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République de Côte d'Ivoire — 26 octobre 2025

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Communiqué

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samedi 15 novembre 2025
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Finances Publiques
Société

Société (1053)

Après la déclaration d’utilité publique d’une parcelle à Ahoué- Un collectif prend position et prévient les éventuels acquéreurs

samedi, 15 novembre 2025 12:08 Written by


Déclaré d’utilité publique et réservé exclusivement à la construction de logements sociaux dans le cadre du Programme présidentiel de logements sociaux et économiques par décret depuis Avril 2025, la mesure concernant le site d’Ahoué, (514 Hectares) et situé dans la région d’Abidjan, sur l’axe Abidjan- Alépé vient de rentrer en vigueur. Du moins, c’est ce que laisse entrevoir un communiqué du Ministère de la construction du logement et de l’urbanisme en date du lundi 11 Novembre 2025.
« Le Ministère de la construction, du logement et de l’urbanisme (Mclu) informe l’ensemble des usagers que le site d’AHOUE, d’une superficie totale de 514 hectares, a été déclaré d’utilité publique par le décret N 2025-233 du 09 Avril 2025. Il constitue désormais une réserve domaniale de l’Etat, exclusivement destinée à la réalisation de logements sociaux, dans le cadre du programme Présidentiel de construction de logements sociaux et économiques. », indique la note du Mclu. Qui va Aussi, le ministère précise que toute vente, cession ou occupation sur ce site est illégale et nulle de plein droit. De même qu’aucune personne physique ou morale, ni aucun groupement n’est habilité à vendre, lotir ou occuper cette réserve de l’Etat, en dehors des promoteurs immobiliers dûment autorisés à cet effet.
Face à cette décision gouvernementale, un collectif d’attributaires appelle au respect des droits fonciers.
C’était lors d’une conférence de presse le vendredi 14 Novembre 2025. Dans une déclaration lue par M. Eric Mobio, secrétaire général du Cafod la presse a été informée sur ce qui oppose l’Etat de Côte d’Ivoire au collectif.
« L’objectif de cette rencontre était de dénoncer les dangers et les conséquences d’une décision jugée unilatérale du ministère de la construction, tout en attirant l’attention sur les risques majeurs que celle-ci pourrait faire causer sur les propriétaires, les acquéreurs et l’ensembles des acteurs impliqués dans la gestion du site d’Ahoué », souligne un document du Cafod dont afrikchallenges.info a reçu copie.
Cette réaction intervient trois jours après la publication d’un communiqué du Mclu, en date du 11 Novembre 2025. Le document informait les usagers que le site d’Ahoué, couvrant une superficie de 514 ha, a été déclaré d’utilité publique par le décret N 2025-233 du 09 Avril 2025. Il devient ainsi, une réserve domaniale de l’Etat, exclusivement destinée à la réalisation de logement sociaux dans le cadre du Programme présidentiel de construction de logements sociaux et économiques », ajoute la note. Le Cafod , qui regroupe les propriétaires et ayants droit d’un espace attribué par le gouvernement ivoirien depuis 1967, s’insurge contre cette décision qu’il juge précipité. Les représentants du collectif rappellent que ces terres ont été légalement octroyées à des bénéficiaires reconnus, dans un contexte où l’extension rapide d’Abidjan et la pression foncière ont engendré de multiples litiges : tentatives de spoliation, procès ou encore de tentatives de conciliation entre les parties.
« Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas contre le projet du gouvernement. Nous félicitons au contraire Monsieur le Président de la République Alassane Ouattara pour ce programme de logements sociaux qui permettra à de nombreux ivoiriens d’avoir accès à coût abordable. Mais ce projet nécessite des expropriations de détenteurs légalement établis. Les membres du Cafod, qui ont servi ce pays ont reçu légalement ces terres et méritent au minimum une indemnisation équitable conforment à la loi. Nous ne demandons rien d’autre que la mise en place d’un cadre institutionnel garantissant un traitement juste et équilibré. » Précise ladite déclaration.
Ce propos a été renforcé par M. Mobio Eric, Secrétaire général du Collectif : « Tant que la justice ne s’est pas prononcé sur la reconnaissance des droits des membres du Cafod, et en l’absence d’une décision claire du Mclu, nous mettrons tout en œuvre, dans le respect de la loi et ouvert au dialogue, pour bloquer cette procédure injuste. Nous appelons les acquéreurs potentiels à mesurer les risques liés à ce litige, car ils pourraient perdre le fruit d’une vie de travail. »
Une personne ressource proche du Cafod, explique que « l’Etat de Côte d’Ivoire a déclaré la zone d’Ahoué a été déclarée publique après l’avoir cédé à des opérateurs où certains opérateurs ont eu des Acd. Ce qui est tout à fait contradictoire. ( …) Le Cafod sort par derrière, il mène des actions en justice et ils sortent pour faire des pré notations sur ces Acd. Il faut d’abord déclarer le site d’utilité publique, c’est ce qui est logique. Ce qui n’a pas été fait. Il y a vice de procédure et ça ressemble à un arrangement (…) Nous avons des documents que nous allons mettre votre disposition où le ministère reconnait nos droits. Pourquoi cette précipitation de la part du ministère de la Construction, du logement, et de l’urbanisme. »
Ayoko Mensah

Lutte contre le cancer- Le parcours inspirant de Marie-Pierre à l’écran, avec le soutien de la Fondation Porteo

vendredi, 14 novembre 2025 20:40 Written by


Il y avait de l’émotion, des actes de soutien et de la générosité le jeudi 13 Octobre 2025, au cinéma Majetic du Sofitel Ivoire d’Abidjan. C’était à l’occasion de la projection en avant- première du film documentaire « « Marie-Pierre – Le cancer n’est pas seulement qu’en octobre », réalisé par Ange Thyzier. Ce dernier a dit que ce film invite à changer la perception de la maladie et rappelle l’importance du dépistage précoce ainsi que de l’accompagnement psychologique et social des patients.
Ce film documentaire qui a été tourné entre la France et la Côte d’Ivoire, retrace le parcours inspirant de Marie-Pierre Koudou, athlète et cheffe d’entreprise, survivante d’un double cancer. Ce chef d’œuvre met en lumière son combat, son courage et son engagement à sensibiliser sur les cancers féminins, au-delà du seul mois d’Octobre Rose. Ce film a été produit grâce au soutien de la Fondation Porteo ; bras social du Groupe Btp né de la volonté de son Pdg Hassane Daklallah. L’athlète a partagé son expérience avec le cancer. « Je ne suis pas une survivante, je suis une vivante. Je vis, je souris, je suis debout et ce n’est pas parce qu’on traverse des épreuves qu’on va mourir. C’est juste une bataille », a-t-elle déclaré.
Elle a insisté également sur l’importance du sport et d’une bonne alimentation dans la lutte contre le cancer. « Le sport réduit de 35 % les risques de récidive et m’aide à avancer chaque jour. Mes coachs, Rudy, Philippe et Morel, m’aident à me surpasser et me donnent des astuces de vie et de bien-être », a-t-elle précisé.
A l’occasion, M. Kalou Emmanuel, président exécutif de cette fondation, a procédé à la remise symbolique de deux cent prothèses mamère à des femmes qui ont subi une ablation du sein. Ce pour leur reconstruction et se refaire. Via l’Ong « Les Zinzin du Bonheur », M. Kalou a également procédé à la remise symbolique d’un chèque d’un montant de cinq millions de Fcfa destinés, pour soutenir les enfants malades du Cancer, en vue de leur prise en charge avant l’intervention de la chimiothérapie. Également, une vente aux enchères a permis de récolter des fonds destinés aux malades du Cancer.

Un plaidoyer pour faciliter l’accès aux soins ou alors à la gratuité des soins
Bien avant, un panel riche en enseignements et informations a enregistré la participation des professeurs titulaires de cancérologie : les professeurs Touré Moctar et Adoubi Innocent. Le professeur Adoubi a indiqué que leur objectif, c’est de faire un plaidoyer pour faciliter l’accès aux soins ou alors qu’ils soient gratuits. Le Cancer du sein ce n’est pas le seul type de Cancer. « Il y a le Cancer de l’enfant qui se guéri à 70% s’il est détecté précocement. Les solutions sont là et vous hommes et femmes de médias vous faites un travail énorme. Chaque année nous formons une dizaine de journalistes pourque les messages soient des plus affinés. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons avec les Ong, une forte mobilisation. En sommes, l’assistance psychologique est très importante », a expliqué le professeur Adoubi. Quant au professeur Touré Moctar, il a ajouté que « le cancer de l’enfant existe bel bien. Les traitements existent en Côte d’Ivoire mais beaucoup reste à faire( …) »
Tour à tour des femmes bénéficiaires et présidentes d’associations ont dit merci à la fondation donatrice. Des femmes lors du panel, ont lancé un appel aux conjoints qui ont abandonné leur femme parcequ’ elles ont perdu un sein à les soutenir. A noter qu’en Côte d’Ivoire, l’on enregistre au taux de 118 % d’augmentation.
Bamba Mafoumgbé

Couverture assurance maladie, (Cmu)- Le nombre total d’enrôlés franchi les 22 418 640 personnes

vendredi, 14 novembre 2025 01:15 Written by

Lentement mais surement, le nombre d’enrôlés à la couverture maladie universelle (Cmu) continue de grimper. Selon les données de la Direction générale de l’Institution de prévoyance sociale- Caisse nationale d’assurance maladie, ( Ips-Cnam), consultées par afrikchallegnes.info, le nombre d'enrôlés  en date du  mercredi 12 novembre 2025 était de 24 615. Chiffre intéressant qui porte le nombre total d’enrôlés 22 418 640 personnes.
Par ailleurs, si les prévisions de l’Ips-Cnam pour 2026 devraient osciller entre 29 millions et 30 millions d’enrôlés, à court terme, cette structure pilotée  au quotidien par M. Karim Bamba, table pour fin Décembre 2025 sur 23 500 000 personnes enrôlées. Il est à noter  que les personnes souffrant de pathologies chroniques comme l’hypertension et le diabète bénéficient désormais d’une prise en charge à 70% dans les structures agréées. (Découvrez la liste des médicaments pris en charge ici : https://ipscnam.ci).
S’agissant justement de ce dernier point, le Dg Karim Bamba et son staff ont rencontré  le  jeudi 13 Novembre 2025, à Abidjan, cette étape capitale franchie par le système sanitaire ivoirien dans le panier de soins de la Cmu, était au centre d’une rencontre les associations de diabétiques et des Ong.
« Initialement  la Cmu ne couvrait que 30% des coûts liés aux pathologies indiquées plus haut, laissant 70% à la charge des patients. Mais grâce à une négociation réussie avec les laboratoires ayant aboutie à une baisse de prix allant jusqu’à 60% de la prise en charge, a pu être inversée : 70% des coûts sont désormais couverts par la Cmu », a annoncé Docteur Brou Christian, directeur des prestations à l’Ips-Cnam. A l’occasion le Dg Bamba, a salué la mobilisation des Ong et acteurs de la santé ayant contribué à cette avancée. Non sans insister sur l’importance de la prévention à travers la réalisation des bilans médicaux annuels pour éviter les complications liées à ces pathologies. « Le panier de soins n’est pas  statique, il continuera d’évoluer dans l’intérêt de tous », a-t-il dit.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : M. Karim Bamba , Dg de l’Ips- Cnam.

Protection sociale/ Mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (Amu). Le gouvernement togolais confirme une nouvelle étape décisive

dimanche, 09 novembre 2025 18:47 Written by

Le gouvernement de la République togolaise confirme une nouvelle étape décisive dans la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (Amu). Le dispositif national est conçu pour garantir à toutes les personnes vivant sur le territoire un accès effectif aux soins essentiels, a appris afrikchallenges.info, par une note à la presse, ce 9 novembre 2025. Instituée par la loi n° 2021-022, l’Amu est déployée conjointement par l’Institut national d’assurance maladie (Inam) et la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), et est opérationnelle à l’échelle nationale depuis 2024

Toujours selon cette source, ce mécanisme de couverture sociale s’adresse à l’ensemble des catégories socioprofessionnelles. Les agents publics, les retraités et leurs ayants droit relèvent de l’Inam, tandis que les salariés du secteur privé, les travailleurs indépendants, les acteurs du secteur informel et du monde agricole sont pris en charge par la Cnss. L’accès au dispositif repose sur une immatriculation préalable, l’actualisation des ayants droit ainsi que, lorsque nécessaire, le paiement de cotisations. Un système de tiers payant permet par ailleurs de limiter les avances de frais, facilitant ainsi l’accès aux prestations.

Les résultats enregistrés illustrent l’impact concret de cette réforme structurante. En 2024, environ 2,4 millions de personnes ont bénéficié de l’Amu, selon le rapport d’étude au fond du projet de loi de finances 2025. Cette progression rapide traduit une dynamique résolument inclusive. Dès le lancement opérationnel, quelque 800 000 personnes étaient déjà enrôlées, démontrant l’adhésion massive des populations.

Depuis sa création, l’Inam totalise 509 902 assurés et s’appuie sur un réseau solide composé de 270 pharmacies et 1 263 formations sanitaires publiques et privées, assurant une couverture territoriale équilibrée. Avant même la généralisation de l’Amu, l’institution affichait déjà des chiffres élevés, avec 4 549 349 consultations et plus de 5,5 millions d’actes de biologie réalisés, preuve de la capacité du système à absorber une demande croissante.

L’Amu représente une avancée majeure grâce à ses principes d’universalité, de solidarité et de mutualisation des risques. Son panier de soins couvre un large éventail de prestations, notamment les consultations, hospitalisations, examens d’imagerie et de biologie, soins de maternité, appareillages et transports sanitaires, renforçant la protection financière des ménages. La réforme s’appuie également sur des innovations telles que la carte d’assurance numérique, qui facilite l’accès aux soins, y compris dans les zones rurales.

Le modèle de gouvernance partagée entre l’Inam et la Cnss distingue par sa capacité à intégrer de manière structurée les travailleurs indépendants et à répondre à la diversité des situations professionnelles, un progrès salué au niveau continental.

Notons pour terminer que sur cette lancée, les autorités togolaises annoncent le renforcement de la sensibilisation, de l’enrôlement, de la qualité des prestations et de la digitalisation des parcours, dans l’objectif d’étendre durablement la couverture et de garantir l’accès équitable aux soins pour tous.
Ayoko Mensah

Protection sociale- La caravane « CMU Zéro cotisation » marque un arrêt à Abobodoumé

vendredi, 07 novembre 2025 19:18 Written by

Le ministère de l'Emploi et de la Protection sociale a lancé le jeudi 06 Novembre dernier à Abobodoumé, dans la commune de Yopougon (sud d'Abidjan), la caravane « CMU Zéro cotisation », destinée à faciliter l'accès des populations à la Couverture Maladie Universelle (CMU).
Une opération qui s'inscrit dans la mise en œuvre de la mesure « Zéro cotisation », annoncée par le Premier ministre Robert Beugré Mambé lors de la Fête du Travail du 1er mai 2025.
Elle permet aux populations d'obtenir leur carte CMU sans verser de contribution initiale, afin de favoriser une couverture sanitaire plus large.
Les équipes du ministère et de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) ont sillonné les quartiers et marchés d'Abobodoumé pour informer et sensibiliser les habitants sur les avantages de cette mesure.
Soulignons que cette caravane a fait étape au marché aux poissons, où un dispositif d'enrôlement a été installé pour délivrer sur place les cartes CMU. Également, dans le cadre de cette opération, « village CMU » est resté ouvert jusqu'au dimanche 9 novembre à l'espace Akossi Bendjo d'Abobodoumé pour les inscriptions et le retrait des cartes
Par ailleurs, La chefferie locale, représentée par Ody Adiélou et Akossi Athanase, a assuré une « initiative de proximité » qui vise, selon elle, à « améliorer le bien-être des populations ». Les chefs coutumiers ont invité les habitants à adhérer massivement à la CMU, présentée comme un outil de solidarité nationale.
Plusieurs artistes et figures publiques, dont l'artiste Roselyne Layo ont pris part à la sensibilisation pour encourager les jeunes à s'enrôler. Un « village CMU »
Le ministère de l'Emploi et de la protection sociale a indiqué que cette caravane marque le début d'une série d'actions prévues à travers le pays pour rapprocher la CMU des populations et concrétiser la politique d'une « Côte d'Ivoire solidaire » prônée par le gouvernement. À la date du 29 septembre 2025, plus de 21 millions de personnes ont été enrôlées et près de 10 millions cartes ont été distribuées
Ayoko Mensah
Légende photo : Un véhicule dédié la caravane ici à l’étape d’Abobodoumé

Abengourou/Soutien à l’éducation- La Fondation Porteo aux côtés des élèves et parents d’élèves de Kirifi

vendredi, 07 novembre 2025 17:50 Written by

Une forte délégation de la Fondation Porteo conduite par son président, baptisé désormais Nana Kalou Emmanuel, était le 06 Novembre 2025, à Kirifi, paisible village de la commune d’Abengourou.
Ce, pour procéder à la cérémonie officielle de remise de la cantine scolaire de l’Ecole primaire publique dudit village, d’un forage pour l’adduction en eau potable, des latrines réhabilitées, de don de 150 kits scolaires et au lancement symbolique d’une opération de planting d’arbres.
Belle occasion, pour Madame Adagra Cécille, présidente de la société coopérative Yeyobié et gérante de la cantine, d’adresser ses remerciements à la Fondation donatrice, pour les dons qui vont permettre de booster le taux de scolarisation et de réussite dans cette école.


Profitant de l’occasion, Madame Adagra, est revenue sur la gestion au quotidien de cette cantine qui se fait en toute transparence sous le regard des différents donateurs et de la Scoop Yeyobié.
A son tour, M. ADOM Hervé Patrick, maire de la commune d’Abengourou qui avait à ses côtés, Maurice Sawadogo, sixième adjoint en charge des partenariats, de l’environnement et du développement durable, a salué cet engagement de haute portée sociale et humaniste du bras social de Porteo Btp Group dont le Pdg est Hassan Dakhlallah, un entrepreneur engagé pour le développement durable des infrastructures en Afrique
Madame Diaby Yasmine, Sous- préfet d’Aniassué ne dira pas le contraire.


« Ce que nous co-célébrons aujourd’hui, c’est ce que nous avons d’essentiel : l’avenir de nos enfants et la dignité de notre communauté. L’école ce n’est pas seulement un bâtiment, mais l’endroit où se forge les consciences, se construisent les destins et où se prépare la Côte d’Ivoire de demain. Quand une école se renforce, c’est toute une communauté qui se relève. A ce titre, je voudrais au nom de ma hiérarchie, féliciter la Fondation Porteo et l’engagement de ses responsables à l’endroit des populations de Kirifi. Vous n’avez pas offert seulement des kits scolaires, une cantine et une latrine mais investi dans l’avenir. L’enfant est le bien du village( …) », a dit Madame le Sous- préfet Diaby Yassmine. Sans oublier la Scoop Yeyobié, qui ne cesse de contribuer à la scolarisation des enfants. Aussi, au nom du préfet d’Abengourou, elle a invité la notabilité, le corps enseignant et les élèves bénéficiaires à prendre soin des différents dons.


Le président de la Fondation Porteo salue l’engagement et la détermination des femmes


A son tour, M. Kalou Emmanuel, le président de la Fondation a dit toute sa joie de se retrouver à Kirifi où, il est arrivé en compagnie des Zinzin du Bonheur, les mains chargées de dons.
«Merci pour le sacrifice, pour nous porter là où nous sommes. On nous adresse beaucoup de projets, mais celui de Kirifi a particulièrement. Notre présence est le couronnement d’un partenariat. Vision d’un jeune ivoirien, Hassane Daklalla,PDG de Porteo Group, qui intervient non seulement dans l’immobilier, mais aussi dans le Btp en Côte d’Ivoire, au Sénégal, Bénin ( …) pour faire rayonner le savoir-faire de nos artisans et nos experts. Le Pdg a décidé de mettre en place une mission caritative pour porter son ambition et sa volonté d’aider les populations démunies. Cela est essentiel et c’est une démarche. Après avoir vu les premiers fruits de notre collaboration avec ce village, il nous a demandé de faire par an, de réaliser dix Kirifi. Tout le mérite revient à votre village et à scoop Yéyobié. (…) Au départ tout ce qu’elle avait demandé, ça nous faisait 7 millions de Fcfa. Nous avons offert, le tricycle, la motopompe et les vivres de départ. Après six mois, les résultats étaient probants. Rassurez-vous, la Fondation Porteo ne délivre pas de numéraire à qui que ce soit. Si vous voulez un tricycle, nous l’achetons et nous vous le remettons. Si vous voulez des semences, envoyez-nous la facture du commerçant et avons fait le virement du commerçant concerné basé ici à Abengourou. Tout comme la motopompe…(…) la seule chose que Madame Adagra a reçu de nous ce n’est que le transport de 20mille Fcfa pour son déplacement. Il y a du financement certes, mais il faudrait que le partenaire soit transparent et qu’il adopte les principes de la fondation », a précisé le président Emmanuel Kalou
Le sens d’un engament dans l’éducation
Aussi, il n’a pas manqué d’ajouter que la Fondation à travers ces investissements à l’école primaire publique de Kirifi, voudrait reconnaitre le mérite des femmes dudit village, de la société coopérative Yeyobié qui a approché le donateur, il y a deux ans. Avec pour ambition d’améliorer les prestations de la cantine et faciliter l’accès à l’école et améliorer les résultats scolaires des enfants.
« Dès le départ, nous avons décidé d’accompagner ces braves femmes en leur accordant des moyens pour améliorer leur production. Nous avons offert un tricycle, une motopompe et des semences. La première année, nous avons avant l’entrée en production, de faire des approvisionnements de ce servait de cantine scolaire. Ensuite, nous avons construit cette cantine qui est entièrement équipée avec toutes les commodités. Pour cette année spécialement, nous avons décidé de leur accorder des vivres, pour les six mois de l’année scolaire ». Coût total des dons, environ 40 millions de Fcfa entièrement financés par la Fondation Porteo. A noter que le président de la Fondation a été baptisé Nanan Kalou Emmanuel par la notabilité du village.
Bamba Mafoumgbé, (envoyé spécial) Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Photo : La délégation de la Fondation Porteo, Madame Diaby, le sous-préfet d’Aniassué, le maire d’Abengourou …à l’inauguration officielle de la cantine. ( Ph : Fondation Portoe)
Les élèves de l’Epp Kirifi à l’étape de la réception des Kits scolaires et les officiels ( Ph : Fondation Porteo)

Vie d’entreprise/Octobre Rose- NSIA PARTICIPATIONS apporte son soutien au service de Cancérologie du Chu de Treichville

mercredi, 05 novembre 2025 12:02 Written by


NSIA PARTICIPATIONS, Holding du Groupe financier NSIA, apporte son soutien au Service de cancérologie du Chu de Treichville. Dans le cadre de son engagement citoyen et en clôture de ses activités en faveur de la lutte contre le cancer du sein, NSIA Participations, Holding du Groupe NSIA, renforce son action en matière de santé publique, à travers un don de matériel médical au Service de Cancérologie du Centre Hospitalier Universitaire (Chu) de Treichville.
La remise officielle du don d’une valeur de plus de 4 millions de Fcfa, a eu lieu à la salle de conférence du Chu de Treichville, en présence de Professeur ADOUBI Innocent, Directeur du programme national de lutte contre le Cancer et chef du service de cancérologie du Chu de Treichville, de professeur TOURE Moctar, chef de service adjoint, de professeur BOUA Narcisse, Directeur médical et scientifiques du Chu, et des membres du corps médical et paramédical. La délégation de NSIA, conduite par Mme Mansan Dominique EHILE DIAGOU, Directeur général adjoint Groupe NSIA, était composée de Mme TOURE SEKA Nadège, Directeur général de NSIA Vie Assurances Côte d’ivoire, de M. DOCHAMOU Magloire, Directeur général de NSIA Assurances Vie Côte d’Ivoire, de Docteur WOGNIN Morisson, médecin du travail et des membres du personnel de NSIA Participations, tous mobilisés autour du thème : le dépistage notre combat.
« Cette initiative vise à améliorer les conditions de prise en charge des patients atteints de cancer, et traduit la volonté de NSIA de contribuer, de manière concrète, à la lutte contre cette maladie qui affecte chaque année de nombreuses familles en Côte d’Ivoire. » s’est ainsi exprimée Mme EHILE DIAGOU, lors de son allocution. La dotation comprend des équipements médicaux essentiels, notamment : • Du matériel pour les soins et diagnostic, • Du matériel de perfusion, de nutrition et d’injection, • Du matériel de stérilisation, • Et du mobilier d’hospitalisation. À travers ce geste, NSIA réaffirme sa volonté d’incarner un Groupe d’assurances utile et solidaire, au service de la vie et des communautés.
Bamba Mafoumgbé

Prise en charge des malades du cancer du sein- COTE D’IVOIRE TERMINAL fait un don d’équipements

dimanche, 02 novembre 2025 21:13 Written by

Côte d’Ivoire Terminal, concessionnaire du 2ᵉ terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, a procédé le vendredi 31 octobre 2025, à la remise d’un don pour l’acquisition d’équipements de dépistage et de médicaments destinés à la prise en charge des malades du cancer du sein. Cette initiative, menée en collaboration avec la Fondation Femmes Shunamites en Action, association engagée dans la lutte contre le cancer du sein, s’inscrit dans la continuité de la politique RSE de Côte d’Ivoire Terminal, dont l’un des piliers majeurs est la contribution au bien-être des populations.
En complément de ce geste solidaire, l’entreprise a organisé sur son site une journée de dépistage gratuit à l’attention de ses collaboratrices, ainsi qu’une séance de sensibilisation sur l’importance du dépistage précoce. Ces activités ont été animées par des spécialistes de la santé, à travers des séances d’information et des échanges interactifs destinés à renforcer la prévention et encourager l’adoption de comportements responsables en matière de santé. «À travers ce don, Côte d’Ivoire Terminal souhaite réaffirmer son engagement à soutenir les initiatives de santé publique et à contribuer à la lutte contre le cancer du sein, qui demeure un enjeu majeur de société Nous croyons qu’une entreprise performante est avant tout une entreprise responsable, proche des communautés et engagée pour un développement durable et inclusif. Car au-delà de notre rôle économique en tant qu’opérateur portuaire stratégique pour la compétitivité du Port d’Abidjan, nous avons une responsabilité sociale que nous assumons pleinement. », a déclaré Koen De Backker, Directeur Général de Côte d’Ivoire Terminal.
« Nous remercions chaleureusement Côte d’Ivoire Terminal pour son engagement et son soutien, qui contribueront à renforcer les capacités de dépistage et à améliorer la prise en charge des malades. Cette initiative démontre le rôle essentiel que peut jouer le secteur privé dans la lutte contre le cancer et dans la promotion du bien-être social. », a indiqué Mme Beugré Phox, Présidente de la Fondation Femmes Shunamites en Action.
En dehors du secteur de la santé, Côte d’Ivoire Terminal poursuit son engagement citoyen à travers des actions à fort impact social dans les domaines de l’éducation, du sport et de l’emploi des jeunes. À travers ces initiatives, l’entreprise confirme sa volonté de contribuer durablement à l’épanouissement des communautés et à la croissance inclusive de la Côte d’Ivoire.
Bamba M.

Docteur Eddie Guipié, Enseignant-chercheur en Sciences politiques/Utilisation des Réseaux sociaux par les jeunes et mineurs – « Attention, vos publications vous engagent. ( ... )»

dimanche, 02 novembre 2025 17:55 Written by

Les réseaux sociaux ne cessent d’impacter positivement ou négativement le quotidien des consommateurs dont les jeunes et les mineurs. Avec pour conséquences,  certaines dérives. Dans cette interview, le Docteur Eddie Guipié, enseignant-chercheur en Sciences politiques, explique, interpelle et prévient.

C’est quoi les Réseaux sociaux ?

Ce sont des plateformes qui sont liées par internet, soit avec un ordinateur ou un téléphone de dernière génération(un smartphone), qui permettent des interactions, des échanges de vidéo ou de photos de personnes qui entretiennent des relations sociales.

Ces réseaux- là, ont un impact sur la population ?

Bien entendu, puisqu’au départ, ces réseaux étaient des plateformes de retrouvailles. Elles permettent de retrouver des amis ou promotionnaires d’école, que vous avez perdus de vue et de garder des contacts avec ces personnes-là. Aussi, on en tire des profits entre différents adhérents qui y ont un centre d’intérêt qui concerne la vie culturelle, économique et politique.

Les réseaux sociaux un avantage pour les entreprises ?

Affirmatif. Puisque dans ce qu’on pourrait appeler le background des réseaux, il y a un espace de collectes des données qu’elles peuvent utiliser. Vous pouvez, vous inscrire continuellement. Les mineurs peuvent y accéder grâce à une fausse identité. Ce qui permet l’inscription d’un plus grand nombre. Avec la gratuité, il y a un plus grand nombre de personnes qui peuvent accéder auxdits réseaux pour inter agir. Par la suite, vous pouvez vous inscrire en donnant votre nom et prénoms, votre organisation, genre et votre âge par exemple.

Il y a de la publicité qui y transparait des fois et de voir votre profil et centre d’intérêts qui sont vendus aux entreprises. Ces dernières à qui ces données sont vendues ont ainsi la possibilité qu’axer leur politique marketing vers certains profiles dans une sorte de vase communicant.

Quid de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes et les mineurs ?

Ça dépend. A l’exclusion des mineurs qui fraudent pour s’inscrire sous de fausses identités, les réseaux sociaux sont devenus une double vie des jeunes et des mineurs. Pour eux, c’est tout à fait normal pour eux d’avoir un smartphone en main, et interagir directement. Il faut préciser qu’il y a des réseaux sociaux qui leur sont dédiés et liés aux questions de divertissements qui sont beaucoup rapides et qui vont faire l’économie des algorithmes. Pour les jeunes, il n’y a pas une vie qui se départie des réseaux sociaux.

Faut-il instaurer un « couvre-feu » sur les réseaux sociaux aux jeunes et aux mineurs ?

Je pense que s’ils sont majeurs, ça sera quand même compliqué. Pour moi, les Réseaux sociaux sont par définition inaccessibles aux mineurs. Un majeur a droit à ces plateformes. Il incombe aux parents d’éduquer leurs enfants dans ce sens afin qu’ils n’aient aucunement accès, à des plateformes qui ne leur sera pas tout à fait profitables. Je sais que c’est difficile. Dans certaines écoles, lorsque l’enfant dispose d’un smartphone, il y a des applications qui sont liées aux Réseaux sociaux ne serait-ce que pour échanger des informations sur la classe et les cours. Pour ma part, la responsabilité incombe aux parents qui n’ont pas à confier cela à quelqu’un d’autre. Pas d’accès au téléphone, pas d’accès smartphone.

Une question banale, Docteur Guipié est en face d’un jeune. Que pourriez-vous lui dire par rapport aux RS. ?

Je lui dirais que les réseaux sociaux sont interdits aux mineurs. Pour ceux qui sont jeunes, je leur dirais de faire attention à ce qu’ils publient. Quand vous êtes sur une plateforme, vous vous adressez à des millions de personnes. Les réseaux sociaux ne sont pas règlementés comme il se doit, je demanderais aux jeunes de ne pas trop exhiber  leur vie privée. ( …). Ils peuvent publier leurs centres d’intérêts (culture, la santé et le sport …).

Une fois publiée, votre parole, vos vidéos et photos ne vous appartiennent plus et cela de façon instantanée. C’est là le caractère volatil des réseaux desdits réseaux. Aussi, ils doivent veiller à ne pas porter atteinte à la vie privée d’autrui. Cela est très important.

Vous avez travaillé sur l’impact des réseaux sociaux sur la population ivoirienne. Pouvez-vous levez un coin de voile sur votre constat ?

La question mérite d’être plus affinée. Moi je travaille sur la vie politique. Les adultes et ce qu’on appelle en sociologie politique, la participation à la vie publique, dans un espace public comme les réseaux sociaux. Comme je le disais au départ, il s’agissait d’un espace de retrouvaille entre cercles d’amis. Mais, la donne a changé. Vous avez un Président comme Donald Trump qui a surpris tout le monde, en publiant sur ses comptes, ses opinions, ses prises de positions politiques et autres déclarations. Cela avait choqué au départ, mais, les gens ont fini par s’y habituer. Désormais on fait de la politique sur les réseaux sociaux. En Côte d’Ivoire, on essaie de voir quels sont les profils ? Les taux de participation à la vie politique (…)

Que dites-vous de la montée en puissance du phénomène des influenceurs ?

Ils sont sur les réseaux sociaux, bloggeurs et porteurs de messages qui pour la plupart du temps sont  liés à ce qu’on pourrait qualifier d’industrie du divertissement. Ce n’est pas forcément le cas. Ça peut être autre chose. Ils influencent un certain nombre de personnes qui sont abonnées à leurs pages. Ces influenceurs apparaissent pour ces abonnés comme des références de premiers choix.

Ces influenceurs vivent de cette activité en monétisant leur page et sont réénumérés en fonction du nombre de vues sur leurs pages. Ils sont très exposés sur les réseaux sociaux. Ce sont des cercles vicieux ou vertueux. En monétisant leurs pages, cela donne beaucoup plus de moyens aux influenceurs. C’est une économie de notre temps qu’on ne devrait pas négliger.
Il faudrait avoir de la retenue sur certaines informations dont ils n’ont souvent recoupé ?
Ça peut être le cas aussi. Ce sont des personnes qui se prononcent sur des problèmes socio-politiques. Ils sont aussi beaucoup informés. Ils se font beaucoup plus voir dans le domaine du divertissement. Ils peuvent être au tant prudents aux pulsions sociales et politiques. D’ailleurs vous voyez qu’à chaque fois qu’il y a un problème social, les politiques qui sont beaucoup muets, font souvent appel aux influenceurs que ce soit en Côte d’Ivoire ou au Cameroun par exemple. Ils portent la parole mais ils veillent souvent à les équilibrer. Toutefois, il faudrait qu’ils restent dans leurs champs d’expertise, pour ne franchir le pas dans un domaine qu’ils ne maitrisent pas.

La monétisation à outrance des Réseaux sociaux, n’est pas en train de les dévoyer de leur objet initial ?

Les Réseaux sociaux ont très vite évolué comme on l’avait dit plus haut. Passant d’une fonction lucide au départ, à autre chose. C’est- à dire, devenir une arène politique. La question de l’argent se pose avec acuité. Vous êtes populaires, vous êtes tentés de savoir si l’ensemble des personnes qui vous suit ne pouvez pas bénéficier d’eux. Donc la question de la monétisation, pour ma part, n’est pas antinomique et en déphasage. C’est une suite et une conséquence logique pour les personnes qui transforment leurs contenus qu’elles produisent en produits marchandables. C’est une nouvelle forme d’économie qui apparait sous nos yeux : l’économie numérique avec la possibilité pour certaines personnes de monétiser leurs comptes.

Peut-on considérer les réseaux sociaux comme des instruments de lutte contre la pauvreté ?

Dans l’absolue, pour le moment de je ne vois de cause à effet dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Ce sont des choses qui sont individuelles et donc on ne peut en faire un programme de lutte contre la pauvreté. Ça peut aider certaines personnes de sortir de l’ornière. C’est certain ! Mais de là à être un programme de lutte contre la pauvreté, je ne pense pas.

Avez -vous à redire sur l’utilisation de ces plateformes- là par des cyberactivistes avec la propagation d’informations alarmantes surtout en période de crise ?

Les cyberactivistes sont des acteurs politiques qui sont sur les Réseaux sociaux et qui ont un public à alerter. Ils travaillent la plupart du temps en fonction de leur conviction politique. On peut les répertorier en trois types schématisés comme suit :Il y a ceux qui appartiennent à la société civile. Cette dernière est neutre comme on le souhaiterait. Les seconds sont proches du pouvoir en place et font la promotion des actes qu’il pose. Les troisièmes sont dans la dénonciation des actions menées par le régime en place. Ce sont des positions qui sont antagonistes et des clivages peuvent apparaitre entre eux.

Bien entendu, eu égard à la dématérialisation de l’espace des réseaux sociaux, ils peuvent dénoncer ou soutenir certaines positions, avec des excès qu’on peut connaitre, en prenant une certaine liberté avec les textes règlementaires.

Toujours est-il qu’il faudrait que dans ce nouveau métier, les gouvernants doivent mettre des balises ?

Oui ! Je sais qu’en Côte d’Ivoire, il y a une loi qui responsabilise la parole publique, une fois que vous avez dépassé un certain nombre d’abonnés (25 mille abonnés) cette loi donne une définition du profil des blogueurs et influenceurs. Donc ils sont pris en compte par cette loi. Par conséquents, ils devraient en tenir compte dans leurs propos.
Que dit cette charte des réseaux sociaux ?

A travers cette charte, les blogueurs et influenceurs de Côte d’Ivoire ont pris en engagement fort, conformément à la loi en vigueur : « Conforment à la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la communication audiovisuelle, telle que modifiée par la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022 susvisée, aux termes de laquelle la communication audiovisuelle est libre ; Considérant la loi n°2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse telle que modifiée par la loi n°2022-978 du 20 décembre 2022 ; Considérant toutefois que l’exercice des droits et libertés implique le respect des limites légales prévues ;Considérant la loi susvisée, qui énonce que la diffusion du contenu audiovisuel de tout site de blogueur, activiste ou influenceur disposant de 25.000 abonnés en ligne n’a pas le caractère de correspondance privée et est par conséquent soumise au respect des principes généraux de la communication audiovisuelle ; Fermement convaincus qu’il est essentiel de veiller au respect de la dignité de la personne humaine et de l’ordre public ; Faisons nôtre, les principes suivants :
Engagement envers l'intégrité et l'exactitude de l’information :
S’engager à fournir des informations exactes, vérifiées et objectives dans nos publications ; S’interdire la diffusion de fausses informations ou de rumeurs. Respect des droits et de la dignité d’autrui : Respecter la vie privée et la dignité des individus en évitant toute atteinte à leur honneur, leur réputation ou leur vie personnelle ; Eviter les propos grossiers et injurieux faisant référence au physique ; Eviter les discours haineux, diffamatoires, discriminatoires ou offensants fondés sur la race, l'ethnie, la religion, le genre, l'orientation sexuelle ou toute autre caractéristique protégée ( …) Pour ne citer que cet extrait » (Voir Charte des réseaux sociaux)

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende photo : Docteur Eddie Guipié : « Les cyberactivistes sont des acteurs politiques qui sont sur les Réseaux sociaux et qui ont un public à alerter. »
Encadré : Ce que dit la Charte des réseaux sociaux

« NOUS, Activistes, Blogueurs et Influenceurs de Côte d’Ivoire, parties à la présente Charte : Considérant la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la communication audiovisuelle, telle que modifiée par la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022 susvisée, aux termes de laquelle la communication audiovisuelle est libre ;

Considérant la loi n°2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse telle que modifiée par la loi n°2022-978 du 20 décembre 2022 ;

Considérant toutefois que l’exercice des droits et libertés implique le respect des limites légales prévues ;

Considérant la loi susvisée, qui énonce que la diffusion du contenu audiovisuel de tout site de blogueur, activiste ou influenceur disposant de 25.000 abonnés en ligne n’a pas le caractère de correspondance privée et est par conséquent soumise au respect des principes généraux de la communication audiovisuelle ;

Fermement convaincus qu’il est essentiel de veiller au respect de la dignité de la personne humaine et de l’ordre public ;

Faisons nôtre, les principes suivants :

Engagement envers l'intégrité et l'exactitude de l’information :

S’engager à fournir des informations exactes, vérifiées et objectives dans nos publications ;

S’interdire la diffusion de fausses informations ou de rumeurs.

Respect des droits et de la dignité d’autrui :

Respecter la vie privée et la dignité des individus en évitant toute atteinte à leur honneur, leur réputation ou leur vie personnelle ;

Eviter les propos grossiers et injurieux faisant référence au physique ;

Eviter les discours haineux, diffamatoires, discriminatoires ou offensants fondés sur la race, l'ethnie, la religion, le genre, l'orientation sexuelle ou toute autre caractéristique protégée ;

Eviter la diffusion de propos appelant, à la xénophobie, au racisme, à la violence sous toutes ses formes, au sexisme et à la pédophilie.

Transparence dans les partenariats et les intérêts commerciaux :

Déclarer clairement les partenariats, les collaborations, les parrainages ou les intérêts commerciaux qui pourraient influencer notre contenu ;

Veiller à ce que les partenariats commerciaux ne compromettent pas l'intégrité de notre contenu et que les recommandations faites soient honnêtes et objectives.

Respect des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle :

Respecter les droits d'auteur en obtenant les autorisations nécessaires avant d'utiliser ou de partager des contenus protégés par des droits d'auteur ;

Créditer correctement les sources d'information, les citations et les contenus réutilisés, conformément aux pratiques éthiques et légales.

Promotion du débat constructif et du dialogue ouvert :

Encourager le débat constructif, la diversité des opinions et le respect des différents points de vue ;

Eviter les attaques personnelles, les discours incitant à la violence ou à la haine, et promouvoir la discussion basée sur des arguments raisonnés.

Protection des données à caractère personnel :

Respecter la confidentialité des données personnelles des individus conformément aux lois et règlements en vigueur ;

Obtenir le consentement approprié lors de la collecte, de l'utilisation ou de la divulgation de données personnelles.

Responsabilité envers la société et l’environnement :

Promouvoir des valeurs sociales positives, telles que la tolérance, l'inclusion, la justice sociale et le respect de l'environnement ;

Contribuer activement à des initiatives bénéfiques pour la société, en utilisant notre influence pour sensibiliser aux problèmes sociaux et environnementaux.

En adhérant à cette Charte, Nous, Activistes, Blogueurs et Influenceurs en Côte d'Ivoire, nous engageons à respecter ces principes et à être des acteurs responsables et éthiques au sein du paysage médiatique.

 

Nous reconnaissons notre responsabilité dans la diffusion d'informations précises, l'encouragement du débat constructif et la promotion de valeurs positives au sein de la société.

Source : www.haca.ci

Région du Poro/Soutien à la scolarisation- Coulibaly Non Karna dote l’Epp Gnalêlêkaha d’une nouvelle cantine et de trois salles de classes entièrement équipées

samedi, 01 novembre 2025 19:26 Written by

Il y avait fête ce samedi 1er Novembre 2025 à Gnaêlêkaha, dans le département de Korhogo. Les mains chargées, M. Coulibaly Non Karna, fils et cadre de  korhogo ,

est allé remettre les clés d’une cantine scolaire entièrement équipée d’une capacité de 100places avec des tables à manger modernes de l’Ecole primaire publique de ce village. Là où la cantine de fortune qui existait et offerte par le PAM, ne disposait que 40places pour 350 élèves. A l’issue de la sobre et symbolique cérémonie, M. Coulibaly Non Kara qui avait à ses côtés, Madame Dembélé, la responsable de maternelle et de M. Hippolite, le directeur de l’Epp Gnalêlêkah, a dit :
« Nous sommes ici, dans le cadre du projet de production de volailles et de maraichers pour le fonctionnement d’une cantine scolaire. Qui s’inscrit dans le cadre de l’assistance à l’autonomisation. C’est un projet qui comporte entre autres : une ferme d’élevage de poulets, pour alimenter la cantine et de faire aussi, des cultures comme l’Oignon, l’aubergine, le piment, la tomate en interne. Tout cela de façon très organisée avec l’appui évidemment l’appui de l’Etat. En ce qui concerne l’alimentation en électricité, le forage avec l’énergie solaire, la clôture et les bâtiments, nous nous sommes engagés de le faire. Avec l’assistance de l’Etat. Concernant l’élevage, nous allons commencer avec deux cent poulets. La cantine va d’abord consommer une grande partie. Ensuite, l’excèdent de la production sera écoulé sur un marché de proximité que nous allons construire, à partir de l’année prochaine. De telle sorte qu’avec les revenus, la responsable de la maternelle puisse acheter les autres denrées alimentaires dont le riz. ».

 

 


Aussi, devant des enseignants et parents d’élèves en joie, Coulibaly Karna parlant de ces ouvrages financés sur fonds propres, a dit : « L ’essentiel à la fin, il s’agira pour nous d’avoir un modèle d’une école avec une cantine scolaire où les enfants mangent tous les jours quand ils sont à l’école,au lieu du tiers. Nous pourrons dupliquer dans d’autres villages des cantines scolaires où les enfants mangent tous les jours. Pourque in fine, les enfants de trois à cinq ans puissent manger et qu’ils aient l’envie de venir à l’école entre midi et deux. Surtout que lorsque, les partenaires et les initiateurs se retirent, que la cantine et l’école arrivent à se prendre en charge et qu’on arrive à l’autonomisation. Aujourd’hui, nous voulons en faire un modèle pour les autres villages de la région. Nous étions venus pour d’abord équiper ce que nous avons construit et offert avec tout ce qu’il faut : la cantine, la maternelle et trois classes du primaire avec bureau La maternelle est équipée en tables et bancs adéquats recouvertes de formica, pour en faciliter l’entretien. Nous entendons dans une deuxième phase lancer ce projet de pérennisation à l’échelle régionale où chaque école pourrait se prendre en charge. », a ajouté M. Coulibaly Non Karna.


Terminant, M. Coulibaly Non Karana a dit merci aux délégations de chefs et parents venus des autres villages venus participer à cette fête. A noter que l’Epp Gnalêlêkaha a un effectif de 350 élevés. L’ancienne cantine avait été offerte par le Programme alimentaire mondial, (Pam)


Ayoko Mensah avec Sercom


Légende photo : Une vue de l’intérieur de la nouvelle cantine scolaire. A l’intérieur, le donateur Coulibaly Non Karna

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