Société (759)
Transport // Non application de la convention collective interprofessionnelle// Dena Moussa invite le ministre Amadou Koné à s’approprier du dossier
dimanche, 15 septembre 2024 16:58 Written by Admin« (…) En Côte d’Ivoire, la Convention collective interprofessionnelle, qui est sensée résoudre les questions du bien-être social des chauffeurs à travers de bonnes rémunérations salariales, n’est toujours pas appliquée, malgré le fait que notre pays soit une importante plaque tournante de la sous-région ». Ce triste et amer constat est de Dena Moussa, membre influent du SYNACTT-CI et de la CSCRAO locale. Il l’a affirmé le samedi 14 septembre 2024 dernier dans les locaux de la succursale du SYNACTT-CI à Abobo.
S’appuyant sur les avantages liés à cette Convention, notamment la bonne rémunération des chauffeurs et conducteurs, la déclaration à la CNPS, à la CMU et à la RITSI, leur permettant d’être sous le parapluie de la bonne retraite et même d’éviter les vitesses, sources de la quasi-totalité des accidents, Dena Moussa, dans un langage d’insistance et de fermeté a exigé aux patronats Ivoiriens, notamment le Haut Conseil et la CNGR-CI de signer ce document, comme c’est déjà le cas dans certains limitrophes dont le Burkina Faso et le Mali. « (…) Nous avons de la peine à comprendre que dans les pays frères, ce document ait été signé par leur patronat et ici, ce n’est pas encore le cas », a –t-il martelé.
Avant de préciser que refuser de se conformer à cette rigueur internationale, c’est manquer de professionnalisme et par conséquent, continuer à être complice des mauvaises conduites, des vitesses et autres.
« (…) Nos patrons, c’est bien d’assister à toutes les éditions des semaines de la sécurité routière. Mais c’est très bon d’être vous-mêmes en règle vis-à-vis de la Convention collective interprofessionnelle », a poursuivi l’orateur. Pour qui, si le patronat Ivoirien, il y a des années de cela, posait la vétusté des véhicules et le manque de routes comme préalables à la signature de ce document, force est de reconnaitre que ces questions relèvent désormais du passé grâce à la grande générosité du Président Alassane Ouattara, le Président de la République. Occasion pour lui d’adresser ses remerciements infinis au chef de l’Etat. Terminant, Il a fait un clin d’œil le ministre Amadou Koné à qui, il a demandé de personnellement s’impliquer dans ce dossier.
Koné De Sayara.
Légende : M. Dena Moussa lors de son exposé.
Taxi compteurs //Politique de décentralisation réussie et sinistres payés// Des bons points de l’actuel Conseil d’administration de la Matca
samedi, 14 septembre 2024 17:47 Written by AdminL’on ne saurait cacher le soleil de la main. Et il faut le dire tout net : l’actuel Conseil d’administration de la Mutuelle d’assurances des taxis compteurs d’Abidjan (Matca), présidé par Faman Touré est à la tâche. En effet, depuis son accession aux affaires il y a pratiquement dix ans, cette équipe impressionne par ses réalisations et sa vision, donnant fière allure à leur mutuelle. A l’actif, plusieurs réalisations dont la rénovation du siège, une politique de décentralisation bien réussie, les sinistres payés, le respect des engagements, les bonnes perspectives et bien évidemment la résilience à la concurrence faite à leur secteur. La note est bonne, le tableau reluisant.
Les clignotants au vert.
En effet, comme ci-dessus noté, sous la gouvernance du Pca Faman Touré, le siège de la Matca a été rénové aux couleurs da nation : l’Orange, le Blanc et le Vert pour magnifier sa présence en plein cœur du Plateau. Un autre important point : la politique de décentralisation de la Mutuelle. C’est dans ce contexte que des succursales ont vu le jour dans plusieurs communes du district d’Abidjan comme Yopougon, Treichville, Abobo etc.
Ceci, dans le but d’alléger la souffrance des mutualistes. Plus donc besoin pour eux de se déplacer forcement jusqu’au Plateau pour leurs assurances et autres questions administratives. Une clairvoyance managériale du Pca Faman Touré et son Directeur général Dr. Guédou Elie Ousmane qui est à saluer à sa juste valeur. Quant aux sinistres, à l’occasion d’une récente rencontre avec la presse, le Dg Guédou Elie Ousmane a rassuré qu’ils sont payés à la satisfaction des clients. Propos confirmé par Bahi Hassime le président du Syndicat national des chauffeurs de taxis compteurs nouvelle génération le mercredi 28 août 2024 lors d’une conférence de presse en ces termes : «(…) Je connais un propriétaire de taxi compteur dont les sinistres ont été payés depuis 1994 ».
Outre ces acquis qui achèvent de convaincre sur les bonnes notes de l’actuelle équipe de la Matca, il y a également leur résilience face à concurrence qui prévaut dans le secteur du taxi compteur depuis quelques années. «(…) Malgré la concurrence, nous réalisons des excédents, car nous avions des réalisations qui produisent aujourd’hui », a indiqué Guédou Elie à l’occasion d’une rencontre avec la presse. S’agissant des perspectives, il soutient qu’elles sont reluisantes avec à la clé, la construction d’une Tour Matca de plusieurs étages, plusieurs bureaux et des sous- sols. C’est osé et Dr. Guédou Elie Ousmane va oser afin de taire les supputations de ses détracteurs.
Koné De Sayara.
Auto – école / /Ag ordinaire et élective d’un Haut Conseil//Voici ce qui milite en faveur de Koko Guillaume
samedi, 14 septembre 2024 17:35 Written by AdminLa course pour la tête d’un Haut Conseil du patronat des entreprises des auto-écoles se poursuit jusqu’à la tenue de l’assemblée générale ordinaire et élective de cette faitière, prévue normalement pour début octobre.
En lice, Koko Guillaume, le président de l’Union nationale du patronat des auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI). Paraissant comme le père de la modernité du secteur des auto-écoles, Koko Guillaume revendique de nombreux acquis pour briguer la magistrature de cette faitière qui, à l’image du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, aura pour missions de fédérer toutes les organisations professionnelles en vue de parler d’une même et unique voix, être la seule organisation de conversation avec les autorités, œuvrer pour le développement inclusif de toute la corporation.
A son actif, plusieurs points dont sa constante présence auprès des acteurs dans le but de les galvaniser, les amener à un changement d’esprit et de mentalité comme quoi une auto-école est une vraie entreprise qui ne fait pas seulement que la formation au permis de conduire. Qu’elle est aussi et surtout une structure conseil et de recyclage pour les entreprises. Tel un enseignant qui fait de la répétition son crédo, Koko Guillaume ne s’est jamais lassé de prodiguer des conseils aux responsables d’auto-écoles. Il a toujours prôné la modernisation de ce secteur, avec en filigrane l’homologation des coûts de formations du permis. Pour Koko Guillaume, il faut impérativement aller à la professionnalisation de ce secteur qui est l’épine dorsale du transport. En son temps, il s’est battu pour l’opération ‘’ Une auto –école un ordinateur’’. Le vendredi 3 mai 2024 à la bibliothèque nationale, de par sa capacité managériale personnelle, Koko Guillaume a réussi à convaincre une structure financière de la place dans le cadre de l’opération : ‘’ Une auto-école un véhicule’’. A cette occasion de remise de clés en mains, ce sont au total 10 véhicules qui ont été remis aux acteurs du secteur. Mieux, Koko Guillaume demande à tous les acteurs de s’inscrire dans la donne du Plan national de formation (PNF), en vue de leur perfectionnement quotidien. En prélude à cette cérémonie, le jeudi 2 mai, il avait organisé dans le même lieu, l’opération ‘’ Don de sang’’, dans le cadre global du bilan de santé des responsables des auto-écoles. Rien qu’à cause de ces éléments qui marquent un tournant décisif dans la vie des auto-écoles, Koko Guillaume part avec assez d’avantages. Bien plus, il vient de boucler tout le pays à travers une tournée marathon qui l’a amené du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre avec un seul slogan : la modernisation et la professionnalisation du secteur de l’auto-école.
Koné De Sayara.
Gestion des frontières//2e édition de Abidjan Border Forum (ABF)// La Côte d’Ivoire se félicite de l’engagement des Ptf et l’Union africaine
mercredi, 11 septembre 2024 11:39 Written by AdminLe commissariat général de Abidjan border forum,(ABF) et son staff son déjà à la tache , pour réussir la 2e édition de cet évènement continental qui ambitionne de réunir 5 000 participants au Parc d’exposition d’Abidjan- Port Bouet.
L’annonce a été fait le mardi 10 septembre 2024, le préfet hors grade Diakalidia Konaté, Commissaire général, à l’occasion du lancement de ce grand rendez-vous qui a eu lieu en présence du directeur de cabinet du Premier ministre, Karim Traoré, de la représentante de la commission de l’Union africaine, Josephine Charlotte Mayuma Kala et des partenaires techniques et financier ( Ptf)
M. Konaté, par ailleurs secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI), a assuré que cette édition va se tenir du 23 au 25 octobre au Parc des Expositions d’Abidjan autour du thème « Frontières vertes : entre ressources naturelles partagées et défis de sécurité ».
Au nombre des participants attendus, a-t-il indiqué, figurent des délégations des structures régionales, sous-régionales et nationales en charge de la gouvernance des frontières venant de tous les pays d’Afrique, les promoteurs, les universitaires, les praticiens ainsi que les acteurs frontaliers et de la société civile. Elle sera meublée de panels, de conférences, de tables-rondes de haut niveau, de rencontres B to B, de networking et d’activités culturelles.
« Ce forum constitue une véritable plateforme d’échanges qui s’offre aux experts nationaux, internationaux, de la société civile, aux praticiens et universitaires dont les domaines d’actions sont en lien avec la gouvernance des frontières, en vue de faire connaitre leurs idées novatrices, leurs inventions ou créations capables de contribuer de façon significative au renforcement de la sécurité, de la paix, de la cohésion sociale, au développement harmonieux des espaces frontaliers et à l’amélioration de la vie des populations qui y vivent », a déclaré M. Konaté.
La conférence inaugurale sera animée par le président de la Commission de l’Union Africaine (Co-organisatrice de de l’évènement), Moussa Faki, sur le thème central du forum. « Ce qui illustre éloquemment l’effectivité de l’envergure panafricaine que prend dorénavant Abidjan Border Forum. C’est dire qu’après la CAN 2023, notre pays a encore l’occasion de réunir l’Afrique aux bords de la Lagune Ébrié », a-t-il assuré.
La représentante de la commission de l’Union africaine en Côte d’Ivoire a rappelé que le choix de la Côte d’Ivoire de tenir une rencontre périodique dénommée Abf coïncide avec une décision prise par la Commission de l’Union africaine consistant à institutionnaliser un rendez-vous international sur les frontières interétatiques africaines.
Joséphine Charlotte Mayuma Kala s’est félicitée de la co-organisation avec la Côte d’Ivoire, de cette édition de ce forum. « Soyez rassurés que nous sommes plus que jamais déterminés à vous apporter tout le soutien nécessaire afin, qu’ensemble nous réalisions le pari d’un continent africain doté de frontières ouvertes, prospère et paisible », a-t-elle exprimé.
Au nom du Premier ministre Robert Beugré Mambé, son directeur de cabinet Karim Traoré a salué cette initiative de la Commission nationale de frontières de Côte d’Ivoire, l’engagement de l’Union africaine( Ua) et des Partenaires techniques financiers( Ptf) aux côtés de la Côte d’Ivoire .
La première édition de Abf a été organisée par la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, du 18 au 20 octobre 2022, à l’auditorium de l’immeuble CAISTAB, à d’Abidjan Plateau autour du thème « Frontières et sécurité collective »
Bamba M.
Cote d’Ivoire //Journée internationale des personnes disparues// L’édition 2024 célébrée conjointement par le Cicr et le Cndh
vendredi, 06 septembre 2024 11:04 Written by AdminChaque année, le 30 août est marqué dans le monde entier, par la commémoration de la Journée internationale des personnes disparues. Une journée qui a été instituée le 21 décembre 2010, à la suite de l'adoption de la Convention internationale de protection des personnes contre les disparitions forcées par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2006.
L’Edition 2024 conjointement organisée par le Comité international de la Croix rouge(Cicr)et la Commission nationale des droits de l’l’homme( Cndh), a été officiellement célébrée en Côte d’Ivoire dans la commune de Port-Bouët. Ce en présence des acteurs de haut niveau de l’action humanitaire, des Droits de l’homme, des autorités politiques et administratives et des familles de personnes disparues.
A l’occasion, Laurent Fellay, Chef des opérations délégation régionale d’Abidjan, citant Pierre Krähenbühl (Dg du Cicr) à propos des personnes disparues ce de leur famille a dit : « Il est impératif de faire face à cette tragédie et d'aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu'il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d'injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page »
Avant d’ajouter que « la célébration de la 5ème édition, de la journée internationale des personnes disparues nous permet de rappeler la tragédie individuelle derrière les quelques 71.000 cas de personnes disparues, dont plus de 15.000 cas, rien que pour les années 2023-2024, ce qui représente une augmentation de 75% par rapport au chiffre enregistré en 2019 (48.000), documentés par le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr), en Afrique. Malheureusement, il convient de noter que ces disparitions sont, pour la plupart, les conséquences humanitaires des conflits armés, des autres situations de violence et du phénomène migratoire, encore plus dommageable et plus persistant. »
Dans cet océan de désolation, a ajouté Laurent Fellay, le Cicr par le biais de son programme de Rétablissement de liens familiaux, parvient à redonner dans le meilleur des cas, un sourire pour les uns, ou une piste, sur la fin de parcours de leurs parents disparus, pour d’autres. « Le Cicr, par son action auprès des familles de personnes disparues, tente ainsi d’atténuer les souffrances et les angoisses découlant de l'incertitude de ne pas savoir ce qu'il est advenu de leurs proches et les accompagne face aux d défis administratifs, juridiques et économiques directement liés au fait que leur parent soit disparu, surtout si le statut juridique de la personne disparue n'est pas reconnu dans leur pays d’origine. », a -t-il poursuivi.
Belle tribune pour les familles des personnes disparues de faire des plaidoyers. Non sans exprimer leur gratitude aux organisateurs de la cérémonie.
« Au nom des familles de personnes disparues, je tiens à vous exprimer notre profonde gratitude pour votre présence à cette cinquième édition de la journée internationale dédiée aux personnes disparues, organisée par le Comité international de la Croix Rouge en collaboration avec le Conseil national des droits de l’homme. En cette journée de commémoration, nous souhaitons attirer l’attention sur nos angoisses et nos incertitudes. Nous avons besoin de votre soutien pour persévérer dans notre quête de réponses, en attendant l’aide divine. Nous voulons savoir : nos proches sont-ils vivants ? » a dit M. Sea Alain Stéphane leur porte-parole.
Aussi le porte-parole des familles n’a pas manqué d’ajouter qu’il est essentiel pour elles de connaître la vérité sur leur sort afin de pouvoir faire notre deuil.« Chaque disparition représente pour nous un être cher : un frère, une sœur, un parent, un enfant, un conjoint. Ces liens sont précieux et leur absence pèse lourdement sur nos cœurs. Nous reconnaissons que les disparitions et les pertes humaines sont des réalités tragiques dans le monde, mais il est important de souligner que chaque famille vit cette épreuve différemment. Certains d’entre nous souffrent profondément, au point d’en être affectés physiquement et psychologiquement, et certains passent de vie à trépas sans jamais avoir eu de nouvelles de leurs proches disparus. », a- t- il ajouté.
Madame Namizata Sangaré, la présidente du Cndh a dit que « le Conseil national des droits de l’Homme (Cndh) se réjouit de cette collaboration avec le Comité International de la Croix rouge (Cicr), à l’occasion de la 5éme Edition de la commémoration de la Journée internationale des personnes disparues. Cette journée vise non seulement à informer et sensibiliser les populations sur l'importance de la question des personnes disparues, mais aussi à appeler les États, les organisations nationales et internationales à poursuivre leurs efforts pour prévenir les disparitions et accompagner les familles. »
Elle a ajouté que le Cndh salue l’adhésion de la Côte d’Ivoire à la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée en 2006, à New York. « Par cette ratification entrée en vigueur depuis le 6 juillet 2024, l’Etat ivoirien témoigne de son engagement à respecter et à promouvoir les principes de ladite convention qui vise à prévenir les disparitions forcées et à garantir la protection des droits de l’homme », a- t- elle précisé.
Il est à préciser qu’au niveau du département requêtes et investigations du Cndh, cette entité a pu documenter dix cas de disparitions forcées, suite à la saisine de ses services par les populations. Cette urgence exhorte à explorer la possibilité de mettre en place un mécanisme national de recherche des personnes disparues.
Notons que la célébration vise non seulement à informer et sensibiliser sur l'importance de la question des personnes disparues, mais aussi à appeler les États et les organisations internationales à poursuivre leurs efforts pour prévenir les disparitions et traiter les conséquences qui en découlent pour les personnes concernées ainsi que leurs familles et proches.
Au cours des précédentes éditions, cette journée a permis non seulement de sensibiliser les autorités nationales à l'importance de la question des disparitions, mais aussi de donner aux familles de personnes disparues l'occasion d’interpeller sur leurs besoins.
B. Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Sangaré Namizata, président du Cndh
Education nationale//10ème édition du Prix national d’excellence CIE 2024// Les 09 meilleurs élèves de Côte d’Ivoire récompensés
mercredi, 04 septembre 2024 11:50 Written by AdminLa célébration des 10 années du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève a eu lieu le vendredi 30 Aout 2024 à la salle des fêtes de l’Hotel ivoire. Cérémonie au cours de laquelle les 09 meilleurs élèves de Côte d’Ivoire récompensés.
Les prix d’Excellence ont été distribués à Amadou Amessan Prince Michel (CEPE, EPV Saint Simon d’Abobo, 167,37/170 points) ; Diaby Youssouf Hussein (BEPC, Collège moderne Aka Aouélé d’Aboisso,328,31/360 points) ; Ouassenan Amlan Kenza Marie Ornella (Bac A, Lycée Sainte Marie d’Abidjan, 345/400 points) ; Fane Awa (Bac B, Lycée technique d’Abidjan, 282/400 points) ; Diaoussié Kouamé Kra Daniel Carmel (Bac C, Lycée d’Excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam, 356/400 points) ; Kambiré N’Guessan Emmanuel (Bac D, Lycée classique d’Abidjan, 345/400 points) ; Kouassi Ange Moha’é Stéphane (Bac E, Lycée technique de Bouaké, 337/480 points) ; Dembelé Gneneman Seriba (Bac F, Lycée technique de Bouaké, 374/470 points) ; Kouo Kassourou Pierre Marie Daniel (Bac G, Lycée technique de Cocody, 336/480 points). Le meilleur élève au CEPE a reçu 1 million FCFA ; le meilleur au BEPC a reçu 1,5 million FCFA ; chaque meilleur bachelier a reçu 2 millions FCFA. En plus des différents montants, chaque lauréat a aussi reçu un bon d’achat « Librairie de France » d’une valeur de 100 000 FCFA, une plaque de reconnaissance, une médaille d’honneur et des kits offerts par la société.
Ce sont au total 513 élèves qui ont été primés au cours de ces 10 ans pour montant total de 400 000 000 FCFA engagé par la CIE en faveur de l’excellence en milieu scolaire.
« Le Prix d’Excellence CIE du meilleur élève vise à contribuer à l’épanouissement de la jeunesse, à reconnaître et récompenser l’Excellence, à encourager les élèves à la culture de l’effort et de la recherche de l’Excellence, et à accompagner l’État dans son engagement en faveur d’une éducation de qualité en Côte d’Ivoire. La CIE est une entreprise de référence dans son domaine d’activité et elle tient à promouvoir ses valeurs en mettant en lumière les plus méritants pour en faire des références », s’est réjoui le Directeur général de cette entreprise, Ahmadou Bakayoko. Il a prodigué de sages conseils aux lauréats dans le sens de les encourager à toujours bien travailler.
B.M
Région du Goh //Manque d’eau potable // Le cri de cœur des populations de Diabouo- Séfinan
lundi, 02 septembre 2024 13:10 Written by AdminDiabouo- Séfinan est une localité située à environ 22 km de Gagnoa. Sur l’axe Gagnoa- Gueyo. Qui manque d’eau potable. Peuplé d’environ 1100 habitants, Diabouo- Séfinan fait partie de ces localités qu’on appelle dans la région, « les petites Cédéao » avec ses populations venues de la Guinée Conakry, le Mali et le Burkina Faso. Mais aussi des autres régions de la Côte d’Ivoire.
De passage durant ces vacances 2024, précisément en Juillet de la même année, dans ce village, nous sommes passés dans plusieurs cours, pour présenter nos civilités aux familles dont certaines nous ont interpellé sur le manque de certaines commodités dont l’eau potable, comme à notre passage en 2019.
En chemin, notre attention est attirée par ce puits vieux de plus de cinquante ans et dont l’eau fraiche quoique pas de très bonne qualité sert encore à alimenter plusieurs centaines de ménages.
Nous surprenons, une jeune fille à la poitrine aguichante, se battre avec un cordage attaché à un pot en train de recueillir de l’eau dans un puits profond dont elle a du mal à voir la profondeur à cause de certaines plantes parasites. L’état de dégradation de la margelle indique bien que ce puits a bien traversé le temps.
« Malgré l’existence des autres puits dans les plusieurs cours, nous venons ici pour recueillir. Ce n’est pas facile pour nous les femmes. Du fait des fosses septiques qu’on trouve ça et là dans le village, la qualité de l’eau laisse à désirer. Nos parents nous ont toujours dit que par le passé, l’eau puisée ici, était de très bonne qualité et les campements environnants venaient s’approvisionner ici », nous indique Mariam T, la vingtaine environ.
Ce témoigne est confirmé par Madame Bamba Korotoumou. Qui affirme que la qualité de l’eau serait à la base de la mauvaise santé récurrente des enfants constaté. « Nous constatons que des enfants ont le ventre ballonné, font souvent la diarrhée et nous sommes obligés de les envoyer en consultation au dispensaire du village centre ; Diabouo à environ 1 km », ajoute- t- elle. Pour sa part, Bamba Souleymane, le chef du village, ne peut demander mieux que le forage d’un puits pour non seulement aider les braves populations à avoir accès à l’eau potable, mais aussi les encourager à produire davantage aux champs et en bonne santé.
Ici, faut-il préciser que l’activité principale est l’agriculture. A Diabouo- sefinan, on produit en grande quantité du cacao, du café et très bientôt du caoutchouc entre autres. « Malheureusement, la population n’a ni accès à l’eau potable ni à électricité. Et pourtant ! (…) Ici, l’essentiel de la population travaillent dans le secteur agricole. Nous voulons profiter de votre passage ici pour demander au gouvernement et aux bonnes volontés, de nous aider à avoir une pompe à motricité humaine. C’est un cri de détresse. », lance comme appel, le doyen B. Souleymane
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Une femme en train de puiser de l’eau dans le vieux puits âgés de plus de 50ans( Photo B.M)
Vie d’entreprise//Soutien à l’éducation à Port Bouet// ABIDJAN TERMINAL récompense les meilleurs bacheliers de la commune
lundi, 02 septembre 2024 11:14 Written by AdminAbidjan Terminal, filiale d’Africa Global Logistics (AGL) et opérateur du 1er terminal à conteneurs du port d'Abidjan, a récompensé le 30 août 2024, à Abidjan, sur l’esplanade de l’hôtel communal de Port Bouët, les meilleurs élèves de ladite commune, admis à la session 2024 du baccalauréat, en Côte d’Ivoire.
Distingués pour leurs excellents résultats scolaires, à l’occasion de la 6è édition de la journée du bachelier (JBAC), organisée par la mairie de Port Bouët, ces élèves ont reçu de la part de l’entreprise des fournitures scolaires et des ordinateurs portables. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du programme A’ excellence d’AGL, vise à récompenser les meilleurs élèves et à promouvoir auprès de la jeunesse les valeurs d’excellence, notamment en milieu scolaire.
« Abidjan Terminal a fait de l’excellence l’une de ses valeurs cardinales. C’est pourquoi, nous soutenons régulièrement les projets qui contribuent non seulement à la promotion de l’excellence, mais aussi à l’amélioration des conditions d’apprentissage et d’accès aux soins de santé pour les populations. Nous adressons nos vives félicitations aux meilleurs élèves de la commune de Port Bouët pour leur engagement envers l’excellence. », a déclaré Asta-Rosa CISSÉ, Directrice générale d’Abidjan Terminal.
« Nous sommes très honorés de l’accompagnement d’Abidjan Terminal à l’occasion de cette journée consacrée aux meilleurs élèves de notre commune. Encourager l’excellence et créer une saine émulation auprès des jeunes de Port Bouët à travers la JBAC, est le témoignage de notre volonté de toujours promouvoir le travail bien fait. C’est pourquoi, nous sommes heureux de recevoir le soutien d’une entreprise citoyenne telle que Abidjan Terminal. », a indiqué Sylvestre EMMOU, Maire de la commune de Port Bouet.
Abidjan Terminal soutient également diverses initiatives visant à intégrer les femmes dans le secteur de la logistique, notamment à travers l'organisation WILA (Women In Logistics) en Côte d'Ivoire. En matière d'éducation, Abidjan Terminal a financé plusieurs projets de rénovation d'écoles, distribué des kits scolaires et offert des bourses d'études, et des stages de perfectionnement à plusieurs jeunes élèves et étudiants. B. Mafoumgbé
Education nationale//Prix national d'excellence CIE 2024// 513 élèves récompensés depuis son institution
samedi, 31 août 2024 16:08 Written by AdminLa 10e édition du « Prix national d'excellence CIE du meilleur élève 2024 » s'est déroulée le 30 août 2024, dans la salle des fêtes du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Au total, neuf élèves ont été distingués.
Ces meilleurs élèves primés sont : Amadou Amessan Prince Michel (CEPE, EPV Saint Simon d'Abobo, 167,37/170 points), Diaby Youssouf Hussein (BEPC, Collège moderne Aka Aouélé d'Aboisso, 328,31/360 points), Ouassenan Amlan Kenza Marie Ornella (Bac A, Lycée Sainte Marie d'Abidjan, 345/400 points), Fane Awa (Bac B, Lycée technique d'Abidjan, 282/400 points), Diaoussié Kouamé Kra Daniel Carmel** (Bac C, Lycée d'excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam, 356/400 points), Kambiré N'Guessan Emmanuel (Bac D, Lycée classique d'Abidjan, 345/400 points), Kouassi Ange Moha'é Stéphane (Bac E, Lycée technique de Bouaké, 337/480 points), Dembelé Gneneman Seriba (Bac F, Lycée technique de Bouaké, 374/470 points) et Kouo Kassourou Pierre Marie Daniel (Bac G, Lycée technique de Cocody, 336/480 points).
Les anciens lauréats ont offert en guise de cadeau deux toiles aux premiers responsables de la Compagnie ivoirienne d’électricité.
Il est à noter que chaque lauréat du Bac a reçu 2 millions de Fcfa. Le lauréat du Bepc a reçu la somme de 1,5 million de Fcfa, tandis que le jeune lauréat du Cepe, également distingué par le Prix National d'Excellence, a reçu 1 million de Fcfa. En plus des différentes sommes d'argent, chaque lauréat a également reçu un bon d'achat "Librairie de France" d'une valeur de 100 000 Fcfa, une plaque de reconnaissance, une médaille d'honneur et des kits offerts par la Compagnie Ivoirienne d'Électricité.
À la tribune, Selon M. Ahmadou Bakayoko, Directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité, (Cie), a précisé qu’ en dix ans d'existence, 400 millions de Fcfa et divers lots ont été distribués à 513 lauréats. le Directeur général Ahmadou Bakayoko, a indiqué que le « Prix Excellence CIE du Meilleur Élève », qui en est à sa 10e édition, vise à contribuer à l'épanouissement de la jeunesse, à reconnaître et récompenser l'excellence, à encourager les élèves à la culture de l'effort et de la recherche de l'excellence, et à accompagner l'État dans son engagement en faveur d'une éducation de qualité en Côte d'Ivoire. « La CIE, dira-t-il, est une entreprise de référence dans son domaine d'activité et elle tient à promouvoir ses valeurs en mettant en lumière les plus méritants pour en faire des références ».
Il a également exhorté les lauréats à continuer de travailler et à suivre l’exemple de leur marraine, Fatim Cissé, première femme ivoirienne diplômée en intelligence artificielle.
Bamba M.
Légende photo : Ici les meilleurs élèves primés à cette édition 2024
Santé-Interview//Professeur Aderehime HAIDARA,chef de service de neurochirurgie Chr de Bouaké, // «En Côte d’Ivoire, on fait la neurochirurgie pour la masse »
jeudi, 29 août 2024 14:42 Written by AdminConsidérée par le passé comme une spécialité coûteuse, la neurochirurgie est accessible à la grande masse en Côte d’Ivoire. Le Professeur Aderehime Haïdara, chef de service de neurochirurgie du Chr de Bouaké, lève un coin de voile sur cette spécialité… Interview
Professeur, c’est quoi la Neurochirurgie ?
La neurochirurgie est la spécialité chirurgicale dont le domaine d'expertise est le diagnostic et la prise en charge chirurgicale des troubles du système nerveux. Le système nerveux se divise en trois grands segments : le système nerveux central (cerveau, moëlle épinière, le cerveau c’est la boite crânienne et la moelle épinière c’est la colonne vertébrale. Notre spécialité, prend en charge toutes les pathologies qui vont survenir dans ces régions de l’être humain et qui vont nécessiter une prise en charge chirurgicale.
Elle devrait coûter cher ?
Avant, elle était considérée comme une spécialité n’était pas accessible. Mais en fait c’était des préjugés. Parce qu’on peut faire la neurochirurgie pour la masse. Nous avons parlé tout à l’heure des actions humanitaires qui nous faisons aux profits des enfants qui ont des malformations congénitales. Nous sommes à près de 300 enfants que nous avons traités durant nos campagnes et ce sont des enfants qui proviennent de milieux défavorisés. Bref, c’est pour dire que c’est une chirurgie qui n’est pas réservée à une certaine catégorie de la population.
Qu'est-ce que l'arthrose lombaire ?
L'arthrose lombaire ou lombarthrose, est une maladie chronique liée à une usure du cartilage qui se localise au niveau des vertèbres lombaires, dans le bas du dos. Cette forme d'arthrose provoque des symptômes évoluant par poussées douloureuses et des phases d'accalmie sans douleur. A l’intérieur de la colonne vertébrale nous avons la moelle épinière et qui vont dans les pieds et les nerfs qui vous permettent de marcher, de faire des gestes. Souvent pendant la marche, il y a de ces douleurs qui font que votre périmètre de marche est réduit. Il est bon de préciser que la chirurgie ne règle pas toujours le problème de la douleur. Nous avons l’habitude de dire que le chirurgien n’est pas un magicien. Si vous venez trop tard, il va vous opérer mais il ne va pas régler votre problème. Nous prenons également en charge, les patients qui vont développer des tumeurs cérébrales et des tumeurs au niveau de la moelle. Sans oublier les problèmes de Avc.
Il ne faut pas oublier les pathologies chez l’enfant ?
Également, il ne faut pas oublier les pathologies de l’enfant. C’est la formation de véritables poches de pue au niveau de la boite crânienne qui est consécutive à une complication Orl d’une et les malformations au niveau du système nerveux. Ce sont des pathologies comme l’hydrocéphale qu’on voit chez des enfants avec des têtes monstrueuses
Ces pathologies sont telles fréquentes en Côte d’Ivoire ?
Elles sont fréquentes lorsqu’on se réfère au nombre de patients que nous recevons en consultation dans nos services et dans les urgences des différents Centres hospitaliers universitaires (Chu), de notre pays. Les pathologies neurochirurgicales sont méconnues. Le praticien n’a pas toujours le réflexe de prescrire un scanner ou un Irm a patient qui se plaint de fréquents maux de tête alors que ça peut être la manifestation d’un Avc d’une tumeur cérébrale ou à la présence d’un hématome dans la tête. Il faut penser à un système de prise en charge globale de sécurité sociale.
Revenons sur les cas des enfants qui ont des malformations ou hydrocéphales. On les trouve souvent à certains coins de rues de nos grandes agglomérations. Etes-vous à mesures de les traiter ?
Malheureusement c’est ce qu’on voit. C’est une malformation qui est fréquentes chez les enfants à bas âge. On n’est pas obligé d’attendre des complications pour nous solliciter. Il faut faire de la sensibilisation pour faire prendre conscience de l’existence de cette maladie. Nous avons dans ce sens mis en place une Ong qui s’appelle Aube Espérance qui a pour objectif à moyen terme d’amener à opérer gratuitement ces enfants. Des actions dont la vulgarisation a besoin de moyens et de soutien de la part des bonnes volontés.
Pour les travailleurs notamment au bureau.
Est-ce que certaines chaises utilisées dans des services ne contribuent-elles pas à causer certains maux ?
Certaines postures y contribuent et les positions assises également. Sans oublier les positions assises ou debout plongées aussi. C’est pour cela qu’il faut faire cette sensibilisation-là. Parce que le travailleur qui a mal au dos, c’est pour la vie. Il faut apprendre à vivre avec ça. Même si on vous opère, vous aurez souvent mal. C’est une question de suivi et d’hygiène de vie de la colonne vertébrale qui va vous permettre de gérer votre mal. En stabilisant la lésion et en ayant une bonne hygiène de vie, les gens arrivent à avoir une qualité de vie correcte.
Pendant combien de temps le travailleur doit rester assis ?
Certaines personnes s’asseyent depuis le matin et ne se lèvent que pour aller manger à midi. Non ce n’est pas bon. Toutes les deux heures, il faut se lever et marcher. C’est comme quand vous faites de longue distance en voiture. Quand vous parcourez une certaine distance, il faut marquer une pause. Dans les nouvelles voitures, il y a les fauteuils orthopédiques. Aussi, ces nouvelles voitures sont munies de systèmes de signalisation qui vous disent qu’à tous les cent Kilomètres, il y a un écran qui s’allume pour vous dire de faire une pause.
Votre commentaire sur cette collaboration avec vos collègues turques ?
C'est une très belle initiative, parce que nous avons commencé cette collaboration il y a environ deux ans J'ai eu l'occasion de me rendre dans les locaux de Liv Hospital pour me rendre compte des avancées technologiques qu'ils ont en matière de prise en charge médicale et dans certains domaines spécifiques, tels que la neurochirurgie et la neuro-oncologie. Nous avons également commencé à travailler sur certains de cas dont la tumeur cérébrale, la Scoliose. Aujourd’hui, la neurochirurgie est une nouvelle branche et Il y a des avancées dans notre spécialité. Nous avons établi avec eux ce partenariat pour accompagner la prise en charge de nos patients dans certains domaines spécifiques.
Présentez- nous la pratique de la neurochirurgie en Côte d’Ivoire ?
En Côte d'Ivoire, nous à ce jour, seulement 24 neurochirurgiens pour une population d'environ 28 millions d'habitants, ce qui donne un ratio d'un neurochirurgien pour 1,2 millions d'habitants et cette spécialité n'est pratiquée que dans trois villes du pays : Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro. Sans nul doute que ce genre de partenariat viendra améliorer les choses, surtout qu'aujourd'hui nous constatons un léger engouement pour cette discipline où environ une vingtaine de jeunes neurochirurgiens ivoiriens sont en ce moment en formation, ce nombre viendra donc grandir celui de la Société ivoirienne de neurochirurgie dans les mois et années à venir.
Bamba mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Prof Aderehime HAIDARA Vp de la Société africaine de neurochirurgie en Afrique de l’Ouest: « En Côte d’Ivoire, nous avons un ratio d'un neurochirurgien pour 1,2 millions d'habitants »
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Transport urbain //Concurrence faite aux taxis compteurs et crise à la Matca // Une coalition d’organisations professionnelles prend position
mercredi, 28 août 2024 21:14 Written by AdminSans faux –fuyant et dans un discours rompant avec la langue de bois, la Coalition des structures de taxis compteurs (CSTC), constituée de l’Association des propriétaires et conducteurs de taxis compteurs en Côte d’Ivoire (Apctc-CI), présidée par le Pasteur Koua Blaise Kouadio, le Syndicat national des chauffeurs de taxis compteurs nouvelle génération (Snctcng) de Bahi Hassime et l’Association des conducteurs de taxis compteurs (Actc) de Bakayoko Mamadou, est montée au créneau le mercredi 28 août 2024 dernier en vue d’éclairer la lanterne des autorités et celle de toute la population sur les maux qui minent le secteur des taxis compteurs depuis quelques temps.
Notamment la concurrence déloyale, selon eux, que subit leur secteur d’une part et d’autre part, la crise qui sévit au niveau de la Matca. La rencontre a eu pour cadre le centre Culturel d’Abobo. Des structures professionnelles sœurs dont la Fédération ivoirienne des exploitants de taxis compteurs (Fipetca) présidée par Sangaré Sékou dit Miki, l’Association des propriétaires de taxis compteurs d’Anyama de Sylla Lanciné, Siprocim de Siriky Konaté alias « Américain » la Mutuelle des taxis compteurs, représentée par son vice-président Diaby Moriféré, sont venues soutenir leurs amis.
Après la lecture du texte de la conférence par le Pasteur Koua Blaise Kouadio, c’est la président Bahi Hasmine qui s’est appesanti sur les différents décrets et communiqués enjoignant les nouveaux modes de transport à se conformer aux textes et règlements en vigueur. Malheureusement selon eux, ces acteurs foulent aux pieds toutes les recommandations et continuent de livrer des concurrences déloyales, selon leur propre terme au secteur des taxis compteurs. Pour le patronat de la Coalition, cela est anormal et mérite que les autorités se penchent à nouveau sur ce cas. Ils ont également interpellé le Haut conseil de jouer franc-jeu dans le secteur, en vue de rassembler les acteurs au lieu de les diviser. Selon les conférenciers, si rien n’est fait pour astreindre les hors la loi à s’y conformer à la législation du transport en vigueur, ils couperont tout court les moteurs.
Leur position sur la crise actuelle au niveau de la Macta.
Sur ce sujet, Bakayoko Mamadou et Bahi Hassime ne sont pas allés du dos de la cuillère pour décocher des fléchettes à tous ceux qui tentent de saper le beau travail abattu par le Président du conseil d’administration de la Matca, Touré Faman et le Directeur général le Dr. Guédou Elie Ousmane. «(…) En tant que sociétaire et délégué à la Matca, j’en sais beaucoup. Le conseil d’administration actuel présidé par Touré Faman, a fait la preuve et continue de faire preuve de bonne gestion. Avant la crise post-électorale, on était à 6 000 taxis compteurs. Face à ce sombre tableau, la Cima était prête à arracher l’agrément à la Matca en 2009 – 2010. Pour ce faire, elle s’est déplacée de Douala (Cameroun). Un administrateur provisoire a été mis sur pied après la crise électorale. Une fois aux affaires, Faman Touré et son brillant DG, le Dr. Guédou Elie Ousmane, ont relevé tous les défis et challenges. De 6 000 taxis compteurs, le nombre a enregistré un bon qualitatif avec à la clé 23 000. Cela est à saluer et nous les saluons de nos deux bras. Mais malheureusement avec l’avènement de ces nouveaux modes de transport, tout a basculé et de 23 000 taxis, nous avons chuté à 8 000. Mais leur prévision en temps de floraison financière a permis de prévoir cette crise en créant plusieurs succursales au niveau du District d’Abidjan. Ils ont tout simplement appliqué la théorie qui dit que « gouverner, c’est prévoir ». Et c’est ce qui permet aujourd’hui à la Matca d’être solvable. Tous les sinistres sont payés. Alors de quoi se plaignent les détracteurs qui n’ont rien à dire », a relevé Bakayoko Mamadou.
Propos auxquels feront chorus Bahi Hassime, qui est allé un peu plus loin en demandant à certains détracteurs de la Matca de restituer d’abord tous les dons de la mutuelle avant de parler de mauvaise gouvernance. «(…) En tant que mutuelle solidaire, la Matca, vous a fait soigner en Suisse quand vous étiez malade, elle a construit votre logement, elle vous a tout donné, même la voiture dans laquelle vous roulez actuellement. Résultat, vous la payez de cette manière. C’est dommage », a-t-il fustigé. Et de préciser qu’il connait un propriétaire de taxi compteur dont les sinistres depuis 1994, ont été payés. La Fipetca et la Matca sont dans une politique ce renouvellement de parc-auto. Pour finir, il a Et de demandé à ces détracteurs de faire preuve de bonne foi.
Koné De Sayara.
Photo : Une vue de la table de séance.
Ouaninou//Soutien à l’éducation et à l’autonomisation de la femme à Sérifina // Bamba Bakari Kerinski, parrain de la JSS fait de gros dons
mardi, 27 août 2024 10:50 Written by AdminIl y avait fête le samedi 24 Aout 2024 à Serifina, village de la commune de Ouaninou. Le prétexte, la cérémonie d’inauguration du foyer des jeunes entièrement réhabilité par Bamba Bakari Kerenki, opérateur économique et cadre de Serifina. Ce jour-là, la pluie persistante n’a pas émoussé l’ardeur des groupes de danse qui ont puisé dans la pure tradition Mahouka, pour faire le show à la gloire des cadres du village et en prime, le parrain des journées culturelles 2024 de Jeunesse Sabougnouma de Serifina( JSS) , M. Bamba Bakari Kerinski.
A la tribune et tout heureux, le président de cette association, Bamba Lacine dira :
« Nous nous réunissons ce matin dans le cadre des journées culturelles de la J.S.S (Jeunesse Sabougnouma de Serifina) dont la matrice d’action de cette année 2023-2024 intitulé « Fasso Kôrôta » contenant les projets tels que : La rénovation du foyer de jeunes de Serifina, la création d’une attraction touristique, le planting d’arbres. L’objectif de toutes ces actions étant de faire de Serifina un village beau, accueillant et plus attrayant afin d’en faire une zone touristique. Ce qui pourrait engendrer des retombés économiques pour notre village. »
Il faut dire que la situation géographique de Serifina lui offre un beau cadre naturel tel que les montagnes, les cours d’eaux, une forêt, une cascade naturelle et une très belle histoire.
Le président de la JSS, a après avoir rendu un hommage mérité à l’illustre parrain, a donné les raisons du choix d’un fils du village comme parrain. Un travailleur infatigable, courageux, généreux toujours à l’écoute des autres et très engagé pour la cause de son village. Également, Bamba Laciné n’a pas oublié, Bamba Issiaka, le président de la Mutuelle de développement de Serifina (Mudes), pour le soutien et conseils avisés. Empêché, il était représenté pour la circonstance par l’un de ses vice-présidents, le Docteur Bamba Lamine.
Le président de la JSS il a rendu un hommage au Président de la République, Alassane Ouattara, pour ses actions de développement et pour avoir nommé un des leurs parmi ses Conseillers (Docteur Abou Bamba). « Merci au Chef de l’Etat, au Premier ministre Robert Beugré Mambé et aux membres des gouvernements successifs pour leurs contributions au développement de notre village. Docteur Abou Bamba, a été le président du comité d’organisation de la COP 15 made in Cote d’Ivoire et qui est également le coordinateur du projet Legacy Cote d’Ivoire. Nous espérons d’ailleurs qu’Abou Bamba acceptera de parrainer la prochaine édition de notre semaine culturelle qui verra très certainement le jumelage de Serifina (Touba) à l’autre Serifina de Gagnoa, fondé par des ressortissants de Serifina », a dit le président de la JSS qui a chaleureusement remercié la société Eurolait qui a acceptée d’être partenaire de la semaine culturelle.
Aussi, il a invité les parents à prendre soin des différentes réalisations et de poursuivre les actions de reboisement qui au fil des années de créer un véritable par feu autour du village.
Rappelons que dans le cadre de la protection de l’environnement, les vacanciers ont planté cette année, 520 pieds de teck sous l’encadrement des services Eaux et forêts. Par ailleurs, il a émis une doléance forte à l’endroit du président du Conseil régional : la ténue d’une réunion décentralisée du Conseil régional du Bafing à Serifina. Certainement qu’avant cette rencontre l’axe Ganhoué- Sérifina connaitra un reprofilage lourd.
A son tour la tribune, le parrain Bamba Bakari Kerinski, a félicité les jeunes pour, non seulement le choix porté sur sa modeste personne, comme parrain de leurs activités, mais pour la mobilisation extraordinaire pour la cause de leur village.
« Je voudrais saisir cette opportunité pour très sincèrement dire merci à tous et à chacun, pour l’accueil chaleureux et inestimable qui nous a été réservé durant cette semaine festive. Au-delà des objectifs visés par cette semaine culturelle qui se veut apolitique, de :Faire connaitre et propulser la culture du peuple Mahouka en général; mais en particulier celle du village. Relever ensemble les défis et objectifs basés sur la promotion des valeurs ancestrales de la grande et riche région de l’Ouest montagneux, favoriser la mise à disposition d’un cadre permanent de retrouvailles et d’échanges annuels à l’effet de contribuer efficacement dans la voie de l’excellence au développement social, culturel et économique de Serifina, à travers la participation effective d’une Jeunesse consciente et responsable »
Aussi, portant son casque de vice- président de la Mudes, le parrain a invité à l’union sacré pour engager véritablement le développement du village.
« J’exhorte l’entièreté des 2 000 habitants sur les 1 000 adhérents que composent l’effectif actuel des membres de la J.S.S; afin que le taux d’adhésion paraissant à 50% passe désormais à 100% pour garantir un climat de paix et d’amour entre les fils et filles originaires de Serifina, sans distinction aucune »
Avant l’inauguration du foyer réhabilité et qui a désormais fière allure, le parrain et sa délégation qui sont allés les mains chargées, ont fait des dons : Il s’agit sur le plan scolaire de dons d’un Kit scolaire à tous les 5 meilleurs élèves du Cp2 à la 3e, une tenue de sport de tous les élèves du Cp1 au Cm2. Mais aussi et surtout de la prise en charge totale de la contribution des parents au niveau de la cantine scolaire. Aussi,le parrain a fait don de 100chaises et une grande bâche pour l’équipement du foyer.
Dans le cadre de l’autonomisation des femmes, des produits phytosanitaires composés entre autres de 120 litres d’engrais bio.(60 litres en vue de booster le maraichage et 60 litres pour les céréales) et 50 complets de pagne ont été offerts aux femmes pour les encourager à mieux faire. Enfin la mosquée du village, les guides religieux et les chefs n’ont pas été oubliés.
Bamba M.
Bafing//Semaine culturelle 2024 à Serifina// La JSS initie une vaste opération de planting d’arbres
vendredi, 23 août 2024 22:25 Written by AdminC’est en principe ce samedi 24 Aout 2024 que le foyer des jeunes de Serifina, village de la commune de Ouaninou sera remis en service. Ce après une réhabilitation profonde de ce bâtiment, par Bamba Bakari Kerenski, cadre du village et parrain de l’édition 2024 de la semaine culturelle organisée par Jeunesse Sabougnouma de Serifina,(Jss).
Pour la circonstance, l’ambiance est montée d’un cran, avec l’arrivée des différentes délégations venues d’Abidjan, Bouaké , Man Duekoué ainsi que des villages voisins. Serifina a fait sa toilette des grands jours, pour accueillir ce samedi non seulement le parrain, mais les autorités administratives et politiques du Bafing.
Rappelons que durant ces journées très utiles, Bamba Laciné et les membres de la Jss , ont procédé comme les éditions précédentes, à une opération de planting d’arbres autour du paisible village de Serifina.
Le Docteur Bamba Lamine, vice- président de la Mutuelle de développement de Serifinan, nous a expliqué que les parcelles plantées par le passé servent aujourd’hui de par feux autour du village durant la saison sèche.
« Ces actions de protection de l’environnement cadre non seulement avec la stratégie gouvernementale de reforestation du pays, mais aussi elles s’inscrivent dans le programme d’Abidjan Legacy piloté par notre frère, le Docteur Bamba Abou, par ailleurs Conseiller spécial du Président de la République Alassane Ouattara », précise le Docteur Bamba Lamine, par ailleurs vice – président de la section Mudes de Bouaké.
A noter que la cérémonie de ce samedi inclura également la célébration de l’excellence avec la récompense des meilleurs élèves et la finale du tournoi de football.
Bamba M.
Bafing//Fin de la semaine culturelle édition 2024 de Serifina // Le foyer des jeunes réhabilité remis ce samedi par le parrain
mercredi, 21 août 2024 12:05 Written by AdminC'est ce Dimanche 25 Aout 2024, que les activités de la semaine culturelle 2024 initiée par la Jeunesse Sabougnouma de Serifina(JSS) prennent fin dans ledit village situé à 9 de Km de Ouaninou. Mais avant, ce village paisible d’environ 2000 habitants, va connaitre une animation particulière ce samedi 24 aout 2024. La raison, il sera procédé à la remise officielle du foyer des jeunes réhabilité par le parrain de la semaine culturelle, Bamba Bakari Kerinski cadre de Sérifina et opérateur économique. Sans oublier la célébration de l’excellence avec la récompense des meilleurs élèves.
Le parrain n’a pas lésiné sur les moyens pour non seulement soutenir la Jeunesse Sabougnouma de Serifina(JSS), mais aussi remettre à neuf le bâtiment qui était dans un état de délabrement très avancé. Durant une dizaine de jours, la JSS et son président, Bamba Laciné ont fait œuvre utile dans le village, à travers des activités sportives, culturelles, une opération village propre et le nettoyage du foyer.
En attendant, la remise officielle des clés du bâtiment, les membres de la JSS « remercient d’avance leur parrain, Bamba Bakari Kerinski, par ailleurs vice- président de la Mutuelle de développement de Serifina(MUDES), dont le président est Bamba Issiaka. »
B. Mafoumgbé
Légende photo : Bamba Bakari Kerinski, parrain semaine culturelle édition 2024 de Serifina
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