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dimanche 9 février 2025
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Culture

Culture (63)

Audiovisuel//Salon international des contenus audiovisuel d’Abidjan (Sica)// Le gouvernement ivoirien appelle au financement du secteur

lundi, 20 novembre 2023 16:39 Written by

 

La 1ère édition du Salon international des contenus audiovisuel d’Abidjan (Sica), a ouvert ses portes ce lundi 20 novembre 2023 à Abidjan. Ce en présence de plusieurs membres du gouvernement ivoirien. A l’occasion, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a appelé à un financement accru du secteur de l’audiovisuel à l’instar des autres industries.
« Le secteur de l’audiovisuel qui est un secteur économique dynamique, peut contribuer énormément à la création de richesse et doit donc être financé comme toutes les autres industries. Ailleurs, nous savons tous ce que ce secteur a pu apporter à l’économie nationale de certains pays, pour ne citer que le cas du Nigeria », a déclaré Amadou Coulibaly.

Le ministre a réaffirmé sa ferme conviction de faire connaître les métiers de production audiovisuelle au monde des finances. « Il apparait important de faire tomber les murs de méconnaissance de ce métier », a-t-il souligné.

Pour le ministre de la Communication, au-delà de la question du financement, le SICA vise à stimuler un dynamisme d’interaction entre les acteurs du complexe écosystème audiovisuel pour en faire une véritable industrie créative, créatrices de richesses et d’emplois.

Le Sica 2023 offre l’occasion, a-t-il affirmé, de présenter toutes les innovations en termes de contenu audiovisuel. Et d’ajouter que la révolution numérique est porteuse de croissance car elle offre d’importantes opportunités de créations et d’innovations.

Selon Amadou Coulibaly, l’objectif du Sica est d’offrir une occasion unique, pendant 48 heures, à tous les acteurs du paysage audiovisuel, notamment, les professionnels, les experts, les réalisateurs, les producteurs, les étudiants, de partager des idées, des réflexions et de permettre aux jeunes de se projeter dans un avenir professionnel.

La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, s’est dit convaincue que la Côte d’Ivoire sera le hub de l’industrie créative. Elle a rappelé que le pays s’est doté d’un cadre légal qui sécurise la pratique de l’industrie audiovisuelle, voire cinématographique.

Françoise Remarck a fait savoir que la Can 2023 offrira l’occasion à la Côte d’Ivoire d’être plus attractive. Cet évènement permettra de mettre en exergue, toute la richesse culturelle, touristique et cinématographique de la Côte d’Ivoire.
Ayoko Mensah

Tourisme//Abav Rio De Janeiro 2023// La Côte d’Ivoire se « vend » au Brésil

mardi, 26 septembre 2023 16:31 Written by

La Foire des agences de voyages des Amériques-(Abav) est, en matière de promotion du tourisme, l’un sinon le plus grand des salons commerciaux en Amérique latine. Il se tient, pour l’édition 2023, du 27 au 29 septembre, à Rio De Janeiro, la capitale touristique de l’Etat fédéral du Brésil. Heureuse coïncidence, cet évènement se tient pendant la célébration de la Journée mondiale du Tourisme (Jmt) dont la thématique centrale est « Investir dans le tourisme vert ». Ce qui revient à dire que la destination ivoirienne y déploiera toute une palette de son offre entre nature et culture.


A maints égards, les économies culturelles et créatives peuvent être une partie de la solution de durabilité des destinations du Sud. Elles détiennent un immense potentiel de croissance, d'innovation et de diversification des produits au sein de l'écosystème touristique. Surtout, à l’ère du numérique et de la digitalisation des pratiques promotionnelles, d’expérimentation de parcours virtuels et de partages des savoirs. D’après l’Omt, 40 % des touristes internationaux ont comme principale motivation la recherche d’expériences touristiques liées à la culture et génèrent 2, 250 milliards de dollars par an, l'économie créative représentant 3 % du PIB mondial. Or, le tourisme culturel et les industries créatives ne reçoivent pas, le plus souvent, un rang prioritaire comme possibles moteurs permettant de relever les défis actuels de l’après-pandémie. Leur vaste potentiel pour stimuler l'entrepreneuriat social et les Pme, autonomiser les communautés, améliorer la compétitivité et aider les économies locales à mieux rebondir, reste encore inexploité.


C’est l’opportunité rêvée pour les pays d’Afrique et des Amériques donc de la Côte d’Ivoire, les sites, les agences de marketing et de communication tout au long de la chaîne d'approvisionnement du secteur du tourisme dans cette région du globe de se mettre en exergue. Mais aussi, pour les autres destinations du monde de pénétrer le marché Sud-américain (MERCOSUR). C’est dans cette perspective que la Côte d’Ivoire, sous la houlette du ministre du Tourisme, Siandou Fofana, auréolé de son leadership dans l’establishment du tourisme mondial, a reçu l’invitation de son homologue brésilien pour y permettre une participation de premier plan de la « Sublime Côte d’Ivoire ».
La Côte d’Ivoire y mettra, en particulier, en lumière, ses atouts culturels, culinaires et écotouristiques, en tant que produits d’appels. D’autant plus que lors de cet événement les agents Voyage et professionnels du tourisme avec les représentations des attractions touristiques, les destinations, les espaces d'événements, les hôtels, les médias, les agences en ligne, et d'autres seront présents pour répondre aux lancements de nouveaux produits, prendre contact avec d'autres professionnels et de transformer les tendances-secteur des entreprises. Une véritable lucarne pour vendre la « Sublime Côte d’Ivoire » à quelques mois de la tenue en Côte d’Ivoire de la Can en janvier-février 2024, quand on sait que le Brésil est l’une des nations-phares du football et s’érige comme une mosaïque culturelle et touristique indéniable. En plus d’être l’un des leaders de l’aire multi-continentale du « Sud Global » et des BRICS et membre du G20.
Il y aura également la zone artisanale Vivências do Rio, en partenariat avec le Département d’État du Tourisme. Le président de Fecomércio RJ, Antonio Florencio de Queiroz Junior, a annoncé la conférence de Steve Wozniak, co-fondateur d’Apple aux côtés de Steve Jobs. Elle aura lieu lors de la cérémonie d’ouverture de l’événement, le 27 septembre, Journée mondiale du tourisme. Wozniak, reconnu mondialement dans le domaine technologique, parlera des tendances et des actualités telles que l’IA (Intelligence Artificielle) et de son fonctionnement dans notre société.

L'ambition de la Côte d'Ivoire de s'établir comme un pays à vocation touristique, en intégrant durablement le Top 5 africain à l'échéance 2025, tout en se positionnant comme le hub ouest-africain du divertissement et une base de loisir de l'hinterland, ne saurait se faire avec efficience, sans s'inscrire sous le prisme de l'excellence. Et ce, à la lumière de la boussole que constitue "Sublime Côte d'Ivoire", la stratégie nationale de développement touristique 2018/2025. Aussi, étendre le faisceau vers la zone Sud-américaine dont le Brésil est le pays-leader et qui jouit d’une expertise et d’une renommée internationale au plan touristique n’est que légitime.

Pour la Côte d'Ivoire qui se prépare à accueillir la Can en 2024, l’exigence de la promotion de son potentiel et de ses attraits touristiques vers le Brésil, « Terre de football » par excellence, est une prescription presqu’obligatoire pour hisser la destination Côte d’Ivoire parmi les meilleurs en Afrique. Culture, gastronomie et tourisme vert sont les atouts que la Côte d’Ivoire entend mettre en lumière lors de cette édition 2023 du Salon ABAV.
B. Mafoumgbé ( Sercom mintourisme)

 

 

 

Afrique//Contribution des médias// Mobiliser les acteurs pour repenser les médias d’Afrique

vendredi, 04 août 2023 17:27 Written by


Pour répondre aux appels pressants de nombreux professionnels des médias et acteurs de l'industrie du continent en faveur de médias libres, indépendants, professionnels et prospères en Afrique, AllAfrica Global Media lance une nouvelle plateforme dénommée AllAfrica Media Leaders' Summit (AMLS).

Comme partout ailleurs dans le monde, l'industrie des médias en Afrique connait aujourd'hui des bouleversements majeurs, et fait face à des défis qu'il urge d'adresser de manière collective.

Ainsi, la première édition de AMLS, qui sera désormais un rendez-vous annuel des Leaders des Médias du continent, se déroulera du 24 au 26 octobre à Nairobi, avec le soutien du gouvernement de la République du Kenya

Cette rencontre s'inscrit dans une nouvelle ère, et se veut un cadre tant voulu par All Africa de toujours rassembler les acteurs et partenaires de l'industrie.


Déjà, le 4 novembre 2008, jour de l'accession à la magistrature suprême du premier président afro-américain, Barack Obama, AllAfrica Global Media marquait l'histoire de son empreinte à Dakar.

En effet, avec le soutien financier du Groupe de la Banque mondiale, de la Fondation Bill & Melinda Gates, d'Ecobank et de Coca-Cola, nous avions eu l'immense privilège de réunir une cinquantaine de dirigeants des médias parmi les plus influents d'Afrique pour lancer le « Forum des Leaders de Médias d'Afrique », African Media Leaders Forum (AMLF).

Avaient pris part à la réunion de 2008 des figurent éminentes comme Linus Gitahi, PDG du Nation Media Group au Kenya ; Nduka Obaigbena, fondateur et président du groupe THISDAY au Nigeria ; Maria Kivanuka, fondatrice de Radio One en Ouganda ; John Allen, directeur général d'AllAfrica ; le Dr Tendai Mhizha, stratège mondial et conseiller principal d'AllAfrica ; Arlindo Lopes, président de la Southern African Broadcasting Association (SABA) ; Boureima Sigue, fondateur de « Le Pays »au Burkina Faso ; Juliana Rakotoarivelo, directrice générale de Midi Maoga Sinana à Madagascar ; Kwasi Tum, PDG de Multimedia Group au Ghana et Ramanou Kouferidji, PDG d'Imanle Africa Television.


A la suite de cette première édition, le Conseil d'administration de AllAfrica a transféré l'organisation du forum de AMLF à l'African Media Initiative (AMI), une initiative destinée à améliorer le paysage médiatique du continent.

Ainsi, AMLF a été organisée avec succès lors des éditions de 2008 à 2015, avec les acteurs des médias, notamment des journalistes influents, des rédacteurs en chef, des organisations de la société civile, des universitaires, des chefs d'entreprise, ainsi que des chefs d'État et des dirigeants d'institutions les plus prestigieuses d'Afrique, telles que l'Union africaine, la Banque africaine de développement et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA). L'organisation a évolué passant de 50 participants au départ, pour enregistrer à chaque édition plus de 500 participants.


Mais, pour diverses raisons, AMLF ne s'est pas tenue les huit dernières années.

La première édition de AMLS aura pour thème : "Repenser les médias d'Afrique en période de mutations profondes".

Pourquoi est-il essentiel de mettre sur pied une plateforme panafricaine pour rassembler les leaders de Médias ? Et pourquoi maintenant ?

L'adoption de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est largement perçue comme un changement de cap, avec un immense potentiel qui pourrait ouvrir une ère de développement et de prospérité.

Dans l'industrie des médias, la numérisation accrue, l'introduction de l'intelligence artificielle (IA), les campagnes de désinformation généralisées, ainsi que l'utilisation de "deep fakes", ont créé une nouvelle réalité et de nouveaux challenges, dans un contexte où les risques de troubles civils et les conflits de tous genres se profilent à l'horizon. D'où la pertinence d'un conclave annuel des dirigeants des médias d'Afrique pour appréhender et échanger sur des sujets primordiaux qui concernent l'ensemble du continent, et sur le rôle des médias.

L'industrie des médias ne peut de ce point de vue faire l'économie des questions à enjeux comme:

1. La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF): Sa mise en œuvre offre aux dirigeants des médias des possibilités de collaboration transfrontalière, de partage de contenus et d'échange de talents. Par exemple, comment la ZLECAF pourrait faciliter la croissance de l'industrie, favoriser les échanges culturels et promouvoir l'image de l'Afrique dans le monde.

2.  Création de contenus au niveau local: Avec cette nouvelle donne, les dirigeants des médias doivent élaborer des stratégies pour soutenir et amplifier les opinions locales, relayer les événements locaux et promouvoir les industries créatives sur le continent, en favorisant un écosystème médiatique africain florissant, notamment dans les domaines de la sécurité et de la consolidation de la paix, de l'autonomisation des femmes et de l'accès équitable aux services de santé.

La création de la ZLECAF, offre une opportunité pour améliorer la qualité, mais aussi la production et la distribution de contenus africains locaux.

3.  Développement des compétences et Formation: L'évolution du paysage médiatique exige un développement continu des compétences et de la formation. Les dirigeants des médias doivent consacrer des ressources aux initiatives de renforcement des capacités, aux programmes de mentorat et aux plateformes de partage des connaissances, afin de doter les professionnels des médias africains des compétences nécessaires pour qu'ils puissent réussir en ces temps difficiles.

4. Numérisation: La numérisation rapide de l'industrie des médias a transformé les façons de créer, de distribuer et de consommer les contenus. Mieux, les façons de travailler. Les dirigeants des médias doivent discuter des méthodes d'adoption des plateformes numériques, de l'exploitation des médias sociaux, d'une part, et d'autre part, de l'exploration de techniques novatrices de narration numérique, afin de s'engager efficacement auprès du public.

5. Introduction de l'intelligence artificielle (IA): L'intégration de l'IA dans l'industrie des médias a révolutionné des outils et des services tels que la création de contenus, les recommandations personnalisées et l'analyse d'audiences. Les dirigeants des médias doivent étudier et saisir, les implications éthiques, les opportunités et les défis liés à l'adoption de l'IA, afin de garantir une utilisation responsable et impartiale des technologies.

6. Fausses informations et Désinformations: La prolifération des fausses informations et de la désinformation constitue un défi important pour la crédibilité des médias et la confiance du public. Les responsables des médias doivent collaborer à travers des initiatives de vérification des faits, promouvoir des programmes d'éducation aux médias et élaborer des stratégies pour lutter contre la diffusion de fausses informations, en sauvegardant l'intégrité du journalisme et son rôle dans la société.

7. Deepfakes: L'essor de la technologie des "deepfakes", qui permet de créer de fausses vidéos et de faux sons très convaincants, suscite des inquiétudes quant à l'authenticité du contenu des médias. Les dirigeants des médias doivent discuter des techniques de détection, des lignes directrices éthiques et des cadres politiques pour faire face à l'utilisation abusive potentielle des "deepfakes" afin de maintenir le lien de confiance avec le public pour préserver la paix et la sécurité dans nos pays.

Au regard de tous ces défis, la tenue d'une réunion annuelle des dirigeants des médias d'Afrique, à laquelle se joindraient d'autres acteurs des médias, notamment des chefs d'État et des dirigeants d'institutions continentales, des universitaires, des représentants de la société civile et des champions du secteur privé, est importante aujourd'hui plus que jamais.

Amadou Mahtar Ba est cofondateur et président exécutif d'AllAfrica Global Media, propriétaire et exploitant du plus grand distributeur de nouvelles et d'informations électroniques sur l'Afrique à travers le monde.
Par Par Amadou Mahtar Ba

 

Tourisme- Afrique// Organisation mondiale du tourisme// L’Île Maurice à la présidence, le Nigeria et le Kenya héritent des Vice-présidences

jeudi, 27 juillet 2023 17:15 Written by

Réunis du 26 au 28 juillet, à l'Île Maurice pour accélérer le rôle du tourisme pour le développement durable dans la région, au cours de leur Réunion annuelle, les Ministres en charge du Tourisme en Afrique, ont renouvelé leurs instances dirigeantes, dès l'entame de la session, le mercredi 26 juillet 2023.
Les Ministres du Tourisme du Continent, à la faveur de leur 66ème Réunion de la Commission régionale de l'Organisation mondiale du Tourisme pour l'Afrique (CAF/OMT) à l’Île Maurice, ont renouvelé conformément aux statuts, ce mercredi 26 juillet, leurs instances dirigeantes. Ainsi, le Premier Ministre adjoint de la République mauricienne, en charge du logement, de l’Aménagement du Territoire et du Tourisme, Louis Steven Obeegadoo, a-t-il été élu par ses pairs à la présidence de la Commission onusienne spécialisée. Il succède au Ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana qui a présidé aux destinées du Tourisme continental deux années durant.


L’industrie touristique comme un vecteur d’épanouissement des Etats

À ses côtés, il aura pour 1er Vice-Président, le Ministre Nigérian de l’Information et de la Culture, en charge du Tourisme, et comme 2e Vice-Président, Najib Balala, ministre kényan du Tourisme, de la Faune et des Antiquités.

Tous et chacun attestent s’inscrire dans les sillons tracés par Siandou Fofana qui a contribué par son leadership à redynamiser la CAF/OMT, en particulier, dans un contexte marqué par un changement de paradigmes à la survenue de la pandémie mondiale de la Covid 19. D’autant plus que Siandou Fofana, depuis 2019 a intégré, à divers titres et fonctions, le Conseil exécutif de l’OMT dont le Secrétaire général, Zurab Pololikashvili a salué l’entregent et le dévouement pour établir l’industrie touristique comme un vecteur d’épanouissement des Etats et des communautés. Idem pour le Ministre Saoudien du Tourisme, Président du Conseil exécutif de l’OMT, Ahmed Al-Katheeb. Qui a indiqué que le tourisme mondial doit, plus que jamais, s’inscrire dans une approche plus durable et respectueuse de l’environnement et des communautés.

Siandou Fofana, en sa qualité de Président sortant, tout aussi estampillé de son poste de 1er Vice-Président du Conseil exécutif de l’OMT, a indiqué dans son allocution inaugurale l’enjeu desdites assises. Il a soutenu : « Cette session revêt une importance toute particulière, car elle marquera un tournant dans le développement et la promotion du tourisme africain à l’échelle mondiale. Nous sommes ici pour élire un nouveau bureau mais aussi pour discuter, collaborer et trouver des solutions pour faire du tourisme un catalyseur du développement économique, social et environnemental, tout en préservant notre patrimoine culturel et naturel ».

Mieux, pour Siandou Fofana, priorisant l'éducation, la durabilité et les investissements, le tourisme devient un allié pour stimuler les économies. Et d’indiquer que « c’est un honneur pour mon pays la Côte d’Ivoire, de diriger les délibérations de cette 66ème session de la CAF, session élective et décisive en vue de la préparation de la 25ème Assemblée Générale prévue à Samarcande en Ouzbékistan ».

Repenser le tourisme pour l’Afrique

C’est la deuxième fois que Maurice, membre de l’OMT depuis 1975, accueille ce rendez-vous de la CAF, faut-il le préciser. La Commission régionale de l’OMT pour l’Afrique est, pour rappel, la principale plate-forme institutionnelle où les ministères en charge du tourisme discutent des dernières tendances du secteur au niveau continental et mondial et de la mise en œuvre de leur programme de travail.

Il importe de noter, par ailleurs, que le Commissaire au Tourisme de l’Union africaine, Albert Muchanga et la Secrétaire générale du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), Chileshe Mpundu Kapwepwe ont pris part en tant qu’invités de marque à la cérémonie d’ouverture.

Aux plans heuristique et prospectif, la conférence, ce jeudi 27 juillet, autour du thème « Repenser le tourisme pour l’Afrique : Promouvoir l’investissement et les partenariats ; Relever les défis mondiaux », retient toutes les attentions, aussi bien des politiques et experts, que la société civile.

En marge de la Réunion de la CAF, deux événements sont prévus. Le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, dévoilera la plaque du « Best Tourism Village Award », attribué par l’OMT au village du Morne. Il remettra également une plaque similaire au président du Conseil du village de Vieux-Grand-Port, également primé. En fin d’après-midi, une cérémonie marquant les 15 ans de l’inscription du paysage culturel du Morne à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO se tiendra sur le site dédié, en présence du Premier ministre, Pravind Jugnauth et de hauts dignitaires, qui participent à cette session.

Source: Dircom du ministère du Tourisme

Afrifata2023//L’Afrique à travers la mode// Jacques Logoh fait vibrer Rabat

lundi, 19 juin 2023 14:36 Written by

A Rabat au Maroc, le Togo était fièrement représenté à la 3ème édition du Festival international des jeunes talents (Afrifata) 2023 qui a eu lieu début Mai. Jacques Logoh, le fondateur du festival international de la mode au Togo (FIMO228) a hissé bien haut le drapeau togolais et partant celle de l’Afrique de l’Ouest, par sa collection dénommée « Dark side of the moon ».

A l’occasion de ce festival, Rabat, la ville de la culture africaine a enregistré, trois grandes soirées de défilés riches de couleurs et de sons au Théâtre National Mohammed V. Avec plusieurs créateurs et créatrices de mode, designers, l’Afrique a rayonné par sa diversité de cultures et surtout de matières textiles. La soie, la mousseline, le pagne tissé, le lin etc. ont été magnifiés par ces mains expertes. Pour sa toute première participation à Afrifata, le talentueux Jacques Logoh a présenté sa collection « Dark side of the moon ». Par cette collection, le créateur et fondateur du Fimo 238 dévoilait une facette de son existence. « Je voudrais exprimer à travers cette collection mon ressenti et surtout le côté obscure de ma petite vie. Comme quoi, tout le monde une histoire triste ou joyeuse » a fait savoir le styliste.

Composé de 12 pièces, la collection « Dark side of the moon » est faite de tissu mousseline et soie de luxe de plusieurs couleurs. Les mannequins arboraient également des lunettes et des sacs en cure respectivement des designers béninois Dario Tossou et de chez OYO. Cette collection véhicule également un message d‘unité : « l’Afrique c’est l’Afrique, il n’y a aucune différence entre nous. Zaineb la promotrice d’AFRIFATA était à Lomé, donc il était impérativement important pour moi d’être également à ses côtés pour cette édition », a indiqué l’initiateur du célèbre évènement de mode au Togo, FIMO228.
Afrifata, le festival dédié aux jeunes talents a connu la participation de plusieurs acteurs du monde de la mode venus des quatre coins du continent noir. L’Angola, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal et le Togo étaient présents à cette rencontre autour de la culture africaine.
Bamba M.

Tourisme//Célébration de la journée mondiale des loisirs// Le jardin botanique de Bingerville a abrité les festivités

lundi, 29 mai 2023 13:44 Written by

La célébration de la journée mondiale des loisirs s'est déroulée avec succès le samedi 27 mai au magnifique jardin botanique de Bingerville. Cet événement exceptionnel a été organisé avec enthousiasme par la Direction Générale des Loisirs, qui a su rassembler de nombreux participants venant de tous horizons.

La cérémonie a été honorée par la présence distinguée de M. Siandou Fofana, Ministre du tourisme, qui a présidé l'événement avec charisme et détermination. Sous son leadership, la journée mondiale des loisirs a pu revêtir une importance toute particulière, mettant en lumière le thème central de l'événement : « Les loisirs, facteur d'insertion et d'épanouissement pour la jeunesse. »

Selon le Ministre, « l’écosystème ludique et du divertissement est l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie moderne. Il constitue l'un des leviers de l'attractivité d'une destination touristique ».

Aussi invite-t-il les jeunes entrepreneurs à y investir et s'investir car l'économie des Loisirs a un potentiel inestimable.
Siandou Fofana a conclu qu'il devrait travailler avec ses équipes à l'organisation des « États généraux des Loisirs » à soumettre aux deux Chambres du Parlement pour édicter une véritable politique nationale des Loisirs.

Tout au long de la journée, une variété d'activités a été proposée pour le plaisir et l'épanouissement de tous les participants. Les jeux traditionnels ont réuni jeunes et moins jeunes dans une ambiance conviviale, permettant la préservation de notre patrimoine ludique authentique. Le tournoi de Maracana inter-loisirs a été l'occasion de vivre des moments de compétition passionnés et de renforcer les liens entre les différents établissements de loisirs présents.

De plus, les activités équestres ont apporté une touche d'élégance et de grâce à la journée. Les participants ont pu admirer de superbes démonstrations équestres et s'essayer à l'art de monter à cheval, offrant ainsi une expérience unique au cœur de la nature environnante. Parallèlement, les loisirs numériques ont également trouvé leur place, offrant aux jeunes l'opportunité de découvrir des jeux interactifs et de se familiariser avec les dernières technologies de divertissement.

Cette journée a été marquée par une participation massive des établissements de loisirs, des populations locales et de la jeunesse dynamique. Leurs sourires, leurs rires et leur enthousiasme ont créé une atmosphère vibrante et chaleureuse, témoignant de l'importance des loisirs dans nos vies.

Au-delà de l'aspect festif, cette cérémonie a également été l'occasion de souligner les objectifs ambitieux de faire de la Côte d'Ivoire un hub du divertissement sous-régional. Conformément à la stratégie « Sublime Côte d'Ivoire », cette journée a permis de renforcer notre détermination à développer l'industrie du divertissement dans notre pays, offrant ainsi des opportunités économiques, culturelles et sociales pour tous.

Il faut rappeler que la célébration a été décalée pour des aléas calendaires, de la date officielle au plan mondiale du 16 avril.

En conclusion, la cérémonie de célébration de la journée mondiale des loisirs a été un événement mémorable et inspirant. Elle a non seulement réuni des personnes passionnées par les loisirs, mais a également ouvert de nouvelles perspectives pour la jeunesse ivoirienne, en les encourageant à embrasser les loisirs comme un vecteur d'insertion et d'épanouissement personnel.
Ayoko Mensah

Rabat//Clap de fin d’Afrifata2023 // Dr Mona Al Mansouri, la marraine primée…

mardi, 09 mai 2023 12:22 Written by

Le Festival international des jeunes talents 2023. A Rabat, les rideaux sont tombés sur la 3ème édition du Festival international des jeunes talents (Afrifata) 2023. Une soirée riche en couleurs et en sons a mis fin à cette rencontre de la culture africaine dans le hall du théâtre Mohamed V de la capitale administrative du Maroc. Ce sur une note de satisfaction générale et surtout de « gratitude » à l’endroit des partenaires que le rendez-vous est pris pour une prochaine édition. La satisfaction était partagée aussi bien chez les organisateurs que chez les festivaliers.
« Félicitations Zaïneb EL Kadiri et à tous les créateurs, musiciens et artistes. Vous nous avez fait rêver et voyager ! L’Afrique est riche ! C’était très inspirant de voir cette unité africaine à l’honneur et on en a besoin. Continuons dans cette lancée ! Choukrane », a laissé entendre Randa Mojissola Adéchoubou, économiste et autrice, participante au festival.

Une articulation de taille, le concours des designers émergents qui a été remporté par Virginie Chevalier (Canada – Maroc). Au total 11 candidats (Côte d’ivoire, Sénégal, Mali, Maroc) étaient en compétitions. Le festival tenu à Rabat a tenu toutes ses promesses. Défilé de mode, remise de prix et de trophées de reconnaissance, prestations d’artistes et diner de gala. Les petits plats ont été mis dans les grands pour offrir une magnifique soirée au public. A travers plusieurs tableaux, les stylistes africains ont fait sensation. Le travail de différents tissus a été présenté par les créateurs de plusieurs pays. Les sublimes collections étaient portées par des mannequins de divers horizons. Citons celles de Jacques Logoh du Togo très appréciées par les invités et participants qui sont venus nombreux à cette soirée. Pour Zaineb Karroumi El Kadiri, commissaire général de AFRIFATA, la réussite de cet évènement a été l’œuvre d’une parfaite collaboration. « Cette réussite n’est pas mienne. Il y a eu un travail d’équipe, d’amour et de bienveillance. Chacun à son niveau à fait sa part ».
La promotrice d’Afrifata n’a pas manqué de dire sa reconnaissance aux personnes et institutions accompagnatrices de l’évènement. Au cours de la soirée de clôture, des prix de mérite et de reconnaissance ont été décernés. Dr Mona Al Mansouri, marraine d’Afrifata2023 a reçu un trophée en reconnaissance de son soutien sans faille au festival. Ce grand mécène émirati est créateur de mode depuis 1991.


Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Maroc // Emergence des jeunes talents // La créatrice de mode émiratie Mona Al Mansouri apporte son onction à Afrifata 2023

samedi, 06 mai 2023 09:09 Written by

La 3e édition du Festival Afrifata qui se tient à Rabat, au Maroc du 4 au 7 mai 2023, aura réussi à mettre sur un même plateau des femmes africaine et arabes inspirantes qui n’ont qu’une seule volonté. Et ce, à l’instar de Mme Zaineb Karroumi El Kadri, l’initiatrice d’Afrifata dans but de promouvoir une réflexion innovante sur la stratégie et les moyens de stimuler la croissance et l’influence des secteurs de la mode et du design made in Africa dans le monde. Marraine d’Afrifata, l’ambassadrice de l’art émiratie, Dr Mona Al Mansour prend part aux différentes articulations de cet événement qui promeut l’industrie culturelle africaine. « L’Afrique a de grandes potentialités en matière de créativité et il faut encourager les jeunes talents en les accompagnant », a-t-elle préconisé.

Ce projet des femmes inspirantes réunies à Rabat qui est en train de prendre l’allure d’un véritable programme bénéficie, pour ainsi dire du soutien de Dr Mona Al Mansouri, première créatrice de mode émirati. Al Mansouri estime que le Festival Afrifata doit influencer l'industrie de la mode moderne dans le cadre de l'histoire et l'évolution de la société. C’est un soutien de poids pour la promotion de l’industrie culturelle africaine à travers ce festival placé sous le haut patronage du Roi Mohamed VI. Dans le milieu mondial du design, elle est perçue comme l'une des personnalités féminines les plus représentatives, douées, aux talents multiples. Mieux, son activisme dans la charité, dans l’autonomisation des femmes, l’éducation et le domaine culturelle la précède dans plusieurs pays du monde... Et elle entend à travers son soutien contaminer les autres créateurs.
Il faut signaler que dans l'industrie de la mode, le Dr Mona Al Mansouri a commencé sa carrière de créatrice de mode en 1991 après avoir obtenu son diplôme en génie géologique et biologique. La marraine d’Afrifata 2023 a travaillé comme ingénieur dans l'industrie géophysique pétrolière.
B. Mafoumgbé

Maroc // Afrifata 2023 à Rabat// Les jeunes créateurs africains de mode invités à explorer leurs capacités créatrices

samedi, 06 mai 2023 08:56 Written by

Rabat, la capitale administrative du Maroc, abrite depuis le jeudi 04 Mai 2023, la troisième édition du festival international Afrifata Ce rendez -vous international est une initiative de l'association Afmaade. Afrifata est un incubateur social (Afrifata) dédié au design et aux métiers de la mode pour les créateurs émergents et talentueux. Entre autres articulations, citons le volet académique constitué de panels animés par des femmes d’affaires qui ont à l’occasion, partagé leurs expériences avec les jeunes participants venus non seulement du Maroc, mais aussi de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Ghana, du Cameroun et Sénégal entre autres. La première table-ronde avait pour thème « afro optimiste : quel avenir pour la diaspora qui souhaite investir et créer des richesses dans le continent ? » et la seconde avait pour thème « Industrie créative : Rabat capitale de la culture, comment réunir la synergie euro/africaine à entreprendre ensemble à travers sa jeunesse ? »
Des recettes et conseils aux jeunes talents émergents
Durant ces échanges, Madame Isabel Denascimento, la président de l’Association des femmes entrepreneurs Europe- Afrique, une organisation basée au Portugal, a lancé un mésusage fort aux créateurs africains dont certains pensent que l’El Dorado se trouve en Europe. Surtout au moment où l’immigration clandestine bat son plein entre l’Afrique et l’Europe via la Mer Méditerranée sur des embarcations de fortune. « Il faut que les jeunes arrêtent l’immigration clandestine. Les jeunes africains doivent s’inspirer des modèles comme celui de la fondatrice de Afrifata qui bien que basée en Europe, est revenue à la source pour organiser Ce n’est pas facile de revenir à la source. Nous le savons tous. Mais l’Afrique, c’est l’avenir. Il faut investir dans la formation, travailler ensemble apprendre des autres et revenir investir en Afrique. Bref dans vos pays respectifs », a dit- Isabel Denascimiento. Aussi, pour Isabela Denascimento, d’origine angolaise basée au Portugal il faut apprendre aux jeunes africains qui ont des talents insoupçonnés, de valoriser nos cultures et nos trésor. Madame Zaineb Karroumi El Kadiri, la présidente fondatrice de Afrifata ne dira pas le contraire.
Pour elle, « ce n’est pas facile de revenir à la source. Mais il faut y revenir et construire chez nous. En cela l’identité est très importante. Une industrie est indispensable au développement durable et la croissance du continent. Cette industrie a le potentiel de contribuer à la création de millions d'emplois sur le long terme dans le continent africain dont 60% de la tranche de moins de 25 ans. »
Par ailleurs, Madame Zaineb Karroumi El Kadiri a salué Madame Mona Alamansouri, la marraine de l’évènement pour avoir effectué le déplacement de Rabat. Mona Al Mansouri basée à Dubaï, est une designer internationale aux Emirats Arabes Unis qui a obtenu une double spécialisation en génie géologique et biologique. Elle a travaillé comme ingénieur dans l'industrie pétrolière géophysique. À partir de 1991, elle devient créatrice de mode émiratie. Madame Mona a profité de la tribune, encourager la promotrice d’Afrifata qui est une belle opportunité offerte aux talents émergents de s’affirmer dans leurs domaines de prédilection. Quant à Laïla Atfani Rahhal, Vice-présidente de The Voice et très active dans l’organisation du Festival Afrifata, elle a dit : « Nous ne pouvons pas abandonner Maman Africa »
En outre, d’autres intervenants, ont estimé que c’est bien d’avoir des idées et des projets, mais dans bien de cas, l’accompagnement faite défaut. Il urge donc d’accompagner nos jeunes. En la matière le Royaume du Maroc donne l’exemple à travers de nombreux accompagnements de jeunes promoteurs. Le Maroc où on dénombre de milliers de festivals dont plus d’une trentaine régulièrement organisé chaque année, passe par le ministère de la Culture, de la communication et de la jeunesse. Rabat-Salé et les alentours, est une des plus grandes Zones de production artisanale marocaine. Le programme « Rabat, Capitale Africaine de la Culture 2022 », organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste.
L’Afrique doit capter une part importante de l’industrie créative
L’Afrique via ses jeunes créateurs de mode doit pouvoir capter le maximum de flux du business de l’Art et de la mode. Afrifata2023 est organisée en partenariat avec l'Organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique, le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication et le Conseil municipal de la ville de Rabat qui verra l'organisation de 100 événements culturels et artistiques dans la capitale entre juin 2022 et mai 2023.
Bamba Mafoumgbé, envoyé spécial à Rabat
Légende photo : Une vue des panelistes lors du volet académique de Afrifata2023

Maroc // Afrifata 2023 à Rabat// Les jeunes créateurs africains de mode invités à explorer leurs capacités créatrices

samedi, 06 mai 2023 08:56 Written by

Rabat, la capitale administrative du Maroc, abrite depuis le jeudi 04 Mai 2023, la troisième édition du festival international Afrifata Ce rendez -vous international est une initiative de l'association Afmaade. Afrifata est un incubateur social (Afrifata) dédié au design et aux métiers de la mode pour les créateurs émergents et talentueux. Entre autres articulations, citons le volet académique constitué de panels animés par des femmes d’affaires qui ont à l’occasion, partagé leurs expériences avec les jeunes participants venus non seulement du Maroc, mais aussi de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Ghana, du Cameroun et Sénégal entre autres. La première table-ronde avait pour thème « afro optimiste : quel avenir pour la diaspora qui souhaite investir et créer des richesses dans le continent ? » et la seconde avait pour thème « Industrie créative : Rabat capitale de la culture, comment réunir la synergie euro/africaine à entreprendre ensemble à travers sa jeunesse ? »
Des recettes et conseils aux jeunes talents émergents
Durant ces échanges, Madame Isabel Denascimento, la président de l’Association des femmes entrepreneurs Europe- Afrique, une organisation basée au Portugal, a lancé un mésusage fort aux créateurs africains dont certains pensent que l’El Dorado se trouve en Europe. Surtout au moment où l’immigration clandestine bat son plein entre l’Afrique et l’Europe via la Mer Méditerranée sur des embarcations de fortune. « Il faut que les jeunes arrêtent l’immigration clandestine. Les jeunes africains doivent s’inspirer des modèles comme celui de la fondatrice de Afrifata qui bien que basée en Europe, est revenue à la source pour organiser Ce n’est pas facile de revenir à la source. Nous le savons tous. Mais l’Afrique, c’est l’avenir. Il faut investir dans la formation, travailler ensemble apprendre des autres et revenir investir en Afrique. Bref dans vos pays respectifs », a dit- Isabel Denascimiento. Aussi, pour Isabela Denascimento, d’origine angolaise basée au Portugal il faut apprendre aux jeunes africains qui ont des talents insoupçonnés, de valoriser nos cultures et nos trésor. Madame Zaineb Karroumi El Kadiri, la présidente fondatrice de Afrifata ne dira pas le contraire.
Pour elle, « ce n’est pas facile de revenir à la source. Mais il faut y revenir et construire chez nous. En cela l’identité est très importante. Une industrie est indispensable au développement durable et la croissance du continent. Cette industrie a le potentiel de contribuer à la création de millions d'emplois sur le long terme dans le continent africain dont 60% de la tranche de moins de 25 ans. »
Par ailleurs, Madame Zaineb Karroumi El Kadiri a salué Madame Mona Alamansouri, la marraine de l’évènement pour avoir effectué le déplacement de Rabat. Mona Al Mansouri basée à Dubaï, est une designer internationale aux Emirats Arabes Unis qui a obtenu une double spécialisation en génie géologique et biologique. Elle a travaillé comme ingénieur dans l'industrie pétrolière géophysique. À partir de 1991, elle devient créatrice de mode émiratie. Madame Mona a profité de la tribune, encourager la promotrice d’Afrifata qui est une belle opportunité offerte aux talents émergents de s’affirmer dans leurs domaines de prédilection. Quant à Laïla Atfani Rahhal, Vice-présidente de The Voice et très active dans l’organisation du Festival Afrifata, elle a dit : « Nous ne pouvons pas abandonner Maman Africa »
En outre, d’autres intervenants, ont estimé que c’est bien d’avoir des idées et des projets, mais dans bien de cas, l’accompagnement faite défaut. Il urge donc d’accompagner nos jeunes. En la matière le Royaume du Maroc donne l’exemple à travers de nombreux accompagnements de jeunes promoteurs. Le Maroc où on dénombre de milliers de festivals dont plus d’une trentaine régulièrement organisé chaque année, passe par le ministère de la Culture, de la communication et de la jeunesse. Rabat-Salé et les alentours, est une des plus grandes Zones de production artisanale marocaine. Le programme « Rabat, Capitale Africaine de la Culture 2022 », organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste.
L’Afrique doit capter une part importante de l’industrie créative
L’Afrique via ses jeunes créateurs de mode doit pouvoir capter le maximum de flux du business de l’Art et de la mode. Afrifata2023 est organisée en partenariat avec l'Organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique, le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication et le Conseil municipal de la ville de Rabat qui verra l'organisation de 100 événements culturels et artistiques dans la capitale entre juin 2022 et mai 2023.
Bamba Mafoumgbé, envoyé spécial à Rabat
Légende photo : Une vue des panelistes lors du volet académique de Afrifata2023

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