Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 14 mai 2024
sys bannière
Finances Publiques
Société

Société (706)

Port Bouet //solidarité durant le Ramadan// El Hadj Ibrahim Konaté offre 20 tonnes de vivres à la communauté musulmane

dimanche, 07 avril 2024 17:22 Written by

Du riz, des pâtes alimentaires, du sucre, de l’huile du lait et des numéraires : c’est l’inégalé don fait hier samedi 06 avril 2024, au siège annexe du Rhdp par l’icône de la commune balnéaire d’Abidjan. En effet, le président El Hadj Ibrahim Konaté, Secrétaire départemental du parti logé à la rue Lepic comme à son habitude, n’a pas dérogé à la règle en cette période de pénitence et de partage. Dans l’élan de solidarité agissante cher à son illustre mentor le président Alassane Ouattara, il a encore soutenu de fort belle manière ses coreligionnaires. En plus de tous les départements que compte le parti présidentiel à Port Bouet, le généreux donateur a soulagé les autres habitants de la commune sans distinction de religion. Au nom du donateur, M Salif Ouattara, éminent cadre du parti et figure de proue de la lutte républicaine a rendu un hommage déférent à El Hadj Konaté qui est aux côtés de la population et des militants sans répit. Il a prôné la solidarité, l’union et la cohésion pour une victoire certaine lors des joutes électorales à venir. Il a demandé aux militants de continuer de soutenir sans relâche le président Alassane Ouattara dans sa vision du vivre-ensemble que perpétue le président El Hadj Ibrahim Konaté. Après le siège annexe, cap a été mis sur le quartier général où le mari des veuves et papa des orphelins a encore fait parler son cœur comblant ainsi plusieurs musulmans qui ont tenu à lui témoigner leur infinie gratitude. Notons que le donateur avait à ses côtés M Youssouf Konaté, cadre influent du parti présidentiel.
Sam-Ibrahim Sidibé ( Correspondance particulière)

 

Religion //Laylatoul-Qadr ou Nuit du Destin // Les vérités de l’Imam Saïd Konaté aux ivoiriens

samedi, 06 avril 2024 10:28 Written by

« Foi et unité, clés des nations ». Tel était la thématique centrale de la nuit du destin ou encore Laylatoul-Qadr 2024 organisée par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (Cosim), dans la nuit du 26 au 27 avril 2024. La grande mosquée de la Riviera-Golf comme à l’accoutumée a été le cadre de cette nuit de grande spiritualité et d’interpellation à travers la thématique susmentionnée. D’ailleurs le thème a été déroulé à travers le pays dans tous les lieux de cultes et de rassemblement des fidèles musulmans. Prières, invocations, dévotion et recherche de la grâce divine ont marqué la nuit du destin qui se situe dans la dernière décade du mois de Ramadan et mieux parmi les jours impairs.

A cette occasion, le conférencier, l’imam Saïd Konaté a souligné qu’il est essentiel de promouvoir la foi et l’unité pour assurer le développement et le succès des nations dans un monde toujours interconnecté.

Selon l’imam Saïd Konaté, chef du département culture et communication au sein du Bureau exécutif national de la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (Lipci), la nuit du Qadr est une opportunité pour les croyants de renforcer leur élévation spirituelle et leurs engagements envers Allah.

Le succès des Eléphants à la Can 2023, à la lumière de « Foi » et « l’Unité »

L’imam a abordé le thème dans le double contexte de la mosaïque ivoirienne et le palpitant cheminement de la Côte d’Ivoire vers la victoire lors de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023).

Aussi a-t-il évoqué l’histoire de la Can 2023 comme un élément de preuve. « La victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire a démontré l’importance, l’impact de la foi et l’union sacrée dans la réalisation d’un objectif commun (...) La foi a permis de transcender les différences pour former une seule et même équipe », a-t-il souligné. Et d’ajouter que cette cohésion a montré que l’unité peut être une arme redoutable dans la réalisation d’un objectif commun.

Pour l’Imam, il est indéniable que le soutien du peuple dans la foi et la cohésion, la fraternité a procuré une force supplémentaire aux joueurs qui se sont sentis portés par leur peuple. L’unité du peuple, dira-t-il, peut être une source de motivation et de force pour accomplir les grandes choses. A cela s’est ajouté un engagement de tous les leaders politiques du pays au-delà des clivages idéologiques. « Ils ont fait preuve de patriotisme face à un intérêt commun en apportant leur soutien et leur encouragement à l’équipe nationale », a fait remarquer l’Imam Saïd Konaté.

La foi qu’elle soit religieuse ou non représente une force motrice puissant qui peut fédérer les individus au sein d’une nation. La foi, a-t-il insisté, implique la reconnaissance de la diversité. « Lorsqu’un citoyen partage une vision et des principes porteurs cela crée une cohésion sociale et renforce le sentiment d’appartenance à une nation », a-t-il soutenu.
Selon le religieux, l’unité et l’union constituent une composante clé du succès d’une nation dans un monde globalisé où la vérité économique actuelle exige une coopération nationale et internationale renforcé pour faire face aux défis communs, des changements climatiques, des conflits régionaux ou des famines. Et de faire remarquer que les nations qui se mobilisent pour un même objectif et qui mènent des politiques concertées ont « certainement une voix plus concluante sur la scène internationale. »

Les croyants invités à cultiver l’union et à préserver l’entente...

Mais avant, l’imam, à la lumière des versets du Coran, a invité les fidèles à apprécier les nobles valeurs de l’unité et de la fraternité enseignées en Côte d’Ivoire se référant à la Sourate 3 Verset 103, Al Imran. Qui exhorté les croyants à cultiver l’union et à préserver l’entente entre eux. « Restez tous fermement attachés à la religion d’Allah sans jamais vous diviser. Souvenez-vous des faveurs d’Allah envers vous lorsque, ennemis les uns des autres avant l’islam, Il a uni vos cœurs si bien que, par Sa grâce, vous êtes devenus frères. Vous étiez alors au bord du gouffre de l’Enfer dont Il vous a sauvés. C’est ainsi qu’Allah vous expose clairement Ses enseignements afin que vous suiviez le droit chemin ».

Selon le conférencier, l’on comprend dès lors comment il est essentiel de demeurer uni et solidaire pour le bien-être collectif et pour l’accomplissement de « notre foi ». Quant à la Sourate 49 verset 13, qu’il a évoqué, cette prescription met en exergue la diversité des hommes et et précise que Dieu l’a fait dans un dessein bien précis. Ce verset, dira l’Imam Saïd Konaté met en lumière l’interaction entre les peuples, la compréhension et le respect mutuel. Et rappel que la grandeur d’un individu ne se mesure pas à travers sa richesse matérielle ni son statut mais bien par sa piété et sa droiture morale. « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand- Connaisseur », Sourate 49 verset 13.

Rappelons que Laylatoul-Qadr marque l’achèvement de la révélation du Coran au Prophète Mohammed (Psl). C’est la nuit la plus sainte de l’année révèle le livre saint de l’Islam et ce, à travers la Sourate 97, intitulé Al-Qadr. « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Nous l’avons fait descendre dans la nuit de Qadr, et qui te fera savoir ce qu’est la nuit de Qadr ? La nuit de la destinée vaut mieux que mille mois. Les anges et l’Esprit descendent avec la permission de leur Seigneur avec des ordres pour toute chose. Paix elle est jusqu’au lever de l’aube », Sourate 97, Al-Qadr.

25e dans l’ordre chronologique, la sourate 97 est composée de cinq versets. Elle décrit cette nuit valant « plus de mille mois. »

Pendant cette nuit, les croyants doivent prier et invoquer Allah. « Celui qui prie toute la nuit d’Al-Qadr par foi et piété, Dieu pardonnera ses péchés précédents », rapportent Bukhari et Mouslin deux exégètes de l’islam.
Plusieurs personnalités parmi lesquelles des ministres, les membres du cabinet présidentiel, les Chefs de missions diplomatique accrédités en Côte d'Ivoire ont pris part à cette célébration aux côtés du Vice-président Tiémoko Meyliet qui représentait, le Président de la République Alassane Ouattara.
B. M

 

Religion //Infrastructures religieuses en Afrique// La mosquée Mohammed VI d’Abidjan inaugurée

samedi, 06 avril 2024 09:42 Written by

La mosquée Mohammed VI d'Abidjan a été inaugurée ce vendredi 05 Avril 2024 en présence de plusieurs autorités marocaines et ivoiriennes à Treichville quartier Biafra. Ce dans une ambiance emprunte de haute spiritualité et de concorde. En présence d’autorité politiques, administratives, religieuses et diplomatiques dont le Cheikh Al Aima Ousmane Diakité, président du Cosim.
L’édifice de la Mosquée s’étend sur une superficie de 25.000 m2 et comprend une salle de prière avec une capacité d’accueil de 7000 fidèles, une salle de conférence, une bibliothèque, un complexe commercial, des espaces verts, un pavillon administratif et un logement pour l’Imam, ainsi que d'un parking de grande capacité.
Les travaux, réalisés par des artisans marocains, ont obéi aux normes architecturales marocaines et traditionnelles.
« Ce joyau architectural que les mots ne sauraient décrire, traduit les liens séculaires et multidimensionnels entre la Côte d’Ivoire et le Maroc », a dit Drissa koné Koné, conseiller spécial chargé des affaires islamiques, représentant le Président de la République, Alassane Ouattara.
Il a souhaité que cette coopération solide qui se matérialise par des réalisations, que ce soit en termes de projet religieux ou infrastructures d'autres genres demeure longtemps.
« Le Président de la République tient à remercier Son Excellence le Roi du Maroc et tout le peuple marocain pour cette Mosquée qui traduit remarquablement la profondeur de la coopération entre les deux pays amis et les deux peuples frères », a-t-il indiqué.
Le Secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, Mohamed Rifki, qui n’a pas dit le contraire, a ajouté que la mosquée Mohammed VI d’Abidjan, réalisée conformément aux Hautes instructions de sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, constitue un haut lieu pour la consécration des valeurs de tolérance et d’ouverture, prônées par la religion musulmane.
Poursuivant, il a fait savoir que cet édifice religieux est une marque d’affection pour le Royaume du Maroc envers la Côte d'Ivoire.
« Le discours de la tolérance et de reconnaissance que doit prôner la Mosquée, signifie le respect de I' autre, la consécration de la grande diversité des cultures que véhicule une société ouverte. La tolérance comme reconnaissance est un principe fondamental en Islam. C'est un devoir éthique et religieux. La tolérance émane de la reconnaissance de la dignité des êtres humains, et leur égalité fondamentale. Quand le Coran parle de la dignité, il faut l'appliquer à tous les êtres humains. L'lslam reconnait, donc, à tous les hommes, le droit à la vie, à la propriété, à avoir une famille, à défendre la dignité et la liberté de conscience », a fait savoir Mohamed Rifki.

Il a ajouté que « nous partageons tous des valeurs fondamentales, car nous sommes issus d'un même humanisme et d'un même héritage spirituel, vu que l'islam s'inscrit dans la continuité des religions précédentes et est appelé à coexister avec leur prolongement. Nos cultures, nos civilisations, puisent aux mêmes sources divines. Mieux faire connaître nos points communs, nos origines communes, c'est pouvoir reconnaitre et accepter les différences et les divergences. Nos cultures partagent le même fondement éthique d'incitation à la rencontre, à l'échange et au respect d'autrui », a-t-il reconnu.
Quant à Sem Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, il a salué l’excellence des relations entre les deux pays.
« L'édification de ce lieu de culte exceptionnel, dédié à la Gloire de Dieu Tout-Puissant, est un geste d'une grande générosité de la part de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, envers la République de Côte d'Ivoire. À mes yeux, cela témoigne de l'affection indéfectible que notre Souverain porte à notre pays frère. Cette Mosquée incarne bien plus que des murs et un minaret imposant. Elle symbolise l'amitié profonde et les liens indéfectibles qui unissent le Royaume du Maroc et la République de Côte d'Ivoire. Elle témoigne de la forte volonté commune de nos deux nations de promouvoir la paix, la tolérance et le dialogue interreligieux, tant sur le plan continental qu’international », a dit le diplomate chérifien avant d’ajouter :« À travers cette Mosquée, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, Que Dieu l'Assiste, a démontré son engagement indéfectible envers la coopération et la solidarité entre nos pays frères et amis. Sa générosité reflète les valeurs d'ouverture, de partage et d'entraide qui caractérisent depuis toujours le Royaume du Maroc. »
La Mosquée Mohammed VI d'Abidjan ne sera pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de paix, de fraternité et de prospérité pour toute la communauté. Elle servira de lieu de rassemblement où les fidèles pourront se recueillir, se ressourcer et renforcer leurs liens spirituels. Ce sera aussi un havre de savoir, un pôle de connaissances religieuse et de partage fraternel. A noter que cette nuit, cette mosquée va enregistrer la célébration de la nuit du Destin.
B. Mafoumgbé

Environnement//Traitement des déchets Covid19 et médicaux //L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire alerte sur des besoins

jeudi, 04 avril 2024 16:52 Written by

Près de deux ans après la fin de la pandémie à la Covid- 19, la vague meurtrière de la maladie est certes passée, mais il faut continuer à traiter efficacement les déchets générés. Pour réussir le challenge, les besoins sont énormes et incompressibles. L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, qui joue un grand rôle dans la riposte depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 en Mars 2020, jusqu’ à ce que le gouvernement mette fin à la phase épidémique en Mars 2022, a besoin de moyens, de beaucoup de moyens pour continuer à collecter les déchets Covid-19 et médicaux, mais aussi les incinérer.

Les moyens reçus ont permis à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, de traiter de 2020, jusqu’ au 29 Mars 2024, environ 220 tonnes de déchets aussi bien de la Covid-19, de vaccination et d’activités de soins médicaux à risque infectieux.
Malgré cette performance, le Professeur Kouadio Kouamé, le responsable de la gestion des déchets médicaux au département environnement et santé de l’Institut Pasteur Côte d’Ivoire) /chargé du traitement des déchets Covid-19 est formel : « l’Institut Pasteur a besoin de soutiens et de moyens pour mener à bien lesdites opérations. Pendant la pandémie à la Covid-19, nous étions des « enfants gâtés ». Tout monde venait faire des dons. La Société nationale d’opérations pétrolières(Petroci), par exemple, nous a fait des dons pour en gaz et continue encore de le faire, pour incinérer les déchets Covid-19 et les autres déchets de laboratoire. Mais vous savez, les dons s’épuisent. Notre grand besoin aujourd’hui, c’est d’obtenir un véhicule utilitaire pour transporter les déchets des centres de collecte aux incinérateurs. Nous avons certes une dotation à partir du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire qui continue d’appuyer l’Institut Pasteur dans la gestion des déchets sanitaires, mais un don de structures privées serait la bienvenue », dit-il.
A l’Unité de coordination des programmes de santé, Ucp Santé /Banque mondiale, un groupe de travail qui a été créé au ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle. « Ce groupe coordonne tous ceux qui travaillent dans la filière des déchets médicaux. C’est vrai que les déchets covid ont pris fin, mais, les déchets médicaux sont là. Certaines équipes engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire, collectent les déchets médicaux et les acheminent vers l’Institut Pasteur. D’autres équipes sont à l’intérieur du pays comme à Bouaké, Korhogo, Odienné, Abengourou etc.. Par région, ils prennent les déchets aussi bien de la Covid, de vaccination et d’activités de soins à risque infectieux (catégorie 2) et les envoient dans les centres où il y a des incinérateurs afin de les traiter. », précise le Professeur Kouamé qui s’empresse d’ajouter que l’Ucp Santé/Banque mondiale appui aussi bien technique et matériel tous ceux qui travaillent sur la chaine de traitement des ordures sanitaires en question. L’appui est surtout en rénovation et maintenance des sites de traitement, en équipement, en maintenance curative et préventive des incinérateurs, en approvisionnement en combustible (gaz et carburant).
Le tonnage de déchets Covid 19 traités à ce jour.
« Au niveau de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, quand nous faisons le point depuis la fin 2022, la quantité de déchets d’une manière générale a baissé. La raison, est que les centres de dépistages où l’Institut Pasteur a joué un grand rôle, ont fermé. La vaccination aussi. Les tests Covid 19 ne sont plus exigés. Nos activités ont donc chuté. Toutefois, cela ne voudrait pas dire que la maladie a disparu. Il faut continuer d’être vigilants, car le virus circule, même si nous avons une immunisation collective qui fait qu’on ne sent pas la maladie. Nous avons donc besoin d’aides en intrants comme le gaz. Au niveau de l’Institut, la dotation budgétaire pour l’achat de gaz pour l’incinération des déchets est insuffisante sur toute l’année. C’est vraiment peu. », déplore, le Pr Kouadio Kouamé, Maître de Recherche en santé publique et médecine préventive entre autres.

Les besoins de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire
Spécifiquement, pour la gestion des déchets hautement dangereux, l’unité a besoin d’un véhicule de type 4X4 bien fermé et dédié au ramassage des déchets médicaux issue des activités de soins et de laboratoire. En plus du combustible, elle a besoin d’équipements de protection personnelle durant les activités d’incinération d’une part, mais aussi et surtout de masques et de combinaisons pour les agents incinérateurs.
« Au début de la pandémie des personnes nous aidaient. Mais aujourd’hui, c’est l’Institut Pasteur avec l’appui de l’Ucp Santé et de Petroci qui apportent un appui technique à l’incinération des déchets », rappelle, le professeur de médecine Kouadio Kouamé.
Est-il possible de recycler les déchets que vous incinérez ?
Notre interlocuteur est affirmatif quand il dit : « il est possible de les recycler. La preuve, quand nous incinérons, nous récupérons la cendre qui peut servir à produire des pavés pouvant contribuer au revêtement des voies bien que les déchets médicaux ne sont pas en grande quantité. En ce qui concerne les ordures ménagères gérées par l’Anaged avec Ecoti S.A et Eco Eburnie, on peut en avoir un peu plus, pour fabriquer des pavés en grande quantité à condition de bien trier les déchets. »
Des structures comme la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) à travers sa Fondation devrait aider pourquoi pas l’Institut Pasteur dans cette mission très technique de traitement et d’incinération des déchets de vaccination et d’activité de soins de soins à risque infectieux.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le professeur de médecine Kouadio Kouamé : « Environ 220 tonnes de déchets aussi bien de la Covid-19, de vaccination et d’activités de soins médicaux à risque infectieux. »

 

Santé//Fermeture des établissements privés illégaux // Le Cndh se félicite du démarrage effectif de l’opération d’assainissement

jeudi, 04 avril 2024 13:02 Written by

« Le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) salue les initiatives du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en procédant à la fermeture de 87 cliniques fictives dans la Région du Guémon, et ce, dans le cadre de l’opération zéro clinique illégale d’ici fin 2024 », rapporte une note à la presse du Conseil national des droits de l’homme.
Pour rappel, aux termes d’une enquête relative au droit à la santé, réalisée du 25 juillet au 03 août 2022 dans les 31 régions administratives et le District Autonome d’Abidjan, le Cndh a relevé que sur 1464 centres de santé privés, 343 possédaient une existence légale, 99 exerçaient avec un agrément provisoire et 1022 ne disposaient d’aucune autorisation d’offre de service de santé.
Selon la note, le Cndh a notifié que, l’absence d’autorisation légale des autorités compétentes pour l’exercice de la médecine par ces centres, fait courir de graves dangers sur la santé, ce qui constitue une violation des droits de l’Homme.
« Le Conseil se félicite du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé, initiée par le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, à l’issu d’un contrôle qui s’est tenu du 25 février au 02 mars 2024, à travers la Direction des établissements privés et des professions sanitaires (Depps). En effet, les missions terrain de la Depps, ont permis, dans les départements de Duekoué, Bangolo, Kouibli et Facobly (Région du Guémon), de fermer 79 cliniques et de notifier à 08 autres des mises en demeure sur les 87 inspectées. », précise la source. La Président Namizata SANGARE du Conseil « invite les populations à la vigilance, en s’informant sur les normes en matière de santé, et encourage les autorités compétentes à poursuivre cette opération sur l’ensemble du territoire national. Cndh reste disponible à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour une amélioration constante des droits des populations vivant en Côte d’Ivoire. »
Bamba M.

Religion// Mosquée Mohammed VI d'Abidjan// Ouverture officielle le vendredi 05 Avril 2024

mercredi, 03 avril 2024 17:04 Written by

Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains va procéder, en collaboration avec les autorités ivoiriennes compétentes, notamment le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM) et la Section Ivoirienne de la Fondation, à l'inauguration officielle de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan lors de la Prière du vendredi 26 Ramadan 1445 de l'Hégire, correspondant au 5 avril 2024.

Le prêche du vendredi sera prononcé par le représentant du Conseil Supérieur des Ouléma du Royaume du Maroc, en présence d'un certain nombre de personnalités officielles et religieuses marocaines et ivoiriennes.


A cet égard, une veillée religieuse en commémoration de Laylat Al Qadr (la Nuit du destin) sera célébrée au sein de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan le jour même de son inauguration, avec la participation des Ouléma, des califes de confréries soufies et des guides religieux ivoiriens et marocains, fait savoir la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains dans un communiqué.

L'animation de la Nuit bénie du destin comblera de ses bienfaits, dans un climat de quiétude et de paix spirituelle, les fidèles ivoiriens et marocains.

Témoignant de la Haute Vision de Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, qui reflète Son engagement particulier en faveur de la protection des constantes religieuses, la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan oeuvrera à la diffusion de la sagesse, à l'enseignement du Saint Coran, à la célébration de la prière, ainsi qu'à la promotion des valeurs nobles de paix, de tolérance et de dialogue, telles que prônées par la religion musulmane.


Fidèle à sa mission, la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan optera au partage de l'expertise marocaine en matière de gestion du champ religieux et ce, sur la base des fondamentaux religieux communs entre les deux pays, symbolisant ainsi les liens fraternels et historiques entre les peuples ivoirien et marocain, précise le communiqué.

Les travaux de construction de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan ont été lancés le 3 mars 2017 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, accompagné de Son Excellence M. Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire.

Les travaux réalisés, par des artisans marocains, ont obéi scrupuleusement aux normes architecturales marocaines traditionnelles et authentiques dans toute leur splendeur.

L'édifice de la Mosquée s'étend sur une superficie de 25.000 m2 et comprend une salle de prière avec une capacité d'accueil de 7000 fidèles, ainsi qu'une salle de conférences, une bibliothèque, un complexe commercial, des espaces verts, un pavillon administratif, un logement pour l'imam et un parking.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 ( source:MAP)

Coopération//Redynamisation de la coopération transfrontalière dans la zone Tengrela-Kolondieba// Une rencontre entre acteurs frontaliers ivoiriens et maliens à Tengrela

mardi, 02 avril 2024 20:57 Written by

Du 26 au 28 mars 2024 s’est tenue à Tengrela (Côte d’Ivoire), la rencontre de redynamisation de la coopération transfrontalière entre le département de Tengrela (Côte d’Ivoire) et le Cercle de Kolondièba (Mali).
Cette rencontre a été conjointement organisée par les autorités administratives des deux circonscriptions qui se sont appuyées sur un comité technique mixte composé des acteurs locaux de Tengrela (Côte d’Ivoire) et de Kolondièba (Mali), en collaboration avec les structures en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali et avec l’appui financier de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) et l’Ong Equal Access International.
La rencontre avait pour objectif principal de relancer les activités de coopération transfrontalière entre Tengrela en Côte d’Ivoire et Kolondièba au Mali.
Elle a réuni les autorités administratives, les maires, les chefs des services techniques de Tengrela et de Kolondièba, les représentants des structures en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali, les responsables des unités des forces de sécurité de Tengrela et les représentants des partenaires techniques et financiers.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Chef de la délégation malienne, M. Boubacar Oumar TRAORE, Préfet du Cercle de Kolondièba, a dans ses propos liminaires remercié les Autorités ivoiriennes pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé à sa délégation et ainsi que les commodités mises à leur disposition depuis leur entrée sur le territoire ivoirien. Il a rappelé l’historique de ce processus qui a commencé en 2019, interrompu en raison des mesures sécuritaires relatives à la crise sanitaire liée au covid-19. C’est pourquoi, il s’est réjoui de la reprise de ces activités de coopération transfrontalière et souhaité que les attentes des acteurs soient prises en compte pour l’amélioration des échanges entre les communautés de Tengrela (Côte d’Ivoire) et Kolondièba (Mali). Il a au nom des plus hautes Autorités du Mali, remercié tous ceux qui ont contribué et continuent de contribuer au renforcement des liens de fraternité entre les populations maliennes et ivoiriennes en général, et celles des espaces frontaliers en particulier.
Avant de déclarer ouverts les travaux, Madame le Préfet du Département de Tengrela, GNALEGA Ruth Anne-Marie épouse Brou, a, dans son intervention, salué cette initiative qui date d’avant sa prise de service à Tengrela. Elle a remercié la délégation venue du Mali pour sa disposition et son engagement à maintenir avec les communautés locales de Tengrela des relations de bon voisinage. Par la suite, elle a émis le vœu de voir se concrétiser la mise en place du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT) entre Tengrela (Côte d’Ivoire) et Kolondièba (Mali). Aussi, a-t-elle souhaité que la rencontre permette de mener des réflexions profondes afin de parvenir à une gestion concertée de la frontière commune aux deux pays. Elle a particulièrement remercié les partenaires techniques et financiers, en l’occurrence l’Organisation Internationale pour les Migrations (Oim) et l’ONG Equal Access International (Eai) pour leur appui.
Dans le but de renforcer les capacités des participants, plusieurs communications ont été faites notamment les présentations des deux structures en charge des frontières des deux pays, le renforcement de la lutte contre la traite humaine et des enfants ainsi que le trafic illicite des migrants.
Après les présentations de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (Cnfci) et de la Direction Nationale des Frontières (Dnf) du Mali, Monsieur Tima Thomas COULIBALY, Chef de Division Coopération administrative frontalière à la Direction Nationale des Frontières du Mali a fait une présentation d’un modèle de Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT).
Dans sa présentation, Monsieur Tima Thomas COULIBALY a mis l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération transfrontalière en s’appuyant sur des exemples de Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT) existants.
C’est pourquoi, il a invité les participants à se reconnaitre plus dans l’espace de coopération transfrontalier que dans des considérations partisanes qui sont susceptibles de séparer les communautés au lieu de les unir. « On ne pourra pas parvenir à un espace intégré de coopération en étant trop rattaché au sentiment de nationalisme », a-t-il conclu.
À l’issue des travaux en commissions qui ont suivi les communications, des amendements ont été apportés aux recommandations initialement formulées.
En plus, la feuille de route initialement conçue en 2019 a été actualisée, puis soumise à l’atelier pour validation. Au terme de la rencontre, les participants ont formulé les recommandations suivantes :
A l’endroit des acteurs frontaliers, il s’agit de : créer une plateforme transfrontalière pour chaque service technique regroupant les acteurs frontaliers des deux pays d’une part, faire un plaidoyer auprès des partenaires au développement pour le financement des activités de la mise en place du Gltc d’autre part.
Sans oublier élaborer une cartographie des conflits frontaliers en vue de prévenir et de mieux gérer les conflits communautaires dans l’espace transfrontaliers Tengrela-Kolondièba.
A l’endroit des deux États, ils ont unanimement souhaité l’accélération du processus de délimitation de la frontière commune.
Dans son allocution de clôture, Monsieur Nurudine OYEWOLE Coordonnateur technique chargé de la coopération transfrontalière, des affaires juridiques et des contentieux à la Cnfci a remercié l’ensemble des participants et particulièrement ceux venus du Mali pour avoir effectué le déplacement. Il a salué et félicité Madame le Préfet de Tengrela et son homologue de Kolondièba pour leur engagement remarquable qui a permis de tenir cette rencontre.
Quant au représentant de l’Oim, il a tout d’abord remercié les participants pour leur mobilisation et remercié les autorités des deux États pour leur volonté et leur engagement à parvenir à une gestion concertée de leur frontière commune et à une cohabitation pacifique de leurs populations frontalières. Il a renouvelé l’engagement de son organisme à accompagner les deux États dans leur dynamique. Il s’est réjoui de l’atteinte des objectifs de l’atelier tout en affirmant que cela dénote de l’intérêt accordé au projet. Madame Bouakéma DIOMANDE, représentante Equal Access International s’est, quant à elle, félicitée de la tenue de cette rencontre qui vient renforcer la résilience des populations de cette zone frontalière. Elle a souligné les objectifs de sa structure qui œuvre essentiellement à renforcer la résilience des populations exposées aux conséquences de la crise sécuritaire au Nord de la Côte d’Ivoire.
Bamba M.

 

Région du Béré// Actions sociales à Kounahiri// La maternité de Trafesso réhabilitée

lundi, 01 avril 2024 17:39 Written by

La maternité de de Trafesso, village situé dans la commune de Kounahiri (région du Béré), était dans un état d'insalubrité indescriptible.
Heureusement qu'un cadre de la Santé, fils de la région et ses partenaires, ont décidé de la réhabiliter. En effet, Docteur Bagaté Abdoul Tiecoura et ses partenaires, ont permis récemment la réhabilitation de la salle d'accouchement, la remise en état de la chambre unique et de la salle d'auscultation, ce qui constituait la première étape. Grâce à cette réhabilitation complète, cet espace dédié à la Santé maternelle a été transformé, pour offrir un cadre moderne, sécurisé et accueillant aux futures mamans et à leurs bébés. «Cette initiative s'inscrit dans notre engagement à promouvoir la Santé maternelle et infantile dans notre communauté. La rénovation de la maternité de Trafesso est le fruit d'un travail collectif et témoigne de notre volonté de garantir des soins de qualité pour toutes les femmes enceintes de la région. Nous sommes fiers de contribuer à l'amélioration des conditions de vie et de santé des habitants de Kounahiri et de ses environs », a exprimé Docteur Bagaté Tiecoura. Notons que la maternité de Trafesso mène les activités préventives telles que la consultation prénatale et post-natale, la planification familiale ainsi que les accouchements. De façon mensuelle, elle reçoit environ une centaine de consultations prénatales, 60 accouchements. Selon Dr Bagaté: «Aujourd’hui, cette nouvelle maternité flambant neuve, offre un cadre adéquat pour la prise en charge des utilisatrices mais aussi de meilleures conditions de travail pour le personnel de la maternité. Ce présent don en équipements vient davantage renforcer la qualité de soin », a-t-il signifié.
Notons que Dr Bagaté Abdoul Tiecoura a à son actif plusieurs réalisations et actes symboliques notamment des dons de motos à des chefs de village.
A l’occasion du carême chrétien et du jeune musulman, il a fait dons de vivres aux deux communautés. Sans oublier des dons de pneus et de climatisation pour l’ambulance de l’hôpital de Kongasso par la dynamique équipe du vagabond de la charité, Dr Bagaté Abdoul Tiecoura. Il intervient aussi dans des cas d’opérations chirurgicales gratuites de fibromes, de kystes…
Ayoko Mensah( Info FS)

Vie chère / / Coûts de l’électricité, plafonnement des prix, interdiction d’exporter les produits vivriers// Marius Comoé sans détours se prononce

dimanche, 31 mars 2024 11:17 Written by

Récemment invité sur une chaine de télévision, Marius Comoé, le président d’une des plus anciennes associations de consommateurs de Côte d’Ivoire, a soufflé le chaud et le froid. Très équilibriste, l’homme a autant défendu les consommateurs que les gouvernants. En effet, s’il a souvent tancé les gouvernants pour le non suivi de certaines recommandations, notamment au niveau des contrôles des prix où il a décoché des fléchettes sur les contrôleurs, expliquant sans fioritures qu’ils sont abonnés à la malhonnêteté, il n’en demeure pas moins juste qu’il a salué avec ses deux bras les nombreux efforts commis çà et là. Il s’est par exemple appuyé sur la couverture du pays en électricité.

Selon Marius Comoé, en 2023, le taux de couverture du pays en électricité était de 86, 2% contre 33, 2% en 2011. En 2023, il y a eu 7 508 localités électrifiées contre 2 847 en 2011. Pour lui, cet exploit est à saluer à sa juste valeur. Cependant, il a affirmé ici que les populations ne soient pas surprises de voir les coûts des factures enregistrés de légers renchérissements. « (…) Quand l’Etat couvre toute l’étendue du territoire national en lumière, tout le monde est content. Mais on oublie que l’Etat n’a pas de champ de cacao, ni de café pour cet immense travail. Il faut bien acheter les poteaux, les fils de raccordements, les ampoules et autres. Qui paye toutes ces charges ? Après, on s’étonne de faire des constats d’augmentations sur nos factures. Bien évidemment, le développement où l’émergence à son coût. Ce n’est pas à l’Etat seul de le supporter. Disons plutôt merci d’avoir un Etat responsable, soucieux du bien-être de sa population », a affirmé l’élève de feu Me. N’Dah.

Abordant la question de la cherté du riz, il a qualifié ce débat de faux, expliquant tout simplement qu’on importe cette denrée de certains pays où la terre est moins fertile qu’ici. Alors, il s’est posé la question de savoir pourquoi ne pas en produire sur place. S’agissant de la politique de plafonnement des prix, il a estimé qu’elle est très bonne, mais pas suivie dans les faits. Occasion pour lui de tirer à boulets rouges sur les contrôleurs, indiquant qu’ils sont tout simplement abonnés à la malhonnêteté, préoccupés à s’en faire plein les poches. L’invité de cette télévision a salué à sa juste valeur l’interdiction d’exportation des produits alimentaires. Pour lui, depuis que cette mesure a été prise, tous les marchés sont approvisionnés en produits alimentaires.

Koné De Sayara.

 

Abobo centre / /4ème édition de la rupture collective du jeûne// Le parrain Abdoulaye Sylla fait d’importants dons

dimanche, 31 mars 2024 11:10 Written by

C’est dans une ambiance bon enfant que les membres de l’Association des jeunes d’Abobo Centre (AJAC), ont organisé, le dimanche 24 mars dernier, sur l’esplanade du Groupe scolaire nord d’Abobo au quartier Gotham, leur 4ème édition de la rupture collective de jeûne. Cette cérémonie, était placée sous l’autorité spirituelle du Conseil supérieur des Imams et sous le parrainage d’un ancien du quartier, Abdoulaye Sylla, par ailleurs président de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSC-CI). « (…) La tradition dans l’Islam et le musulman face aux dérivés des réseaux sociaux en période de jeûne », tel en était le thème, d’ailleurs largement développé par l’Imam Bamba Abdoulaye. Selon lui, toutefois qu’il y a compatibilité entre les deux notions, on s’y prend. Mais lorsqu’il y a incompatibilité, la tradition s’efface pour faire place à l’Islam, donc aux prescriptions du Prophète Mouhamad (SAW). Sans dénigrer ni rejeter du revers de la main les inventions du développement numérique dont les réseaux sociaux, l’homme de DIEU, a très clairement expliqué qu’il faut en faire bon usage et non suivre ses travers. Pour sa part, le parrain Abdoulaye Sylla a invité ses filleuls à s’approprier les conseils de l’Imam. Il les a aussi conseillés à la prudence sur les routes pour les transporteurs et chauffeurs et prodigué de sages conseils aux piétons. En sa double qualité de parrain et d’ancien du quartier, il a fait parler son cœur en offrant d’énormes dons en vivres, notamment beaucoup des sacs de riz, de l’huile, du sucre et d’autres vivres. Quant à Diarra Sékou le secrétaire général de l’Ajac, il a, au nom de son président et au nom de tous les membres de leur organisation, dit merci à tous ceux qui ont honoré de leur présence cette cérémonie. Avec une mention particulière pour le parrain et l’Imam. Il n’a pas non plus oublié les membres de la FENSC-CI qui ont effectué nombreux le déplacement pour venir prêter mains fortes au président Abdoulaye Sylla.
Koné De Sayara

 

sys bannière