrain institutionnel de la cérémonie. Il s’est joint aux organisateurs et invités pour témoigner du soutien du gouvernement. «Le transport est un secteur essentiel pour notre économie. C’est pourquoi le gouvernement ne ménage aucun effort pour en faire un des secteurs les plus compétitifs», a indiqué d’emblée Amadou Koné avant de dérouler les grandes lignes du bilan dans le secteur des transports. Initié par le Marché africain des transports d’Afrique de l’Ouest (Matao), le Grand Prix des transports est présenté par le président du comité d’organisation, M. Auguste Danho, comme «une plateforme de rencontre et de création d’une synergie qui servira d’amplificateur de notre désir collectif et individuel d’atteindre la perfection». L’édition était consacrée au «leadership féminin dans les transports, gage de performance et de développement durable». A ce titre, 7 femmes ont été distinguées. Parmi elles, Mmes Aissatou Cissé Seye (Pendis Transport), Aka Stéphanie (Fdtr) et Edith Diop (Pilote de ligne Qatar Airways). Au total 21 trophées ont été attribués ainsi que 6 diplômes d’encouragement.
Moussa Kader
Les différentes récompenses , 5e édition des grands prix des transports
1) Prix de reconnaissance (Trophées)
Messieurs
1 ) Yssouf Fadika ( ex Bolloré )
2 ) Ahiman Lobe Marcellin ( ex PAA- CPA )
3 ) Commandant Adama Coulibaly ( ex CMA / CGM )
4) N’Gbala Kouassi Etienne ( ex PAA )
5 ) Commissaire Lanciné Sangaré ( ex PAA- CPA
6) ADO ADO Jean –Jacques ( ex PASP )
7 ) Mme Louise Kodo Esmel ( ex MSC, Ex Sophia Air Line )
II ) Prix de l’entrepreneuriat et du leadership féminin
- Consécration (Trophées)
- 1) Mme Aissatou Cisse ( Transport Pendis )
- 2 ) Mme Glaou Tia Philomène ( Mendeba Transport )
- 3) Mme Aka Stéphanie ( FDTR )
- 4 ) Mme Edith Diop ( Pilote de ligne Quatar Aiways )
- 5 ) Mme Mensah Agathe ( SG Communauté portuaire de Lomé , République du Togo )
- 6) Mme Kone Aissatou ( DG SOMITREX –Logistics )
- 7 ) Mme Ouattara Slimata ( Présidente du Conseil International des Femmes Entrepreneurs –Section Côte d’ivoire )
- 8 ) Mme N’Guetta Sonia ( Directeur générale LOGS HOLDING )
- 9 ) Mme Belba Présidente des Femmes monitrices d’Auto-Ecole de Côte d’ivoire )
- Encouragement (Diplômes)
- 1) Mme Asta Rosa Cisse ( ABIDJAN Terminal )
- 2) Mme Loua Tele Chantal (Pilote bateau –bus/ Sotra
- 3 ) Mme Adou Baba Nicole ( Machiniste Sotra )
III ) Prix Sectoriels
- Consécration ( Trophées )
Transport Routier voyageurs
1 ) Société AVS
Transport Routier Marchandises ( Cacao )
2 ) Somitrex Logistics
Transport Maritime et Operateurs Portuaires
3) Abidjan Terminal
Transport Aérien
4) AERIA
Encouragement (Diplômes)
1) Terminal de San-Pedro
2) Sotra
3) Fdtr ( Fonds de développement du Transport routier
GRAND PRIX DES TRANSPORTS : SUPER PRIX
Lauréat : AERIA
Dossier/Pénurie de tables-bancs dans les écoles publiques: Une autre plaie du système éducatif ivoirien
mercredi, 19 septembre 2018 08:12 Written by ossey84La Côte d’Ivoire, malgré la dégradation de son couvert forestier dispose encore d’un tissu industriel du bois dynamique aux compétences avérées. Paradoxalement, les établissements scolaires ivoiriens souffrent d’une insuffisance de tables-bancs… Dossier
En Côte d’Ivoire, rares sont les établissements scolaires publics qui ne souffrent pas de manque de tables-bancs. Face à cette situation, bonnes volontés, cadres et conseils régionaux font ce qu’ils peuvent pour combler le déficit en meubles et autres équipements. C’est certainement dans ce cadre que le conseil régional de la Nawa( Sud-ouest) a doté les établissements primaires et secondaires de la région de 1345 tables-bancs, pour pallier le déficit au niveau de certaines écoles de la région. C’était dans la mouvance de la rentrée scolaire 2017 – 2018. A l’occasion d’une cérémonie tant médiatisée, qui a eu lieu dans la bourgade de Yabayo, le troisième vice- président du conseil, Koudou Vincent a dit : « Le besoin en tables-bancs est évident compte tenu des effectifs scolaires. Le conseil régional de la Nawa a donc décidé d’apporter son appui à l’Education Nationale pour pallier le déficit au niveau des écoles mais aussi pour permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions, l’éducation faisant partie de nos priorités Il a fait savoir que ce sont au total 26 écoles issues de huit inspections d’enseignement primaire et neuf de la région ». Cette déclaration, passerait inaperçue, si c’était dans une autre localité autre n’appartenant pas à la Nawa, une région forestière par excellence et dont le président n’est autre que M. Alain Richard Donwahi Ahipaud , ministre des Eaux et forêt de la République de Côte d’Ivoire. Un pays dont la partie sud est couvert par la forêt et dont les produits sont transformés sur place, en produits semi-finis et finis très fiscalisés( Voir encadré). Curieusement, le système éducatif ivoirien qui devrait en profiter, est frappé par ‘le paradoxe de la pénurie de table-bancs’. Ainsi chaque année scolaire est rythmée par des mouvements d’humeur et de grèves à n’en point finir aussi bien dans le primaire public que secondaire en Côte d’Ivoire. Conséquences, une bonne partie des six millions d’élèves de Côte d’Ivoire, sont soumis à des cotisations par les Conseils de gestion scolaire( Coges) pour équiper des établissements scolaires et publics en table-bancs. En tout cas ces dernières années scolaires, les parents d’élèves, ont été constamment ponctionnés parfois à deux mille Fcfa par l’élève sous le fallacieux prétexte ‘ d’achat de table-banc’. Mais que fait concrètement l’Etat de Côte d’Ivoire pour équiper ses écoles en ce meuble très indispensable dans les conditions de travail des apprenants ? Et pourtant, la ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Madame Kandia Camara avait révélé en 2017, que « le Chef de l’Etat ivoirien avait passé depuis deux ans une commande de 575 000 tables bancs » dont « beaucoup sont en réserve » pour répondre aux éventuels besoins exprimés par les écoles. Malheureusement, juste après, l’année scolaire qui a suivi, les mouvements d’humeur des élèves n’ont pas manqué consécutivement au manque de ce type de meubles composés d’un banc en bois et d’une table ; le tout monté en une seule pièce. Car c’est bien souvent que des élèves sont obligés de s’asseoir à 3 voire quatre sur tes tables- bancs souvent branlants, pour apprendre. Ces difficiles conditions d’apprentissage, sont souvent à l’origine de mouvements de perturbation de la part des élèves qui vont jusqu’à paralyser les cours. Entre autres mouvements enregistrés ces dernières années, citons ceux qui ont eu lieu durant la rentrée scolaire de 2014-2015. Notamment au lycée moderne de Madinani( Odienné), les cours ont été perturbée voire retardée. Quand le mardi 19 janvier 2016, c’est-à-dire durant l’année scolaire suivante, les élèves de Yamoussoukro, capitale politique furent délogés par leurs camarades du lycée mixte1 qui manifestaient bruyamment contre l’absence de tables-bancs. Rappelons que les cours furent perturbés pendant deux jours dans cette ville. Ce n’est pas tout ! Le lycée moderne de M'Bahiakro (Centre-Est, région de l'Iffou), a enregistré aussi en 2016 des mouvements d’humeur de la part des apprenants qui n’étaient content du fait d'une insuffisance de tables-bancs dans les classes. . Par ailleurs, le mois d’octobre 2017 a été marqué par les mêmes revendications indiquées plus haut, sont encore remontées à la surface à Bouaké, principale ville de la Région du Gbéké. Les élèves du plus grand lycée de la ville, le lycée municipal Djibo Sounkalo de Bouaké ont manifesté pour le même motif. Et surtout contre les frais de Coges exigés chaque années pour, dit-on équiper l’établissement en tables-bancs. « L'année dernière, on avait 6800 élèves. Cette année, notre effectif tourne autour de 7.500 élèves. L'effectif a augmenté mais les infrastructures n'ont pas changé. Nous sommes donc confrontés aux problèmes de salles et surtout de table-bancs. Les élèves sont 3 à 4 pour travailler. Nous avons fait le point de nos besoins à la hiérarchie, nous attendons », indiquait pour sa part le proviseur du lycée municipal Djibo Sounkalo de Bouaké, Traoré Nouhoun.
Situation identique dans des zones où sont implantées des scieries
Même constat à Adzopé, où il existe tout de même quatre grosses unités industrielles du bois. Citons : Inprobois (Ipb), société spécialisée dans la fabrication de plaquage déroulé, contreplaqué ou encore panneaux lattés. A cette entreprise , ajoutons la Nouvelle Scierie d'Adzopé (Nsa), qui est spécialisée dans la production du plaquage simple et des contreplaqués d’une part et l’ usine de la Tropical Bois(Tb) spécialisée dans les tranches, des planches et du sciage d’autre part. Sans oublier une quatrième : la Fabrique ivoirienne de parquet (Fip) très expertes dans la fabrication de « carreaux » en bois. Malgré l’existence de ces entreprises spécialisées dans les différents métiers du bois, les élèves du collège moderne de cette ville ont dénoncé en mars 2017 le manque de tables-bancs. « Nous avons longtemps supporté cela maintenant, nous n’en pouvons plus. Il n’y a même pas de bancs dans les classes. Nous sommes obligés de nous asseoir à trois voire quatre par banc. Dans ces conditions, comment voulez-vous qu’on puisse copier les leçons », a avait confié à un confrère des élèves. Pour ne citer que ces poussées d’adrénaline et de convulsions pour réclamer en quelque sorte de meilleures conditions ‘ d’apprentissage’. S’il nous a été difficile durant nos investigations d’avoir des chiffres fiables de la part, du ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelles et de l’enseignement technique, de réactualiser les données indiquées plus haut, que pour combler le déficit, des partenaires au développement, élus locaux et cadres sont constamment à contribution pour équiper les écoles publics de Côte d’Ivoire. En Mai 2013, dans le cadre du don de contrepartie japonais hors projet, le ministère de l’Education nationale, a reçu de l’Ambassade du Japon un don de 12.500 tables-bancs. Il témoigne certes de la bonne santé des relations entre la Côte d’Ivoire et le Japon. Mais confirme la consolidation d’une politique de main tendue qui a cours sous les tropiques, là où le gouvernement devrait mettre en place une politique de soutien à la production de table-bancs avec les industriels du secteur que de taxer fortement une secteur à l’agonis. ( Voir encadré 2). Pour revenir au don en question, disons qu’ a été possible grâce à l’utilisation du fonds de contrepartie du don japonais hors projet d’un montant de cinq cent millions de francs Cfa, pour l’acquisition de mobiliers scolaires. Selon les autorités du ministère de l’Éducation nationale et de l’enseignement technique, «L’acquisition de ces 12. 500 tables-bancs comblera tous les besoins au niveau du secondaire dans les 4 Dren d’Abidjan et celle de Bongouanou». La répartition de ces mobiliers scolaires prévoit, pour les établissements secondaires, l’octroi aux Directions régionales de l’éducation nationale( Dren) Abidjan 1 de 1250 tables bancs, Direction régionale de l’éducation nationale( Dren) Abidjan 2 de 1921 tables-bancs; Direction régionale de l’éducation nationale( Dren) Abidjan 3 2890 et de la Direction régionale de l’éducation nationale( Dren) Abidjan 4: 1400 tables-bancs. Le surplus, constitué 5 039 tables-bancs sera réparti au niveau du primaire dans chacune des Inspections de l’enseignement primaire des 04 Directions régionales de l’éducation nationale d’Abidjan et celle de Bongouanou. Ont été livrés aux établissements primaires dans les Dren Abidjan 1, 1.100 tables bancs ; Dren Abidjan 2: 1000; Dren Abidjan 3, 1039. La Dren Abidjan 4, 1300 et Bongouanou: 600 tables-bancs. Ce qui donnait un total de 12.500 tables- bancs dont 5039 aux écoles primaires et 7461 pour le secondaire. Et les besoins des autres régions du pays ? Les autorités du système éducatif ivoirien restent muettes. En attendant d’avoir des données plus fraiches, des cadres et aux conseils régionaux font ce qu’ils peuvent. Les Conseils régionaux tout comme les Districts par exemple, ont à charge entre autres de construire des écoles et de les équiper en fonction de la demande des populations. Dans le cadre de cette mission, par exemple, le Conseil régional du Béré a offert courant 2015, 2500 table-bancs à plusieurs établissements primaires et secondaires de la région dont le lycée de Mankono qui a eu le privilège d'accueillir la première phase de cette opération de distribution avec 500 table-blancs. De Tiémé( Odienné) en passant par Niakara dans la Région du Hambol, des actions sont posées dans ce sens. Dans la première localité citée, les responsables des Comités de gestion des établissements (Coges) de sept écoles primaires de Tiémé ont été équipés de 300 tables-bancs semi métalliques par le ministère de l’Education nationale. Ce don de tables-bancs devrait permettre aux apprenants et aux enseignants de travailler dans de meilleures conditions. Dans le Hambol, Le lycée municipal de Niakara était confronté à un besoin d’environ 400 tables-bancs. L’adjoint au chef d’établissement, Nouhoun Soro, avait relevé un besoin urgent de 396 tables-blancs pour satisfaire le déficit criant au lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara. « Une cotisation de 2000 Fcfa a été instaurée par le bureau des parents d’élèves à l’effet d’une solution à ce problème d’équipements scolaires », a-t-il ajouté, à un correspondant local d’un média d’Etat. A Bouaké dans le Gbéké, c’est le ministre des Transports, Amadou Koné a offert en début d’année scolaire 2017-2018, des table-bancs et du matériel informatique au lycée moderne 2 de Bouaké dont il est un ex-pensionnaire. Ce lycée disposait en tout 40 salles de classes pour 5300 élèves soit 110 élèves par classe. Pour l’année scolaire 2018-2019, le gouverneur Beugré Mambé a offert 1000 tables-bancs aux établissements scolaires du district autonome d’Abidjan. La cérémonie s’est déroulée en présence du représentant du ministre de l’Education nationale, vendredi 14 septembre, à l’espace Canal aux bois, à Treichville. A l’occasion, le ministre gouverneur a indiqué que ce don vise à permettre aux écoliers, collégiens et lycéens d’étudier dans de meilleures conditions de travail. Il a été possible, a-t-il affirmé, grâce au partenariat étroit qui lie le ministère de l’Education nationale au district autonome d’Abidjan, lequel partenariat va permettre la construction d’un collège avec internat à Elokato-Elokaté, un collège à Brofodoumé, deux collèges et deux internats à Songon.
Que disent les enseignants et les parents d’élèves
Pour M. Basile Dohan Dago, enseignant et président de l’Ong Agir pour l’école, « Il faut repenser notre politique de scolarisation( …)C’est l’inadaptation des infrastructures d’accueil avec la politique de scolarisation obligatoire. Pendant le moment de crise militaro-politique. On a assisté à la construction de peu d’infrastructures d’accueil des élèves pourtant la population scolaire a augmenté. L’Etat devrait penser aux infrastructures d’accueil avant de lancer sa politique de scolarisation obligatoire. Aujourd’hui nous constatons un accroissement vertigineux de l’effectif des élèves et au même moment, il n’y a pas une augmentation proportionnelle des infrastructures d’accueil des élèves. Par conséquence, les résultats scolaires à coup sûr sont mauvais » Peut-on attendre d’efficient d’une élève qui étudie dans des conditions exécrables d’une classe pléthorique, où les tables-bancs manquent ? A cette question la réponse de cette Ong est sans ambages : « L’échec scolaire à travers les résultats catastrophiques en est la preuve. Il faut repenser notre politique de scolarisation obligatoire en tenant compte des difficultés en matière d’infrastructures d’accueil et de personnel administratif et enseignants. Si en définitive l’objectif de l’Etat c’est l’alphabétisation de toute la population, il doit se donner les moyens de sa politique sinon les remous ne finiront pas dans les écoles au vu des récurrents problèmes d’infrastructures d’accueil et de personnels » Pour M. Aka Kadio, président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire,( Opeeci), « il faut mettre fin cette insuffisance de tables-bancs dans nos écoles. Les Coges lèvent des cotisations à chaque rentrée scolaire pour équiper les écoles en tables-bancs. Mais après on constate que ça ne va pas. Dans le cadre de notre conférence de presse de rentrée scolaire sont des choses que nous allons dénoncer. Le gouvernement a demandé aux Conseils régionaux d’équiper dans ce sens les écoles grâce à des fonds qui leurs sont alloués. Mais la situation ne s’améliore pas(…) » Terminant, le président de l’Opeeci fait la révélation suivante : «Nous sommes un pays producteur et exportateur de bois et dérivés. Mais dans nos écoles, nos enfants sont confrontés à un manque criant de tables-bancs. Ce n’est pas normal ! On préfère en importer d’Inde et de Chine au lieu d’en fabriquer en qualité et en quantité sur place. Nous pensons qu’il faut adresser la question autrement »
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Malgré les cotisations levées chaque année, les élèves sont obligés de s’asseoir à trois voire ou quatre pour prendre les cours..
Encadré 1 :
Une industrie du bois très dense
Le ministre ivoirien des eaux et forêts, Alain Richard Donwahi Ahipaud a affirmé le vendredi 8 septembre 2017, que « l’industrie du bois en Côte d’Ivoire a permis la création de 50 000 emplois directs et de plus de 100 000 emplois indirects » Il s’exprimait à la faveur de la visite de la Présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, à l’Industrie tropicale de sciage (Its), dans le cadre de sa visite officielle en Côte d’Ivoire, en compagnie du Vice-Président de la République, Daniel Kablan Duncan. M. Donwahi a dit aussi que « les 131 unités en activité ont transformé 1490 000 m3 de grumes avec un rendement moyen de 50% ». La Côte d’Ivoire et le Libéria ont conclu, le 30 août 2017, à Monrovia, un accord de coopération dans le domaine du bois forestier, et faunique qui prévoit en son article 8 des champs de coopération dont la mise en œuvre devrait permettre la gestion durable des ressources forestières et fauniques dans l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
B. Mafoumgbé
M. Sanogo Moussa, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, en charge du Budget et du portefeuille d’Etat. Il doit revoir sa copie sur la question.
Encadré 2 : L’Etat préfère collecter ses taxes…
Une taxe d’abattage dont le montant est fonction de la catégorie de l’essence forestière exploitée et calculé par mètre cube de bois utilisable ou commercialisable. Il est proposé de supprimer la taxe d’abattage et de la remplacer par une taxe dénommée « taxe sur les ventes de bois en grumes » dont le taux est fixé à 5 % du chiffre d’affaires des entreprises bénéficiaires de la livraison en ce qui concerne les bois en grumes destinés aux industries locales et à 5 % de la valeur déclarée en douane pour les bois en grumes exportés. Il est par ailleurs proposé de remplacer « la taxe d’abattage sur les ventes de bois sur pied » par « un prélèvement sur les ventes de bois sur pied ». Le règlement de la taxe se fait dans les conditions et selon les modalités habituelles auprès de la recette des Impôts compétente, par le bénéficiaire de la livraison pour les bois en grumes destinés aux industries locales, et auprès de la recette des douanes compétente, par le déclarant en douane s’agissant des bois en grumes exportés. Les recettes attendues de cette mesure étaient évaluées à 8 milliards de Fcfa. Une mouture qui a été a rejetée par les professionnels du secteur. Avec qui la Direction générale des impôts( Dgi), a pu trouver un texte qui ne fâche personne dans la mouvance de la crise de l’annexe fiscale à la loi de finance 2018. Que de prendre cette taxe dans les poches des professionnels et industriels du bois, le gouvernement ivoirien pourrait imaginer un mécanisme d’encouragement et d’incitation des industriels par exemple qui produiraient des tables-bancs à des coûts très compétitifs et sociaux. Malheureusement dans le nouveau code ivoirien adopté par l'assemblée nationale et promulgué par le Président de la République de Côte d'Ivoire, selon la loi N°2014-427 du 14 Juillet 2014, ne prévoit rien dans ce sens. Pi, ce nouveau code forestier ivoirien qui renferme divers articles et réglementations est composé de 152 articles. Il nous est revenu que ce code est en train de connaitre des évolutions certes. Mais en son titre VIII, les articles 103 et 104 disent : « Article 103 : L’Etat perçoit des droits, taxes et redevances pour la cession, la location, l’exploitation, la transformation ou la commercialisation produits forestiers. Article 104 : Dans le cadre de ses activités, toute personne physique ou morale exerçant dans l’exploitation, la transformation, la valorisation, la promotion ou la commercialisation des produits forestiers est assujettie aux paiements des droits, taxes et redevances prévus par les textes en vigueur » Comme quoi l’option prise par le gouvernement c’est de lourdement fiscaliser la filière bois.
Bamba M.